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Freya-Eden C. Rawling
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Message(#) Sujet: hard times will always reveal true friends (beatriz et freya) hard times will always reveal true friends (beatriz et freya) EmptyMer 10 Fév - 20:49

hard times will reveal true friends

beatriz
&
freya
Au petit matin, Freya rejoignit son amie Meenah dans un coin tranquille de la forêt pour s'entrainer. Elle se battait des heures durant, améliorant leur technique, leur équilibre et leurs réflexes. C'était le passe-temps favoris des deux jeunes femmes, elles étaient douer pour se battre et s'en était devenu un jeu pour elle de s'affronter. Esquiver, de replacer, attaquer, répéter. Elles se connaissaient par coeur et ça devenait de plus en plus facile de prévoir les gestes de l'autre, et leur combat se finissaient souvent en éclats de rires, toutes deux par terre dans les feuilles qui tapissaient le sol leur offrant une surface moins abrupt que la terre nue. Leur entraînement les occupa toute la matinée, avant qu'elles ne se déclarent trop affamées pour continuer. Freya décida d'aller chasser, retournant dans sa cabane pour aller chercher son arc. Elle l'avait confectionné durant ses premiers mois sur l'île, quand elle était plus jeune elle avait fait un voyage dans un pays asiatique et elle avait passé une journée entière avec une famille qui fabriquait toutes sortes d'armes artisanales, qu'ils vendaient aux touristes et elle s'était servit de ce souvenir un peu trouble pour confectionner son arc. Il était précis, et plutôt fiable, Jace lui avait donné beaucoup de conseil pour la chasse et au fil du temps elle était devenu très doué dans cette discipline ce qui lui valait la responsabilité d'apporter le gibier aux repas. Chasser l'apaisait, elle se retrouvait seule avec la nature, elle devait être particulièrement calme pour ne pas faire fuir ses proies. Puis tuer des animaux ça lui convenait bien mieux que tuer des êtres humains. Certains tuaient pour se défouler ou à cause de la haine profonde qu'ils nourrissaient pour les autres clans, ce n'était pas le cas de Freya. Elle était du genre à vouloir sauver la veuve et l'orphelin, mais là n'était pas le sujet. Ses sens se mirent en éveil quand son oreil capta un bruit de feuille derrière elle. Ses yeux analysèrent les lieux, il était là, juste devant ses yeux. Elle banda son arc et bien que rudimentaire, sa flèche perça la peau de l'animal, tranchant sa jugulaire. Il était mort, et elle avait de quoi manger. Sa chasse se conclut lorsqu'elle jugea son gros sac de toile assez lourd, et elle rebroussa chemin jusqu'à son campement, partageant son butin avec les hostiles intéressé. Et j'imagine que je ne surprend personne en disant que le premier arrivé devant Freya était Jonathan. Elle fit griller un peu de viande pour eux deux, et mangea jusqu'à ce que la faim se dissipe.
Les journées semblaient plus longues depuis le départ de Beatriz. Freya trouvait toujours de quoi s'occuper comme elle l'avait fait durant toute la matinée mais il lui manquait quand même quelque chose, l'ambiance au camp n'était plus la même et le départ de Beatriz semblait avoir laissé des marques dans le coeur de toute la bande, les cinq mousquetaires ou les cinq fantastiques, à votre préférence. Dans celui de Jonathan aussi. Pourtant elle soutenait sa meilleure amie, à cent-pour-cent, mais elle lui manquait vraiment, énormément. C'était décidé: il fallait qu'elle aille la voir. Rendre visites aux Kappa était loin d'être une bonne idée, elle les avait abandonné et était devenu leur ennemie en se réfugiant chez les hostiles. Mais Freya n'avait jamais eu froid aux yeux. Elle s'éclipsa du campement et entrepris une longue marche, vérifiant que son couteau était bien coincé dans sa ceinture, on ne sait jamais. Elle savait comment sa meilleure amie se sentait, pas totalement intégrée aux Kappa et complètement rejetée de chez les Sigmas, comme si sa place n'était ni d'un côté ni de l'autre. Mais Freya a toujours été la première à détester ses cases, pendant de longs mois elle avait été chez les Kappas pensant qu'elle serait utile, sa formation militaire faite lorsqu'elle était encore aux états-unis la rendait apte à gérer les blessés, les aider. Mais elle avait très vites compris que le camp dans lequel elle était n'était pas si gentil, plusieurs fois elle avait été témoin de scène de violence, parfois même de torture contre des otages. Ces manières l'avaient excédée, et elle avait fuit, sa place n'était pas là bas, pas chez des hypocrites comme eux. C'est vrai, les traiter tous d'hypocrites sous prétexte qu'ils sont Kappa s'est se laisser prendre au jeu des cases, des étiquettes, alors elle admettait que la plupart des Kappa n'étaient pas méchants et que leurs idées étaient louables. Mais les actes que certains dissipaient sous cette apparentes volonté de bien-faire la débectait. Elle ne s'y était pas senti à sa place, alors elle était partie et s'était retrouvée chez les hostiles, pas que leurs manières étaient des plus tendre mais ce n'est encore une fois, pas à cause des idées du camp qu'elle était allé là bas, elle s'y était retrouvé par hasard et elle était resté parce qu'elle avait trouvé une réelle bande d'amis. Et à leur côté elle avait trouvé sa véritable place. Quand Beatriz est parti elle a eu du mal à encaisser, c'était comme laisser partir un membre de sa famille et elle ne voulait pas la perdre. Mais elle l'aimait assez pour respecter son choix, à vrai dire si elle avait eu le courage elle aussi aurait voulu partir sauver des vies, c'était marqué dans ses gênes d'aider les autres, c'était pour ça qu'elle voulait devenir médecin militaire quand elle était sur le continent. Mais elle était incapable de laisser tomber Abel, c'était la première fois qu'elle trouvait enfin sa place quelque part et ses convictions n'étaient pas plus fortes que l'amour qu'elle portait à Abel. Elle était bien avec lui, mieux qu'elle ne s'était jamais senti dans sa vie, et elle refusait de gâcher ça.
Elle était enfin arrivée au repère des militaires, elle espérait vraiment tomber sur Beatriz avant de tomber sur qui que soit d'autre, n'ayant franchement pas envie d'être prise pour une cible à abattre. Oui quand on viens tout droit du camp des hostiles, c'est un peu compliqué de débarquer chez les autres en leur expliquant que vous venez en paix. Elle resta à l'abris des arbre, n'osant pas trop se diriger vers les falaises ou se mettre à découvert sur la plage, mais il fallait qu'elle trouve un moyen de prévenir sa meilleure amie. Elle prit une profonde inspiration et se dirigea à pas de loup vers le camp, longeant les falaises et se cachant dès qu'un abris de fortune s'offrait à elle. C'te mission commando, Beatriz avait intérêt d'apprécier le geste! Elle se cacha derrière un amas de caisses, un peu éloigné des tentes et observa autour d'elle, il y avait des inconnus -qui à coup sûr ne serait pas franchement ravi de tomber nez à nez avec une hostile mais elle ne pouvait pas vraiment les en blâmer, les gens de son camp n'avaient pas toujours été tendre ce qui donnaient une liste non exhaustive de bonne raison pour éliminer un hostile- mais aucune trace de Beatriz. Bon sang mais qu'est ce qu'elle foutait? Alvarez je te jure que si tu n'apparais pas dans la seconde je te retrouve, je te tue et je te fais bouffer ta clé à molette. marmonna la jeune femme, ne se sentant pas franchement dans la meilleure des positions, agenouillée là derrière des caisses en plein milieu d'un camp rempli de gens qui la déteste.

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Beatriz M. Alvarez
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Message(#) Sujet: Re: hard times will always reveal true friends (beatriz et freya) hard times will always reveal true friends (beatriz et freya) EmptySam 13 Fév - 0:02

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freya && beatriz
Comme chaque jour depuis son changement de camp, Beatriz s’était assurée de s’occuper un maximum. Si elle avait fait fière allure devant ses anciens camarades des hostiles, assurant même à Camille-Clovis qu’elle était parfaitement accueillie chez les Kappa, il n’en restait pas moins qu’elle vivait plus ou moins bien sa « trahison ». Elle avait donc besoin de s’occuper le plus possible, passant d’un travail à un autre sans jamais s’accorder de répit. C’était la meilleure solution pour ne pas s’attarder trop longtemps sur toute émotion qu’elle pouvait ressentir. Ainsi, elle avait commencé sa journée en travaillant dans l’infirmerie, endroit où il y avait toujours mille et une réparations à faire. C’était un point central de l’île, quelque chose qui devait être parfaitement aménagé pour le bienêtre de tous. Il fallait dire qu’en plus du sens du devoir particulièrement développé qu’était le sien, Beatriz appréciait la compagnie d’Edan, le médecin. Il était un support constant et arrivait à la distraire en la taquinant. Elle considérait qu’elle lui rendait bien et dans tous les cas, elle ne pensait généralement pas à autre chose quand il était dans les parages. Ainsi, il fallait avouer qu’il faisait partie des quelques personnes qui rendaient les choses plus faciles, qui n’ajoutait pas à son malaise d’avoir changer de camps.
Puis, une fois qu’elle avait suffisamment travaillé à l’infirmerie - il fallait bien faire attention de ne pas tout réparer en une seule journée - la jeune femme passa à autre chose, en l’occurence aller embêter Matéo. Il fallait avouer qu’aller chercher des poux au papi de service était une occupation à temps plein dont elle pouvait se lasser. Même qu’en général elle pouvait passer du temps avec lui sans devoir s’attarder sur une activité quelconque. Bon, il fallait noter qu’il y avait une raison bien particulière derrière cette exception à la règle qu’elle n’acceptait pas de rien faire : il était hors de question de retenter l’échec de la chasse (elle avait appris sa leçon) et il était insupportable lorsqu’il s’attelait à une tâche (les chansons de disney sifflotées n’étaient pas plaisantes). Elle s’était simplement installée, prête à observer le merveilleux fessier du militaire alors qu’il travaillait en se contentant de lui donner de nombreux conseils sur comment bien faire les choses (parce qu’elle savait mieux faire que lui, évidemment). C’était une activité fort pertinente, tout le monde pourrait en convenir.

Ça ne l’empêcha pourtant pas de sentir ses pensées dérivées vers des sujets moins plaisants que l’arrière train de Matéo. Il fallait dire qu’elle était on ne peut plus soucieuse et que finalement elle avait peut-être sous-estimé la place que ça occupait dans son esprit. Si au début elle avait pu se contenter de s’occuper les mains pour que son esprit suive, c’était devenu on ne peut plus compliqué de le faire. Toutes ses rencontres avec certains de ses amis s’étaient soldés dans un échec total. Soren lui avait peut-être sauvé les fesses face à un hostile, il n’en restait pas moins qu’il lui avait reproché son changement de camp soudain et sans information préalable. Beatriz ne pouvait même pas le contredire sur point, elle estimait seulement que ce n’était pas de son unique faute s’il n’avait pas été mis au courant. Enfin, elle pouvait se rassurer en se disant que ses rapports avec l’hostile n’avait jamais été optimaux, ce n’était donc sans doute pas un si grand changement. C’était différent pour Camille-Clovis qui l’avait ouvertement accusé de l’avoir abandonné et d’être une traitresse. Ça faisait d’autant plus mal venant de lui -même si elle ne pouvait pas ignorer que la majorité des Sigma pensait sans doute ainsi - parce qu’il occupait une place si spéciale. Elle savait bien maintenant qu’elle n’avait aucune chance avec Macallan et qu’il valait mieux pour son petit coeur qu’elle taise les doux sentiments qui avaient pris place, mais c’était plus difficile qu’elle ne l’aurait cru. Se rappeler de l’existence d’une nouvelle demoiselle dans sa vie n’aidait étonnamment pas, puisque c’était avant tout un souvenir du fait qu’elle n’avait plus sa place chez les hostiles. Non pas que sa place était uniquement auprès de Camille-Clovis, mais une déception de ce genre ne pouvait qu’empirer les choses. Et puis, il y avait Jonathan qui lui avait, tout autant que les deux autres, rappelé qu’elle l’avait abandonné et qu’elle avait trahi leur clan. Elle avait néanmoins plus d’espoir pour sa relation avec le plus jeune, il suffisait de lui montrer qu’elle ne voulait aucunement l’abandonner. Enfin, vu comment s’était déroulé les explications, elle pouvait se permettre d’y croire un peu plus pour Jonathan, il fallait seulement qu’il apprenne à accepter le changement de situation.
Au final, de ses amis chez les hostiles, seul Abel et Freya ne l’avait pas âprement rejeté - Noam non plus, mais sa relation avec lui était d’autant plus différente. Et si Beatriz se sentait redevable pour Abel, Freya faisait office de pilier. Seule personne qui la soutenait ouvertement chez les hostiles, sa meilleure amie - malgré une soudaine distance non-négligeable - lui apportait le plus grands soutien. Ça faisait bien étrange de ne plus pouvoir lui consacrer une bonne partie de ses journées. L’autre jeune femme lui manquait affreusement, sauf que lui rendre visite était d’autant plus compliqué depuis que la majorité du camp la rejetait. Elle devait donc prendre son mal en patience, attendre le bon moment pour voir sa meilleure amie, cette personne si importante à ses yeux (et plus encore). Ça la peinait plus qu’autre chose, mais elle ne voulait pas non plus lui créer encore plus de problème, déjà que le soutient que Freya lui offrait ne devait pas être bien vu chez les hostiles…

Enfin, sentant son moral s’empirer - se souvenir de sa meilleure amie qu’elle ne pouvait pas voir immédiatement n’aidant en rien - Beatriz se résolu à laisser Matéo tranquille pour retourner à la planque des militaires. La logique voudrait qu’elle s’occupe davantage pour passer ce moment de faiblesse, mais elle avait plutôt envie de rester seule. Les autres militaires vaquant sans aucun doute à leur occupation respective, il devait y avoir moyen qu’elle ait un moment pour elle-même. Quelle ne fut pas sa surprise d’apercevoir une tête familière en plein milieu du campement. C’était en fait l’arrière d’une tête qui proférait des menaces en sa direction. « Vraiment Rawling ? » finit-elle par lâcher en se postant derrière elle tentant d’être sérieuse, mais bien incapable de cacher l’immense sourire qui illuminait son visage. « Je suis tellement contente de te voir tu n’as pas idée. » C’était comme si sa journée s’était soudainement arrangée, comme si tout allait bien d’un coup. Cela dit, même si la présence de son amie lui faisait plus que plaisir, il y avait un léger problème, tout léger, qui était qu’elle était dans un camp ennemi. Enfin, elle défendrait sa meilleure amie bec et ongles, même contre les autres militaires, mais elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle. « T’es venue jusqu’ici pour me menacer comme ça en fait ou c’est pour voir mes beaux yeux ? » Toujours planté près de l’autre jeune femme, Beatriz finit par lui faire signe qu’elle voulait un câlin, la moindre des choses après tout ce qui se passait.

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Message(#) Sujet: Re: hard times will always reveal true friends (beatriz et freya) hard times will always reveal true friends (beatriz et freya) EmptyVen 19 Fév - 19:29

hard times will reveal true friends

beatriz
&
freya

Voir sa bande d'amis se déchirer sous ses yeux impuissants, ce n'était franchement pas la meilleure des sensations et pourtant c'est ce que Freya voyait chaque jour. Elle sentait bien que Soren et Camille étaient sur les nerfs ces derniers temps et cette colère elle venait essentiellement du fait que Beatriz avait changé de camp. Et ces idiots, au lieu de profiter des moments qu'ils pouvaient partager avec elle -et ils n'étaient pas nombreux- ils s'acharnaient à lui faire la gueule, et à lui reprocher d'être partie. Et si la situation en changeait pas Beatriz allait finir par ne même plus vouloir revenir chez les hostile et ça Freya ne le supporterait pas. Ça ne devait pas être une position simple pour la militaire et la jeune hostile n'aimait vraiment pas voir sa meilleure amie rejetée par tout ceux qui ont compté pour elle chez les hostiles alors elle s'efforcer d'être présente malgré la difficulté évidente de pouvoir la voir. Quitte à se retrouver en plein coeur du camp adverse, me^me si cette initiative était parfaitement débile Freya tournait comme un lion en cage dans son campement, elle avait besoin de voir Beatriz et de s'assurer qu'elle ne les détestait pas malgré le comportement plus que limite des deux garçons, voir même trois avec Jonathan mais il était encore assez influençable Jonathan donc une discussion suffirait certainement à calmer le jeu avec lui. À l'inverses de deux autres qui étaient de vraies têtes de pioches. Le pire, c'est qu'au fond tout ce que ces idiots voulaient c'est qu'elle revienne à leurs côtés, mais ça y'en n'a pas un qui a été capable de lui dire, ç'aurait été beaucoup trop simple, à la place de ça ils l'avaient envoyé balader. Freya aurait aimé piquer une crise, leur dire qu'ils étaient idiots et leur faire comprendre que s'insulter n'était pas la solution mais ça n'aurait rien changé, tout ce qu'elle pouvait faire c'était soutenir sa meilleure amie. Alors évidemment c'était difficile de tenir tête à Soren qu'elle considérait comme son propre frère mais sur ce coup là elle ne cautionnait pas ses paroles envers Beatriz, et puis que serait une relation entre frère et soeur s'ils sont toujours d'accord? La petite brune défendait bec et ongles sa meilleure amie, refusant catégoriquement que les garçons déversent leur colère dans le dos de Beatriz, et quand ils avaient le malheur de le faire ils pouvaient être sur d'être rappelé à l'ordre. Puis ça lui faisait mal, des les entendre toujours se quereller contre Beatriz même quand elle n'est pas là, ça lui rappelle qu'elle n'a plus sa meilleure amie avec elle. La jeune Alvarez avait été la première à lui tendre la main chez les hostiles, ça avait longtemps été son pilier au sein du camp et la voir partir c'était comme perdre sa première attache dans le groupe, c'était douloureux. Elle avait vu partir son binôme.
Et c'est justement pour faire plaisir à ce binôme qu'elle se retrouvait au coeur d'un clan ennemi, pestant derrière un tas de caisse, espérait que sa meilleure amie se montrerait et vite. Pas qu'elle ne sache pas se défendre en cas de bagarre contre un militaire, seulement créer une émeute au sein de leur propre campement n'était pas forcément la meilleure idée quand on ne veut pas se faire remarquer. Vraiment Rawling ? La jeune fille sursauta et se figea, mais une vague de bonheur l'envahit. Son visage s'illumina d'un large sourire, elle savait très bien qui était derrière elle, elle fit volte-face pour se retrouver face à sa meilleure amie, elle aurait voulut crier et sauter de joie mais là encore pour des raisons de discrétion elle dû intérioriser sa joie. Je suis tellement contente de te voir tu n’as pas idée. Freya aussi était heureuse, tellement! Les amis, sur une île déserte ça ne courait pas les rues, et sa bande de potes était devenu aussi importante qu'une famille. C'est toujours difficile de faire confiance aux gens lorsqu'on est dans les conditions des survivants depuis si longtemps, certaines personne pètent les plombs, te tue sans raison, des bagarres peuvent vite dégénérées et te voilà éventrer au milieu de la jungle. Mais pour ce qui est de Soren, Camille, Abel et Beatriz, elle mettrait sa vie entre leurs mains sans la moindre hésitation. Je suis contente aussi! Ravie de voir que la prise de risques en vaut la peine. plaisanta-t-elle, le sourire aux lèvres. Bon en fait, le fait de se retrouver en plein milieu de camp de militaires l'excitait aussi un peu, elle avait toujours aimé les défis, et se trouver là c'était plutôt drôle. T’es venue jusqu’ici pour me menacer comme ça en fait ou c’est pour voir mes beaux yeux ? elle prit un air coupable et se mordilla la lèvre inférieur Désolée.. Mais ils sont vraiment trop beaux tes yeux! Non d'accord, je plaisante, c'est juste que je devenais folle entre Jonathan qui n'arrête pas de grommeler et Soren qui.. Enfin Soren quoi, j'en pouvais plus j'avais besoin d'air! Et mes pas m'ont guidé jusqu'ici par hasard. elle lança un rapide coup d'oeil autour d'elle Bon d'accord peut-être pas par hasard.. Mais tu me manquais trop, faut vraiment que tu reviennes ils sont en train de me faire devenir chèvre tous autant qu'ils sont! elle prit une moue d'enfant qui réclame des bonbons, suppliant sa meilleure amie du regard. Ça n'allait pas marcher, mais qui ne tente rien n'a rien comme on dit!

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Beatriz M. Alvarez
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Message(#) Sujet: Re: hard times will always reveal true friends (beatriz et freya) hard times will always reveal true friends (beatriz et freya) EmptyDim 21 Fév - 20:18

hard times will always reveal true friends
freya && beatriz
Avouons-le, Beatriz ne s’était pas du tout attendue à trouver Freya dans son camp - encore moins alors que cette dernière la menaçait de lui faire avaler sa clé à molette. Une menace qu’elle prenait très au sérieux ou du moins elle le fit pendant un court instant avant de sourire sans doute un peu trop pour qu’on puisse croire qu’elle prenait le tout au sérieux. Puis bon, comment pouvait-elle s’attarder sur les menaces prononcées alors qu’il y avait Freya devant elle ? On parlait de sa meilleure amie qu’elle avait du laisser dans le camp des hostiles à contrecoeur. D’un autre côté, elle n’aurait pas non plus pu forcer son amie à se ramener avec elle chez les Kappa - pas que cette dernière aurait accepté de toute façon. Elle devait faire avec le manque d’occasion de la voir et cette solitude qui devenait assez envahissante. Enfin, ce n’était pas le moment de s’attarder sur tous les côtés négatifs de son changement de camp. Non, c’était le moment de profiter de la présence de l’autre jeune femme, d’abord en lui disant à quel point elle était contente de la voir. C’était même une véritable bénédiction vu le début de journée plus ou moins plaisant auquel elle avait eu droit, mais bon autant ne pas penser à ça non plus. « Bien sur que ça en vaut la peine, t’as gagné le gros lot ! » Et par gros-lot elle voulait évidemment dire que Freya l’avait trouvé. Le tout dit avec un sourire beaucoup trop fier pour qu’on puisse croire qu’elle le pensait sérieusement.
En entendant l’explication de Freya quant à sa présence dans le camp des militaires, Beatriz se senti légèrement mal. Bon c’était peut-être égoïste de se dire que les choses se passeraient différemment chez les hostiles si elle n’était pas partie, mais elle se plaisait à le penser quand même. Sauf que pour le coup ça ne lui faisait pas particulièrement plaisir de voir que ça avait des conséquences négatifs. Même si pour le coup les deux personnes qu’elle avait évoquée n’étaient pas non plus des plus agréables de nature alors elle ne pouvait pas être totalement blâmée pour le coup. « En même temps tu serais mieux sans eux ! » Ou pas, parce qu’elle était sans eux et elle était misérable. C’était une blague comme une autre, une blague qui lui évitait de répondre directement à la demande que venait de faire Freya, celle d’un retour chez les hostiles. Cela dit elle ne pouvait pas non plus la laisser trop longtemps en plan. « Bon je plaisante hein, mais tu sais que je ne peux pas revenir comme ça. » À vrai dire, l’idée c’était plutôt de ne jamais revenir. Freya semblait être la seule qui voulait qu’elle le fasse tandis que les autres s’étaient plutôt contenté de lui faire remarquer qu’elle n’avait plus sa place là-bas. Elle avait beau ne pas vouloir s’attarder sur ce rejet, il lui faisait plus mal qu’elle ne l’aurait cru. L’idéal serait sans doute de s’ouvrir à sa meilleure amie sur le sujet.

Sauf qu’elle n’avait pas envie de penser à ça, non, au contraire Beatriz attrapa la main de son amie pour la forcer à se relever. Elle avait envie d’un câlin, là, tout de suite. « Tu sais tu n’as pas à te cacher, il n’y a personne qui va t’attaquer. » Ou plutôt le premier qui essayait aurait droit à un coup de sa clé à molette en pleine tronche. Hors de question que quelqu’un s’en prenne à Freya. Ils n’étaient pas des sauvages et s’ils voulaient continuer à se vanter d’être meilleurs que les hostiles, les rescapés devraient le montrer. Enfin, elle ne s’inquiétait pas plus que ça, elle pouvait bien faire confiance à ses frères d’armes, non ? D’autant plus que Freya qui avait été une étudiante en médecine militaire ne pouvait qu’être compter parmi les leurs.. à quelque part. Non ? Enfin ça importait peu de toute façon, elle proposa tout de même une alternative : « On peut aussi s’éloigner du camp si tu veux, du moment que tu me promets de ne pas me kidnapper ! » Après tout si sa meilleure amie voulait qu’elle retourne chez les hostiles, l’envie lui prendrait peut-être de la ramener de force. Elle pouvait imaginé la scène, même si bizarrement, Beatriz arrivait plus facilement à s’imaginer kidnapper sa meilleure amie que l’inverse. Restant debout non loin de Freya, elle décida plutôt de revenir au sujet épineux qu’était son départ des hostiles. Elle n’avait pas envie de s’y étendre, principalement parce que ça lui rappelait plus des mauvais souvenirs qu’autre chose - à savoir les différentes confrontations avec les autres mousquetaires. C’était bien ce qui était décevant d’ailleurs, elle s’était imaginé une réaction désagréable de la part des hostiles, mais pas de son cercle d’amis… « De toute façon, personne sauf toi n’a envie de me revoir dans le campement. Ils ne se sont pas gênés pour le lui dire. » Et puis, il y avait le fait, le sentiment plus qu’égoïste qu’elle ne pouvait pas chasser, celui qu’elle n’avait tout bonnement plus sa place là-bas. Elle ne pouvait plus espérer quoi que ce soit avec Camille-Clovis qui était revenue avec une nouvelle dame dans son coeur. Bien sur sa décision avait été prise avant, mais cette découverte lui avait fait perdre une raison de vouloir revenir. « Je n’ai plus ma place avec vous on dirait. » La jeune femme avait beau faire remarquer ce détail, ce n’était pas tellement de sa volonté. C’était bien ce qu’on lui avait fait comprendre, même si encore une fois, il fallait écarter Freya de telle déclaration. Si tout le monde ne s’était pas gêné pour lui jeter une pierre, sa meilleure amie ne l’avait pas fait, bien au contraire. Elle était restée de son côté et venait de faire tout ce chemin pour la voir - et lui demander de rentrer au bercail. Sauf que voilà, elle était l’exception qui confirmait la règle de son exil. Un exil qu’elle avait supposément choisi, mais qui s’était terminé bien différemment de ce qu’elle aurait pu envisagé en quittant les hostiles pour aller aider.

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