(#) Sujet: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Lun 11 Jan - 23:48
la louve et sa proie
Cela faisait quelques semaines que je traînais non loin du camp des rescapés. Depuis leur arrivée, ils avaient attirés mon attention. Je les espionnais afin de comprendre leurs fonctionnement. Je les étudiais en quelque sorte. Mais depuis que les militaires avaient étés nos prisonniers, j'en savais bien plus. Je ne pouvais plus rien apprendre d'eux. Pourtant, je continuais à les observer, perchée dans les arbres, une lame empoisonnée de sortie au cas où. Mes deux épées étaient accrochées en croix dans mon dos et d'autres petites lames étaient cachées partout sur mon corps. Mon regard gris clair étaient très visibles grâce au contraste de la peinture noire que je portais sur le visage. Grâce à ce « masque », je cachais mon visage de femme et révélait mon visage de guerrière. Je cherchais du regard mon agresseur, mais il ne semblait pas être là. En attendant, je jouais avec un homme aux traits tirés que j'avais espionné. Il s'était sûrement sentit en danger car il avait posé pas mal de pièges dans les zones où j'étais. Mais il fallait le dire, ses pièges étaient peu fiables. Surtout si on les comparaient à ceux qui étaient postés autour de la terre de la tribu des Amazones. Quand l'homme n'était pas là, je lançais des cailloux dans les pièges afin de les déclencher. Plus il installait de pièges, plus je les déclenchais. J'avais même démonter l'un d'eux et laissé les bâtons rangés comme si quelqu'un avait fait un petit ménage. J'avais hâte de voir le comportement de l'homme face au piège démantelé. En attendant sa venue, je mâchais une feuille de menthe.
Cette distraction était plutôt bénéfique pour moi, car la seule chose dont j'avais envie était de tuer. De me venger des hommes, de les écorcher vifs, de les pendre, de leurs retirer leurs attributs puis les jeter à ma sœur Asinthïa qui était connue pour tenir les prisons mais qui était également connue pour son véritable goût de torturer. En ce qui la concernait, je ne lui avais pas adressé la parole depuis un certain temps. Depuis mon agression en faite. J'étais peut-être devenue un animal sauvage, mais rien n'est plus dangereux qu'une bête qui souffre. Je gardais cette agression pour moi. Me lavant plusieurs fois par jours car je me sentais sale. Un craquement de brindille attira mon attention. Il arrivait, je me postais alors bien cachée dans le feuillage des branches afin de voir sa réaction. Ma petite lame à la main, toujours au cas où.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mer 13 Jan - 1:28
❝ La louve et sa proie... ❞
Où Meneetios devient la proie d'une amazone
En ce jour de décembre, les températures sont restées clémentes sur l'île. Comme toujours il fait doux ou chaud, même lorsqu'il pleut. À ce qu'il se souvienne, le jour le plus froid que Meneetios ait connu est celui où une tempête s'est levée pour ravager l'île. À moins que c'ait été la peur de mourir qui lui ait donné des frissons ? Vêtu d'un gilet clair - ou tout du moins qui l'a été avant d'être usé par les années - et d'un jean foncé, il part à la chasse dans l'espoir de rapporter une bête à partager avec les autres rescapés. Sur l'île, on ne mange jamais plus qu'à sa faim, notamment lorsque personne ne réussit à rapporter quoi que ce soit d'assez consistant pour tout un camp. Il faut l'avouer, il arrive à de rares reprises que Meneetios revienne les mains vides, quand il a en réalité attrapé un petit animal qui n'a pu satisfaire que son propre appétit. Il se charge simplement d'effacer toutes les traces de son festin, pour éviter qu'on lui reproche de ne pas l'avoir partagé. Mais comment partager une créature aussi petite qu'un écureuil, par exemple ? Quand cela arrive, aussi égoïste qu'il puisse être, Meneetios songe à l'idée qu'il a pris la peine de chasser et que, pour cette raison, il se donne le droit de conserver le fruit de sa chasse pour lui tout seul. Et puis, qui peut soupçonner un homme aussi maigre de parfois manger plus que les autres ?
Ce que Meneetios aime dans la chasse, c'est l'idée d'être un prédateur. Pourtant, depuis quelques temps il a l'impression d'être devenu une proie quand il s'éloigne de son camp. Il en est persuadé, des yeux le traquent, des pieds retracent ses pas en silence et des mains se préparent à l'attaquer. Au départ, il a essayé de se convaincre que cette sensation d'être épié n'était que le fruit de son imagination, mais au fur et à mesure, il n'a plus été capable de se montrer insouciant face au danger qui rôdait autour de lui. Il a donc décidé d'installer des pièges, dans l'espoir de saisir celui ou celle qui pouvait le prendre pour cible. À chaque fois, ses pièges se sont déclenchés tout seuls. Meneetios a d'abord soupçonné un animal d'en avoir frôlé un tout en y échappant miraculeusement, mais au bout de plusieurs pièges retrouvés vides, il a fini par s'inquiéter. À présent, il ne peut plus avoir de doutes : quelqu'un le surveille. Et ce matin encore, avant d'aller chasser, il part vérifier le piège qu'il a discrètement installé la veille. Cela peut sembler stupide, car si une personne l'espionne, il faut se douter que cette dernière soit susceptible de voir Meneetios installer ses pièges et donc de les éviter sans problème. Pourtant il s'obstine à en installer de nouveaux, en espérant que son harceleur ne l'ait pas remarqué.
Le piège qu'il a installé la veille n'étant pas aussi efficace que ce qu'il a pu s'imaginer, Meneetios ne peut être que surpris en découvrant ce dernier démonté, ses pièces de bois impeccablement rangées. Il s'approche d'abord, méfiant, observant et écoutant son environnement pour s'assurer que personne ne lui sautera dessus. On ne sait jamais, que son piège soit devenu celui d'un autre... Puisqu'il ne perçoit aucune autre présence que la sienne, le jeune homme se penche au-dessus des restes de sa construction. Encore une fois, la personne qui l'épie a réussi à y échapper. Le pire, c'est que cette fois-ci elle se moque de lui, le nargue. Cette nouvelle défaite énerve Meneetios au plus haut point, et il attrape l'un des bâtons pour le jeter entre les arbres en hurlant :
« ENFOIRÉ ! »
L'échec est un sentiment capable de mettre le jeune homme hors de lui - qui plus est quand sa survie et sa sécurité en dépendent. Le jour où il mettra la main sur son harceleur, Meneetios ne l'épargnera pas. Ce salaud s'en souviendra pour tout le reste de sa vie, si celle-ci ne se retrouve pas raccourcie par l'asiatique. En attendant ce moment, même s'il reste impuissant, Meneetios refuse d'abandonner. Sa mâchoire se crispe sous l'effet de la colère. Il se met à tourner doucement sur lui-même, cherchant en vain à repérer l'autre. Puis brusquement, il décide de changer la donne, quitte à s'exposer au danger.
« Continue de te cacher comme ça, espèce de salaud, quand je t'attraperai je t'en ferai baver, tu verras ! Tu n'es qu'un lâche pour me tourner autour sans être capable de te montrer ! Aller, viens, qu'on arrange ça en face à face ! »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mer 13 Jan - 2:40
la louve et sa proie
En tant qu'amazone, nous n'étions jamais les proies, sauf des animaux bien trop dangereux pour nous et qui se nourrissaient de chaire fraîche. cependant, nous n'étions jamais les proies des hommes. Ils ne nous servaient qu'à nous reproduire et a nous distraire quelques fois. et ce n'était pas Asinthïa qui mettrait en doute cette règle. elle adorait s'amuser à sa façon... la torture n'avait aucuns secrets pour elle. elle connaissait tout les endroits douloureux, s'il fallait trancher, brûler à vif, mordre, frapper et pincer. Asinthïa savait même où se trouvait chaque nerfs, chaque veines, chaque artère, chaque os et chaque organes. Son rôle de geôlière lui allait à merveilles. Elle pouvait faire avouer le plus sombre des secrets de n'importe qui. Oui, ma sœur était une sauvage, et je l'étais également. Nous étions très proche niveau sauvagerie aux yeux des autres mais très différentes dans nos méthodes. Moi, je préférais ne rien savoir du corps humain et expérimenter à chaque fois. Dans ces moment je voulais voir le sang, toujours plus de sang. Je m'en peignais le visage et partait dans un fou rire. Lorsque j'avais le droit de faire ce que je voulais mais sans armes à une personne, cela touchait presque le cannibalisme puisque j'arrachais la peau avec mes dents et que j'aimais le goût du sang. Dans ces moments là, j'étais sûrement bien plus dangereuse qu'une arme elle-même. Je riais, prise d'un fou rire cinglant, je ressentais de l'excitation et mes membres étaient pris de spasmes. Heureusement, ces moments étaient extrêmement rare. C'était ma méthode de torture... Nous étions toutes différentes. Bien que nous avions dut apprendre à cohabiter avec des militaires et donc supporter la présence masculine, nous restions toujours aussi catégoriques envers leurs places. Peut importe de qui il s'agissait, nous étions toujours au dessus d'eux. Bien que l'un des prisonniers, Emrys était le seul que je ne prenais pas de haut.
Telle une panthère, j'observais ma proie s'énerver en voyant son dernier piège complètement démonter. Il se mit à hurler. « ENFOIRÉ » D'ailleurs, je faillis me prendre le bâton dans le visage si je n'avais pas bougé ma tête de quelques centimètres. Un sourire mesquin étirait mes lèvres. Puis il se mit à provoquer cette présence qui le surveillait, donc moi. « Continue de te cacher comme ça, espèce de salaud, quand je t'attraperai je t'en ferai baver, tu verras ! Tu n'es qu'un lâche pour me tourner autour sans être capable de te montrer ! Aller, viens, qu'on arrange ça en face à face ! ». Je descendis de ma branche sans un bruit, me retrouvant deux mètres derrière lui à croupi.
« - Ou peut-être que cela m'amuse ? »
Déclarais-je en me redressant, restant toujours méfiante. Je l'observais de mon regard masqué de noir. Je me dressais devant lui d'une façon hautaine et intimidante, comme à mon habitude avec mes sœurs. J'esquissais un sourire, son ego prendrait-il un coup car il s'était fait berné par une femme ? Il semblait bien excité d'un coup, près à se battre. Je penchais alors ma tête d'un côté puis pris un air faussement attendrit :
« - Comme c'est adorable de voir un homme vouloir se mesurer à une amazone... »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mer 13 Jan - 21:45
❝ La louve et sa proie... ❞
Où Meneetios devient la proie d'une amazone
Enfant, Meneetios était peu apprécié par les adultes. Comme ses parents prenaient très peu de temps pour s'occuper de lui, il avait fini par se renfermer au point de devenir solitaire et réservé. Quand sa magnifique petite sœur est née, sa sensation d'isolement s'est renforcée, puis son malaise face au reste du monde s'est transformé en une haine envers celui-ci. Aujourd'hui encore il a tendance à envier ceux qui possèdent ce qu'il désire et qu'il n'a pas. Dans sa jeunesse par exemple, il a envié Hélène, sa cadette qui a réussi à obtenir toute l'attention de leur mère. Il n'est donc pas surprenant qu'il l'ait dévisagée en frappant sa tête contre un aquarium. Pour Meneetios, elle l'a bien mérité. Il ne regrette aucunement de l'avoir enlaidie en lui laissant une large cicatrice sur la joue droite. Au fur et à mesure des années, le jeune homme a appris a refouler ses émotions et est devenu plus extraverti, mais au fond de lui, sa colère ne cesse de bouillir. Son cynisme en est l'exemple même. S'il ne passait pas son temps à envier les gens, Meneetios ne leur reprocherait rien. De la même façon, chaque échec le conforte dans l'idée qu'il n'arrivera jamais à être meilleur que les autres, et pour cette raison il ne supporte absolument pas de perdre.
Meneetios est persuadé que la personne qui l'épie ne peut être qu'un originaire ou un hostile, l'un de ces fous à lier qui kidnappent ou attaquent des rescapés par plaisir malsain. Il sait à quel point ces gens sont dangereux, et pourtant il n'hésite pas à s'adresser à son harceleur de vive voix, à le provoquer pour le faire sortir de son trou. À cet instant, tout ce qu'il veut c'est cesser d'avoir peur. Faire face à son ennemi, c'est arrêter de ne plus savoir à quoi s'attendre. Et l'inconnu est sans doute la plus terrifiante des choses. Quand il saura à quoi ressemble la personne qui le nargue, il sait qu'il se sentira rassuré. Cela ne changera pourtant rien au fait qu'il puisse être en danger. Alors qu'il vient de lancer sa menace, Meneetios reste sur place. Il guette les alentours, quasi immobile, à l'affût. Puis soudain, il entend des bruits en hauteur. Ses yeux se plantent dans les arbres autour de lui mais il ne voit rien. Ce n'est que lorsqu'une voix de femme s'adresse à lui, dans son dos, qu'il réagit. Le jeune homme se retourne brusquement et braque aussitôt ses yeux noirs sur sa prédatrice, mais il n'arrive pas à cacher sa surprise en apercevant un visage maculé de noir. Une amazone ? Voilà bien la dernière des personnes à laquelle il s'attendait ! Que ce soit une femme ne le surprend pas. De toute façon, Meneetios n'a jamais sous-estimé la gente féminine, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il aime les femmes fortes et indépendantes. Ce qui le surprend, c'est de trouver une amazone seule, éloignée de sa communauté. De ce qu'il a pu apprendre d'elles, elles vivent presque recluses dans leur camp, isolées de la présence des rescapés qui se sont crashés sur leur île. Quand il entend la provocation de la jeune femme, Meneetios esquisse un sourire amusé. Celle-ci ignore sans doute à qui elle a affaire...
« C'est donc à ça que tu ressembles ? Mais quelle charmante créature est à mes trousses ! »
Il prononce le mot « charmante » avec une ironie évidente. Faire un compliment à une femme inconnue, qui plus est que vous détestez déjà, ce ne peut être qu'une provocation supplémentaire. Meneetios a à peine terminé sa phrase qu'il se jette en direction de la jeune femme. Si celle-ci l'a cherché, alors elle va le trouver ! Tant qu'il n'aura pas mis la main sur elle et qu'il n'aura pas découvert pourquoi elle l'espionne, il ne la lâchera pas, quitte à ce que cela lui prenne des heures ou des jours. Comme pour un chien enragé, sa colère ne se dissipera que lorsqu'il sera arrivé à bout de son désir de violence et de vengeance.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Jeu 14 Jan - 1:03
Katniss L. Hollÿs a écrit:
la louve et sa proie
Dans mon adolescence sur l'Île, j'avais toujours eu un caractère fort. voir trop. C'était d'ailleurs pour cela qu'on m'avait donné comme job de ramasser du bois pour le feu. Mais cela ne faisait qu'empirer mon sale caractère. Je n'aimais pas avoir à faire une tâche aussi chiante alors que les autres se battaient ou espionnaient. J'avais longtemps été la laissée pour compte même si j'avais ma sœur. Quelques fois j'allais aider à poser les pièges autour du campement de la tribu et à la frontière entre notre territoire et celui des rescapés. Bien qu'aujourd'hui j'avais le rôle de la guerrière et la tâche d'abattre quiconque approcherait la tribu, c'était différent. Je vouais une énorme colère envers notre chef. Je sentais qu'elle allait vite être délogée de sa place. Que ce soit par ma sœur, qui avait toujours convoité cette place, ou par une autre. Aujourd'hui, j'avais la force de contester et ses ordres. C'était la plus forte qui commandait les autres, et j'étais persuadé qu'Asinthïa était plus douée qu'elle. J'avais également la prétention de penser que je pouvais également la vaincre. Mais la place de chef ne m'intéressait pas, cependant, voir ma sauvage de soeur commander me plaisait. Car avec elle, peut-être qu'au moins on cesserais de se cacher. Et enfin se décider à soi côtoyer les rescapés, soit enlever les militaires. Du moins faire quelque chose !
J'avais une forte envie de jouer. Cela me détendait bien que dans chaque mouvements, et chaque paroles il y avait de la provocation et de la haine. « c'est donc à ça que tu ressembles ? Mais quelle charmante créature est à mes trousses ! » déclara t-il d'une voix aussi provocante que la mienne ce qui élargit mon sourire. Ses actions étaient prévisibles, il les dévoilait bien avant de s'y appliquer. Aussitôt, je me mis à courir à travers la jungle. Passant agilement par dessus les branches et également au dessous. Je connaissais la forêt par cœur. Mon rire à la fois provocant, à la fois amusé résonnait contre les arbres. Tantôt sur les arbres, tantôt en bas, sur l'herbe, je le faisais vraiment tourner en bourrique. Mais il fallait avouer qu'il courrait plutôt vite. Il semblait avoir une grande force de caractère et j'admirais cela. C'était d'ailleurs l'unique chose qui faisait que je ne le dirigeait pas dans les pièges de ma tribu à la frontière. Ayant suffisamment couru, je me cachais à nouveau. Lorsqu'il arriva, je lui sautais dessus comme une panthère, le faisant tomber au sol. Assise contre son bassin, je m'empressais de lui tenir fermement les poignets de mes mains. Je faisais également attention à ses jambes.
« - Tu cours bien pour un membre de ton peuple... »
Lui dis-je, sortant de ma bouche c'était presque un compliment. Évidement, il avait de la force dans les bras, plus que moi sûrement. Je sortis l'une de mes lames et la plaçais sous sa gorge sans le quitter des yeux. Avant qu'il ne bouge je lui fis un signe de tête, la hochant de droite à gauche.
« - Un simple petit contacte, une simple griffure et tu meurs dans la minute qui suit sans rien pouvoir me faire. »
Tandis que ma main gauche tenait fermement la lame sous sa gorge, je fis mine de réfléchir.
« - Que m'aurais-tu fais si tu m'avais attrapé ? M'aurais-tu frapper ? »
Je remarqua une légère coupure contre sa mâchoire, il s'était sûrement prit une branche de ronces. De ma main droite, je lui tournais le visage, restant toujours méfiante et à l’affût. Puis je léchais le sang de sa plaie d'un coup de langue avant de me redresser et de lâcher un rire amusé.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Jeu 14 Jan - 2:24
❝ La louve et sa proie... ❞
Où Meneetios devient la proie d'une amazone
L'amazone qui se tient face à Meneetios ne manque clairement pas de personnalité. Pour lui, c'est presque un honneur de savoir qu'il a été suivi par une telle femme, ce qui ne l'empêche pas de mourir d'envie de la frapper et de la haïr. Pour quelle raison a-t-elle pu se permettre de le suivre durant des jours ? Et comment a-t-elle osé le provoquer et lui tenir tête en déjouant ses pièges, voire en démontant l'un d'entre eux pour se moquer de lui ? Sa mâchoire et ses poings se serrent. Il est si énervé qu'il ne cherche même pas à cacher ce qu'il prévoit de faire, et c'est malheureusement pour cette raison que la jeune femme se met à courir en même temps que lui. Il n'a pas réussi à la surprendre, et maintenant il se retrouve à la poursuivre jusque dans la jungle. C'est un territoire que Meneetios connaît peu malgré les années passées sur l'île. Personne n'ose vraiment s'y aventurer car c'est une zone hostile où les arbres vous empêchent d'avoir des repères, réduisant la vue sur une courte distance. Elle permet aussi aux prédateurs de se cacher et de vous prendre par surprise. Meneetios qui craint d'ordinaire cet endroit oublie sa peur, obsédé par son désir de vengeance. Il court après l'amazone sans se soucier de savoir où elle le mène, ni s'il risque de se perdre dans la jungle. Comme il connaît mal cet endroit, il est ralenti à de maintes reprises par des racines qui dépassent de terre, ou encore par des branches qui lui griffent les bras et lui frappent les mollets. À un moment donné, il se prend même une ronce en plein visage, mais l'adrénaline l'empêche de ressentir la douleur et il continue sa course folle. Il est fatigué mais il ne s'arrête pas. Non, il ne lâchera pas l'affaire tant qu'il n'aura pas atteint son objectif.
Plusieurs minutes se sont écoulées. Meneetios n'a pas vu le temps passer, son esprit était trop préoccupé par l'amazone et il ne réagit que trop tard quand il remarque qu'il l'a perdue de vue et qu'il ne l'entend plus rire. Il s'apprête à peine à s'arrêter quand elle lui saute dessus et le fait tomber à terre. Merde ! Comment a-t-il pu se faire avoir aussi facilement ? Meneetios se met à hurler sous l'effet de la colère. Il ne dit rien qui puisse être compréhensible, peut-être une grossièreté en japonais, ou peut-être un simple cri. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il se retrouve en situation de soumission et d'échec. L'amazone est à cheval sur lui et lui bloque les poignets. Durant un instant il essaie de lutter, mais il ressent brusquement le contrecoup de sa course et ses bras manquent de puissance. Il réussit à peine à les redresser, sa force devenant quasi égale à celle de la jeune femme. Même ses jambes et son bassin sont trop bien bloqués pour qu'il réussisse à faire basculer l'amazone. Quand elle le relâche un peu, il s'apprête à la repousser mais une lame vient se nicher sous sa gorge. Voilà un bon argument pour le stopper net... Dans cette position délicate, Meneetios préfère rester immobile. Mieux vaut attendre de voir la réaction de son agresseuse plutôt que de se planter bêtement un couteau dans la trachée en cherchant à se défendre. Il laisse retomber ses bras en gardant ses mains ouvertes de chaque côté de sa tête. Cela lui permet de prouver à la demoiselle qu'il ne fera rien pour l'instant.
« Qu'est-ce que tu as foutu sur ce putain de couteau ? »
Meneetios n'arrive qu'à marmonner cette pauvre question. Il est trop en colère pour se permettre une nouvelle plaisanterie, à tel point qu'il a même fait abstraction du faux compliment de la demoiselle car ce n'est pas le moment de se jeter des fleurs. Quand elle lui demande ce qu'il aurait fait s'il l'avait attrapée, il n'a le temps de lui répondre que quelques mots avant qu'elle lui tourne la tête et lui coupe ainsi la parole.
« Je t'aurais attrapé la gorge et... »
Qu'elle se mette à observer son visage le dérange déjà, mais qu'elle se mette en plus à lécher la plaie sur sa joue le met carrément hors de lui. Ce geste lui fait réaliser qu'il s'est coupé et il ressent brusquement des picotements désagréables. Même s'il reste énervé, son taux d'adrénaline commence à régresser et il ressent petit à petit des douleurs un peu partout dans son corps. Ah, s'il en avait eu l'opportunité, il aurait tourné sa tête et aurait mordu la langue de cette peste, jusqu'à la lui couper avec ses dents. Au lieu de ça, il se retrouve coincé sous le corps de l'amazone, impuissant. Quand elle se redresse, il en profite pour retourner sa tête et pour la regarder. Il cherche à croiser son regard pour lui montrer qu'il ne veut pas se soumettre. La lame sous sa gorge s'écarte légèrement alors que la jeune femme se met à rire, et Meneetios saisit l'instant pour lui cracher en plein visage.
« Tu t'attends à ce que je me laisse faire et à ce que je me pisse dessus en voyant ton petit couteau ? Pourquoi est-ce que tu m'as suivi ? Réponds-moi ! »
Sa provocation est plus que dangereuse, mais au point où il en est, autant tenter le tout pour le tout. De toute façon, il est pour l'instant coincé avec une lame empoisonnée sous la gorge, de quoi l'inciter à ne pas attaquer physiquement l'amazone.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Jeu 14 Jan - 5:46
la louve et sa proie
J'ai toujours été d'une nature possessive, jalouse et surtout dominante. Je n'avais pas toujours été ainsi finalement, mais j'avais l'impression que ma vie avait commencée quand j'ai eu le déclic de me venger. J'observais l'homme d'un air hautain alors que chacun de ses muscles semblaient se crisper contre mes cuisses. Je l'énervais et cela se voyait. « Qu'est-ce que as foutu sur ce putain de couteau ? » C'était bien un homme, toujours à avoir un langage déplacé et à jurer tout le temps. Bon, en même temps, mes provocations n'aidait pas. J'aurais préféré me tuer plutôt que de me retrouver dans la même situation que lui. Être totalement à la merci de quelqu'un, c'était horrible. Mais en rien je ne compatissais. Nous avions tout un arsenal de poisons dans l'Antre. Chaque amazone en choisissait avec l'antidote correspondant selon leurs envies. J'aurais dût en prendre un paralysant... « Je t'aurais attrapé la gorge et... ». Sans même douter que cela ne m'arrive, l'homme osa me cracher au visage. Je m'essuyais avec son propre T-shirt puis lui lançais un regard des plus noirs. « -Tu t'attends à ce que je me laisse faire et à ce que je me pisse dessus en voyant ton petit couteau ? Pourquoi est-ce que tu m'as suivi ? Réponds-moi ! ». Je lâchais un sourire des plus sadiques. Je lui lançais alors un coup de poing monumental au visage.
« - Tu préfère peut-être celle ci ? »
Déclarais-je d'une voix basse et haineuse en sortant ma longue épée de son fourreau se logeant dans mon dos. Je longeais le plat de la grande lame contre sa joue en le regardant avec un regard sombre. Observant chaque émotions que ses yeux prenaient. Je lui chuchotais alors :
« - Je pourrais te faire souffrir à tel point que tu te pisserais dessus... Tu ne serais pas le premier... »
Dis-je en guise d'avertissement. Mon visage s'éclairait alors. Passant du côté le plus sombre de ma personnalité à mon envie de jouer. Je rangeais alors mon épée dans mon dos sans quitter la lame empoisonnée de sa gorge.
« - En ce moment, je n'ai pas la bonne personne sous ma lame. La vie de l'un des membres de ton peuple m'appartient. Un soldat, malheureusement, je ne l'ai pas vu dans votre camps depuis quelques semaines... Alors j'ai eu besoin d'une distraction... Ah oui, j'ai faillie oublier... »
Déclarais-je. Puis avant qu'il ne s'en rende compte, je me redressais puis plantais alors la lame empoisonnée dans l'une de ses mains, pas au point que la lame ne traverse mais pas loin. Je me levais alors.
« - Personne ne me crache au visage. »
Je l'observais alors. Il pouvait se lever pour courir, cela accélérerait le poison. Cette substance qui avait recouvert ma lame était fait de plusieurs plantes vénéneuses qui s'attaquait directement aux nerfs. Dans une minute, sans antidote, il allait souffrir tellement que la mort l'emporterait.
« - Tu as une minute pour t'excuser et me dire ce que ton peuple sait sur le miens. Je veux également savoir ce que les soldats font dans votre camp »
Je lui montrais alors une toute petite fiole de quelques centimètres, je rangeais la lame empoisonnée dans l'une de mes poches.
« - L'antidote, au cas où tu me dirais la vérité. »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Ven 15 Jan - 2:08
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Où Meneetios devient la proie d'une amazone
La mère de Meneetios était une femme dévouée et douce. Son père, quant à lui, n'était pas un homme agressif malgré son caractère autoritaire. On ignore donc de qui le jeune homme peut tenir son goût pour la violence et pour la provocation. Même en situation de danger, il est incapable de rester calme dès lors qu'une bonne conduite de sa part mettrait à mal son orgueil démesuré. La seule façon d'inciter Meneetios à se tenir à carreaux, c'est de manquer de le tuer. Il a besoin d'être en situation extrême pour reprendre le contrôle de lui-même, et ce ne sont pas ses trente cinq années d'existence qui l'ont assagi. Alors même avec une amazone à califourchon sur lui et une lame empoisonnée sous la gorge, il ne peut se retenir de rendre à la jeune femme la monnaie de sa pièce. Lui cracher en plein visage est beaucoup moins violent que de la frapper, mais cela est suffisant pour la provoquer et lui faire comprendre qu'il ne cède pas facilement. Elle aurait très bien pu en profiter pour l'empoisonner une bonne fois pour toute, mais au lieu de ça, elle se contente de lui lancer un coup de poing. Meneetios est surpris, il ne s'attendait pas à cette réaction et la douleur le fait crier. Ce n'est pas de la peur, mais de la colère uniquement. Un léger filet de sang commence à couler de sa bouche et il crache à nouveau pour se débarrasser du mauvais goût qu'il a sur la langue. Cette fois-ci, il ne vise pas l'amazone, il a même incliné la tête pour cracher directement par terre. Quand il tourne à nouveau son regard vers la jeune femme, celle-ci vient de lui coller son épée contre sa joue. Elle s'imagine peut-être qu'elle va l'intimider avec sa lame et ses menaces ? Meneetios se met à rire à pleine gorge tandis qu'elle range son épée dans son dos. Il n'ajoute pas un mot pour autant. Il suppose qu'il a assez plaisanté jusque-là, ce n'est pas le moment d'en rajouter une couche supplémentaire. Autant la laisser parler, c'est ce qu'il attend de toute façon : des réponses à ses questions.
L'amazone semble prendre un malin plaisir à dominer Meneetios. Elle passe constamment de la colère à l'amusement, à tel point qu'il se demande si cette femme a toute sa tête. Jusqu'à aujourd'hui, il a rencontré peu d'amazones. Celles qu'il côtoie sont aujourd'hui dans le camp des rescapés, rejetées par leur propre communauté. Elles sont des personnes agréables à vivre, bien qu'un peu sauvages et difficiles à cerner. Ce n'est que par le biais de ces femmes, et notamment par celui d'Adeona qu'il a pu obtenir quelques informations sur les amazones, mais ses connaissances restées limitées et il a une image assez erronée de ces guerrières. Si la demoiselle se tenant sur lui n'avait pas le visage peinturluré et un accoutrement comme le sien, il l'aurait sûrement prise pour une hostile. Tandis qu'elle lui explique la raison pour laquelle elle l'a suivi, Meneetios reste calme et silencieux. Il reste surtout immobile, craignant que la lame ne s'enfonce un peu dans sa gorge. Après près de trois ans passés à survivre sur cette île, il serait dommage de mourir d'une façon aussi grotesque... Quelle est donc sa surprise quand l'amazone lui plante brusquement son couteau dans la main ! Elle manque de peu de la lui traverser, et quand elle retire son arme, il se met fortement à saigner. Meneetios est incapable de retenir un hurlement de douleur. Il se met à jurer un ou deux mots en japonais et gesticule dans tous les sens. La douleur est insupportable, il a envie de se couper définitivement la main mais au point où il en est, ça ne changerait plus grand-chose. La jeune femme s'est redressée et l'observe d'en haut. Il a l'impression d'être une pauvre bête à l'agonie et il se sent humilié. Sous l'effet de la douleur, il est resté couché par terre est s'est replié en position fœtale tout en gémissant. Il lui est difficile de se concentrer sur ce qu'elle lui demande ensuite, mais il comprend au moins qu'elle cherche à savoir ce que les soldats font chez les rescapés, et surtout qu'elle possède l'antidote. Cette dernière information est sans conteste la plus importante.
« Je ne sais rien de tes satanés soldats, mis à part qu'ils ont pour mission d'aider les gens à survivre ! Est-ce que tu trouves que j'ai une tête et une carrure à sortir de l'armée ? Tu peux me croire, je ne fréquente pas assez ces types pour connaître beaucoup de choses à leur propos ! D'ailleurs je n'en ai strictement rien à foutre de leur présence. Vos guerres de clans ne sont pas mes affaires, plus je m'en tiens à l'écart, mieux je me porte. »
Ce qu'il ne lui dit pas, c'est qu'il compte en réalité un soldat parmi ses connaissances : Emrys-Nicholas. Mais il peine à imaginer qu'elle puisse rechercher cet homme, car il l'imagine presque comme un saint auquel on ne peut rien reprocher. Il est trop généreux et sympathique pour qu'on ait envie de lui faire la peau. Et quand bien même l'amazone chercherait précisément ce soldat, elle aurait le temps de s'enfoncer le doigt dans l'œil et jusqu'à l'os du pied avant que Meneetios ne vende son camarade.
« Maintenant file-moi ton putain d'antidote, parce que si tu veux des infos sur les soldats, tu es tombée sur la mauvaise pers... »
Il n'a même pas le temps de terminer sa phrase que déjà il a des palpitations et ressent des vertiges. Brusquement, c'est la panique. Meneetios réalise qu'il est sur le point de mourir si cette garce ne lui refile pas son antidote d'une minute à l'autre, et s'il y a bien une chose qui l'effraie énormément, c'est de mourir dans la souffrance. Il peine à respirer et il a l'impression d'avoir la nausée. Il se retourne pour se mettre tant bien que mal à quatre pattes et il se penche le plus possible en avant comme s'il s'apprêtait à vomir, mais rien ne sort, même l'air se bloque dans ses poumons.
« Fais quel... que cho... »
Il n'arrive plus à s'exprimer correctement, non seulement parce qu'il manque de souffle mais aussi parce qu'il n'arrive plus à réfléchir. Les doigts de Meneetios se crispent et se plantent dans le sol tandis qu'il se met à respirer difficilement en poussant des gémissements lamentables. Jamais il ne s'est senti aussi mal, et jamais quelqu'un l'a humilié de la sorte jusqu'à aujourd'hui. Cette femme est une véritable diablesse, s'il était en état de le faire, il la tuerait tout de suite.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Ven 15 Jan - 9:25
la louve et sa proie
Je n'ai pas toujours un fond de méchanceté au fond de moi. Je pouvais très bien être quelqu'un d'agréable à vivre. Mais la souffrance durcit les cœurs plus tendre. Mais en plus lorsque c'était l'une de son propre peuple qui avait lancé une trahison... Une personne que j'avais eu dans le coeur lorsque j'en avais encore un... je m'étais toujours très bien entendue avec Adeona, nous avions même noué une amitié. mais le jour où j'ai su que je ne pourrais pas avoir ma vengeance dans les geôles de ma sœur, ce fut un drame. mais j'allais retrouver la trace de mon agresseur... j'allais le traquer... l'observer... et seul l'Esprit Malin pouvait savoir ce que j'allais lui faire. Tout en écoutant ce que me disait ma proie, accoudée à un arbre en regardant en direction du camp avec colère. Les bras croisés, mes doigts parcouraient mon avant bras cerné de cicatrices. J'avais pris cette habitude. Me gratter jusqu'au sang comme si je pouvais retirer la peau de mes os. quand on est aussi blessée, on tape dans les murs, aussi fort qu'on peut, on crie jusqu'à avoir les mains en sang. parce que la douleur physique est bien moins intense que la douleur émotionnel. on se fait du mal physiquement pour oublier rien qu'une seconde qu'on à mal intérieurement. j'en voulais à la terre entière. je n'avais pas su me protéger, ma asinthïa ne m'avait pas protégé, les amazones ne m'avaient pas protégées. J'avais perdu gout en la douceur, je n'y croyais plus... Alors que c'était la base de tout. c'est comme si la chose qui vous faisais tenir bon, vous faisait tomber vers le bas. dans un monde sans dessus dessous où l'ordre a disparu. rien n'est comme cela devait être et une tristesse infinie emplit votre âme. petit à petit, vous vous perdez au fond de vous même et rien ne peut vous le faire prendre conscience. piégée dans la misère de la vie, perdue dans une âme en peine. incapable de voir la lumière en été, incapable de voir l'aube de l'automne, incapable de sentir l'odeur de l'hiver, incapable d'espérer et de rêver du printemps... vous vous apercevez que les jours les plus sombres de votre vie continuent de revenir. qu'à travers vos yeux les nuits les plus noires ne s'arrêtent jamais. tout vous semble sombre, sans couleurs et qu'il n'y a que des nuits, des cauchemars et aucuns matins. Je ne sais rien de tes satanés soldats, mis à part qu'ils ont pour mission d'aider les gens à survivre ! Est-ce que tu trouves que j'ai une tête et une carrure à sortir de l'armée ? Tu peux me croire, je ne fréquente pas assez ces types pour connaître beaucoup de choses à leur propos ! D'ailleurs je n'en ai strictement rien à foutre de leur présence. Vos guerres de clans ne sont pas mes affaires, plus je m'en tiens à l'écart, mieux je me porte. . Je comptais les secondes dans ma tête sans même ressentir de la compassion envers les cris de l'Homme qui commençait à souffrir. Le seul militaire en qui j'avais crû, Emrys, était partit. Adeona était partit. Plus le temps passait, plus les amazones rejoignaient les survivants. « Maintenant file-moi ton putain d'antidote, parce que si tu veux des infos sur les soldats, tu es tombée sur la mauvaise pers... » . Je fronçais les sourcils en me retournant vers lui. Il commençait déjà à souffrir ? « Fais quel... que cho... ». Je m'empressais alors de venir à ses côtés, comme si d'un seul coup il était devenu important à mes yeux puis retira le petit bouchon et versa son contenu entre les lèvres de l'Homme alors qu'au départ, j'allais tout simplement le laisser mourir ici.
Pourquoi est-ce que je l'aidais ? Mon plan n'avait pas été celui là depuis le départ. Je tuais toujours mes proies. Était-ce parce qu'il était aussi borné que moi ? Était-ce parce qu'il avait un fort caractère ? Ou bien peut être était-ce parce que nous n'étions pas si différent l'un, l'autre ? J'en savais rien. En revanche, ce que je savais, c'est qu'il payait pour quelqu'un d'autre et qu'il avait une force de caractère que je respectais. L'antidote avait l'air de faire effet, mais il avait encore du mal a respirer. Il lui fallait sûrement la base de l'antidote. Sans un mot, je lui saisit le bras que je plaçais autour de ma nuque pour le soutenir. Je savais qu'il n'allait pas aimer ça, mais s'il voulait continuer à vivre, il devait me faire confiance. Quelques mètres plus tard, on tomba sur une sorte de source d'eau. Je le laissais alors sur le sol, puis plongeais dans l'eau la tête la première afin de récupérer au fond de l'eau une plante aquatique. La base de l'antidote du poison que j'utilisais. Je remontais sur la berge puis m'empressais de prendre sa main que j'avais blessée et de coller la plaie entre mes lèvres. J'aspirais alors le sang avant qu'il ne coagule puis pressa un bourgeon de la plante qui fit couler une substance fine et rougeâtre. Je récupérais alors le liquide dans ma bouche puis lui injecta du mieux que je le pouvais. Dans la blessure. Mon maquillage noir était entièrement partit. Ce qui laissait apparaître mon vrai visage. Un visage impassible mais remplit de douceur bien qu'il soit tordu par l'inquiétude. Le pauvre allait être sûrement très fatigué, de une à cause de la plante mais également à cause de sa lutte pour respirer. Il ne me restait plus qu'a attendre. Je faisais les cent pas, inquiète. Me grattant le poignet jusqu'au sang. J'espérais entendre un juron ou une insulte m'indiquant qu'il reprenait des couleurs. Même s'il se levait pour me frapper, après tout je l'avais mérité. Je devenais comme ma sœur, sauf qu'une part d'humanité bloquait ma progression vers cette image de guerrière sans pitié ni compassion.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Sam 16 Jan - 1:32
❝ La louve et sa proie... ❞
Où Meneetios devient la proie d'une amazone (à moins que les rôles ne s'inversent...)
On ne peut pas faire plus battant que Meneetios. Depuis toujours, il a tendance à être d'une nature un peu fragile. Quand il était enfant, un simple rhume pouvait le clouer au lit pour une journée entière. Il était chaque fois fiévreux et incapable de rester éveillé plus de quelques heures. Aujourd'hui encore il devient faible dès lors qu'il tombe malade, mais en contrepartie, cela lui arrive rarement et il s'en sort à chaque fois sans difficultés. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que son corps réagisse aussi rapidement au poison que lui a injecté l'amazone. Meneetios aurait peut-être gagné du temps s'il ne s'était pas mis à gesticuler dans tous les sens après qu'elle lui ait enfoncé le couteau dans la main, mais en soit, rester conscient plus longtemps ne lui aurait rien fait gagner si ce n'est de subir d'autres tortures. Il avait tellement paniqué à l'idée de mourir dans la souffrance qu'il avait perdu sa tête plus rapidement qu'il n'aurait dû, et il était devenu incapable de réfléchir dès lors qu'il avait manqué de souffle. Sa dernière heure était venue, il en était persuadé. Il allait crever là comme une pauvre bête et on tomberait un jour sur son cadavre puant sans le reconnaître. Beaucoup de gens étaient déjà morts sur cette île, elle n'épargnait malheureusement que peu de gens, et ceux qui l'avaient fui avaient peut-être eu raison de le faire.
Meneetios offre une vision misérable de sa personne alors qu'il continue de subir les effets du poison. Quand il n'a plus la force de se tenir sur ses avant bras et sur ses genoux, il s'écroule par terre. Ses mains remontent avec peine jusqu'à sa gorge dont il essaie de se saisir, comme si cela allait l'aider à faire entrer plus d'air dans ses poumons. Il ne remarque même plus l'amazone qui se tient à côté de lui, la seule chose dont il a encore conscience, c'est de lui-même et de son agonie. Son corps tremble tout entier et sa vision se trouble. Cela fait plus d'une minute que la jeune femme l'a empoisonné, et il commence à perdre ses esprits quand elle se jette sur lui pour lui faire boire l'antidote. Ou plutôt quand elle le verse entre ses lèvres, car il est incapable de l'avaler par lui-même. Meneetios est couché sur le dos et ses tremblements commencent progressivement à se calmer. Il a l'impression d'être gelé, et malgré le fait que son corps semble se remettre partiellement de son empoisonnement, il continue de manquer de souffle. On dirait un homme atteint de la tuberculose tant il respire fort et difficilement. Il n'est qu'à moitié conscient, au point qu'il ne réalise rien quand l'amazone le porte jusqu'à un plan d'eau. Son corps inerte se laisse lourdement tomber au sol quand elle le pose pour plonger à la recherche de la plante antidote. Quand elle lui attrape la main pour aspirer le sang infecté, il ressent de désagréables picotements qui lui arrachent une grimace de douleur et un gémissement lamentable. Il se laisse faire, trop impuissant pour pouvoir réagir autrement, et bien lui en prend puisque c'est cela qui va lui sauver la vie.
Tandis que l'amazone fait les cent pas, Meneetios reprend petit à petit ses esprits. Il lui faut bien un quart d'heure pour s'en remettre. Son souffle récupère un rythme normal, même s'il continue de respirer fort. En tout cas il a l'impression que l'air rentre plus facilement dans ses poumons. Il a fait tellement d'efforts pour respirer qu'il en a mal au crâne. Alors qu'il ouvre doucement les yeux, il commence à percevoir l'environnement dans lequel il se trouve. D'abord tout est un peu flou, puis les détails se dessinent de plus en plus nettement. Meneetios essaie de se redresser mais il n'y arrive pas, alors il se tourne en émettant un grognement et se retrouve couché sur le côté. C'est là qu'il remarque que l'amazone est toujours là et qu'ils ne sont plus au même endroit. Il ne se souvient pas du moment où elle l'a sauvé. Pour l'instant son esprit n'a gardé en mémoire que celui où elle l'a regardé se mettre à quatre pattes en perdant son souffle. Elle ne le voit pas tout de suite quand il a repris ses esprits, alors il attend. Il attend patiemment qu'elle réagisse et qu'elle se rapproche de lui, car elle se tient à environ deux mètres. Quand le bon moment survient, Meneetios attrape le bras de l'amazone pour l'attirer vers lui. Il a simplement redressé le haut de son corps, car il ne se sent pas encore la force de se mettre debout, pourtant il a assez d'énergie pour tenir fermement la jeune femme et pour la faire basculer sur le dos. Cette fois-ci c'est lui qui se tient à califourchon sur elle. Il bloque ses jambes et retient ses poignets contre le sol. Son regard noir la fixe avec agressivité, mais la surprise se dessine brièvement dans ses yeux quand il remarque qu'elle n'a plus de maquillage. Surtout, il est stupéfié de la découvrir aussi jeune. À en juger par son apparence, il ne lui donnerait pas plus qu'une vingtaine tout juste entamée. Avec son masque noir elle en paraissait dix de plus. Ce n'est qu'une gamine, mais il est surprenant de constater la force qu'elle possède sur le plan moral. Cette découverte n'incite pas Meneetios à la ménager, et en continuant de la retenir il lui lance :
« Et bien tu sors à peine de tes couches ! Ça n'empêche que tu viens d'essayer de me tuer, mais tu vois, comme je suis capable de faire preuve d'indulgence, si tu me dis ton nom et que tu m'expliques pourquoi tu as l'air de vouloir la peau des soldats, je t'épargnerai peut-être. »
Il espère qu'il n'y a pas d'autres amazones aux alentours, car si elles le surprennent en train de menacer l'une des leurs, et si tant est qu'elles soient aussi agressives que celle qu'il retient, Meneetios ne donne pas cher de sa peau. Il a l'air menaçant et sûr de lui, mais en réalité, il n'est pas rassuré à l'idée que les amazones puissent être plus hostiles qu'elles ne le semblent. Il ne sait même pas s'il laissera sa prisonnière vivante. D'un rapide coup d'œil, il s'assure qu'elle n'a aucune arme à portée de main. Quand elle essaie de faire le moindre mouvement, il serre un peu plus son étreinte sur ses poignets, à en lui couper la circulation du sang. Même son bassin s'appuie un peu plus fort sur les cuisses de la jeune femme. S'il continue à forcer, il ne manquera pas de lui faire vraiment mal. Il n'a pas besoin de peser plus que cinquante kilos pour écraser de tout son poids cette demoiselle.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Sam 16 Jan - 3:46
la louve et sa proie
Alors que je m'inquiétais, une émotions que je ressentais pour la première fois. Cette peur de perdre soudainement quelqu'un alors que je n'y étais pas particulièrement attaché. Je fus enfin soulagée de ce fardeau lorsque j'entendis qu'il respirait mieux. Bonne nouvelle pour lui, mauvaise pour moi. Sous mon masque de peinture noire, je cache une facette de moi qui ne semble pas me ressembler. Sans peinture de guerrière, je ne suis qu'une femme, une amazone, certes, mais une femme. Sans ma carapace, je suis de ces gens qui relisent quinze fois le même livre, cent fois le même chapitre, mille fois la même phrase. Qui chantent en boucle la même mélodie des journées entières. Qui connaissent par cœur toutes les différentes prières à chaque Dieux, qui connaissent exactement les moments où les peuples se rencontrent la journée. Ces gens qui retournent cent fois au même endroit admirer la même vue, revoir les mêmes personnes, sentir la même odeur. Ces gens qui restent bloqués sur un bouquin, un souvenir, une douleur, un goût, un air de musique, une citation, une phase de leur vie. Ces gens qui sont un peu trop lents pour complètement comprendre et s'adapter aux changements. Ces gens qui prennent leurs temps, même si le temps s'acharne à leur botter les fesses. La colère faisait de moi un monstre mais le pire était que je m'en rendait compte. Je savais que j'étais différente avec mon maquillage de guerre et sans. Je n'aime pas cette sensation que j'ai dans le cœur. La sensation d'être perdue alors qu'avant, à mes yeux, mon chemin était tout tracé. C'était comme si ce soldat l'avait effacé et j'avance dans le noir. Sans savoir dans quoi je me lance. Tout est plus difficile alors qu'avant tout semblait si simple. Tout est plus sombre alors qu'avant tout semblait si clair. Mais je ne vais pas m'arrêter, je ne vais pas abandonner. Je vais continuer mon chemin dans le noir, les yeux fermés en espérant tomber sur ce que je cherche. Je ne fus pas surprise qu'il m'attrape. C'était à son tour d'être sur moi et de me bloquer les poignets avec fermeté alors qu'il sortait tout juste d'une situation qui aurait put le tuer. Bien que les amazones étaient formées pour le combat au corps à corps, étrangement, je n'avais pas envie de le blesser. Je pense que son ego avait déjà subit assez de dégâts. Bien que j'aurais pus retourner la situation non sans difficulté, je n'en fis rien. Je le laissais se moquer de moi et me menacer, tournant ma tête sur le côté afin de ne pas avoir à affronter son regard sur ce que je représentais sans mes peintures. « Et bien tu sors à peine de tes couches ! Ça n'empêche que tu viens d'essayer de me tuer, mais tu vois, comme je suis capable de faire preuve d'indulgence, si tu me dis ton nom et que tu m'expliques pourquoi tu as l'air de vouloir la peau des soldats, je t'épargnerai peut-être. ». Je ne craignais ni la mort, ni la douleur. Ce dont j'avais le plus peur c'était autre chose de bien plus gênant pour une amazone. Après tout, nous étions élevées pour mourir.
« - Tu es fort et je respecte la force. Le sang mérite le sang. Empares-toi de ta vengeance avant qu'elle ne te consume tout comme la mienne. »
Déclarais-je d'une voix étrangement douce mais affirmée. J'affrontais alors soudainement son regard, mes yeux couleur océan se plongeant dans les siens. Lui faisant comprendre ma sincérité mais également mon refus d'obtempérer. Je n'allais pas lui dévoiler que j'avais été agressée sexuellement par l'un des soldats. J'avais déjà assez honte comme ça. Pas la peine d'en rajouter. J'étais à la merci de celui qui avait été ma proie. Désormais j'étais la sienne. J'avais une folle envie de me gratter les poignets. J'avais envie d'avoir mal afin de ne plus avoir mal en moi. Je sentais qu'il avait ses mains sur mes poignets qui étaient ornés de cicatrices facilement repérables au toucher. J'étais une femme de justice, il avait largement le droit de se venger, même s'il devait m'ôter la vie. je tournais à nouveau la tête, observant la surface de l'eau. Rares étaient les amazones qui traînaient dans le coin.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mar 19 Jan - 1:51
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Où Meneetios devient la proie d'une amazone
Comme toujours, Meneetios s'obstine à aller jusqu'au bout de ses objectifs, quitte à se mettre en danger pour cela. L'amazone n'a plus l'air de vouloir sa peau depuis qu'il a repris ses esprits. Il aurait pu en profiter pour tenter de s'enfuir. Il aurait aussi pu faire le mort en espérant qu'elle se lasse et qu'elle le délaisse. Et bien non. Au lieu d'agir pour sa survie, il a choisi d'attraper la jeune femme et de la menacer. Sa force est un peu réduite du fait qu'il ne s'est pas totalement remis de son empoisonnement. Il lui faudra beaucoup plus de temps pour que tout aille mieux, mais Meneetios ne doute de rien et il s'imagine qu'il a encore assez d'énergie pour se permettre de retenir l'amazone. Ce qu'il ignore, c'est que s'il arrive encore à la plaquer au sol, c'est parce qu'elle ne se défend pas et non parce qu'il est plus fort qu'elle. Il essaie de croiser le regard de son interlocutrice pour lui montrer qu'il domine dorénavant la situation, mais elle le fuit. On dirait que l'assurance de cette femme s'est brusquement évaporée, comme si elle avait disparu en même temps que son maquillage et cela frustre Meneetios autant que ça le perturbe. Au fond de lui, il a espéré qu'elle continue de lui tenir tête, qu'elle lutte. Mais à la place, il n'a plus qu'une fille à peine sortie de l'adolescence en face de lui, le genre qui manque de confiance en sa propre personne et qui l'affiche malgré elle. Cette faiblesse soudaine qui se présente à l'asiatique ne l'émeut pas, au contraire, elle l'énerve. Il a envie de crier à cette amazone de réagir. Qu'elle lui remette un bon poing en pleine face, nom de dieu ! Et en parlant de visage, celui de Meneetios a changé de teinte et s'est légèrement gonflé sous l'effet des coups qu'il a reçus plus tôt. Un peu de sang séché est resté fixé au bas de son menton. Il n'a sans doute jamais été aussi laid à voir mais qu'importe, étant donné la situation il ne se soucie pas de son apparence. D'une certaine manière, il ne s'en soucie que rarement.
Quand l'amazone répond enfin à Meneetios, il reste muet. Encore une fois elle n'apporte aucune réponse à ses questions, se contentant de lui faire des remarques qui n'ont rien à voir. Il a de nouveau envie de lui cracher en pleine figure, peut-être qu'en la provoquant elle daignera se défendre plutôt que de rester immobile et à sa merci. Et puis soudain, tandis qu'elle détourne son visage en direction de la surface de l'eau, il est pris d'une crainte absurde mais qui lui semble tout à fait logique. Et si elle essaie simplement de gagner du temps en lui faisant croire qu'il a pris le dessus, pendant que des amazones les guettent à l'affût du bon moment pour lui sauter dessus et défendre leur sœur ? Ni une, ni deux, Meneetios retourne brusquement la jeune femme pour qu'elle se retrouve couchée sur le ventre et il rattrape rapidement ses bras pour les retenir dans son dos. Elle est face contre terre et Meneetios s'imagine que cela l'empêchera de lancer le moindre signal à ses congénères. Comme il remarque une petite corde rangée à la taille de la guerrière, il s'en saisi pour attacher ses frêles poignets. Dorénavant l'amazone est sa prisonnière. Alors que l'asiatique l'observe, dressé au-dessus d'elle, il ressent une vive douleur dans sa paume blessée. En entrant en contact avec la corde, sa plaie s'est remise à suinter et il remarque qu'il a laissé du sang sur les poignets de la jeune femme, cachant les cicatrices qu'elle s'est faite. Sur l'instant il ne prend pas la peine de s'en soucier et il attrape brutalement les longs cheveux bruns de sa victime pour la forcer à redresser sa tête en arrière. Il approche ses lèvres de l'oreille de l'amazone pour lui souffler :
« Je te préviens, si tes camarades nous encerclent, je n'hésiterais pas à t'égorger sous leurs yeux quitte à y laisser ma peau. Vu le nombre de couteaux et l'épée que tu as sur toi, je n'ai que l'embarras du choix. »
Tandis qu'il lui adresse ces mots, Meneetios se colle contre le dos de la jeune femme. Comme elle est toujours couchée sur le ventre, il se retrouve à quatre pattes sur elle. Seule l'adrénaline le retient éveillé mais il sent qu'il est toujours un peu faible. Ses mains se mettent d'ailleurs à trembler faiblement tandis qu'il retient la longue chevelure de l'amazone, puis c'est sa vision qui se trouble un peu. Il a l'impression que tout se met à tourner autour d'eux et il secoue sa tête pour reprendre ses esprits. Il lui faut bien une ou deux minutes pour y arriver et il a peur. Ce n'est pas le moment de lâcher prise, il a besoin de tenir tant qu'il ne s'est pas assuré qu'il est en sécurité. Au bord de l'eau, ils sont facilement à portée de vue et il sait à quel point c'est dangereux.
« Maintenant tu vas arrêter de faire la maligne et tu vas vraiment répondre à mes questions. Qui es-tu et qu'est-ce que tu attends de moi ? Tu ne m'as sûrement pas suivi pour t'amuser. »
Comme pour s'assurer qu'il est encore lucide, Meneetios reformule ses questions, à l'exception qu'il a modifié la seconde. Cette fois-ci il n'évoque pas les soldats mais sa propre personne. Il essaie de rester digne, pourtant il se sent de plus en plus faillir. Si ça ne s'arrange pas, il tombera bientôt dans les pommes. Alors qu'il lutte, il émet un faible gémissement comme s'il avait mal.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mar 19 Jan - 13:12
la louve et sa proie
Un homme qui avait de la force prenait sa vengeance lorsqu'elle lui était offerte sur un plateau, mais il semblait que l'asiatique n'en voulais pas. Ce n'était pas un guerrier, loin de là, il n'avait pas l'âme d'un guerrier. Je commençais à voir en lui un manque de courage évident et d'une lâcheté impressionnante. Soit... Je lui avais donné l'opportunité de se venger et tout ce qu'il faisait était totalement absurde. D'ailleurs, penser qu'une amazone attachée soit contrôlable était une pensée idiote. Surtout lorsqu'elle était attachée avec sa propre corde, dans son milieu naturel et à quelques mètres de son camp... Je me laissais donc faire, alors qu'il me retournait comme un sac à patates et me liait les mains dans le dos. Lorsqu'il me saisit par les cheveux afin de me chuchoter des menaces, j'émis alors un sifflement particulièrement fort, ce qui ne déclencha rien sur le moment. « Je te préviens, si tes camarades nous encerclent, je n'hésiterais pas à t'égorger sous leurs yeux quitte à y laisser ma peau. Vu le nombre de couteaux et l'épée que tu as sur toi, je n'ai que l'embarras du choix. ».
« - Si mes camarades, comme tu le dit, étaient là, crois-moi, non seulement tu les aurais entendue mais en plus tu serais déjà à la merci de ma grande sœur en train de subir mille et une tortures. »
En effet, si Asinthïa apprenait que j'étais dans une telle posture, elle ne se ferait pas prier pour attaquer. Elle n'était pas du genre à se cacher avec un arc. Elle serait venu et aurait sûrement sonné dans son corps afin d'impressionner l'ennemi. Je tournais légèrement la tête à droite à défaut de pouvoir le regarder dans les yeux lorsqu'il me menaça à nouveau. « Maintenant tu vas arrêter de faire la maligne et tu vas vraiment répondre à mes questions. Qui es-tu et qu'est-ce que tu attends de moi ? Tu ne m'as sûrement pas suivi pour t'amuser. » . C'est alors que je rejetais ma tête en arrière afin qu'elle choque le visage de l'asiatique, ce qui me permis de me dégager de sa prise. Un hurlement animal résonna soudainement d'entre les arbres. Trois grands loups firent alors leur apparition vers nous, grognant sur Meneetos. Les babines relevées, les crocs voyantes, les oreilles baissées. Je me relevais alors puis coupa mes liens grâce à une lame que j'avais faite tomber sur le sol sans le vouloir quelques minutes auparavant. Je m'accroupis puis saisit la lame afin de la faire se frotter contre la corde.
« - Une personne intéressante et forte m'aurait ruée de coups. Toi, tu n'as pensé qu'à ta petite personne en me posant des questions idiotes. » Déclarais-je d'une voix hautaine. « - Saches qu'avant tout les amazones ne font pas que se cacher dans les arbres. Leurs camps sont dans des lieux tactiques et ont généralement un lien que vous, les hommes, ne seront jamais capable d'avoir parce qu'ils ne respectent rien. Avant d'être sur mon territoire, tu es sur le territoire d'une meute de loups. »
Une fois le lien défait je le jetais au sol. Je le regardais d'un air noir et dédaigneux. La part d'humanité qui avait jaillie en moi semblait être entièrement partie. Je m'accroupis en gardant mes distances.
« - Mon nom est Katniss... Et je joue avec toi parce que tu es ma proie... »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mer 20 Jan - 0:48
❝ La louve et sa proie... ❞
Où Meneetios devient la proie d'une amazone
Meneetios n'a jamais eu une âme de guerrier. Il a beau être téméraire, ce n'est pas assez pour être digne d'une amazone. Il a beau essayer d'être le meilleur, il reste constamment maladroit. Quand il observe les militaires sur le camp, il songe souvent au fait qu'il ne sera jamais capable d'être à leur place. D'abord il n'a pas envie d'aider les autres, ensuite il est trop impulsif pour pouvoir se montrer responsable et réfléchi. S'il a refusé d'assouvir sa vengeance alors que la jeune femme la lui a tendu sur un plateau doré, c'est uniquement parce qu'il n'en aurait tiré aucun plaisir. Quand il était enfant, Meneetios a dévisagé sa petite sœur pour lui faire payer d'avoir volé tout l'amour de leur mère. Après cet acte, il n'a jamais ressenti la sérénité qu'il a espéré obtenir. Il n'a pas non plus eu de regret, mais voilà, c'était comme si d'assouvir sa vengeance ne lui avait rien apporté si ce n'était d'autres problèmes avec d'autres personnes. S'il avait tué cette amazone sur le champ, il aurait ensuite passé son temps à se demander pourquoi elle avait pu le suivre et pourquoi elle recherchait un soldat en particulier. Ne pas avoir de réponse à ses questions est extrêmement angoissant. Par ailleurs, si Meneetios s'était débarrassé de la jeune femme, il aurait vite réalisé qu'il était perdu sur l'île et qu'il aurait été incapable de retrouver son camp.
Alors qu'il tire les cheveux de l'amazone en arrière en lui proférant des menaces, celle-ci se met à siffler fort. Meneetios tente un instant de caler sa main sur sa bouche pour la faire taire mais il n'en a pas le temps. De toute façon c'est sa main valide qui retient la longue chevelure, l'autre est dans un piteux état et il peine à l'utiliser. Il observe vivement les alentours pour s'assurer que personne n'apparaît. Remarquant que rien ne se passe, il se rassure et prend soin d'écouter la réponse de la jeune femme. Il se met à rire quand elle lui parle de sa grande sœur. C'est une réaction étrange, nerveuse, mais c'est sa façon d'extérioriser la peur qui lui dévore brusquement les entrailles. Il craint pour sa sécurité, comme il craint pour son état de santé. Meneetios sent qu'il n'est plus aussi lucide même s'il continue de tenir bon, de fait il n'arrive pas à parer le mauvais coup de sa prisonnière qui, d'un geste brutal de la tête, lui donne un coup en plein visage. Il lâche prise et bascule sur le côté. C'est alors que trois loups apparaissent, l'air menaçant, ce qui incite l'asiatique à ne plus bouger. Il porte ses mains à son visage car son nez est douloureux, retenant des gémissements en s'imaginant que se taire lui permettra d'être invisible aux yeux des bêtes. Il a l'air bien minable à côté de l'amazone qui réussit à se détacher et qui reprend le dessus des évènements. La victoire de Meneetios n'aura été que de courte durée. Il préfère ne pas répondre quand elle lui adresse de nouveau la parole, de toute façon il est en mauvaise posture, à tel point qu'il est contraint de s'écraser pour cette fois-ci. La jeune femme le regarde de haut, aussi menaçante que les loups, et alors qu'elle lui révèle enfin son nom, elle l'assomme subitement avec une pierre. À présent, c'est le noir complet dans l'esprit de Meneetios.
Combien de temps s'est écoulé ? Que s'est-il exactement passé ? Et où est-il ? Ce sont autant de questions qui se bousculent dans la tête de l'asiatique quand il reprend conscience. Il ne voit rien, ses yeux sont bandés. Il entend de l'eau qui coule, une cascade sans doute, qui semble proche. Il entend aussi crépiter, comme si quelqu'un avait fait un feu. Les bruits comme les odeurs ne lui sont pas familiers et ça lui fait peur. Meneetios se redresse brusquement en poussant un cri de panique. Quand il essaie de bouger ses bras, il comprend rapidement que l'un d'entre eux est attaché à une chaîne. Les maillons provoquent une multitude de cliquetis tandis qu'il essaie vainement de se dégager. Son autre main est bloquée par quelqu'un, il sent le contact tiède d'une peau contre la sienne. Sur l'instant il ne comprend rien, mais très vite les souvenirs lui reviennent par bribes. L'amazone, la course dans la jungle, le poison, le plan d'eau, les loups et la pierre contre son crâne. Son cœur bat la chamade, il craint d'être retenu prisonnier dans le camp des amazones. Il tend l'oreille pour mieux percevoir les bruits qui l'entourent, mais il n'a pas l'impression d'entendre une foule qui s'affaire autour de lui. Est-il vraiment sur un camp pour constater que tout semble calme ? Il n'entend que les bruits de la nature et ceux de l'amazone qui s'affaire à bander sa main blessée. Même avec un tissu sur les yeux, on peut remarquer sans peine l'air effrayé de Meneetios. Ses lèvres entrouvertes et ses narines qui se dilatent à répétition, son souffle rapide, tout le trahi. Immobile, il tourne doucement la tête comme pour observer son environnement, mais c'est inutile puisqu'il ne peut rien voir. Il continue d'écouter les gestes de la jeune femme qui se tient à côté de lui, puis après quelques minutes, il lui adresse la parole avec une voix étouffée.
« Est-ce que... est-ce que tu as essayé de m'empoisonner ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Les loups... »
Il essaie de remettre en ordre ses souvenirs, car les quelques éléments qui se sont bousculés dans son esprits ne sont pas encore tout à fait clairs. Alors qu'il essaie de bouger un peu, Meneetios constate qu'il n'est pas à même le sol. C'est bien trop confortable. Mais où les a-t-elle emmenés ? Ce territoire inconnu l'inquiète bien plus que tout.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mer 20 Jan - 19:12
la louve et sa proie
Je crois que je n'avais jamais eu autant de galères avec un homme. Je soupirais puis posais ma main dans la fourrure du loup alpha. j'avais appris à cohabiter avec. nous nous comprenions, et parce que je les respectais, ils ne se sentaient pas agressé par ma présence. une confiance s'était installée, ils ne m'appartenaient pas et je ne leurs appartenais pas. contrairement à Cynthïa qui créait des liens avec des animaux tel les biches, les oiseaux ou encore les écureuils, moi, peut-être par la force de caractère que j'avais, avait été les loups. Je m'accroupissais puis observais les canidés.
« - Merci... »
Je remerciais à la fois ces prédateurs mais également la déesse de la nature. J'observais l'asiatique. pourquoi n'avait-il pas prit sa revanche... Je retirais une bande de tissus d'un de mes vêtements puis le lui passais sur les yeux. faire semblant d'être assommé était facile et je prenais toutes les précautions afin qu'il ne puisse pas voir le chemin que je prenais. Tandis que j'essayais de le porter, je me rendais compte qu'il était vraiment léger pour un homme. Une fois arrivés à une cascade, je l'attirais alors entre deux pierres où se trouvait une entrée camouflée, l'un des loups étaient resté à mes côtés. Je ne lui disais rien, c'était aussi son territoire. un feu brûlait et éclairait la grotte où un petit cour d'eau la séparait en deux parties. à droite, une grande tente y était dressée. faite de cuirs et de fourrures. sur les murs de la grotte, j'avais dessiné ce qui ressemblait à un avion, une explosion, un louveteau et ce qui ressemblait à un immeuble. Des dessins réalistes bien que le dernier sortait de l'un de mes souvenirs. ce qui était assez troublant car je ne savais pas ce que cela pouvait être, c'était une simple image que j'avais dans la tête. le seul souvenir de ce qui avait été ma vie avant l'île. il y avait également des paysages que j'avais apprécié. c'était une façon pour moi de me rappeler. près de la tente qui contenait une couche comme dans l'antre des amazones faite de nombreuses couches de pailles et de fourrures, se trouvait de nombreuses choses. un râtelier à armes en bois supportait tout ce que j'avais pu construire pour défendre. sur les rebords qui étaient formées naturellement par la pierre se trouvait des objets entreposés ici et là. des fioles contenant du poison ou antidote ou encore remèdes, quelques livres, de la poudre noire dans un bol auprès d'un morceau de miroir trouvé après le crash de l'avion, et un carnet remplit de dessins et d'écritures. je décidais de retirer mon épée, mon arc ainsi que mes nombreux couteaux et mes nombreuses lames. Puis je m'occupais de nettoyer la tête et le visage du jeune homme avec précaution après l'avoir déposé sur une couche hors de la tente, contre un mur ou se trouvait une chaîne. j'avais préféré lui enchaîner un bras avant qu'il ne fasse n'importe quoi en s'éveillant. le loup s'installa non loin du feu. je dus administrer de nombreux soins à sa main ainsi qu'à son visage. je n'y avait pas été de main morte avec lui. Il s'éveillait alors, pris de panique.
« - Calme toi. »
déclarais-je. « Est-ce que... est-ce que tu as essayé de m'empoisonner ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Les loups... »
« - Je t'ai assommé puis je t'ai emmené dans mon campement. Les loups sont partis, sauf un qui est resté. Tu as mal réagis à l'antidote que je t'ai donné tout à l'heure. »
il semblait pris de panique, sachant ce qu'était la peur puisque je la ressentais sans cesses depuis l'agression, je déclarais d'un voix presque douce voir maternelle :
« - Si tu me laisse continuer à te soigner, je répondrais à tes questions. »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mer 20 Jan - 23:27
❝ La louve et sa proie ❞
Où Meneetios devient la proie d'une amazone
Cela fait déjà deux ans que Meneetios vit sur l'île. Jusque-là il a réussi à échapper à la majorité des catastrophes et des attaques des autres clans. Il a fallu qu'il croise simplement le chemin d'une amazone pour qu'il se retrouve prisonnier ; comme quoi, la chance ne vous sourit pas indéfiniment. Dans son malheur, Meneetios peut au moins s'estimer chanceux car il n'est pas tombé sur une femme aussi hostile que ce qu'il a pu s'imaginer. Si cette dernière avait voulu sa mort, il ne serait sans doute plus là à l'heure actuelle. Qui plus est elle ne serait pas en train de le soigner. Depuis qu'il a reprit ses esprits, Meneetios commence à ressentir les douleurs provoquées par les coups qu'il a pris. Il a l'impression d'avoir la moitié basse de son visage engourdie. En lui donnant un coup de tête, l'amazone ne lui a pas cassé le nez mais elle était à deux doigts d'y arriver. De la commissure droite de ses lèvres jusqu'à son menton, sa peau a aussi pris une teinte un peu violette. Comme la jeune femme lui a nettoyé la tête, ses blessures semblent moins impressionnantes que lorsqu'il était couvert de sang. En réalité, seule sa blessure à la main est importante. Cette dernière le lance un peu et l'asiatique grimace quand il sent l'amazone qui l'effleure pendant qu'elle la soigne. Pourquoi fait-elle cela ? Pourquoi est-ce qu'elle ne l'a pas abandonné quand il agonisait ? Le comportement de cette inconnue est aussi énigmatique que sa personne. Elle qui semblait menaçante au départ est devenue bienveillante envers lui et c'est assez déstabilisant. Meneetios ne sait pas comment réagir, alors il reste tranquille comme elle le lui a demandé.
Quand l'homme commence à se calmer, l'amazone lui explique brièvement les derniers évènements puis lui dévoile le lieu où ils se trouvent. Lorsqu'elle évoque son campement, il prend peur et ne peut retenir un geste de recul. Comme il réalise son comportement de bête effrayée, Meneetios se sent honteux alors il tente de se ressaisir en reprenant son calme et en feignant d'être rassuré. Il reste ensuite silencieux tandis qu'elle termine de prendre soin de sa main et qu'elle lui dit qu'elle répondra à ses questions s'il se laisse faire. L'asiatique n'a d'autre choix que d'agir au bon vouloir de son interlocutrice, de toute façon il est attaché, ses yeux sont bandés et il ignore absolument où il se trouve sur l'île. À quoi bon lutter ou s'obstiner à se montrer agressif ? Il attend qu'elle termine de bander sa main pour enfin prendre la parole. Ses lèvres s'entrouvrent d'abord en silence car il n'arrive pas à prononcer le moindre mot, il y a trop de questions qui se bousculent dans sa tête et il ignore par laquelle commencer. Quand il arrive enfin à s'exprimer, c'est avec une voix basse qui trahit son inquiétude.
« Pourquoi est-ce que tu m'as donné l'antidote ? Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas laissé mourir ? »
Les yeux bandés de Meneetios ne lui permettent pas de regarder en face son interlocutrice. La perte de sa vue le trouble car c'est une expérience qu'il n'a jamais vécu. Il a beau essayer d'ouvrir les paupières, il n'arrive pas à voir à travers l'épais tissu. S'il n'avait pas entendu la voix de l'amazone il aurait sans doute craint de se retrouver face à une nouvelle inconnue, et étrangement, le fait d'avoir reconnu la jeune femme le rassure. C'est peut-être à cause de sa bienveillance à son égard, ou peut-être à cause de sa voix douce, mais sa peur se dissipe tout doucement. Finalement, elle ne lui veut peut-être pas du mal, mais dans ce cas-là qu'attend-elle de lui ? Alors qu'il vient à peine de terminer sa dernière phrase, Meneetios se souvient brusquement des dernières choses qu'il a vu et entendu avant qu'elle ne l'assomme. Il se met donc à murmurer comme pour rendre ses souvenirs plus clairs :
« Katniss... »
Il lui semble que c'est le nom de la jeune femme. C'est étrange comme celui-ci vient de résonner dans son esprit. Aussitôt, Meneetios poursuit avec une question qui lui brûle les lèvres.
« Est-ce que nous sommes sur le campement des amazones ? »
Il a besoin de savoir. Est-il retenu prisonnier par ces femmes ou n'est-ce que Katniss qui le retient ? Il a peur de se retrouver enchaîné pendant des jours et d'être torturé. Ce n'est pas parce qu'elle est devenue chaleureuse avec lui qu'il ne doit pas se préparer au pire. Meneetios réalise progressivement qu'il a des petites douleurs un peu partout dans le corps. C'est sans doute la course dans la jungle, les coups et le fait que l'amazone l'ait porté jusqu'ici qui les a provoqué. Il gesticule doucement comme si cela allait chasser ses maux, mais ça ne change rien, à tel point qu'il décide finalement de rester couché sur le dos.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Jeu 21 Jan - 0:40
la louve et sa proie
Alors que je m'occupais de passer doucement une substance onctueuse sur la plaie du jeune homme, ce dernier semblait beaucoup plus calme. Mais je préférais me méfier au cas où. Je lui aurais bien retirer la chaîne, mais je ne doutais pas une seule seconde qu'il allait s'enfuir. Personne ne devait savoir que je vivais ici, seule, non loin des survivants. Ni mes sœurs, ni les survivants et encore moins les militaires. C'était le seul lieux où je pouvais penser librement à voix haute. Le seul endroit ou je me sentais actuellement en sécurité. « Pourquoi est ce que tu m'as donné l'antidote ? Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas laissé mourir ? » Me demandait-il. C'était une très bonne question. Je saisis une petite boîte en métal et l'ouvris pour trouver une bande de tissus propre. Puis commençais à enrouler délicatement sa main.
« - Parce que ma haine m'a aveuglée au point de m'en prendre à un innocent. »
Avouais-je en continuant d'enrouler sa main. Une fois son bandage terminé, je reposais sa main à sa place tout en me levant pour aller chercher un récipient d'eau. « Katniss... » Murmura t-il alors que je revenais vers lui. « Est-ce que nous sommes sur le campement des amazones ? » Pourquoi tout le monde semblaient avoir peur des amazones ? A part ma sœur et notre chef nous étions plutôt agréable. Enfin, je pense...
« - Non. Si je t'avais amené là-bas notre chef t'aurait condamner à la torture ou à la mort. Et moi à un bannissement... Nous sommes dans mon camps... Tu es plus proche de ton peuple que du mien. Je suis désolée pour le bandeau sur tes yeux mais cet endroit doit rester secret. »
Expliquais je en prenant une sorte de poche en cuir fine. Je versais l'eau glacée à l'intérieure puis attendis un peu que la peau prenne la température fraîche puis déposais doucement la poche contre sa tête, à l'endroit où je l'avais assommé afin que la douleur parte.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Jeu 21 Jan - 21:37
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Où Meneetios devient la proie d'une amazone
Meneetios ne connaît pas grand-chose des amazones. Il compte l'une d'entre elles parmi ses connaissances, car celle-ci a abandonné son clan pour rejoindre les rescapés. Adeona est une jeune femme avenante qui, de temps à autres et lorsque l'asiatique pose des questions, lui apporte de brèves informations à propos de ces guerrières qui ont grandi sur l'île. Elle ne leur a jamais donné une image péjorative, pourtant quand ce sont les militaires qui évoquent les amazones à Meneetios, il en tire une vision plus obscure. De ce qu'il a pu entendre, ces dernières ont essayé de les retenir et c'est la raison pour laquelle ils ont fuit. Il n'en sait pas plus, rien n'est vraiment clair sur ce qui s'est déroulé entre les amazones et les militaires et, comme pour la plupart des cas, tant qu'on n'est pas soi-même témoin on ne sait pas vraiment ce qui a pu se passer. À force d'entendre des opinions divergents, on finit par ignorer lesquelles informations sont fiables.
La réponse de Katniss quant à la raison pour laquelle elle a sauvé Meneetios le surprend. De quelle haine parle-t-elle ? Y a-t-il un lien avec les militaires ? Chacun des clans semble reprocher quelque chose à l'autre, mais l'asiatique ignore totalement ce que c'est. À vrai dire, même si cela le rend curieux, il ne daignera pas poser la moindre question à l'amazone car il préfère se tenir écarté des conflits entre les différentes communautés de l'île. Meneetios a beau avoir un esprit rebelle, il n'est cependant pas du genre à promouvoir la guerre. Quand Katniss a terminé de lui bander la main, il l'entend qui se déplace. Aveugle, il est contraint de tendre l'oreille pour comprendre ce qui se passe autour de lui, mais puisqu'il n'est pas habitué à se fier uniquement à son ouïe, il n'arrive pas à deviner ce qu'elle fait. Il essaie vainement de retirer son bandeau avec sa main blessée, cependant le tissu est trop bien noué et la douleur dans sa paume est trop intense pour qu'il arrive à forcer. Au final, il choisit d'abandonner. Condamné à se passer de sa vue, il se fie de nouveau à son oreille et remarque des clapotements quand elle revient avec un récipient d'eau. C'est à cet instant que quelques bribes de souvenirs lui reviennent et qu'il demande à Katniss où ils se trouvent. Autant dire qu'il se sent brusquement rassuré lorsqu'il apprend qu'ils ne se trouvent pas en territoire amazone, d'ailleurs il laisse échapper un soupir de soulagement. Au moment où l'eau fraîche atteint son visage, Meneetios sursaute sur sa couche. Le contact froid est d'abord désagréable, puis il soulage un peu sa douleur. Il est terriblement surpris de remarquer à quel point elle prend soin de lui maintenant. Regretterait-elle ses gestes à ce point ?
La main bandée de Meneetios tâte doucement le vide puis la fourrure sur laquelle il est couché. La matière le surprend, il ne s'attendait pas à se trouver dans une si confortable position. Elle cherche ensuite Katniss pour deviner où elle se trouve. L'asiatique atteint sans le savoir l'avant-bras de la jeune femme, qu'il longe au ralenti pour comprendre ce qu'il a sous les doigts. Il ne sent la peau que par le biais de ces derniers, car le bandage contre sa paume l'empêche de ressentir les choses avec sa main entière.
« Quel âge as-tu ? Je suis sûr que tu as dix ans de moins que moi, mais ça ne t'a pas empêché de bien m'amocher... »
Un sourire amusé se dessine sur les lèvres de Meneetios. Même s'il ne se souvient pas exactement du visage de l'amazone, il a retenu qu'elle semble très jeune. Il n'essaie pas de se moquer d'elle par le biais de cette remarque, il est simplement curieux de savoir à qui il a affaire. Surtout, il est surpris qu'une personne aussi jeune soit aussi débrouillarde dans un milieu hostile telle que cette île.
« Mais excuse-moi, je ne t'ai même pas dis mon nom alors que toi, si. Tu peux m'appeler Meneetios. C'est un nom de Titan, tu connais la mythologie grecque ? Quand on voit ma carrure, c'est plutôt ironique. »
Et tandis qu'il révèle son identité, il retire sa main de l'avant-bras de la jeune femme pour la reposer sur son propre ventre. Il la laisse tranquillement passer de l'eau fraîche sur son hématome, immobile sur sa couche.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Ven 22 Jan - 14:51
la louve et sa proie
Ce revirement de situation devait être aussi troublant pour l'asiatique que pour moi. Ce qui me surprenais le plus, c'était qu'il s'était calmé. il avait troqué sa hargne contre un calme. Enfin, si je me mettais à sa place, je serais sûrement calme... Quoi que non, ce n'étais pas mon genre. Mais les amazones avaient étés élevées à ne jamais donner la satisfaction à un geôlier de se montrer calme. Les gens devaient vraiment nous prendre pour des sauvages... J'étais assise sur une roche qui me donnait la même hauteur que la couche, quelques fioles que j'avais utilisé pour stopper le poison qui se diffusait dans sa main se trouvaient sur le sol. S'il ne s'était pas laissé faire, sa main se serait nécrosée et il aurait finit par la perdre. En effet, je ressentais des regrets. Au fond de moi, je n'étais pas comme ça... A rire de la douleur d'une autre personne. Lorsque j'étais dans mon antre, j'abandonnais tout ego, toute haine afin de pouvoir obtenir une petite paix intérieure. Avant d'y avoir installé mon camp, ce lieux me servait de culte et de méditations et c'était sûrement la raison pour laquelle je m'y sentais toujours mieux chaque jours. J'ignorais si cela avait de l'influence sur le comportement de l'homme. La main de l'homme tâtonnait ce qu'il pouvait pour imaginer un peu où il se trouvait exactement j'imaginais. « Quel âge as-tu ? Je suis sûr que tu as dix ans de moins que moi, mais ça ne t'a pas empêché de bien m'amocher... ».
« - J'ai vingt ans, environs... Je crois... Les amazones sont nées pour se battre. Dès notre plus jeune âge on nous apprend tout. Comme si nous devions entrer en guerre à n'importe quel moment... »
Comme je ne connaissais pas ma propre date de naissance, j'ignorais l'âge que j'avais précisément. Je fus surprise de voir son air amusé. « Mais excuse-moi, je ne t'ai même pas dis mon nom alors que toi, si. Tu peux m'appeler Meneetios. C'est un nom de Titan, tu connais la mythologie grecque ? Quand on voit ma carrure, c'est plutôt ironique. » J'avais lu un livre là dessus. Je souris.
« - Meneetios... » Répétais-je afin de ne pas mal prononcer. « -Tu sais, ça ne veut rien dire... Tu peux être un Titan dans ton esprit... Et vu comment tu m'as donné du fil à retordre ce n'est pas moi qui dirait le contraire. »
Je passais délicatement mes doigts dans ses cheveux afin de m'assurer que l'hématome dégonflait un peu. Je soupirais de soulagement en voyant qu'en effet, le froid agissait bénéfiquement. Une question me brûlait les lèvres.
« - Pourquoi ne m'as-tu pas tué lorsque je t'en ai donné l'occasion ? »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Ven 22 Jan - 22:27
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Où Meneetios devient la proie d'une amazone
Imprévisible, c'est un adjectif qui décrit à la perfection Meneetios. Il est capable de passer d'une émotion à une autre sans que vous vous y attendiez, et sans que lui-même ne comprenne pourquoi. Il est simplement comme ça, il se laisse porter par ses instincts et ses désirs sans pouvoir y résister. Aussi ça n'est finalement pas étonnant qu'il se montre maintenant tranquille avec l'amazone. C'est d'abord la peur de se retrouver perdu en fuyant qui l'a incité à se calmer, puis c'est la douceur de la jeune femme qui lui a inspiré confiance. L'asiatique se trompe peut-être, mais il ne craint plus qu'elle lui donne un autre coup de poing ou qu'elle tente de l'empoisonner. Au contraire, il se sent bien dans cet endroit qu'il ne peut pas voir mais où la chaleur du feu et le confort d'une couche sont rassurants.
Quand Katniss répond à la première question de Meneetios, il est surpris de l'entendre dire qu'elle « croît » avoir vingt ans. Comment ne peut-on pas exactement connaître son âge ? Il garde cependant cette question pour lui, laissant la jeune femme poursuivre ses propos sur les amazones. Il n'y a rien de surprenant à apprendre qu'elles sont entraînées à faire la guerre dès leur plus jeune âge, étant donné le nom de leur peuple. Par ailleurs, Meneetios se demande si ce sont elles-mêmes qui se sont nommées ainsi, ou si ce sont les militaires et les rescapés qui l'ont décidé. Ce dont il est certain, c'est que les amazones, comme son prénom, sont originaires des légendes et des mythes grecques. Ces dernières n'avaient cependant qu'un seul sein afin de mieux tirer à l'arc, et à ce qu'il a pu remarquer à maintes reprises, ce n'est pas le cas des amazones de l'île. Bien leur en a pris ! C'est en songeant à cette anecdote mythique qu'il réalise qu'il ne s'est pas présenté à Katniss. Pour cette même raison, il lui demande si elle connaît la mythologie grecque et il est bien surpris de remarquer qu'elle semble savoir ce qu'est un titan. Malgré le fait qu'elle ait grandi sur une île perdue au milieu de nulle part, il s'avère qu'elle possède la même culture que lui.
« Je suis surpris que tu saches ce qu'est un Titan ! En tout cas j'espère que je dois prendre ta remarque comme un compliment. » Il laisse échapper un rire léger avant de poursuivre : « Tant mieux si j'ai la force mentale d'un Titan, mais ce serait dommage que j'ai la même fin que Menoetius car il a été jeté dans l'Érèbe, qui représente les ténèbres. Voilà comment on termine quand on s'oppose à plus puissant que soi... »
Et à en juger le combat qui s'est tenu entre Katniss et Meneetios, il faut admettre qu'elle est la plus forte d'entre eux. Si elle n'avait pas eu la gentillesse de le sauver, lui aussi serait mort. Quelle étrangeté que de donner un nom aussi funeste à son enfant, à croire que les parents de Meneetios ne l'ont jamais vraiment porté dans leurs cœurs. Il aurait mieux fait de s'appeler Apollon, cela aurait été plus flatteur, surtout s'il avait pu être aussi beau que ce dieu ! L'asiatique sent d'un seul coup la main de Katniss se glisser dans ses cheveux. Comme il ne s'attendait pas à ce geste délicat, il sursaute encore très légèrement. Très vite il comprend qu'elle cherche quelque chose contre son crâne, sans doute la trace qu'a laissé le coup qu'elle lui a porté à la tête pour l'assommer. Le fait qu'elle touche son hématome lui fait un peu mal. Meneetios émet alors une sorte de sifflement en inspirant brusquement de l'air sous l'effet de la douleur. D'ordinaire, il se serait énervé, mais à cet instant il se contente de rester silencieux. C'est alors que l'amazone lui demande pourquoi il l'a épargnée. Voilà une bonne question, à tel point qu'il lui faut quelques minutes avant qu'il en trouve la réponse.
« Si tu m'avais agressé à cet instant, je l'aurais peut-être fait pour ma survie. Mais comme je ne me sentais pas en danger quand tu m'as proposé de prendre ma vengeance, je suppose que je n'étais pas capable de te tuer. »
Meneetios s'abstient d'évoquer l'agression qu'il a commise sur sa petite sœur quand il était enfant. Depuis cet évènement, il sait à quel point prendre sa vengeance peut être décevant. Il attrape la main de Katniss qui se retire de ses cheveux pour la serrer dans la sienne. Il sent la finesse de ses doigts et de sa paume, la main de la jeune femme paraît petite comparée à celle de Meneetios, qui est grande et carrée.
« Tu sais, la vengeance est un acte qui n'apporte rien. Contrairement à ce qu'on peut espérer avant de le commettre, on n'en retire pas de plaisir. »
Sur ces mots, il redresse le haut de son corps pour se retrouver assis sur sa couche. Sa chaîne provoque une multitude de cliquetis quand il bouge. Heureusement, elle est assez longue pour qu'il puisse confortablement bouger. Se sentir prisonnier est un sentiment désagréable, mais Meneetios ne s'en plaint pas encore. Sa main retenant toujours celle de Katniss, il se sert de ce contact physique pour repérer l'emplacement de la jeune femme, et même s'il ne la voit pas, il tourne son visage vers elle pour lui poser à son tour une question.
« Est-ce que tu m'as donné l'antidote, pour que je ne sois pas mort ? »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Sam 23 Jan - 18:55
la louve et sa proie
Je souris d'un air amusé. Je me demandais si tout les survivants avaient cette même image des amazones ? Nous étions sauvages, certes, mais nous avions tout de même un peu de culture. La plupart d'entre-nous savaient lire et nous possédions dans notre Antre secrète, de nombreux livres parlant de tout et de rien. Dont un sur la mythologie grecque. Il était évident que je ne comprenait pas la moitié de ce qui était écrit. Mais certaines choses s'étaient inscrite naturellement.
« - La plupart de mes sœurs savent lire, tu sais... Nous sommes des sauvages à vos yeux parce que nous vivons différemment et parce que la plupart d'entre nous sont de nature hostiles. Beaucoup de militaires ont étés maltraités lorsqu'ils étaient prisonniers... »
Je fis une pause en voyant qu'il grimaçait ou mes doigts étaient posés, je les retirais pour regarder s'il n'avait pas d'autres hématomes sous ses cheveux mais a part là où je l'avais frapper, il n'y avait rien.
« - Nous avons été élevée pour avoir de la haine envers tout autre personne qui n'est pas nous... Je sais que cela ne pardonne en rien ce que mon peuple à fait. Mais nous ne sommes pas toutes pareilles... »
Je posais mon regard sur les murs de la grotte en regardant mes dessins. Si les choses qu'on pensait perdues à jamais reviennent finalement dans notre esprit, peut-être que c'est pour une bonne raison, pour notre bien, pour nous guider sur la route à suivre. Peut-être sont-elles là pour nous rappeler quelque chose d'important ou pour éclairer certains coins d'ombres. Elles peuvent forcer une révélation, répondre à des questions ou seulement nos remémorer un beau souvenir enfouit au plus profond de notre mémoire. Ce qui compte réellement, c'est la traduction qu'on fera de ces choses, c'est le rôle qu'on leur donnera, c'est ce qu'on décidera d'en faire ... Ce qui compte c'est ce qu'elles amèneront à notre vie. Ce qui comptera c'est qu'on en parle comme d'un futur possible et non comme d'un passé révolu. Je l'écoutais répondre à ma question. « Tu sais, la vengeance est un acte qui n'apporte rien. Contrairement à ce qu'on peut espérer avant de le commettre, on n'en retire pas de plaisir. » . Il avait attrapé ma main. Je sursautais face à ce geste. Je n'étais pas du tout habitué à cela. Lorsqu'il me parlait de vengeance, cela me fit tiquer. Je baissais un instant la tête. Puis je lâchais un soupire :
« Les amazones respectent la force et le courage. Elles punissent la faiblesse et la tentation... J'ai fais une erreur avec l'un des soldats en jouant à un jeu sans connaître les règles. Cet homme m'a fait du mal, si je ne me venge pas, je serais alors une faible aux yeux de mon peuple. Je suis obligée de rétablir les choses. Le sang par le sang, il doit ressentir ce que j'ai ressenti et c'est seulement ainsi que ma vengeance sera assouvie, même si je dois y perdre la vie. ».
Il se redressa, en entendant les cliquetis de la chaîne, je finis par la lui retirer. le bracelet s'ouvrit dans un bruit métallique. Puis lui retirais le tissus des yeux. Après tout, seul le chemin était dangereux pour moi de dévoiler.
« - Oui. Je te conduirais chez les tiens quand tout cela dégonflera et quand je serais sûre que ta plaie ne réagisse pas mal. Avant de te donner l'antidote, je comptais te tuer. Mais lorsque j'ai réalisé à quel point une autre personne subissait ma colère à la place de l’intéressé, j'ai éprouvé des regrets. »
Je soupirais.
« - Je ne vaux pas mieux que les plus hostiles de mes sœurs... »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Mer 27 Jan - 0:18
❝ La louve et sa proie ❞
Où Meneetios devient la proie d'une amazone
Beaucoup de rescapés semblent effectivement imaginer les amazones comme des sauvages. Le terme d'amazones incite lui-même les esprits à se faire une idée assez clichée de cette communauté. On imagine ces femmes ayant grandi entre elles uniquement, dans un environnement où la société moderne est aussi absente que les hommes. On les imagine aussi passer leur temps à chasser pour se nourrir, à apprendre à se battre pour se protéger et pour survivre. Et enfin, on peine à croire qu'elles puissent savoir lire et écrire, car on suppose qu'au milieu d'une île sauvage on ne trouve pas de livre et on n'a donc pas la nécessité d'être alphabète. Ainsi, lorsque Katniss révèle à Meneetios que les amazones ne sont pas aussi sauvages et donc aussi incultes que ce que peuvent imaginer les gens, il s'en veut un peu. Comme beaucoup de monde, il réalise qu'il a sans doute sous-estimé les capacités d'ouverture d'esprit de ce peuple de femmes. On ne peut donc décidément juger personne tant qu'on n'a pas appris à le connaître par soi-même...
Pendant que Meneetios explique à Katniss pourquoi il ne l'a pas tuée, elle continue d'observer sa tête pour vérifier qu'il n'a pas plusieurs hématomes puis lui répond que les amazones sont élevées dans la haine. Quel dommage que de grandir avec des idées pareilles ! C'est la peur de l'autre et de sa différence, sans doute. Elles ont donc appris à rejeter ou à se méfier de l'inconnu, plutôt que d'apprendre à le connaître et à l'apprécier. D'un seul coup Meneetios comprend mieux le comportement que certains militaires ont décrit en parlant de ces femmes. Bien sûr, comme le dit Katniss elles ne doivent pas toutes être mises dans le même sac, et certaines d'entre elles ont dû apprécier de découvrir d'autres personnes qui n'avaient pas le même mode de vie qu'elles. Son amie Adeona, ou l'amazone qui se tient à l'heure actuelle en face de lui, en sont la preuve. À la dernière remarque de Katniss - sur le fait qu'elles ne soient pas toutes pareilles -, Meneetios se contente de répondre à voix basse :
« Je suis d'accord avec toi. »
C'est à cet instant qu'elle retire sa main du crâne du jeune homme, et qu'il en profite pour la saisir. Comme Meneetios la sent sursauter à ce contact et qu'il craint de lui faire peur, il se contente de serrer les doigts féminins dans les siens, immobile. C'est sans la moindre agressivité qu'il les retient, il veut simplement être rassuré de sentir sous sa paume la présence d'une autre personne, lui qui ne peut encore rien voir sous son épais bandeau. Meneetios se redresse tandis que Katniss lui parle de l'homme qui l'a agressée, sans aucun doute le militaire qu'elle recherche. Cette révélation fait bouillonner Meneetios de l'intérieur bien qu'il reste calme en apparence. L'asiatique est capable de devenir violent lui aussi, mais jamais il n'a forcé qui que ce soit à faire des choses sans son consentement. Pour lui, le consentement est une chose primordiale. Qui plus est il ne supporte pas les hommes machos. Il est si choqué par l'aveu de Katniss qu'il n'ose pas tout de suite la questionner à ce sujet, de crainte de remuer le couteau dans la plaie. Alors bêtement, il lui demande si elle lui a donné l'antidote pour qu'il ait survécu. La jeune femme ne répond pas aussitôt. D'abord elle se contente d'ouvrir le bracelet métallique qui retient son poignet et lui retire son bandeau. La lumière aveugle brusquement Meneetios qui se met à cligner des yeux en redressant sa main devant eux pour les protéger. C'est ensuite que Katniss lui explique qu'elle le reconduira chez les siens quand elle se sera assurée qu'il va bien. Un instant l'asiatique reste silencieux. Il ne sait pas quoi dire parce que, dans sa tête, un tas de questions et d'idées se bousculent depuis qu'elle lui a avoué l'agression qu'elle a subi. Quand il se décide enfin à parler, il fixe le sol car ses yeux piquent encore un peu.
« Merci. »
C'est un seul mot, mais c'est tout ce qu'il arrive à dire sur l'instant. Meneetios se frotte les yeux pour essayer de les réhabituer plus vite à la lumière, puis il redresse sa tête pour croiser le regard bleu de Katniss. Il fronce ses sourcils pour mieux l'apercevoir et, avec une douceur qu'il utilise rarement, il lui adresse à nouveau la parole.
« Si tu ne valais pas mieux que les plus hostiles de tes sœurs, tu m'aurais laissé mourir. » Il attrape doucement la main droite de l'amazone pour l'entourer avec les siennes. C'est un geste qui se veut rassurant, comme on le fait avec un parent ou un ami proche. « Je comprends que tu puisses avoir envie de te venger de... cet homme. Mais qu'est-ce que tu comptes faire, une fois que tu l'auras retrouvé ? Ne te fiche pas en l'air pour lui, il ne mérite sans doute pas de te blesser deux fois de suite. »
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Ven 29 Jan - 1:29
la louve et sa proie
« Merci. ». J'acquiesçais légèrement puis sursautais une deuxième fois lorsqu'il me prit à nouveau la main. Je baissais le regard vers les siennes. Cette peur qui m'habitais, je ne désirais plus la ressentir. Vivre dans la peur, ce n'était pas vivre du tout. J'avais eu peur que ce contacte me réduise en cendres. Après tout, c'est ce dont à quoi je m'attendais. On nous avais tellement répétés que toucher un homme ou de la technologie serait le début de la fin que j'étais terrifiée par cela. « Je comprends que tu puisses avoir envie de te venger de... cet homme. Mais qu'est-ce que tu comptes faire, une fois que tu l'auras retrouvé ? Ne te fiche pas en l'air pour lui, il ne mérite sans doute pas de te blesser deux fois de suite. » Je baissais un instant le regard puis déclarais :
« - Une fois que je l'aurais trouvé, je lui ferais assez mal pour que cela soit équivalent à ma souffrance comme le veut nos traditions. Et ensuite, il fera ce qu'il veut. »
Je me redressais puis retira doucement ma main des siennes. Je ramassais les fioles vides sur le sol puis les rangeais dans une sacoche et me levais afin de les déposer sur un rebord naturel de la parois. Le loup toujours lové non loin du feu émit un léger jappement. C'est tout naturellement que je lui lançais un lapin que j'avais capturé plus tôt. Ce dernier le saisie presque au vol puis sortit de la grotte.
« - Il m'a blessé une fois. » Déclarais-je en saisissant quelques lamelles de viande de biche séchée. « - Pas la deuxième... Beaucoup de choses ont changées en peut de temps. »
Dis-je en revenant et lui tendant une lamelle de viande.
« - Tu dois manger pour récupérer des forces. »
Je lançais un regard vers l'entrée de la grotte. La nuit tombait, je ne pouvais pas prendre le risque de sortir. La nuit était bien plus mouvementée que la journée. Je sentais qu'il avait beaucoup de questions. Je me tournais vers lui :
« - Tu as encore des questions n'est ce pas ? »
Cela ne me dérangeais absolument pas d'y répondre. Que les questions soient personnelles ou non. J'avais une parole. J’agitais un peu le feu afin de le nourrir de bois sans l'étouffer puis revint vers Meneetos en m'asseyant à nouveau sur la roche à ses côtés. Je saisis une lamelle de viande séchée puis l'apportait à mes lèvres afin de manger.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Jeu 4 Fév - 2:13
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Où Meneetios devient la proie d'une amazone
Grandir sur cette île sans jamais connaître le reste du monde, c'est une idée à laquelle songe parfois Meneetios quand on lui évoque les amazones ou les originaires. Quel point de vue peut-on avoir sur l'étranger quand on ne l'a jamais rencontré et qu'on n'en a jamais entendu parler ? Lui qui a grandi à Los Angeles puis vécu à Tôkyô, dans une société mondialisée où tout ce qui se déroule ailleurs que chez soi n'échappe pas aux médias, il n'arrive pas à déterminer le point de vue que l'on peut avoir sur le monde quand on a été éduqué avec l'idée que tout s'arrête au-delà du lieu où on vit. Néanmoins il comprend les raisons pour lesquelles les amazones peuvent craindre ceux qui se sont échoués sur leur île. Ils ont apporté une culture, des nouvelles technologies qu'elles ignoraient jusque là et qui ont de quoi les rendre méfiantes. Et puis il y a eu ces hommes, ces militaires qui, pour certains, ont dû rapidement songer à se glisser entre les cuisses de ces charmantes créatures. Katniss a rencontré l'un de ces hommes et, comme elle l'a expliqué à Meneetios, elle a été tentée de jouer à un jeu dont elle ignorait les règles. Un mauvais jeu et une mauvaise pioche en ce qui concernait son partenaire.
La main droite de l'amazone dans les siennes, l'asiatique l'écoute quand elle lui explique ce qu'elle compte faire du militaire qui l'a agressée. Lui rendre la monnaie de sa pièce en lui faisant à son tour du mal, voilà ce qu'elle désire. Elle ne compte pas le tuer, juste le faire souffrir. En soit elle n'a pas tort, la mort serait un sort bien trop agréable. Il aurait envie de lui dire de faire attention à elle, mais il ne peut pas ignorer qu'à sa place il aurait sûrement souhaité agir de la même façon. Alors il se tait, il ne sait finalement pas quoi lui répondre et de toute façon il n'en a pas le temps. Katniss s'est déjà levée en retirant sa main de celles de Meneetios. Elle range les fioles qui traînent au pied de la couche puis balance le cadavre d'un lapin au loup lové près du feu. L'asiatique n'avait pas remarqué la présence de l'animal jusqu'ici puisqu'il ne voyait rien, et il sursaute en le découvrant. Dans un geste instinctif, il se recule même contre la paroi contre laquelle est calée sa couche. Le loup sortant de l'abri après avoir attrapé le lapin, Meneetios se sent rassuré et reprend sa position initiale, c'est-à-dire assis. Au même instant, Katniss sort des lamelles de viande séchée.
« Est-ce que tu parles du militaire ? »
Il évoque celui qui l'a blessée. Il ignore si elle parle du militaire ou du loup qui vient de quitter l'abri. Mais étant donné leur sujet de conversation, il suppose en priorité qu'elle parle de l'homme. Katniss revient vers Meneetios pour lui tendre de la viande séchée. Il regarde d'abord avec curiosité ce qu'elle lui propose, car il se demande de quel animal elle peut provenir, puis il saisit la nourriture. Qu'importe ce que c'est, il n'est pas végétarien et il a faim alors il ne refuse rien.
« Merci. »
Meneetios mord dans la viande au goût salé mais délicieux. Cela fait une éternité qu'il n'a pas mangé de viande séchée et ça lui rappelle un peu le jambon sec qu'il avait eu l'occasion de goûter une fois, quand il vivait à Tôkyô. C'était Katsumi, son ex-femme, qui lui avait apporté une petite pièce de jambon en lui expliquant que c'était un produit français. Ce souvenir lui provoque un petit pincement au cœur et il redresse ses yeux vers le visage de Katniss pour ne plus y penser. Ce n'est pas son mariage qu'il regrette, mais simplement sa vie à Tôkyô. Le rythme effréné de la capitale et le confort d'un logement chaleureux lui manquent parfois. L'amazone lui demande s'il a des questions. Rien ne vient tout de suite à l'esprit de Meneetios alors il répond par la négative en hochant sa tête de gauche à droite. Il a la bouche pleine et refuse de prendre la parole tant qu'il n'a pas terminé. Alors qu'il est en train de mâcher sa viande, son regard parcourt discrètement l'abri. Un peu plus loin il discerne des dessins sur les parois. D'abord il remarque un avion, puis un animal, et enfin un bâtiment. Ce dernier détail l'intrigue. Il commence à se redresser pour pouvoir l'observer de plus près mais il se stoppe aussitôt dans son geste car il a l'impression de violer l'intimité de Katniss. Il vient d'avaler ce qu'il était en train de mâcher quand il se tourne vers elle.
« Est-ce que tu as de l'eau s'il te plaît ? Je meurs de soif... »
Il profite qu'elle ait le dos tourné en allant lui chercher de l'eau pour se redresser un peu plus encore de sa couche. Ses yeux se plissent pour mieux percevoir le bâtiment dessiné sur la paroi de la grotte. Quand Katniss revient, il la regarde dans les yeux et lui demande avec un air intrigué :
« Je ne veux pas te mettre mal à l'aise mais... cet immeuble sur le mur, c'est toi qui l'a dessiné ? »
Un immeuble n'a rien d'exceptionnel en soi. Mais qu'une amazone soit capable d'en dessiner un, comment cela est-ce possible ? Sur l'île, il n'y en a pas un seul.
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(#) Sujet: Re: « - La louve et sa proie. » • featuring meneetios. Jeu 4 Fév - 2:50
la louve et sa proie
« Est ce que tu parles du militaire ? ». Peut-être avait-il pensé que je parlais du loup. Je souris.
« - Oui. Même les loups savent se comporter alors que ce sont des animaux sauvages. »
Déclarais-je d'un air amusé. Lorsqu'il me demanda de l'eau, j'acquiesçais puis saisie l'eau pure de la cascade qui tombait dans la grotte. afin de remplir une gourde faite maison. Puis la lui tendit tout en mâchant ma lamelle de viande. « Je ne veux pas te mettre mal à l'aise mais... cet immeuble sur le mur, c'est toi qui l'a dessiné ? » Un immeuble ? Je tournais la tête vers les dessins fait de peintures blanches. J'avais souvent rêvé d'étranges maisons se dressant vers le ciel, de chevaux de métal roulant sur une surface lisse. j'en rêvais souvent, mais j'avais toujours mis cela sur le compte du rêve. Qu'au final on rêve d'un peu n'importe quoi. Si j'avais avoué étant plus petite à Asinthïa que j'avais rêvé de nous deux dans un lieu étranger, elle était la seule à le savoir. Mais quelque chose m'avait toujours persuadé que mes rêves avaient un sens... Lorsque j'avais espionné les survivants, j'avais beaucoup entendu le mot « quand j'étais petit. » ce qui me donnait l'atroce impression de ne pas avoir de vie. Nous avions appris à cacher nos doutes, notre tristesse, nos regrets pour devenir fortes et libres. Mais je ne pouvais m'empêcher de me demander pourquoi je ne me souvenais pas de ma maman ou mon papa. Pourquoi je rêvais de choses dont j'ignorais l'existence ? La venue des militaires m'avait ouvert les yeux, surtout lorsque j'avais entendu les récits d'Emrys qui me donnait des bribes d'images. Je faillie avaler de travers :
« - Tu sais ce que c'est ?! » Demandais je curieuse et surprise. Je me levais instinctivement en regardant le dessin d'un peu plus près. « - Je fais beaucoup de rêves étranges, je vois ça sans cesses. Je n'ai jamais su ce que cela pouvait représenter... »
Avouais-je.
« - Ca peut paraître stupide de la part d'une amazone mais... J'ai l'impression que c'est un souvenir... »