Il y a peu de temps, je m'étais laissé aller à traquer le militaire qui m'avait agressé sexuellement, passant des jours et des nuits à l'observer. je n'avais rien contre les autres, mais j'étais persuadée que sa vie m'appartenait parce qu'il m'avait fait du mal. C'était ce que je pensais encore, mais l'intervention d'Emrys m'avait franchement apaisée. Il avait eut des gestes doux envers moi, des paroles douces et sincères. Il m'avait promis de ne pas abandonner l'amazone que j'étais. Alors j'avais renoncé à passer à l'acte avec mon arc en me rendant au camps. Depuis, je tentais de me calmer par tout les moyens. J'avais fait une promesse et je n'avais qu'une parole. Alors que je m'étais éloignée un peu de ma tribu, bien que je ne laissais pas mon travail de gardienne et de maître d'armes au sein des amazones, je m'étais monté un camp près d'une source d'eau. J'y étais bien et les plantes médicinales rares s'y trouvaient. Seul Emrys connaissait cet endroit de la jungle. Je marchais afin de me rendre à mon éternelle place pour espionner les survivants et envier leur mode de vie. à un moment de notre vie, chacun d'entre nous peut se retrouver seul, perdu, peut se sentir inutile, désaimé. et dans ces cas là, on peut souvent penser que toutes les personnes autour de nous sont devenues invisibles, inexistantes. comme si les piliers de nos vies, ces gens au grand cœur, cette famille chaleureuse, n'étaient que mirages. et c'est horrible parce qu'on devrait se rendre compte de tous ceux qui nous soutiennent en secret, qui nous envoient leurs vœux les plus chers, ceux qui croient en nous bien plus que nous le faisons nous-même. ces personnes qui, présentes ou pas, n'ont toujours voulu que notre bonheur. ma famille... mes sœurs... asinthïa... bien sur que je pensais à elles et je ne les abandonnerais jamais, mais j'avais toujours été avide d'aventure et rebelle. Un peu solitaire sur les bords. Un incident se passa très vite. Perdue dans mes pensées, je remarquais soudainement la présence d'une femme, puis nous fument toutes les deux prises dans un filet qui était sortit du sol. Je poussais un cri de surprise. persuadée que le piège venait de meneetios, je soupirais.

« - Tu m'écrase la main ! »

Déclarais-je d'une voix fortement agaçée en retirant ma main de son genoux.