I read somewhere how important it is in life not necessarily to be strong but to feel strong
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Estellà D. Sintalli « L'amour est la Sirène, entraînant le pêcheur qu'ensorcelle son chant, vers le sable sans fond. » ¤ Il y a sa silhouette, gracieuse, sa démarche, aérienne et dansante, son aura sauvage et mystérieuse. Il y a sa voix, chant hypnotique que concurrence son regard d'une profondeur abyssale. Il y a ses mots, étonnement permanent, et sa peau, d'une pâleur lunaire comme l'est sa chevelure, myriade de boucles blondes dans laquelle il laisse filer ses doigts. Il y a ses mains, celles qui ont pointé la lame à sa gorge mais qui plus tard se sont perdues dans sa chevelure corbeaux. Et il y a ses lèvres qui le rendent prêt à se damner pour un baiser. UC	Avery Wolfe uc ¤ Edan-Kale ne peut s’empêcher de songer à quel point son comportement l’étonne. Elle voit juste, vise juste. Depuis le premier jour où elle l’a sollicité. Pour s’entraider. Pourtant sa carapace de solitaire l’incitait déjà à fuir, à se méfier, suivre son instinct qui l’alarmait sur les dangers de laisser quelqu’un entrer dans son quotidien. Le mec cool, le gentil médecin serviable, telle était l’image de lui qu’il souhaitait dévoiler à tout le monde sur l’île. Ni plus ni moins. Il servait ceux dans le besoin le jour, toujours une parole avenante et compatissante pour qui aimerait la recevoir, et le soir -sauf urgence- il s’évadait, vivant pour lui et lui seul. Seuls quelques militaires connaissaient son côté imprévisible, justement parce des choix devaient se prendre sur cette île, l’île qui le libérait progressivement de toute contrainte et le poussait à s’imposer. A revivre… Et puis un jour Avery déboula dans sa vie, armée de sa spontanéité et sa joie de vivre imparable, fissurant une à une les couches de sa carapace. Et, allez savoir pourquoi, il baissa la garde, la laissant faire. Il aurait pu la repousser, insister pour garder des rapports strictement professionnels, s’en tenir à la survie sans chercher à découvrir l’homme et la femme derrière leur blouse blanche. Mais son coeur s’y refusa. La vision utopique du monde et des relations humaines de la jeune brune le séduisaient, charmé par l’innocence qui émanait d’elle en chaque instant, influant sur sa personnalité de faux solitaire. Entrainé sur le sentier de l’amitié sincère -pour lui un terrain des plus pentueux-, il se rendit compte trop tard qu’il s’était aventuré trop loin pour envisager de revenir sur ses pas. Avery connait suffisamment l’homme derrière son mystère. Pour lui, elle est la petite soeur espiègle, qui vous suit partout et ne vit que pour vous embêter dès que vous apparaissez dans son champ de vision. Celle qui connait vos mimiques par coeur pour les avoir provoquées un tas de fois, au point d'anticiper le moindre petit rictus que ses paroles déclenchent. Celle qu’il croyait ne pouvoir supporter dans sa vie et qui lui manque chaque jour où elle ne vient pas le chercher à l’infirmerie, lui et sa répartie. Le "Maître Yoda" qu'il est à ses yeux à encore du mal à lui exprimer tout ça. Il essaie de lui témoigner son affection par des geste, de lui montrer qu'il est là, chaque jour, quoi qu’il advienne.	Aislynn J. Jenkins uc ¤ uc
Adeona-Maely S. Azalaïs uc ¤ uc	Noreen Blodwyn-Barnes. intitulé du lien ¤ lien	Lydia A. Pettigrew you’re my worst nightmare… relax kid, I’m kidding ! ¤ « La prochaine fois, dis qu’tu m’aides à l’infirmerie, on t’foutra la paix tu verras ! » Les premiers mots qu’il lui a dit. La première fois qu’il s’adressait à elle. Il aurait peut-être fermé sa gueule s’il avait su que la combine marcherait aussi bien, si bien qu’elle joue le jeu au point de venir effectivement à l’infirmerie, mais pas pour l’aider. Pourquoi lui avait-il donné cette couverture ? Un élan de bonté certainement, d’amusement aussi quand il l’a vue remballer un adulte et sa morale chiante sans sourciller. Il s’est ramené pour calmer le jeu, près à lâcher un « ça va, laisse-là » nonchalant. Mais arrivé à sa hauteur l’adulte responsable avait disparu. Lydia a écarquillé de gros yeux et un sourire, mais rien de comparable au rire assourdissant qui l’a prise en surprenant le retour d’Elias et lui de leur mésaventure dans les marécages ! Il ne l’avouera sans doute jamais, mais il aime voir cette « gamine » le malmener, déranger sa routine, parler rien que pour l’emmerder et mettre un peu de bazar dans son infirmerie aussi. Elle entretient sa répartie, réveille son amour des défis stupides et des petites vengeances fourbes. Elle le cherche et il le lui rend bien !
Gwendolyne J. Forrester cause darling i'm a nightmare dressed like a daydream ¤ Elle est une jeune femme éprouvée et paumée qui s’est présentée à l’infirmerie pour un diagnostique, pour de l’aide, pour ses bébés qu’elle n’a jamais pu tenir dans ses bras… Oui mais… Elle est une patiente. Peu importe qui elle est vraiment et d’où elle vient, c’est le rôle d'Edan de la soigner sans poser de question. Oui mais… Oui mais elle vient de cette petite île juste en face… Oui mais elle est une scientifique… Elle s’intéresse à l’île et ses mystères, comme lui. Elle est pleine de conversations passionnantes, et, plus que d’avoir envie de l’aider, il l’aime bien. Là où il apprécie moins sa compagnie, c’est quand il se retourne sur elle en pleine jungle, ou dans certaines planques bien connues des militaires, et que le sentiment d’avoir été suivi et épié le prend au tripes. L’Hydre et ses manipulations. l’Hydre et ses stratagèmes. Ca ne veut pas sortir de sa tête à chaque fois qu’il tombe sur elle « comme par hasard ». Il en deviendrait parano. Non, en fait il agit complètement comme un paranoïaque, à emprunter les chemins les plus dangereux, à trouver des détours plus interminables les uns que les autres pour s’assurer qu’il n’y aura personne derrière lui quand il se retournera, pour se rassurer en se disant que la rousse ne pourra pas tenir la distance et qu’il la sèmera… Jusqu’au jour où il devra mettre un terme à sa folie et connaitre les réelles intentions de la jeune femme. Il n'imagine pas qu'elle puisse se servir de lui. Il n'imagine pas qu'il ait pu lui donner autant matière à... Non. Non. Il n'imagine pas à quel point il se sentira floué, mais surtout à quel point il se sentira mal vis-à-vis des amazones…	Asinthïa F. Lindy-Hollÿs Fernandaïa la guerrière ¤ uc	Lexy-Jane Winters catch me if you can ! ¤ uc
Aspyn E. Rosebury uc ¤ Une jeunesse qui irradie, une beauté à faire pâlir les amazones et une âme solitaire, sauvage. C’est ce qu’il a vu en un regard honteux, presque désolé de porter son attention sur elle alors qu’elle le surprenait sous son plus mauvais profil : haineux, débordant de violence. Mais elle n’a pas pris peur. Elle n’a pas fui. Elle aurait pu pourtant. Ca ne l’aurait pas surpris. Il était même persuadé qu’elle le ferait. Pourtant elle est restée là, ses yeux larmoyants l’appelant à l’aide. Il a crû les voir briller pour lui une seconde. Un mot d’elle a suffi à le faire redevenir le bon docteur des rescapés. C’est ensemble qu’ils ont fui sans qu'il l’a lâche d’une semelle, semant l’adversaire hostile qu’Edan venait de battre. Il l’a ramenée en lieu sûr et l’a soignée. Depuis il l’aide à s’adapter à cette île, à s’intégrer, à se faire une place de choix parmi la foule, s’assurant qu’elle ne manque de rien. Il la mettrait sur un piédestal s’il le pouvait.	Heaven-Grace Turner la grâce du cygne¤ Cette fille du super-marché qui plaisait à son ami. Et le sourire à rhabiller son visage. Il l’a suivit dans les rayons sous le regard aveugle de Tybalt, jusqu’à ce qu’il se retrouve droit devant elle. Mais c’était déjà trop tard pour que Tyb’ ouvre les yeux, Edan l’ayant déjà poussé droit sur son cadi avant de détaler. Ca s’appelle forcé le destin. Taquiner sa timidité et mettre à mal sa gêne face à la gente féminine était un des passe-temps favoris d’Edan, mais cette fois c’était différent. Il comprenait que cette fille lui plaisait vraiment. Alors il l’a forcé à parler, à ne plus reculer, comme quand il est revenu vers le maladroit et sa victime qu’il invita à leur fête de ce soir, sous le regard toujours médusé d’un Tybalt perdu. Il l’a regardée, perdue elle aussi, se raccrocher à Tyb pendant cette fête, et d’un coup tout allait bien. *** Devenus amis, Edan a toujours crû qu’Heaven et Tybalt finiraient leurs jours ensemble, voyant à travers eux une famille de coeur. Ils étaient le couple référence dans son entourage -bien qu’il ne les ait pas connu ensemble très longtemps- celui qui lui donnait parfois envie de connaître ça à son tour, d’avoir ça dans un futur plus ou moins proche, persuadé qu’une fille comme Heaven valait l’amour d’une vie ! Il est loin d’imaginer le choc qu’il aura s’il rentre à New-York un jour. Tout son petit monde qui s’écroule. Ce qui lui restait à quoi se raccrocher à son retour, ce qu’il espérait retrouver… brisé. La honte d’abord. Celle d’être l’investigateur de cette rencontre. Du chagrin d’Heaven qu’il n’osera approcher, trop gêné, trop étranger à ce genre de situation pour savoir quoi lui dire. Il essaiera, plusieurs fois, jusqu’à ce qu’elle fasse le premier pas, ne cherchant que réconfort et attention. Ce qu’il lui offrira bien volontiers pour la garder dans sa vie.	Augustine J. Serka Orgueil et préjugés ¤ Il l’a vue plusieurs fois sur l’île, immobile et muette, se demandant ce qu’elle pouvait observer. Il la trouve louche, à trainer dans le coin sans parler à aucun rescapé. Persuadé qu’elle n’est pas des leurs, il l’a suivie pour en avoir le coeur net. C’est là qu’il a remarqué le léger boitement dans sa démarche. Le médecin en lui n’a été que plus encouragé encore à la suivre, à la guetter de plus ou moins loin, jusqu’à remarquer ses multiples cicatrices. Des blessures qu’il n’a jamais soignées. Il n’en a même pas eu l’opportunité. Pourquoi ? Il n’ose l’aborder pour lui proposer son aide. Si elle aime souffrir, c’est son problème. Et puis, c’est un gentleman ! Lui faire remarquer les petits défauts de son corps… pour quel genre de goujat indiscret passerait-il ? Il faudra qu’elle se blesse, qu’il la trouve, pour qu’il ose… Il a pris l’habitude maintenant de devoir supplier des blessés de ne pas se laisser mourir, de se laisser soigner. Des amazones, l’enfant sauvage, mais elle… Jamais personne ne lui donnera autant de fil à retordre qu’elle ! D’où est-ce qu’elle sort ? Pourquoi elle se fiche de le laisser la regarder se vider de son sang ? Pourquoi il a-t-il l’intime conviction qu’elle hait chaque geste, chaque parole qu’il ose envers elle ?
Sara Coleen Emingwa You look at peaople and you see puzzles, I see games. ¤ Elle est… Il ne sait pas ce qu’elle est. Qui elle est, elle, ni qui elle est pour lui. Tout ce qu’il a vu, quand elle est entrée dans sa tente pour fouiner, c’est un jeu dangereux et excitant auquel il n’avait pas joué depuis longtemps, depuis les amazones. C’est d’ailleurs pour l’une d’entre-elles qu’il l’a prise avec son couteau et ses sales manières, malgré ses airs de femmes du monde dirigeante. Mais qu’elle ne sache pas qui sont les militaires, qui il est lui… tout bonnement inadmissible ! Un amour du jeu en commun, un intérêt pour le mystère et les énigmes de l’île… Elle est la prochaine sur sa liste.	Alexandra P. Crowley Je surgirai quand tu t'y attendras le moins ! ¤ Un talent certain pour se mettre dans des plans foireux. Un don pour s’attirer des ennuis. Et lui, derrière, passant pour ramasser les pots casser, surgissant « comme par enchantement » lorsqu’elle se trouve au mauvais moment au mauvais endroit. Il sait ce qu’elle fait, il sait qui elle est, parce qu’il était pareil. Elle est une version de sa jeunesse, de ses vingt ans, de sa famille qui se déchire, qu’elle rejette, du trouble qui l’attire sur la mauvaise pente…. Mais il est là pour la rattraper. Pour ne pas qu’elle tombe aussi bas qu’il s’est laissé tomber. Quitte à passer pour le plus emmerdant des grands frères de substitution !	Prénom P. Nom uc ¤ uc

en attente:

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Dwayne-Vale Fitzgerald Hey brother, do you still believe in one an other ? ¤ uc	Daryl-Anderson N. Smith Cause you're my mate and I will stand by you ¤ Ils ont très vite sympathisé, par la force des choses dans un premier temps en se retrouvant souvent à l’écart du groupe, écartés des stratégies militaires, eux les médecins et cuisiniers. Daryl est devenu celui vers lequel Edan se tourne quand il ne peut plus contenir sa rancoeur et sa colère à l’égard d’un supérieur. Et ça se termine souvent par quelques verres, des moqueries et des résolutions légères, celles de fonder leur propre clan, d’inventer tout un tas de stratégies et de plans de batailles plus loufoques les uns que les autres. Le dernier en date : séduire toute les femmes de l’île, les amazones en priorité, pour s’en faire des alliés. Charmeurs, séducteurs, hommes à femmes, un autre point commun… Enfin… Ils le croyaient. Ne plus se confier. Ne plus montrer ses faiblesses. Ne pas retomber dans le piège de l’amitié. De l’attachement. Celui qui devient un besoin, un manque aussi. Celui que l’ont n’appelle plus « amitié », mais par ce mot tabou qui commence aussi par un A. Edan se l’était juré. Mais un soir après la tempête, Daryl a surpris l’air las et inquiet sur son visage éprouvé par les récent évènement. Et la nuit s’est finie autour d’un feu de camp improvisé sur la plage malgré la réticence d’Aden a admettre que le fond du problème n’était ni les nerfs ni la tempêtes, la lune et les vagues comme seules témoins de leurs confidences. L’alcool délie les langues, c’est bien connu, et Edan a fini par avouer le prénom de la blonde qui lui retourne le cerveau quand Daryl confia ses craintes à propos de sa rousse. Forcé de réaliser que son coeur était plus pris qu’il ne le pensait. Maudites amazones… Maudites sirènes…. Et pauvres hommes qu’ils sont !	Emrys-N. Barnes Cause you'e my mate and I will stand by you ¤ uc
Tybalt-Royce W. Colt uc ¤ Un homme sans passé et sans attache. Voilà celui qu’Edan prétend être, le rôle qui lui plait de jouer sur l’île. Mensonge. Solide mur de façade. Il tait sa vie sur le continent comme un tabou, mais derrière-lui il y’a NY, il y a Tybalt et la nostalgie d’une amitié qui remonte à l’enfance, des souvenirs construits depuis leurs treize ans qui remontent à la surface quand Edan reste seul trop longtemps au coin du feu le soir, quand il a trop bu et qu’il n’y a plus personne pour lui enlever la bouteille des mains, quand il se réveille et que personne ne campe sur son canapé. Treize ans. Le début de la fin. La fin de l’enfance et de son insouciance, mais toujours la même fougue quand il s’échappe du cercle familial pour le rejoindre. Déjà Kale l’entraine, l’embarque dans ses aventures comme il l’embarquera dans les bars et un peu partout où il pourra malmener sa timidité à leur vingt ans. C’est l’histoire d’une rencontre de vacances, d’une complicité qui n’a jamais faibli, de deux familles qui sympathisent, deux mères confidentes, leur permettant de ne pas se dire adieu à la fin de l’été. *** Dix-sept ans. Edan enchaine les blâmes dans son campement militaire pour la plus grande joie du paternel... Il ne veut pas être là, il ne devrait pas être là. Il lui fait payer. Mais il ne sait pas… Deux ans, deux petites années de sursis avant que la noirceur le dévore. Il est à l’aube de ses vingt ans et le temps des lettres, des mails et des vacances l’un chez l’autre lui semble tellement loin. Il déserte le foyer, fuit le paternel et l'autorité, fuit le manque de son frère absent, errant dans les rues, voguant d’interdit en interdit. C’est un autre qu’il entraine, trop loin cette fois. Et pourtant, c’est lui, Tybalt qui l’aide à se révéler après le drame. Ils se retrouvent tous les deux à NY et Tyb à camper sur son canapé. Edan devient le suiveur le temps de la déprime. S’il se lève, sort, se bouge, s’acharne dans ses études de médecine, c’est parce qu’il y a Tybalt qui vient encore le chercher, qui est toujours là à l’attendre. *** Et puis il y a eu Heaven. Cette fille du super-marché qui plaisait à son ami. Et le sourire à rhabiller son visage. Il l’a suivit dans les rayons sous le regard aveugle de Tybalt, jusqu’à ce qu’il se retrouve droit devant elle. Mais c’était déjà trop tard pour que Tyb’ ouvre les yeux, Edan l’ayant déjà poussé droit sur son cadi avant de détaler. Ca s’appelle forcé le destin. Taquiner sa timidité et mettre à mal sa gêne face à la gente féminine était un des passe-temps favoris d’Edan, mais cette fois c’était différent. Il comprenait que cette fille lui plaisait vraiment. Alors il l’a forcé à parler, à ne plus reculer, comme quand il est revenu vers le maladroit et sa victime qu’il invita à leur fête de ce soir, sous le regard toujours médusé d’un Tybalt perdu. Il l’a regardée, perdue elle aussi, se raccrocher à Tyb pendant cette fête, et d’un coup tout allait bien. *** Il ne peut s’empêcher de penser à eux sur l’île, s’imaginant comment les années s’écoule sur leur couple… De penser à Tyb, à celui qu’il a dû laisser pour partir, pour son frère, pour sa carrière, alors que la souffrance le changeait, inversant leur rôle. Il devait revenir… Ce ne devait être qu’une mission de quelques semaines… Mais l’île en a décidé autrement. Ca ne le rend pas vraiment triste de penser à lui, Edan s’inquiète par moments, quand il se dit qu’il n’était pas sur le canapé de Tybalt à veiller sur lui quand il allait mal comme Tyb' l’avait fait pour lui. Mais il n’est pas triste, parce qu’il sait qu’il n’est pas seul, parce qu’il espère qu’il n’a plus de raison de lui manquer…	Matthew B. Skitia Cause you'e my mate and I will stand by you ¤ C’est en le soignant qu’Edan a rencontré Matthew. Leur manie d’éviter les coups foireux des militaires, de ne pas suivre leur mouvement, s'écartant souvent ensemble du troupeau. Leur côté protecteur notamment envers Avery les a rapproché, renforçant leur amitié. C’est à un Edan flatté et surpris que Matt’ a confié ses plans pour rejoindre l’Hydre, comment il comptait percer l’énigme de cette petite île voisine de l’intérieur, persuadé que ses habitants n’étaient pas condamnés à restés coincés ici. Edan garde son secret, baissant les yeux quand d’autres militaires ou des naufragés le regardent de travers parce qu’il traine avec un « traitre ». S’ils savaient… Petit à petit, il a pris conscience de l'importance de leur amitié, jus'à devenir son complice. Ils ont pris l’habitude de se retrouver à l’abri des regards indiscrets pour discuter des découvertes de Matthew. Ils échangent des informations, cherchent des solutions, Edan ne pouvant s’empêcher de mettre son ami en garde tandis qu’il lui assure un lien avec l’île principale et ses rescapés.	Elias Jones Head off to make trouble, sir. ¤ Edan était là pour lui comme il l’a toujours été sur l’île, depuis le jour où il ont tous embarqué dans le sous-marin maudit. Peut-être parce que lui aussi, malgré son statut respecté de médecin et sa maturité, il ne se sent pas l’âme d’un « vrai » militaire comme peut se sentir son frère Dwayne. Lui s’était engagé sur un coup de tête, une envie de changement, de trouver un remède à son syndrome de la bougeotte. Le contact est facile avec Elias, et sa capacité à encaisser l’étonne de jour en jour. Savoir qu’il n’avait pas choisi l’armée, qu’il vivait mal sa place dans le groupe… Ce crash, cette île… Qu’il ne se sente pas à sa place alors que lui se réjouit de son sort l’attriste. Edan se sent coupable parfois d’évoluer et de s’épanouir quand ceux auquel il tient comme Elias rêvaient à la nuit tombée qu’un bateau accoste sur l’île pour les ramener à New-York. Peut-être pour quoi il s’évertuait tant à leur rendre la vie moins dure ici, à lui, à Avery, à Dwayne…
Darrin S. Treyvelan You're the worst pain in the ass !¤ « C’est quoi ton problème ? Tu lui veux quoi à Avery ? » Premier contact. Des mots très vite suivis par des actes, Edan poussant celui qu’il a pris pour un agresseur à terre avant de l’attraper par le col. Il l’avait vu provoquer Avery et il voulait des réponses. Un hostile, un ami de Jace, n’importe qui qui lui voudrait du mal, il s’était imaginé tout un tas de possibilités sur l’identité de cet homme étrange qu'il était venu confronter, mais ce qu’il vit dans ses yeux le stoppa net. Il avait compris. Le voir tourner autour d'Avery, revenant à la charge, veillant à sa façon sur son amie, la bousculant "pour son bien", confronta Edan dans le sentiment que ses intentions n’étaient pas mauvaises, mais plutôt celle d’un prétendant maladroit. Alors il laissa faire, s’arrangeant même pour les laisser tous les deux, envoyant Avery chercher Darrin en prétextant le besoin d'une aide, puis leur faisant faux-bon pour les laisser "en tête-à-tête". Puis un soir, Darrin avait décidé de se servir. Ce mec, ce médecin qui l'avait pris pour un inconnu, Edan qu’il s’appelait, gardait des bouteilles intéressantes dans sa tente, il le savait. Tout le monde le savait. Il l’avait vu plusieurs fois boire entre collègues au coin du feu sur la plage, et ses addictions s’étaient réveillées, le malmenant. Cette nuit-là, la tentation était trop forte, il avait voulu mettre la main sur l’une d’elle. De toute façon, vu comme il l’avait cherché sur la plage l’autre jour, il n’allait pas le plaindre ! Non, il l’aurait bien cherché ! Darrin aurait pris une bouteille sans remord et s’en serait allé, gardant sa relation à l’alcool secrète, et personne ne l’aurait jamais accusé de vol. Mais Edan l’a surpris. Darrin ne s’est pas retourné sous les pas du militaire, furtifs, entrainés. Ce militaire à qui il a foutu la trouille, croyant à l’intrusion d’un camp ennemi dans ses quartiers. « Tu veux un verre ? » C’est tout ce qu’il a dit. A lui, l’homme qu’il agressait sur la plage pour avoir haussé le ton sur son Avery. Pourquoi agissait-il comme si rien ne s’était passé ? Le comportement d’Edan envers lui suffit à Darrin pour se faire une image trop parfaite de celui qui sur le point de se faire voler, l’a invité à boire avec lui, ne lui demandant aucune explication. Une image erronée puisqu’il ne se doute pas qu’Edan a agit ainsi parce qu'il a reconnu en Darrin un trouble qu’il connait bien, une addiction qu’il a supporté dans sa jeunesse. Mais ça, Edan se targue bien de le dire, et c’est par respect pour le secret de Darrin qu’il n’a rien dit. Seulement Darrin l’a pris autrement qu’un acte de bienveillance, il ne peut s’empêcher de penser qu’il est un rival, pour séduire Avery tout d’abord, et quand, après quelques visites à l’infirmerie il a pu constater la nature fraternelle de leur relation, la rivalité à déviée sur le plan professionnel. Il prend un malin plaisir à mettre des bâtons dans les roues au médecin en chef, à lui montrer qu’il a tord, qu’il peut mieux faire que lui. Et Edan le lui rend bien, ne ratant pas une occasion pour un combat de coq, ni de le tacler sur ses tentatives de séductions infructueuses, n’arrivant décidément pas à cerner cet homme qui traine de plus en plus dans les pâtes de sa soeur de coeur. Mais il doit le remercier pour une chose : lui donner de belles occasions de s’éclipser ! Pour leur laisser de l’intimité bien sûr, mais aussi par petite vengeance, laissant Darrin se démener seul, le forçant ainsi à devoir faire ce qu'il déteste et refuse : venir en aide aux autres, gérer des problèmes dont il se fiche.	Desmond Hristov uc ¤ uc	Wilwarin S. Eressëa Oubidouu je voudrais être un homme comme vou-hou-ous ¤ L’effroi en voyant le couteau se retirer violemment de l’abdomen du jeune homme. La panique devant le sang qui afflue, qui ne laisse pas le temps de réfléchir. Les réflexes du médecin prennent le dessus. L’envie de se jeter sur le militaire, d’hurler sa rage, Edan la contient pour ne pas effrayer l’amazone. Un homme amazone. Fascinant, perturbant. Il l’approche comme une bête sauvage qu’il ne faut surtout pas faire fuir pour le convaincre de le soigner. Lui faire peur juste assez pour qu’il accepte de se laisser faire. Edan ne sait pas comment s’y prendre. Il n’a que son matériel de premier secours que les amazones gardent dieu sait où. Il appelle au secours, qu’on remette le militaire en cage, il supplie presque pour qu’on le laisse venir en aide à celui qu’il a baptisé Mowgli, pour qu’on ne laisse pas l’enfant sauvage s’enfuir dans la jungle où il ira se vider de son sang, s’éteindre à l’abri des regards comme une biche blessée. Ses grands yeux noirs qui le dévisagent lui donnent envie de rire. Du points de vue d’Edan, ce sont deux billes prêtent à sortir de leurs orbites. Les questions affluent à mesure que le sang se tarit, bien trop curieux. Aucune ne se pose pourtant. Il a trop peur de le faire fuir. De le blesser plus que le couteau ne l’a déjà fait. Il l’a observé retrouver ses soeurs le temps qu’il fut leur prisonnier, cherchant à l’apprendre, la même lueur pour l’inconnu flamboyant dans leurs regards.
Isaac A. Gaultney intitulé du lien ¤ Une discussion devant un amphithéâtre. Edan laisse entrer une bonne influence dans sa vie, bientôt il redécouvre ce qu’est une amitié saine. Puis très vite les nuits blanches l’un chez l’autre à plancher -ou pas- s'enchainent. Edan ne compte plus les soirées chez lui avec Isaac et Tybalt autour d’une table encombrée d’emballages de bouffe chinoise. Si l’un des trois s’endormait dessus, il devait jouer à retrouver ses fiches de cours disparues comme par magie au réveil, ou s’étant parfois miraculeusement transformées en bouteilles d’alcool. Il ne compte plus non plus le nombre de fois où le Docteur et le pédiatre se retrouvaient dans les couloirs de l’hôpital, soufflant entre deux consultations, décompressant après une opération, cherchant les infirmières aussi, comme s’ils étaient restés les deux étudiants joueurs d’autrefois. Isaac… Douce nostalgie new-Yorkaise. Rare regret de sa vie antérieure. Ami et collègue qu’il a perdu… Ami et collègue dont il ne peut plus qu’imaginer la vie sans lui.	Daniel Berklay the wiskey, the liar, the thief ¤ uc	Prénom P Nom intitulé du lien ¤ lien

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un petit lien ?

Il y a bien longtemps, j'avais un lien avec l'ancien Ethan-Jones :

Spoiler:

Alors soit on garde cette base, et on la complète vu que maintenant, Laïla n'est plus prisonnière des militaires, mais qu'elle vit désormais avec les rescapés.
Soit on reprend tout de zéro, comme tu préfère

Edan-Kale Fitzgerald a écrit:

Avec joie Sara (Natalie ) une p'tite idée ou on cherche ensemble ?