» Gabriel M. Griffin "
❝ Regular. × My new Life is here ❧ ❞ × Ma Célébrité : Ryan Taylor
× Nombre de messages : 1780
× Age du perso : 22 ans.
× Job : Le retour du fils prodige (tu parles).
× Côté love : Millol.
(# ) Sujet: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 9 Juin - 15:55
identity card Gabriel Milton Griffin . ♦ Feat Ryan Taylor ;
• Age, Date & Lieu De Naissance : Né le 20 Mai 1988 à New-York, âgé de 20 ans (21)
• Métier avant d'atterrir sur l'île : Emmerdeur professionnel, et il s'améliore avec le temps.
• Un signe particulier ? Pas besoin, il se distingue bien assez comme ça. Que voulez-vous, on a la classe ou on l'a pas.
• Qualités : mmmh... Aucune ? Non sans rire, Gabriel n'en a pas beaucoup. Vous aimerez le détester.
• Défauts : Peu bavard - asocial - peu souriant - méfiant - hautain - borné - introverti. Et bien d'autres.
• Manies : Juger les gens avant de les connaitre.
• Ma p'tite catégorie : Les
asociaux solitaires.
• Pourquoi ce groupe ? A votre avis ?
• Post prédéfini [] - Scénario [] - Inventé [xxx] • Pourquoi ce perso/avatar ? : Non mais regardez moi sa tête et dites-moi si ce n'est pas une raison suffisante ? *Out* Bon, sérieusement, Gabriel est le perso qui me colle vraiment à la peau, je ne peux plus le lâcher maintenant...
© Oracle
what about me • Physique : Si vous lui demandez son avis sur son physique, Gabriel vous répondra sans hésiter : « Mon apparence ? Un trésor, une pure merveille. A vrai dire, je suis convaincu que même vêtu en clochard de basse catégorie, je serais toujours aussi beau. » Narcissique, ça oui, mais on l'avait tous remarqué. Plus concrètement, Gabriel est un garçon qui a toujours été loué de toutes part sur sa beauté, sa 'bouille d'ange' comme on entendait dire les membres de la famille en lui pinçant les joues dans son enfance. Cette caractéristique a évolué lorsqu'il a grandit, qu'il a perdu ses joues de gamin. Ses traits se sont affinés, laissant un visage légèrement triangulaires aux traits délicats. Ses lèvres curieusement pleines pour un garçon avaient ce don d'attirer les regards des filles lorsqu'il avait la bonté de leur adresser un sourire. Remarquez, ce n'était pas si rare autrefois. Ses yeux d'un vert-bleu-gris changeant peuvent se révéler extrêmement captivants, pour peu qu'il le veuille un petit peu. Sur l'île cependant, vous ne le verrez jamais qu'avec un regard froid et distant à l'image de son attitude envers vous. Sauf exception, méritée ou non. Les sourcils bas et droits au dessus de ses yeux lui ont valu parfois la qualité d'avoir une « expression de chien battu ». Charmer son monde avec son physique, ses sourires, ses gestes lestes et contrôlés, il savait faire, très bien même. Et ce depuis tout petit, l'hypocrisie faisait partie de lui avant même qu'il ne sache parler. A New-York, il mettait un point d'honneur à être toujours au summum de la mode, de se montrer toujours sous son meilleur jour. L'apparence physique avait de toute façon toujours été un point à ne pas négliger, dans son éducation comme dans le monde dans lequel il évoluait. Être beau, élégant, se tenir droit, toujours propre sur sois. Il était de ceux qui côtoyaient les penderies immenses, remplies de vêtements griffés de marques françaises et italiennes, sans que cela ne lui paraisse anormal où aberrant au vu de la situation de certaines personnes. Non, c'était parfaitement logique. Les polo a quatre-cent dollars l'unité ne l'effrayaient pas. Sa mère y avait veillé, prêchant la bonne parole pour ses boutiques préférées. Sur l'île, tout est bien évidemment différent. Dans ce coin de terre perdu, impossible de se tenir à jour pour la mode où de présenter toujours bien. On fait avec ce qu'on a, et croyez bien que ce fut d'une difficulté extrême pour Gabriel, si habitué à un confort luxueux.
• Caractère : Il y a le Gabriel 'd'avant' et le Gabriel 'd'après'. Rien de plus simple pour expliquer cela : atterrir sur une île après avoir assisté à la mort d'une amie change quelqu'un du tout au tout, aussi insouciant et égoïste soit-il. 'Avant', il avait ce charme indescriptible, ce charisme surtout, dont il jouait chaque fois que l'occasion se présentait. Charmer ses professeurs, tuteurs, nourrices, petites amies et amis en tout genre pour s'accaparer selon dont il avait besoin ou envie, c'était dans ses cordes. Et même mieux que ça, c'était un art qu'il maîtrisait à la perfection. « Gabriel est beau, il le sait, et il en use et en abuse ». Sur de lui, il savait obtenir ce qu'il voulait. Pas seulement par pure persuasion à force de sourire et de regards appuyés, il y avait aussi cette autorité dont il usait en dehors de chez lui, au delà de l'influence de son père. Ce dernier représentait la seule chose au monde qu'il craignait réellement, tous les malheurs du monde semblant s'écarter de son chemin. Qu'on lui dise non ? Impensable, impossible. Une part de son caractère d'enfant gâté n'a jamais disparu, il est demeuré colérique et un brin capricieux. Même sur l'île, bien que cela se manifeste de manière différente. Egoïste, égocentrique, tout tournait autour de lui, son nombril était bien évidemment le centre du monde, de l'univers même. Mesquin et moqueur, il n'hésitait jamais à rabaisser ceux qu'il ne jugeait pas digne de son estime. A treize ans il était déjà un véritable sale gosse, abusant du pouvoir que lui conférait son statut social, se plaçant au dessus de tous. Mais vivre quatre ans sur île dans un univers qui tourne tout autrement que la vie de la haute société New-Yorkaise, il dut brider un peu ces traits si bien qu'après tout ce temps ce côté exécrable de sa personne s'atténua un peu. La maturité a certainement à voir dans cette évolution également... Quand ils se crachèrent, il n'avait que dix-sept ans. Et une vie à reconstruire. Maggie mourut, l'avion se crasha. Cela eut le même effet sur lui que si l'on avait tapoté une huitre ouverte du bout de l'ongle ; il se renferma sur lui-même, s'imprégnant d'un mutisme plutôt étonnant venant de lui. Avant son départ, pendant la période du procès et celle qui suivit l'enterrement, l'impassibilité constante qu'il adopta se renforça davantage lorsque son vol n'atteint pas sa destination. La compagnie des gens, qu'il aimait tant autrefois, devint vite insupportable. La moindre parole, le moindre geste de réconfort ou d'amitié que l'on pouvait témoigner envers lui le hérissait. Il les tenait tous pour responsables, ils n'étaient que les démons qui peuplaient son enfer sur terre. Il se fit rapidement une réputation de garçon solitaire et antipathique, dont on ne récoltait que les regards noirs lorsque l'on avait le malheur de s'approcher à moins de dix mètres. On avait entendu dire qu'il faisait partie des passagers de première classe. « Ça explique tout », disait-on. La vie sur l'île est vite devenue insupportable, et le manque de sa vie d'avant devint une douleur constante. Le manque. La nostalgie. Sa ville natale lui manque à un point tel parfois que cela s'en ressent physiquement autant que mentalement. Curieusement, certaines personnes ont tout de même su faire ressortir ce qu'il avait été quelques années auparavant, bénéficiant alors de la chaleur de son rire, si rare, ainsi que de son amitié sincère et de sa proximité. Ces personnes là ont aussi la chance de récolter tous les défauts qui avaient été siens, ressurgissant comme un diable de sa boite en même temps que ses qualités. L'inquiétude des jours sombres qui agitèrent l'île le rendirent un peu soucieux de tout ce qui pouvait briser ses habitudes. Des habitudes fragiles, qu'il avait mis tant de soin à acquérir, ses points de repères essentiels. Tout ce qui peut sortir de l'ordinaire soulève une pelle de questions, qu'il est capable de ressasser pendant des jours et des jours, débattant avec lui-même d'une décision à prendre. Il ne fait pas partie de ces personnes qui une fois décidées, se sentent soulagées. La moindre décision importante est sujet à se torturer l'esprit.
• Pourquoi ai-je pris ce vol pour Tokyo ? : Une stupide histoire de noyade, une jeune fille qui se cogna la tête contre le rebord pour finalement mourir au fond de la piscine, des rumeurs, des gens qui parlent et des parents qui ont décidé d'éloigner leur fils de tous ces commérages pendant quelques temps sont les principales raisons de mon départ. Pire qu'un bannissement de quatre mois chez les Japonnais, l'île est une prison. Je l'ai eu, ma punition.
► Love : Je voudrais ne pas avoir à dire ça. C'est tellement... étrange, transcendant. Ça ne devrait pas exister. Il ne devrait pas exister, m'épargnant ainsi tant de moments de doutes et de peur. Elle est toujours présente, à mes côtés, à nos côtés. Mais largement amoindrie par la joie d'être à ses côtés.
► Ex : Marine [Reese Witherspoon] est une ex à laquelle je n'ai pas beaucoup porté d'attention, je l'avoue, sans doute la raison pour laquelle elle m'a quitté.
► Friends : Teddie [Robbie Wadge] est un des meilleurs amis que j'aurais pu rêver avoir. Il va même jusqu'à me rendre d'incroyables services de temps à autres... *hu* Katty [Amber Heard], elle sait tout de moi après m'avoir fait suer pendant des mois. Andy [Anya Tsuchiya] ne devrait pas me prendre pour un mort. Elle ne devrait pas se faire du mal ainsi, s'infliger de telles douleurs à mon insu. Je ne suis pas 'lui', je ne suis pas son ancien amour.
► Family : Aucun membre de la famille Griffin n'est sur l'île avec moi, je devais rejoindre ma tante à mon arrivée à Tokyo; mes parents sont toujours à New-York j'imagine, mais ils pourraient aussi bien être morts que je n'en saurais rien. Ma mère n'était peut-être même plus dans la grosse pomme lorsque je suis partie.
► Hate : Millie [Kaya Scodelario] est comment dire, une jeune femme surprenante qui est prête à jouer fortement de ses charmes pour m'éloigner de son amant, accessoirement nommé Teddie. Que voulez-vous, elle me déteste. Buck [Randy Orton] n'est qu'une coque vide qui a décidé de me pourrir la vie quand il me croise, et vous savez quoi, un de ces jours ça va mal finir.
behind the picture • Prénom/Pseudo : Greugneugneu.
• Age : 80 ans et toutes mes dents.
• Pays : Africa Unit ♪
• Fréquence de connexion [../7] : Tous les jours, eh ouais, j'peux plus me passer de TI...
• Niveau moyen en Rp ? Eurf. J'sais pas moi, jugez par vous-même !
Spoiler: …
• Ton opinion sur le forum : Vraiment très très moche, détestable, les membres sont vraiment insupportables et d'un ennui !...
Non mais honnêtement, TI c'est la maison maintenant
• Comment as-tu connu le forum : Bonne question, en tout cas ça devait être mon jour de chance ce jour là.
• Un double compte ? Si oui, qui ? Double ? Non moi je ne fais pas les choses à moitié, hein, quadri s'il vous plait ! Irina Coban et Ivanna.
• Souhait d'un Parrainage pour être mieux intégré ? Naon merci
• Mot de passe du règlement : Spoiler: J'suis une rebelle, je lis pas les règles.
« - T’étais où là schizo-boy ? - J’avais envie de détruire quelque chose de beau... »
» Gabriel M. Griffin "
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(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 9 Juin - 15:56
A history of violence VIDEO « 30 mai 1988 • 5th av., appartement Griffin « Gladys, emmène le petit là-haut et évite qu'il pleure, je t'en supplie je suis tellement fatiguée. » lança Tess à son retour de la maternité, sans même regarder son interlocutrice. La petite bonne acquiesça et s'empressa d'exécuter les ordres de cette femme qu'elle craignait toujours un peu au fond d'elle. Tess Brentwood-Griffin avait toujours été une femme froide et distante avec tout le monde, et malgré ses sourires factices et ses bonnes manières elle ne trompait personne ; cette femme n'aimait qu'elle. Elle ne savait pas ce que signifiait l'attachement pour une personne. Gladys songea que si elle était avec son mari, James Elliott Griffin, c'était uniquement par intérêt. C'était ce qui se faisait dans ce monde, n'est-ce pas ? La petite bonne prit le bébé aux grands yeux clairs dans ses bras, et monta au deuxième étage du grand triplex de près de cinq-cent mètres carrés dans lequel vivaient la famille. Ce qu'elle savait d'eux allait au delà de leur adresse, et elle s’enorgueillit de savoir écouter si discrètement, d'être si petite et si insignifiante. Un des seuls avantages qu'elle avait à l'être à vrai dire, et se dire que la commère en elle était contentée grâce à cela pensait la plaie qu'était celle d'être sans cesse ignorée de tous. Déposant l'enfant dans le berceau designé spécialement pour les Griffin par un ami architecte d'intérieur à l'occasion de la naissance du premier rejeton Brentwood Griffin, Gladys repensa à la notoriété de ce couple qui entrait tout juste dans le beau monde. Enfin, pas vraiment, car James était issu d'une famille mondaine, dites de base : avec maison de vacances aux Hamptons, séjours hivernaux sur la poudreuse d'Aspen, et tout le tintouin qui accompagnait son statut social. Tess Brentwood quant à elle avait été longtemps assez insignifiante, on parlait peu d'elle -à l'inverse de son frère- malgré son ascendance plutôt bien cotée. Son seul exploit avait été d'épouser l'héritier Griffin, cet homme qu'elle n'appréciait pas le moins du monde, hormis pour ses comptes en banques faramineux. Ce qui les avait hissé au sommet de toutes les classes sociales avait été bien entendu cette union majestueuse, mais surtout l’ascension fulgurante de James dès la vingtaine dans les échelons de cette compagnie aérienne, une des plus importantes au monde. Il en était aujourd'hui à sa tête et dirigeait tout cela d'une main de fer. A ce jour, Gladys était sûr qu'il jubilait de savoir son enfant bien-portant, certainement pas parce qu'il se sentait empli d'amour paternel mais bien parce que cela lui assurait une succession des plus fiables. A vrai dire, le père n'était même pas venu voir son fils, préférant aller serrer des rangées de mains avides plutôt que de se préoccuper de sa progéniture et de sa femme souffrante. La grossesse avait été dangereuse pour leurs santés à tous deux. Gladys se souvint de ces instants d'angoisse terrible ou Tess était affligée d'une immense fatigue, telle que l'on se demandait si elle arriverait à son terme avant de succomber à cette étrange maladie qui n'en était pas une. Une dépression, bien sûr. Mais c'était un mot à ne pas prononcer dans ce milieu, oh ça non. La bonne sourit en sentant les petits doigts de l'enfant serrer son index, et se surprit à plaindre cet innocent bambin. Oh, il aurait une vie magnifique, comblée de tous les cadeaux matériels possibles et inimaginables, mais il lui manquerait toujours l'amour de ses parents. Il était condamné à devenir aussi arrogant et condescendant que tous les autres. De ça, elle en était sûre. »« 16 Janvier 2007 • Couloirs du lycée Duchesne. Deux adolescentes silencieuses, adossées à un mur du couloir de l'école privée Duchesne. Leurs yeux dardaient un regard perçant sur tous les passants. Visiblement, elles guettaient quelque chose, ou quelqu'un. Tous les avaient vues, et elles en étaient conscientes. Il était impossible de les rater, elles les deux petites reines d'un des groupes les plus fermés du lycée, d'une beauté et d'une méchanceté inégalables. Katharina Hilfiger, une New Yorkaise pure souche d'une des familles les plus respectées de la villes, aux cheveux auburn et aux iris d'un bleu de glace ; Victoire Valois, une petite française fraichement débarquée qui avait su merveilleusement trouver sa place dans ce lycée d'enfants riches de bonnes familles américaines, grande blonde hautaine au regard de braise. Si la dernière avait su s'intégrer et monter en flèche dans la hiérarchie de Duchesne uniquement grâce à cette fille capricieuse dont elle avait eu la bonne idée de se faire une amie, elle était désormais une incontournable que tous craignaient pour ses habitudes pernicieuses. Et aujourd'hui, alors qu'elle semblait chercher quelqu'un, tout un chacun au fond de lui espérait hardiment que ce ne soit pas lui pour ne pas avoir à subir ce regard brûlant de haine. Mais Vick les négligeait tous. Elle cherchait Gabriel. Et elle le trouva. Un coup de coude vigoureusement placé entre les côtes de Kath arracha un cri à cette dernière, qui finit par étouffer un rire nerveux lorsqu'elle avisa à son tour celui qu'elles guettaient toutes les deux. Entouré de sa clique habituelle composée de Calvin VanCliff, Fortune Carandolet, Ulric Blueminger et les autres, le jeune Griffin affichait un air détaché et serein à la sortie de son cours d'histoire. « Doux Jesus. Je déteste ce type. » souffla Kath, ses yeux braqués sur le visage de sa proie, prête à fondre sur place. « Arrête de baver sur lui, tu m'exaspères. » La voix de Vick claqua dans l'air, cinglante. Elle ne supportait pas la concurrence, et que ce soit sa prétendue meilleure amie qui risque de lui faire de l'ombre la poussait à sortir le pire d'elle-même. « Ça va, fous-moi la paix, je bave sur qui je veux. » Victoire ne releva pas, concentrée sur Gabriel. Un nom angélique pour un visage et un corps tout aussi céleste, bien que la personnalité le soit un peu moins. Il était de notoriété publique que 'Gaby' avait cette fâcheuse habitude de se croire au dessus de tout le monde, et d'afficher à tout va sa popularité auprès des filles. Il était rare de le voir seul, et quand c'était le cas, ça ne l'était pas longtemps ; les minettes de secondes en profitaient toujours pour aller graviter autour de lui quand ce n'était pas autour du groupe même de garçons dont il faisait partie, impudentes et incroyablement stupides. Tout le monde savait dans le lycée que Victoire le voulait, qu'elle l'avait déjà eu pour elle seule et que depuis ce jour elle se l'était appropriée comme un diamant d'une valeur inestimable. Il était la plus belle pièce de son tableau de chasse, et il ne devait l'être que sur le sien. Alors de voir une jolie fille au doux visage poupin -Maggie Horst- s'approcher de lui la mit en rage et la contraria fortement. Et Dieu savait qu'il ne fallait pas contrarier Victoire. Elle fut tentée de souffler comme un bœuf quand Gabriel entoura les épaules de la jeune fille de son bras, lui confiant quelque chose dans le creux de l'oreille. C'était qui cette pimbêche, pour qui se prenait-elle ? Ses sourcils se froncèrent au dessus de son regard brûlant de haine, qu'elle darda impitoyablement sur Maggie lorsqu'ils passèrent devant elle. Gabriel leva les yeux, croisa son regard, et eut un sourire qui eut le don de la rendre encore plus furieuse qu'elle ne l'était déjà. Il le faisait exprès, il s'en tamponnait l'oreille avec une babouche égyptienne de cette fille. Il ne faisait que la narguer de ce regard signifiant quelque chose comme « Viens me chercher si tu l'oses. Fais un scandale dans les couloirs si tu me veux tant. » Oh oui, c'était parfaitement son genre. Ce type était un crétin arrogant. Un emmerdeur publique qui s'affichait à longueur de journée, qui ne se lassait jamais de se vanter de tout et de rien. Un fils à papa détestablement riche, beau, et lèche-cul à souhait avec les personnes qu'il fallait. Un parfait connard, voilà ce qu'il était. Et ce qui était le plus agaçant dans l'histoire, c'était que tout le monde adorait ça. » « 3 Mars 2007 • Suite 1016 St-Regis Ulric Blueminger se tenait devant la fenêtre qui surplombait le croisement entre la 55th et la 5th les mains dans les poches, le visage emprunt d'une satisfaction clairement lisible. Il jubilait. Cette soirée qui s'annonçait si barbante au départ ne le serait pas tant que ça, et ce grâce à lui et à son ingéniosité. Le gala se charité qui était prévu ce soir à l’Hôtel St-Regis -hôtel où il se trouvait actuellement- à l'occasion d'il ne savait plus quoi de rasoir et déprimant était un repas mondain réunissant vingt des familles les plus en vogue du moment, et ça le faisait royalement ch*er. Ce genre de réunion stupide où il fallait sortir le costume trois pièces voir même des fois le queue-de-pie l'exaspérait au plus haut point. Ce qui n'était pas le cas de son ami, Gabriel, qui aimait tant se montrer en belle compagnie. Il avait à peine dix-sept ans et c'était déjà la copie conforme de son père, quoi qu'il puisse dire ou faire contre ça. Mais même ce petit fils à papa qui lui servait de meilleur ami n'avait pu nier que ce qui se préparait après le gala était une véritable bombe. De toute façon, il était de notoriété publique qu'Ulric était un roi dans le domaine d'évènements secrets et particulièrement fous. On en avait connues, des soirées clandestines et des after-party privés chez un-tel ou une-telle au nez et à la barbe des parents, mais celle-là... Celle-là serait inégalable. Ce serait un immeuble entier qui serait à leur disposition. Un immeuble appartenant à son père, qu'il avait réussi à s'approprier pour la soirée par des moyens détournés en faisant pression sur les employés de l'agence familiale. Les parents Blueminger étaient dans l'hôtel avec eux quelques étages plus bas, il les savait avec le Sénateur Horst et toute la clique. Les progénitures des amis de ses parents seraient également présents après le gala. La jolie Maggie, évidemment, était son invitée d'honneur. Une charmante demoiselle qui à son grand dam, s'intéressait plus à Gabriel qu'à lui-même, mais cela changerait, il n'était pas inquiet. D'autant que Gaby était un vrai petit con lorsqu'il s'agissait de filles. Il sourit en se remémorant un événement particulièrement risible au sujet de son ami -une histoire de test de grossesse, puis se retourna quand la porte de la suite claqua brusquement. Le jeune Griffin entrait justement. Quand on parlait du loup... Il avait l'air renfrogné, contrarié. Plein d'une fureur contenue. « Quoi encore ? Tu te fais encore harceler ? » railla Ulric. Se faire harceler par des filles n'était pas le genre de choses qui semblaient déranger Gabriel, loin de là... En bon nombriliste égocentrique qu'il était, rien de plus normal que d'aimer se sentir être le centre du monde. « Ma mère est une catin. » Ulric le regarda, choqué, avant de rire. « Mais qu'est-ce que tu racontes, arrêtes tes conneries. Même une catin de luxe ne ressemblerait pas à ta mère. » « La ferme. Demain elle quitte la maison, demain je n'ai plus de mère, tu piges ? » Gabriel s'effondra sur le grand lit qui occupait une bonne partie de l'immense chambre, et Ulric s'assit à ses côtés. Voilà une soirée qui commençait merveilleusement bien... « Sérieusement ? Mais pourquoi ? » Soupir du blond. « Elle quitte mon père pour un autre. Je me disais bien aussi qu'elle avait l'air plus souriant ces derniers temps. Mais quelle !... » Il ne termina pas sa phrase, frappant les couvertures du poing avant de se redresser, les yeux animés d'une colère frustrée. « m*rde. » fit simplement Ulric. Avec Gabriel, mieux valait en dire le moins possible quand il était énervé. Il se souvenait s'être déjà battu avec lui simplement parce qu'il avait eu le malheur de faire une remarque déplacée censée réconforter le jeune homme. Tu parles, il aurait mieux fait de se taire et le laisser dans son merdier. « Ouais, comme tu dis. » souffla le jeune Griffin. « Bref, voilà, demain je viens chez toi, pas question que je reste avec James et sa sale humeur. » reprit-il après un court moment de blanc. Ulric hocha la tête. De toute manière, demain ils auraient tous une telle gu*ule de bois qu'ils en seraient insortables. « T'en fais pas, demain on a encore l'immeuble pour quelques heures. Tu n'as pas oublié hein, pour l'after, j'espère ?... » Un sourire vint étirer lentement les lèvres de Gabriel. « Non, bien sur que non. Comment aurais-je pu. » Ulric lui donna une tape amicale sur l'épaule, avant de se lever et de prendre sa veste bien coupée et de se diriger vers la sortie. « Allez, on doit y aller, on est en retard. Qui est ta cavalière, au fait ? » « Vick. » « Ah, bien sûr. » « La ferme je te dis. » Un rire résonna une dernière fois dans la suite avant que les deux jeunes hommes ne referment la porte derrière eux pour descendre dans la salle de réception. »VIDEO « 3 Mars 2007 • Immeuble Blueminger, le toit. Ils avaient vraiment tout prévu. La sono, les drogues, l'alcool à profusion, l'éclairage coloré qui se remarquait à des kilomètres à la ronde. Les cadeaux griffés qui avaient tous coûté pas moins de mille dollars chaque. Et le must du must, l'accès à la piscine chauffée qui se trouvait sur le toit de l'immeuble, qui n'avait même pas été ouverte ne serait-ce qu'une seule fois pour qui que ce soit. Pas même ulric, qui l'avait demandé maintes fois à son père. Il ne comprenait pas pourquoi, cette piscine était parfaite. Tout comme il fallait. Ils avaient, en prime, une vue imprenable sur la ville de nuit. Gabriel jeta un œil à sa montre. Déjà minuit passé, la soirée battait son plein. Malgré les bougonnements incessants d'Ulric à chaque main qu'il serrait et les sourires éclatants d'hypocrisie de Vick pendue à son bras, le bal de charité avait été comme d'habitude : fausse et délicieusement riche. Et le défilé des visages célèbres avait continué toute la soirée. Ce genre de rendez-vous mondain n'était pas vraiment pour lui déplaire. Elle aurait pu être parfaite dans son genre, si cette histoire avec James et Tess n'était pas venu tout faire capoter. Sa mère qui partait. Sa mère qui n'en avait strictement rien à faire d'elle. Sa mère qu'il n'allait certainement plus voir avant longtemps. Son moral était plombé. Malgré qu'elle n'ait jamais été présente pour lui comme elle aurait du l'être en tant que mère, il savait que son absence créerait un vide incontournable dans la maison. Son père n'en montrait rien, mais il en souffrait, c'était évident. Non ? Il devait en souffrir, c'était dans l'ordre des choses. Simplement, il avait un bien trop grand contrôle de lui-même pour se laisser tenter par les démonstrations de colère et de rancœur. James Griffin était son modèle. Il le serait à jamais, bien qu'il le déteste. N'était-il pas voué à devenir comme lui ? Ulric lui disait déjà qu'il en était la copie conforme, il aurait été réellement stupide de le critiquer. Ça aurait impliqué qu'il se critiquait lui, et c'était impossible ; il s'aimait bien trop pour ça. Allongé de tout son long sur une chaise longue, une cigarette aux lèvres, il songeait à ce que serait son lendemain sans sa mère et avec une ombre de son père, avant que quelqu'un ne le tire par le bras en criant par dessus la musique et les rires pour le faire se bouger. Il soupira, puis suivit la personne jusqu'au bord de la piscine, où il s'assit de nouveau, écoutant d'une oreille distraite les paroles décousues d'une adolescente un peu trop ivre, subissant sans broncher ses baisers qui ne le distrayaient même plus. +++ Maggie Horst avait définitivement trop bu. Elle était soule, comme les trois quarts des autres jeunes qui se trouvaient à cette soirée. Tous étaient d'accord sur un point : c'était la meilleure soirée depuis longtemps, et ils s'en donnaient à cœur joie. L'alcool coulait à flot, la drogue circulait un peu trop. Elle-même, qui n'avait jamais vraiment accroché à ces choses là, s'était laissée tenter et ce n'était pas pour le mieux. Le sol tanguait violemment sous ses pieds, la sono portée à fond battait douloureusement à ses oreilles. Elle avait dépassé le stade de l'amusement, elle était au plus mal. Soudain, une main s'empara de la sienne. « Allez Mag, viens te baigner ! » Elle eut un petit rire avant de se laisser entrainer par la jeune fille. Victoire. +++ Victoire était aux anges. Sa soirée s'était passée à merveille. Elle avait paradé toute la nuit dans sa robe mousseuses aux tons ocre et doré, un petit bijou de la dernière collection de Prada. Elle avait brillé de milles feux, au bras de Gabriel, qui, pour elle ne savait quelle raison avec tiré la gu*ule de A à Z. Mais elle s'en fichait, tout ce qui lui importait était que tout le lycée les avait vus ensembles. Les ragots iraient bon train lundi, et avec un peu de chance, celles qui s'intéressaient un tant soit peu à Gaby lâcheraient l'affaire. Pour rien au monde elle ne le cèderait à qui que ce soit, et cette nuit, il était à lui. Elle venait tout juste de le quitter sur le bord de la piscine, échangeant des baisers futiles avec lui, se fichant bien qu'il n'en ait rien à carrer. Elle l'avait finalement laissé tranquille en avisant la petite peste de Maggie Horst lutter pour rester debout. Elle l'avait attrapée par le bras, et l'entrainait maintenant dans une course folle entre les chaises longues et les gens, jusqu'à la piscine. Elle comptait bien lui faire boire la tasse une fois ou deux, lui faire payer son rapprochement avec Gabriel. Elles se rapprochaient de l'eau, et arrivée au bord de la piscine, Vick sauta et plongea dans l'eau sans lâcher la main de Maggie. +++ Il n'entendait même plus les cris de joie des autres autour de lui. Il ne faisait plus attention à rien. Victoire l'avait enfin laissé tranquille, et il pouvait de nouveau se payer le luxe d'observer d'un air vide l'eau bleu clair de la piscine qui ondoyait autour de ses pieds. Puis, soudain, un cri, un grand fracas et l'impression que le monde s'arrêtait de tourner. C'est comme si tout le monde avait su une fraction de seconde avant qu'un drame allait survenir. Gabriel releva la tête juste à temps pour voir Vick sauter dans l'eau, entrainant à sa suite une Maggie à la traine et déséquilibrée. Le pied de cette dernière dérapa, et ses deux jambes glissèrent dans l'eau au moment ou sa tête percutait le rebord de la piscine. Il y eut une réaction générale, tous se tendant involontairement vers la jeune fille. Puis, un grand silence fit place aux cris, la musique en fond battant douloureusement aux oreilles de tous pendant que l'on observait Victoire émerger de l'eau, ainsi qu'une tâche grandissante de sang éclipsant le bleu qui les entourait. Maggie sombrait déjà, son corps inerte touchant le fond de la piscine alors que l'on se jetait tous dans l'eau pour la sortir de là et tenter de la ramener vivante. C'était peine perdue. Le temps que l'ambulance arrive, Maggie Horst avait succombé à l’hémorragie. »« 7 Mars 2007 • Bureau d'Anthony Lockhart. L'avocat était réticent, cela se sentait, se voyait sur son visage dubitatif. Il avait entendu parler de la mort de cette fille, une gamine de la haute société décédée pendant un after entre gosses de riches. Gabriel grinça des dents, nullement disposé à se montrer aimable ou souriant avec celui qui était censé le défendre devant la Justice. Il était innocent, et ça lui suffisait, et si cela ne convenait pas à ce Lockhart, eh bien il n'aurait qu'à empocher un chèque de plus et faire gentiment son boulot. Ils ne lui demandaient tout de même pas la lune, juste de défendre son cas pendant un malheureux procès. Il serait appelé à témoigner bien sûr, mais c'était pour sa sécurité judiciaire à lui qu'ils avaient fait appel à cet avocat. Un impotent. Gabriel ne comprenait pas pourquoi son père avait fait appel à lui, il n'était même pas connu. Enfin peut-être, à vrai dire il n'en savait rien, mais sa mauvaise foi lui dictait que cet homme là était un bon à rien qui ne ferait que l'enfoncer dans ce tas de fumier. Quel cauchemar... Sur sa gauche, James remua sur son siège devant les réticences évidents de l'homme. Il poussa un soupir, sortit le carnet de chèque, écrivit un nombre à six chiffres sur le bout de papier, qu'il tendit à l'avocat. Sans un mot, il regarda Anthony Lockhart tiquer devant la somme qui lui était offerte. N'y voyant aucune protestation, James récupéra le chèque et le signa. L'avocat fut bien forcé d'accepter, et l'affaire fut close. »« 30 Juin 2007 • Perry Street, appartement Griffin. Les cours étaient finis depuis un petit moment déjà, et c'était un plaisir que Gabriel se souvenait avoir bien plus apprécié les années précédents. Les récents évènements lui avaient littéralement gâché ses vacances, et il y avait tout à parier que personne ne lui ficherait la paix avant un bon moment. Il n'était pas le seul dans sa situation, il y en avait même qui avaient bien plus d'ennuis que lui. Vick, par exemple... La mort de Maggie Horst avait crée des remous inimaginables dans la ville et sali l'image de la famille Valois à jamais. Le prochain brunch se passerait sans doute d'elle. La fille du sénateur Horst ! Plusieurs disaient avoir vu Vick la jeter à l'eau, certains prétendaient même l'avoir vue lui cogner la tête elle-même contre le rebord de la piscine. Gabriel n'en croyait pas un mot, mais après tout, quelle importance qu'elle l'ait fait exprès ou non ? Tout ce qui l'intéressait était sa petite vie à lui, son confort personnel que l'on saccageait, que l'on réduisait à néant avec leurs sales histoires. Déjà que l'été avait mal commencé, ils fallait en plus qu'elle crève. Bon, cette dernière pensée n'était pas la bonne. Il prétendait n'en avoir que peu de choses à faire de Maggie, mais en réalité, elle l'avait touché par sa sensiblerie, et son détachement face à son statut social. Elle l'avait impressionné, et en plus de ça elle était foutrement jolie... Mais maintenant elle était morte, et c'était bien plus facile de faire semblant de l'ignorer. Gabriel poussa un long soupir, balança la boite à chaussure qu'il tenait dans la main. Des chaussures italiennes toutes neuves. Il en aurait été ravi si elles ne lui avaient pas été déposées le matin même sur son lit avec un mot de sa belle mère : « Pour le procès, ton père les a fait livrer hier. Bisous, Robynn. » Parce qu'il avait bien une belle mère, et en plus de ça, il avait du quitter la 5th pour un 'modeste' appartement sur Perry Street. Non, mais ils se foutaient de qui, hein ? Leurs pompes, ils pouvaient se les foutre là où il pensait. Il n'irait pas à ce foutu procès, tout ce qu'il voulait c'était partir aux Hamptons avec les Blueminger ou mieux, avec les Holland à Capri se la couler douce sur une plage pendant deux mois. Oublier la vraie vie pendant quelques temps, s'éloigner de tout ces remous médiatiques et étouffants. De beaux projets qui ne semblaient malheureusement pas réalisables pour l'instant. Un nouveau soupir vint briser le silence de la grande chambre, et le jeune homme se laissa tomber en arrière sur son lit, plus dépité que jamais. Il y avait tout de même du bon dans cette histoire : Robynn était une jeune femme qui ne devait pas avoir atteint la trentaine, que son père avait réussi à séduire et à faire d'elle sa nouvelle compagne d'il ne savait quelle manière. D'une certaine façon, il admirait James pour cela. Approchant de la cinquantaine, il restait néanmoins assez séduisant pour avoir à son bras une femme resplendissante et ce, si peu après s'être fait délaissé par sa compagne. Robynn respirait la vie, et curieusement, Gabriel l'appréciait plus qu'il n'aurait du. Elle était si loin de l'image qu'il se faisait d'une belle-mère ! En fait, c'était plus une très bonne amie qu'une immonde marâtre. Il n'empêche qu'elle pâtirait de sa frustration autant que les autres. +++ « Gabriel ? ». Robynn frappa à la porte de la chambre de l'adolescent, ne guettant aucun mouvement. Elle finit par ouvrir la porte à demi, passant simplement la tête par l'ouverture pour aviser un Gabriel allongé, les yeux grands ouverts. Elle avait cru pendant un instant qu'il dormait. « Gab, ton père veut te parler... » dit-elle, ennuyée. Elle savait parfaitement de quoi James allait s'entretenir avec son fils, et elle savait également que ce ne serait certainement pas pour lui plaire. Peut-être même craignait-elle un peu l'issue de la discussion, qui ne présageait rien de bon, connaissant et Gabriel, et son père. Aucun des deux n'était très diplomate, malheureusement... Un soupir se fit entendre, et le jeune homme finit par se relever, et par la suivre à contre-coeur. Lorsqu'il passa devant elle, elle passa affectueusement une main dans ses cheveux châtains. Il ne réagit même pas, se contentant de se rendre dans le bureau. Le temple sacré de James Elliot Griffin, la seule pièce de la maison où personne sinon lui n'avait le droit d'y poser un orteil. Robynn entra dans la pièce en suivant de près Gabriel, refermant la porte derrière elle, et attendit la suite patiemment, à la fois curieuse et ennuyée d'avance. +++ James daigna lever les yeux vers ses deux 'invités' que lorsqu'il finit d'apposer une signature à la fin d'un dossier particulièrement long et couteux (mais ô combien fructueux). Puis, il posa son stylo, un Mont-Blanc dont il prenait toujours le plus grand soin, refermant le bouchon et le rangeant dans une boite spécialement prévue à son effet. Les mains croisées devant lui, posées sur l'imposant bureau en noyer, il finit enfin par poser les yeux sur son fils. Un jeune homme qui avait l'allure et la classe qu'il convenait d'avoir dans son rang et sa situation, mais qui était également vraiment trop insouciant et nombriliste. James ne pensait pas que ce soit une bonne chose pour lui, il ne pensait pas non plus qu'il avait le sang-froid et le contrôle nécessaire pour prendre sa suite à l'avenir. Certes, il était encore jeune, mais il en avait plus qu'assez de ses âneries incessantes. La mort de Maggie Horst était la cerise sur le gâteau, bien qu'il ne pensât pas que Gabriel en fut responsable. Toutefois, son innocence n'était pas prouvée pour autant, et cela attirait bien trop l'attention sur les Griffin. Ce n'était pas bon pour les affaires. Il passait son temps à faire le ménage derrière lui, faisant de son mieux pour écarter tout racontars de sa famille et de Gabriel. Ce dernier ne devait même pas en être conscient, pensant que tout lui tombait tout cuit dans la bouche sans qu'il n'ait à bouger un doigt. Il fallait qu'il mûrisse. Il continua de fixer en silence le beau visage de son fils, qui ne cilla pas, soutenant son regard sans broncher. Oui, ce qu'il avait prévu pour lui devrait faire l'affaire... Et même plus. « Tu pars. » Robynn s'agita près de la porte, et James reporta son attention sur elle, brièvement, lui faisant signe d'approcher. Une jeune femme qu'il avait rencontrée par pur hasard, et quel beau hasard ! Il posa une main dans son dos à son approche, puis se tourna de nouveau vers Gabriel. Ce dernier fronça les sourcils, perplexe. « Mais je viens d'arriver, je croyais que... » « Tu pars pour Tokyo après le procès, c'est-à-dire dans environ... Deux mois, si mes calculs sont bons. » L'expression jusqu'ici plutôt neutre et maîtrisée de l'adolescent partit en fumée dès l'instant où les paroles de son père lui parvinrent clairement au cerveau. Gabriel s'approcha du bureau, une main posée sur le sommet de son crâne, avec un sourire qui n'avait rien d'amusé. C'était comme si, au fond de lui, il savait que c'était la vérité, et non une blague. Pourtant, il posa quand même la question, juste au cas où. « C'est une blague ? » James ne broncha pas, dardant un regard d'acier sur celui, horrifié, de son fils unique. Il s'y était attendu. Réalisant que c'était loin d'être un canular de mauvais goût, l'adolescent se détourna, mâchoires serrées, conservant le peu qu'il lui restait de contrôle. « Qu'est-ce que je vais faire là-bas, hein ? Tu me renie, c'est ça ? » lança-t-il avec colère, en désespoir de cause. Il n'avait jamais été question de discuter, de négocier, avec James, et il le savait pertinemment. « Je veux juste t'éloigner des récents évènements, de New-York. » « Laisse-moi aller à Capri avec les Holland, alors. » « Pour que tu te fasses encore embarquer dans des histoires impossibles avec tes crétins d'amis ? Certainement pas. Le jet est déjà réservé, l'hôtel aussi. » « Tu ne peux pas me virer à l'autre bout du Pacifique ! Je n'y suis pour rien, pour la mort de Maggie ! » « Ça n'a rien à voir, Gabriel. Tu pars, c'est tout. » Un instant, James crut que son fils partirait sans discuter, claquant la porte derrière lui comme il avait l'habitude de le faire quand on avait le malheur de lui dire 'non'. Ce fut l'horloge Tiffany de son arrière-grand mère qui valsa à travers la pièce qui paya à la place de la porte. Cela lui confirma ce qu'il pensait déjà : Gabriel avait réellement besoin de respect et de discipline. Rien de mieux que les japonnais pour lui inculquer ces valeurs. »« 25 Juillet 2007 • Maddison av. Ils avaient encore un peu de temps devant eux, et Vick comptait bien en profiter. Elle ne pouvait le faire autant qu'elle le souhaitait, celui avec qui elle voulait partager ces derniers instants ne semblait même pas remarquer son existence. C'était limite s'il ne l'ignorait pas même quand elle lui parlait, ou pire, qu'elle se retrouvait seule avec lui. Il n'en avait strictement rien à faire d'elle, il fallait qu'elle se le fourre dans le crâne. Maggie ? Certainement. Même six pieds sous terre, cette peste continuait de l'éloigner de lui. En plus de cela, elle leur avait tous pourrit leurs vacances. Se faire dorer la pilule à Hawaï avec une caïpirinha à la main, voilà ce qu'elle aurait du être en train de faire en cet instant, au lieu de mourir d'ennui dans des boutiques qu'elle connaissait par cœur. Elle s'empara d'un cintre supportant une jolie robe Ted Baker aux motifs psychédéliques, songeant à ce qui allait arriver d'ici une à deux heures. Ils allaient devoir retourner à la voiture, demander au chauffeur de les emmener au palais de justice. Et se meurtrir les membres assis sur des bancs inconfortables pendant un temps infini à écouter des témoignages sans fin. Toujours les mêmes, qui plus est. Et de tous ceux qui s'y rendraient parmi ses amis, c'était elle qui était dans la situation la plus inconfortable. On l'avait vue entraîner Maggie à sa suite dans une course folle jusqu'à la piscine, et ça... c'était mauvais. Elle soupira, jeta la robe sur le comptoir et sortit sa carte de crédit. Le sac dans la main, elle se dirigea vers la sortie, s'emparant au passage de la main de Gabriel qu'elle emmena dehors avec elle. « Bon, on a le temps pour encore deux ou trois magasins et on devra y aller. » Elle chaussa ses lunettes de soleil, puis scruta attentivement le visage de son petit ami. Il ne la regardait pas, les mains dans les poches, les yeux inexpressifs. Mais qu'est-ce qui clochait chez lui, enfin ? Il avait une tête de dépressif au bord du suicide. Elle soupira. « J'en ai assez. » « Moi aussi. » Ah, tenez donc, il daignait enfin lui parler... +++ Il partait. Tout du moins, il allait partir et cette perspective avait le pouvoir de réduire son moral à zéro. L'enterrement avait eu lieu la veille, à la cathédrale St-John The Divine, et cette fois, tous s'étaient rendus compte que Maggie était vraiment morte. Le procès devait se poursuivre dans les heures qui suivaient, et si cela n'en avait tenu qu'à lui, il serait resté ruminer à l'appartement. Mais il avait fallu que Vick vienne le sortir de sa sombre humeur, l'entrainant de force faire les boutiques. Victoire se fichait bien de ce procès, c'était évident, puisqu'elle parvenait encore à se distraire en faisant du lèche-vitrine et en faisant chauffer sa carte de crédit. Il pensait que son attitude envers elle la laissait indifférente, que leur titre de couple officiel lui suffisait largement, qu'elle se satisfaisait se la réputation que cela lui donnait. Pour sa part, il en avait plus qu'assez de ce petit jeu auquel elle jouait, mais il fallait croire que c'était également son cas. « J'en ai assez. » fit-elle. « Moi aussi. » Il avait cru pouvoir tenir jusqu'à son départ. En réalité, il n'avait aucune idée de pourquoi il était resté avec elle, pourquoi il avait accepté de jouer la mascarade aussi longtemps. Sans doute parce qu'il tenait à elle, qu'il pensait également qu'elle n'était pas la fille indifférente à tout ce qu'il se passait qu'elle prétendait être. Elle ne pouvait pas ne pas avoir été touchée par ce qu'il était arrivé. Mais c'était hypocrite, et surtout, inutile. Vick posa son sac à terre, planta ses mains sur ses hanches et demanda avec aplomb ; « Ah oui ? » Gabriel se tourna vers elle, souriant légèrement en devinant son regard colérique derrière ses lunettes noires. « Il faut qu'on arrête ça, Vick. Tu le sais aussi bien que moi. De toute façon, il est l'heure. Allons-y, appelle Clyde. » Victoire serra les dents, détourna le regard. « Es-tu en train de me quitter ? » « Sans doute. » Il soutint son regard furieux qu'elle dardait certainement sur lui, attendant qu'elle cède. Elle le fit, trop choquée et humiliée pour dire quoi que ce soit. Elle appela Clyde, monta dans la berline noire sans lui adresser un regard, le boudant manifestement. Ils ne s'adressèrent plus la parole pendant des mois, jusqu'à son départ, par téléphone. »VIDEO « 27 Aout 2007 • Aéroport Kennedy. L'issue du procès leur avait été favorable, mais maintenant, les bribes de joies qu'ils avaient pu ressentir après leur libération s'envolaient comme plumes au vent. Fort' participait à ce départ mémorable. Charles, Ulric, Calvin, Sandro et les autres étaient tous présents également, venus faire leurs adieux à Gabriel. Même Robynn était venue, la belle mère de Gaby. Un vrai gnou ce Gaby, parfois, mais que tout le monde appréciait malgré tout pour sa présence incontournable. Un pourrit dans les relations amoureuses, mais un type sacrément fidèle pour ce qui concernait l'amitié. Et aujourd'hui, c'était à eux de le soutenir. Ce jour là serait à marquer d'une pierre blanche. Gabriel Milton Griffin partait. Il quittait New-York, et pour la première fois de façon aussi définitive. Fortune n'avait pas participé à la fameuse soirée de Ulric, où Maggie était morte. A ce moment là, il était à Nantucket. Et il bénissait Dieu de l'avoir fait quitter la ville à temps. Il était un des seuls du groupe à avoir encore à peu près une vie normale après le drame. Ce n'était pas le cas des autres garçons présents, qui, par il ne savait quel miracle, avaient obtenus la permission de sortie pour se rendre à l'aéroport. Pour la plupart, leurs vacances avaient été annulées. Fort' ne doutait pas que pour Gabriel, c'était un sort largement préférable au sien. Tokyo... Le Japon. Un autre monde, en somme. Imaginer Gabriel là-bas avait quelque chose de risible, de pitoyable. Gabriel, qui ne supportait ni la saleté, ni les foules denses qui auraient le malheur de toucher son magnifique corps ; il en verrait des vertes et des pas mûres, c'était certain. Même s'il logerait dans un hôtel particulier, servi jour et nuit. Rien ne changerait beaucoup, enfin pas tant que ça... si ? James avait parlé de « mûrir » et de « discipline » mais personne n'avait jamais comprit en quoi cela consistait vraiment. Pauvre de lui. Le pire était que sa situation ne s'arrangeait pas ; il devait disposer à la base d'un jet privé, celui de son père, histoire d'avoir la paix encore quelques instants avant d'atterrir. Mais ce dernier l'avait retiré au dernier moment pour se rendre à un voyage d'affaire à Paris. Ou par pur caprice. En cet instant, ils auraient donc tous du se trouver à l'aérodrome de Teterboro, d'où décollaient les jets privés. Mais Gabriel devrait se satisfaire de la première classe du vol 603 NY-Tokyo. Le silence pesant témoignait de la tension dans l'air. Un silence lourd que l'on pouvait difficilement ignorer, même dans le hall sonore de l'aéroport. Ce fut Robynn qui brisa le silence, posant une main sur celle de Gabriel. Ce dernier gardait son regard rivé sur les vas et viens des avions sur les pistes d'atterrissage, au delà des baies vitrées. « Il va falloir y aller, maintenant. On ne peut pas te suivre là-bas. » Il se tourna vers la jeune femme, puis sourit. « Je sais. » dit-il simplement, avant de se tourner vers les garçons qui l'entouraient. Aucun d'eux n'avaient été préparés à faire des adieux déchirants. Jamais ils n'avaient eu affaire à un départ aussi étrange. « On se revoit en Janvier, mec, hein ? » lança Ulric, le plus touché par ce départ. Gabriel acquiesça, échangea une accolade avec son meilleur ami. « Je vous enverrais des photos de toutes les japonaises qui passeront dans mon lit » Sourire général. « Merci, Robynn. » L'interpelée fut touchée de cette marque de reconnaissance, un geste d'une sincérité rare venant du jeune homme. Elle le prit dans brièvement dans ses bras, puis juste comme ça, ce fut l'heure, l'heure de s'en aller, de tout plaquer. Fortune songerait encore au moment où tous regardèrent Gabriel leur tourner le dos après un dernier sourire-à-la-Gaby, en se disant qu'il reverrait sa tête de pioche dans pas moins de quatre mois. Lui-même se disait que ce ne serait pas la mer à boire, que son retour ne serait qu'une excellente occasion de faire la fête. S'ils avaient su. »« 27 Aout 2007 • Vol 603 NY-Tokyo, 1ere classe. Il devait en convenir, les sièges de la première classe n'étaient pas si nuls que ça. La première classe était située dans le nez de l'avion, si bien que personne n'était venu les déranger dans leur compartiment privé. Incliné vers le hublot, il ruminait en silence, ne se préoccupant guère des autres passagers. Tous des hommes d'affaires, aucun visage qui ne lui soit connu. Et c'était tant mieux. Gabriel songea à sa dernière discussion avec son père, quelques jours plus tôt. Depuis qu'il avait réduit cette horloge en miette dans le bureau de son père, il n'avait plus daigné adresser ni un mot ni un regard à celui-ci, s'enfermant dans un mutisme rageur pendant des semaines. Il n'ouvrait la bouche qu'avec ses amis, avec Robynn à la rigueur. Mais jamais avec son père, il lui en voulait bien trop pour ça. Il avait cette impression désagréable d'être un parasite à éloigner, une chose immonde que l'on pousse loin de soi avec un bâton. James n'avait même pas paru s'inquiéter de cette perte de contact, et s'apercevant que ses tentatives d'approches ne menaient à rien, il lui avait simplement transmis les informations via sa nouvelle femme. Elle lui avait rapporté fidèlement les paroles de James. « Tu logeras à l'hôtel pendant quelques temps, jusqu'à la rentrée des classes. En septembre, tu seras hébergé par ta tante Blake, et tu feras ta rentrée dans un lycée privé américain... Et tu reviendras uniquement en Janvier, après les fêtes du nouvel an. Je suis désolée, Gaby. » Les excuses étaient venues d'elle, certainement pas de son père. Il poussa un soupir, observa le ciel sombre et menaçant qui les engloutissait. Curieux temps pour un mois d'Aout, mais à l'image de son humeur. S'il n'y avait eu que la douce contemplation des nuages noirs au dehors... Il fallut qu'ils les précipitent sur une île perdue au milieu du pacifique, à des miles de leur destination finale. Le sort s'acharnait, décidément. » The ghost of past always haunting us VIDEO « 27 Aout 2007 • L'île. Un chaos innommable. D'abord les turbulences, puis les cris, les élans de panique des passagers. Il ne pouvait témoigner des autres passagers de classe économique, uniquement de la réaction démesurée de ceux de son compartiment. Les verres de scotch tremblotaient sur les tablettes, retenus par des mains tout aussi fébriles. Les masques finirent par tomber, les alertes résonnèrent. Et puis la chute, la terrible descente pendant laquelle on entendit des cris terrifiants à l'arrière de l'avion. Ils ne l'apprendraient que plus tard, qu'une partie de l'avion s'était détachée. Le crash, le choc terrible qui leur remonta le long de la colonne jusqu'au cerveau, endommageant parfois des os, des bras, des côtes. Brisant des corps, des vies. Des familles. Enfin, le silence. Un silence terrifiant qui suivit la tempête, avant que l'on n'entende les premiers rescapés se tirer de la carcasse fumante de l'avion. Coincé sous les décombres, assommé par ce qui venait d'arriver, Gabriel ouvrit les yeux sur un monde empoussiéré et empestant le sang. Il y en avait en telle quantité, là où il était, qu'il avait l'impression d'en avoir jusque dans les yeux, le nez, la bouche. Pouvait-il bouger ? Oui, son bras droit semblait intact. Il fonctionnait. Douleur ? Oh oui, elle était bien présente, la douleur. Mais aucune qui ne l’empêchât de se mouvoir ou de réfléchir. Il était entier. Réalisant ce miracle, il releva la tête, et heurta quelque chose. Un corps. Deux même. Ils l'avaient protégé des éclats de ferrailles et de verres, du choc en lui-même. Ces inconnus lui avaient servis de pare-choc humains, le protégeant aussi bien que possibles. S'il était envie vivant, c'était uniquement de leur fait. Il vivait parce que deux autres étaient morts. L'horreur de sa situation supplanta rapidement son soulagement d'être en vie. (Il savait ce qu'Ulric aurait dit : « T'as une chance de cocu, vieux. ») Située dans le nez de l'avion, la première classe avait été la première touchée. Etait-il le seul à être en vie ici ? Repoussant doucement les corps, il s’extirpa du mieux qu'il put, grimaçant de douleur, cracha du sang. Un liquide rouge sombre qui n'était pas le sien. La vision de la plaie béante d'où il découlait pour le recouvrir le hanterait pendant quelques temps encore. A l'arrière de l'avion, il entendait des pleurs, de l'agitation. Et un murmure, un gémissement de douleur. Pas loin de lui. Ici, une main qui remuait. Un homme était encore en vie. Gabriel peina à la sortir de là, pour au final se retrouver avec un cadavre sur les bras. Il mourut de ses blessures, des plaies trop profondes pour que quiconque puisse faire quelque chose pour ce malheureux. Thaniel Jones, diamantaire. De toute façon, il y avait bien trop de blessés pour que l'on s'occupe des mourants. »« 1 Septembre 2007 • Île. La dévastation. Aucun secours n'était venu, aucun renfort. Aucun signe qui leur donnerait la moindre étincelle d'espoir. Rien. Les survivants du crash en étaient encore à pleurer leurs morts, à s'habituer doucement à un train de vie difficile à prendre. Joa faisait partie de ceux qui l'acceptaient le mieux, qui essayaient de remonter la pente le plus rapidement possible tout en entrainant les autres avec elle. Quand elle vit, appuyé contre un arbre, la tête posée sur les genoux, ce garçon à l'écart des autres, elle se fit comme un devoir de l'aider. Peine perdue, la moindre de ses paroles fut balayée par un regard froid et distant, presque condescendant en dépit des circonstances. Et puis, ce « Je n'ai pas besoin d'aide » glaçant qui avait réussi à la rebuter. Elle en était presque venue à éprouver de l'animosité pour cet adolescent si désagréable, qui se révéla être Gabriel, un type de première classe absolument inatteignable. Ce fut bientôt le cas de beaucoup, et Gabriel ne faisait rien pour arranger cela. Il s'en fichait éperdument. Tout ce qu'il voulait, c'était que ces foutus secours débarquent et le ramènent à terre. Une pensée lui avait effleuré l'esprit plus d'une fois. Une pensée mesquine, celle que son père devait s'en mordre les doigts, et qu'il espérait vivement que son sort lui causerait autant de tourment qu'à lui. »La vie continue, aussi loin puisse-t-on être de là où l'on voudrait vraiment se trouver de tout son cœur.
» Jason K. Cooper "
❝ Regular. × My new Life is here ❧ ❞ × Ma Célébrité : Kevin Flamme
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× Job : model. you can touch my hair, it's plastic everywhere.
× Côté love : je sens des boums et des bangs agiter mon cœur blessé.
(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 9 Juin - 18:08
Preum's
HAAAAN MON CHOU
Citation : Gabriel est le perso qui me colle vraiment à la peau, je ne peux plus le lâcher maintenant... Si tu le fais, je te tue de toute façon.
Citation : « Gabriel est beau, il le sait, et il en use et en abuse » Que dire ? Amen. (x
Mamma, quelle fiche de tueur, mon chou ! Tu sais pas quoi ? Ça va te paraître bizarre mais elle me donne envie de prendre de la drogue avec Gabriel *out*. Me demande pas pourquoi. Puis bon, m*rde quoi, la mort de Maggie c'est trop horrible, ça me fait penser un peu à "All the boys love Mandy Lane", quand le mec qui saute du toit dans la piscine se rate et se tape la tête contre le bord de la piscine. Hanlala. Et quand il se fait expédier à Tokyo, mais haaaan chouchou nan quoi
Citation : Un vrai gnou ce Gaby, parfois, mais que tout le monde appréciait malgré tout pour sa présence incontournable. Pardon, mais là j'étais morte de rire
Mon p'tit gnou
*sbaf*
Citation : « Je vous enverrais des photos de toutes les japonaises qui passeront dans mon lit » Là, je rigole tout de suite moins
Ta fiche c'est une tuerie quoi, mais comme j'aime comme tu écris !
Et je t'aime aussi, accessoirement.
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 9 Juin - 18:52
Waaa sacrée présentation Gaby'!
re bienvenue m'enfin t'es ici on n'peut plus chez toi hein? *out* Roh et le gros plan sur RDJ
*re out*
» Gabriel M. Griffin "
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(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 9 Juin - 19:23
Mon chériii ! Merci ça me fait plaisir Et puis pour Mandy Lane, j'ai toujours pas vu ce film mais pour le coup, je vais m'y mettre bientôt je pense haha ! Non, pas gnou, non non x)Puis moi je t'aime aussi, et pas accessoirement Thony ! ouiii t'as vu, j'ai craqué sur la photo x) J'ai pas trop développé, parce que de un, je connais rien aux procès et à toutes ces histoires, mais qu'en plus je voulais pas faire interagir trop Antho
» Jamie Brundage H. "
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(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 9 Juin - 22:39
bonjour, je m'appelle GabziPIREfou niahahahahahahaha
» Invité "
❝ Invité ❞
(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Lun 13 Juin - 23:35
Bonjour, j'ai 9 ans et je m'appelle Ecstasy
Pfff
» Jamie Brundage H. "
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(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Lun 13 Juin - 23:53
HINHIIIIN TRES DROLE, rabat joie va
» Lizzie-Ivy Eswood Stilson "
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× Côté love : c'est flou.. you ?
(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Mar 14 Juin - 9:38
O MG Gabyy' c'te fiche kwa R'Welcome ♥ J'te souhaite de biien t'amuser encore&encore sur l'île (:
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(# ) Sujet: Re: |fini| gaby ★ j'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner.
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