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Après la réunion du conseil, Sara était rentrée chez elle. Son fils Jolan l'attendait là-bas et vu l'heure, il devait probablement dormir. La belle remercia l'un de ses amis qui avait gardé un oeil sur le petit et il quitta la maison. Elle se retrouva ainsi seule. Elle avait besoin d'une douche, de se laver de toutes ses conneries qui ont été dites au conseil, notamment par Zacharia, qui avait osé la défier. Elle soupira légèrement, elle le détestait, elle le déteste, elle avait juste envie de l'envoyer balader, mais elle s'était retenue, sa famille était présente et tous les autres. Cela n'aurait pas été très dingue de sa part d'agir comme une sauvage, parce que Dieu sait qu'elle peut agir ainsi, surtout en la présence de son ex. Alors, il vaut mieux garder cette partie cachée, histoire de ne pas se faire passer pour une folle. Elle lui aurait volontiers jeté le carnet de notes par-dessus la tête, après, elle l'aurait probablement étranglé, ses images lui sont venues durant la réunion. Sara n'avait pas cessé de lui envoyer des regards mauvais et ça semblait le réjouir. Il vaut mieux pour lui, qu'il reste là où il est. La belle blonde alla jeter un coup d'oeil dans la chambre de son fils, lui embrassant le front et vérifiant qu'il était toujours vivant. Elle quitta la chambre pour aller prendre un bain, fermant les yeux, elle commença à se détendre, jusqu'à ce fracassement. Une pensée: son fils. Elle se releva rapidement, elle enfila une serviette, pas le temps de s'essuyer, la sécurité de son fils d'abord et la sienne ensuite. Sara alla voir dans la chambre de son enfant, il semblait toujours bien dormir et pas blessée. Sara Coleen descendit alors rez-de-chaussée, tout semblait normal, elle attrapa une arme blanche et décida de grimper à nouveau à l'étage. Même si elle savait se défendre, son coeur débattait à l'intérieur de sa poitrine. Pourvu que ça soit rien. La seule pièce qu'elle n'avait pas encore visitée, était sa chambre. Elle décida d'y pénétrer doucement et aperçu un homme de dos, cette silhouette, qu'elle connaît que trop bien. C'était probablement l'occasion ou jamais de l'achever, surtout avec les paroles qui viennent de suivre. Sara garda sa main fermement sur son poignard tout en fronçant les sourcils et s'approcha rapidement de lui, en lui arrachant la culotte des mains et fermant la penderie. « Dégage ! Tu as vraiment un problème dans la tête ou quoi ? » La belle manqua de marcher sur des bouts de verre, elle se recula et elle lui lança un regard. « Ma fenêtre ! Tu sais, les gens civilisés frappent à la porte. Tu as bu ? Tu n'as pas trouvé la porte ? » de son autre main, elle tenait sa serviette tout en regardant les dégâts. Il était vraiment sérieux là. Tout le monde va croire qu'elle a été cambriolée ou même pire, non, ce n'est que son ex qui a tout simplement décidé d'entrer dans sa chambre pour pouvoir renifler ses petites culottes.

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Si elle avait su qu'il serait là, elle aurait probablement fait en sorte que tout soit bien fermé, compris les fameuses fenêtres. Ouais, il fait chaud, mais quand même. N'importe qui pourrait venir la violer -ou pas-. Zacharia est peut-être venu pour la tuer. Les crimes passionnels, ça ne se passe pas seulement sur le continent. Après tout, elle ignore les raisons de sa présence. Sara avait été surprise de le voir là, planté dans sa chambre, enfin, pas si surprise que ça, avec la culotte dans la main. L'originaire le connaissait très bien à ce niveau, sale pervers, elle lui répétait souvent et c'est devenu une habitude. Elle l'accusa d'avoir bu ou tout simplement d'avoir perdu la raison d'agir ainsi. Elle lui lança un regard noir en l'écoutant parler. Elle tenait bien sa serviette et elle ne tombera pas. Et en plus, il se croit dans une auberge, s'installer sur son lit, comme si tout lui appartenait. « C'est gentil, mais je tiens à ce qu'elle reste sur mon corps et je vais de ce pas, mettre des vêtements, qui vont couvrir la totalité de mon corps. » Dit-elle agacer. Et puis, c'était impossible, car elle n'a pas ce genre de vêtements, excepté pour les combats ou ce genre de truc, qu'elle n'enfile pas souvent. Sara est plutôt du genre à aimer montrer un peu de peau et faire valoir ses courbes. Pouvoir se faire regarder par les autres hommes et agacer par la même occasion son ex lorsqu'ils ne se parlaient plus. Sara aime pouvoir l'énerver ainsi, alors que c'est interdit, sachant qu'il ne pouvait pas toucher. Elle recula de quelques pas pour ne pas se couper et s'approcha de sa fameuse penderie. De quoi parle-t-il ? Sara fronça les sourcils et elle se tourna vers lui. « Pourquoi ? Tu es venu y mettre le feu hein ? Tu veux brûler vif mon fils ? Tu vas devoir me tuer pour cela ! » Elle ne comptait pas bouger de là, d'ailleurs, elle s'éloigna de la penderie, inquiète qu'il aille s'en prendre à Jolan. « Je ne vais pas déménager, je suis bien ici, alors oust. » Pourquoi devrait-elle déménager ? Allait-il commettre quelque chose d'irréparable ? Elle se posait de plus en plus de questions et elle ne comprenait pas ce qu'il était en train de mijoter. Elle croisa doucement les bras, en faisant attention de ne pas se couper avec la lame de son poignard. Elle allait sûrement bientôt le savoir. D'ailleurs, elle se demande, s'il a envie de voir son fils, de quoi il a l'air de plus près, s'il va enfin accepter sa paternité. « Pourquoi es-tu ici ? Tu me détestes à ce point-là ? » Étrangement, le ton de sa voix avait changé, plus calme, plus inquiète, comme si elle avait peur qu'il la quitte pour toujours. Même s'ils n'étaient plus vraiment ensemble, il y avait toujours cet attachement entre eux, cet amour sauvage, tout cela quoi.

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Sara lui lança un regard en l'entendant parler de combinaison, remarque que ce n'est peut-être pas une mauvaise idée, ainsi, il n'y aurait plus rien à mater, excepter son visage. Néanmoins, la jeune femme risquait d'avoir grandement chaud et elle ne mettrait pas long à se déshabiller, ce qui pourrait un peu trop le réjouir. Le menacer était aussi devenu une habitude depuis qu'ils avaient recommencé à se parler, il allait devoir la tuer pour cela et s'il venait à la tuer ça n'en fallait pas la peine de venir lui reparler. Même s'ils ont fait plus que parler ce jour-là. Sara serra légèrement le poignard tout. Toujours aussi pervers. Rien d'étonnant. « Si tu veux, on peut se battre. » Faisant référence au corps à corps, à mains nues. Évidemment, elle n'avait guère l'intention de se battre avec lui, en plus, c'est elle qui tenait l'arme et puis ça serait vraiment ridicule d'en arriver là, les seules fois où ils se sont battus, c'était au lit. Sara se demandait s'il était en train de la détester, si c'était pour cela toutes ses piques, son arrivée subite dans sa chambre et la fenêtre brisée. Ce dernier ne répondit pas clairement et ce n'était pas une réponse satisfaisante à vrai dire. Il s'approchait d'elle, elle resta sur ses gardes, toujours aussi méfiante envers son égard. Elle ne comprenait toujours pas la raison de sa présence, elle allait finir par s'impatienter et le jeter en dehors de chez elle. Il était hors de question qu'elle déménage, elle connaît par coeur la maison, elle s'y est évidemment habitué, alors il n'y a pas de raison de partir de là.

Les yeux de la belle blonde s'écarquillent en voyant ce qu'il était en train de faire, en voyant la fameuse bague. Attends, tu es sérieux ? Le premier réflexe qu'elle aurait fait, ça aurait été de lui mettre une claque et de lui dire de partir, mais elle resta muette. Sara Coleen n'y croyait pas du tout, c'était du bluff, c'était n'importe quoi. La jeune femme pouffa de rires soudainement, comme si c'était une mauvaise blague. « Alors, tu brises ma fenêtre pour venir me demander en mariage ? » Elle se décolla doucement du mur et fit quelques pas avant de se tourner vers lui. Si elle disait oui, elle avait de nombreuses conditions, allait-il accepter ? Sara se racla doucement la gorge en l'observant de haut en bas, se retenant de rires à nouveau. « Tu es vraiment sérieux ? Tu ne plaisantes pas hein ? » L'originaire finit par déposer le poignard tout en croisant ses bras. Elle était hésitante, elle avait peur d'un côté et de l'autre, elle était intriguée, si c'était réel ou non. « Tu m'aimes ? Tu m'aimes vraiment, je veux dire ? Pas seulement pour mon petit cul. » Elle voulait l'entendre, elle voulait une déclaration.  

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Cette situation devenait de plus en plus étrange. Il faut dire qu'ils n'ont jamais été destiné à coucher ensemble, ni à avoir un enfant et encore moins se marier. Ils se détestent, enfin, particulièrement les deux familles, eux, ils avaient trouvé un moyen de trahir la famille pour se retrouver chaque nuit dans les bras de l'un et de l'autre. Et voilà, que ça se recommençait, mais en pire et cela ne venait pas de sa part, mais celle de Zacharia. Alors, forcément, que ça l'a fait rire, que ça l'intrigue de le voir lui demander sa main. Sara s'amuse de la situation, car elle rattrape son coup, elle peut le taquiner, lui envoyer des piques, comme il faisait à la réunion. Oui, c'était drôle, alors, elle en profitait pour lui rire au nez, surtout qu'elle savait que ça l’agaçait, alors autant en profiter. Et s'ils devaient vraiment se marier, ils vont faire comment pour se supporter ? Elle ne risque pas non plus de se plier à ses quatre volontés et faire sa bonne. Sara était prête à partir en guerre s'il le fallait, elle est loin de jouer la fille soumise et peureuse. Malgré tout, elle voulait que ça soit sincère puisqu'elle est partagée, elle se demande si ce n'est pas un piège, il risquait de le trucider si c'était le cas ou si c'est vraiment sincère, alors là, peut-être qu'il irait le récompenser. Après avoir déposé son poignard, elle leva les yeux en l'entendant. Évidemment, son cul et rien d'autre. L'originaire lui lança un drôle de regard. Bon, enfin, ce n'était pas la déclaration d'amour qu'un homme romantique ferait, il ne s'est même pas mis à genoux d'ailleurs, ça fera sûrement l'affaire, pour l'instant. Sara eut un sourire en coin et elle s'approcha sensuellement de lui, tenant toujours sa serviette, qui commença à se défaire, en tout cas, à desserrer. Elle se mordit doucement la lèvre en se plaçant à moins de cinq centimètres de lui. « Tu quoi ? » Elle aime l'entendre lui dire c'est tout. Bien sûr qu'elle faisait exprès, c'était le but du jeu. Sara Coleen se lécha les lèvres, venant se coller à lui et elle vient lui murmurer à l'oreille. « Répète encore. Je veux te l'entendre dire encore et encore. Pour l'éternité. » Après tout, ils vont se marier pour la vie. Elle vient lui mordiller légèrement le lobe. Sara tendit sa main pour qu'il lui enfile sa bague tout en levant le regard vers lui.

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Sara n'avait jamais envisagé de se marier avec quiconque. Elle n'y a jamais pensé, donc cela n'a jamais été un besoin vital, elle aurait pu mourir sans être marié, que ça ne lui ferait rien du tout. Et encore moins avec Zacharia, elle n'avait jamais pensé cela de lui, qui voudrait un jour se marier et avec elle d'ailleurs. Le seul truc qui compte, c'est son fils Jolan et on ne peut pas dire que la dernière conversation avec son ex, donnait envie de se marier. Décidément, il était plein de surprises, en espérant que ça n'était pas une mauvaise surprise parmi tant d'autres. C'est quand même étrange de se séparer et de revenir ensemble, bon, c'est elle qui l'avait quitté, mais elle avait de bonnes raisons. Sa grossesse à l'époque, l'avait pris au dépourvu et elle ne voulait pas empirer la situation, entre les deux familles qui se détestent et le fait que le père soit un Hamilton. Aujourd'hui, elle avait changé, en quelque sorte, elle prend ses responsabilités aux sérieux, il suffit de voir durant les réunions du conseil ou tout simplement son rôle de maman. Maintenant, elle comprenait mieux pourquoi Zac parlait qu'elle n'allait pas rester longtemps dans cette maison qu'elle aime tant. Cependant, elle ne compte pas s'en débarrasser, ça sera toujours un moyen de venir se reposer après des disputes, parce que ça oui, ils risquaient d'en avoir. D'ailleurs, avait-il prévu une chambre pour leur fils ? La belle évita d'en parler pour le moment, mais ça sera un sujet auquel ils vont devoir parler et d'urgence. Sara s'amusa à le charmer à sa façon, à l'aguicher pour mieux l'attirer dans ses filets. Cela fonctionnait parfaitement, elle pouvait le sentir s'exciter à travers ses vêtements, qu'il n'allait pas garder bien longtemps, tout comme sa serviette qui commençait déjà à tomber. La future mariée sourit en le voyant lui enfiler la bague, elle en avait des frissons. Elle se mordilla la lèvre en l'entendant à nouveau lui dire je t'aime. Elle espérait que ça ne soit pas non plus la dernière fois, elle ne risquait pas de lui tomber dessus à tous les jours pour cela, mais un peu de tendresse, ça n'a jamais tué personne. Elle le laissa faire, elle prolongea follement le baiser, le laissant la porter jusqu'au lit, où elle s'y allongea bien assez vite. Sara Coleen frissonna à ses baisers, laissant échapper un petit rire, pas pour se moquer, mais d'amusement, par la situation. Elle lui caresse le dos avant de venir lui serrer les fesses avec un sourire coquin sur le visage. La belle blonde vient presque lui arracher le pantalon, enfin, elle lui détache sauvagement en se mordant la lèvre.

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Sara pensait qu'elle allait passer une soirée tranquille, où elle aurait pris un bon bain, lire son livre auquel elle avait commencé depuis quelques mois et qu'elle n'a jamais pu finir et puis terminer le tout avec une bonne nuit de sommeil. Non, tout commença par une fenêtre cassée, elle tenait toujours à ça, à ce qu'elle soit réparée, d'autant plus, qu'elle n'allait pas changer de maison aussi vite qu'il le croît. Et puis finalement la demande en mariage, elle se surprit elle-même d'accepter, elle aurait dû le gifler, le bousculer, lui gueuler dessus et lui dire d'aller se faire mettre, mais au lieu de cela, elle avait accepté, pas verbalement, mais elle l'avait quand même fait. Sara Coleen tient beaucoup à sa famille, à sa réputation et à la leur, elle espérait donc que lorsqu'ils le découvriront de sa bouche et non celle de Zacharia, ils allaient être contents pour elle, même si c'est peine perdu. Cette méfiance entre les deux familles n'a jamais cessé, alors, s'il faut qu'en plus, une Emingway, celle qui devrait montrer l'exemple, doit se marier à un Hamilton, c'est quasiment la fin du monde. La belle blonde tenterait de leur montrer que c'est peut-être le temps d'arrêter cette guerre entre les deux familles et de faire la paix. Pour le moment, elle profita de l'instant présent, avec son futur mari, elle aussi, elle voudrait s'élever davantage, pas seulement gouverner sa famille, mais l'île entière, pouvoir être au sommet et guider tout le monde. Cependant, ce n'est pas quelque chose que l'on peut faire seul. Peut-être allaient-ils pouvoir y arriver à deux, qui sait. Sara frissonna aux baisers de son fiancé, elle avait envie de lui, de le sentir en elle, sur tout son corps et il le savait. La future mariée s'empressa de l'aider à se déshabiller, son corps lui avait tant manqué. Elle le caressa, elle posait des doigts sur sa peau, pour pouvoir y laisser sa trace, serrant légèrement la chair de ce dernier avec ses ongles. Elle se mordilla sensuellement la lèvre en le voyant descendre ainsi. Elle aimerait presser la chose, lui poser direct la tête entre ses cuisses, mais elle voulait en même temps savourer l'instant. Sara passe sa main dans ses cheveux, lui serrant légèrement tout en ayant un sourire espiègle. Elle le désirait plus que tout.

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Sara Coleen espérait que son fils n'allait pas se réveiller durant pendant un cauchemar et entrer dans la chambre de sa mère, comme il en a parfois l'habitude la nuit, pour venir chercher sécurité et s'endormir dans ses bras. Là, ça risquerait d'être un vrai cauchemar pour le pauvre gamin. Avant d'aller jusqu'au bout pour ce mariage, Sara allait devoir s'assurer qu'il soit accepté par Zacharia, il est après tout, le père du gosse et il allait devoir vivre avec lui, sinon, il ne risquait pas d'avoir Sara. Si les deux amoureux étaient d'accord sur une chose, c'est bien les plaisirs charnels, là au moins, ils ne se prennent pas la tête et ils peuvent s'aimer sans complication. L'originaire appréciait grandement les baisers de son futur époux, ses nombreuses caresses, elle lui faisait sentir qu'elle était impatiente et qu'elle avait envie de lui plus que tout. L'autre que ce dernier commença à jouer avec sa langue, elle se mit à pousser des gémissements, à se sentir encore plus chaude, son corps frissonnait d'excitation tout en se réchauffant de plus en plus. Sara lui serra de plus en plus les cheveux tout en prenant plaisir à ce qu'il lui faisait. Lorsqu'il remonta enfin, elle était prête à l'accueillir, à le sentir en elle et s'unir charnellement avec son homme. Il poussa quelques cris de plaisir en le sentant faire des mouvements, la jolie blonde lui caressa le dos, mais tout en plantant parfois ses ongles lorsqu'elle sentait le plaisir au plus haut. Elle l'embrassa également, lui mordillant la lèvre sensuellement et parfois sauvagement avec un sourire coquin. Sara aura tout le temps ensuite pour admirer sa bague, elle se demandait d'où elle venait d'ailleurs, s'il ne l'avait pas volé à quelqu'un ou si cela venait de sa famille. La belle continuait de prendre plaisir dans ses bras.

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C'était donc là où elle en est dans sa vie ?Après l'enfant, le mariage ? Ce n'est pas plutôt le contraire ? Bon, il faut dire qu'avec Zacharia, ils ne font pas les choses à moitié, même s'il faut dire que l'enfant n'avait pas été programmé à l'époque. La belle n'avait pas avorté pour autant, elle ne l'avait pas donné à quelqu'un d'autre, non, elle l'a tout simplement élevé comme une mère ferait à l'accouchement. Au début, elle ne savait pas trop comment s'y prendre, enfin, elle ne connaissait pas toutes les techniques et solutions pour calmer un bébé pleureur, malgré les deux familles opposantes, la maman de Sara l'avait aidé dans les débuts, à en prendre soin, à lui donner des conseils, à lui apprendre à comment calmer un bébé etc. La jolie blonde s'était rapidement habituée à faire tout cela, présente dans chaque étape de sa vie. Elle l'a toujours chouchouté et peut-être un peu trop, puisqu'elle peut se montrer très agressive et possessive. Aujourd'hui, elle était de nouveau dans le lit du père de l'enfant, son ex, son futur mari, son fiancé, celle qu'elle aime le plus. Elle s'unissait à cet homme, de façon physique, ils s'aimaient charnellement, l'ébat était plus que sauvage, comme à leur habitude. Tout cela lui avait manqué, peut-être aurait-il fallu faire tout cela plus tôt dans leur vie, passée par-dessus les querelles de famille et d'arrêter de se cacher. La jeune femme continua de prendre plaisir à l'acte, de pousser des gémissements et en savourant bien le moment présent. L'instant ultime arriva, la belle se mit à jouir à son tour, tout son corps suait dû à l'acte bestial qu'ils venaient de faire. Elle le caressa tout en lui adressant un sourire en coin avant de prolonger langoureusement le baiser.

Sara se mordit doucement la lèvre lorsqu'il se retira, elle commença à reprendre calmement son souffle tout en se collant à lui. Elle pouvait enfin regarder la bague qu'il lui avait passée au doigt. Elle baissa alors légèrement les yeux pour regarder son doigt, précisément la fameuse bague. Sara Coleen vient l'entrelacer et frotter son nez avec le sien en souriant. « Alors, comme ça, je vais devenir ta femme hein. » dit-il avant de rire. Ce n'était pas pour se moquer, mais seulement pour se détendre et profiter de ce moment qu'ils sont ensemble. L'originaire se racla légèrement la gorge avant de lever les yeux vers celui de son amoureux. « Tu sais qu'on va devoir parler de cela.. » de leur fils et également d'autres trucs, mais Jolan était le sujet important. Sara tenait à cette conversation et vaut mieux que ça soit maintenant, puisqu'ils vont s'unir à vie et que Jolan fait partie de sa vie à elle. Va-t-il enfin l'accepter ? Pouvoir s'occuper de lui un minimum ? Après tout, il a un héritier, ce n'est pas ce que les hommes ambitieux souhaitent ?

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C'était un événement inattendu et bientôt, ça sera un événement très attendu. Personne n'a été mis à part concernant les querelles de famille, tout le monde sera probablement surpris ou peut-être même pas. Après tout, dès qu'ils ont été en âge de le faire, ils l'ont fait, une chose en traîne une autre et voilà le résultat. Il n'a jamais été question de mariage, ni même de gosse, mais les faits sont là. Sara Coleen avait quitté Zacharia, il l'avait tout simplement abandonné, rejeté pour vivre sa grossesse avec sa famille, pour s'éloigner de lui, car ce n'était peut-être plus une bonne idée à l'époque, mais aujourd'hui, ils vont se marier, pour le meilleur et le pire. La jolie blonde fera en sorte que son mariage soit le plus parfait, le plus beau, celui où tout le monde quittera la soirée avec des commentaires positifs, excepté peut-être les jaloux et les jalouses. Elle aura la plus belle robe de mariée qu'on n'a jamais créée sur cette île, tout comme les bijoux et le décor. C'était excitant à la fois d'y penser, de rêver de tout cela, de rêver d'un mariage parfait. Était-ce qu'en apparence ? Elle espérait qu'il était sincèrement en amour avec elle et qu'il ne va pas aller la tromper dans son dos. L'originaire hocha doucement la tête en l'entendant. C'était quand même étrange de porter une bague du camp ennemi. Il était clair que sa famille à lui, ne devait pas être au courant de cela. Sara Coleen apprécia de le voir câlin, amoureux, affectueux avec cette dernière, elle était la seule, probablement, à le voir ainsi, alors qu'avec les autres, c'est un tout autre numéro. La jeune femme lui lança un regard en l'attendant évoqué une telle chose. « Non, je pensais plutôt à mon voisin, tu ne l'as pas aperçu en venant ici ? » dit-elle pour provoquer et bien évidemment, elle mentait, elle s'en fiche de son voisin. La jeune femme n'avait pas pensé à son fils, encore heureux, mais elle pense régulièrement à lui, à se demander s'il va bien, avec qui il peut bien être, ce qu'il fait, elle est souvent inquiète pour lui, elle n'aurait jamais cru être mère un jour et la voilà possessive envers son enfant.

« Je pense à lui constamment, c'est mon rôle de mère, mais certainement pas pendant cela. » Sara remonta doucement la couverture pour se couvrir un peu tout en attendant une réponse quelconque, car c'était un sujet auquel elle tient vraiment. Soudain, elle se mit à rire en l'entendant. « Je ne te demande pas ta protection, seulement que tu l'acceptes, parce que c'est ton fils, il s'agit de ton sang. Il a toujours été protégé, ne t'inquiète pas pour cela. Je veillerai toujours sur lui et je tuerai sans hésiter tes ennemis qui s'approcheront de nous. » Jolan, son fils, il a toujours été apprécié des autres habitants, sa famille entière le protège et incluant d'autres personnes de son entourage, il n'est pas question pour elle de laisser son enfant chéri sans surveillance. « Je suis contente de l'entendre, sincèrement, ça me fait plaisir. C'est un bon garçon.. » La future mariée vient entrelacer ses doigts avec les siens tout en se collant doucement à lui. Elle était fière de son effort, il pouvait changer à ce niveau, accepter l'enfant, peut-être même en prendre soin, jouer avec lui etc. Certes, ils ne seront jamais la famille la plus parfaite, mais ils sont bien ainsi. Un sourire apparu soudainement sur son visage, se mordillant la lèvre, elle releva doucement la tête vers son fiancé. « Tu vas maintenant me faire l'amour tous les jours, toutes les nuits ? » demande Sara de façon coquine.

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La nuit allait être courte, car ils n'étaient pas sur le point de s'endormir. Ce soir, Sara ne s'était pas attendue à un tel événement. Elle ne pensait pas dire oui à Zacharia. C'était quand même de la vraie folie. Ils allaient se marier. Ils étaient ennemis, en tout cas, les Emingway et Hamilton le sont. Il s’agissait d'un grand n'importe quoi. Comme on dit, l'amour est plus fort que tout, non ? La belle blonde sait depuis longtemps que Zacharia avait des plans derrière la tête. Elle savait sa soif de pouvoir et de régner sur l'Hydre. Il savait également qu'en tant que femme, elle ne restera pas sur le banc de touche à ne rien faire et dire. Si Zac a une grande gueule, Sara peut également planter ses griffes et en faire voir de toutes les couleurs. Une raison parmi tant d'autres qui les réunissaient. Ils étaient presque pareils. Elle avait son caractère et lui, le sien. Il y allait forcément avoir des flammes mèches et de l'électricité. Sara Coleen frissonna en sentant ses dents dans sa peau. Elle s'agita légèrement. Elle le savait jaloux. Il n'y avait pas d'autres hommes que lui. Il n'y a que lui dans son coeur, ainsi que sa famille, incluant leur fils. Il voulait quand même renforcer la sécurité. Elle lui lança un regard, même si elle était touchée par cela. Sara avait appris à se battre depuis toute petite. Elle utilisait de nombreuses armes, tout comme le corps-à-corps. La sécurité de leur fils compte énormément pour elle. Jolan est tout pour elle. Espérant sincèrement qu'un jour, son fiancé pourra ressortir la même chose pour son héritier.

Sara se mordilla la lèvre en entendant sa réponse et en le voyant se mettre sur elle. Elle se mit légèrement à rire. La belle prolongea langoureusement le baiser en s'agitant sous lui. Si elle ne tombait pas enceinte dans les prochains jours, il y aurait un problème. Simplement pour dire, qu'avec eux, ils ne s'ennuient jamais au lit. Tous deux aussi sauvage l'un et l'autre lorsqu'ils couchent. Elle lui caressa en douceur le torse. « Je ne suis pas très inquiète habituellement, mais si jamais nos familles ne s'acceptent pas ? Tu comptes aller jusqu'au bout ? Tu vas vraiment m'épouser hein ? » Sara planta son regard dans le sien pour savoir la vérité. S'il comptait réellement l'épouser et si cela n'est pas qu'un jeu pour lui. Sa main libre vient lui claquer les fesses en abordant un sourire espiègle sur le visage. La blondinette le poussa sur le côté et elle grimpa aussitôt sur le corps de son amoureux. Elle vient lui mordiller la peau du cou tout en descendant peu à peu. « Puisque tu as été gentil.. enfin.. presque » Elle sourit en coin et descendit jusqu'à son entre-jambes. La belle lui jeta un regard de perverse et embrassa son sexe avant de commencer la gâterie coquine.

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La famille pour Sara a toujours été importante. Elle occupe une grande place dans sa vie. C'est sacré à ses yeux, tout comme leur fils. Elle ferait tout pour lui. Jamais elle ne pourrait se pardonner s'il lui arrivait quelque chose. Il s'agit de la personne la plus précieuse à ses yeux. Cette chose innocente qui ne connaît rien de ce que les originaires peuvent faire. Des victimes qui se trouvent dans les cellules à l'heure actuelle. Et du sang qui coule à flots. Si Sara Coleen peut se montrer compatissante,  elle sait également que c'est pour le bien de leur peuple, de leur île. La survie des originaires est importante. Ils sont les premiers avoir été sur cette île, ils sont nés là et tout cela, ça leur appartient. Sara écouta parler son futur mari. Elle rit légèrement. « Ouais, enfin, il faudra bien voir hein.. ce sont des Emingway. » Elle sourit légèrement en coin en prononça son nom de famille. L'autre important était que s'il voulait toujours l'épouser malgré les querelles de famille. Il était évident que cela allait probablement créer scandale, que les gens allaient être bouche bée. En tout cas, tout cela n'était que des détails. La nuit était encore longue, belle et prometteuse. Ils venaient de mettre fin à la discussion pour pouvoir continuer leur jeu érotique. Cette fois-ci, ce fut Sara qui prit les devants. D'humeur coquine, elle se faufila jusqu'à l'entre-jambes de Zachariah. La blonde commença à lui donner du plaisir avec ses lèvres et sa langue. Sara sourit à ses petites caresses tout en accélérant la cadence de la gâterie qu'elle lui était en train de faire. Elle ne pensait plus qu'à eux, le reste n'était que secondaire pour l'instant. Et à vrai dire, penser à autre chose que les affaires familiales, c'était soulageant. Soulageant de pouvoir respirer et de prendre une pause. Sara qui avait mis fin à leur relation, il y a près de dix ans, ne croyait pas à cela. Elle ne pensait qu'ils iraient jusqu'à se marier. Elle l'avait ignoré, elle ne pouvait pas qu'il s'approche de leur petit garçon et ni d'elle ou de sa famille. Là, elle allait se marier avec lui. C'était tout de même incroyable. Ils auraient pu passer à autre chose, épouser une personne d'une autre famille. Non, ils étaient là, dans ce lit, en train de se donner du plaisir charnel. Mine de rien, mais Sara avait hâte de planifier le mariage, mariage qui allait être le plus grandiose de tous les temps.