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(#) Sujet: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Ven 14 Fév - 21:02
Le 14 février, jour des amoureux, fête de bonheur, instant de partage, moment de réjouissance. Et même sur l'île, cette journée est devenue un bon prétexte pour oublier un peu ses ennuis, se retrouver à deux, ne penser qu'à la joie, à l'amour, à la bonne humeur. Un bal de la saint valentin a même été préparé en l'honneur de tous les tourteaux de l'île et de tous ceux qui veulent s'évader un peu l'esprit le temps d'une soirée.
Mais que se passe-t-il ? de nombreuses personnes semblent manquer à l'appel ce soir. Et pour cause, les Originaires ont décidé de venir s’immiscer dans vos projets de fête cette année. Ces fameux habitants de la mystérieuse seconde île ne semblaient pas d'accord de vous voir festoyer et roucouler en amoureux. Au lieu de ça, ils se sont plutôt débrouiller pour prendre par surprise et enlever discrètement la plupart des "couples" de l'île. Vous vous réveillerez donc dans une des prisons de l'Hydre, avec d'épais barreaux vous séparant tout bonnement de votre acolyte, de la seule personne avec qui vous auriez sûrement voulu vous retrouver aujourd'hui. Ainsi tous coincés ici, dans les cachots extérieurs de l'Hydre, perdus, désemparés ; et encore, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Captifs, le temps d'une nuit... On souhaiterait toujours que la fête des amoureux soit inattendue et surprenante, peut-être que vous ne vous imaginiez juste pas à quel point.
C'est donc à vous, accompagnés d'une personne chère pour vous, de venir rp dans ce sujet (en couple ou en duo important). Péripétie des plus étranges, des plus déconcertantes, des plus éprouvantes, à vivre dans les prisons de l'Hydre, près d'une personne que vous aimez mais que vous serez incapable de protéger durant cette soirée. Pour tous les couples ou duos qui préfèrent vivre un moment glauque&tordu, au détriment de l'habituel mignon petit bal de la st valentin (x - postez à la suite de ce message.
(attendez qu'il y ait eu au moins 2 personnes avant vous pour reposter)
NB : la participation au rp groupé rapporte des points {+55 à recenser ici}.
» Kyliann L. Alden-Weaver "
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Dim 16 Fév - 14:09
✈ KYLIANN & ROXANNE & OTHERS
being loved by someone gives you strength, while loving someone gives you courage.
Une nouvelle secousse se fait ressentir, et Kyliann s’agrippe à la première chose qui lui tombe sous la main. Un siège, en l’occurrence. Debout dans l’allée, un verre de jus d’orange dans la main, le petit garçon essaye de retrouver l’équilibre, tandis que l’avion retrouve le sien. Il se remet en marche, faisant très attention au verre qu’il tient. C’est pour Maddy, elle a dit qu’elle avait soif, et alors Kyliann, qui rêvait d’explorer l’avion, est allé en demander un à une hôtesse. Et maintenant, il cherche sa maman, son jumeau et sa sœur. Mais rien à faire, à chaque pas qu’il fait, une nouvelle secousse l’oblige à s’arrêter. Il glisse le pied droit en avant, se disant que, peut-être, cela ne déclencherait rien. Et alors, l’avion tombe. « MAMAN ! ». Le petit garçon s’assit, en sueur, les cheveux collés contre son crâne et le regard encore hanté par le cauchemar. Il cherche sa respiration, et attends que sa maman arrive. Elle vient toujours, quand il fait des cauchemars, et alors il peut se blottir dans ses bras en éclatant en sanglots. Encore et toujours la même scène, toutes les nuits. Le crash date, pourtant, mais il ne parvient pas à l’oublier, et se réveille en sursaut chaque nuit. « Maman ? ». Mais sa maman n’est pas là. D’ailleurs, son doudou non plus, et la grotte non plus. Il n’est pas chez lui. Le ciel scintille au-dessus de sa tête. Et l’enfant panique, encore plus, effrayé par le cauchemar et par le fait de ne pas être chez lui. Comment était-il arrivé là, et quand s’était-il endormi ? Il n’en sait rien. La dernière chose dont il se souvienne, c’était de marcher avec Roxanne pour aller au « bal des namoureux » que les adultes avaient organisé pour la « fête des namoureux ». Kyliann ne savait pas pourquoi il n’y avait ça qu’une fois tous les longtemps, mais il était très impatient de danser avec Roxanne, sa princesse. Il voulait montrer à tout le monde, et aussi à sa maman, que Roxanne, c’était la plus belle des princesses, et que c’était lui son prince. En plus, ils devaient retrouver Chris et Eileen, et ça aurait été super, d’être tous les quatre ! Le petit garçon regarda autour de lui, mais il faisait si noir, qu’il n’y voyait presque rien. « Roxanne ? T’es là ? ». Se sentant encore trop endormi pour se mettre debout, il entreprit de faire quelques pas à quatre pattes, histoire d’explorer un peu l’endroit où il se trouvait. Cela lui faisait bizarre d’utiliser à nouveau ce moyen de se déplacer, et il se demanda comment il avait fait, petit, pour se contenter de cela. Et Roxanne qui ne répondait pas. Il n’avait pas lâché sa main, pourtant, elle ne devrait pas être loin. « Roxanne ! Réponds ! C’est pas drôle ! ». Il passait de la peur à l’impatience, le petit Kyliann, à partir du moment où cela devenait trop long pour lui. Il se sentait seul, seul dans la nuit, alors qu’il était persuadé que Roxanne ne devait pas être loin. Mais il n’avait aucune idée d’où il pouvait être, et cela était aussi inquiétant que passionnant, pour un enfant de son âge.
A force de ramper, Kyliann finit par rencontrer quelque chose, violement. Il se frotta la tête, se retenant de pleurer, mais cela faisait si mal, de se cogner ainsi le crâne. Il tata ce qu’il venait de percuter. C’était long, c’était froid, c’était cylindrique. Cela descendait jusqu’au sol, et lorsqu’il se mit debout, cela était encore plus grand que lui. C’était lisse, c’était froid. Tout était froid, autour de lui. Le sol, le vent, la nuit, la pluie. Et le silence l’était aussi. Il attrapa un caillou, par terre, et le tapa contre cet étrange cylindre si froid. Cling, cling, cling. Du bruit, enfin, quelque chose qui venait briser cette atmosphère étrange qui régnait. Et alors, Kyliann cru entendre quelque chose, quelqu’un, qui bougeait. Il n’était pas seul ! Mais comment savoir à qui il avait affaire ? Etait-ce quelqu’un qu’il connaissait, ou non ? Etait-ce un vilain hostile, ou un gentil ? Comment le savoir, dans cette obscurité ? Alors, il se permet de demander. « Le quelqu’un qui bouge, t’es un gentil ou un méchant ? ». Et alors, pour ne pas avoir l’air malpoli, il continua : « Moi, j’suis un gentil, enfin, j’suis un enfant, en fait. ». Ca explique tout, n’est-ce pas ? Quand on est un enfant, on est forcément gentil ! On fait peut-être des bêtises, parfois, mais c’est pas méchant, ça. Et, même si pour l’instant, il n’obtenait aucune réponse, il était tellement content d’avoir quelqu’un avec qui parler -même s’il ne voyait pas ce quelqu’un- qu’il poursuivit. « Vous auriez pas vu une jolie princesse, Roxanne ? Parce que c’est mon namoureuse, mais je l’ai perdu. ». Et il parlait, il parlait encore et encore, pour oublier qu’il avait peur, qu’il avait froid, qu’il avait faim et qu’il était tout seul, sans sa maman, sans son jumeau ou sa sœur, et surtout sans Roxanne, qui ne lui répondait pas quand il l’appelait. Il parlait pour se donner du courage, dans le fond, car on a toujours moins peur, quand on parle avec quelqu’un. Quand on ne laisse pas le silence vous envahir, vous endormir. Quand on ne se laisse pas le temps de se poser trop de questions, car c’est dangereux, de se poser des questions. Alors il parle, il raconte sa vie, il commente le temps qu’il fait, bref, il parle, le petit Kyliann. Il parlera jusqu’à ce que quelqu’un ne lui réponde, jusqu’à ce qu’une voix vienne prendre le relais de la sienne. Il parle, comme il l’a toujours fait dans les moments difficiles. Sur la plage, après le crash, quand il cherchait sa famille, affolé, il parlait. Dans les marécages, quand il méchant hostile l’avait enlevé, et qu’il avait peur, il parlait. Un vrai moulin à paroles, ce petit haut comme trois pommes ! « Eh, en fait, je t’embête pas, à parler tout le temps, hein ? ». Mais bien sûr, il ne reçut aucune réponse. Peut-être qu’en fait, personne n’avait bougé, et qu’il parlait tout seul depuis cinq minutes ? « Eh, tu es bien là, en fait, hein ? ». Que c’était dur, de parler avec quelqu’un sans savoir qui c’était ! Surtout quand on est un enfant et qu’on a vraiment très peur …
Dernière édition par Kyliann L. Alden-Weaver le Sam 22 Fév - 11:35, édité 1 fois
» Dakota Petrel "
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Mar 18 Fév - 15:31
Jeremiah G. Archer, Dakota Petrel & les Autres.
BEING LOVED BY SOMEONE GIVES YOU STRENGTH, WHILE LOVING SOMEONE GIVES YOU COURAGE.
Vous savez, ce vieux dicton qui dit que « la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit » ; et bien, apparemment, il ne s'applique pas à Dakota qui, à peine un mois après avoir été relâchée par les Originaires, se retrouvait à nouveau dans l'une de leurs prisons... Elle ne le savait pas encore puisque depuis son enlèvement, elle était restée inconsciente. Pour tout dire, à ce moment même, elle était allongée dans la poussière, dans un coin de la cage, sûrement posée là par un de ses bourreaux. Ses cheveux ne cessaient de fouetter son visage, et la poussière du sol s'infiltrait dans tous ses vêtements, à cause du vent. Mais ce n'est pas cela qui la tira du sommeil... « MAMAN ! ». C'est ce cri d'enfant qui la sortit de sa torpeur. La jeune blonde se releva brusquement, son instinct de grande sœur activé à son maximum. « Aïe ! » lâcha-t-elle, en portant la main à l'arrière de son crâne. Elle put ainsi constater qu'elle avait hérité d'une énorme bosse, depuis la dernière fois qu'elle y avait fait attention... Elle resta assise, avec sa main qui frottait l'arrière de sa tête, un assez long moment. Ses yeux la brûlaient, et elle distinguait très mal les formes et les couleurs (sûrement à cause du sable, du vent, ou de la fatigue ; elle n'était pas docteur, de toute manière) mais elle en avait vu assez, durant les quelques secondes où elle les avait ouvert, pour reconnaître où elle se trouvait. Elle y avait déjà passé de longs moments, après tout. A tâtons, elle reprit sa « place habituelle » : assise en tailleur contre l'un des barreaux de la cage, elle essayait de comprendre ce qui s'était passé pour qu'elle se trouve, une nouvelle fois, dans les prisons des Originaires. La dernière chose dont elle se souvenait était d'avoir été se baigner avec Lysandre, dans l'après-midi : elle se revoyait lui dire au revoir en début de soirée, et de rentrer dans la vaste forêt, puis... Puis le coup qu'elle avait sûrement reçu sur le crâne avait du avoir quelques effets, car à chaque fois qu'elle essayait de réfléchir un peu plus à ce qui s'était produit, Dakota ne trouvait que la douleur, et aucune réponse. Par réflexe, elle commença à se masser les tempes, et murmura, pour elle-même : « Allez, Dakota, qu'est-ce que tu as fait, après ? ». A force de chercher, on finit toujours par trouver... Et la jeune blonde finit par avoir le fin mot de l'histoire, « par flashs », après de longues minutes passées à se concentrer.
FLASHBACK. Elle marchait dans la forêt, en direction de la hutte qu'elle partage avec sa petite sœur, Ella. Elle tressait ses cheveux mouillés, tout en avançant, un grand sourire coupant son joli visage tandis qu'elle repensait à sa journée. Elle s'arrêta pour attraper un fruit et reprit sa route, en grignotant cette fois. Tout était calme, et Dakota était d'humeur joviale ! Ce qui était étrange, pour un jour de Saint Valentin, car en général, ceux-ci ne réussissent pas vraiment à la petite blonde... Peut-être car c'est la seule célébration qu'elle n'aime pas, et à laquelle elle ne prend pas part ? Donc, rien que le fait d'en entendre parler chaque heure (au moins) lui gâche déjà sa journée. Mais en tout cas, aussi loin qu'elle puisse remonter dans sa mémoire, cette fête ne lui rappelait que des mauvais souvenirs. Elle avait donc logiquement pensé, en se levant ce matin, que la journée s'annonçait mauvaise. Pourtant, alors qu'elle approchait de son « chez-elle », elle arborait un grand sourire, et considérait n'avoir passé aucun mauvais moment aujourd'hui. Attends, la journée n'est pas finie ! Pensa-t-elle, comme une blague. Et c'est ainsi, mesdames et messieurs, qu'on se porte malchance... Mais en même temps, elle n'avait pas tort d'en rire : que pouvait-il lui arriver, franchement ? Elle avait déjà décidé qu'elle ne se rendrait pas au bal organisé par les autres rescapés, et, fatiguée comme elle était, elle comptait bien profiter de sa soirée pour se reposer. Comme elle était déjà en chemin pour sa hutte, il ne semblait logiquement plus possible qu'il lui arrive quelque ennui que ce soit. En tout cas, sûrement pas celui d'être (encore) enlevée par des fous furieux, et enfermée dans une de leurs cages, comme un animal... Et encore moins si elle n'était pas seule, car, à plusieurs dizaines de mètres d'elle, elle pouvait apercevoir une de ses connaissances, se dirigeant vers elle. Son sourire s'agrandit, et elle accéléra le pas. Une fois près de lui, elle lâcha, simplement : « Jeremiah, comment ça va ? Tu ramenais Ella à la hutte, je suppose ? », ce qui marqua le début d'une longue conversation, sans qu'aucun des deux ne s'en doute. Dakota était une grande bavarde, et pendant qu'elle parlait avec le jeune homme, elle ne voyait pas le temps passer. « Encore merci de t'occuper si bien de ma petite sœur, t'es vraiment un gars bien. » plaça-t-elle, en le pensant sincèrement. Elle était heureuse de voir que sa sœur s'était fait ses propres amis, et surtout que c'étaient des gens biens. Et elle avait particulièrement confiance en Jeremiah, qu'elle avait déjà vu très protecteur avec sa petite tête blonde favorite... Pourtant, les deux jeunes ne se connaissent pas vraiment. C'était d'ailleurs l'une des premières fois, ce soir là, qu'ils restaient à discuter, de tout et de rien, aussi longtemps. Et la jeune blonde se surprenait à apprécier sa présence. Ils riaient beaucoup, et la jeune femme en vint même à se confier, sur une chose qui la perturbait, en ce moment. « Dis, je sais qu'en ce moment, je ne suis pas souvent à la « maison », et que je ne suis pas très présente pour Ella... Elle t'en a parlé ? Elle,... elle m'en veut ? » Dakota se laissait très vite aller à l'émotion, quand il s'agissait de sa petite sœur. Jeremiah dut le sentir, car, naturellement, il vint la prendre dans ses bras, pour la réconforter... FIN DU FLASH-BACK.
La jeune femme ne se souvenait plus de rien, après ça. Une vive douleur à l'arrière de la tête puis, plus rien. Le trou noir. Sa théorie selon laquelle elle avait été assommée par un des Originaires semblait donc plus que probable, à présent. Mais elle ne s'y intéressait plus vraiment, à présent. Car, depuis qu'elle avait réussi à remettre de l'ordre dans son esprit, Dakota s'était relevée, et regardait tout autour d'elle, dans la cage, à la recherche du moindre signe de Jeremiah. Elle avait retrouvé une vue normale, à présent, et distinguait ainsi qu'elle n'était pas seule dans la cage. Mais, elle n'y voyait aucun homme. Son cœur battait fort contre sa poitrine, signe de son inquiétude. Peut-être l'avait-il laissé sur l'île, en paix ? pensa-t-elle, l'espace d'une seconde. Mais elle savait qu'elle se nourrissait de faux espoirs, et qu'il n'y avait que très peu de chances pour que ce soit le cas... Alors, elle suivit l'exemple du petit garçon, et se mit à crier, elle aussi. « JEREMIAAAH ! » Pas de réponse. Et Dakota n'étant vraiment pas patiente, elle n'attendit donc pas longtemps avant de chercher un moyen de se faire entendre, autrement. Elle se mit dans le cadre de l'une des caméras, placées en haut des cages, pour interpeller les personnes qui avaient ses réponses. « Où est Jeremiah ? Bande de c*******s. Je vous promets que si vous lui faites du mal, je trouverai un moyen de vous en faire aussi. » Elle savait que provoquer un Originaire n'était pas une bonne idée, mais à cet instant même, elle ne s'en préoccupait absolument pas. Elle voulait juste savoir si Jeremiah allait bien, et si c'était le cas, jusqu'à quand se porteraient-ils bien, tous les deux, étant donnée la situation ? Elle n'essaya même pas de chercher un moyen de sortir de la cage : étant donné qu'elle y avait déjà passé plus d'un mois, elle savait bien que c'était une perte de temps... Elle continua simplement à observer, avec un regard noir, ce qui l'entourait. Elle maudissait tous les Originaires, en écoutant le monologue d'un petit garçon, non loin d'elle. Sa haine pour eux, et sa colère, augmentait exponentiellement. Elle serra les points. Comment pouvaient-ils avoir kidnappé des enfants ? Elle aurait voulu pouvoir être à l'extérieur de cette cage, pour leur faire subir ce qu'ils leur faisaient subir. C'est à ce moment là que ses yeux se posèrent sur une petite fille, à quelques pas d'elle. Son regard se remplit de tendresse et évidemment, elle s'empressa d'aller lui parler. « Euh, salut la miss. Moi, c'est Dakota. Et toi, ça doit être Roxanne, c'est bien ça ? » Elle arborait un petit sourire, un de ceux qui se voulait rassurant. « En tout cas, Roxanne, je veux pas que tu ais peur. Je te promets que ça va aller. Tous les gens qui nous ont mis ici ne sont pas méchants... » Elle pensait surtout à une personne en particulier, en disant cela. Et elle espérait de toutes ses forces le voir arriver, sur son cheval blanc, pour tous les protéger...
Codes par Wild Hunger.
» Jeremiah G. Archer "
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Mar 18 Fév - 19:55
What if it’s agony now, and then…then it’s just hell later on?
Dakota & Jeremiah & les Autres
La Saint-Valentin, la fête de l’amour. Jeremiah s’était réveillé le matin du quatorze février avec un poids sur le cœur. Sa dernière fête de la Saint-Valentin, il l’avait passé près de ses parents. Sa famille avait toujours considéré que l’amour ne signifiait pas forcément être en couple et qu’il fallait aussi célébrer les gens autour de soi qu’on aimait et qui nous aidait à passer à travers les moments plus difficiles. Ainsi, à peine haut comme trois pommes, la Saint-Valentin était devenu un symbole d’amour, d’amitié et de famille aux yeux du jeune homme. En ouvrant les yeux en cette journée de février, il se revoyait il y a un an, jour pour jour. Il avait rendu visite à ses parents, un gros bouquet de fleurs en main, parce qu’il savait que sa mère adorait les fleurs. Au final, ils avaient passé une journée entre eux, un bon diner, un film et beaucoup de discussions. Cette année, Jeremiah espérait que ses parents célébraient la Saint-Valentin, même s’il était absent. Le jeune homme n’aimait pas penser à comment ils vivaient avec la situation. Ils pensaient probablement qu’il était mort et c’était, généralement, à cette pensée qu’il tentait de se changer les idées. Il n’était pas mort et, espérons-le, un jour il rentrerait en vie chez lui. Il espérait seulement que les dommages seraient récupérables.
Peut-être n’était-il pas mort, mais il y avait raison de se demander si cet état allait durer. Les problèmes trouvaient toujours Jeremiah et cette Saint-Valentin allait prouver qu’elle ne faisait pas exception. Son corps était étendu contre le mur d’un cachot obscur, inconscient. Jeremiah ne rêvait pas ou, s’il rêvait, c’était un rêve éloigné qui lui échapperait dès que la réalité y trouverait une fente. Sa respiration était silencieuse, il était à peine visible dans l’obscurité des prisons des originaires et n’avait pas encore été repéré par les autres survivants. Il se sentit remonter à la surface, une pénible remontée, des douleurs dont il ne se souvenait pas faisaient leur apparition. Une particulière se démarquait parmi les autres, sa tête qui le lancinait, une douleur pointue et particulièrement agressante. Jeremiah enregistra quelques informations, une voix d’enfant qu’il ne connaissait pas résonnait près de lui, le sol était humide et froid, son corps était engourdi par ce froid, aucune lumière ne traversait ses paupières toujours fermées. Son souffle s’accéléra, des conclusions se formaient dans son esprit et ses conclusions n’étaient pas positives. Il revit comme un flash les derniers moments dont il se souvenait, des moments qui n’avait aucune raison de mener à une telle situation. Jamais il n’aurait cru qu’un simple échange avec Dakota lui donnerait un ticket direct pour cet endroit lugubre…
FLASHBACK. Le jeune homme venait tout juste de quitter Ella, il n’aimait pas la laisser rentrer seule à sa hutte. L’île avait prouvé à de nombreuses reprises qu’il valait mieux être accompagné et Jeremiah n’était pas celui qui allait jouer avec le destin, surtout avec la petite blonde. Ils s’étaient promis, il y a peut-être une semaine, de passer la Saint-Valentin ensemble, ou au moins une partie. Ils étaient tous les deux seuls en cette journée de l’amour et Jeremiah n’avait pas envie de rester dans sa tente et, encore moins, d’aller squatter les endroits de l’île où les survivants ne parleraient que du bal qui se déroulait le soir-même. Du coup, le jeune homme s’était fait un plaisir de passer la journée avec Ella, n’abordant pas une fois le sujet de la Saint-Valentin et agissant comme si c’était une journée parfaitement ordinaire. Marchant dans la forêt, le jeune homme était donc de bonne humeur, sa journée avait été belle, Ella était en sécurité et il espérait éviter le bal en allant se réfugier dans sa tente, ou près du bar, tout dépendait de son humeur et s’il croisait une personne prête à passer le reste de la journée avec lui. Jeremiah réfléchissait aux possibilités de sa soirée. Peut-être Savannah ? En même temps, la dernière fois qu’ils s’étaient parlé, ils s’étaient accrochés sur un sujet stupide et aucun des deux n’avait fait un pas vers l’autre depuis… Une blonde interrompit le fil de ses pensées, passant dans son champ de vision. Un sourire vint s’accrocher sur son visage et il alla la rejoindre au milieu du chemin, toujours heureux de faire la discussion avec quelqu’un qui était prêt à l’écouter. Dakota lui posa les questions d’usage; ça va bien ? tu ramenais Ella ? etc. Le jeune homme se fit un plaisir de déblatérer sur la journée qu’il venait de passer et de s’intéresser à la vie de la grande sœur d’une de ses amies proches. « Encore merci de t'occuper si bien de ma petite sœur, t'es vraiment un gars bien. » plaça-t-elle, une remarque qui lui sembla sincère. Il fit un grand sourire et affirma aussitôt que ce n’était vraiment pas un problème, au contraire, il adorait Ella, la considérait comme une petite sœur et se faisait un devoir de la protéger. La jeune fille ne lui parlait pas souvent de Dakota, la seule fois où il avait abordé le sujet, alors qu’il venait de rencontrer la jeune femme au milieu de la forêt, elle avait dévié le sujet, visiblement inconfortable avec la question. Aux yeux du jeune homme, Dakota semblait être une personne sympathique. Il n’avait jamais eu l’occasion de bien la connaitre, voilà très peu de temps qu’ils s’étaient même rencontrés, mais il avait toujours fait confiance à ses premières impressions. Il avait donc préféré ne pas s’immiscer entre les deux sœurs, sachant pertinemment que certains problèmes n’étaient pas ses problèmes à lui. Si Ella souhaitait en parler, elle savait qu’il était là pour l’écouter. Les minutes défilèrent sans qu’il ne le remarque, il appréciait la présence de Dakota et ils riaient beaucoup tous les deux. C’était la première fois qu’ils discutaient, mais ça lui semblait naturel, il n’y avait pas le malaise qu’il pouvait y avoir avec certaines personnes et Jeremiah en était ravi. La blonde sembla soudainement moins à l’aise, abordant un sujet qui lui semblait sensible. « Dis, je sais qu'en ce moment, je ne suis pas souvent à la « maison », et que je ne suis pas très présente pour Ella... Elle t'en a parlé ? Elle,... elle m'en veut ? » dit-elle, sa voix trahissait ses émotions et Jeremiah ne se fit pas prier pour la prendre dans ses bras pour la réconforter. Il allait la rassurer, lui dire que tout allait bien se passer… FIN DU FLASHBACK.
Visiblement, rien n’allait, car Jeremiah ne se souvenait de rien après cela. Il était plus probable qu’on l’ait assommé plutôt qu’il ait rampé jusqu’à un endroit lugubre et s’y soit endormi, donc il pencha pour cette théorie. Surtout que la douleur qui lui perçait la tête était une bonne raison. Le jeune homme se força à ouvrir les paupières, une pause dans son souffle se fit lorsqu’il enregistra ce qu’il arrivait à percevoir entre l’obscurité. Il ignorait où il était, mais ça ne pouvait pas être bon, ni positif. Il resta dans la même position, ignorant si bouger était une bonne idée, y avait-il quelqu’un qu’il devait craindre près de lui ? La vision du jeune homme prit du temps à s’habituer à la noirceur, des filaments de lumière se creusait un passage jusqu’à sa pupille, lui permettant de reconnaitre le genre d’endroit où il se trouvait. Un cachot, une prison, et, visiblement, pas du côté où il aimerait se situer. Une petite silhouette se tenait près de lui, un enfant, comprit-il. L’enfant parlait, Jeremiah réalisa qu’il avait entendu la voix du gamin plus tôt et que sa voix n’était pas la seule qu’il avait entendu. Et Dakota ? Avait-elle été enlevée ? Allait-elle bien ? Le souffle de Jeremiah était rapide, l’anxiété naissait dans ses entrailles et il se sentait comme sur le point de tomber, pousser par sa peur vers la falaise. Ses mains s’agitèrent, tapotant le sol, elles tremblaient et il avait l’impression que son corps entier tremblait avec elles. Il s’assit sur le sol froid, délivrant son corps de l’engourdissement. Le regard de Jeremiah retrouva l’enfant à nouveau et le jeune homme reprit son souffle, le petit garçon semblait terrifié et Jeremiah le comprenait parfaitement. L’anxiété s’engourdit, il ne pouvait pas laisser un enfant à lui-même dans un tel endroit, il pouvait trouver une solution. « Bonjour, je m’appelle Jeremiah, et toi ? » demanda-t’il au petit bonhomme. Jeremiah regarda autour de lui, des barreaux naissaient du sol et venait rejoindre le plafond, les enfermant tels des animaux dans une cage. Il se sentait furieux, non seulement d’y être enfermé, mais qu’ils aient pris un enfant aussi. Il ignorait qui ils étaient, pour quelles raisons ils faisaient ce qu’ils faisaient et pourquoi ils l’avaient enfermé ici par-dessus tout ça, mais faire subir une telle chose à un enfant ? C’était carrément inhumain. « T’inquiètes pas, d’accord ? Je suis un gentil, je suis sûr qu’on va trouver un moyen de sortir d’ici. » Jeremiah en était persuadé et il ferait tout ce qu’il y avait en son pouvoir pour qu’il n’arrive rien au petit bonhomme. « Tu sais quoi ? Je ne sais pas quel superhéros tu préfères, mais, mon préféré, c’est Hulk et je suis persuadé qu’il va venir nous aider à sortir d’ici ! » ajouta Jeremiah, un grand sourire et beaucoup de mouvements de bras en jeu. S’il y avait une chose qu’il savait faire, c’était parler et, avec les années, il avait pris que rien ne pouvait mieux détendre qu’ignorer ses problèmes avec beaucoup de vigueur. Ses pensées retournèrent vers Dakota, la blonde était avec lui dans ses derniers souvenirs, elle ne pouvait pas être loin. S’ils lui avaient fait quelque chose, il ne se le pardonnerait jamais, se dit-il, alors qu’il s’approchait des barreaux. Il se tourna vers le gamin. « Tu étais avec quelqu’un avant d’être ici ? Est-ce que tu as vu quelqu’un d’autre ? Une grande blonde ? » demanda-t’il. Il tentait de paraître calme, mais il était terrifié, ses mains tremblaient et son souffle pénétrait difficilement dans ses bronches. Le jeune homme avait toujours le fil des pires scénarios possibles derrière ses pensées. Il entendit des voix, Jeremiah n'attendit pas une seconde pour attraper les barreaux de la cage et crier. « DAKOTAAA ? » Il avait besoin d’une réponse, de savoir qu’elle allait bien et que les scénarios qu’il avait en tête n'étaient que des scénarios. Des larmes lui brûlaient les yeux, la peur lui serrait le coeur, pendant que l'inquiétude le lui dévorait, mais il retint ses larmes, il n'était pas seul, il ne pouvait pas se laisser aller à sa peur et les laisser gagner.
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Mer 19 Fév - 0:00
Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Roxanne & Kyliann & les autres
☢ LOVING SOMEONE GIVES YOU COURAGE.
La saint Valentin, la fête de tous les amoureux. Comme s'il fallait un jour spécial pour déclarer sa flamme et passer un bon moment avec la personne que l'on aime ! Du haut de ses cinq ans, Roxanne ne comprenait pas vraiment à quoi servait ce jour qui semblait si symbolique aux yeux de certains adultes. En effet, beaucoup de couples au village semblaient euphoriques aujourd'hui, comme s'ils étaient heureux pour la première fois depuis longtemps et qu'ils avaient oublié où ils étaient. La petite fille avait bien évidemment demandé à son oncle et à sa tante, qu'elle considérait aujourd'hui comme ses parents, pourquoi était-ce un jour si spécial. Ils avaient tenté tant bien que mal de lui expliquer que chaque année à cette date on devait passer la journée avec la personne quel'on aime, ou lui offrir un cadeau, ou encore même l'emmener danser à une fête. Et en parlant de fête, un bal était organisé ce soir pour tous les couples de l'île, pour les plus jeunes et les plus vieux. Elle avait eu l'autorisation de s'y rendre avec Kyliann, son prince charmant rien qu'à elle. Après tout, qui aurait pu leur interdire un rendez-vous si mignons alors que les deux enfants ne comprenaient pas encore tout à fait la signification du verbe "aimer" ? Roxanne aimait Kyliann, bien sûr, mais d'un amour si innocent, si naïf, si enfantin. Ils allaient donc passer la soirée à danser comme les grands, et il n'y avait aucun doute à avoir sur le fait qu'ils s'amuseraient beaucoup. Pour l'occasion, Shannon, la tante de la petite, lui avait longuement brossé les cheveux avant de les tresser avec douceur et patience. Et il en fallait beaucoup de la patience tant la fillette gigotait dans tous les sens, pressée de pouvoir sortir s'amuser. Elle avait ensuite enfilé une robe qui appartenait autre fois à sa cousine et qui, contrairement à beaucoup d'autres, n'était ni trouée, ni tâchée.Et puis elle était ensuite partie chercher Kyliann en courant le plus rapidement possible. Elle voulait passer à la grotte des doudous avant d'aller au grand bal, mais il fallait qu'ils se dépêchent. Les deux enfants marchaient ensemble, main dans la main. Et puis soudain.. Trou noir.
La cadette des Madden reprenait peu à peu ses esprits, quittant avec regret son rêve dans lequel sa maman la berçait doucement, elles étaient à New-York et tout semblait aller pour le mieux. Elle se sentait en sécurité. Mais le retour à la réalité fut foudroyant. Son petit corps frêle était allongé sur le sol froid, humide, et peu confortable. Tous les muscles de son corps lui faisaient atrocement mal si bien qu'elle n'eus pas le courage de bouger tout de suite. C'est un cri qui la poussa à ouvrir les yeux. Un cri qui semblait à la fois lointain et étrangement près. La voix lui était familière, mais son mal de tête l'empêchait de réfléchir. Elle comptait silencieusement jusqu'à trois avant d'ouvrir les yeux et de se redresser, non sans difficulté à cause de la douleur qui émanait de son corps engourdi. Il faisait sombre, très sombre, l'air été humide et désagréable à respirer. Elle avait déjà vécu ça quelques semaines plus tôt.. Son cœur se mit à battre la chamade et elle étouffait un cri de détresse. Elle était de retour dans les prison de ses gens bizarres.. Ceux que certains appelaient les "Originaires", ceux qui l'avait retenu en captivité pendant de longs jours avant de la relâcher. Elle ne pouvait pas être de retour ici, pas encore ! Elle regardait autour d'elle, sans apercevoir grand chose pour le moment. Une jeune-femme semblait être enfermée avec elle. Roxanne l'entendait crier et pester contre quelqu'un. Elle entendait d'autres éclats de voix un peu plus loin. « Kyliann..? » appelait-elle tandis que sa voix semblait se perdre dans les ténèbres. Était-ce possible que le petit garçon soit là aussi ? Dans ce cas il allait forcément venir l'aider, non ? Elle se recroquevillait alors sur elle même, ramenant ses genoux contre son buste, hoquetant quelques sanglots. Elle voulait rentrer chez elle, ne pas être ici. La jeune femme qui avait précédemment crié à la caméra s'était avancée vers elle avant de s'accroupir en lui lançant un sourire qui se voulait rassurant. Roxanne détaillait les traits fins de la jeune blonde qui lui disait vaguement quelque chose, en réprimant de nouveaux sanglots. D'habitude ce n'était pas vraiment son genre de pleurer, mais la situation était insoutenable pour la petite fille qui avait déjà vécut bien trop de choses durant sa courte vie. Elle hochait la tête de haut en bas, signe d'affirmation, lorsque Dakota lui demandait si elle était bien Roxanne. Et puis, elle essayait de la rassurer en lui expliquant que les gens qui les avaient enfermé ici n'étaient pas si méchants que ça. Sauf que la fillette savait pertinemment que ce n'était pas une exactitude puisqu’elle les connaissait. « Si, ils sont méchants ! Ils m'ont déjà enfermé ici et ils ne voulaient pas que je vois ma famille et mes copains ! » répondit la petite fille d'un ton de reproche, non pas pour Dakota, mais plutôt pour les originaires qui les écoutaient très certainement. « Je veux rentrer à la maison, je ne veux pas rester ici ! » ajoutait-elle d'un ton plaintif avant de fondre en larmes et de se jeter au cou de Dakota. « J'ai peur.. » finit-elle par lâcher en s'accrochant à la jeune-femme, qui était pour le moment la seule chose rassurante qui l'entourait. Elle espérait que quelqu'un vienne les sortir d'ici et leur permette de retourner sur leur île, là où sa famille, du moins ce qu'il en restait, l'attendait. Elle voulait aussi retrouver Kyliann, qui n'était pourtant qu'à quelques mètres de là mais qu'elle ne pouvait voir pour le moment. Elle entendait des voix, mais elle n'était pas sûr que ce soit lui. Pour finir, elle ne voulait pas revivre le cauchemar qu'elle avait vécu quelques mois plus tôt en tant que captifs de ces tarés qui habitaient sur cette "nouvelle" île dont les rescapés avaient découvert l'existence il y a peu.
» Kyliann L. Alden-Weaver "
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Sam 22 Fév - 14:50
✈ KYLIANN & ROXANNE & OTHERS
being loved by someone gives you strength, while loving someone gives you courage.
Il arrivait, parfois, que tout se mélange : les rêves, les cauchemars, la réalité et les souvenirs. Et ce trop pleins d’images, pour un enfant, était bien souvent quelque chose de particulièrement terrifiant. En cet instant, Kyliann n’arrivait à déterminer ce qui lui faisait le plus peur : son cauchemar, ou ce qu’il était en train de vivre. Puis, finalement, il se dit qu’au moins, quand on fait un cauchemar, quand on se réveille, on retrouve un endroit rassurant. Alors que là, tout ce qui l’entourait lui faisait peur, et tout particulièrement l’obscurité qui régnait. Il ne voyait rien, et peut-être que des monstres l’entouraient sans qu’il ne le sache. Un enfant s’imagine tellement de choses, lorsque la nuit est levée ! Et Kyliann faisait partie de ces enfants qui vivaient dans ce monde imaginaire, dans le monde des contes et des fables. C’est pourquoi il voyait en Roxanne une belle princesse, et en sa maman la plus jolie des reines du monde. Un chêne était pour lui un château merveilleux, et l’Ile elle-même se transformait en royaume. Mais, dans la nuit, ce monde magique se transformait en un univers terrifiant, peuplé de monstres et de sorcières, de dragons et de maléfices. Et c’était cela qui lui faisait si peur, en cet instant précis : il était persuadé que quelque chose allait l’attaquer, car c’était toujours comme cela dans les histoires. Et qu’il faisait froid, par terre ! Le petit garçon grelottait dans son maigre petit gilet tout rapiécé. Il était loin le temps des manteaux bien volumineux, des bonnets en laine et des moufles réconfortantes. Il fallait désormais s’habituer à vivre dans le froid, lorsque l’hiver et la nuit lèvent leur manteau sur l’Ile. Quel horrible sort que celui de vivre ainsi ! Le petit garçon serre les bras contre sa poitrine, rentre la tête dans les épaules et essaye de se convaincre qu’un chevalier n’a jamais froid. Il était persuadé que le Roi Arthur, même quand il était petit, n’a jamais grelotté en hiver, il était bien trop courageux pour craindre la neige !
Et, tandis qu’il parlait seul, une voix se fit entendre. C’était le quelqu’un qui bougeait, et qui parlait, maintenant. Kyliann se tut donc, et écouta le jeune homme qui se présentait, qui le rassurait. Alors, instinctivement, le petit garçon se rapprocha de la voix, pour chercher du réconfort. Il se dandina, embêté de paraitre si peureux. « J’peux venir sur tes genoux ? J’ai peur sinon … ». Et tant pis pour le courage du chevalier ! Il avait peur, tellement peur qu’il n’arrivait pas à l’oublier en se racontant des histoires. Il se blottit contre le jeune homme, qui continuait de lui parler. « Moi, j’aime pas les super-héros. Ça n’existe pas les monsieurs verts comme Hulk. Alors que les chevaliers, comme le roi Arthur, bah ils ont existés, et j’suis sûr qu’ils existent encore ! ». Il n’ajouta pas que, lui aussi, il était un chevalier, car il ne se sentait pas vraiment chevalier, en cet instant. En fait, il se sentait vraiment tout petit, perdu au milieu de la nuit et du froid, perdu sans sa maman et sans son papa, perdu sans même sa princesse pour lui donner la main. Car oui, pour Kyliann, l’amour se résumait à ça : se donner la main, se faire des bisous sur la joue et s’amuser beaucoup ensemble. C’était un amour d’enfant, un amour si naïf que certains en rigolerait peut-être. Mais qu’importe, il ne voyait pas ce que cela pouvait être d’autre ! Quand Jeremiah lui demanda s’il était avec quelqu’un, avant, s’il avait vu quelqu’un d’autre, il répondit, tout triste. « J’étais avec Roxanne. C’est ma princesse, Roxanne, mais je sais pas où elle est, et je peux pas la protéger, donc elle va avoir peur sans moi. Et j’ai pas vu de grande. J’ai vu personne à part toi, en fait. ». Et le voilà qui se replongeait dans de grandes explications ! Il ne savait pas faire autrement, le petit Kyliann, mais sans doute cela pouvait-il devenir agaçant, à la fin. Mais c’était aussi un moyen de se rassurer, d’expliquer des choses connues. De s’entendre parler, d’entendre des certitudes, même si elles donnaient lieu à des incertitudes.
Quand son compagnon se mit à appeler une certaine Dakota, l’air paniqué, le petit garçon ne sut que faire. Lui-même voulait appeler Roxanne, mais quand il l’avait fait, elle ne semblait pas l’avoir entendu. Il reprit cependant ses appels, essayant de crier le plus fort possible. « ROXANNE ! T’es où ? ». Mais sa petite voix semblait ne pas porter bien loin, d’autant plus que la peur continuait de l’assaillir. Et Jeremiah continuait, lui aussi, d’appeler celle qui s’appelait Dakota, et Kyliann finit par lui demander. « C’est aussi une princesse, Dakota ? ». C’était une question très importante, pour lui, car si cette Dakota était une princesse, cela voulait dire qu’il devait la protéger aussi, car il était un chevalier. Un pauvre chevalier sans son épée de bois, un pauvre petit chevalier perdu, mais un chevalier quand même. Mais Jeremiah ne répondait pas, et Kyliann se demanda pourquoi il était tout calme, tout d’un coup. Il pencha la tête sur le côté, pour réfléchir. « Jeremiah ? Pourquoi tu dis plus rien ? ». Et Roxanne qui n’avait pas non plus répondu à ses appels ! C’était à croire que personne ne l’entendait, cette nuit ! Cela, encore plus que tout le reste, angoissait le petit garçon, qui n’avait pas l’habitude de ne recevoir aucune réponse à ses questions ou à ses appels. Alors, il recommença à crier, cherchant à s’assurer que sa voix était suffisamment forte pour être entendue de partout. « ROXANNE ! C’est Kyliann ! Réponds ! Réponds ! ROXANNE ! ». Et ainsi de suite, il criait, appelant alternativement Roxanne, son papa, sa maman, et même le Père Noël. Et au fur et à mesure, ses cris se transformaient en sanglots, et il se retrouva couché dans la boue, en pleurs, revivant douloureusement leur arrivée sur l’Ile où, affolé comme il l’était aujourd’hui, il avait également crié sans être entendu. Et ce souvenir, présent d’ordinaire uniquement dans ses cauchemars, envahit sa réalité sans crier gare. Et Kyliann pleurait, pleurait encore en appelant Roxanne.
» Olympe Talyo Calypso-Sinn "
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Dim 23 Fév - 14:53
Loving someone gives you courage
ft. karl & alys & the others ۰ in jail.
“Love is not something you choose. It falls on you when you less expect it. And it stays with you until the end of times. When you find the right person, nothing else is important.” C'est une voix stridente, aigüe trop aigüe à ton goût qui t'a réveillée. Une voix qui te rappelle un peu celle de ta fille. « Olivia? » Tu te redresses dans un sursaut et sautes sur tes pieds. Tu portes une main à ta ceinture. Rien. m*rde. Peu importe qui t'a emmenée ici, il t'a pris tes armes, mais du sens encore à l'arrière de ta botte gauche la présence de quelques scalpels. Tu n'es pas totalement démunie. Tu lèves les yeux pour voir ce qui se passe autour de toi. Tu ne vois pas grand chose. Juste des barreaux qui se découpent dans l'obscurité. Et dans la même cellule, que toi une masse informe dans un coin. Tu as mal derrière la tête, et dans le cou. Qu'est-ce que c'est? Comment es-tu arrivée là? Qu'est-ce que tu fous ici? Et où est Karl?
Tu réfléchis, encore et encore. Et peu à peu tu te souviens. Tu étais avec Karl. Dans la forêt. Vous marchiez l'un à côté de l'autre. Tu te souviens avoir entendu du bruit et avoir sorti deux couteaux. Puis plus aucun bruit. Tes sens étaient à l'affut. Tu sentais que quelque chose allait se passer. Mais lorsque tu les as vu bondir de tous côtés. D'avance tu savais que même en te battant, ils seraient trop nombreux. De plus chacun d'eux tenait une arme à feu. Ce n'était pas avec tes couteaux, même en visant juste que tu allais réussir à te défendre. S'ils étaient venus aussi nombreux, c'est qu'ils devaient savoir à qui ils avaient à faire.. Alors sur un geste de l'un, tu as laissé tomber les deux couteaux que tu tenais à la main et levé les mains trés haut. L'un d'eux s'est approché. Lentement. Et tu as attendu. Patiemment. Lorsqu'il fut assez prêt, tu as sorti une nouvelle lame d'une de tes bottes et la lui as lancée. Elle a atterri dans son épaule. Et tu l'as attrapé pour le placer devant toi. Tu as récupéré le couteau en le faisant tourner dans sa chair. Puis l'a placé dans sa bouche. Sans réellement savoir ce qui se passait derrière toi, là où Karl se tenait. Tu as susurré à l'oreille du gars « Dis-leur à tous de se casser, ou je t'agrandis ton sourire d'une oreille à l'autre avant de te vider peu à peu de ton sang, tu en penses quoi? » Un sourire a étiré tes lèvres. Tu jubilais rien qu'à l'idée de pouvoir faire une victime de plus. Mais tu as soudain senti une main sur ton cou, et avant même que tu aies pu te retourner, du as senti la piqûre d'une aiguille qui pénétrait ta chair jusqu'à ta jugulaire. Le produit qui a alors circulé dans ton sang était chaud, presque brûlant. Tu t'es retournée. Tu t'es retrouvée face à un jeune homme. Brun. Les yeux verts. Le menton carré. Et tu es tombée à genoux. Le sol balançait. Tout devenait flou. Tu as tourné la tête et tu as vu son visage. « Karl.. » Et tu t'es éffondrée. Ta tête a heurté le sol. Tes yeux ont cligné encore quelques instants, et le noir s'est installé.
Tu clignes des yeux. Il fait sombre ici.. Tu réfléchis un instant. Tu es sûrement dans les prisons de l'Hydre. Tu t'approches de la forme noire. Depuis tout à l'heure quand tu t'es levée elle est restée immobile. « Karl..? » Tu te penches et distingues deux silhouettes. Non ce n'est pas Karl. Tu observes les deux silhouettes. Trop menues pour être des hommes. Sans doute une jeune femme et un enfant. C'est bien ta vaine. Dans tout autre lieu, et toutes autres circonstances, tu aurais sans doute était contente de trouver deux victimes faciles. Mais pour l'instant, tu es bien trop préoccupée pour t'en réjouir. Tu t'avances vers l'ombre les mains en l'air. « Qui êtes-vous? Olivia? » Tu attends la réponse, mais comme leurs noms ne t'intéressent pas vraiment puisqu'il ne s'agit ni d'Olivia ou Alekseï, ni d'Hilary, ni d'aucun membre de ta famille. Ce qui t'importe à l'instant présent, c'est où peu bien se trouver Karl. Tu l'as vu étendu sur le sol lui aussi. Tu pars à l'angle opposé de la cellule. Tu es inquiète. C'est rare, mais ce soir, tu es angoissée. Trés angoissée. Et s'ils l'avaient déjà tué? Et s'il était déjà mort? Un cri déchirant se fait entendre. Le tien. « KAAARL !! » Tu ne peux pas le perdre. Pas maintenant. Tes mains s'agrippent aux barreaux, les serrent, comme si ton intention était de les tordre. Tu t'agrippes à eux comme s'ils étaient ton dernier espoir. Un sanglot serre ta gorge, mais tu le retiens. Des larmes montent dans tes yeux, mais tu les ravales. Ca fait vingt-ans que tu n'as pas pleuré. Ce n'est pas aujourd'hui que tu vas commencer. Tu serres les dents et plantes ton regard dans l'obscurité.
Je suis l'instinct maternel d'Alys. Je suis le coeur serré d'Alys. Je suis l'angoisse montante d'Alys. Je suis l'inquiétude d'Alys. Je suis le coeur inquiet d'Alys. Je suis la détresse d'Alys. Je suis la voix éraillée d'Alys. Je suis le cri déchirant d'Alys. Je suis l'espoir vain d'Alys. Je suis la lueur de démence des yeux d'Alys. Je suis les mains enserrées d'Alys. Je suis les jointures trop blanches des doigts d'Alys. Je suis les yeux hagards d'Alys. Je suis le regard perdu d'Alys. Je suis l'amour pour Karl d'Alys.
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Mar 4 Mar - 23:28
Aleyna & l'Hydre & les Captifs
« Ce qui commence dans le mal s'affermit par le mal. » - William Shakespeare
Un son régulier, sépulcral au plus profond de la nuit éternelle habitant cette jungle de cages cauchemardesque. Ça n’avait rien du battement d’un cœur esseulé, non, non. C’était trop calme, trop implacable, là où tant d’amoureux angoissés sentaient grandir en eux la sourde terreur liée à l’absence de l’être aimé. Il s’agissait de l’écho d’un pas dans l’herbe sombre de cette partie de terre arrachée de force à la forêt tropicale environnante, le bruit ouaté d’une avancée à la fois assurée et inexorable, qui sans se presser avait un arrière-goût de fatalité en branle, de drame en état de marche.
Et qui mieux qu’Aleyna pour incarner ceci, au fond, cette idée de force malveillante qui d’instinct vous laissait impuissant, avec l’étouffante idée que vous n’aviez que si peu de chances de vous en tirer. Oh, bien sûr, sa place n’était nullement ici. Quelle étrangeté d’ailleurs, de la voir quitter ses occupations favorites, si éloignées du petit fonctionnement bien rodé de l’Hydre, pour se fondre dans la partie la plus sombre de la seconde île, et prendre part à une opération dûment approuvée par le Conseil. Elle, une Delta dans l’âme ? Possible ; en tout cas, c’était bien à la tête d’un petit contingent d’Originaires aux intentions mauvaises qu’elle rejoignait les cellules extérieures constituant pour moitié les prisons destinés aux rescapés. De grandes et belles cages de métal, boueuses en cas de pluie, infernales sous le soleil de plomb de midi, soumises aux quatre vents mais surtout à la volonté à la fois cruelle et imprévisible de leurs geôliers, voilà de quoi vous animer une soirée… Et pourquoi pas une nuit de Saint-Valentin. Franchement, c’était cette partie du plan qui l’avait définitivement convaincue de se joindre à la petite fête : le fait de ruiner en beauté des tête-à-tête langoureux pour mieux coller une bonne frayeur –voire plus si affinités- à d’innocents tourtereaux inconscients du danger sur le point de s’abattre sur eux. En soit, qu’il s’agisse de la journée des amoureux ou de toute autre fête plus ou moins officielle, la jeune femme n’en avait rien à faire : ce qui la séduisait, c’était le concept de frapper sans prévenir, au hasard, sans pitié. Ils ne pourraient à l’évidence pas capturer tous les amoureux, mais au moins une bonne poignée avec laquelle s’amuser un brin, en laissant germer en eux de terribles questions : pourquoi eux, pourquoi maintenant ? Dans quel but ? Et bien entendu, la grande finaliste du top 5 des interrogations glaçantes : où est mon/ma bien-aimée ? Punaise, ça allait juste être trop mignon, de les voir se débattre comme des vers se tordant dans tous les sens entre les barreaux de leur nouveau palais, avec le vain espoir de retrouver leur moitié, et de s’en tirer sains et saufs, comme dans un film.
Et l’amour dans tout ça, me direz-vous ? Puisqu’à l’évidence, la morale ainsi que la compassion ou encore la pitié n’avaient plus leur place dans leurs cœurs noircis de soif de violence et de nationalisme triomphant. Aleyna n’en avait honnêtement rien à cirer, le 14 février ne constituait en rien un motif autorisant un laxisme de leur part envers ces étrangers malvenus. Rien d’ailleurs n’en constituait un véritablement valable à ses yeux, si vous vouliez le savoir… Commettre donc une bassesse en violant au passage un pseudo cessez-le-feu au nom de la beauté de la tendresse entre un homme et une femme la divertissait donc encore plus que les rapts ordinaires, auxquels elle se prêtait de temps à autres, préférant une manipulation que n’avait pas encore autorisée le Conseil, attentif à la limitation des contacts directs entre leurs deux peuples. Pour une fois participer à une opération officielle, et donc par là même se plier à une volonté officielle, s’effaçait devant l’attrait de ces heures à venir, faites de torture morale, et pourquoi pas physique. Qui avait imposé des limites à ce qu’ils avaient le droit de faire ? Personne. Les ordres s’étaient limités à la façon de procéder aux enlèvements, à comment distribuer les captifs dans les cellules ; point. Pour le reste, les interrogatoires et tout le protocole habituel, pas encore d’annonces, de plan défini de A à Z. Parfait. Rien de plus séduisant que d’avoir les mains libres, et une créativité débordante.
C’était accompagnée de plusieurs autres Originaires qu’Aley se trouvait à présent postée à la lisière de la forêt de cage, ses muscles parcourus d’une douce adrénaline, et son fin sourire trahissant une part de son impatience à la fois enfantine et retorse.
-Alors on y va… ? glissa-t-elle dans un souffle au petit groupe à sa suite, dont elle n’était nullement la meneuse ou le stratège, ni même le chef d’orchestre.
Chacun agirait selon son bon plaisir ce soir, sans nul doute, avec plus ou moins de retenue, mais avec cette même ligne de conduite édictée par le sang coulant dans leurs veines : ils venaient de l’Hydre, et ces indésirables allait payer le prix de leur invasion, sur ces terres leur appartenant de plein droit depuis la nuit des temps. Seulement pour une fois, la Kingsley se sentait bien plus intégrée au clan, membre à part entière d’une société ayant les pleins pouvoirs, bras armé d’une justice aussi naturelle que carnassière. À la pointe de cette lame de fond, elle se trouvait, dénuée de scrupules, se sentant à la fois libre et puissante, maîtresse de tous les aspects du présent possibles et imaginables. Tant d’éléments de son passé auraient pu expliquer ou tenter d’excuser ce sentiment d’impunité ouvrant la porte à tant de dérives. Cependant, l’heure était au jeu, et les premiers cris de leurs hôtes annonçait le début des festivités : comme il aurait été dommage de les laisser patienter plus longtemps, sans exciter l’angoisse naissante ayant déjà commencé son lent et pernicieux travail d’empoisonnement de leur cœur amoureux. Mille et une façons existaient pour mettre au supplice quelqu’un, et s’en prendre à la prunelle de leurs yeux, véritablement ou non puisque dans la nuit, ils ne pouvaient être sûrs de rien, constituait une voie royale, grisante.
Personne ne pouvait le discerner dans l’obscurité, mais son regard opalescent brillait sinistrement, se fichant bien des conséquences, de ce que penserait le reste du monde, ou de ce que le reflet dans le miroir lui renverrait un jour ou l’autre. Si le Destin devait les arrêter, qu’il le fasse maintenant, en envoyant un messager du Conseil, ou je ne sais quel responsable ayant encore le sang ne serait-ce que tiède. Et sinon, que la Lune ferme son œil unique, parce que ce ne serait certainement pas joli à voir.
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Lun 10 Mar - 22:30
I COULD BE YOUR KRYPTONITE.
Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue.
Tu ouvres tes grands yeux bleus ternis par l'obscurité de cette endroit humide. Tu es là , au milieu des cris de détresses. Des prénoms fusent. Ils sont hurlés, criés , pleurés , parfois appelés. Tu es au milieu d'hommes enfermés. Des grands et des petits. Tu vois des formes encore tapies dans les coins sombres. Tu retiens ta respiration. Tu analyses ces visages. Tu n'en connaît pas beaucoup. Il y a ce petit bout de chou qui hurle le prénom d'une fille. Il est avec un autre brun. Celui là tu le connaît. Il traîne souvent au bar. Il boit quelques verres et il débite des monologues que tu écoutes avec attention et compassion. Le problème c'est que tu bois autant que lui alors tu sais plus trop ce qu'il raconte.Ou ce que tu racontes. Il hurle le prénom d'une fille. Tu sais pas pourquoi mais ça te fait penser à la saint-Valentin. Mais tu n'as pas de chérie. Alors pourquoi te retrouver dans cette fête lugubre où vous semblez être le divertissement. Puis tu t'inquiètes. Pour Siloë d'abord. Ta colocataire. C'est peut-être ça. On vous a kidnappés chez vous. Puis tu tentes au milieu de ces vagues de violents maux de têtes de te souvenir. Ces maux de têtes sont dus à un excès d'alcool mais pas seulement. Tu retraces ta soirée de la veille. Tu étais au bar. Vous faisiez la fermeture Rose et toi. Et puis quelqu'un est rentré. Un dernier client. Sauf que eux tu les connais pas. C'est pas des habitués. De toute façon le bar est fermé et tu as déjà trop bu. Ils se sont approchés et ils ont insisté pour boire « juste un verre ». Tu as fait le tour pour les raccompagner mais ils t'ont eu par surprise. Tu as eu un black out. Tu ne t'es réveillé qu'une fois quelques minutes plus tard sur l'eau mais quand tu t'es soulevé pour vomir au dessus de la .. pirogue... ils t'ont renvoyé au pays de Morphée. Et te voilà ici une bosse sur la tête. Et puis tu repenses au fait qu'elle était là. Rose et toi , vous fermiez le Bar et elle était encore là. S'est-elle enfuie ou l'ont-ils capturée et jetée ici. Alors tu paniques. Tu as peur. Tu as surtout peur pour elle. Tu repenses à ses beaux cheveux blonds et ses beaux yeux bleus et tu perds pieds. Tu entends son rire clair dans ta tête et il se transforme en hurlement. Tu t'en veux. C'est de ta faute. C'est forcément de ta faute. Pourquoi ce serait elle qui vous aurait embarqué dans cette daube ? Elle qui est si douce , elle ne colle pas avec ce décor sale et poisseux. Son rire hurle et supplie mais autour de toi personne ne réagis. Alors tu regardes les visages des autres. Ils te regardent , te fixent , te scrutent. Un sourire plaqué sur leurs monstrueux visage. Ils se mettent à rire avec Rose. Mais leurs lèvres ne bougent pas. Ils te sourient toujours et les bruits s’amplifient et tu comprend enfin. Tu comprend que tu te noies. Tu te noies dans ta folie. Son sel enveloppe et t'étouffe. Il s'introduit dans chaque parcelle de ton esprit et brûle tes pauvres synapses. Tu l'entends enfin. D'abord un lointain murmure puis une voix. Une douce voix rassurante qui fait taire tout ces cris , tout ces hurlements. Puis il t'intime de fermer les yeux. Tu t’exécutes laissant échapper un souffle. Quand tu les rouvres tu prends compte de toi. Toi recroquevillé sur toi, à la mine terrifiée. Certains de te regardent mais aucun ne te sourie. Il te guide et tu te dérides. Tu te lèves et tu suis ses indications les jambes tremblantes. Tu fais le tour de la cage à la recherche de te tête blonde favorite, ta paire, ta meilleure amie. Tu examines chacun des coins mais tu ne vois que des corps étalés à peine conscients. Tu vas vers la seule personne qui t'inspire de l'affection ici, Jéremiah. Il a l'air plus conscient que toi , plus éveillé. Tu lui demandes simplement : « -Tu sais ce qui se passe ? J'étais au Bar hier avec Rose et je me retrouve ici avec un mal de tête qui menace de me tuer ! Tu l'aurais pas vue par hasard ? Puis On est où sérieux ? » Hook te coupe la parole. Il remarque ce que toi tu ne vois pas. Le regard de Jéremiah qui est aussi perdu que le tiens. Il comprend pas plus que toi ce qui se passe ici.
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» Jeremiah G. Archer "
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Mer 12 Mar - 0:00
What if it’s agony now, and then…then it’s just hell later on?
Dakota & Jeremiah & les Autres
Un enfant, un gosse. Jeremiah n’était peut-être pas en état de comprendre où il était et encore moins de comprendre ce qu’il se passait, mais il n’était pas un imbécile non plus. Des rumeurs couraient sur l’île, des rumeurs qui l’avaient rendu mal à l’aise et qui avaient nourris ses peurs. Un bunker, des amazones, des hostiles, une autre île ? Toutes ces choses étaient confuses dans son esprit, mais il était conscient que quelque chose se passait et il aurait préféré rester en dehors de ces histoires. Visiblement, ses souhaits n’avaient pas été exaucés, car il était dans ce qui lui semblait être un cachot, tout était trop noir, trop froid, trop effrayant et il tentait de garder son calme en tenant l’enfant sur ses genoux. Jeremiah savait que les contacts humains étaient un réconfort gagnant à tout coup et il n’hésitait pas à serrer Kyliann contre lui, racontant des histoires rocambolesques pour se convaincre autant que le petit que tout allait bien aller. L’enfant lui parlait de chevaliers, avait les yeux brillants de toutes ses histoires et fit naitre un sourire sur les lèvres du jeune homme qui oublia momentanément l’endroit où il se situait. Puis, les pensées de Jeremiah s’éloignèrent vers la réalité, vers la blonde qui l’accompagnait il y a de cela qui sait combien de temps. Une heure ? Deux ? Peut-être une journée entière ? Le soleil ne brillait pas de ses indications, mais la lune ne venait pas lui indiquer le chemin en retour. Une petite voix vint briser ses pensées, répondre aux questions qu’il avait posé. « J’étais avec Roxanne. C’est ma princesse, Roxanne, mais je sais pas où elle est, et je peux pas la protéger, donc elle va avoir peur sans moi. Et j’ai pas vu de grande. J’ai vu personne à part toi, en fait. » Jeremiah hocha la tête, passant sa main dans les cheveux du petit bout. « Je suis certain que tu vas la retrouver, ta princesse et même que tu vas la sauver comme le chevalier que tu es, hein ? C’est un peu comme une aventure, ici, tu vois ! Il faut faire attention par contre, on n’a pas encore affronté les méchants. » Le petit garçon semblait aimer les monologues et Jeremiah adorait parler, il pouvait sans aucun doute s’entendre. Mais voilà que des bruits le surprenaient, qu’il entendait quelque chose, peu importe ce que c’était et qu’il se surprenait à crier le prénom de Dakota, à avoir peur pour elle. Et s’il lui avait fait quelque chose ? Était-elle vraiment là ? Jeremiah n’arriverait pas à se le pardonner, il ne pourrait jamais enlever une telle faute de ses épaules. Il se levait sans y penser, il criait son nom comme on appelle à l’aide, mais personne ne répondait, personne ne venait répondre à son appel et Jeremiah se sentait perdre le contrôle, lentement, sûrement. Le petit garçon criait à côté de lui, quand, tout à coup, le jeune homme était pris d’une panique qui le laissait tremblant, muet, choqué. Il était persuadé d’avoir entendu une voix et il ne l’avait pas reconnu, mais, sans attendre, il se tournait vers le petit blond et le trouva le visage détruit, qui appelait, appelait, mais qui ne recevait pas de réponses. Tout de suite, toutes pensées sur cette voix s’envolèrent, la peur prit une autre forme. Jeremiah avait envie de se frapper, il était bien le pire des gardiens, il était le pire et, en plus, il était toujours aussi effrayé. Il n’y avait nulle part où se cacher, ils étaient dans un cachot, à la limite, ils ne pouvaient qu’espérer. Il se mit à genoux devant Kyliann, le prit par les épaules, essayant de le ramener sur terre, de le calmer. « Eh, p’tit bout. Ça va aller d’accord ? Respire. T’es un chevalier, okay ? Un chevalier, il faut que ça garde son calme, même si ça a peur. Et j’sais que ça fait probablement aucun sens ce que je te raconte là, mais il ne faut pas avoir peur, okay ? J’ai peur que crier, ça serve à rien en ce moment, mais il faut pas paniquer, on va trouver une solution. » Il lui fit un sourire qui se voulait rassurant. Jeremiah avait de la difficulté à être ‘calme et rassuré’, alors qu’il avait très envie de ‘crier, pleurer et se rouler en boule’. Malheureusement, il était l’adulte de cette situation, quelle ironie, et essayait vainement d’agir comme tel.
Jeremiah s’était assis sur le sol, il ignorait combien de temps il avait à passer dans ce cachot, mais il commençait déjà à s’impatienter. La patience était une vertu qu’il n’avait pas la patience d’acquérir. Ses pensées tournaient en boucle, un infini d’inquiétudes qui le laissaient les mains tremblantes, le souffle court, le cœur qui palpitait, mais l’apparence aussi calme qu’il y arrivait. Dakota, dakota, dakota. La jeune blonde était la source primaire de ses inquiétudes, son visage souriant, sa gentillesse. Elle ne méritait pas quoi que ce soit qui pouvait lui venir à l’esprit. Ils n’étaient que deux connaissances, mais Jeremiah était prêt à prendre la santé de la blonde très personnellement. Il ignorait pourquoi, mais il avait tellement peur que tout soit de sa faute. Pas encore. Pas une chose plus à se mettre sur les épaules, il n’était pas certain qu’il arriverait à en porter le poids cette fois. Le froid le laissait frigorifié, chaque membre de son corps se révoltait contre le glaçon qu’était le sol. Il avait envie de retrouver sa tente, il avait envie de retrouver ce qu’il appelait du confort maintenant. Pourquoi ? La St-Valentin, le jour de l’amour. Était-il vraiment nécessaire de s’acharner ainsi sur eux ? C’était comme si les étoiles s’étaient alignées dans le ciel et avaient déposé leur lumière maudites sur eux. Jeremiah fermait les yeux, passait une main sur son visage. Il était persuadé qu’il pouvait entendre les murmures des voix, mais il ignorait s’il avait raison, ignorait si ce n’était plus que des illusions. Il voulait crier à nouveau, mais à quoi bon ? À quoi bon ? Il était lâche, sans volonté, il perdait sans même se battre. Jeremiah remarqua alors une personne de plus, une personne qui se baladait dans leur cage et qui n’était pas haut comme trois pommes. Son regard se vitra sur le coup, ses muscles se bandèrent, l’adrénaline s’injecta, puis il réalisa qu’il le connaissait, il n’avait pas à avoir peur. C’était comme un soupir qui faisait trembler tout son corps. Le jeune homme le suivait du regard, observant Sam, se demandant s’il pouvait vraiment lui faire confiance. À qui pouvait-il faire confiance, maintenant ? Celui qu’il considérait comme un ami il y a pas moins que quelques heures s’approchait de lui, laissant Jeremiah méfiant, sur ses gardes. Le jeune homme trouva Kyliann du regard, s’assurant qu’il était près, qu’il allait bien, mais Sam se contenta de s’approcher, de poser des questions normales. « Tu sais ce qui se passe ? J'étais au Bar hier avec Rose et je me retrouve ici avec un mal de tête qui menace de me tuer ! Tu l'aurais pas vue par hasard ? Puis On est où sérieux ? » Jeremiah se releva, passa sa main sur les barreaux, son souffle l’étouffait, ses bronches le retenaient. Rose aussi ? Il ne savait plus quoi faire, il n’était plus certain qu’il pouvait être responsable encore longtemps. Bravo Jeremiah, 5 minutes dans la vie adulte et tu cours déjà dans le sens inverse. Il regardait Sam de son regard emplit d’une trop grande peur. Des corps assoupis les cernaient, mais Jeremiah ne pensait plus qu’à Dakota, Kyliann, Sam, Rose, lui-même. Comment allaient-ils se sortir de là ? Allaient-ils en sortir vivant ? « Je sais pas… Je… » Il passa sa main dans ses cheveux, sa nuque, elle tremblait, elle était incontrôlable. Des larmes lui brûlaient les yeux. Il perdait le contrôle, il se perdait lui-même. Il s’approcha de Sam, espérant éviter à Kyliann de l’entendre. « Je pense qu’ils nous ont séparés de celles avec qui on était. Je sais pas si elles vont bien, j’sais pas où on est, je sais même pas qui nous a mis ici, mais je crois pas que ce soit pour qu’on repeigne leur intérieur, tu vois. » Jeremiah avait parlé rapidement, les mots s’échappant de son contrôle, des mots dits sur le ton de secret. Il devenait paranoïaque, il sentait la peur planter ses aiguilles dans son dos, il avait l’impression qu’on le regardait, d’entendre des voix et il ne savait plus qui croire, ce qui était réel. Il avait l’impression de devenir fou. Ses pensées roulaient à 100 à l’heure. L’inquiétude le tourmentait, l’anxiété l’encerclait, la paranoïa l’effrayait. Il voulait pleurer, mais la petite bouille de Kyliann, le regard de Sam et de peu importe qui le regardait l’en empêchait. Ils n’allaient pas les laisser l’affaiblir, il n’allait pas être faible. Il pouvait se battre, il pouvait se défendre. Il fallait juste qu’il en trouve la force.
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Mer 19 Mar - 15:06
☢ Loving someone gives you courage, lune qui là haut s'allume, entends rugir le cœur de la bête humaine.
Les décombres d'une vie entière peuvent s'écrouler face à l'avidité de personnes étrangères. Une envie, un désir, une poussée d'adrénaline, un soupir au creux de leurs lèvres entrouvertes... Leurs mensonges étaient les berceuses de leurs âmes. Les mensonges étaient la clé de leurs pardons, de leurs jugements derniers. Les mensonges étaient leurs paroles idylliques, la proie de leurs pensées emmêlées. Juste le soupir rauque de leurs esprits perdus. Et la vengeance guidait leurs pas, ils étaient affamés, affamés de souffrances, se jouant de pauvres innocents qui s'aventuraient au delà des contrées permises, ils les cueillaient au creux de leurs bras, endormis, pour mieux les torturer plus tard. Leurs envies s'arpentaient de leurs pulsions, leurs sangs fluctuaient sous leurs peaux avec rapidité témoignant de leurs excitations. Et personne ne s'attendait à tomber dans les griffes de ces manipulateurs. Ces manipulateurs qui scrutaient chacun de leurs gestes à l'aide de caméra, trouvant en leurs faiblesses une façon de s'approcher, de les amadouer. Pour ces personnes, c'était une chasse qu'ils organisaient. Une chasse sanglante, pas glorieuse, mais jubilante. Leur but: prouver leur suprématie, par le pire moyen la force. Ils étaient lâches, lâches mais réfléchis. Chacun de leurs gestes étaient prémédités avec une aisance déconcertante. Une facilité douteuse. Une approche, une attaque, une emprise, une obsession... Et ce liquide rouge métallique qui s'étalait sur leurs visages blafards. Le temps de créer une parenthèse sur cette île hostile.
Elle était là, coincée entre l'ombre et la lumière, les yeux clos et le souffle court. Son air comprimé dans ses poumons, elle est coincée entre la rêve et la réalité. L’inconscience se jouant de son esprit désabusé. Seule et égarée au creux des bras de Morphée... Elle semblait paisible, effacée, endormie et esseulée. Cependant, à l'intérieur, ce calme n'est qu'apparence. Ces bribes, ce trou noir, ces ténèbres qui la pénétraient de toute part. Le doute, l'incertitude, l'incompréhension. Tout se jouait solennellement tempérant la blonde dans cette léthargie malsaine. Elle tentait de lutter face à l'obscurité, s'insérant à l'intérieur de ce vide béant. Vide qui la consumait, qui la torturait, elle se soulevait face à ce cauchemar, se trouvant vulnérable face à une vague d'assaut incessants; Ses paupières étaient lourdes, sa peau froide, glaciale, le contact du sol la poussant à frisonner. Elle suffoquait, ce manque d'air, la poussant à s'éveiller de cette transe. Elle se mettait à tousser déclinant sa position aux autres malchanceux, eux aussi captifs de leur propre sort. Des cris inaudibles et incompréhensibles parvenaient à ses oreilles encore bouchés, elle était sourde de désarroi. Son corps courbaturé la laissait au sol, l’empêchant de se relever. Et ce mal de crâne affreux... Ou était-elle? Qu'est ce qu'elle foutait ici? En ce moment même, elle devrait se trouver dans sa tente à se réveiller d'une bonne nuit de sommeil ou dans la tente de Jeremiah. Mais non ,elle n'était ni dans sa tente ni dans la sienne. Elle avait encore du mal à anticiper ses premières réactions ,légèrement nauséeuse. En se soulevant une première fois, elle eut une décharge électrique qui circula tous le long de sa colonne vertébrale, la paralysant immédiatement. Foutu bordel de m*rde! Elle se touchait le haut du visage, glissant ses doigts sur une croûte de sang séché. C'était quoi ça? Comment s'était-elle fait une telle chose? Un instant, le trou noir puis la seconde d'après, toutes les informations lui revenaient en mémoire. Un seul nom en ressortissait. Sam! Elle se souleva ,oubliant la douleur qui la tordait en deux cherchant son meilleur ami des yeux. Nulle part. Et cette angoisse montait crescendo en elle, ses mains se retrouvant tremblantes. Ses prunelles se posèrent sur les barreaux de cette prison où elle était emprisonnée. Son coeur ne fit qu'un tour, et des larmes se mirent à couler le long de ses joues cristallines, comprenant soudainement son sort. Ces filles autour d'elle la regardaient de cet air inquiet, cherchant elle aussi des réponses fortuites. En vain... Il y avait une gosse au milieu de cet enfer, une enfant perdue et angoissée. La blonde la scrutait, se trouvant face à l'horreur de la nature humaine. Une gamine? Bordel? Qui serait assez affreux pour imposer une telle torture à une enfant, marquée par l'innocence et l'ignorance. La meneuse était dégoûtée par un tel agissement. Elle reconnut à ces côtés Dakota, la meilleure amie de Lysandre, avec qui elle était en plus ou moins bon terme, et elle la voyait tenter de calmer cette gosse avec des paroles idéalistes. Elle tentait de rester calme mais elle n'en menait pas la route. Puis il y avait cette femme, qui posait des questions dans le vide, cherchant une ancre à laquelle se rattacher, elle aussi semblait égarée, on lui avait enlevé une partie d'elle. Elle hurlait son désespoir, appelant, criant, se scandalisant. Ces dernières semblaient être réveillées depuis une bonne dizaine de minutes. Rose s'imaginait à présent les pires scénarios, peut être se trouvaient telle dans un des plans diaboliques des hostiles, sa vie dans le creux de la main d'un de ces sanguinaires sans pitié. Mais son sort ne lui importait peu, celui de Sam par contre. Attrapant les barreaux, elle se mit à les secouer, comme si sa force pouvait les briser, et elle cria de sa voix cassée. "SAMMMMMMMMMMMMM !!!!!!!!!!!!!!!!!!" Aucune réponse, rien. Elle s'effondrait au sol, la mémoire lui revenant par accoue. Lui, ces étrangers, un coup de poing, lui au sol, les yeux exorbités, ce silence glacial, puis ce dernier coup qui l'acheva. Elle criait, hurlait, voulant arrêter ce massacre. Impuissante et spectatrice du destin de son meilleur ami. Puis plus rien. Le vide considérable. Et ce réveil tumultueux, prise au piège, dans cette prison de verre. La torture plus mentale que physique. Avec cette étrange intuition, que Sam est encore en vie mais pour combien de temps? Elle s'activait, espérant que ce dernier s'en ait sorti. Mais face à la panique dans cette cage, Rose se perdait, restant muette, tentant de garder son calme au plus profond d'elle alors que son visage se décomposait d’inquiétude. La meneuse perdait le contrôle, perdue entre ses pensées, entre ses doutes et ses peurs. Elle était effrayée, angoissée à l'idée de perdre encore quelqu'un, à l'idée de se retrouver seule. Si il arrivait du mal à son meilleur ami, elle ne s'en remettrait jamais... Dans un dernier doute, elle se retourna vers Dakota cherchant des réponses "Qu'est ce qu'on fout là? Et est ce que tu es seule? Est ce que tu as vu Sam? J'étais avec lui hier puis..." Sa voix se brisa une fois de plus ,témoignant de toute sa détresse.
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Ven 21 Mar - 19:25
Léo, son ombre et les Autres ◮ Quand on a plus d'espoir, la vie est un opprobre et la mort un devoir. .◮
Tu n'es plus qu'une épave. Tu ne t'en remet pas. Ils ont fait pire encore. Ils en sont même plutôt fiers. Ils comptent sur vous pour faire le sale boulot. Tu n'y croyais pas au début. Puis tu as finis par y croire. Ça fait une semaine qu'ils en parlent et tu n'as rien pu faire. Tu as bu des litres et des litres , pour te calmer d'abord. Puis oublier ensuite et finalement tu n'as plus su t'arrêter. C'est devenu un reflexe. Et chaque verre te plongeais dans un désespoir imbuvable. Tu regardais les autres , ils souriaient, préparant déjà leurs outils de torture et tu essayais d'oublier que ce soir, quelque part sur votre belle île il y avait de pauvres innocents soumis à une obscure expérience sans but réel autre que la souffrance. Il étaient ironiques au conseil. Humoristiques presque. C'est la St Valentin ce soir , et tu n'as pas de valentin. Tu ne te souviens plus de la dernière fois qu'un garçon t'a tenu la main amoureusement. Tu ne sais même pas si c'est réellement arrivé un jour. Et à quelques minutes de ce bar sordide il y avait des amoureux , des amants , des aimés qui étaient séparés , enfermés dans des cages, à la Mercie de nos pulsions sanguinaire. Certains criaient, enfin tu crois , tu entends des cris mais c'est juste une illusion. Certains ont déjà quitté le bar pour remplir leur fabuleuse mission gorgés d'alcools, puant la méchanceté. Et toi t'étais là priant pour boire assez pour ne pas pouvoir les entendre. Mais tu sais que tu les entendras , dans ta tête ils crieront. Tu serres ton verre pour t'accrocher à quelque chose sur cette terre immonde. Et tu fermes les yeux pour empêcher les larmes de couler. Tu repenses à avant. Quand il n'y avait que vous sur cette île. Qu'il n'y avait aucune moralité, aucune conséquences à tes actes. Quand tu n'étais que jeu et insouciance. Quand tu tenais tête à ton père sur des broutilles. Aujourd'hui tu utilises des mots dont tu ne cernes même pas toute la portée. Il n'y a pas plus une seule once d'espoir ou d'insouciance en toi. Tu te vois les mains tachées de sang. Tu ne sais pas à qui appartient le sang mais il est là , réchauffant tes mains froides. C'est les desseins de ton père. Soit tu tue et tu y prends plaisir, soit on te tue. Il essayait de te faire croire que ce serait les rescapés qui te tueront mais tu sais très bien qu'il est plus probable que l'un de tes compatriotes le fasse avant. Et tu ouvres les yeux. Tes mains sont tachées de sang mais ce n'es plus une simple vison dans ton esprit contaminé. Le verre a éclaté , tu t'y es accrochée si fort que tu l'a brisé. Et il y en avait partout. L'alcool te brulait les doigts ensanglantés et le verre s'éparpillait partout. Alors tu te levais de ton tabouret et tu décidais que tu ne voulais plus t'accrocher par quelques doigts à une réalité fourbe et acerbe. Tu allais te jeter dedans à bras le corps. Plonger la tête la première. Peu importe qui saignera , peu importe qui donnera les coups , tu vas sombrer dans la folie si tu ne respires pas de la réalité. Tu sors du bar et il fait nuit. Tu ne vis plus que la nuit de toute manière puisqu'il n'y a pas d'alcool en pleine journée. Tu suis tes jambes , elles savent où elles doivent aller. Ta tête est bien trop occupée à contenir sa peur du tragique dans un placard fermé à double tour. La peur est la première de cause de mort face au danger. Et tu plongeais dans une marée de dangers. Il t'assailliront de toute part. Tes frères et sœurs comme ils aiment s'appeler. Eux qui ne verront que ton comportement de traitre. Et ces rescapés qui ne t'ont jamais vus et qui ne te verront que comme l'une des leurs. Tu sautais dans l'arène sans parachute et la chute risquait d'être douloureuse alors la peur n'était pas la bienvenue. Tu voyais les tiens au loin et tu marchais plus vite , pour les rattraper et te mêler à eux. Ils sont trop aveuglés par la violence pour te remarquer. Tu voyais déjà les pauvres prisonniers attachés comme des bêtes sauvages. Parfois même pas encore conscient de leurs sort. Dans cette pagaille et cette confusion pleine de larmes tu distinguais des prénoms hurlés de tout côtés. Des hommes , des femmes , des pleurs. Des enfants. Bande de chiens , ils avaient osé toucher à d'innocents enfants. Des femmes éplorées cherchant leur compagnon dans cette galère sans même savoir où il peut être. Ils n'entendront que crier sans savoir pourquoi. Tu vois les hommes devenir fous, et tenter de trouver une explication. Tu t'approches des cages de ceux-ci. Si tu choisis le plus faible pour simuler sa torture alors tu en auras sauvé un. Sur toute ces victimes ,Tu peux n'en sauver que très peu. Tu titubes mal à l'aise tandis que les autres s'affairent déjà. Tu ne peux pas te jeter sur une femme. Elle n'hésiterait pas à attaquer avant toi. Il n'y a que les hommes qui auront cette seconde d'hésitation qui pourra les sauver. Alors tu repères un groupe de 3 hommes, des garçons plutôt et tu entres dans l'arène à ton tour. Tu titubes et tu hésites. Tu n'y arrives pas. Tu ne pourras pas simuler tant d'horreur. Si une goutte de leur sang coule par tes actes tu n'oublieras jamais , et tu ne pourra plus te regarder en face. Alors tu es là dans cette cage. Regardant ces trois garçons. L'un n'est qu'un môme et les deux autres ont ton âge. Ils te regardent et tu ne comprends pas pourquoi ils ne se sont pas jetés sur toi pour te réduire en charpie. Puis te sens le sel de tes larmes au creux de ta bouche. Tu es tellement saoule que tu n'as même pas pu voir que tu pleurais. Et tu te sens défaillir. Tu vas t'écrouler ici. Au beau milieu de cette cage pleine d'hommes qui ont faim de justice. Paralysée par la peur, le culpabilité et l'alcool. Tu te sens nauséeuse et tu fuis. Tu cours droit sur ces garçons , les dépassant pour te réfugier dans le coin à côté et vomir tripes et boyaux. Tu pleures et tu t'excuses. Tu hurles entre deux remontées et ta vue se brouille. Tu regarde ta main ensanglantée et tu comprends que c'est toi qui aura ta peau. Tu seras la seule cause de ta perte, tu es là au milieu de fauves , de ton plein gré, barbouillée de ton propre sang parfois mêlé au larme en train de te vider par la bouche en te recroquevillant sur toi même et t'excusant de ton gène de meurtrier. Tu aurais du rester au bar et te tuer lentement avec ce liquide qui te rend psychotique. Mais non, il a fallu que tu te donnes en spectacle comme toujours. Il a fallu que tu joues les héroïnes. Mais qui tu essaie de berner? Tu n'es que l'ombre de toi même. Tu es destinée à raser les murs en courbant l'échine. Tu n'es la sauveuse de personne. Tu n'arrives même pas à vivre. Tu peine à survivre. Et tu veux sauver des vies. HaHa. Tu n'es qu'une farce. Tu es l'inutilité à ton paroxysme. Incapable de te lever et d'affronter les tiens. Imposture de rebelle. Tu n'es qu'une aberration pour ton peuple et un déchet pour ta race. Tu n'es rien et tu disparaîtra comme tu es. Oubliée au fond de ce cachot dans lequel tu t'es jetée. Sans but et sans courage. Tu tente de te relever mais tu échoues. Encore et encore. Ta main ne te fais même pas souffrir. Tu as ce couteau dans ta poche et tu pourrais mettre fin à tes jours proprement. Sans douleur pour espérer. Tu n'espères plus rien de toute façon. Il n'y a pas d'issue. Tu n'es même pas du mauvais côté de la barrière. Tu es juste exclue de tout territoire. Tu sens une ombre dans ton dos et tu t'excuse encore. Tu n'arrives même pas à en finir. Alors dans un dernier élan de hargne tu sors ce couteau de ta poche et tu le balances à côté de toi. Tu n'en as pas besoin, tu es déjà morte, tu te sens partir et au moins tu auras peut-être donné une chance de combattre à ces pauvres prisonniers. Il vont surement commencer par toi et tu seras épargnée du spectacle sanglant. L'ombre te tuera peut-être sans même te révéler son visage. C'est comme ça que la mort tue. Dans une ombre. Et c'est ainsi que tu périras, face à ton ombre désœuvrée et désemparée. .
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Mar 22 Avr - 19:02
✈ KYLIANN & ROXANNE & OTHERS
being loved by someone gives you strength, while loving someone gives you courage.
Il n’était qu’un tout petit garçon, perdu au milieu de ces grands, perdu loin de sa maman. Il était peut-être un chevalier dans ses histoires, mais ici il avait peur du noir. Il ne comprenait pas ce qu’il faisait là, il ne comprenait pas pourquoi Roxanne n’était pas là. Il se raccrochait à ce qu’il pouvait, il ne pleurait pas tant que Jeremiah le rassurait. Il l’écoutait parler, pour oublier le silence, pour oublier que Roxanne ne répondait pas. Il essayait de ne pas regarder autour de lui, pour oublier qu’il était dans la nuit. Pourquoi il était là ? Même Jeremiah il ne savait pas, ça se voyait, même s’il essayait de faire celui qu’avait pas peur, pour le rassurer lui. Mais Kyliann il a bien compris, Kyliann il sait quand les gens sont tristes, quand les gens ont peur, Kyliann il sait quand on retient ses pleurs. Mais Kyliann il dit rien, parce qu’il sait que quand on est triste, on n’aime pas quand les autres le font remarquer. Alors Kyliann, tout simplement, il sert fort la main du grand. Pour lui montrer qu’il a peur aussi, mais qu’il est quand même là, même s’il est petit. Et quand Kyliann commence à déraper, quand la peur lui fait perdre toute raison, quand il cri à tout casser, comme le font tous les petits garçons, il sait quand même que Jeremiah est là, qu’il sera là. Et c’est pourquoi, quand il l’entend, il essaye de se calmer, il essaye de le croire, quand il dit qu’on va trouver une solution. On trouve toujours une solution, non ? Alors Kyliann il renifle un coup, et il s’arrête de pleurer.
Et il y a encore quelqu’un qui arrive. Kyliann ne le connais pas, mais il semblerait que Jeremiah le connaisse. Le petit garçon s’assit par terre, il trouve un caillou, puis un autre, et les lèvres pincées, il aligne ces petits cailloux, dans le noir, s’occupant comme il pouvait. Quand Jeremiah chuchote quelque chose à l’autre, Kyliann comprend que c’est pour pas qu’il entende. C’est toujours la même histoire, on lui cache pleins de trucs, mais pourquoi personne comprend, que c’est ça qui l’inquiète le plus ? Si on veut pas lui dire, c’est surement que c’est trop horrible, et alors il panique encore plus que si on lui disait tout simplement. Et pourtant il ne dit rien, il sent que ce n’est pas le bon moment pour faire un caprice. Mais il boude sans même s’en rendre compte, il a lâché ses petits cailloux, et les sourcils froncés, le petit nez retroussé, il croise les bras sur sa poitrine. Ce n’est pas juste, il est plus un bébé. Il sait que ça sert à rien de bouder, mais qu’importe, il boude quand même.
Et soudain, il y a un bruit. C’est comme une porte qui grince, une porte qui s’ouvre. Comme la porte de son jardin, de l’autre côté de l’océan. Quand il sortait avec son jumeau, et qu’ils ne voulaient pas faire de bruit, c’était raté, car la porte grinçait au moindre mouvement. Le petit garçon se met debout, pleins d’espoir. Si la porte elle reste ouverte, on peut sortir. Sortir où, il n’en savait rien, mais c’était surement mieux qu’à l’intérieur. Et il y a des lumières qui bougent, comme des lanternes qu’on promène. Il y a des gens qui ont de la lumière, et qui peuvent ouvrir les portes. C’est surement eux les méchants, alors Kyliann soudain il tremble. Il n’est plus un chevalier, qui combat les dragons bleus, il est juste un garçonnet, qui ne sait pas ce qu’il veut. Il pourrait rejoindre Jeremiah, au moins il n’aura plus peur, mais le bruit de la porte, c’est de l’autre côté. Et soudain, quelqu’un qui court, ça fait du vent quand il passe. Alors Kyliann il cri, parce qu’il croit que c’est un fantôme. Kyliann il sait, pourtant, que c’est juste des histoires, mais ce n’est pas pareil, quand ça arrive dans le noir. Alors il réfléchit plus, il court les mains tendus, il court vers Jeremiah. « J’ai vu un fantôme ! ». Et il réfléchit plus à rien, il se serre juste fort dans les bras du jeune homme, il met ses mains sur ses oreilles et ferme les yeux très fort. Il veut plus être là, il veut être chez lui, il voudrait son papa, et sa maman aussi. Mais ils sont pas là, alors il n’a plus que Jeremiah.
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Jeu 1 Mai - 2:02
Some saw the sun, some saw the smoke, some heard the guns, some bent the bow. Sometimes the wire must tense for the note. Caught in the fire, say oh, we’re about to explode. Carry your world, I’ll carry your world. Some far away, some search for gold, some dragon to slay. Heaven we hope is just up the road. Show me the way, Lord because I'm about to explode. Carry your world and all your hurt.
Originaires vs Captifs
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Ta haine est dense, ta haine danse. Sous tes yeux d'opales clairs, un sourire s'illumine. L'anarchie à portée de main. Le sang prêt à couler marquant à jamais une innocence, une ignorance que trop frêle. Tu te poses, tu succombes. Tu subis et tu t'assis. Puis tu scrutes et tu recrutes. Tu perds ton froid mais ton corps chaud te ramène sur cette terre d'ennuis, de précipices et de doutes. Tu te demandes, tu te questionnes. Ce mystère qui t'englobes. Vaux-tu mieux que tous les autres? Ces grands qui se proclament, qui t’exaspèrent. Ceux qui pensent que cette chienne de vie ne peut être que régit par la force, par le pouvoir suprême, par les cris de souffrances, par l'écrasement et la suprématie. Ceux qui croient à une loi théorique. A une loi qui les motive, qui leur esquive un rire. La loi du plus fort. Le règne animal. Et toi, t'es là, pauvre brebis égarée. Tes yeux te dénoncent, mais ton coeur se décompose. Tu n'es pas comme ceux qui ne jurent que par la violence et la haine. Tu es curieuse, insubordonnée. Tu cherches à comprendre l'incompréhensible. Cela ne signifie pas que tu es pacifiste, que tes mains ne seront jamais couverte du sang de tes ennemis. Simplement que cette haine qui te motive, qui te consume ne sera jamais une clé à tes issues, à tes conséquences. Alors tu te froisses et tu t'effaces. Tu fuis et tu t'enfuis. Loin de ces contraintes, de ces préjudices, de cette injustice.
Ce soir était le grand soir. Le soir de la vengeance, de la souffrance. La conclusion ultime de long mois d'observations, d'excursions. Les esprits s'échauffaient face à cette animosité, face à cette envie malsaine. Face à une culminance de désirs interdits. Un sourire aux creux de leurs lèvres essoufflées de paroles insensées. Le conseil. Ce gouvernement haut placé qui offrait aux prêcheurs une raison de pêcher. Qui donnait le sale boulot à leurs populaces. Une nuit. Une instance. Une coupure temporelle où tous les coups étaient accordés. Un jour ironique, la Saint Valentin. Jour des amoureux, espoir sacré du désir consumé, de l'amour passionnelle et autres conneries en tout genre. Jude n'était pas friande de ces fêtes toute plus guillerette que les autres, pour autant, elle s'en foutait. Jusqu'à cette fameuse nouvelle. Jusqu'à ce que l'enfer ouvre ces bras à ses proches, oubliant le pardonnable et l'impardonnable, floutant une limite controversé. Le bien ou le mal. Le juste et l’injuste... Et tous ces gens qui s'activaient à offrir à ces rescapés, ceux de l'autre côté une festivité digne de ce nom. Ils préparaient leurs armes aiguisées, leurs visages noyés d'une colère infinie. Une seule motivation : tirer profit de leurs supériorités. Une sorte d'avertissement condamnée. Et à la clé, de pauvres victimes hasardeuses qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. La brune était malade, malade de voir ce que faisait ses voisins, ses visages familiers du quotidien, sa famille, plus particulièrement sa sœur. Elle qui autrefois était son modèle, qui avait craquée, sombré pour ne finir par être qu'une ombre, une silhouette égarée entre la noirceur et la colère. Une silhouette guidée, effacée. Une femme vicieuse, une femme avide, une femme cupide. Elle qui voulait un monde en feu, en cendre, une rébellion sans limites. Une anarchie, un paradis infernale à ces yeux, un enfer malléable pour ceux de la benjamine. Son espoir serait vidé. Car cette jeune originaire, celle qui repoussait le conseil, qui s'évertuait à lutter contre cette hiérarchie, n'allait pas se laisser faire, elle ne pouvait supporter tous les méfaits de ceux qu'elle côtoyait. Alors ce soir, alors que le noir condamnerait le jour, alors que des cris retentiraient dans ces cellules délavées, elle serait là, dans l'ombre, effacée. Elle jugerait, elle tenterait de sauver ceux qui n'avaient été que les victimes d'un hasard suspicieux. La brune aurait différent visages, certains effrayants, d'autres enfantins. Mais un seul but pour conséquence. Le sang allait couler, les larmes suivraient. Et la torture psychologique serait infaillible, indélébile. Pour autant, il y aurait toujours des pots cassés. Des dommages collatéraux. Des personnes qu'elle ne pourrait pas sauver. Jude était le bourreau, et le héros. Le gardien et l'évadé. L'ange et le démon. Le meurtrier et la proie. Le monstre qu'elle se devait d'être.
Alors que la lune surplombait ces terres égarées, l’obscurité rongeant l'Hydre du noir le plus total, les flammes dansaient, les lumières veillaient. Le soir était enfin arrivée. Le souffle affamé de ces hommes et de ces femmes avides laissaient dans les habitations une excitation ensanglantée. Jude séjournait, s'était tassée toute la journée, restant de marbre face aux sourires sadiques de ses proches. Le silence comme seule arme. Elle avait attendue, patiemment, tranquillement. La culpabilité de ces futures méfaits n'accroissant que son but. Puis le moment propice s'était montré. Une ouverture escomptée dans laquelle elle s'était glissée sans hésitation. Les ténèbres accueillant sa silhouette veloutée, elle s'était cachée dans les recoins, fuyant cette mentalité, fuyant tous ce qu'elle détestait. Les cachots pour destination, son souffle agité, son coeur pendant, brûlant d'une émotion unanime, un doute exulté. Et ce bruit qui résonnait soudainement ,un cri, un hurlement. Et la brune se décomposait, se froissait, se glaçait. Ses pas n'étaient plus unanimes, plus rapides, alors qu'elle s'imaginait déjà le pire, alors que son esprit s'évacuait d'une lente agonie. Elle courait et elle pénétrait ces prisons en remarquant sa soeur et quelques autres de ses compagnons encore à l'entrée. Une cellule attira son attention immédiatement, ainsi qu'une odeur nauséabonde. Une odeur décomposée, relan d'une source dépravée. Elle s’avançait à tatillon, pas armée, pas préparée, spectatrice de sa propre vulnérabilité. Et une fois face aux barreaux rongés par l'humidité, elle reconnaissait une femme, une originaire. Leo. Cette fille pathétique et superficielle, qu'elle n'arrivait pas à cerner. Elle était lamentable, la main en sang, les yeux larmoyants. Elle se mettait en danger, elle nous mettait en danger. Pour autant, Jude ne la jugeait pas, ne connaissant que trop bien les ressentiments qui devaient la frapper. La culpabilité, le doute, la honte. La honte de faire parti des méchants, des insuffisants. Cruelle? La brune n'avait plus le temps pour ce genre de connerie, plus le temps pour tenter de sauver ces hommes et ces femmes. Pas ceux à l'intérieur des cachots mais ceux à l'extérieur. Leo était recroquevillée, morte d'une manière, vide et creuse d'une futile volonté. Elle était épuisée d'une lutte perdue d'avance. Mais elle offrait aux condamnés une opportunité, la fuite mais surtout le carnage. En voyant le couteau qu'elle lâchait, Jude ne faisant guère attention aux pauvres proies, elle s'aventurait à l'intérieur de la cage aux lions, attrapant l'arme blanche en vitesse. Mais en se retournant pour menacer ceux qui pouvaient les blesser, un électrochoc la pétrifia d'effroi. Trois victimes: un gosse, deux jeunes d'à peu près son âge. Mais surtout lui. Sam. La brune se liquéfia sur place, affaiblie de toutes motivations, effrayée. Son petit coeur brisée en des morceaux mélangés. Celui qui l'avait sauvé, qu'elle avait sauvé. Ce rescapé qui la troublait. Ce mal à l'aise n'était plus visible il était palpable. Mais la jeune femme ne devait pas se laisser abattre. Malgré une évidence qu'elle tentait de renfrogner. Il allait souffrir comme chacun d'eux, il allait peut être même mourir. Non elle ne pouvait l'accepter, elle ne les laisserait pas faire. Il s'en sortirait, elle le promettait. Il ne la verra peut être plus jamais comme cette fille fragile au bras ensanglanté, mais comme ce monstre qu'elle tentait de cacher. Cette femme manipulatrice, qui était prête à faire des sacrifices pour arriver toujours à ses fins. Cette égoïste, cette rebelle qui n'était le fruit d'un mal véhiculé. La pourriture du contre fond, la conséquence de l'origine. Et enfin après quelques secondes d'absence, alors qu'elle retenait ses larmes difficilement, elle reprenait. "N'avancez pas!" Attrapant Leo de son autre main, elle tirait la jeune effrontée en dehors de la cellule, renfermant cette dernière derrière elle. Elle poussait sa voisine, la tirant jusqu'au muret plus loin , la secouant quelque peu pour qu'elle se reprenne. Étonnée que sa sœur ne soit pas encore rentrée, elle la giflait pour la réveiller, Un coup qui claqua, mais pas assez violent pour laisser une marque rouge. Elle empestait l'alcool, et les effluves remontaient jusqu'aux narines de la brune qui s'impatientait " Leo, va falloir que tu te reprennes. Je sais que tu n'es pas d'accord avec ça, je ne le suis pas non plus, mais tu es ici et maintenant tu ne peux plus faire marche arrière."
Jude se relevait, laissant la jeune originaire derrière elle, pour se diriger vers les cachots isolés où seules les femmes se trouvaient. Plus aucun cris. Plus aucunes résistances. La brune ouvrait la cellule avec précaution ,l'arme à la main. La menace constante, et alors qu'enfin plus aucunes barrières se trouvaient entre elle et les victimes. Elle choppait la première fille qu'elle trouvait sous la main. Une rousse. Une inconnue. Une étrangère paniquée, qui docile la suivait gentiment. Jude lui chuchotait doucement à l'oreille un désolé lourd de sens. Et elle renfermait les autres. La proie se perdait lentement à gigoter, devenant quelque peu incontrôlable. Assez pour que l'originaire soit dans l'obligation de la stopper, son visage froid accueillait la panique de sa victime, alors qu'elle la poussa sur une table au centre des cellules, à la vue de tous, mais surtout de chaque captif. La cruauté même d'une vision malsaine. Son petit copain allait sans doute péter un câble, face à son incompétence ,face à son inutilité. Il ne pourrait rien faire, alors qu'elle serait la à souffrir le martyre. Jude reprenait, et dans un acte hésitant, la culpabilité la lancinant, la transperçant, elle glissait la lame de son couteau le long du joli visage de la rousse, avec un sourire faussé sur les lèvres. Elle la poussait contre le mur alors que cette dernière faisait de la résistance, alors qu'elle tenta de la frapper. En vain... A la place, Jude la bloquait, plantant son couteau dans son le creux de son épaule sans once de douceur, pénétrant sa peau à vif, lui arrachant un cri affreux. La culpabilité commençait à prendre une place à part entière dans son esprit. Ses membres tremblants légèrement face au sang qui s'écoulait sur l'épiderme porcelaine de la jeune femme. Les yeux ambrés de la brune s'humidifiant, elle se reculait le couteau en main, l'esprit tétanisé. Alors qu'enfin sa sœur et son groupe rentrait dans la pièce, alertés. Jude ne leur offrait pas même un regard, trop paniquée, bien qu'aucunes de ses émotions ne se lisaient sur son visage effacée. Toutes ces questions qui la tourmentaient. Ce mystère.Qui raconte l’histoire de qui... Qui lève le rideau... Qui choisit les pas que nous allons danser... Qui nous rend fou... Nous cingle de coups de fouet et nous acclame dans la victoire quand nous survivons à l’impossible... Qui fait tout cela... Qui fait en sorte que notre existence honore les autres... Qui envoie des monstres pour nous tuer... Et en même temps nous chante que nous ne mourrons jamais... Qui nous apprend ce qui est vérité, ce qui est mensonge... Qui décide pourquoi l’on vit et quel combat mérite que l’on risque la mort... Qui nous enchaîne, et qui détient la clé qui peut nous libérer...
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Sam 3 Mai - 21:08
What if it’s agony now, and then…then it’s just hell later on?
Dakota & Jeremiah & les Autres
Des questions sans réponses et des peurs inattendues étaient tout ce qu’il avait pour s’accrocher. Si sa vie était un film, un silence aurait accroché le souffle d’un spectateur ambiguë face à cette situation injuste, mais oh combien divertissante. Mais sa vie n’était pas un film, elle ne promettait pas une fin heureuse et chaque émotion tenait son souffle et son cœur en otage, tandis que son esprit s’empêchait d’imaginer quel genre de fin la réalité pouvait promettre. Ce n’était pas le moment de penser, mais les cages où leurs mouvements n’étaient que restreints n’offraient pas beaucoup de divertissements et Jeremiah se trouvait à réfléchir malgré lui. À penser à des hypothèses qui ne faisaient pas de sens et à se demander pourquoi. Qu’avaient-ils faits ? Mais n’était-ce pas la question classique? Celle que chaque être humain se demandait, alors qu’il savait pertinemment que les raisons étaient infinies et que certains n’avaient simplement pas besoin de raison et peut-être était-ce eux qu’il devait craindre le plus. Espérons, pensa-t’il, tandis qu’il s’éloignait de Sam, que son esprit s’étouffait de ses craintes et que son regard retrouvait l’enfant que Jeremiah se promettait de protéger, Espérons que ces personnes qui leur souhaitaient un tel sort avaient une raison bien établie. Jeremiah considérait leur position déjà suffisamment faible. Lui, dont l’esprit se troublait, qui se demandait s’il pouvait faire confiance à Sam, s’il pouvait faire confiance à qui que ce soit. Pouvait-il se faire confiance ? C’était un terrain dangereux, que la paranoïa aimait cerner et il gardait cette distance discrète entre le jeune homme et lui, tentant de garder des soupçons qu’il entretenait, tandis que son regard ne le perdait pas.
L’occasion de jouer l’espion ne dura pas plus que quelques minutes, avant qu’une silhouette féminine pénètre leur cage. La peur, elle a ce pouvoir incroyable de vous faire agir sans réfléchir, lors de ces situations où votre vie semble s’accrocher à la dernière branche d’un arbre trop haut. L’instinct de Jeremiah, c’était lui qui lui faisait serrer les poings, reculé. Elle était probablement armée, il ne la connaissait pas, et il n’avait absolument aucune idée de ce dont ces gens étaient capables. Peut-être pouvait-il sembler être un idiot trop souvent, mais Jeremiah avait un instinct de survie qui l’avait poussé à résister sur cette île incongrue, il avait cet esprit brillant qu’il n’utilisait pas souvent et il savait qu’il était préférable de ne pas défier un ennemi dont il ne connaissait pas les capacités. Pas maintenant, en tout cas, pas tout de suite. Cette femme, cette inconnue, qui avait peut-être son âge, qui n’en était pas loin en tout cas, elle lui ressemblait étrangement, elle était humaine comme lui. Ce n’étaient pas des vampires, pas des loups-garous ni même des dragons qui les avaient enfermé dans une cage sans raison, c’était des gens, comme lui, des gens qui avaient réfléchis et qui croyaient qu’ils le méritaient. Pourquoi ? Jeremiah avait envie de poser la question, il avait envie de prendre cette inconnue par les épaules et de lui demander comment, mais il la voyait soudainement pleurer et il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas, puis elle courrait, dans un coin de leur cage, elle cachait son visage, elle était malade et Kyliann était aussitôt dans ses bras. Lui criant qu’il avait vu un fantôme, une vision que Jeremiah aurait préféré à la réalité. La panique d’un enfant, tandis qu’il cachait ses oreilles de ses mains, qu’il fermait les yeux, trop cruelle, trop réelle. Jeremiah, il ne savait plus quoi faire. Son instinct se bloquait, son instinct lui demandait de juste partir d’ici, de ne surtout pas faire de conneries. Il en avait assez pour emplir des nuits d’obscures idées pour les prochaines années. Le jeune homme avait les yeux rivés sur le gamin, qui se bloquait de tout l’extérieur, lui frottant instinctivement le dos. Peut-être que tout ça était l’occasion idéale de sortir de cette cage, de barbouiller ses mains du sang de celle qui se disait être son ennemie, mais qui semblait aussi ivre qu’il pouvait l’être lorsqu’il tentait d’oublier des vérités trop cruelles. Peut-être qu’il regretterait de rester dans le coin opposé de la cage, de serrer l’enfant dans ses bras et de refuser de s’approcher de l’ennemie sans défense, mais Jeremiah n’était vraiment cruel qu’avec lui-même. Il n’allait pas rentrer dans leur jeu si facilement. Il n’était pas un meurtrier, même si ses rêves lui disaient le contraire. Et s’il tenait Kyliann un peu plus fort, s’il le serrait contre lui pour se réconforter, pour s’empêcher de faire des gestes qu’il aurait regretté pour le reste de ses jours, personne n’avait à le savoir.
Une autre silhouette pénétra dans leur cage trop étroite, les toisant du regard, affichant une confidence que l’autre inconnue n’avait jamais eu. En la voyant se glisser vers une arme que la brune presque inconsciente laissait tomber, Jeremiah pensa aussitôt à sa survie, à leur survie. Il avait un gamin sur les bras, m*rde! Son regard trouva la porte qui était encore ouverte dans le sillage de l’entrée de leurs deux bourreaux. Il trouva Sam des yeux, peut-être était-il un traitre, mais il était surtout un ami hors de cette cage, et Jeremiah avait particulièrement besoin de personnes de confiance, en ce moment. Il lui fit un signe de la tête vers la porte, avant de retourner son regard vers l’enfant. Il déposa ses mains sur celle de Kyliann et les enleva de ses oreilles délicatement, s’assurant d’être dans sa vision. « Hey, on va essayer de sortir d’accord ? » Sa voix était un murmure, un secret cette fois, mais entre eux. Il n’attendit pas de réponse avant de soulever le blondinet qui était plus lourd qu’il ne le laissait paraitre, mais pas aussi lourd que s’il vivait à New York, mine de rien, on ne mangeait pas toujours à sa faim, par ici. Il profita de l’attention des deux silhouettes diverties pour diriger ses pas vers la porte, délicatement, s’affairant à être silencieux. Il avait déjà l’esprit dans le futur, il y avait forcément d’autres personnes, il ne pouvait qu’espérer qu’elles n’étaient pas encore arrivées. Peut-être pourrait-il trouver les autres, ils devaient forcément être ici, non ? Dakota et la petite qui accompagnait Kyliann, Roxanne, et Rose aussi, à laquelle il s’évertuait de ne surtout pas penser, parce que la panique était un sentiment dont il perdait le contrôle si facilement et qu’elle en était trop souvent le déclencheur ces derniers temps. Mais à peine avait-il fait deux pas discrets, ses mouvements ralentis par le poids d’une seconde personne, qu’un regard embrumé se tourna vers eux. Il se stoppa net, déposant instinctivement Kyliann sur le sol, tandis que cette autre inconnue les regardait. Elle semblait choquée par la vision de Sam, tourmentée, Jeremiah n’avait absolument aucune idée de ce qui se passait entre eux et retenait une remarque qui lui aurait probablement valu un meurtre sur le champ. Heureusement, il avait un semblant de filtre dans ce genre de situation. Elle semblait se reprendre, affichant des yeux qui révélaient des émotions qu’il ne comprenait pas, tenant l’autre inconnue par le bras. « N’avancez pas! » criait-elle et Jeremiah n’avait absolument pas l’intention d’avancer de toute façon. L’instinct de survie avant tout, comme on disait, l’arme qu’elle tenait à la main le dissuadait efficacement. Elles sortaient de leur cellule, les laissant seuls avec eux-mêmes, terrifiés.
Le silence était pesant entre eux. Jeremiah n’avait plus de mots et c’était une première, laissez-moi vous le dire. Il ignorait quoi penser de cette interaction entre Sam et cette inconnue et il avait envie de faire taire son esprit qui lui criait qu’il avait eu raison depuis le début, qu’il devait se méfier de cet homme aux boucles trop blondes. Le jeune homme restait immobile, terrorisé, tout ça était trop réel, il y avait de vrais armes, de vrais risques de ne pas revoir la lumière du jour, de crever dans un cachot dégueulasse, sans même savoir pourquoi. Il avait envie de crier, mais il savait que ça ne servait plus à rien. Ses membres tremblaient d’une peur qui s’accrochait trop fort et qui lui faisait mal. Il n’avait pas envie de mourir. Il allait s’asseoir sur ce sol trop froid, se laisser tomber à cet abandon de la victime qui n’a plus d’issu, lorsqu’une porte de plus claqua dans la distance, le même son que la leur. Jeremiah avait cette impression tenante qu’il n’allait pas aimer ce qu’il allait voir, tandis qu’il se tournait vers l’extérieur de leur cellule, qu’il cherchait du regard la source de ces sons. Des lanternes éclairaient vaguement le centre de la pièce, donnant le genre d’ambiance de moyen-âge inquiétante. Puis, il la voyait, cette inconnue qui tenait contre son grès la jeune rousse qu’il ne connaissait que trop bien. Le jeune homme, il fermait les yeux un instant, il tentait de bloquer cette vision qui ne pouvait pas être réelle, qui n’était pas logique. Il espérait, un espoir sans sens, mais si puissant, de ne pas la voir là lorsqu’il ouvrirait les yeux. Il se surprenait à préférer être à sa place, il ne pensait pas être prêt à la voir souffrir, à la voir crever sous ses yeux. Lui qui avait encore de la difficulté à effacer son regard brisé de ses pensées. Mais la réalité ne le lâchait pas, la réalité était tout autour et rien ne lui permettait de la fuir, à ce moment-là, il pouvait fermer les yeux comme il le voulait, mais, dès qu’il les rouvrait, tout ça était encore là, tout ça arrivait encore. Son regard les retrouva, tandis qu’elle tentait de se défendre, tandis que la brune arrêtait son mouvement d’un coup dur dans son épaule. La panique qu’il ressentait à la vue du sang, de la douleur, à l’écoute du cri qui déchirait son ouïe, son esprit, elle n’avait pas de limite. Jeremiah, il ne voyait plus qu’elle. Jeremiah, il avait tout oublié, il avait oublié Kyliann, il avait oublié Sam, il avait oublié Dakota, il avait oublié qu’il risquait de crever là, parce que Rose souffrait, elle souffrait encore, et il ne pouvait encore rien faire. Il devenait fou, il n’avait plus de raison, il s’accrochait à ses barreaux, à cette porte qui ne bougeait pas, qui l’empêchait de respirer, mais qui le tenait debout. Il criait, et il criait encore, il criait le prénom de Rose, parce que c’était le seul mot qu’il arrivait à penser. Une douleur sourde résonnait en lui, ça faisait tellement mal. Il était furieux, il tremblait de colère. Il retint son souffle avant de parler, des paroles qu’il espérait atteindrait les oreilles de ces inconnus qui se croyaient tout permis, qui pensaient que parce qu’ils avaient des putains d’armes, ils pouvaient tout faire. « Salope! Laisse-la tranquille! Elle vous a rien fait, m*rde, elle mérite pas ça… Rose… » Il s’étouffait sur son prénom, passant une main sur son visage, retenant des larmes qui ne lui faisaient pas de sens. Il n’était pas celui qui se faisait torturer, m*rde. La brune se reculait, tandis que des bruits se faisaient entendre plus loin, Jeremiah s’en foutait. Il voulait juste que tout ça cesse. « S’il-vous plait, elle doit être soignée, ça pourrait s’infecter, je… Vous pouvez pas la tuer! Pourquoi vous faites ça? » La question s’éteignit sur un sanglot qu’il retint comme il pouvait, il ne pouvait pas pleurer, il ne pouvait pas, pas seulement parce qu’il ne s’était jamais permis de larmes en public depuis qu’il était tombé ici, mais qu’il ne voulait pas leur donner ça de plus, qu’il était déjà terrorisé, prêt à n’importe quoi pour arrêter le sang qui coulait sur l’épaule d’une rousse à qui il n’avait jamais pu dire tout ce qu’il voulait dire. Arrêter cette vision qui lui faisait aussi mal que s’il recevait un coup de poignard. Et comme il s’y attendait, il regrettait amèrement de ne pas avoir pris ce couteau, de ne pas s’être permis cet excès de folie, parce que peut-être que s’il l’avait fait, il serait celui qui souffrirait, peut-être qu’il n’aurait pas à voir Rose souffrir à sa place.
× Ma Célébrité : la p'tite Kylie R. × Nombre de messages : 408 × Age du perso : 7 années. × Job : j'étais en première année à l'école maternelle avant le crash. Maintenant je suis la princesse de notre île. × Côté love : kyliann, always and forever.
(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts) Mar 3 Juin - 0:40
Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Roxanne & Kyliann & les autres
☢ LOVING SOMEONE GIVES YOU COURAGE.
La température de la cellule était basse, trop basse. Il faisait vraiment très froid. Et l'humidité qui y régnait rendait l'air difficilement respirable. Roxanne avait beau ne pas vouloir y croire, mais elle revivait malheureusement ce qu'elle avait déjà vécu, quelques mois au par avant. Elle savait parfaitement où elle était : capturée par eux, chez eux.. Sur leur île. Ces gens qui s'amusaient a capturer les habitants de l'île et qui leur faisaient du mal pour une raison inconnue. Ou peut-être était-ce simplement pour le plaisir ? La fillette était assise sur le sol dur et gelé, elle tremblait de tous ses petits membres. Exactement comme elle l'avait fait la dernière fois. Pourquoi avait-ils fallu qu'ils la ramènent ici ? Pourquoi elle ? Après tout, elle n'était qu'une enfant, elle ne pouvait rien leur apporter. Elle avait envie de pleurer, de crier, de supplier que quelqu'un la libère. Mais à quoi bon ? La dernière fois ça n'avait servi à rien, à part à se casser la voix, et à les faire rire. Ces monstres, les ombres qui ne montraient que rarement leurs visages. Les méchants de ses cauchemars, ceux à cause de qui elle se réveille chaque nuit en hurlant et en pleurant. Ceux à cause de qui elle a peur de sortir seule sur l'île. Ceux qui lui ont enlevé une partie de son innocence, et qui veulent apparemment lui prendre le reste. Pourquoi aujourd'hui, le jour de la saint Valentin ? Ne pouvaient-ils pas les laisser tranquilles ce soir ? Il fallait que les originaires gâchent tout, encore une fois.
Roxanne était blottie dans les bras de la belle Dakota, qui tentait de la rassurer. Chose inutile puisque cela ne fonctionnait pas. Elle pleurait, inconsolable. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était de retourner au près des personnes qu'elle aime. Retrouver Kyliann aussi. Où était-il ? Quelqu'un lui avait-il fait du mal ? Avait-il aussi peur qu'elle ? Probablement oui, même si c'était un garçon courageux lorsqu'il était avec elle d'habitude. En tout cas, elle aurait voulu qu'il soit là, avec elle, pour pouvoir la protéger. Et puis, à deux ils étaient invincibles, non ? Il y avait plusieurs personnes autour d'elle, mais lui n'y était pas. Roxanne lâchait un gémissement plaintif, le mélange d'un soupir et d'un sanglot. Non loin d'elle, une jeune-femme semblait se réveillait à son tour. La fillette l'observait du mieux qu'elle le pouvait malgré l'obscurité du cachot. Elle ne l'avait jamais vu, du moins elle n'en avait pas l'impression. La dame au cheveux blonds s'approche en gémissant deux prénoms. Roxanne en reconnu un. Olivia. Une amie. Était-elle là aussi ? En tout cas elle n'était pas avec elles en ce moment même. Elle s'apprêtait à répondre qu'elle n'était pas Olivia, qu'elle ne l'avait pas vu, et qu'elle ne devait donc pas être ici, sur la seconde île. Mais pouvait-elle réellement l'affirmer ? De toute façon la jeune-femme ne paraissait pas attendre de réponse puisqu'elle hurlait en s’agrippant au barreaux. Un hurlement de désespoir à vous briser le cœur. Puis elle fondait en larme, comme tout le monde ici. Étaient-elles condamnées à pleurer toute la nuit en se demandant ce qui était advenu de leurs bien-aimés ? La petite Madden sentie des larmes rouler de nouveau sur ses joues sales. Elle voulait sortir d'ici, par pitié.
Et puis se fut à une rousse de se réveiller. Roxanne la connaissait de vue. Elle l'avait déjà vu traîner avec Jeremiah sur l'île. C'était comment son nom déjà ? Violet ? Ah non, Rose ! La jeune-femme les regardait Dakota et elle. On pouvait lire dans son regard de l'incompréhension. Elle ne comprenait visiblement pas non plus ce qu'elles faisaient là. Mais qui le pouvait ? Et puis comme les autres elle se mit à hurler un prénom. Sam. Ça ne disait rien à Roxanne, et pourtant elle aurait aimé qu'il soit enfermé avec elle. Avec des hommes, il aurait été plus facile de s'échapper. La même question revînt à l'esprit de la petite fille : les garçons étaient-ils là aussi ? Ils devaient forcément être quelque part. Kyliann, Jeremiah, Sam, et Karl. Y en avait-il d'autres aussi ? Pourquoi étaient-ils séparés ? Première torture des originaires. « Qu'est ce qu'on fout là? Et est ce que tu es seule? Est ce que tu as vu Sam? J'étais avec lui hier puis... » La voix de la jeune femme se brisa. Roxanne se levait afin d'aller consoler la jolie jeune-femme. Elle n'aimait pas voir les gens tristes. Elle s'accrocha délicatement à la jambe fine de la demoiselle, sans parvenir à sourire. « Les méchants nous ont capturé.. On est sur la deuxième île. On va s'en sortir ? » Cette dernière phrase, Roxanne aurait aimé la faire sonner comme une affirmation. Mais elle raisonnait plutôt comme une question. Une question à laquelle il n'y avait pas de réponse, malheureusement. Et puis elle fondit de nouveau en larmes. S'en était trop. Trop pour ses nerfs. Trop pour une gamine de cinq ans.
Un brouhaha se fit entendre un peu plus loin. Instinctivement, la fillette resserrait prise sur la jambe de Rose. Il se passait quelque chose. Mais quoi ? Était-on venu les délivrer ? Ou étaient-ce les méchants qui venaient les achever ? On pouvait clairement entendre des éclats de voix, plus forts que ces murmures qu'on avait pu entendre précédemment. Puis des bruits de pas qui se rapprochaient rapidement. Puis une jeune-femme brune surgit devant les barreaux. Roxanne fit un bon en arrière, s'écrasant contre le mur en pierres froid. Erreur, puisque l'inconnue attrapait Rose avec vivacité puis la tirait en dehors de la cellule avant de refermer la porte. « ROSE ! » criait Roxanne en se précipitant vers les barreaux. Pourquoi l'emmenait-elle seule ? Il fallait tendre le cou pour voir ce qui se passait à l'extérieur. L'inconnue plaquait la rouquine contre l'une des parois, avant de lui planter quelque chose dans l'épaule. Des cris se firent entendre. La vision de la fillette se brouilla, elle tituba. Son cœur battait rapidement. Trop rapidement. Sa respiration était saccadée. Crise d'angoisse. Pourquoi leur infliger ça ? Elle fermait les yeux avant de se mettre à hurler. « NON... STOP ! STOOOOOP ! »
Spoiler:
ça fait longtemps que la st valentin est passée, mais j'aime ce sujet, alors j'y réponds quand même.
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(#) Sujet: Re: ☢ Loving someone gives you courage. (ouvert à tous - couples/duos forts)
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