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(# ) Sujet: Minoru Sato ▬ Just come on over Mar 30 Avr - 23:06
identity card Minoru Sato . ♦ Feat Park Jae Bum ;
• Age, Date & Lieu De Naissance : 26 ans, 25 avril, Fukuoka
• Métier avant d'atterrir sur l'île : Vendeur dans un magasin de sport
• Un signe particulier ? Possède beaucoup de tatouages
• Orientation sexuelle : Hétérosexuel, mais n'est pas contre les nouvelles expériences
• Qualités : Loyal, fiable, solide
• Défauts : Obstiné, matérialiste, manque de discernement
• Manies : Danse tout le temps
• Ma p'tite catégorie : Les Réfugiés
• Pourquoi ce groupe ? Minoru vient de Fukuoka au Japon et a fait partie de ceux qui ont tenté de se réfugier aux Etats-Unis
• Post prédéfini [] - Scénario [] - Inventé [X] • Pourquoi ce perso/avatar ? : C'est mon chouchou du moment...
• J'ai recensé ma célébrité ici :
[X] oui. [] pas encore.
© SCATTERBRAIN
what about me • Physique : On ne peut pas dire que je sois le genre de mec à négliger mon apparence. Y a qu'à regarder, je suis parfait. Mec, toutes les filles dans mon bled bavaient sur moi et je suis sûr que si j'étais sous les feux de la rampe, j'aurais des milliers de fangirls à mes pieds, si si, je te jure ! Bon voilà, déjà je suis bien foutu. Je fais de la musculation depuis que je suis adolescent. J'ai commencé assez tôt le break dance et ce n'était pas possible pour moi de pratiquer si je n'avais pas le physique qui suivait. Et puis rapidement, j'y ai pris goût. Vous comprenez, à partir du moment où j'ai vu que mon corps plaisait aux filles, j'ai voulu l'entretenir sans pour autant basculer dans l'excès, y a des limites à l'esthétique, on est d'accord. Bon, je dois l'admettre, faire de la musculation alors que j'étais en plein croissance a fait que justement, je n'ai pas vraiment grandi... Je ne fais qu'un pauvre mètre soixante-dix, mais comme on dit, ce n'est pas la taille qui compte hein ? Et puis mes parents n'étaient pas vraiment très grands aussi... Après, il y a eu ce qu'on pourrait appeler ma petite crise de l'adolescence. J'ai supplié mes parents de me faire tatouer. Au départ il y en avait qu'un, puis un deuxième et un troisième. Autant vous dire qu'aujourd'hui mon bras gauche en est recouvert, mon torse et tout un tas d'autres endroits sur mon corps également. On y prend goût, que voulez-vous ? Niveau coiffure, je ne suis pas fan des cheveux longs, même si c'est quelque chose d'assez courant chez les asiatiques. Les miens je les préfère courts, généralement coiffés avec une crête et rasés sur les côtés. Ça dépend des périodes, mais le plus souvent c'est comme ça. J'ai tenté une fois le blond... Autant vous dire que ce n'est pas ce que je préfère. J'ai un style vestimentaire assez "street". J'ai toujours été inspiré de la mode des rappeurs américains, c'est toute mon enfance. Mais s'il le faut, je peux être habillé super classe, mais bon sur une île je ne crois pas que ce soit vraiment nécessaire...
• Caractère : Je suis quelqu'un qui est calme en apparence. Je n'aime pas faire les choses trop vite et être bousculé, il faut que tout soit bien préparé et établi avant que je n'entreprenne de faire quelque chose. Je préfère la sécurité à l'imprévu dans la majorité des cas. En fait, j'aime les choses concrètes, les rêves et les illusions, ce n'est pas vraiment quelque chose qui me ressemble. J'ai beau avoir espéré une fois que je pourrais devenir un rappeur ou un danseur pro, j'ai tout de suite abandonné parce que j'ai considéré qu'après un échec, les dés en étaient jetés. Il faut considérer ça, certes, mais d'un autre côté, quand je suis avec mes proches, ils peuvent vous dire à quel point je peux être un véritable gamin et raconter des blagues vraiment pas drôle, tenter d'amuser la galerie parfois sans succès et surtout, je suis un mauvais dragueur, si si, c'est vrai. Je suis un mec de parole, tu me confies un secret, je le garde pour moi, tu me fais promettre quelque chose, je tiendrai cette promesse coûte que coûte. Je déteste quand les gens ne me rendent pas la pareille, cela a le don de m'énerver, vraiment. En revanche, je suis du genre à me faire un avis beaucoup trop rapidement et je ne sais pas vraiment en changer, il faut vraiment savoir me convaincre et me laisser pas mal de temps avant que je daigne accepter d'avoir tort. Malgré tout, j'ai toujours été au poste de meneur de jeu au basket, une de mes grandes passions. Je suis un peu le leitmotiv de l'équipe. Et c'est aussi parce que j'accepte assez facilement l'échec, je ne cherche pas à être le meilleur dans tous les domaines, ni dans aucun en particulier. Je suis ce que je dois être. Mon maître mot est la détermination. J'ai une idée en tête ? Je ne la lâche pas, jusqu'à ce que j'obtienne un résultat convaincant, positif ou non. Je suis prêt à surmonter tout un tas de choses et j'avoue avoir été réellement mis à l'épreuve lorsque j'ai atterri sur l'île. Ça m'a bien perturbé au début parce que je suis habitué à mon petit confort et à ma petite routine. Je n'aime pas le changement. J'ai dû me créer de nouvelles habitudes et je ne laisserais personne pour rien au monde venir à nouveau me les perturber. Je suis sportif, je ne sais pas si on peut dire que ça fait partie de mon caractère, mais cela a eu un tel impact sur ma vie. J'étais un garçon violent quand j'étais petit, commencer le basket m'a permis de canaliser cette énergie que j'avais à revendre. Oui, avant, je n'étais pas calme comme je le suis aujourd'hui. J'ai donc fait du basket, avant de vouloir commencer la danse, puis poursuivre avec le break dance et la musculation. Cela occupe la majorité de mon temps, du moins, c'était comme ça quand j'étais encore au Japon. Enfin, sur l'île j'ai quand même essayé de monter une équipe de pseudo basket ball. On essaye de jouer avec des noix de coco, mais ce n'est pas encore tout à faire ça, et ça fait mal. Je n'ai pas grand-chose à cacher, quand je veux dire quelque chose je le dis, hormis ce que j'ai promis de ne pas dire. Je n'aime pas garder mes propres démons enfermés au fond de moi, je pense que c'est en disant les choses qu'on avance et pas autrement.
• Pourquoi ai-je pris ce vol pour Los Angeles ? : Il y a plusieurs raisons qui m'ont poussé à prendre un de ces vols pour Los Angeles. En fait, je n'avais pas vraiment de raison de rester au Japon, je vais être franc, je n'ai jamais trop aimé ce pays. Depuis tout petit, mon père me promettait qu'un jour on déménagerait à Seattle. Il a passé tant d'années là-bas, je crois que c'est lui qui m'a transmis cette attirance pour les Etats-Unis. Mais ma mère n'a jamais été pour qu'on quitte le Japon, elle était bien trop attachée à ses terres, chose que je pouvais comprendre. Elle est morte il y a six ans je crois après s'être longuement battue contre un cancer des poumons. Ma mère, une grande fumeuse. Au moment de la catastrophe nucléaire, mon père était justement en train de chercher un logement sur Seattle afin de laisser derrière nous tous les souvenirs qui pourraient nous rappeler ma mère. On voulait partir, on avait enfin la possibilité de le faire. La logique voulait que j'attende que mon père soit bien installé avant de revendre notre petite maison à Fukuoka et de prendre le premier vol pour Seattle. Mais les événements ont fait qu'il était préférable de tout laisser en l'état et de prendre aussi rapidement que possible un avion pour les Etats-Unis, peu importe la destination. Je faisais partie du vol qui a fini sa course sur cette fameuse île. Je crois qu'en fait, j'aurais dû faire comme je fais d'habitude et ne pas écouter mon père. J'aurais pris mon temps avant de quitter Fukuoka et je serais parti pour Seattle plus tard, une fois que les choses auraient été correctement établies. Comment je vais pouvoir vivre ma vie d'Américain avec mon père maintenant ?
• Mon passé avant de prendre l'avion : Avant le crash, je n'étais qu'un pauvre gamin ne sachant pas quoi faire de sa vie. J'ai toujours vécu à Fukuoka, dans le Sud du Japon, avec mes parents. On n'était pas une famille compliquée, on vivait tous les trois ensemble, on était heureux. Évidemment, il y avait des tensions parfois, mais c'est une chose tout à fait normale dans le bon déroulement d'une vie, je crois. Cela aurait pu être pire, car je n'étais pas vraiment le genre d'élève brillant dont mes parents pouvaient être fiers. Bien au contraire... J'étais toujours dernier de la classe et sincèrement je n'ai jamais rien compris à un seul cours de maths. J'étais seulement bon en Géographie - seulement quand il s'agissait de situer Seattle sur une carte du monde, autant dire que j'étais mauvais autrement. En bref, une famille qui ne se prenait pas la tête et ça me convenait parfaitement. Mes parents m'ont toujours laissé faire ce que je voulais, du moins en ce qui concernait le sport. Lorsque j'ai voulu faire du basketball, ils ont accepté. Lorsque j'ai voulu me mettre à la danse, encore une fois, ce fut un grand oui. Il n'y avait qu'une seule condition pour que je puisse continuer tranquillement, ils ne me demandaient pas d'être le meilleur, mais de ne pas me laisser marcher sur les pieds et ne pas, encore une fois, être le cancre dans ces domaines. J'ai tenu ma promesse et je dois même dire que j'avais un niveau plutôt bon, sans pour autant exceller, il ne faut pas trop m'en demander non plus. De ce côté-là, mes parents étaient fiers de moi. Je crois qu'ils préféraient que je me donne à fond pour quelque chose qui me plaît à condition que ça me réussisse au maximum. Tous les parents devraient penser ainsi pourtant au Japon c'est loin d'être toujours le cas. J'ai arrêté mes études après le lycée, je n'avais pas d'autres choix que de continuer jusque là, mes parents ne pouvaient pas m'embaucher tant que j'étais mineur. Une fois le lycée terminé, j'ai tenu une autre de mes promesses, j'ai rejoint mon père à sa boutique d'articles de sport. Ce n'était pas vraiment sa boutique, mais il avait une place plutôt importante. Je n'ai jamais rien fait d'autre que de mettre des articles en rayons, ouvrir des cartons, faire la caisse ou faire les papiers cadeaux, mais c'est une routine qui s'est installée et qui n'était pas trop désagréable pour moi. J'ai rencontré pas mal de personnes passionnées et je crois que c'est ce qui me plaisait le plus dans ce métier. J'ai toujours été un grand séducteur. Enfin, j'ai toujours cru l'être. Disons que j'aimais bien les filles et que je n'ai jamais vraiment voulu me poser. Pourtant, il y avait cette fille sur Internet, une petite New Yorkaise adorable. Je crois que si on avait pu vivre non loin l'un de l'autre, je serais sorti avec elle. Cela aurait été une grande première pour moi, mais elle était tellement parfaite, tellement mignonne et elle semblait beaucoup m'apprécier elle aussi. Elle m'avait même promis de venir me voir un jour. L'année 2007 fut pour moi une année pas très joyeuse en réalité. Zoey - la New Yorkaise - avait prévu de venir me voir, j'étais même prêt à aller la chercher à Tokyo pour qu'elle fasse le trajet jusqu'à Fukuoka avec moi. Mais elle est montée à bord de ce fameux vol qui a disparu. Je m'en suis énormément voulu à ce moment-là, j'étais persuadé que j'étais le fautif et ça m'a fait entrer dans une mauvaise phase. Ce n'était pas qu'une idée que je m'étais faite, mais elle ne répondait plus nulle part, elle avait bel et bien disparu dans ce crash. Et comme si ça ne suffisait pas, ma mère était en phase terminale de son cancer. Je savais qu'elle pouvait nous quitter d'un moment à l'autre. Elle quitta ce monde environ deux semaines après l'histoire du crash. Cette année-là, les fêtes de fin d'année ne furent pas très joyeuses pour mon père et moi. En 2011, peu avant la catastrophe, je commençais à participer à de nombreux concours de danse. Ce n'était pas évident pour moi d'essayer de passer pro pour le basket, cela allait me prendre un temps inconsidérable et j'allais devoir délaisser le magasin. Mon père n'aurait pas trop aimé cela alors j'ai préféré m'inscrire à des concours de break dance qui étaient ponctuels et qui ne me demandaient pas beaucoup plus d'entraînement qu'à l'ordinaire. Ça commençait à porter ses fruits, mais ce qui devait arriver arriva. J'étais justement à Tokyo à une pré-sélection pour un battle quand tout est arrivé. Il a été assez difficile pour moi de retourner à Fukuoka et quand j'ai réussi à joindre mon père, il m'a dit que le mieux c'était de prendre un de ces avions pour Los Angeles. Je n'étais pas trop rassuré par les avions depuis que j'avais perdu mon amie dans un crash, mais je n'avais pas le choix. C'était sans prévoir que le même destin m'avait été réservé.
• Vie après le crash : Après le crash de l'avion, mon cerveau a fait l'impasse sur au moins trois jours qui ont suivi. Je ne me souviens pas trop de qui m'a sorti de cette affaire, plusieurs personnes prétendent m'avoir sauvé, surtout certaines filles. Mais je vois clair dans leur jeu et au final, je me fiche pas mal de qui a fait quoi, l'important c'est que je sois en vie. Au départ, j'ai vraiment eu du mal à me faire à l'idée que j'étais sur une île loin de Fukuoka et des Etats-Unis. J'avais accepté de quitter mon boulot, certes, mais ce n'était pas pour être dans un endroit sans musique, sans téléphone et sans Internet avec des gens que je ne connaissais pas et qui semblaient me regarder bizarrement. Je dois avouer que, malgré mon côté très sociable, je me suis isolé durant la première semaine. J'avais déjà très peu d'ambitions dans ma vie, comment j'allais faire pour en trouver sur cette île. J'ai rapidement compris que toutes les personnes qui étaient présentes avant le crash de mon avion étaient ces personnes du vol de New York. Ça voulait donc dire que partir de cette île était impossible. La seule bonne nouvelle, c'est que j'avais à présent un espoir de retrouver Zoey. Il n'y avait pas de raison pour qu'elle n'ait pas survécu, c'était une fille forte et j'avais confiance en elle. J'ai passé des jours et des jours à explorer une partie de l'île pour la retrouver. Sur le chemin, j'ai pu récupérer des affaires. Ce n'étaient pas les miennes, mais ça convenait parfaitement au niveau de la taille et du style - même si je dois vous avouer que je ne comptais pas faire le difficile pour le look hein. J'ai finalement retrouvé ma petite Zoey, elle n'était pas seule, elle était avec tout un tas de personnes déjà et c'était assez rassurant. Elle aurait pu décider de s'enfuir dans la forêt et de la jouer solitaire. Je sais qu'elle n'est pas tout à fait comme moi à ce niveau-là, elle est plutôt timide. Mais quand on s'est vu, c'était d'ailleurs bien la première fois, elle ne m'a pas reconnu. J'ai d'abord pensé qu'elle avait dû oublier nos conversations étant donné le choc du crash, mais on m'a vite expliqué qu'elle était devenue amnésique suite à l'accident. J'ai alors décidé de mener à bien trois objectifs sur cette île. Le premier était de prendre soin de Zoey. A présent, j'étais son seul tuteur. Je lui devais bien ça, c'est à cause de moi qu'elle est montée dans cet avion, alors c'est moi qui dois être responsable d'elle. Ensuite, j'ai décidé de monter une équipe de Coco Ball. Bon, le nom est encore à débattre, mais en gros c'est une sorte de basketball avec des noix de coco. La balle ne peut pas rebondir me direz-vous et c'est là toute la nuance. Les règles sont encore en élaboration et on n'a même pas encore de quoi faire une équipe complète, mais j'y crois. Le dernier objectif ? Survivre. C'est aussi simple que ça, je ne vois pas trop ce que je pourrais envisager d'autre. Je me suis allié à certaines personnes sur cette île afin d'être sûr d'avoir des personnes sur qui compter en cas de coup dur parce que ce groupe d'Hostiles ne me rassure pas, ainsi que ce poison qui se répand sur l'île. Par ailleurs, je ne danse presque plus. Mon iPod avait beau être dans ma poche quand je me suis réveillé après le crash, la batterie n'a pas tenu très longtemps. Heureusement qu'il y a certains survivant qui ont le sens du rythmes et qui se débrouillent pas mal avec ce qu'on peut trouver un peu partout sur l'île.
► Love : Secrètement amoureux de sa petite Zoey qui a perdu tout souvenirs de lui.
► Ex : Il a eu et a encore quelques relations à droite à gauche sur l'île, ça reste un mec.
► Friends : Il en a beaucoup, il est du genre très ouvert.
► Family : Aucun membre de sa famille n'est présent sur l'île, à moins qu'il n'ait pas encore découvert un cousin ou autre.
► Hate : Il n'aime pas avoir des ennemis, mais il en a, comme tout le monde je crois.
behind the picture • Prénom/Pseudo : YMJ / Yuka
• Age : 19 ans
• Pays : France
• Fréquence de connexion [/7] : 5/7 je pense...
• Niveau moyen en Rp ? 14 /2o ? Aucune idée en fait...
Spoiler: J'ai quitté le camp hier et j'ai échappé de peu aux soldats. Punaise, je suis toujours en train de me fourrer dans des situations pas possibles. Mais heureusement, j'ai réussi à m'en sortir dignement, et autant dire que ce n'était pas gagné. Mais ce n'est pas un petit incident de la sorte qui m'empêche de rester en ville. Je n'ai aucune envie de retourner au camp maintenant, j'ai vraiment besoin de prendre du recul. Je ne peux malheureusement pas me permettre d'aller loger chez quelqu'un ou d'aller prendre une chambre à l'hôtel. Les gens sont corrompus, j'aurais forcément été trahie. Mais je ne veux pas non plus prendre le risque d'attirer des ennuis à de pauvres innocents. Je quitte mon camp, j'assume et j'me débrouille. Je ne cherche rien en particulier, j'erre sans but. Hormis le fait que je veuille faire le vide dans ma tête, je n'ai aucune motivation particulière. Je cherche juste un nouvel abri pour la nuit prochaine qui s'approche à grands pas. L'Eglise en ruine était beaucoup trop froide et puis je risque d'être repérée trop rapidement si je me sédentarise. C'est pourquoi j'ai marché toute la journée jusqu'au deuxième secteur de la ville, ce que l'on appelle plus communément, la ville moyenne. Pas mal de mes semblables "recensés" y vivent. C'est un endroit beaucoup plus agréable que le secteur où se trouvait ma petite église, mais c'est aussi un endroit beaucoup moins accessible. Les surveillances se font encore plus renforcées et je dois avouer que j'ai eu pas mal de difficulté à ne pas me faire prendre. Je ne pourrais pas quitter le camp définitivement. La vie est beaucoup trop compliquée. Pour que tout soit plus simple, il faudrait que je me livre au gouvernement, mais je n'adhère pas du tout à leur idéologie. Donc je me contente actuellement de simples petites escapades qui ne durent jamais très longtemps. Je finis toujours par avoir faim et surtout par avoir envie de revoir pas mal de monde. Je suis comme ça : incapable de vivre seule trop longtemps. Mais je suis enfin arrivée dans ce fameux quartier. Contrairement à la ville basse, il y a pas mal d'animation, les gens vivent normalement, enfin, un peu comme dans l'ancien temps. Ils marchent dans la rue, ils parlent entre eux, ils font les magasins. Evidemment, ils savent qu'ils sont surveillés, ils sont conscients que le moindre faits et gestes peut-être jugé et leur être reproché. Mais ils vivent. Bon, j'exagère surement dans mes propos, on pourrait croire que la vie au camp, c'est l'enfer, mais finalement, même si les conditions sont dures, j'ai l'impression de pouvoir faire ce que bon me semble. Enfin, presque... Je ne dois pas pour autant nier que j'aimerais vivre comme mon père vivait avant l'explosion de la bombe. Il m'a souvent raconté des histoires, et j'en rêvais. Il faut dire que quand je vivais encore avec lui, on vivait un peu dans la misère et savoir qu'à une époque il pouvait manger à sa faim, prendre des douches chaudes et des bains, et acheter pour le plaisir d'acheter... ça fait légèrement rêver. Après avoir fait le tour de plusieurs hôtels et auberges, j'ai décidé d'aller dormir dans un lieu public, le genre de lieu qui la nuit est complètement à l'abandon. L'idée de l'église était plutôt bonne, mais c'était plus simple car le quartier était peu fréquenté et surtout l'église n'était plus trop fréquentée. Il va falloir que je trouve un lieu un peu similaire, le problème c'est que je ne connais pas du tout le coin. J'ai une mémoire de poisson rouge, j'ai beau être venue là plusieurs fois, impossible de me remémorer les lieux. Tout ce dont je me souviens, c'est cette histoire de planque dans l'ancienne gare. Il y a pas mal d'histoire à son sujet. Certaines personnes chez les Omega m'ont affirmé que l'un des trains pouvait disparaître par moment. Evidemment, rien qu'à l'idée de pouvoir accéder à un lieu qui soit aussi bien camouflé me fait rêver, mais encore faudrait-il le trouver. Une gare, même si elle n'est plus utilisée, elle doit être bourrée de train tous aussi vieux les uns que les autres. Dans les histoires, il faut généralement trouver celui qui semble le plus unique, mais en pleine nuit je sens que ça va être difficile. Mais tant pis, je n'ai rien à perdre, je vais tenter ma chance. Après avoir traversé deux ou trois rues, je finis par apercevoir un grand édifice surmonté d'une horloge arrêtée. Je pense pas qu'il y ait des centaines de gares dans le quartier qui semblent complètement laissées à l'abandon. De toute manière, ça ne me coûte rien d'aller jeter un œil. Sauf si je tombe sur quelqu'un de l'armée ou quoi. Toujours de façon discrète, j'essaye de trouver une entrer annexe. Je me vois très mal entrer par la grosse porte d'entrée en mode "Coucou c'est moi !". Soit, après quelques minutes de recherches sans me faire repérer par la foule qui s'agite au dehors, je trouve enfin une petite porte de secours entre-ouverte. Je m'introduis sans difficulté. Ça devait être une grande gare, les lieux sont spacieux et malgré le désordre causé par la bombe, tout semblait être parfaitement ordonné. Je ne sais pas comment je le sais, c'est une sensation que j'ai. Je continue d'avancer en faisant gaffe à ne pas faire grincer mes chaussures. Le sol est humide, il a plus quasiment toute la journée et mes chaussures ont tendance à faire un bruit étrange. Je suis obligée de me déplacer sur la pointe des pieds, ce qui est plutôt fatiguant. Tout un tas de débris gisent sur le sol, des journaux et tout un tas de déchets divers également. Mais ces dernières choses ne sont pas des restes de la catastrophe. Je crois qu'il y a pas mal de squats ici, et je ferais mieux de ne pas me faire remarquer. Soudain, j'aperçois une silhouette. Premier réflexe, me téléporter derrière le banc qui est un peu plus à ma droite. Je m'accroupis et j'observe attentivement. Plus je regarde, plus j'ai l'impression de le connaître, mais je galère pour me souvenir de qui il s'agit. Et puis ça me revient subitement. C'est le gars qui s'est battu contre Taejun la dernière fois. Je ne sais pas ce qu'il fait là, mais il semble s'être remis de la taulée qu'il s'est prise. Je me lève d'une traite et me met à courir vers lui. C'est horrible, dans ces moments, j'oublie toutes les règles que j'applique constamment concernant ma sécurité. Mais j'aime voir des visages familiers quand je suis loin de mon lit. Tout en affichant mon sourire habituel, je m'exclame : "Heeey ! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu te souviens de moi ? Je suis l'amie de … enfin, tu sais, celui qui t'a battu la dernière fois. Mais je suis pas ton ennemie hein, moi je n'ai rien à voir avec votre histoire, je sais même pas pourquoi vous vous êtes battus." Je suis naïve, beaucoup trop. Et me voilà partie pour encore parler pour ne rien dire. On ne change pas ses bonnes habitudes comme on dit.
• Ton opinion sur le forum : Il a l'air bien ouf !
• Comment as-tu connu le forum : Grâce à Erin L. Campbell, haha.
• Un double compte ? Si oui, qui ? Nope.
• Souhait d'un Parrainage pour être mieux intégré ? Nope, thanks.
• Mot de passe du règlement : Spoiler: This could really be a good life...
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Dernière édition par Minoru Sato le Mer 1 Mai - 12:40, édité 9 fois