• Physique : Grand, Christopher mesure 1m85, pèse 80 kilos ... Et ce n'est que du muscle! Durant sa formation militaire, étant plus jeune, il s'est entraîné avec ses confrères. Avec l'entraînement, il était impossible que le militaire ne développe pas une carrure imposante, comparable à celle d'un QB au Foot Ball. Il a les cheveux bruns foncés, les yeux d'un bleu azur pur et envoûtant. Sa barbe pleine lui donne un air très sérieux, voire même imposant. Il n'a aucun tatouage, aucun piercing. D'ailleurs, ça ne l'a jamais intéressé.

• Caractère : Têtu, le profileur ne baisse pas les bras rapidement. Pour lui, il y a une réponse à tout, il y a une solution pour n'importe qu'elle situation. Très sérieux, il n'aime pas se faire déranger, et lorsque le travail l'appelle, il ne manque pas une minute et a un sérieux qui en étonne plus d'un. Depuis sa tendre enfance, il s'est renfermé sur lui même, empêchant les êtres ingrats de profiter de lui. D'où est apparu un tempérement colérique, même dangereux si on cherche à le provoquer. Christopher est tout de même généreux, n'hésitant pas à aider.. Mais que si on le demande. Il est froid à première vue, distant, et très impatient. Très intelligent et leader à ses temps, il peut se servir de tout pour créer.

• Mon passé avant de prendre l'avion : Né le 17 Avril 1985 à New York, d'un père absent et d'une mère égocentrique à souhait, Christopher Benjamin Johnson grandit dans une famille plus qu'absente. Il avait un grand frère, William James Johnson, qu'il n'a jamais connu. Ce dernier a quitté le foyer dès qu'il a pu. Avec raison, d'ailleurs. Christopher a très vite, lui aussi, décidé de quitter le foyer, mais en s'enrôlant à l'école militaire. Enfant, le jeune homme était chétif, et avait des ennuis. Pourtant, il termina ses études, et ne visait rien de moins que l'excellence. Ce qu'il allait atteindre sans difficultés. À 21 ans, Christopher avait reçu son diplôme de l'école militaire, puis à 23 ans, le jeune homme chétif n'était plus. Il avait passé son temps entre travail et entraînement. Devenu profileur pour le FBI après avoir gravit de grands échellons, tout se porte à merveille dans sa vie, à l'exception près de ses liens avec les autres. Il ne voulait tout simplement pas en tisser. Quelque part dans cette année là, son frère -Vous savez, ce William qui n'avait pas existé- se pointe chez son frère, une femme à ses côtés. Elle est jeune, belle, enthousiaste... Parfaite. Amy, qu'elle s'appelait. Amy Elizabeth Carlson, pour être précis. Ce que Christopher ne savait pas, c'était que son frère avait des dépendances sévère aux jeux d'argent.
Un frère en faillite inconnu venait donc de faire son entrée dans la vie sociale du profileur. De plus, William était paresseux, étant incapable de trouver du boulot, et encore moins de le garder. Irresponsable comme lui, ça n'existait tout simplement pas. Ce dernier sucait donc toutes les ressources de Christopher, ne fournissant qu'un simple et grand rien. Sa copine, Amy, était tout le contraire; Responsable, ambitieuse, souriante, fonceuse mais surtout enthousiaste. Celli-ci, par contre, n'a pas les études pour se procurer un emploi qui la mettrait en valeur. Amy et Christopher entretiennent donc une grande amitié et leur relation se dirige vers de l'amour. Elle le pousse même à changer, à aller vers les gens. Et plus William s'enfonce dans l'enfer des jeux d'argent, plus le policier et la belle jeune femme se rapprochent.. Jusqu'à en franchir certaines limites. Will, qui soupçonnait une aventure entre eux, se mit à les espionner, bien évidemment. Vous devez savoir, avant tout, que Will était un homme très possessif et jaloux. Et, comme vous vous en attendiez, Will surprit leur aventure cachée. La routine revient. Christopher rentre du travail, après une journée habituelle, sinon un petit peu plus exténuante que les autres. Bref, de l'habituel. Surprise: juste au moment où il ouvrit la porte, il découvrit le corps de son frère, pendu au salon. Une lettre avait été laissée sur la table basse. Le profileur la prends, tremblant de tout son être. À l'intérieur, on pouvait y trouver la location d'Amy, bien écrite... Puis un message bien simple, une seule phrase; " Si je ne peux l'avoir, personne ne l'aura."
Christopher se dirigea donc vers la salle de bain, y trouvant une porte défoncée et entrouverte... Qu'il n'hésita pas à ouvrir très grande. Malheur. La scène était dégoûtante. Le corps d'Amy était difficilement assis sur le siège de toilette. Elle était égorgée, puis éventrée. Dans sa main, un petit objet objet fait de plastique, vraisemblablement, attira son attention. Boulversé, il comprit vite ce que c'était: Un test de grossesse. Positif, qui plus est. Il avait donc perdu la femme qu'il aimait plus que tout, et un enfant. Après ce drame, la dépression s'était emparée de lui, lui faisant perdre son travail à cause de violentes crises de colère. Il est donc interné, faisant des va et viens entre les hôpitaux et les instituts psychiatriques. C'est lorsqu'il pû sortir de cet enfer qqu'il décida de s'éloigner de la ville puis de partir en Australie, voyage qu'il rêvait de faire depuis sa tendre enfance.

• Vie après le crash : Pour vous résumer sa vie sur l'île, voici quelques extraits de son journal. Vous noterez qu'ils n'ont aucune date, ou quelques dates approximatives, quelque chose de subjectif.
<< 1ère journée, île inconnue.
Cher journal, j'ai ouvert les yeux il y a à peine vingt minutes et je n'ai aucune idée de l'endroit où je me trouve. Autour de moi, il n'y a presque rien, sinon de la végétation. Je me suis réveillé, attaché à un banc d'avion et tout ce dont je me souviens pour le moment est un gros bruit, un ciel bleu azur et... Noirceur. Que de noirceur. Je me suis réveillé en sursaut, et une tempête de question sillonne mon esprit. Combien de temps ai-je été incoscient? Qu'est-il arrivé? Je me concentre et regarde de plus près tout ce qui m'entoure. Je vois alors trois valises, un banc d'avion vide, puis une étendue d'eau qui a l'air potable. C'était lié à une chute minime.. Les arbres autour de moi faisaient une bonne protection contre la petite bruine fine qui tombait. Conclusion: Au moins, on peut dire que je suis tombé à un bel endroit!
Environ un an après le crash.
Cher journal, il y a maintenant un an ( ou presque ) que je suis tombé sur cette île et ma situation semble étrangement ne pas vouloir changer... Toujours le même paysage, toujours les mêmes odeurs ( si ce n'est que de moi qui sent de plus en plus.. ) mais surtout, toujours seul. Les deux livres que j'ai trouvé dans les valises ont pu me divertir durant un certain temps. Mais les relire plus de cinq fois chacun... Peut-on nous dire que l'intérêt n'est plus là? Mais le plus étrange ici, c'est cette sensation qui me pousse à rester au campement. Je passe mes journées à chercher, quelque chose ou quelques débris ici ou là. Mais plus je m'éloigne, moins je me sens en sécurité. Plus je sens le besoin de me rendre de nouveau au campement. Et le lendemain, je me remets à faire mes recherches.. Mais sans succès, comme les derniers 365 jours qui se sont écoulés...
Deux ans, environ, après le crash.
Bon. Ça y est. Je deviens fou. J'entends un murmure. Un seul murmure. Et seulement la nuit. Je deviens sérieusement fou. Cette voix m'empêche de dormir. Durant la journée, lors de mes recherches, je me sens épié... Constament observé. J'ai toujours l'impression d'être suivi. Je peux croire que ce ne sont que mon manque de sommeil et ma solitudes qui jouent avec mon esprit. Peu importe. Que ce ne soit que mon esprit, je jure que , juste en y pensant, les poils m'hérissent sur le corps en entier. Au sujet des recherches, elles sont aussi infructueuses une année plus tard. Je ne me résouds plus à chercher. Le sentiment de bien être qui m'habite au campement, cette chaleur qui m'habrite et ce sentiment de sécurité me ramènent chaque fois à la case départ et semblent me faire un bien fou. Je peux me plonger dans cet univers vaste qu'est mon esprit et penser à ma très chère Amy.
Trois ans environ après le crash.
J'ouvre les paupières, puis une lumière viens vite me bloquer la vue. Le feu s'était éteint à cause de l'humidité. Quelle galère. Je m'empresse donc essayer de le rallumer, commencant par aller chercher du bois. L'atmosphère était féerique.. Comme si j'étais dans un rêve. Tout me semble en mouvements ralentis. Tout autour de moi... Et même moi, j'ai l'impression d'être prisonnier de ce mouvement ralenti. Je me dirige donc dans la forêt, à un endroit habituel où je fais mes feux. Lorsque je me m'y asseois, un craquement. Je regarde autour de moi, ne me sentant plus du tout en sécurité. Et avec raison; Un homme était là! Que faire?! Mon premier reflex est de l'interpeller. Je veux avoir des réponses, et ce ne sera sûrement pas en me cachant que j'en aurai. L'homme m'avait visiblement entendu. Il avait l'air d'un genre de zombie lorsqu'il se retourna vers moi. Devrais-je m'inquiéter? Je ne sais pas. Je ne sais plus rien du tout en fait. Je suis perdu en fôret.. Que voulez vous que je fasse?! Une minute passe, alors que je reste figé au sol, les pieds comme intégrés dans du ciment. MAis lorsque l'homme se mit à courir vers moi, mon esprit - Joueur de tour - décida de me crier: " COURS!! ". Je ne me fit certainement pas prier pour m'activer en 18ième vitesse, laissez moi vous le dire. Je vois les arbres passer très rapidement à côté de moi. Et je n'ose pas me retourner. Il n'y a plus aucun bruit derrière moi, mais je ne veux tout simplement pas me retourner. Après une course qui semble durer une éternité, je décide enfin de regarder derrière moi sans toutefois m'arrêter de courir; RIen. Par contre, au moment où je décide de regarder devant moi, je trébuche puis me cogne violemment la tête contre un arbre. Et puis tout est noire.. Encore noir.