Je regardais a travers la fenêtre de ma petite cuisine, a vrai dire une des seules pièce ou la grandeur des fenêtres n'était pas égale à celle d'une de cellule de prison.

De cette vitre j'avais une vue imprenable sur le parc, j'étais plutôt fière d'avoir ce petit studio, certes je n'étais qu'à 100 mètre de la maison de ma tante, et cet endroit lui appartenait, mais au moins j'étais seule, enfin presque... La plupart du temps ma cousine venait me rendre visite, depuis qu'elle avait appris la grossesse de sa mère elle avait changée du tout au tout, était devenue un ange, et ma demandait sans cesse de jouer avec elle ou de lui raconter des histoires, chose qu'elle en faisait jamais avant.

Elle m'avait dit qu'elle allait avoir besoin de moi, parce que elle ne savait pas comment s'occuper d'une petite sœur, et vus que moi j'étais plus grande et bien je pourrait lui montrer. Du coup tout les jours elle venait, et à chaque fois on discutait comme des grandes, je lui apprenait à bien lire et je l'aidais même a faire ses devoirs.
Je sentait que je devenais peu à peu sa grande-sœur, celle qu'elle voulait absolument être avec sa petite sœur; et j'appréciais ce rapprochement, je lui faisait des câlins et en profitais pour faire une chose que j'avais toujours rêvée de faire, coiffer ses long cheveux d'or, ses cheveux que ma tante n'avait pas le temps de coiffer.

Je me laissais encore un peu porter par ses souvenirs, puis revint à la réalité et observa le ciel.
A peine quelques rayons de soleil arrivait a percer l'épaisse couche de nuage gris foncé, sans aucun doute l'orage éclaterait, mais savoir à quelle heure était impossible... Peut être d'ici une ou deux heure, un peu moins un peu plus...
Je pris mon parapluie, un sac dans lequel je mis une bouteille d'eau, un plan de la foret avec ces chemins pédestre, des biscuit, et une veste au cas ou le temps se rafraichirait.
Sur le rebord du bar j'attrapai mes clés, et dans l'entrée mis mes chaussures en quatrième vitesse, de simple basket blanche, usée et plus très propre.

Ma voiture était petite, mais assez pratique, elle me permettait de me garée n'importe où et un peu n'importe comment. Je préférais de loin ma petite automobile au grand bolide, plein de broutilles sur le capot aussi grosse qu'un tank !

Le trajet ne fut pas long et au bout de dix minutes je fut arrivée au abord de la foret, cette immensité verte pleine de végétaux me faisait prendre conscience que la nature régnait en maitre partout, que l'équilibre était établie sur terre grâce à elle. Sans ses grands arbres jamais nous ne saurions en vie, sans l'herbe jamais nous ne pourrions nous reposé et regardé le ciel allongés bien agréablement sur le sol.
Je me garais sur une place de parking, assez éloignée des autres. Juste a coté de cette place un petit chemin pédestre commencerais, combien de fois avais-je déjà été en foret ? Combien de fois avais-je déjà foulé des mes pieds le terre ?
Je partis en direction de la petite rivière dans la foret, cet endroit n'étais pas éloigné et tant bien même c'était un de mes endroits préféré pour rien au monde je n'aurais rebroussé chemin par manque de temps.

Les racines des arbres rendait mon chemin difficile, comment avaient-elles put pousser autant depuis ma dernière visite ? A quand remontait ma dernière visite ? ... Je ne m'en souvenais plus, peut deux mois, ou plus... depuis que ma cousine avait changée. Un de ces jours il faudrait que je l'amène ici.
La rivière n'étais plus très loin. Je me mis à courir c'était si bon de sentir mes muscles de ma jambe se tendre. Sentir le vent sur mon visage... Je m'arrêtais un instant pour reprendre mon souffle et tendre l'oreille. J'entendis le bruit de l'eau, les grenouilles, tout ce qui m'avait manqué.

La vie avait continuée son cour, la rivière était sortis de son lit et les arbres avait poussés. C'était un endroit magique, qui me transportait dans un autre monde, me faisant croire que rien n'était réel, que tout était en papier et que je touchais la moindre chose elle partirait en fumée. Comme Alice l'avait fait avant d'aller au pays imaginaire je regardais mon reflet dans l'eau, je me vit moi, Alice, 17 ans, blonde au yeux marron chocolat, moi que mon père avait laissé, que ma mère avait abandonné en disparaissant, moi que ma tante avait accueillis, moi qui essayais de me créer une vie normale... et enfin moi, qui avait tant d'amour à donnée, et qui en manquait tant...

Je restais là à contempler mon autre moi, celle qui souriait, pour qui la vie était belle, qui avait une vraie famille, un père, une mère, et même des frères et sœur, qui avait un copain... Qui n'étais pas seule.

La pluie me surprit, je ne m'attendais pas à ce qu'il pleuve tout de suite, cela faisait si peu de temps que j'étais là ! je courait me réfugier sous un arbre et resta là un instant, me croyant protéger, mais il ,n'en était rien, je n'avais pas de parapluie, faute de l'avoir oublié dans la voiture, et je n'avais pas non plus de cirée... Qu'elle bêta je faisais...