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Freya-Eden C. Rawling
» Freya-Eden C. Rawling "
❝ Survivor. × Learn to survive this world ♤ ❞
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× Ma Célébrité : crystal reed × Nombre de messages : 141 × Age du perso : vingt-et-un ans × Job : elle était étudiante en médecine militaire, maintenant c'est une redoutable chasseuse × Côté love : n'a d'yeux que pour abel wherever we are it is our friends that make our world (meenou)  Tumblr_mpm3gvDqex1sz4b4po1_500


wherever we are it is our friends that make our world (meenou)  Vide
Message(#) Sujet: wherever we are it is our friends that make our world (meenou) wherever we are it is our friends that make our world (meenou)  EmptySam 27 Fév - 4:44

home is not a place it's a feeling

meenah
&
freya

Une chaleur assommante s'abat sur l'île, une chaleur lourde, arasante et tous tes gestes te semblent pénibles. Il en faut cependant plus pour t'arrêter. Ta silhouette fine se déplace avec agilité entre les cimes vertes des arbres. Tous tes sens en alerte, tu t'enfonces silencieusement dans la jungle, tes pieds collant à la terre meuble. Tu guettes un signe de vie animal, contrôlant ta respiration pour ne pas qu'elle trahisse ta présence. Ca oui, tu fais attention aux détails, ta peau recouverte de boue pour masquer ton odeur corporelle, tes vêtements noircis de terre pour te fondre dans le paysage, et tes cheveux tressés de façon à ce qu'ils ne te déconcentrent pas en venant caresser ton visage en sont bien la preuve. Ces années de vie sauvage ont fait de toi une redoutable chasseuse, précise, rapide, tes gestes sont soignés, ta concentration à toutes épreuves. Et soudain il apparait, ton butin, ton futur repas. Il est là, en train de sautiller dans l'herbe qui le camoufle presque tout entier, ne sentant ni le danger, ni ta présence. Pourtant déjà, tu bandes ton arc, gonflant ta cage thoracique à mesure que tu tends la mince corde entre tes doigts. Ton oeil ne quitte pas sa cible, tu coupes ta respiration, et décoche ta flèche qui fend l'air dans un bruit caractéristique, et transperce la peau de la pauvre bête, qui s'effondre au sol. Tu cours jusqu'à ta proie immobile, d'une main ferme tu attrapes ta flèche et la range dans ton carquois après l'avoir essuyée contre ton t-shirt déjà souillé d'un mélange d'hémoglobine et de boue séchée. Tu récupères la carcasse sans vie du rongeur, et l'attaches à ta ceinture, là où se balancent déjà trois autres cadavres d'animaux sauvages. La chasse a été bonne, bien que tu n'aies pas attrapé un gibier de grosse taille, les quatre pièces ficelées à ta ceinture suffiront largement à nourrir ton petit groupe d'ami pour ce midi, et il devait rester un peu de nourriture au fumoir. Tu regrettes un instant le fait de ne pas avoir d'autre moyen de conservation que le fumoir, ce qui t'obliges à aller chasser assez régulièrement pour ne pas risquer une intoxication à la viande avariée.
Tu rentres au campement, et déposes ton butin par terre avant de le dépecer. La tâche t'occupes les mains pendant plusieurs minutes, tes gestes sont rapides, tu sais ce que tu fais, tu le fais depuis longtemps maintenant. Ton couteau tranche proprement la peau de l'animal dans une entaille calculée, et il te suffit de tirer d'un coup sec pour débarrasser le rongeur de sa fourrure. Tu étales ensuite les carcasses dépecées sur ce qui te sers de gille et tu en profites pour alimenter le feu d'une ou deux buches supplémentaires. Tu essuies tes mains crasseuses et ensanglantée contre ton t-shirt, ton regard noisette se pose alors sur tes vêtements, et tu comprends vite qu'il est devenu urgent que tu te changes, alors tu t'engouffres dans ta modeste cabane que tu partages avec Meenah, ta véritable moitié dans le campement. Si tu es prête à sacrifier ta vie pour sauver chacun de tes amis, à remuer ciel et terre, et même déplacer des montagnes si leur vie en dépends, le lien que tu entretiens avec Meenah est encore plus fort que ça. Une véritable âme soeur, tu sais au fond de toi qui s'il lui arrivait malheur tu ne t'en remettrais pas. Cette pensée te déchire le coeur et un frisson te parcours l'échine, alors tu enlèves rapidement tes vêtements imbibé de sang animal pour en mettre d'autres. Pas que tu en aies une quantité astronomique, mais assez pour te permettre d'établir un roulement et ainsi d'aller les rincer régulièrement à l'eau clair. La boue ne te déranges pas, mais le sang animal diffuse une odeur nauséabonde par des températures pareilles, et tu n'as pas franchement envie de faire fuir tes amis. Enfin, tu n'as surtout pas envie de le faire fuir lui. À peine habillée tes yeux amoureux se posent sur le bel Abel qui t'attends à l'extérieur de ta cabane, après un geste tendre vous décidez de profiter ensemble de la viande que tu as attrapé plus tôt dans la matinée, et installé prêt du grill vous dévorez à deux votre repas. Ton coeur lui appartient tout entier à présent, ses récentes déclarations n'ayant eu pour effet que d'accroître un peu plus l'amour que tu lui portes. Tu te sens bien avec lui, tu as enfin trouvé la dernière pièce du puzzle qui te fais te sentir entière, et vivante. Aurais-tu trouvé cette plénitude si cet avion ne s'était pas crashé? Tu n'en sais rien, et tu n'aurais jamais la réponde, tout ce dont tu es certaine c'est qu'à présent ta vie est ici, et qu'elle n'a rien à envier à la vie que tu menais aux états-unis. Certes tu n'es pas toujours en sécurité et les conditions de vie ne sont pas des plus agréables, mais sur le continent tu n'avais jamais eu de lien si fort avec tes connaissances, ici tout tes sentiments semblent exacerbés, que ce soit pour Abel, Béatriz, Camille, Soren ou Meenah, pour la première de ta vie tu te sens profondément liée à d'autres personnes, tu as trouvé ta place à leur côté, quelque part où tu te sens chez toi, et tu n'imagines plus un seul instant continuer sans eux. Tu ne t'étais jamais sentie autant à la maison qu'aux côtés de tes amis sigma.
Ton repas terminé, tu regardes Abel s'éloigner et une inquiétude se rappelle à toi, celle des armes volées. Depuis quelque temps des choses relativement étranges se passent au sein du campement, pourtant reculé de tous les autres bivouaques de rescapés. Tu sens une menace roder autour de vous, mais tu n'es pas capable de l'identifier et ça te chiffonnes. Tu joues nerveusement avec ton couteau, le faisant tourner entre tes doigts agiles, et tu décides d'errer autour du camp à la recherche d'un quelconque indice, un début d'explication, un petit quelque chose. En fait, tu ne sais pas vraiment ce que tu cherches, mais il fallait bien commencer quelque part, alors ton couteau à la main tu t'enfonces dans la forêt dense, qu'importe la chaleur, qu'importe l'humidité lourde qui t'empêche de respirer, tu te dois de protéger le tiens. Et très vite tu élabores des théories, montes et démontes des hypothèses, te demandant si les militaires ne sont pas derrière tout ça parce qu'ils vous voient comme des gamins désorganisés et considèrent qu'il est trop dangereux de vous laisser des armes, mais ça n'a aucun sens puisqu'eux aussi avaient été victimes d'évènements inexpliqués. Tu te tortures les méninges, mais rien ne semble trouver grâce à tes yeux, jusqu'a ce qu'un bruit t'extirpe brutalement de tes pensées. Ce sont des bruits de pas, légers, mais humains, alors tu analyses les alentours pour trouver cette personne qui rode. Puis tu l'aperçois, de dos, ses longs cheveux noirs cascadants sur ses épaules. Un sourire illumine ton visage, tu attrapes une petite pierre au sol et grimpes habilement dans un arbre, puis tu jettes la pierre assez loin pour ne pas te faire repérer, tout en étant assez proche pour attirer Meenah prêt de l'arbre dans lequel tu es perchée. Par chance, ton plan fonctionne comme sur des roulettes, et ton amie se dirige déjà vers l'endroit où ta pierre s'est éclatée. Un. Deux. Trois. Tu comptes ses pas dans ta tête, jusqu'au septième, et avant qu'elle n'esquisse le huitième, tu t'élances de ta branche pour lui sauter dessus dans un cri effroyable “ Aaahhh ” ton éclat de voix fait écho dans la jungle, se répercutant contre les cimes alentours, pendant que vos deux corps frêles s'écrasent sur le sol. Te voilà en position de force mais tu ne gardes pas longtemps la face, l'espace d'une roulade te voilà sur le dos, immobilisée par le corps de ton amie à demie allongée sur toi, par sa main tenant fermement ton poignet et ta main qui tenait ton couteau, et par son bras plaqué sous ta gorge. “ Okay, okay, t'as gagné, elle était nulle ma blague!” essaies-tu d'articuler, la gorge légèrement encombrée.

camo©015
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