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(#) Sujet: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Dim 31 Aoû - 4:09
oh i'm a mess right now, inside out
Ce n’était que des murmures. Des va-et-vient, des regards couverts de soupçons, d’inquiétudes, des soupirs et des nuits sans sommeils. Jamais la vie sur cette île n’avait été aisée, des surprises semblaient se trouver à chaque coin, les attendant avec la patience d’un bourreau d’expérience. Elle les avait rattrapés dans une chute aux douloureuses conséquences et elle les tenait d’une main de fer, serrant un peu plus sa prise à chaque jour qui passait. Jeremiah, il ne se sentait pas vraiment bien. Il avait réussi à s’échapper de la prison des originaires par un quelconque miracle, mais la réalité s’était transformée en cauchemars et même ceux qui hantaient ses nuits par le passé n’arrivait pas à rivaliser. Il était terrifié, effrayé de sa propre ombre, et même les cachets qu’il s’autorisait lorsqu’il sentait qu’il implosait, lorsque son cœur battait si vite qu’il croyait perdre toute raison, même ceux-là n’arrivait plus à le calmer. C’était ses visions à chaque fois qu’il fermait les yeux, des visions d’horreurs, des souvenirs qu’il tentait de plus en plus d’oublier chaque jour. Il ne courrait pas assez vite pour les fuir. Son propre cerveau s’alliait contre lui et il avait eu le malheur d’entendre ces rumeurs, ces chuchotements que les survivants disaient d’une voix effrayée, des mots qu’y comporte plus d’impact encore que des cris. Les murmures étaient souvent la véritable cause des plus grands conflits. Les cris avaient beaucoup moins d’impacts que des mots si terrifiants qu’on n’arrivait pas à les dire à voix haute.
Elle courrait sur l’île, cette rumeur, elle ne s’arrêtait plus et il ne s’était agi que d’une question de temps avant qu’elle n’arrive à l’oreille du jeune homme. Lorsqu’il l’avait entendu, assit près du feu tandis que deux habitants se murmuraient des mots juste assez fort pour qu’il l’entende, son cœur n’avait fait qu’un tour sur lui-même, il avait réussi à faire que quelques mètres avant de se retrouver à retourner le peu qu’il avait avalé au dîner dans les buissons. L’idée d’une guerre, d’un véritable conflit ouvert, entre ces deux clans qui terrifiaient le jeune homme, cette idée-là même lui donnait des cauchemars. Il avait envie de demander pourquoi, pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement coopérer, vivre ensemble, et idéalement essayer de retrouver un bonheur qu’ils avaient depuis longtemps perdu? Voilà des jours, peut-être des semaines, les jours et les nuits s’emmêlaient dans son esprit embrouillé, que le soleil passait son tour à la lune sans qu’un nuage ne vienne le déranger. Il les narguait, comme s’il souhaitait leur montrer que leurs problèmes n’avaient aucun impact sur sa routine quotidienne. Il était bien tranquille haut dans le ciel. Il lui brûlait la nuque, cette journée-là, voilà seulement quelques heures qu’il avait appris cette nouvelle et si ses doigts tapait nerveusement l’un contre l’autre, ils n’étaient rien contre le battement agité de son cœur contre sa cage thoracique. À peine avait-il sorti des buissons que Jeremiah s’était retrouvé le dos contre une des pauvres roches gravées qui faisaient offices de pierres tombales pour ces centaines de personnes décédées. C’était la pierre de son meilleur ami, celle où il avait difficilement gravée les lettres de son surnom, qui lui servait d’appui, tandis qu’il tentait de simplement oublier. Oublier qu’il était ici, qu’il était plus seul encore qu’il avait l’impression de l’avoir déjà été, qu’il était encore en vie, mais pour combien de temps.
Son regard ambre se perdait dans le paysage, ces dizaines de pierres, cet endroit toujours si isolé, si ce n’était les quelques rescapés qui passaient rendre hommage à leurs proches. Les pensées de Jeremiah ne cessait de revenir à son meilleur ami, à comment il aurait aimé qu’il soit là à ce moment-là, juste pour qu’il puisse lui parler, juste un mot. Le bruit des feuilles dans la forêt qui s’étendait derrière lui le fit sursauter, ses nerfs à rude épreuve étaient constamment en alerte. Il tenta de se convaincre que ce n’était qu’un lapin, mais ses mains tremblaient tandis qu’elle s’accrochait désespérément à une pauvre pierre un peu pointue. Il se releva, debout, cherchant du regard quelque chose d’anormal parmi les branches, mais il n’arrivait pas à voir parmi les feuillages bien rempli du mois d’août. « Si vous êtes là pour me tuer, vous pourriez probablement passer votre temps à faire quelque chose de plus productif. » Il se gratta la nuque, l’inquiétude, la peur, perçait dans son ton qui se voulait moqueur. Même son masque se fissurait. « Même si je dois dire qu’il suffirait de creuser un trou après, c’est sûr que c’est le lieu idéal. » Il s’autorisa un rire nerveux, donnant un coup de pied dans un amoncellement de terre et espérant qu’il était assez fou pour ne parler qu’à un lapin. S'il-vous plait, faites que ce soit un lapin.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Dim 28 Sep - 11:13
do monsters make war, or does war make monsters?
❝ La peur n'est que passagère. ❞
Non, c’était officiel à présent. Les originaires voulaient la guerre et ils l’auraient. Plusieurs clans s’était crée depuis les échos de cette bataille. Les hostiles s’étaient regroupé entre eux, recrutant quelques rescapés au passage. Hayley comprenait le point de vue de ces pauvres gens désemparés, même elle avait pris parti pour les hostiles (d’accord elle en ai une, ça ne fait aucun doute, mais elle n’apprécie pas vraiment leur façon d’être ni leur violence surhumaine). Faut être réaliste quoi de plus judicieux que de s’allier à des personnes sans cœur et qui ont la main tueuse hyper facile ! Ya pas à réfléchir, on se range derrière eux et on les laisse faire le sale boulot. Elle ressentait également de la pitié pour les rescapés, assez étonnant de sa part, pourquoi ces gens de l’autre île tenaient tant à les kidnapper et à leur faire vivre un véritable cauchemar ? L’ile est bien assez grande pour tout le monde, mais comme dans chaque histoire il y a les méchants. Sauf que là on se retrouve avec deux clans de méchants. La jeune femme avait longuement réfléchi à sa tactique d’approche face à ce nouveau rebondissement, elle n’avait pas envie comme la majorité des personnes ici que cette histoire se finisse en bain de sang. Mais aurait-elle le choix ? Si sa vie est menacée elle n'hésiterait pas, elle se défendrait.
La journée était déjà bien entamée et elle tournait en rond se passant en revue toutes les questions et solutions qui lui traversaient l’esprit. Elle n’en gardait pas un bon souvenir de son séjour chez les originaires, enfermée dans une cage, se desséchant au soleil, sans eau et sans nourriture. Son évasion avait été plutôt simple pourtant, mais d’avoir été traitée comme un animal pendant ces quelques jours la rendait folle. Pour qui ils se prenaient eux ? Loin d’être pacifiste elle n’avait pas cherché à se venger pour autant. Ses petits pieds la conduisirent tout droit au cimetière, super glauque en pleine jungle je tiens à le préciser, elle n’aimait pas cet endroit et encore moins quand il y avait déjà quelqu’un. Elle pila sur place en apercevant la silhouette d’un homme et fit volte face pour rebrousser chemin lorsqu’il ouvrit la bouche. « Si vous êtes là pour me tuer, vous pourriez probablement passer votre temps à faire quelque chose de plus productif. » Tiens, tiens, une voix familière, une voix agaçante, une voix qui appartenait à Jeremiah petit emmerdeur de première. Elle l’observa à travers les buissons, il flippait le jeune, il flippait grave ça se sentait à des kilomètres. Hayley ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en le voyant ainsi. « Même si je dois dire qu’il suffirait de creuser un trou après, c’est sûr que c’est le lieu idéal. » .Hayley croisa ses bras en souriant, faire de l'humour pour dissimuler sa peur c’était malin mais pas assez convainquant. Elle le contourna restant cacher derrière les buissons, maintenant qu'elle était là autant s’amuser de la situation. Une fois qu'elle fut derrière lui, elle avança à pas de loup afin d'arriver à sa hauteur. C’était une de ses spécialités la discrétion, elle pouvait semer quelqu’un grâce à ça. Toujours concentré sur l’endroit où il avait entendu du bruit, elle pencha sa tête vers lui. «Comme c'est dommage, j’ai oublié la pelle ! » La réaction qui suivit fut juste incroyablement hilarante, elle recula d’un pas et lorsqu’il fut remis de ses émotions elle le regarda amusée. « Qu’est ce qu’une petite poule mouillé comme toi viens dans un cimetière ? C’est bien connu que ces effrayant, un cimetière » Elle garda son petit sourire mesquin sur son visage et s’assit sur une des pierres. Elle s etait trouvé de la compagnie, bon c’était pas non plus l’extase mais ça ferait l’affaire pour cette fois.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Sam 18 Oct - 17:48
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Ce n’était pas un lapin. Les lapins, ils avaient probablement fuit l’île ou se cachaient dans des terriers. Ils n’étaient pas idiots, eux. Lui, il l’était. Comme à peu près tous les autres rescapés. Mais quels idiots devaient-ils être pour prendre un avion et croire qu’ils étaient en sécurité. Il suffisait d’un regard aux alentours pour voir l’étendue de leur stupidité. Parce qu’il n’y avait rien de plus triste que de voir des pierres entassées, gravées difficilement à l’aide d’une pierre et de la force d’une personne qui ne croyait plus en avoir. Des pierres, des synonymes de ce que le cadavre sous la terre avait été auparavant, mais qu’il ne serait jamais plus, si ce n’était qu’entre des gravures esseulées. Condamné à une solitude éternelle de compagnie aussi muette que la sienne. Les pierres, on disait qu’elles étaient là pour rendre hommage, mais c’était surtout pour réconforter le vivant. À ce moment-là, Jeremiah ne se sentait pas plus réconforté que s’il avait été au creux de sa tente ou tout près du feu de camps. Ce qui avait été un jour un endroit chaleureux, un endroit où il aimait être, aujourd’hui n’avait plus aucune signification. Tout ce qui était sur cette île était un cauchemar, Jeremiah l’avait compris et il n’attendait plus que quelqu’un d’autre le comprenne aussi. Il attendait le sauvetage, comme on attend le père noël; en espérant, mais en sachant au fond qu’il n’arriverait jamais.
Elle se tenait tout près de lui, son souffle, le son de sa voix, le sentiment de sa présence, venant lui faire frissonner l’échine. Ce qu’elle disait, il ne le comprit pas, tout ce qu’il sût faire, ce fut d’encercler sa tête de ses bras et de s’accroupir, un réflexe idiot. Ce n’était pas une bombe qui lui tombait sur la tête, c’était une personne, une personne qu’il n’avait pas vu encore. Il trembla pendant quelques secondes, la peur venant fermer tous les conduits qui lui permettaient de réfléchir, l’autorisant seulement à serrer cette stupide roche plus fort, à un point tel qu’elle saignait un peu sa peau, là où les coins étaient plus aiguisés. La douleur le fit desserrer un peu le poing et l’inspiration qu’il prit, tandis que le soulagement s’intensifiait dans ses nerfs, le fit réaliser qu’il ne lui était toujours rien arrivé. Levant les yeux, effrayés d’y voir des originaires, ceux qu’il fuyait depuis aller savoir combien de temps, ou même des hostiles, celle qu’il y vit fut comme un poing au cœur. Vous savez, quand vous vous faites une frayeur puis réaliser que tout ça n’était qu’un truc qui ne valait pas toute cette adrénaline dépensée? C’était exactement cette situation. Le soulagement déliant ses muscles, le jeune homme se laissa tomber, s’assoyant sur le sol entre le brun et le vert. Les touffes d’herbes qui s’étaient autorisées à pousser n’avaient pas réussi à recouvrir toute la surface, pas pour l’instant.
« Qu’est ce qu’une petite poule mouillé comme toi viens dans un cimetière ? C’est bien connu que ces effrayant, un cimetière. » Son regard était amusé, son ton moqueur. Hayley, il la reconnut en à peine un coup d'oeil. Le brun serra à nouveau sa roche, n’ayant pas vraiment envie de voir la jeune femme à cet instant. Elle ne l’avait jamais vraiment effrayé. C’était plutôt difficile à expliquer, parce qu’il savait qu’elle était une hostile, il savait qu’elle était forcément dangereuse. Mais elle avait déjà été la seule hostile qu’il connaissait et, à ce moment-là, ce mot ne voulait rien dire pour lui. Il était curieux, il avait été franchement agaçant, pourtant elle ne lui avait jamais rien fait qui valait qu’il ait peur d’elle. Il l’observa, de là où il était assis, avant de marmonner. « Qu’est-ce que ça peut te faire? J’avais envie d’être tranquille. Et puis, ça se fait pas d’arriver sans s’annoncer, surtout ces derniers temps. » Envie d’oublier tous ses problèmes, envie d’être seul pour s’y noyer, envie de disparaitre. Il soupira. « Toi, tu fais quoi parmi les morts? Me dit pas qu’il y a tout un paquet d’hostiles cachés tout près. » Il s’autorisa un regard aux alentours, cherchant un mouvement, un bruit, mais rien ne lui semblait anormal. En même temps, qu’est-ce qui était normal? Elle n’avait jamais vraiment répondu à ses questions, la Hayley, pourtant, il en avait une sur le bout de la langue et il ne fit pas l’effort de la retenir. « Pourquoi est-ce que tu ne m’attaques pas ou, je sais pas, ce que vous faites, vous, les hostiles? Nous sommes dans deux clans différents, maintenant, non? » Peut-être bien qu’il avait des idées suicidaires.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Mer 19 Nov - 20:58
do monsters make war, or does war make monsters?
❝ La peur n'est que passagère. ❞
A partir du moment où elle avait décidé d'effrayer Jeremiah, elle avait su que ça serait une vraie partie de plaisir. Il était tout le temps derrière elle, à vouloir la cerner, lui poser des questions sur elle, sur ce qu'elle faisait, sur son passé, c'était plutôt agaçant et pourtant elle ne l'avait pas encore zigouillé. Impressionnant cette patience n'est-ce pas ? En réalité, le clan des hostiles n'avait pas été un choix, elle n'avait pas choisi de fréquenter cette bande de sauvage qui, dés qu'ils en avaient l'occasion, partaient à la chasse aux rescapés pour faire couler un peu de sang bien frais. Hayley, oui elle avait déjà tué un homme et alors? C'est pas pour autant qu'elle allait faire ce genre de chose toutes les semaines. Elle se retrouvait avec eux, tout simplement parce qu'elle se sentait coupable de ce qu'elle avait fait par le passé, et que le regard des gens sur elle la mettait horriblement mal à l'aise. Comme si, à travers son regard toutes ces personnes pouvaient deviner qu'elle était une meurtrière. Disons que le point positif d'avoir vécu avec les hostiles c'est qu'elle avait développé de nombreuses compétences qu'elle n'avait pas auparavant. Se battre, manier une arme, se défendre, espionner, traquer, chasser, tout ce qu'un méchant savait faire elle le savait aussi à présent. Cela faisait-elle d'elle une méchante pour autant?
Revenons-en à nos moutons, ou plutôt à notre petit mouton tout apeuré. A peine eut-elle ouvert la bouche qu'il eut une réaction des plus surprenante. Elle se retient tant bien que mal d'éclater de rire en le voyant s'encercler les bras autour de la tête et de se coller contre une pierre tombale. Elle attendit patiemment que sa crise de panique soit finit, les bras croisés, un sourcil haussé et son sourire mesquin toujours scotché sur ses lèvres. C'était donc ça un homme? Eh ben on est pas rendu c'est moi qui vous le dis! « Qu’est-ce que ça peut te faire? J’avais envie d’être tranquille. Et puis, ça se fait pas d’arriver sans s’annoncer, surtout ces derniers temps. » Elle fit un geste de la main histoire d'approuver ces paroles, ah oui ces originaires en ce moment il faisait beaucoup parler d'eux et pas mal de rescapés, comme Jer', étaient terrorisés. D'ailleurs sa petite escapade sur leur île elle ne l'avait pas encore digéré, être enfermé dans une cage comme un animal pendant des jours, là sur ce coup on peut dire que ces instincts d'hostile avaient repris le dessus et c'est ce qui lui avait permis de s'échapper aussi vite. Elle n'eut pas le temps de rétorquer à sa première remarque qu'il enchaina avec devinait quoi? Une question! Elle sourit amusé lorsqu'il évoqua son inquiétude à propos des hostiles et secoua négativement la tête en éludant comme toujours la question qu'il venait tout juste de poser. Elle fit à peine un pas vers lui que la pipelette était déjà reparti de plus belle. « Pourquoi est-ce que tu ne m’attaques pas ou, je sais pas, ce que vous faites, vous, les hostiles? Nous sommes dans deux clans différents, maintenant, non? » Elle pencha la tête du coté, laissant un petit moment de suspens avant de s'élancer vers lui, de lui attraper le bras et de le relever de force. Tout en lui serrant le poignée elle le rapprocha d'elle d'un geste brusque et lui susurra doucement à l'oreille. «Peut-être bien que tu as raison, peut-être que je devrais tout simplement te briser le cou, j'aurais la paix et puis on est au bon endroit tes amis n'auraient même pas besoin de prendre la peine de déplacer ton corps. Juste à creuser un simple trou et à te jeter dedans. » Là, elle attendait une réaction de sa part, du genre qu'il se débatte, qu'il essaye de s'enfuir, enfin quelque chose quoi mais rien. Elle n'en revenait pas, elle desserra son étreinte et le poussa violemment vers l'avant «Mais m*rde Jeremiah! T'es un mec ou une petite fille? Éclaire moi parce que là j'ai un sérieux doute. » Elle leva les bras avant de les laisser retomber exaspéré par ce qu'elle voyait, elle l'aimait bien au fond ce jeune mais avec ce qu'il se préparait sur l'île et sa façon de gérer sa peur il ne ferait pas de vieux os. Elle lui jeta un regard interrogateur avant de répliquer «Et tu trouves honnêtement que j'ai la tête d'une psychopathe sanguinaire qui égorge et torture des gens comme passe-temps, en un mot d'une hostile?! Tu me vexes là. »
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Dim 30 Nov - 17:22
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Les mauvaises habitudes ne disparaissaient pas aussi facilement. Et, aujourd’hui, ce n’était pas une bonne journée pour lui. Il y avait des journées où tout allait bien, et d’autres où tout allait très très mal. Rares étaient les journées entre les deux, celles où le bien et le mal avaient envie de se croiser et de l’emmitoufler dans une sorte d’incompréhension de ses propres humeurs. Aujourd’hui, tout allait plus que mal. Depuis qu’il était revenu sur l’île, traversant de l’Hydre avec une sorte de désespoir qu’il souhaitait tellement ne jamais revivre, tout semblait s’effondrer autour de lui, déjà que plus rien n’allait. Il n’avait jamais rien demandé à personne, lui. Il ne s’était jamais engagé dans une quelconque armée, il n’avait jamais menacé de faire du mal à qui que ce soit, il était resté dans son coin, bien tranquille, essayant d’oublier que tout allait mal autour de lui, parce que, voilà, il ne pouvait rien y faire. Particulièrement lui, avec ses millions de problèmes inventés par lui-même et sa peur de ses propres peurs. Parfois, il se disait que s’il était en Amérique dans cet état, on l’aurait probablement enfermé depuis longtemps. Fol allié, comme à peu près tous les autres dingues qui fleurissaient dans cet endroit sauvage.
Le pire, c’était qu’il avait l’impression de se laisser tomber. Il s’était juré de devenir quelqu’un d’autre, de contrôler cette peur et de devenir meilleur. Et, il y travaillait, tellement fort. Mais comment était-il censé changer des habitudes qui duraient et perduraient? Elles s’étaient ancrées en lui, comme une sangsue. Collées, prête à absorber toute bonne volonté. Surtout que, ces derniers temps, il était beaucoup plus seul, beaucoup trop seul. Mais jamais le bon seul, cette solitude qui permet de se ressourcer et de se reprendre en main. C’était ce qu’il cherchait, ce jour-là, en s’isolant dans un lieu supposément sacré. L’esprit des morts était ce qu’il y avait de plus tranquille par ici. Il ne s’attendait pas à y rencontrer qui que ce soit, sa réaction étant causé par ce fait. Mais, une fois remis de ses émotions, Jeremiah tenta comme il pouvait de ne pas se réprimander. Il avait imaginé, pendant un instant, tous les pires scénarios, passant de l’hostile au fantôme. Il ignorait lequel aurait été le pire. Il ne pouvait pas expliquer pourquoi, mais Hayley ne le terrifiait pas autant que les autres hostiles. Elle n’avait pas cette lueur dans le regard qui donnait l’impression qu’il n’y avait plus d’humanité derrière ces iris. Reprenant de plus en plus un rythme cardiaque normal, Jeremiah se calma un peu plus en parlant, en parlant. C’était tout autant un signe de nervosité qu’un signe qu’il allait mieux. Jeremiah parlait dans toutes les situations possibles, n’ayant pas d’autres moyens de se défendre que sa propre imagination et des mots qui, parfois, avaient l’impact voulu.
Il aurait dû se taire, mais il était trop tard, et le jeune homme n’était pas doué pour changer ses mauvaises habitudes. Lorsqu’il posa la question de trop, défiant la jeune femme à lui prouver qu’elle était bel et bien une hostile, il réalisa beaucoup trop tard que sa curiosité, cette fois, était dangereuse. « Peut-être bien que tu as raison, peut-être que je devrais tout simplement te briser le cou, j'aurais la paix et puis on est au bon endroit tes amis n'auraient même pas besoin de prendre la peine de déplacer ton corps. Juste à creuser un simple trou et à te jeter dedans. » Coincé entre sa poigne et la pierre derrière lui, le brun resta immobile, ignorant vraiment que dire. Ces mots étaient venus le chercher, inconsciemment, comme s’il avait besoin de se faire dire qu’il pouvait crever juste là, et il ne craignait même pas pour sa vie, acceptant plutôt son sort. Elle reprenait ses propres mots, qu’il avait dit un peu plus tôt, et il avait beau cherché, il ne savait plus s’il y avait vraiment une raison de tenter de sauver sa peau une nouvelle fois, alors qu’à chaque fois qu’il y arrivait, il perdait quelque chose au change. Hayley semblait choqué par son absence de réaction, tandis qu’elle le poussait, tentant probablement de réveiller ce qui s’était endormi il y a très longtemps. « Et tu trouves honnêtement que j'ai la tête d'une psychopathe sanguinaire qui égorge et torture des gens comme passe-temps, en un mot d'une hostile?! Tu me vexes là. » qu’elle lui disait, tandis qu’il essayait de reprendre ses esprits.
Elle avait définitivement réveillé quelque chose, et, ce quelque chose, c'était l'orgueil du jeune homme, plutôt émietté, mais toujours bien vivant. Celui au regard ambre prit une grande inspiration, tentant de réfléchir, mais la fumée brouillait son esprit. Le regard interrogateur de la brune le dévisageait, tandis qu’il haussait les épaules. « Je te vexe? » Il croisa les bras, après avoir montré tout ce qu’il y avait autour. « Franchement, t’étais plutôt convaincante il y a deux secondes, désolé de ne pas savoir sur quel pied me tenir avec une fille qui est constamment en train de changer de cartes. » Il détourna le regard, un instant, plutôt confus de tout ce qu’il se passait. Une seconde, il croyait mourir, la seconde d'après, il était furieux. Il s’éloigna de quelques mètres, décidant qu’il en avait eu assez avec les nombreuses insultes qu’il venait de se prendre en pleine gu*ule et n’ayant pas envie de se prendre un coup non plus. « Pardonne-moi s’il m’arrive d’être un peu confus, mais c’est pas comme si tu avais déjà répondu à une quelconque de mes questions sans tenter d’élucider bêtement la réponse. J’connais personne qui a des secrets et pas de culpabilité. » Il lui lança un regard appuyé, ne réfléchissant plus du tout aux conséquences, elle l’avait piqué et il avait besoin de répliquer. Il agrandit un peu plus l’espace entre eux, se préparant à partir pour de bon, lorsqu’il pensa à un truc de plus à dire, se retournant de nouveau vers elle et se rapprochant une fois de plus. « Oh, et pardonne-moi aussi d’être ‘une fillette’, comme tu dis. Faut croire qu’on peut pas tous avoir le sang-froid d’une meuf qui a vécu avec des ‘psychopathes sanguinaires’ pas comme elle pendant tout ce temps. » Il allait peut-être un peu loin, il ignorait beaucoup de choses sur Hayley, mais il en avait plus que marre de se faire constamment agresser et insulter.
La colère le faisait voir suffisamment rouge pour qu’il ne remarque pas, cette fois, les bruits à travers les feuillages derrière eux.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Mer 24 Déc - 14:12
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❝ La peur n'est que passagère. ❞
C'est vrai, et également compréhensible, que les hostiles sont très stéréotypés. Ce sont des êtres cruelles, sans coeur, sanguinaires et qui tue pour le plaisir. Et c'est le cas en effet, sauf que bah Hayley n'est pas comme ça, malgré son côté solitaire et son désintéressement total pour la vie du camp et des rescapés. Elle n'a jamais souhaiter aider qui que se soit par simple gentillesse, en fait sa seule devise c'est Survive et sauver ses fesses. Ce point de vue elle l'applique à la lettre depuis le crash, aucune exceptions, chacun sa m*rde comme on dit. Elle n'était pas comme ça avant, quand elle était encore qu'une simple étudiante en médecine qui apprenait comment soigner des personnes et sauver des vies. Vous allez me dire, sacré changement hein? Mais quand on se fait poursuivre par les forces spéciales durant des mois et des mois, qu'on se cache, qu'a chaque coins de rue on jette un œil par dessus son épaule pour voir si on ne nous suit pas, que pendant des jours on reste sans manger parce que l'affiche de notre visage est placarder dans chaque magasins et sur chaque poteaux de la ville, croyez moi la compassion ça s'évapore tout simplement de notre corps et de notre cœur. Notre cœur se glace et on ne pense plus qu'à nous et seulement nous même. Serrant de plus en plus fort le poignée de Jeremiah en repensant à tout cela, elle finit par secouer la tête et revint à la réalité. Celui ci c'était vraiment un drôle de personnage, même pas un regard effrayé, même pas un geste, rien. Comme si il attendait patiemment que quelqu'un l'achève. « T'es pas croyable toi ! » Elle poussa assez violemment vers l'arrière pour le faire sortir de sa torpeur, et la phrase qui suivit eut enfin le déclic escompté. « Franchement, t’étais plutôt convaincante il y a deux secondes, désolé de ne pas savoir sur quel pied me tenir avec une fille qui est constamment en train de changer de cartes. » Elle sourit en coin, ça y'est la colère commençait enfin à pointer le bout de son nez. Il fallait qu'elle le force à se mettre en colère, seul cette rage pouvait lui sauver la vie si il se retrouver face à un hostile ou un originaire. Bon elle n'aidait personne habituellement, mais bizarrement elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose (même si il lui tapait très souvent sur les nerfs), c'était un bon petit gars. Elle le laissant prendre du recul et continuer à pester contre elle, la machine était lancé et elle en était ravie. « Oh, et pardonne-moi aussi d’être ‘une fillette’, comme tu dis. Faut croire qu’on peut pas tous avoir le sang-froid d’une meuf qui a vécu avec des ‘psychopathes sanguinaires’ pas comme elle pendant tout ce temps. » . Soudain elle se figea, et le regardant droit dans les yeux sans rien dire ni laissait paraître. En fait elle n'avait même pas écouter ce qu'il venait de dire, elle se concentrait sur autre chose. Cinq autres choses même si son ouïe et ses aptitudes ne la trompaient pas. Toujours autant énervé Jeremiah n'avait rien remarqué. Elle n'avait plus le temps de lui expliquer, elle se rua vers lui (non non pas pour l'étrangler, ça ça sera la prochaine fois) lui agrippa le bras et le força à s'accroupir à côté d'elle, derrière les pierres tombales qui se trouvaient à la lisière de la forêt. Avant même qu'il ouvre la bouche, parce qu'il ouvre constamment la bouche, elle lui plaqua la main dessus et chuchota. « Ne fais plus un seul bruit Jeremiah.. » 30 secondes plus tard, cinq hommes débarquèrent dans le cimetière, de là où ils étaient ils ne pouvaient pas voir Jeremiah et Hayley mais si ils faisaient quelques pas de plus ils seraient découvert. Son séjour chez ses foutus originaires lui avait suffit, elle n'en ferait certainement pas un second. Elle regarda le jeune homme qui fut d'un coup beaucoup moins furieux et fronça les sourcils, elle lui attrapa le col et lui rapprocha son visage tout proche du sien. Doucement elle lui donna des instructions, courtes et rapides. «Écoute moi bien, quand je te fais signe tu fonces dans la foret, je serai juste derrière toi. Ils ne vont pas non laisser partir si facilement, ne me perds pas de vue compris ? » Elle attendit qu'il confirme, se pencha lentement en avant pour apercevoir la position des originaires, attendit quelques secondes et hocha la tête en guise de feu vert à Jeremiah. La course poursuite était lancé.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Mar 30 Déc - 1:03
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Il avait déjà été une de ces personnes qui faisait confiance trop facilement. Qui s’ouvrait à trop d’inconnus, un peu naïf, un peu idiot. Persuadé qu’il y avait du bien dans le cœur de, presque, tout le monde. Il avait été, après tout, élevé dans une famille tout bonnement normal, pas maltraité, avec de l’amour par-dessus la tête. Lorsqu’on grandit avec des parents qui nous regardent comme le regardaient les siens, on n’apprend pas ce que c’est d’haïr, on apprend seulement ce que c’est d’aimer. La haine est venue plus tard. Avec les insultes, les regards dégoutés. Ce n’était pas vraiment de la haine encore, plutôt de la honte, de l’incompréhension. Puis, un jour, il tomba sur cette île. Il commença d’abord à se haïr. Ensuite, il haït celle qu’il aimait. Et finalement, toute cette haine se redirigea vers l’horreur qu’était les hostiles, les originaires. Vers ces gens qui lui semblaient n’être que des monstres, ne plus avoir de cœur, avoir perdu ce qui faisait d’eux des humains.
Un cœur, c’était plutôt fragile. Il fallait le rendre de béton si on voulait le protéger des intempéries, des fracas et des chutes. Parce que le sien était tombé trop souvent, il commençait à être un peu fissuré. Mais ça allait. Il aimait simplement moins qu’il aimait avant. Sa confiance s’était rouillée, s’accordant qu’à ceux qui la méritaient, et même encore devaient-ils le prouver. Celui-ci gardait ses secrets bien caché derrière ses murs de béton et il oubliait d’y enlever la poussière une fois de temps en temps. La confiance qu’il avait en Hayley était plutôt fragile. Une sorte de confiance à deux tranchants, ignorant s’il se tenait devant une épée prête à le fendre en deux, ou une amie.
Elle le poussait, et il ne s’en rendait pas compte. Elle faisait naître cette colère, qui perçait cette indifférence qui était de plus en plus son mode de défaut ces derniers temps. Elle lui rendait service, mais lui, tout ce qu’il voyait, c’était comment il s’en était foutu qu’elle le regarde comme si elle allait le tuer juste là, comment il en avait marre d’être comme ça. C’était plutôt difficile à expliquer, mais elle semblait avoir compris, tandis qu’il gueulait contre elle, qu’il parlait sans réfléchir à nouveau, qu’il s’énervait autant contre lui-même que contre elle. Il ne la voyait pas vraiment, aveuglé par cette colère qui s’écoulait dans ses muscles, qui le faisait voir rouge, tandis qu’il se pompait. Jeremiah ne remarquait pas le regard figé d’Hayley, son corps qui semblait avoir arrêté de respirer pendant un instant. Le jeune homme prenait une grande inspiration s’apprêtant à continuer ce qui entrait très bien dans la catégorie de monologue, lorsque, tout à coup, Hayley se rua sur lui. Il ne comprit pas pourquoi elle agrippait soudainement son avant-bras, pourquoi il se retrouvait accroupi derrière une pierre tombale à côté de la jeune femme sans même avoir compris comment. Il ouvrit la bouche pour lui demander ce qui pouvait bien lui passer par la tête lorsqu’elle mit sa main sur celle-ci, l’empêchant de parler. Fronçant les sourcils, l’idée de lui lécher la main lui passa par la tête, avant qu’elle ne parle à nouveau, son ton peu alarmiste, mais les paroles inquiétant malgré tout le brun. « Ne fais plus un seul bruit Jeremiah. » Ses muscles devinrent plus tendu à peine les paroles prononcées, il essaya de respirer plus doucement, tandis que ses oreilles essayaient d’entendre ce qui provoquait cette situation soudaine. Derrière la pierre tombale, il put apercevoir les silhouettes, de ce qui lui sembla beaucoup trop d’hommes, approchées. Cette fois, toute la colère s’évapora, se remplaçant par un mélange de peur, d’adrénaline et de ‘bon sang, il faut partir d’ici main.te.nant.’ Il était clair qu’ils étaient des originaires, il suffisait de voir leurs vêtements en bien meilleur état que tout ce que pouvait se procurer un rescapé et les couteaux trop bien aiguisés qu’ils trainaient à leurs ceintures.
Il était hors de question qu’il se retrouve à nouveau captif, et Jeremiah n’était plus aussi idiot qu’auparavant, il savait bien qu’Hayley était sa meilleure chance de survie. Il la sentait qui attrapait le col de son t-shirt, approchant son visage du sien juste assez près pour qu’il n’ait qu’à soupirer pour s’entendre. Cette fois, étrangement, il n’avait pas envie de parler. « Écoute moi bien, quand je te fais signe tu fonces dans la forêt, je serai juste derrière toi. Ils ne vont pas non laisser partir si facilement, ne me perds pas de vue compris ? » Il hocha la tête, se demandant bien comment ils allaient réussir à sortir de là vivants, tous les deux. Peut-être bien qu’il avait raison tout à l’heure, peut-être bien qu’il serait juste assez près du cimetière pour être enterré facilement.
Il prit une grande inspiration, se plaçant pour être prêt à partir dès qu’elle lui ferait signe, observant Hayley se pencher vers les originaires. Au moins, il courrait vite, pensa-t’il, tandis que celle-ci le regardait et hochait la tête. Lui disait de partir à la course, de s’enfuir. Un simple hochement de tête.
Un élan, et il courrait, à jour devant les originaires, se rendant compte de comment c’était idiot de faire confiance ainsi à la jeune femme, mais sachant bien qu’il n’avait guère d’autres solutions. Ce n’était pas son baratin habituel qui l’aurait sorti de là. Ses pieds frappaient le sol, tandis que son cœur s’habituait au rythme qu’il lui imposait et que ses poumons essayaient d’absorber l’oxygène des alentours. Les hommes ne tardèrent pas à le remarquer, à gueuler, puis des pas se firent entendre derrière lui. Son regard gardait le cap sur la forêt, trop effrayé de regarder derrière lui et d’y voir le visage de ceux qui courraient derrière lui, eux? Jeremiah avait oublié pendant un instant la brune, il essaya de remarquer s’il entendait sa voix, mais le sang qui battait dans ses tympans bloquait beaucoup de son. Le brun se donna un élan, sautant par-dessus les buissons, entrant dans les sentiers de la forêt, se perdant à travers les feuillages. Il courut encore quelques mètres, avant de finalement oser regarder derrière lui, espérant voir Hayley, mais remarquant surtout qu’elle n’était pas là.
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» Hayley J. Fawkes "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Phoebe tonkin × Nombre de messages : 955 × Age du perso : 24 ans × Job : Interne en medecine puis fugitive recherchée pour meurtre. × Côté love : - We were meant for one another, perfect match -
(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Mar 20 Jan - 21:26
do monsters make war, or does war make monsters?
❝ La peur n'est que passagère. ❞
L’adrénaline est un très bon moyen pour évacuer la peur, notre rythme cardiaque augmente considérablement sous son emprise. Elle fait son apparition dans un état de stress, de peur et elle nous permet de faire face au danger. Elle va chercher de la force au plus profond de nous et nous donner l’énergie nécessaire pour survivre. Et dans des moments comme celui-ci, survivre n’est pas une option, c’est un devoir. Jeremiah ne se fit pas prier deux fois, quand Hayley lui fit signe de détaler, il prit ses jambes à son cou et réussit même à la semer. Elle courait également, tentant de garder un œil sur lui, sauf que le petit il était sacrément rapide dans son genre, un vrai lapin. Pas de doute, il avait secrété une giga dose d’adrénaline. Elle n’avait plus que trois hommes à ses trousses et ça ne la rassurait pas du tout. Les deux autres devaient avoir prit un chemin différent pour la coincer ou pour coincer Jer. Si il était autant en panique qu’elle le pensait il allait se faire prendre à coup sûr. Il ne connaissait aucun moyen de se défendre et n’avait pas d’armes sur lui contrairement aux grosses brutes qui les avaient pris en chasse. Ne s’arrêtant pas de courir, elle continuait de chercher des yeux, tournant sa tête de tous les côtés, en essayant de repérer Jeremiah. Un crac la fit grimacer et elle s’étala de tous son long sur le sol poussiéreux de la forêt. Elle toussa, cracha et se retourna rapidement pour faire face aux hommes, mais rien. Il n y avait pas un chat, pas un bruit, plus rien. Elle était seule. «Et m*rde ! » Son poing frappa le sol de toutes ses forces, ils avaient compris. Ils avaient compris qu’elle essayait d’attirer leur attention pour que Jeremiah puisse s’enfuir sans encombre et ils avaient changé de cible en cours de route. Elle se releva péniblement, faisant abstraction à la douleur qui la prenait à la cheville, et scruta les environs. «Où es-tu petit emmerdeur ? … » murmura t-elle pour elle-même. Elle prit une grande inspiration et ferma les yeux, autour d elle tout était calme, la faible brise faisait bouger lentement les feuilles des arbres, et tous les animaux avaient pris la fuite avec l’agitation que les deux rescapés et les originaires avaient crée en un rien de temps. Depuis le crash, et son isolement elle avait appris à écouter la nature et ce qu’il l’entoure. Rien qu’en écoutant on peut deviner de nombreuses choses et c’est un art quelle avait plutôt bien développé au fil du temps. Elle se laissait porter par le vent et les bruits qui sifflaient à ses oreilles, cherchant un point d’encrage auquel elle pourrait s’accrocher et qui lui permettrait de partir à la recherche de son ami. J ai dit « ami » ? Elle resta dans cette position plusieurs minutes, jusqu'à ce qu’elle finisse par entendre des éclats de voix. Ses yeux se rouvrirent d un seul coup et sa course folle repris mais cette fois elle se dirigeait droit vers le danger. Quand les voix se firent de plus en plus intenses elle ralentit et se cacha. Il n’avait pas été capturé, c’était déjà un bon point. Mais seulement deux hommes entraient dans son champ de vision. Elle continua à avancer, laissant les deux originaires derrière elle, se demandant jusqu’où il avait bien pu allait à cette allure. Une main se posa soudain sur son épaule et en une fraction de seconde elle lui agrippa le bras, le balança par terre, sortit son couteau de sa botte et le plaça sous la gorge de ce quelle pensait être un originaire. En fait, c était Jeremiah. Elle écarquilla les yeux, ouvrit la bouche sans qu aucun sons ne puisse en sortir dans l’immédiat. Quand elle retrouva son calme elle s’abaissa contre lui pour rester à couvert et ôta le couteau de sa gorge. «Mais t es pas bien ?! Tu veux vraiment te faire tuer ou quoi? » Elle aurait pu le tuer, ne pas lui laissait le temps de répliquer, le tuer directement sans même regarder qui il était. Elle prit de grandes bouffées d’air pour faire retomber la pression, cinq hommes étaient entrain de les chercher dans la forêt et elle ne savait pas comment ils allaient pouvoir se sortir de là sans encombre. «Deux hommes sont à quelques mètres de nous, tu as vu où sont les autres ? » Elle lui prit doucement la main pour l’aider à se relever «Je t avait dit de pas me perdre de vue. Tu mas fait carrément flipper.. » Ils avancèrent lentement dans la forêt et elle lui fit un signe de la tête en direction d une petite grotte. La nuit commençait à tomber et pourtant elle avait la désagréable impression que ce n’est pas ce qui allait arrêter ces hommes, cette chasse à l’homme les exciter c est ce qui leur procurer un plaisir fou. «On va rester là un moment, le temps que je réfléchisse. Il nous faut un moyen de faire diversion..» La nuit promettait d’être longue..
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Mar 27 Jan - 21:40
oh i'm a mess right now, inside out
Elle n’était plus là. Et il était définitivement seul, et c’était un très gros problème. Sur une échelle de 1 à 10, le 10 devait avoir honte d’exister tellement il n’était pas à la hauteur du niveau de stress qui l’assénait soudainement. Ce n’était pas qu’il n’avait pas beaucoup de contrôle sur sa peur… mais c’était un peu ça. Honnêtement, peut-être que c’était un peu idiot de s’appuyer comme ça sur Hayley, mais elle était étrangement sympa pour une ex-hostile, même s’il lui arrivait d’être encore un peu… hostile. À ce moment-là, il n’avait pas hésité à la suivre, parce qu’elle avait beaucoup plus de chances de survivre à une quelconque attaque de qui que ce soit que lui et, puis, il lui faisait confiance, même si ça pouvait éventuellement se retourner contre lui. Il courrait vite, mais c’était à peu près son seul avantage, le reste, c’était loin d’être sa tasse de thé, et la seule chose qui le tenait encore un peu sain d’esprit, c’était de savoir qu’elle était forcément là, forcément pas loin. Mais, voilà, il courrait peut-être un peu trop vite, car, lorsqu’il se retourna, son regard ne trouva que des fougères et des troncs d’arbres, aucune trace de quelqu’un qui avait envie de le frapper, que ce soit Hayley ou les hommes à leurs trousses. Il se mordit la langue, songeant à la distance qu’il avait parcourue, celle que la forêt parcourait autour de lui. Ils ne pouvaient pas l’avoir attrapé, il l’aurait entendu, il aurait remarqué. Ses poings se serraient, se desserraient, dans un espoir plutôt vain de l’aider à garder son calme, tandis qu’il essayait de concentrer ses pensées sur ce qu’il devait faire, mais que les idées lui semblaient aussi blanches qu’une feuille vierge. Son cœur s’affolait, mais tout allait bien, il était encore en vie, bon sang, il pouvait y arriver. Il ne pouvait pas être si loin du cimetière, mais retourner sur ses pas ne pouvaient pas être une bonne idée. En même temps, s’il partait dans le sens contraire, c’était un peu comme abandonner Hayley et peut-être qu’elle avait beaucoup plus de chance de s’en sortir sans lui, mais lui en avait beaucoup moins. Peut-être qu’ils l’avaient attrapé, malgré toutes les chances contre cette hypothèse. Des voix se firent soudainement entendre, à sa gauche. Trop de voix, peut-être deux, des pas aussi, ils ne courraient pas, mais ils ne marchaient pas et ils rigolaient, cette idée qu’ils s’amusaient venant le faire frissonner. Cette impression de ne plus qu’être un animal, une proie, se rappelant à lui. Plus il restait immobile et plus il paniquait, Jeremiah pouvait presque sentir la panique monter, un peu comme si quelqu’un avait ouvert les valves. Décidant que la première idée ne pouvait qu’être la meilleure, et qu’il fallait décidemment qu’il s’éloigne de là, il décida de partir en courant dans la direction d’où il croyait être arrivé, dans l’espoir un peu idiot de trouver Hayley avant de trouver un quelconque tueur sanguinaire. Il fit abstraction de tous les sons autour de lui, s’ils le remarquaient… et bien, tant pis. Probablement que s’il avait eu un quelconque sens de l’orientation, il serait bel et bien retourné sur ses pas et il serait tombé pile poil face à une autre de ces personnes qui semblaient s’amuser à les poursuivre. Par miracle, il n’était pas dans la bonne direction et il put faire plusieurs mètres encore avant de s’arrêter derrière un arbre, parce que, pour une fois, il avait remarqué qu’il y avait quelqu’un à travers les branches avant que ces personnes ne le remarquent. Ils parlaient, et ce qu’il disait le dégoûtait plus encore qu’il ne l’était déjà de ces gens qui lui semblaient être les vrais monstres dans cette histoire. Instinctivement, il ne respirait plus. Il attendit qu’ils passent, caché derrière son tronc, avant de se permettre d’inspirer à nouveau. Il suppliait mentalement Hayley de se montrer, frustré de ne pas pouvoir simplement crier son nom pour la trouver. Il n’était pas assez suicidaire pour faire ça. Comme si on l’avait entendu, il la vit, un peu plus loin, laissant les deux originaires passés tout près devant elle. Un regard autour d’eux, puis ses propres pas s’approchaient près de la brune, sa main se posant sur son épaule, s’apprêtant à lui laisser comprendre que c’était juste lui. Visiblement, il aurait dû faire cela en premier. La lame froide d’un couteau trouvait sa gorge, tandis que son souffle s’arrêtait violemment dans ses poumons, ses yeux étaient écarquillés et il pouvait presque voir sa vie défiler devant ses yeux. Ça y’était, il allait mourir aujourd’hui.
Il ne mourra pas, mais la lueur dans son regard était meurtrière, tandis qu’elle le ramenait à la conscience. D’accord, il n’avait pas été brillant sur ce coup là, mais il avait été heureux de la revoir et il s’était un peu laissé emballer. Il décida ne pas s’enterrer plus profondément, jugeant qu’il avait été assez idiot pour au moins le prochain quart d’heure. Il prit sa main, s’appuyant sur elle pour se relever, grimaçant face à la douleur dans son dos. Hayley était définitivement pleine de surprise. « Je te jure de ne jamais te défier à un match de catch. Et j’en ai croisé deux, hum, par-là, enfin, je crois... » Il pointa derrière lui, s’attendant presque à les voir tout juste derrière lui, mais il n’y avait que des arbres, des dizaines et des dizaines de feuilles, de branches et de fougères. C’était l’endroit parfait pour jouer à cache-cache… lorsque votre vie n’était pas en jeu. Ils avancèrent dans la direction d’où aucun originaire n’était sorti jusque-là, plus lentement cette fois. « Je t’avait dit de pas me perdre de vue. Tu m’as fait carrément flipper… » qu’elle lui disait, tandis que leurs pas avaient l’étrange silence de ceux qui avaient longtemps parcouru les forêts. Sa main passa sur sa nuque, signe habituel d’une culpabilité pesante. « Je suis désolé, j’étais persuadé que t’étais derrière moi. » Et c’était vrai, il s’était tellement perdu dans son idée de s’enfuir qu’il avait cru jusqu’à la fin qu’elle n’était pas loin, qu’elle était là. Il regarda la grotte devant laquelle il se tenait, assombrie par le soleil qui descendait dans le ciel, laissant derrière lui sa dernière trainée orange du jour. Bientôt, la lune prendrait sa place et les laisserait avec une douce lueur et cette aura mystérieuse qui semblait s’éprendre de la forêt lorsque l’obscurité tombait. Il s’interdit de même songer à comment ils étaient près du cimetière, tandis qu’il entrait dans la grotte, jetant un vague regard aux alentours, avant de s’asseoir contre un des murs de pierres. Ce n’était pas le moment d’être superstitieux. « On pourrait rester cacher ici? Ils vont bien finir par abandonner, non? » Son pessimisme lui criait que non, ces gens-là ne se laisseraient pas duper aussi facilement. Il poussait de la main une des roches qui traînaient par terre, sa voix fatiguée cette fois. « Je ne comprends pas pourquoi ils font ça. » Ce n’était pas vraiment une question, il ne croyait pas qu’il y avait une réponse et encore moins une qu’Hayley pourrait donner. Il avait juste envie de laisser un peu de sa frustration, tandis qu’il pouvait presque déjà sentir le froid qui s’installait toujours la nuit.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Dim 1 Fév - 21:42
do monsters make war, or does war make monsters?
❝ La peur n'est que passagère. ❞
« Je te jure de ne jamais te défier à un match de catch. Et j’en ai croisé deux, hum, par-là, enfin, je crois... » Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire avant de tourner la tête dans la direction que lui indiquait Jeremiah. C'était ça le plus emmerdant, elle n'avait aucune idée de la position de leurs ennemis et c'est ce qui les mettaient le plus en danger en ce moment même. Se cacher était leur meilleur solution, le temps qu'elle puisse se poser et réfléchir calmement à une façon de rester en un morceau. Une fois assise dans la grotte elle fit abstraction de la question du brun et ferma les yeux. Ces types, ils étaient différents de ceux qu'elle avait déjà rencontré, ceux là ça devait probablement être les grosses brutes, les hostiles version originaires quoi. Ce qui n'arrangeait en rien. Ils s'amusaient, ils chassaient, et jouissaient de la peur qu'ils procuraient. Si elle et Jer' étaient encore entier c'était uniquement parce qu'ils faisaient durer le plaisir. Et la nuit ça serait encore plus amusant n'est ce pas ? Les minutes s'écoulèrent sans qu'elle ne prononce un mot, gardant les yeux fermés, essayant de réunir toutes les pièces du puzzle et de trouver une faille, quelque chose qui puisse les aider à contourner le piège de ces tortionnaires. « Je ne comprends pas pourquoi ils font ça. » Cette phrase la ramena à la réalité, il était terrifié elle pouvait le sentir dans sa voix. Elle lui tapota amicalement sur l'épaule et se redressa. Elle ne voulait pas l'effrayer plus que ça mais il fallait qu'il sache à quoi s'attendre, qu'il se prépare physiquement et surtout émotionnellement à riposter et à se battre pour sa vie si la situation dégénérer. Le froid envahissait rapidement le petit espace dans lequel ils se trouvaient. C'était le gros inconvénient de cette île, la journée il faisait une chaleur à s'étouffer et la nuit les températures chutaient considérablement. Elle se frotta ses bras dénudés pour se réchauffer un peu et décida de prendre la parole après un long silence. «On ne peut pas rester là, on va geler si on reste caché ici et ils le savent. » Elle marqua une courte pause, elle ne voulait pas l’assommer de mauvaises nouvelles et le décourager d'un seul coup. «Ensuite, ils font ça parce que ça les amuse, ils nous chassent, on est leur gibier du jour.. » Elle ne savait pas ce qu'ils cherchaient réellement, si ils voulaient juste les effrayer un bon coup (ce qui l'étonnerait beaucoup) ou si ils comptaient leur faire du mal, elle ne prendrait pas le risque de le découvrir. La panique dans les yeux de Jeremiah n'aidait pas, pas du tout, si il continuait à paniquer ainsi il les mettait tout les deux en danger. Elle lui prit la main et plongea son regard dans le sien, elle allait tenter d’être rassurante et sympa pour une fois. «Eh, dis toi que ta la chance d’être coincé ici avec moi, une vrai catcheuse tu te rappelle? Faut que tu arrête de paniquer, parce que sinon tu vas finir par me faire paniquer, et si on panique tous les deux on est foutu d’accord ? Du sang froid et de la concentration, c’est la clé de la survie. » Elle le regarda en attendant une réaction de sa part, elle devait l’initier, l’endurcir ce gosse sinon ils ne passeraient pas la nuit. «Bon, ton cours de défense commence maintenant ! » Pour l’instant les cinq hommes ne savaient pas où ils se cachaient et elle n’avait pas beaucoup de temps avant qu’il ne le découvre. Elle se releva et attrapa Jeremiah par le col pour qu’il lève ses fesses à son tour. Elle allait être dure avec lui, très dure, mais là elle n’avait plus le choix. «Défends toi. » Elle attendit quelques secondes qu’il percute ce qu’elle venait de lui dire et quand elle estima que le temps était écoulé.. son poing alla se logeait directement dans l’abdomen de son ami avant qu’elle ne le fasse trébucher et qu’il ne tombe à terre, elle enjamba son corps et s’assit sur lui. « Et BAM. T'es mort. Désolé pour ça mais faut que tu apprennes à être réactif, à surprendre ton adversaire, à ne pas lui laisser le temps de donner le premier coup tu comprends ? Ils ne te laisseront pas le temps de réfléchir dehors, alors défends toi et frappe moi ! » Elle le libéra de son emprise et l’aida à se relever, ils recommencèrent l’exercice encore et encore jusqu’à ce que Jer’ finisse par contrer un de ses coups et à lui en rendre un. Elle recula d’un pas, le fixant froidement dans les yeux pendant plusieurs secondes avant de lui sourire doucement «Et ben voilà on progresse » Malheureusement elle n’allait pas pouvoir lui apprendre grand chose elle les entendait arriver. «On bouge» Elle lui attrapa la main ce coup ci histoire de ne pas le perdre et ils sortirent silencieusement de la grotte pour s’engouffrer dans la jungle plongeait dans la pénombre la plus totale. Les lueurs de leur lampes torches commençaient à se rapprocher, il fallait trouver une sortie de secours, et vite.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Mer 11 Fév - 1:05
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Respire, Jeremiah, respire. Il fallait qu’il se rappelle parfois d’inspirer, que rien n’irait bien s’il perdait totalement pied exactement à cet instant, mais, parfois, c’était plus difficile qu’on ne pouvait le croire. Assis contre le sol froid d’une grotte qui n’était qu’un répit temporaire à une situation plutôt dangereuse, il n’avait rien de mieux à faire que de remuer le problème jusqu’à ce qu’il bouille bien. C’était peut-être ça le problème : il pensait trop. On n’arrêtait pas de penser simplement en claquant des doigts, surtout quand on avait un esprit aussi survolté que le sien. Il regardait Hayley, qui ne le regardait pas, tandis qu’il pensait à voix haute des questions qui le hantaient depuis tellement longtemps, depuis des jours et des jours déjà. Il n’arrivait pas à comprendre. La douleur dans laquelle on l’avait plongé; pourquoi? La peur constante dans laquelle il devait vivre, l’horreur de tout perdre à chaque jour. Pourquoi? Pourquoi eux, surtout pourquoi lui? C’était idiot, un peu égoïste, y avait-il seulement une raison? Mais voilà, c’était la question qu’il se poserait probablement jusqu’à la fin de ses jours, sans jamais réussir à entourer son esprit autour d’une telle idée qu’on puisse penser faire vivre de telles choses à des gens qui n’avaient jamais rien demandé à personne. C’était comme attaquer quelqu’un parce qu’il était allé s’installer dans la maison d’à côté. Illogique, insensé. De longues secondes passèrent avant que la voix d’Hayley ne résonne à son tour, dans la grotte tout aussi froide qui leur servait de cachette… temporaire, visiblement. Il grogna à la remarque de la brune, se demandant comment cette soirée allait se terminer. Et s’ils rentraient au camp? Le problème, c’était que le cimetière était beaucoup plus loin de celui-ci que nécessaire, du coup bonjour le risque d’être kidnappé à tout instant – très peu pour Jeremiah. Surtout que, depuis sa dernière excursion chez les originaires, ceux-ci ne l’appréciaient pas beaucoup.
Ils font ça parce que ça les amuse, qu’elle lui disait, laissant Jeremiah frissonner malgré lui. Ils étaient fous, voilà, ils avaient attrapé cette démence qui courait sur cette île damnée. Bon sang, il aurait tout donné pour rentrer en Amérique à cet instant précis, n’importe quoi, tout sauf cette foutue terreur, ce film d’horreur ambulant. Il n’avait pas la trempe d’un quelconque héro d’un quelconque film; il allait forcément être l’un des premiers mecs à mourir, celui qu’on oubliait pendant que le personnage principal finissait par vaincre le mal et vivre sa vie heureuse. Oui, il paniquait. N’était-ce pas son droit? Il était un étudiant en informatique avant de tomber ici, la seule chose à laquelle il aurait été bonne était tout simplement impossible au milieu de la jungle. Il n’avait pas les nerfs d’un militaire, pas le courage d’un médecin. Il n’avait même pas la patience d’un professeur. Rien. Il en oublia presque Hayley pendant un instant, tandis que le frisson qui courrait sur ses bras s’ancrait à son cœur qui commençait à battre juste un peu trop vite. Ça n’avait jamais été un trouble qu’il pouvait régler si facilement, mais ses mains se collaient au sol et son esprit fit un effort monumentale pour contenir les pensées qui commençaient à aller trop loin, à voir trop loin. Son regard ambre s’accrocha à celui de la brune, tandis qu’elle devait avoir remarqué sa panique naissante, car ses paroles avaient ce ton qu’on prenait lorsqu’on voulait aider. « Eh, dis toi que ta la chance d’être coincé ici avec moi, une vrai catcheuse tu te rappelle? Faut que tu arrête de paniquer, parce que sinon tu vas finir par me faire paniquer, et si on panique tous les deux on est foutu d’accord ? Du sang froid et de la concentration, c’est la clé de la survie. » Concentration, sang-froid, plus facile à dire qu’à faire. Malgré tout, de se rappeler pendant un instant qu’il n’était pas seul dans cette grotte, plus près des morts que des vivants, le calma. Il avait survécu à tellement de choses, et c’était généralement parce qu’il n’était pas seul, qu’il y avait quelqu’un près de lui prêt à l’aider. Il prit une grande inspiration, sentit son cœur se calmer un peu, même s’il lui semblait plutôt impossible qu’il soit tout à fait calme dans un tel instant. Il y avait définitivement une amélioration.
Il n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait qu’il avait les deux pieds sur le sol et Hayley devant lui. « Défends toi. » qu’elle lui disait. Se défendre de quoi ? pensa-t’il, mais il ne réussit pas à prononcer un seul mot avant de sentir la douleur poignante dans son abdomen et le sol qui se frappait à son dos. Son souffle s’arrêta dans sa gorge pendant un instant, tandis que son cœur se débattait et que ses yeux s’agrandissaient. Il ouvrit la bouche pour parler à nouveau, mais elle prenait la parole à nouveau, il lui semblait presque déceler un air de fierté sur son visage, tandis qu’elle l’empêchait de se relever. « Et BAM. T'es mort. Désolé pour ça mais faut que tu apprennes à être réactif, à surprendre ton adversaire, à ne pas lui laisser le temps de donner le premier coup tu comprends ? Ils ne te laisseront pas le temps de réfléchir dehors, alors défends toi et frappe moi ! » Il cligna des yeux quelque fois, essayant d’absorber ce qu’il se passait, marmonnant qu’elle était dingue. C’était complètement dingue. Ce n’était pas en quelque minutes à essayer de la frapper qu’il allait apprendre à se défendre. Étonnamment, plutôt que d’ouvrir une fois de plus sa grande bouche et d’essayer de faire changer d’idée la brune, il se trouva à participer, à souffrir plus que nécessaire, mais, lentement, il commençait à comprendre où elle l’amenait et ce fut presque un élan de fierté qu’il ressentit tandis qu’il arrivait, enfin, à la frapper. Les coups d’Hayley avaient laissé leur douloureuse impression dans son corps, mais son sourire lui fit chaud au cœur. « Et ben voilà on progresse. » Il lui fit un sourire, qui descendit rapidement quand des pas se firent entendre.
« On bouge. » Il n’avait pas très envie de bouger et ce fut avec réticence qu’il suivit Hayley hors de la grotte, tenant sa main pour ne pas la perdre une fois de plus. Ils ne semblaient avoir que faire de la discrétion, leur lampe-torche éclairant la jungle autour d’eux, leur pas si peu discret qu’ils devaient faire fuir tous les animaux. Jeremiah serrait les dents, la pénombre autour d’eux si profonde qu’ils risquaient de tomber à tout instant et de bien se faire mal. Tirant sur le bras de la brune, il s’approcha d’elle et chuchota. « Tu sais où est le camp? Il n’faut pas qu’on se perde au milieu de nulle part. » Ils s’approchaient et eux n’avaient absolument aucune idée d’où ils se dirigeaient, du moins Jeremiah n’en avait pas. Son corps lui semblait à bout de souffle de toutes ses expériences de la journée, mais l’adrénaline le renflouait d’énergie supplémentaire. Son regard commençait à s’habituer à la noirceur, réussissant à percer quelques détails grâce à la mince lueur de la lune qui s’était élevée au-dessus d’eux. Il y en avait peut-être un de moins idiot que les autres, parce qu’il voyait encore les lueurs de leur lampe-torche quand il sentit une main l’attraper et une autre se poser sur sa bouche, l’empêchant de crier comme il en avait soudainement envie. Sa main se détacha de celle d’Hayley, tandis qu’il essayait instinctivement de se débattre et qu’il voyait la brune subir le même traitement. « On est avec vous, espèces d’idiots. » murmura une voix qu'il ne connaissait pas, d’un ton rapide, tandis que Jeremiah s’acharnait à essayer d’écraser les pieds de celui qui le tenait prisonnier. Aussitôt, il arrêta de se débattre, une question restait; étaient-ils vraiment avec eux?
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❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Phoebe tonkin × Nombre de messages : 955 × Age du perso : 24 ans × Job : Interne en medecine puis fugitive recherchée pour meurtre. × Côté love : - We were meant for one another, perfect match -
(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Ven 13 Mar - 16:30
do monsters make war, or does war make monsters?
❝ La peur n'est que passagère. ❞
[Flashback]Seule au milieu de la jungle, assise sur le sol froid de cette dernière, les yeux clos Hayley méditait une fois de plus en restant à l’écart des autres. Elle avait entendu plusieurs rumeurs sur une deuxième île, avec des personnes qui ne présageait rien de bon. Elle n’avait pas cherché à en savoir plus, ça ne la regardait pas, qu’ils se débrouillent entre eux pour se protéger, elle ne veillait que sur elle-même, seul sa survie comptait à ses yeux. Des bruissements de feuilles la sortirent de ses pensées, les yeux écarquillés elle scrutait les environs à la recherche du moindre mouvement, sa main tenant fermement la hanse de son couteau accroché à sa ceinture. Quand elle vit une silhouette se déplaçait rapidement derrière les arbres, elle se releva immédiatement et se mit à sa poursuite. Cette course folle dura plusieurs longues minutes jusqu’à ce qu’elle lui coupe la route en lui sautant dessus, le plaquant au sol. C’était un jeune homme, encore un gosse, elle le regarda l’interrogeant du regard. «Eh, je suis de ton coté ! Du calme.. » murmura t-il doucement, les mains en l’air. Hayley resta sur lui, sans dire un mot et puis une énorme douleur, sa tête qui tourne, et le noir complet. Sa vision trouble, elle se réveilla dans une cage, sur l’Hydre ...[Fin Flashback]
« Tu sais où est le camp? Il n’faut pas qu’on se perde au milieu de nulle part. » Hayley revint à la réalité secouant négativement la tête pour lui répondre. En pleine nuit, et avec les kilomètres qu’ils ont parcourut à tenter d’échapper à ses tarés, non elle ne savait pas du tout où ils étaient elle avait perdu toute notion du temps et son aptitude à se repérer facilement ne lui été plus d’aucune aide. « J’sais pas où on est Jer...» Brusquement, la main de Jeremiah se détacha de la sienne et elle sentit une main recouvrir sa bouche ainsi que celle de son ami, elle tenta de se débattre mais l’homme qui la tenait avait une force supérieure à la sienne. « On est avec vous, espèces d’idiots. » Elle cessa tout bonnement de se débattre en entendant cette phrase, cette même phrase qu’elle avait entendu des mois auparavant, ces mots résonnèrent dans sa tête tandis que son corps lâchait prise et laissait l’homme prendre possession de la situation. Il croyait quoi celui là? Qu’elle était assez stupide pour se faire avoir une seconde fois? Qu’elle allait les laisser les remettre en cage comme de vulgaires bêtes? Elle se calma, respira lentement, regardant Jeremiah qui semblait soulagé mais pas encore convaincu, restant sur ses gardes. Hayley se décida à prendre la parole et tourna sa tête vers l’arrière observant la sombre silhouette de l’originaire qui la tenait. «Oh... soupira t-elle. Vous nous avez fait une de ces peurs ! On pensait que vous étiez des Originaires.. On se voyait déjà reparti sur cette foutue île de l’enfer. » Jouer la comédie était leur meilleure défense à présent, même si dans la pénombre elle n’avait aucun moyen d’avertir son ami. Son visage innocent ne devait pas vraiment effrayé ces deux brutes qui se faisait passer pour des alliés. Il relâcha l’emprise qu’il avait sur elle ainsi que sur celle de Jeremiah. «Vous êtes armés ? Elle secoua négativement la tête. On va vous raccompagner à votre campement c’est plus sûr. Elle ne savait pas où était passé les trois autres hommes et elle ignorait toujours dans quel coin de l’île il se trouvait. Dans le noir complet, avec uniquement la lueur de leur torche pour les éclairer, ils se mirent tous en marche vers "le campement". «Où sont passé les trois autres homme qui était avec vous au cimetière ? » demanda t-elle avec la mine la plus innocente du monde et son plus beau sourire. Un des deux hommes marmonna qu’ils était partis patrouiller plus loin. Elle acquiesça et ralentit l’allure, un des deux se stoppa pour voir le problème, elle ne se sentait pas très bien qu’elle lui répondit, elle lui tourna le dos comme si elle allait vomir, toussant à pleins poumons,prenant appui sur le tronc d’arbre à coté d’elle. Elle ferma les yeux espérant que Jeremiah réagisse au quart de tour avec l’homme qui le surveillait lui un peu plus loin. Le sien se rapprocha et se pencha un peu plus vers elle, elle lui fit signe de la main de s’arrêter «Ça va, merci.. Son autre main se referma discrètement sur un gros rondin de bois. Mais ce p’tit tour ne marche pas avec moi! » Avant même qu’il puisse répliquer ou faire quoique se soit, elle se retourna et lui flanqua le rondin en pleine figure. Elle sauta par dessus le corps inerte de l’Originaire et courut à travers la foret, Jeremiah et l’autre homme n’était pas loin et avait probablement tout entendu. Elle espérait que les quelques "cours" de défense qu’elle lui avait donné allait suffire jusqu’à ce qu’elle arrive jusqu’à lui.
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» Jeremiah G. Archer "
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× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Dim 22 Mar - 21:59
We are the warriors that built this town
Cette journée avait aussi mal commencé qu’elle semblait vouloir finir. Il fermait les yeux pendant un instant, tandis que chacun de ses muscles s’immobilisaient, stagnaient entre deux mouvements, laissant les mains inconnues se détendre enfin. Tout son corps lui criait de s’enfuir, tandis que l’homme derrière lui semblait aussi détendu qu’une pierre. Jeremiah n’était pas un idiot et il avait trop souvent eu peur pour ne pas se méfier des gens qui sortaient de nulle part. Comment savaient-ils de quel côté ils étaient? D’accord, ils avaient le style du rescapé typique. Ils étaient loin du style plus ‘soigné’ des originaires, mais il n’en restait pas moins que leur campement n’était pas marqué sur leur front. D’où sortaient-ils pour qu’ils ne les entendent pas? Pourquoi étaient-ils dans la jungle? Les questions étaient tellement nombreuses, ça ne faisait aucun sens, pourtant, Jeremiah espérait quand même un peu que ces deux hommes ne soient que deux rescapés comme eux, se baladant au milieu de la nuit dans la jungle. Ça aurait été trop beau pour être vrai, la chance n’avait jamais vraiment été de leur côté. « Vous nous avez fait une de ces peurs ! On pensait que vous étiez des Originaires… On se voyait déjà reparti sur cette foutue île de l’enfer. » À la remarque d’Hayley, les mains qui entouraient encore ses bras se relâchèrent totalement, l’inconnu recula d’un pas, tandis que Jeremiah essayait de comprendre pourquoi Hayley disait des choses pareilles. Son cœur battait trop vite, il était effroyablement nerveux, tandis que son regard évitait avec un peu trop d’assiduité celui qui se tenait près de lui. Lentement, le réfugié réalisait que si ses doutes s’avéraient réels, que ceux qui se tenaient près de lui étaient non pas de leur côté, mais de celui adverse, alors il n’avait plus qu’à espérer s’en sortir encore. L’allusion à l’autre île de la brune avait ramené le rescapé à des souvenirs qui le hantaient chaque nuit. La lune qui s’était levée dans le creux du ciel ne venait pas le réconforter à ce moment-là, tandis que l’idée de retourner dans cet endroit d’horreur redevenait une possibilité. Hors de question, pensa-t’il, tandis que l’autre homme parlait à nouveau. « Vous êtes armés? On va vous ramener à votre campement, c’est plus sûr. » Jeremiah n’y croyait plus du tout, tandis que ses pas suivaient avec réticence les leurs. Ses épaules étaient tendues et ses pensées n’étaient plus que sur ce qu’Hayley lui avait appris jusque-là, ce qu’il se souvenait, ce qu’il pouvait mettre en pratique. Y arriverait-il? Il ne le savait pas, mais il ne pouvait pas retourner sur l’autre île, il ne pouvait pas… Son silence l’étouffait presque et il crevait d’envie de parler, mais Hayley fut plus rapide que lui. « Où sont passés les trois autres hommes qui étaient avec vous au cimetière? » Est-ce que l’inconnu pouvait être assez idiot pour répondre à une telle question? Visiblement, tous les Originaires n’étaient pas des lumières, celui qui le suivait de près marmonnait qu’ils étaient partis patrouiller et le plus jeune se sentit échapper un rire discret. Sérieusement? S’il avait douté jusque-là, ceux-ci s’étaient évaporés avec cette dernière remarque, le laissant avec un goût amer dans la gorge. Pourquoi n’abandonnaient-ils pas? Pourquoi avaient-ils passé toutes ses heures à les chercher, qu’avaient-ils même l’intention de faire avec deux captifs de plus? Ce n’était pas comme si Jeremiah ou Hayley étaient des parts importantes de leurs camps. Les rescapés pourraient probablement survivre encore longtemps sans leur aide. Il fallut quelques minutes au plus jeune pour réaliser qu’Hayley et son propre Originaire ne suivaient plus leur pas. L’autre homme sembla réaliser au même instant, tandis que ses pas s’arrêtaient étonnés et que leurs regards se tournaient vers ce qu’il se passait derrière eux. Mais la lune était loin, les feuillages étaient presque étouffants dans cette partie de la jungle et le duo était plus loin qu’il ne s’y attendait, invisible à leur œil encore humain. « C’est étrange. » s’entendit-il dire, avant qu’un coup ne résonne jusqu’à eux, avec les paroles d’Hayley qui révélait ce qui venait de se passer. Aussitôt, Jeremiah réagissait, attrapant le bras qui s’élevait vers lui et flanquant son poing dans la figure de l’autre main. L’autre homme reculait, tandis que le brun essayait d’oublier la douleur qui perçait ses jointures. Son premier réflexe fut d’éviter lorsque celui-ci revint beaucoup trop rapidement à lui-même, mais le coup qu’il préparait l’atteignit tout droit au visage et déstabilisa l’équilibre précaire qui le tenait toujours debout. Le réfugié grognait, tandis que son corps se cognait à la terre encore humide et aux fougères. Un miracle, ça ne pouvait vraiment être qu’un miracle, lorsque sa main s’accrocha à une roche. Celle-ci lui lacéra la main à son plus grand malheur, mais elle était assez grosse pour que, lorsque l’autre homme l’approcha à nouveau avec un « Saleté de rescapé », un seul coup le mette bien k.o.
Se relevant difficilement, le brun décida de ne pas s’acharner, tandis que son regard tombait sur le corps inconscient. Il songea à l’autre Originaire inconscient plus loin et décida de ne pas trainer, tandis que son corps en entier lui semblait couvert d’ecchymose. À quel moment avait-il eu le visage libre de toutes couleurs superflues? Il laissa tomber la roche à côté de lui et courut dans la direction où il avait entendu Hayley partir. Ce fut plusieurs minutes, couvertes de douleurs, d’essoufflement et de nervosité. Et s’il tombait sur un autre Originaire plutôt qu’Hayley? Il n’en restait plus que trois, mais c’était déjà trois de trop. À un moment, ses pas trouvèrent un chemin qu’il reconnut comme étant pas si loin de son campement et le soulagement était presque immédiat – ils n’oseraient jamais attaquer tout le campement, si lui et Hayley pouvait l’atteindre d’abord… Le réfugié ne voyait même plus l’hostile comme une ennemie à cet instant. Elle était tout à fait de son côté, elle était même une précieuse alliée. Lorsqu’il entendit des pas derrière lui, il attrapa une branche sur le sol et la levant devant lui, il cria sans même y réfléchir. « Si vous faites un pas de plus, j’vous jure que j’vous empale là-dessus, vous allez devenir une délicieuse brochette et je…. » Sa bouche se ferma lorsqu’il reconnut la personne qui se tenait face à lui. La branche tomba d’entre ses doigts et ses pas le menèrent tout droit vers la brune qui se tenait là. Sans vraiment y songer, ses bras entourèrent la jeune femme, tandis qu’il soupirait un : « T’es encore en vie, Dieu merci, ne fait plus jamais un truc pareil sans m’avertir, j’ai cru que j’allais crever. » Il soupira, avant de rire un peu. « Mais tu peux être fière de ton élève, maître Yoda, l'autre mec était tout à fait k.o. »
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Ven 17 Avr - 20:53
do monsters make war, or does war make monsters?
❝ La peur n'est que passagère. ❞
Il y a des sales journées où rien ne va, où tout tourne de travers, où l'on se demande ce que l'on a bien pu faire pour mériter ça. Ces journées là, la jeune femme essaye généralement de les éviter le plus possible, c'est également une des raisons pour lesquelles elle met un point d'honneur à ne pas s'attacher, à ne pas se faire d'amis qui peuvent devenir important pour elle a fil du temps. Elle était carrément mal tombé en décidant de continuer à parler et à rentrer dans le jeu de Jeremiah surtout qu'au départ il l’agaçait tellement, il ne s'arrêtait jamais jamais jamais jamais JAMAIS de parler ou de poser des questions. Insociable dans l'âme c'était un trait de caractère qui la mettait hors d'elle, elle elle aimait le calme, le silence et la sérénité. Autant dire que c'était impossible avec ce jeune garçon dans les pattes. Et pourtant, aujourd’hui avec tout les événements qui venait de se dérouler elle se surprenait à être inquiète pour lui, à avoir peur pour lui, et à paniquer à l'idée qu'il puisse être blessé. Jamais auparavant elle n'avait réagi avec autant d'empathie envers quelqu'un jusqu'à ce jour. Après avoir mis K.O le gorille qui la suivait comme un pot de colle elle resta quelques minutes immobile, sa respiration haletante et les yeux écarquillait tentant vainement d'entendre le moindre bruit. Ses jambes prirent les devants et elle cavala à travers les bois sombres pour rattraper Jer', sa vue était brouillé par le vent froid qui fouettait son visage en faisant apparaître des larmes qui venaient perler au coin de ses yeux. Des bruits de pas se firent entendre en face d'elle, des pas précipités qui l'arrêtèrent net dans son élan. Elle retient sa respiration un moment et commença à s'avançait prudemment vers la source du bruit. Soudain, une voix familière transperça la nuit et un sourire plutôt inattendu vint s'afficher sur son visage assombrit. « Si vous faites un pas de plus, j’vous jure que j’vous empale là-dessus, vous allez devenir une délicieuse brochette et je…. » La lueur de la lune finit par éclairer le visage de Hayley. Elle resta immobile en face de lui sans rien dire, en fait elle ne savait même pas quoi dire. Le sentiment qu'elle ressentait à cet instant même était indescriptible et pourtant elle le connaissait bien par le passé. De la joie, c'était tout simplement de la joie qui la submergée bon et un énorme soulagement aussi. Quand elle sentit l'étreinte de Jeremiah autour de son corps, elle fut d'abord prise d'un super gros malaise, les élans d'affections ça faisait des années qu'elle n'en avait pas reçu et encore moins par un homme. Finalement sa main vient se poser sur l'épaule du jeune homme tout en douceur. « T’es encore en vie, Dieu merci, ne fait plus jamais un truc pareil sans m’avertir, j’ai cru que j’allais crever. » Il soupira, avant de rire un peu. « Mais tu peux être fière de ton élève, maître Yoda, l'autre mec était tout à fait k.o. » Un petit rire lui échappa avant qu'elle ne se sépare de son emprise. «Bien joué ..» Elle lui fit un signe de la tête, attrapa la lampe torche que l’un des deux originaires avaient fait tombé et commença à scruter les environs. Sa trajectoire s’arrêta sur le tronc d’arbre en face d’elle, elle éclaira le sol et s’avança rapidement vers ce dernier s’agenouillant à terre. Ses mains se mirent à creuser dans la terre et elle en sortit un début de ficelle. Un soupir de soulagement n’émana d’elle, se relevant elle attrapa Jeremiah par le bras en entendant les autres gars au loin. Accroupie elle suivit un chemin bien précis dans la forêt avant de s’arrêter. Là, sous les feuilles, caché à la vue de tous elle tira sur une petite poignée qui révéla une petite planque qu’elle avait construite juste après le crash. Elle fit signe à Jeremiah de s’y faufiler et elle lui emboita le pas refermant la trappe au dessus de leur tête. «On est en sécurité ici il ne nous trouverons pas. » Elle marqua une pause, passant sa main dans sa nuque. «On va attendre un peu ici et ensuite je te raccompagnerai au campement des rescapés.. » La lumière de la torche finit par s’éteindre, elle continuait à apercevoir son ami grâce à la lueur de la lune qui perçait entre les branchages. «Sacrée journée hein.. » murmura t-elle en écoutant les pas des trois hommes s’éloignaient.
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» Jeremiah G. Archer "
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Ven 22 Mai - 2:25
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« Sacré journée, hein… » Jeremiah avait envie de rire. Jeremiah avait envie de pleurer. Tout ce qu’il faisait, c’était étendre ses longues jambes devant lui et soupirer en sentant chaque fibre de ses muscles tirer les unes contre les autres, se battant pour un peu d’espace après tous les efforts qu’elles avaient faites. Il avait faim, il était fatigué. Les bruits de pas des trois hommes se faisaient entendre au-dessus d’eux, alors qu’ils s’étaient cachés dans une planque dont le jeune homme ignorait l’existence jusqu’à présent. La mince lumière de la lampe torche d’Hayley éclairait l’espace, lui laissant voir les branchages qui s’étendaient au-dessus d’eux, la paille sous eux. Sans même un mot, le jeune homme devinait que la brune avait construit l’endroit. Sacré journée, hein? La lumière de la lampe torche s’éteignait, ne laissant plus que les rayons de la lune pour éclairer l’espace. Jeremiah apercevait à peine le visage de la jeune femme, percevant la silhouette de ses pommettes et de son nez à travers le bleu de la nuit. Comment était-ce même possible qu’il soit encore en vie? Il aurait dû crever dans ce cimetière, entouré de tous ces cadavres, de tous ces gens qui n’avaient jamais eu la chance qu’il avait eu de survivre au malheur. Et il aurait pu mourir des milliers de fois de plus, alors que ces gens s’évertuaient à les poursuivre, à faire de leurs vies un plus grand enfer qu’elles n’en étaient déjà, comme s’ils avaient besoin d’un coup de main pour être misérables.
Le silence était pesant entre eux. Jeremiah n’avait pas l’habitude d’être silencieux, mais le poids de ses pensées le forçait à réfléchir avant d’ouvrir la bouche une fois de plus. Son regard ambre observait la silhouette qui se tenait près de lui et ne savait plus trop quoi penser. Combien de fois avait-il cru qu’Hayley le détestait? Pourtant, elle l’avait toujours supporté, elle avait enduré beaucoup plus de questions qu’elle n’en méritait, elle avait tenu à travers sa curiosité et son humour. Il n’y avait jamais vraiment songé, avait considéré qu’elle devait le trouver marrant, un petit rescapé un peu idiot, sans défense. Rien qui ne pouvait lui faire du mal, si ce n’était qu’il l’agaçait parfois. Mais ce jour-là, aujourd’hui, elle lui avait sauvé la vie. S’il était là, c’était parce qu’elle avait été là, parce qu’elle l’avait attendu et qu’elle l’avait aidé. Elle était la raison qui lui permettait de respirer encore et il ne pouvait pas en dire autant pour elle. Et elle lui proposait d’être là jusqu’à la fin, de l’aider jusqu’au bout et Jeremiah réalisait tout juste comment tout ça était si hors de caractère, si différent de la Hayley qu’il avait cru cerner. Ce n’était pas une hostile qui se tenait à côté de lui, c’était une autre humaine, aussi perdue que lui. « Merci. » Il murmurait à travers les bruits de la nuit, les feuillages qui se frôlaient et les chouettes qui hurlaient. Les pas étaient partis depuis longtemps maintenant, les laissant seuls, accroupis, et un peu effrayé pour ce qui était de Jeremiah, en tout cas. « T’avais pas à m’aider comme ça, à rester avec moi et tout, t’aurais pu me laisser être bouffé en brochette n’importe quand… C’était vraiment sympa, je te suis redevable. » Une amie. C’était ce qu’il avait pensé pendant un instant, c’était ce qu’il avait l’impression d’avoir à côté de lui. Quelqu’un en qui il pouvait faire confiance, quelqu’un qu’il savait de son côté. Depuis combien de temps Jeremiah n’avait-il pas fait confiance? Il voyait une amie en Hayley et il se surprenait à vraiment vouloir l’aider, à chercher à lui tendre la main, même s’il ne savait pas trop en quoi il aurait pu être utile pour la brune. Il fit un sourire, même s’il ne savait pas trop si elle pouvait le voir dans l’obscurité qui les entourait. Puis, il s’étendit de tout son long sur le sol, soupirant une fois de plus en sentant ses muscles s’étirer sous chacun de ses mouvements. « C’est toi qui a construit cet endroit? Tu m'enseigneras d'autres trucs un jour? » marmonna-t’il, d’une voix endormie, l’adrénaline s’échappait de son corps, le laissant avec une sensation pesante de fatigue sur ses paupières. Les questions l’embêtaient depuis qu’il y avait mis les pieds et maintenant que ses pensées étaient en ordre, il ne voyait plus de raison de les retenir.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Lun 1 Juin - 1:16
do monsters make war, or does war make monsters?
❝ La peur n'est que passagère. ❞
A la seconde où elle avait reconnu l'endroit, la boule au ventre qu'elle avait et l'angoisse de se retrouver à nouveau dans une de leur cage comme un vulgaire animal disparurent. Personne ne connaissait cette planque, du moins jusqu'à maintenant. Un silence de mort s'installa entre eux après cette course folle au milieu de la jungle, ils avaient enfin un moment de repos, cette chasse à l'homme avait été éprouvante pour elle comme pour lui. « Merci. » Merci, c'est un mot qu'elle n'avait plus entendu depuis longtemps, peu de gens sur cette île la remerciait puisqu'elle ne s'investissait nulle part, qu'elle restait dans son coin et que son regard froid et dénué d'émotions faisait froid dans le dos. Jeremiah et elle avaient survécu ensemble aujourd'hui, ils avaient lutté pour leur vies, lutté contre ces Originaires qui semaient la terreur sur l'île et ils s'en étaient sorti indemne. Hayley hocha la tête en guise de réponse, il n'avait pas besoin de lui dire merci, elle ne l'aurait jamais abandonné dans ce cimetière. Malgré ce qu'elle laissait paraître depuis qu'ils se connaissaient elle l'avait toujours appréciait au fond, elle ne voulait juste pas qu'il le sache, se faire des amis était une véritable épreuve pour la jeune femme, elle finissait toujours par décevoir tout ceux qu'elle aimait. « T’avais pas à m’aider comme ça, à rester avec moi et tout, t’aurais pu me laisser être bouffé en brochette n’importe quand… C’était vraiment sympa, je te suis redevable. » Un petit rire s'échappa de la bouche d'Hayley quand Jeremiah prit à nouveau la parole, même dans les pires situations il trouvait le moyen de faire rire la galerie. C'était unique, il était unique dans son genre. « Je fais peut être parti des hostiles, mais je ne laisserai jamais une personne comme toi mourir, faudra d'abord me passer sur le corps » Elle lui décrocha un sourire amusé, bien qu'elle pensait chaque mot qu'elle venait de dire. Elle se serait battu jusqu'au bout pour qu'il reste vivant, il était innocent, il méritait de vivre dis fois plus qu'elle, elle l'aurait défendu coûte que coûte si ça avait mal tourné. « C’est toi qui a construit cet endroit? Tu m'enseigneras d'autres trucs un jour? » Elle tapota la lampe torche entre ses mains, les piles commençaient à faiblir mais le soleil ne devrait plus tarder à se lever. S'éclairant le visage elle hocha positivement la tête à la question de son ami avant de farfouiller tout autour d'elle pour dégoter une couverture caché dans un coin qu'elle tendit à Jeremiah. « Je t'apprendrais tout ce que tu veux mais pour le moment tu vas dormir un peu, je surveille, tu crains rien. » Elle le regarda s'allongeait et attendit patiemment qu'il s'endorme, la nuit allait être courte, le soleil n'allait pas tarder à se lever mais ces quelques heures de sommeil après tout le stress et la peur qu'il avait éprouvait ne seraient pas de trop. Hayley ne ressentait pas le besoin de dormir, elle en avait passé plus d'une des nuits blanches et même si elle le voulait elle n'y arriverait pas, l'adrénaline était encore trop présente dans son corps. Quand l'aube apparut, elle s'étira doucement et secoua légèrement Jeremiah pour qu'il émerge. « Debout la marmotte. » Elle poussa la trappe au dessus de leurs têtes et la lumière du soleil pénétra à l'intérieur. Elle plissa les yeux en sortant de sa cachette, couteau à la main elle scruta attentivement les horizons. Personne. «On fait le chemin ensemble ? » Elle sourit au jeune homme, le regardant sortir maladroitement du trou dans lequel ils avaient passé la nuit.
(c) sweet.lips
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley Mar 23 Juin - 20:21
We are the warriors that built this town
« Je fais peut être parti des hostiles, mais je ne laisserai jamais une personne comme toi mourir, faudra d'abord me passer sur le corps. » Il lui sourit, tout doucement. Il la croyait. Après tout ce qu’ils venaient de passer à travers, alors qu’elle était encore là, elle qui avait eu plus qu’une fois l’occasion de partir et de le laisser seul avec ses deux mains maladroites, il la croyait. Il avait envie de croire qu’elle était peut-être même une amie, il avait envie de lui faire confiance et qu’elle lui fasse confiance aussi. Ça l’étonnait, Jeremiah n’avait jamais cru que l’hostile qui l’intriguait avait un si bon fond, mais, en vrai, peut-être bien qu’il l’avait toujours sût. Sa question résonnait dans le petit endroit, tandis que la lumière faiblissait et que la fatigue s’emparait de lui. Ses paupières lui semblaient étonnamment lourdes, tandis que l’adrénaline de la poursuite tombait entre les mains de la sécurité. Ses muscles étaient épuisés, la simple idée de bouger le petit doigt lui semblait un peu trop. Hayley semblait lire dans ses pensées, tandis qu’elle lui tendait une couverture, lui suggérant de dormir. Jeremiah avait envie de s’indigner qu’il soit celui qui dorme, elle devait bien être épuisée elle aussi, après tout. Mais la peur résonnait encore entre ses oreilles, la fatigue l’enchainait et ses paupières étaient si lourdes, il ne trouva même pas la force de parler, se contentant de s’enrouler dans ses couvertures et de laisser le sommeil l’amener avec une facilité qui ne lui venait pas si souvent que ça. Mais il savait qu’il n’avait pas à avoir peur. Il savait que personne ne les trouverait à cet endroit, il savait qu’Hayley resterait et qu’il ne se réveillerait pas entre les mains d’originaires ou d’hostiles furieux. Il avait confiance. Et c’était un sentiment dans lequel il ne se reconnaissait plus, un sentiment qui le laissait un peu instable sur ses deux pieds. Parmi toutes les personnes à qui il aurait pu mettre sa vie entre leurs mains, il avait forcément choisi la moins probable. Mais, après tout, que voulait vraiment dire toutes ces histoires de clans? Une discorde idiote les avait tous séparés, mais c’était presque impossible d’oublier qu’ils étaient encore tous humains, qu’ils avaient tous leurs histoires et leurs cicatrices d’un crash encore trop récent dans leur passé. Certains avaient faits des erreurs, certains avaient fait le mauvais choix, certains regrettaient. On avait tous le droit à une seconde chance.
« Debout la marmotte. » Le soleil était discret sous la trappe, mais ses rayons traversaient malgré tout ses iris étonnés. Le jeune homme avait l’impression de s’être tout juste endormi, mais sa tête lui semblait plus reposé, son souffle plus stable, ses mains ne tremblaient plus. Il regarda la brune, marmonna un ‘déjà?’ la tête enfoncée dans la couverture. Il l’entendait faire du bruit autour, tandis qu’il cherchait encore quelques secondes dans les bras de Morphée, jusqu’à ce que la brise fraiche du matin le frappe de plein fouet, s’accompagnant des couleurs de l’aube qui se jetaient autour d’eux. Il soupira, se forçant à suivre la brune hors de la trappe. « Tous mes muscles m’en veulent. » marmonna-t’il, essayant, en vain, de sortir avec grâce. Il la regarda et lui sourit, étirant ses bras au-dessus de la tête, tout en s’exclamant : « On fait le chemin ensemble. Tu vas m’avoir dans les pattes pour longtemps encore. » Il fit un clin d’œil à son amie, serrant affectueusement ses épaules avant de commencer à marcher en direction de là où il croyait le camp. De toute façon, s’il se trompait, Hayley était là pour le guider.
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(#) Sujet: Re: do monsters make war, or does war make monsters? Ҩ hayley