(#) Sujet: It's a small world _ Ft. Tybalt Mer 8 Juil - 22:31
Tybalt ♦ Heaven
It's a small world
«
Ce sera tout pour aujourd’hui ! » Lançai-je pour terminer le dernier cours de la journée « Vous avez été géniaux ! » Conclus-je en applaudissant. Ça se terminait toujours de la même façon, et je dois reconnaitre qu’ils étaient vraiment bons. Même si l’enseignement n’avait pas été ma vocation première, je dois avouer que j’ai des élèves vraiment investis, qui aiment ce qui font et qui sont doués. Je suis sure que certains pourraient percer dans le domaine en persévérant. La journée avait été longue et même si je me complaisais dans ce que je faisais, je ne perdais pas de vue mon rêve, je voulais danser, être reconnue pour mon talent. Même si j’ai passé ma journée à danser, j’avais besoin de me défouler, de danser pour moi et non pour les autres. J’avais attendu que tous mes élèves partent, puis je m’étais isolée dans la salle qui m’étais attribuée, j’avais lancé la musique assez forte, et là, plus rien autour n’avait d’importance. Je laissais mon corps se mouvoir au rythme de la musique et les mouvements s’enchainaient naturellement avec une fluidité, que je m’étais toujours connu. C’était mon univers, j’avais dû faire des sacrifices pour arriver au bout de mes rêves, j’avais mis énormément de côté, mais le bonheur que je ressentais dans ces moments là, me confortait dans les choix que j’avais faits. Après quasiment deux heures, je finis par me laisser aller, jusqu’à me retrouver allongée à même le parquet, pour reprendre mon souffle. Ça pouvait surprendre, mais je terminais toujours ainsi mes séances. J’adorais sentir le parquet de la salle sur ma peau, c’était une sensation que je ne saurais décrire, mais qui me plaisait. Il n’y a pas d’autres endroits, où je me sentais plus vivante que dans un studio de danse.
Je finis par enfin regarder l’horloge, qui affichait 20 heures, il était tant que je rentre chez moi. Je finis par rassembler mes affaires, pour me diriger vers les douches. Après une journée, comme celle que je venais de passer, elle s’avérait plus que nécessaire et me permettait de me détendre un peu. J’en ressortais une quinzaine de minutes plus tard, puis m’habillais rapidement, avant de sortir du studio, mon sac de sport sur l’épaule. La légère brise présente me fit frissonner, et je m’enfonçais un peu plus dans ma veste. Les lampadaires de la ville commençaient à s’allumer et la ville s’illuminait peu à peu, j’adorais la voir ainsi. Je trouvais que New-York était totalement différente le jour et la nuit, et chaque visage de la ville avait son charme, mais je dois avouer que je l’aimais particulièrement la nuit. J’adorais flâner dans les rues le soir, elles étaient beaucoup moins peuplées, mais surtout bien moins agitées et ça me permettait de respirer. C’est finalement ce que j’avais fait ce soir, plutôt que de rentrer directement, j’avais fait un détour par le centre-ville, histoire de prendre un peu l’air, et je n’avais rien de mieux de prévu ce soir, personne ne m’attendait, hors mis un plateau repas, alors j’avais tout le temps devant moi avant de rentrer. J’étais dans mes pensées, regardant les vitrines qui s’exposaient devant mes yeux sans forcément faire attention devant moi, et je m’en rendis compte lorsque je percutai quelqu’un « Oh je suis déso… » Je me stoppais en relevant la tête et en voyant à qui j’avais affaire. Le monde était vraiment petit apparemment « Tybalt, excuse-moi, je ne regardais pas où j'allais ... » A vrai dire, je ne savais pas trop quoi lui dire, ça faisait un moment qu’on ne s’était pas parlé, à vrai dire, depuis qu’on avait rompu, il y a quelques années, et même si j’essayais de ne pas trop le faire ressentir dans ma voix, je gardais un gout amer de cette histoire.
GleekOut!
» Tybalt Colt-Singleton "
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(#) Sujet: Re: It's a small world _ Ft. Tybalt Sam 8 Aoû - 11:41
Just because I let you go doesn't mean I wanted to.
THERE IS NEVER A RIGHT TIME TO BREAK SOMEONE'S HEART. AND ANYONE WITH EVEN A MICROGRAM OF SENSIBILITY IN HIS OR HER BODY WILL AGONISE FOR AN AGE OVER THAT TIMING. ONLY PROBLEM IS THERE IS ALWAYS SOME REASON NOT TO MAKE SOMEONE UNHAPPY. THE DAY A RELATIONSHIP END, IS THAT RELATIONSHIP WAS AT ALL IMPORTANT TO THE SUCKERS INVOLVED, BECOMES AS IMPORTANT AN ANNIVERSARY AS A WEDDING DAY OR A BIRTHDAY.
Un baiser volé, une promesse murmurée contre des lippes pincées, un corps arraché par la hâte. Les céruléennes assombries de celui qui reste sur le trottoir. Le nœud qui noue douloureusement la gorge de celui qui se retrouve délaissé. Tu serres les dents en regardant Grey monter dans le premier taxi qui le conduira aux urgences. Les internes ont appelé, ces incompétents qui ne sauraient se démerder sans leur mentor. Patient dans un état critique, explication rapidement balancée par le chirurgien avant que ses lèvres ne rencontrent les tiennes. Douce amertume qui empoisonne la raison. Tu te surprends à espérer que le patient meure, que les internes appellent et annoncent à Grey que le déplacement est inutile. Pensée égoïste de celui qui aime. Tu pousses un soupir. Tu le savais. Au fond de toi, tu savais que cette soirée ne se passerait pas comme prévu. Depuis que tu es allé chez sa femme pour lui demander de revenir auprès de toi, vous ne faites plus que vous croiser. Le premier se lève aux aurores pour empêcher le mal de contaminer le cœur de la grande pomme, le second, à la tombée du jour pour sauver le ver qui y réside. Le véhicule jaune démarre bientôt, emportant avec lui ton adoré, et tu plonges les mains dans les poches de ton manteau pour attraper ton paquet de cigarettes. Les doigts effleurent du papier glacé, sensation qui te fait lever un sourcil, et tu le sors de sa prison de tissu pour le porter à ta vue. Tes pupilles parcourent les écritures : ce sont vos billets pour la représentation de ce soir. Huile jetée sur le feu. Tu déchires les entrées. Les morceaux volettent autour de toi avant de tomber sur le bitume. Tu te doutes que Grey te reprochera ce geste quand il le découvrira mais cela te passe complètement au-dessus. Seule compte la déception qui dévore sournoisement ton être. Tes mains retournent dans tes poches pour attraper le paquet rouge et blanc. Quelques secondes plus tard et tu coinces ta cancerette entre tes dents. Tu en tires une première latte alors que les céruléennes vagabondent dans la rue bondée. New-York, fourmilière qui déborde, qui grouille de jour comme de nuit. Tu marches parmi les fourmis sans te poser de questions. Tu te moques de savoir ce qui se passe dans la vie de chacune, que cette femme vient de perdre son boulot, que cet homme était un brillant informaticien avant de se retrouver à la rue, sans le moindre sou. Tu passes à côté de ces silhouettes éphémères sans même les regarder, les azurées contemplant les pieds enfermés dans des mocassins bon marché. Tu marches les yeux baissés, attitude de celui qui doute, de celui qui se croit perdant. Tu marches sans regarder ce qui se passe devant toi puis un choc soudain, une bousculade. Les émotions qui se succèdent. Agacement, le sarcasme qui se prépare. Surprise, les pupilles qui se dilatent. Honte, à la vue du visage que tu aurais préféré ne jamais revoir. Paralysé. Tu as du mal à percuter. Tu remarques que les lippes bougent mais les mots prononcés passent pas une oreille pour sortir par la seconde. Tu es sourd à tout ce qui se passe autour de toi, seuls te parviennent les battements de ton cœur affolé. Pourquoi maintenant, geins-tu mentalement en reprenant ta cigarette entre tes doigts gantés de cuir. Heaven, histoire appartenant au passé, histoire dont tu as partagé quatre longs chapitres avant de poursuivre la tienne, seul. Nous nous pouvons plus être ensemble, je suis désolé, les mots que tu as assénés, sans même la regarder. Rassemble tes affaires et trouve-toi une vie meilleure. La tasse de café que tu as bue en regardant par la fenêtre pour faire celui qui se moque de ses pleurs alors que chaque larme te lacerait le cœur. Le corps qui est resté ancré sur une des chaises de la cuisine au bruit sourd de la porte qui a claqué à son départ. Par défaut, tu hoches la tête, perdu dans tes regrets. « Heaven. » Tu répliques simplement, sans savoir quoi dire pour poursuivre la conversation. Les secondes défilent, secondes durant lesquelles tu restes muré dans un profond silence. Ça tourne dans ta caboche, ça tourne à tout allure, à la recherche de sujets pour prolonger cette rencontre que tu as pourtant envie de terminer au plus vite. « Alors... Qu'est-ce que tu deviens...? » Pathétique banalité lancée en attendant de trouver mieux.
crackle bones x 798 mots
» Invité "
❝ Invité ❞
(#) Sujet: Re: It's a small world _ Ft. Tybalt Mer 16 Sep - 20:16
Tybalt ♦ Heaven
It's a small world
«
Il y a des moments dans la vie, où on a l’impression que notre passé est définitivement terminé, que tout ce qui est arrivé avant fait désormais parti du passé et ne viendra plus interférer dans le présent. C’est exactement ce que je pensais, à tort une fois de plus. J’avais réussi à passer outre tout ce que j’avais dû surmonter, et malgré le temps qu’il m’avait fallu, j’avais réussi à me reprendre et à reprendre ma vie en mains. J’ai des amis formidables, un métier que j’aime réellement et qui me procure un réel plaisir quotidien. Mais c’est toujours dans ces moments-là, où on pense que tout va bien, que quelque chose nous ramène dans le passé. C’est exactement ce qui m’arrivait à ce moment précis, mon passé me revenait en pleine face, autant métaphoriquement que littéralement, et je pense que mon étonnement s’est lu sur mon visage immédiatement. Tybalt se tenait devant moi, et personne d’autre n’aurait sans doute pu mieux résumer mon passé, enfin la partie que je voulais désespérément laisser derrière moi, et bien qu’il m’ait fallu beaucoup de temps pour réussir à tourner la page, j’y étais enfin parvenue, enfin c’est ce que je pensais … Il peut paraitre étonnant de me voir réagir ainsi face à quelqu’un, surtout quand on sait que je déteste le conflit, mais là, la situation était bien différente, si je lui en veux autant, c’est parce qu’il m’a brisé le cœur, et que malgré ce qu’on peut penser, je l’ai très mal vécu, et ce n’est pas étranger au fait que même aujourd’hui, plusieurs années après, je n’ai pas eu d’autres relations sérieuses. C’est peut-être stupide, mais je pensais réellement qu’on avait un avenir ensemble à l’époque. Certes on était jeunes, mais j’étais vraiment amoureuse et ça signifiait beaucoup pour moi. J’avais bien conscience que dans les derniers temps, notre relation n’était pas au meilleur de sa forme, notamment depuis la disparition de sa cousine dans un crash, mais je gardais l’espoir que les choses s’arrangent avec le temps. Mais mes espoirs avaient été vains et notre relation s’était terminée bien trop vite à mon goût. « Heaven. » Apparemment je n’étais pas la seule à être surprise et gênée à ma fois. Il faut dire que depuis notre rupture, on ne s’était pas revus et je comptais bien continuer ainsi à vrai dire. C’est une des raisons qui font que j’aime autant New-York, la ville est tellement grande qu’on peut facilement éviter les personnes qu’on ne souhaite pas croiser, et pour être tout à fait honnête, j’aurais bien aimé que ça continue ainsi encore quelques temps. « Alors... Qu'est-ce que tu deviens...? » Je fus immédiatement prise d’un rire incontrôlable, cette question surgissait comme s’il ne s’était rien passé du tout, or c’était loin d’être le cas. « Je ne suis pas sure que ce soit la question la plus appropriée… » Je pense que mon stress peut être palpable à cet instant, je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire, je n’avais qu’une envie, c’est de m’échapper et partir loin en courant. Mais je ne suis pas lâche à ce point, et ma rancœur est plus importante encore que mon stress. « A vrai dire, je ne suis même pas sure qu’on ait réellement quelque chose à se dire vu nos antécédents. ». A le voir en face de moi, je sentais mon cœur battre plus rapidement, mais aussi souffrir une nouvelle fois.