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Israël-Maëlys D. Jakarta
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× Ma Célébrité : chloé moretz × Nombre de messages : 1195 × Age du perso : dix-sept ans (depuis le 31 décembre) × Job : coursière pour le réseau de trafic d’armes – et de drogues, soyons parfaitement honnête – de sa mère


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Message(#) Sujet: RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. EmptySam 15 Fév - 21:09

✈ ISRAEL & LES HOSTILES
la mort plane sur ces contrées glacées + il n'y a que les fous qui ne craignent pas la nuit

Ce sujet est un rp de groupe où les hostiles descendent dans la station bunker afin de l’explorer et de chercher des objets utiles pour le groupe. Il n’y a pas d’ordre de passage à suivre. N’oubliez pas d’aller recenser vos points rp ici (les points normaux + 45 au premier post, puis normalement par la suite.) Bon jeu !

Il faisait si froid, ce matin-là. En se levant, Israël n’avait plus qu’une envie : se recoucher, retourner sous sa bonne vieille couverture qu’elle avait récupérée au bunker, le jour où elle était descendue réinitialiser le compte à rebours. Depuis, elle pouvait s’estimer chanceuse : elle dormait au chaud. On avait essayé de la convaincre de laisser ce privilège aux enfants d’Alys, mais elle avait clairement refusée de se séparer de son bout de laine rouge, au point de l’emporter partout avec elle. Déjà, réprimant l’envie qu’elle avait de profiter encore un peu de cette chaleur, la jeune hostile repliait la couverture pour la glisser dans sa bandoulière de tissu. C’était devenu son premier rituel du matin, à Israël, la première manie de la journée. Si elle ne faisait pas ce geste, maintenant, elle ne se sentait pas bien. Elle se savait stupide, à s’attacher autant à ce genre d’habitudes, mais elle n’arrivait pas à s’en débarrasser. Une fois encore, elle s’empêcha de soupirer, craignant que quelqu’un l’entende. Elle ne voulait pas qu’on sache que cela lui pourrissait la vie, ces rituels. Elle redoutait qu’on se moque d’elle à cause de cela, qu’on la considère comme quelqu’un de faible et de pleurnicharde, ou pire, qu’on ait pitié d’elle. Elle ne pouvait pas supporter cela, qu’on la traite comme une petite chose fragile, à laquelle on devait faire attention, et à qui on devait tout apprendre. Elle se sentait déjà suffisamment nulle pour ne pas avoir besoin qu’on en rajoute. Mais aujourd’hui, elle ne souffrait pas de cette pensée, car elle savait qu’aujourd’hui, c’était elle qui allait conduire le groupe au bunker, vu qu’elle était la seule à s’y être déjà rendu. Elle allait conduire le groupe. Elle allait conduire le groupe. Seule. Pour la première fois. Oui, elle était fière d’elle, la petite Israël, et elle savait que c’était très infantile, comme réaction, mais elle n’y pouvait rien. C’était un pied de nez à la nature, qui l’avait faite si petite, un pied de nez à la vie, qui l’avait condamnée à vivre sur cette Ile.

Déjà, autour d’elle, on s’éveillait. Le soleil était à peine levé, mais c’était l’heure habituelle du réveil pour le groupe. A la lueur encore faible du soleil, il était encore temps de manigancer quelques plans diaboliques. Aujourd’hui, pas de pièges à aller tendre, pas de survivants à aller kidnapper, aujourd’hui était plutôt un jour de repérage. Direction le bunker, endroit découvert il y a peu de temps -chose étrange au vu des nombreuses escapades des hostiles- pour voir ce qu’on allait pouvoir faire de cet endroit. C’est Israël qui, après être descendue remonter le compte à rebours, s’était dit qu’il serait surement très intéressant d’y revenir, à plusieurs, pour explorer l’endroit. Elle n’y était pas restée longtemps, mais était tout de même revenu avec une couverture et une boite de conserve. Ensemble, on pourra ramener plus de choses, et peut-être même en découvrir d’autres. Qui sait ? Il pouvait très bien y avoir une pièce secrète, remplie de vivres ou de matériaux quelconques ? Le lieu pouvait très bien avoir servi de base il y a plus ou moins longtemps, et contenir ainsi des armes ou autres explosifs ? Bref, il semblait nécessaire d’y faire ne serait-ce qu’un tour, afin de voir si cela pouvait servir à quelque chose. Et cela avait été rendu possible car Israël avait eu l’idée de s’y rendre, un soir. Bien sûr, elle n’avait avoué à personne que, dans le fond, elle s’y était surtout rendue pour remonter le compteur, ne sachant s’il fallait prendre -ou non- les Originaires au sérieux. Oui, pour elle, prudence était mère de sureté. Elle préférait faire quelque chose d’inutile et entrer dans le jeu des Originaires, plutôt que de voir ce qui arrivait si on ne le faisait pas. Elle ne faisait pas partie de ces gens qui, si on leur mettait sous le nez un bouton rouge avec écrit « Ne pas appuyer ou destruction totale de la planète », essayerait juste pour tester. Non. Elle, elle mettrait des tas de barbelés et de mines autour, juste pour s’assurer que personne n’irait essayer.

Et les voilà qui se mettent en route, la suivant. Oui, elle était la première à marcher, elle était celle qui montrait le chemin. Pour une fois qu’elle connaissait quelque chose que les autres ne savaient pas. Elle en était heureuse, certes, mais cette petite voix qui était en elle ne cessait de lui rappeler que c’était la première (et peut-être la dernière) fois que cela arrivait. Et cela gâchait tout son plaisir, au point qu’elle n’était plus sûre de vouloir tenir ce rôle bien longtemps. Mais de toute façon, une fois qu’elle les aura conduit à bon port, un grand prendra sans aucun doute la direction des opérations, et elle n’aura plus qu’à suivre le mouvement, comme elle le fait depuis toujours. Elle n’aura plus qu’à faire ce qu’on lui dit de faire, en essayant de le faire du mieux possible. Il y avait moins de risques de se tromper lorsqu’on exécute des ordres que lorsqu’on décide par soi-même. Oui, elle savait qu’à force de se répéter cela, elle n’avancera jamais, mais elle avait tellement peur de mal faire ! Rien qu’en marchant, Israël craignait de se perdre. Peur stupide, étant donné qu’elle connaissait l’Ile comme sa poche, et qu’elle avait une bonne mémoire mêlée à un bon sens de l’orientation. Mais quand même, elle aurait l’air bien bête, si elle n’arrivait pas à les conduire à destination, alors que c’était elle-même qui leur avoir dit savoir où se trouvait le bunker ! Elle ne disait mot, laissant les autres bavarder entre eux s’ils le souhaitaient. Elle n’avait pas l’habitude de marcher avec d’autres personnes, préférant les longues escapades en solitaire. Mais se sentir entourée de ce groupe, de sa famille d’adoption, en quelque sorte, était tout de même quelque chose de profondément rassurant. Ensemble, on est toujours plus forts, toujours plus malins et toujours plus terrifiants. Parce que c’est vrai qu’Israël, quand on la voyait, n’était pas quelqu’un de très menaçant. Elle faisait 1 mètre 55 à tout caser, était fine comme un fil de fer … elle n’avait pas vraiment la carrure qu’il fallait pour faire naturellement peur.

Elle ralentit. La trappe était dans le coin. Avant, elle passait inaperçue, mais maintenant qu’au moins une personne s’y rendait chaque jour, l’herbe autour était tassée, et ne masquait plus rien. La jeune fille s’accroupit pour ouvrir la trappe, se redressa en ôtant la terre sur ses mains, et déclara, pour casser le silence qui venait de s’abattre sur le groupe. « Voilà, c’est là. ». Mais personne ne lui répondit. Elle ne comprenait pas pourquoi personne ne semblait réagir. « Heu … on va descendre, peut-être ? ». Toujours personne. Mais ils avaient quoi, à la regarder comme ça, l’air de lui dire quelque chose rien qu’à la force du regard ? « … Non ? ». Finalement, agacée et vraiment très impatiente de commencer une exploration plus poussée de cet étrange lieu, elle se décida à commencer la descente. Ils la suivront quand ils le voudront ! Mais à peine avait-elle parcourue la moitié de l’échelle que quelqu’un d’autre s’engouffrait dans le tunnel. Alors Israël commença à se demander s’ils n’attendaient pas, justement, qu’elle prenne cette initiative par elle-même. S’ils n’attendaient pas que, pour une fois, elle décide seule ce qu’elle allait faire. Elle se doutait bien qu’à leur façon, ils l’aimaient bien. Après tout, ils vivaient tous ensemble depuis presque deux ans, et jusqu’à il y a peu de temps, elle était la plus jeune de la petite communauté. Alors oui, peut-être qu’ils essayaient de lui montrer qu’elle aussi pouvait faire des choix qui étaient les bons. Elle se promit d’y réfléchir plus tard. Déjà, tout le monde avait posé pied à terre, et regardait tout autour de soi. Israël était moins curieuse, elle avait déjà eu l’occasion de vivre cette première descente. Elle expliqua rapidement. « De ce côté, il y a un dortoir avec une douche, et de celui-ci, un salon puis la salle informatique. J’pense que c’est plutôt par là qu’on pourra trouver des trucs intéressants, même si, dans le dortoir, il y a des couvertures et tout. ». Et elle s’arrêta là, elle n’allait quand même pas être la seule à parler, quand même !
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Message(#) Sujet: Re: RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. EmptyDim 16 Fév - 0:31

Ça faisait déjà un bout de temps que la petite nous baladais à travers la forêt . C'est rare que tant de personnes du groupe s'aventure ensemble , surtout pour suivre Israël . Elle nous emmenait au Bunker. Mais pas pour remonter le compteur et sauver l'île ... Non pour remplir notre rôle , notre but depuis que nous avons choisi de vivre notre nature au grand jour . Nous allions piller l'endroit qui d'après Israël regorge de petit cadeaux merveilleux pour des personnes qui vivent sur une île depuis si longtemps. A la simple mention de la douche nous l'aurions suivi au bout du monde . On y étais , elle nous montrais l'entrée , une simple trappe dans le sol . Personne ne disais rien , trop occupés à imaginer les trésors qu'on pouvait y trouver . J'espérais un explosif , des fils , un détonateur , n'importe quel ingrédient d'une belle explosion ... Ne voyant aucune réponse elle se plongeait dans le gouffre béant , et déjà quelqu'un la suivait . J'attendais sagement mon tour pour descendre les barreaux de l'échelle . Ceux ci menaçaient de céder sous mon poids et je n'avais qu'une envie : toucher le sol.  La gamine nous montrait le chemin des différentes salles avec fierté mais elle nous voulait visiblement plus être le centre d'attention. Je savais que les douches seraient occupées rapidement et que certains penseraient à la nourriture et au confort mais je devais absolument voir cette bombe . Elle m´obsédait , c'était plus fort que moi . Depuis la menace je l'imagine chaque nuit comme un ado qui aurait entraperçu la paire de seins de sa voisine ou le string de sa prof . De la Nitro ? De l'engrais ? Du C4 ? Un détonateur ? Un minuteur ? Du scotch ? De l'étain pour les soudures ? Un circuit électrique ? Avec le temps mes fantasmes étaient de plus en plus précis , des fils bleus , verts , jaunes , noirs ? Rouge peut être ? Quand j'entrais dans la salle je voyais cet ordinateur qui semblait dater du siècle dernier et un pauvre fil qui dépassait . J'étais déçu . Mais qu'importe , j'allais devoir chasser , comme toujours . La chasse à la femme , la victime , pourquoi pas la bombe ? Je m'y attelais , sentant mes collègues chercher des outils , des armes , des broutilles alors que la plus belle pièce était cachée au bout de ce fil , nous pourrions sauver notre peau , et faire parvenir jusqu'à nos griffes un survivant pas jour . Nous allions pouvoir régner encore plus que nous le faisions déjà . Malheureusement le fil disparaissait dans un mur et il allait me falloir plus que mes mains pour le suivre . Je rejoignais donc les autres a la recherche d'une masse , d'un marteau , d'une perceuse ... Qu'importe , un rien ferait l'affaire . Et je pourrais peut être pirater l'ordinateur quand j'aurai réussi à détruire cette beauté qui nous menaçait . C'est utile un ordi pour régner , même sans internet , nous pourrions retrouver des infos sur ces bâtards d'originaux posés sur leur île à la noix ! Je rejoignait Israël pour lui demander : "T'as trouve des outils ? Ou mieux une porte ? J'aimerais retrouver cette satanée bombe . J'aime pas savoir qu'un danger est sur cette île et qu'il est pas notre œuvre , surtout s'il est susceptible de faire boom ! "





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Message(#) Sujet: Re: RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. EmptyDim 16 Fév - 19:12

La rage, c'était tout ce qui l'animait ces derniers temps. La rage de se savoir en danger, alors que le seul danger sur cette île, c'était eux, les hostiles. Eh bien visiblement à présent ce n'était plus le cas. La donne avait changé. Des gens hors de leur portée menaçaient leur existence. Hors de portée, c'était exactement cela, des lâches qui se terraient sur leur petite île reclue, intouchables, inatteignables. Des lâches, peut-être, mais des lâches qui allaient leur faire exploser la gu*ule s'ils ne réagissaient pas.

Fenner avait beau retourner la menace dans sa tête, se torturer pour la déchiffrer, il avait conclu, certainement comme tout le monde, qu'au bout du décompte, les attendait un joli badaboum qui rayerait leur jolie île de la carte - si fut-elle un jour sur une carte. Bien évidemment que l'idée d'un bluff taraudait l'esprit de chacun, et pas seulement des hostiles, mais qui serait assez fou que pour seulement oser vérifier cette hypothèse? Eux? Peut-être... Quelle ne fut pas l'idée première de bien d'entre eux, les plus dérangés, les plus pervers et les plus déments? Vous l'avez compris. Empêcher l'accès au bunker entre 18 et 19h, et découvrir ce qu'il en adviendrait. Ce bunker et son compte à rebours fut sujet de discorde parmis le clan hostiles, car même les fou tiennent à la vie... Certains du moins. Fenner lui, se gardait de prendre position, certes l'idée paraissait alléchante, mais il refusait de se laisser crever comme tous les rats de cette île sans avoir vu la mort dans les yeux d'un originaire, au moins une fois. Alors pour l'heure, les hostiles se tenaient simplement d'aller entrer le code, laissant cette tâche aux moindres, n'attendant qu'un cas de force majeure pour se soumettre à cette tâche ingrate.

Debout au dessus de la trappe, il darde Israel du regard alors qu'elle s'échine à faire bonne impression. C'est elle qui les a mené jusqu'ici, la gamine était venue une fois, et elle avait pris à coeur sa tâche de leur montrer le chemin. A présent elle semble réticente à l'idée de descendre la première dans ce trou d'aigle. Hésitante face au silence général et au regard sévère de Fenner. Si cette petite sortie festive a un objectif bien précis, elle n'empêche nullement de tester un peu l'enfant, voire jusqu'où elle peut aller, même si Fenner n'a aucun doute quant à sa loyauté et son investissement au sein du clan.
Fenner déteste les enfants, c'est bien simple, il les a en horreur. Et s'il ne porte pas Israël dans son coeur, elle reste une hostile et il la respecte en temps que telle. Leurs premiers contacts n'avaient pas été les plus doux du monde, Fenner ignorait jusqu'à sa parenté à la lignée Jakarta. Mais malgré son jeune âge, le temps passe et elle l'impressionne de plus en plus. Il sait que c'est elle qui prendra la relève quand eux ne seront plus que petit tas d'os poussiéreux, alors il prends un malin plaisir à la tester. Il n'est pas le seul parmi les hostiles, d'ailleurs. Il semblent s'être passé le mot ce soir.

Finalement contrainte à mener la danse, la jeunette ouvre la trappe, se glisse dans l'étroiture et disparait bientôt sous la surface du sol. Après un petit moment de silence, Coban se décide à la suivre, et Fenner fait de même. Pour le moins impatient de découvrir ce dont les originaires sont capables. Lorsqu'il met le pied au sol, l’excitation est à son comble. Ses prunelles brillent à mesure qu'elles balayent l'espace autours de lui. Il est fasciné à l'idée de découvrir qu'un lieu existait là, sous leur pieds, et que personne ne soupçonnait ne serait-ce que sa simple existence.

A mesure qu'Israël leur briffe l'endroit, les idées de Fenner fusent. Le lieu leur offre tant d'opportunités, et pas seulement matérielles. Il se demande jusqu'où un homme serait capable d'aller pour que l'on l'autorise à entrer le code et sauver ses semblables. Ce lieu semble des plus stratégiques pour les hostiles, devient-il dès lors nécessaire de le piller ou de simplement se l'approprier? Ce soir Fenner adopte une attitude des plus posée, pris dans de jouissives réflexions et se laissant envahir par son imagination débordante. Il suit alors passivement Coban du regard. D'un enthousiasme bien plus flagrant, son complice s’affaire autours de l'étrange ordinateur et son décompte. Aucun mot n'est nécessaire entre eux, les deux hostiles sont en phase, ils voient en cet ordinateur l'élément essentiel de leur venue, la clé. Le tempérament spontané de Coban a toujours eu le dont de faire sourire Fenner.  Et le voire revenir déjà pret à exploser un mur pour mettre la main sur cette bombe lui arrache un sourire démoniaque. Mais quelque chose le taraude néanmoins, nulle part dans l'avertissement des Originaires, il n'est spécifié qu'une bombe se trouve au bout du fil. Certes cela semble l'éventualité la plus plausible, mais rien ne dit qu'elle est effective. Fenner espèret les Originaires bien plus ingénieux et inventifs. Certes mettre la bombe à leur disposition l'enchanterait, mais plus farfelus sont les plans -soient-ils même orientés contre lui- plus Fenner a de raisons de se réjouir.

Fenner pose la main sur l'épaule d'Israël pour la remercier de son boulot jusqu'ici. C'est une marque de respect venant de sa part, mais elle l'a amplement mérité, pense-il. Peut-être serait-il temps de revoir ses opinions à son sujet. Cela n'étant quoi qu'il en soit sa préoccupation de l'heure. Il se tourne alors vers Coban, reprenant ses mots « Je crois que j’aime de plus en plus savoir un danger sur l'île qui n'est pas notre œuvre, ça me donne envie de l'en faire, notre œuvre. Et surtout de le retourner contre les chiens qui croient pouvoir nous contrôler. Entre de bonnes mains, le danger se verra décuplé, il ne leur restera qu'à regretter avoir éparpillé leurs pions. »

Si la mission première de leur venue est le pillage pure et simple du Bunker, aux yeux de Fenner la raison la plus importante reste tacite. Dès le lendemain, tout le monde ne parlera que de la mise à sac de l'endroit, mais personne n'aura encore idée de ce qui se trame réellement. Les hostiles mettant le bunker à leur profit et se rapprochant doucement de l'hydre, retraçant les Originaires, les piégeant à leur propre jeu. C'est évidemment le schéma rêvé, à eux dès lors de tout mettre en place pour atteindre cet objectif.
 
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Olympe Talyo Calypso-Sinn
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Message(#) Sujet: Re: RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. EmptyMar 18 Fév - 16:01

La mort plane sur ces contrées glacées

La mort plane sur cette île. La mort a toujours plané sur cette île. C'est quelque chose que j'ai toujours senti. La mort. A notre arrivée, déjà la mort était la maîtresse des lieux. Elle en a eu des amoureux ce jour-là, la mort. Elle a a conquit des âmes, la mort. Elle s'est aussi emparée du coeur de certains qui sont devenus ses soldats. Ces gens qui font régner la terreur. Ces gens qui menacent les vies de tous. Ces gens-là, sont les soldats du diable. L'armée de la mort. Ces gens sont marqués. Pas forcément physiquement, mais quand on les regarde, on sent qu'ils ne sont plus comme avant. Pour certains, la mort traumatise, ils restent amochés. D'autres deviennent plus forts, plus puissant, plus. Ces gens-là, j'en fais partie. Comme tous ceux qui marchent à mes côtés. Qui marchent, en silence. Suivant Israël. En les observant tous, je me rends compte que chacun pense quelque chose de différent. Chacun est venu ici avec une idée en tête. Chacun a son but.

La mort nous accompagne. Où que nous allions. Nous avançons à travers la forêt, vers ce bunker que tous les rescapés redoutent. Je me pose des questions. Que se passerait-il si on ne tapait pas le code à la fin du compte à rebours? Que veulent dire ces chiffres? Peu importe. Tu ne redoutes rien. Advienne que pourra. Cette menace est sur toutes nos têtes. Mais je ne crois pas que les Originaires feraient sauter une île toute entière par jeu, prenant le risque de causer notre mort, mais aussi celle des leurs. Imaginez. Une explosion détruisant notre île aurait forcément des répercussions sur la leur, qui au final n'est pas si loin.. Quoiqu'il en soit, je ne m'angoisse pas réellement pour ce code.

Ici, nous y sommes. Israël indique une trappe, puis après un instant de gène, s'y glisse la première. Coban suit. Puis c'est au tour de Fenner et ensuite Emerson. Je les regarde passer les uns après les autres. Puis avant que quelqu'un d'autre n'avance, je suis. Arrivée en bas, je saute les derniers barreaux et alors que je fixe la petite qui nous a menés là, cette dernière nous explique rapidement la disposition des pièces. A peine présentés au Bunker, Coban et Fenner s'enfoncent vers la salle informatique. Je passe à côté d'Israël et lui passe la main sur la joue. C'est autant un geste de tendresse que de remerciements.

La salle de bain. Rien de bien intéressant. Quelques serviettes, du savon, et un.. « Nestwood! Pharmacie! » Je sors. Je continue de chercher. Je vais forcément tomber sur quelque chose d'intéressant. Un bunker originaire ne peut pas être vide. Il doit forcément y avoir quelque chose. Je ne sais pas quoi. Je ne sais pas vraiment ce que je cherche. Mais je continue de chercher. Le dortoir.  Je retourne chacun des matelas ici présent, mais rien de caché en dessous. J'en éventre deux, rien à l'intérieur non plus. Je sors de là et me dirige vers la salon, ou à ma grande déception il n'y a rien qui puisse être réellement utile. Après avoir retourné le contenu de chacun des tiroirs j'ai récolté quelques balles de revolver que je cèderai volontiers au premier qui les demande. Je ne suis pas une grande fan des armes à feu. Ce que j'aime, c'est le métal. Celui qui forme les lames. Mais rien. A peine quelques couteaux de lancer pitoyables. J'en ai déjà. Des plus jolis. Des plus fins. Des plus travaillés. Peu importe. Je les accroche tout de même à ma ceinture. Ca pourra toujours servir. Je cherche méthodiquement. Coban et Fenner discutent, je les entends dans la pièce suivante. Emerson doit chercher ses trucs de son côté. Et j'ai perdu Israël de vue. « Israël! » J'attends un moment puis elle reparaît dans mon champ de vision. Tout en continuant de fouiller chaque meuble -dedans dehors dessous derrière- je lui demande. « Quand tu es venue, tu n'aurais rien vu par hasard qui ressemble à un mécanisme, un creux, une bosse qui pourrait servir de bouton pour une porte cachée où quoi? » En disant cela je fais mentalement le plan du bunker. Il y a un creux. Il est en forme de U. Ce genre de bâtiment est en général carré. Ce qui veut forcément dire qu'on peut trouver une porte qui mènerait dans une autre pièce. Une armurerie? Ce serait l'extase. l'arme que tu regrettes le plus de ta vie à New-York, c'est ton sabre.. Un sabre parmi les meilleurs forgés sur cette terre.. 

Mais après une fouille rapide, rien dans le salon non plus. Je commence à en avoir assez de chercher dans le vide. Alors je jette un coup d'oeil dans la pièce occupée par Fenner et Coban. Je les observe deux minutes. Eux aussi cherchent. Nous cherchons tous. Apparemment ils cherchent une bombe.. Personnellement, je ne crois pas trop à l'hypothèse de la bombe. En fait, je pense plutôt qu'il n'y a rien du tout et que c'est simplement un petit jeu des Originaires qui s'éclatent bien à nous regarder remettre le code chaque jour. Mais peu importe je cherche avec eux. Alors que mes mains s'affairent sur les murs, cherchant la plus petite cavité, la moindre faille qui pourrait nous mener à l'autre pièce, je vois Coban s'affairer autour du fil. A mon avis, ce fil n'est rien d'autre de l'alimentation électrique de l'ordinateur.. S'il y a une bombe, ou n'importe quelle autre menace, c'est un signal à distance. Je ne pense pas les Originaires assez stupides pour nous laisser accès à la voie royale vers leurs arme toute puissante. Mais qui sait. Peut-être me trompé-je. Alors que mes yeux s'arrêtent sur l'ordinateur, je revois ma soeur dans notre appartement de New-York. Quand elle n'était pas en cours, elle était assise sur le canapé, les pieds sur la table basse, son ordinateur portable sur les genoux. Ou alors, à son bureau, où elle avait installé trois écrans  qui affichaient toujours plein de trucs que tu n'as jamais réussi à comprendre. L'informatique et toi.. ca fait quatre. Quand tu avais besoin d'informations sur quelqu'un, où de savoir ce qu'on avait sur toi, Hilary se chargeait des recherches, et aussi de la suppression des données. A mi-voix, une phrase m'échappa. « Elle pourrait cracker le système en un rien de t... » Puis me rendant compte que je parlais tout haut, je me tu, et continuai de chercher, espérant que personne ne relèverait. Elle pourrait sans doute nous dire aussi où se trouve la menace qui nous guette, où se trouve cette épée de Damoclès qui fait si peur à tant de personnes et qui en fascine autant. Je suis certaine que ça lui plairait de hacker quelque chose. Ca lui plairait d'avoir à nouveau un clavier entre les mains. Sait-elle seulement que le bunker est ici? Oui, sans doute.. Je secoue la tête et finis par changer de pièce. J'ai forcément loupé quelque chose. A nouveau le salon, ou j'entreprends de palper tous les recoins, cette fois-ci, ma fouille sera minutieuse. S'il y a une autre pièce, on doit la trouver..
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Message(#) Sujet: Re: RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. EmptyDim 23 Fév - 15:43

✈ ISRAEL & LES HOSTILES
la mort plane sur ces contrées glacées + il n'y a que les fous qui ne craignent pas la nuit
Il était bien facile d’oublier qu’Israël, avant même d’être une hostile, était encore une adolescente. C’était comme si appartenir à ce groupe faisait disparaitre les autres traits de sa personne. Quand quelqu’un la croisait, il ne se disait surement pas « Tiens, voilà une des ados de l’Ile, quel dommage qu’ils soient si peu nombreux ». Non, il se disait « Encore une hostile, qu’elle vermine que ces gens-là ! ». Elle ne le montrait jamais, mais cela la faisait rager, qu’on ne cherche pas à la connaitre mieux, s’arrêtant à cette seule constatation. Elle était quelqu’un, quelqu’un avec ses joies, ses peines, ses peurs et ses audaces. Elle pensait à autre chose qu’à la mort, la douleur et la destruction. Oui, parfois, elle regardait les autres adolescents de l’Ile, et se demandait qu’elle pourrait être sa vie, si elle était comme eux, insouciants et innocents. On cesserait sans doute de l’éviter, d’éloigner les enfants lorsqu’elle approche. Mais serait-elle heureuse ? Elle répondait, sans hésiter, non. Elle ne se sentirait pas à sa place, elle ne serait pas à sa place. Elle n’était pas née pour vivre ainsi, elle n’était pas née pour s’amuser bêtement comme le faisaient ces jeunes sur la plage, profitant de la vie malgré le fait qu’ils étaient bloqués sur cette Ile depuis deux ans. Elle le sentait au plus profond d’elle-même, elle n’était pas née pour faire partie de ce groupe-là. Elle était née pour être Hostile, c’était une évidence, une certitude. Tandis que ses compagnons s’affairaient dans le bunker, Israël les observait, un à un, tout en affinant sa réflexion. Elle était capable de rester des heures ainsi, immobile, à se poser des questions tout en suivant du regard la moindre petite araignée sur le mur. L’Ile l’avait bien changé. A son arrivée ici, elle n’était encore qu’une enfant hyperactive, incapable de rester en place, posant des centaines de questions à la minute. Il était impossible de donner cette description d’Israël, aujourd’hui. Elle passait de plus en plus de temps seule, assise quelque part dans la forêt, se concentrant sur une unique chose sans s’intéresser à ce qui l’entourait. Et ses questions étaient devenues rares, tellement elle craignait de paraitre stupide ou ignorante. Mais malgré ce calme apparent, l’esprit d’Israël bouillonnait de questions, de cris et de paroles. Elle n’osait juste pas s’exprimer, se réfugiant dans ce silence factice en cherchant à se convaincre que c’était la meilleure façon de ne pas montrer ce qu’elle croyait être une honteuse ignorance.

Coban fut lui premier à lui adressé la parole, fébrile, lui demandant si elle avait trouvé, lors de sa première descente, quelque chose pouvant permettre d’accéder à la bombe. Israël préféra ne pas lui avouer que, ce jour-là, elle avait tellement peur de mal rentrer le code qu’elle n’avait pas du tout songer à rechercher une porte ou autre ouverture. « Rien vu. J’ai juste visité … superficiellement. ».  Le temps de trouver un ou deux trucs utiles, et elle était remonté, chargée de son butin. Et de toute façon, elle ne se pensait pas assez maligne pour trouver, seule, une pièce cachée dans cet endroit. Il semblerait d’ailleurs que, pour le moment, aucun des quatre grands n’y parvenait. Elle laisse Coban retourner vers l’ordinateur, elle laisse Emerson le suivre, et se dirige, à son tour, vers le dortoir. Quelque chose venait de lui traverser l’esprit. Comme elle l’avait elle-même dit, il semblerait plus probable que la bombe -si bombe il y avait !- se trouve non loin de l’ordinateur. Mais les habitants de l’autre Ile semblaient avoir l’esprit au moins aussi tordu que les leurs. Alors, ils pourraient très bien avoir dissimulé l’entrée vers une pièce cachée dans ce dortoir, justement. Dans le lieu qui semblait le plus banal, le plus normal et le moins dangereux. A son tour, elle se rapprocha des murs, et commença à faire le tour de la pièce, en donnant des coups à intervalle régulier, espérant entendre du creux. S’il y avait une pièce, il y aurait bien du vide, et ça sonnerait creux, non ? Du moins, elle voulait le croire, sinon, elle n’avait aucune idée de comment chercher. Mais rien, elle n’entend rien. Tape-t-elle assez fort ? Surement. Se pourrait-il qu’il n’y ait pas de pièce cachée ? Elle en doute. Le bunker semble bien trop petit, il doit surement être plus grand, en réalité. Elle se dirige vers les douches. D’où venait le tuyau ? Il sortait du mur de gauche. Qu’y avait-il, à gauche ? Elle se remémora rapidement la disposition des pièces. Il n’y avait rien, à gauche des douches. Mais cela était-il suffisant pour en tirer des conclusions ? L’eau pouvait tout aussi bien venir directement d’une source, et le tuyau être donc enfoncée dans la terre, tout simplement. La jeune fille, de nouveau, donna un coup dans le mur, tachant d’entendre le son que cela faisait. Mais le carrelage amortissait les bruits, et ce qu’elle pensait avoir identifié comme un son creux pouvait très bien être la résonnance entrainée par les carreaux de céramique. Elle colla son oreille contre le mur, et retenta.

« Israël ! ». A l’instant où elle donna un coup dans le mur, on l’appelait. C’était bien sa veine. Elle quitta les douches et rejoint la salle informatique, où l’attends Alys, qui venait de l’appeler. A son tour, elle lui demanda si elle avait trouvé quelque chose lorsqu’elle était venue. A nouveau, Israël répondit, presque mot pour mot. « Rien vu de tout ça. J’ai vaguement visité, rapidement … ». Mais c’était Alys, et Israël ne pouvait pas lui cacher bien longtemps la vérité, alors elle compléta. « Puis en fait, j’avais tellement peur de me tromper de chiffres en tapant que je pensais pas à grand-chose … ». Et bien sûr, elle se sentit obligée d’ajouter, vivement. « Désolée ! ». Désolée de quoi, elle ne saurait le dire vraiment. Mais qu’importe. Elle avait oublié de faire quelque chose qui aurait pu s’avérer utile, alors elle était désolée. Désolée et honteuse, comme une enfant ayant fait une énorme faute. Comme une enfant, encore et toujours. Grandirait-elle, un jour, suffisamment pour cesser de se sentir aussi fautive, aussi ridicule ? Cessera-t-elle d’oublier autant de choses, de se laisser emporter par la peur et l’angoisse ? Elle secoue la tête, penser à autre chose, penser à autre chose. Elle porte son attention sur les murs du bunker, sur ces murs si droits et si gris, ces murs qui ressemblent tellement à ce qu’ils avaient pu connaitre sur le continent. Mais ces murs sont terribles, car ils semblent cacher un secret, cacher une menace. Mais si cette menace est découverte, pourra-t-on toujours la nommer ainsi ? Israël observe ses compagnons qui, pour une étrange raison, semblent fébriles et même excités. Pour Israël, le calme est sans doute la meilleure façon de se concentrer sur quelque chose. Elle retourne dans le dortoir, ce lieu est pour elle la clé du problème. Trop bien rangé, trop symétrique, bien différent du salon avec ses chaises dépareillées ou de la salle informatique avec son aménagement réduit au strict minimum. Le dortoir semble … normal, mais trop normal pour être honnête. Peut-être qu’elle se trompe, peut-être qu’elle est juste un peu paranoïaque, mais pour elle, ce lieu a été créé pour cacher quelque chose. Il ne reste plus qu’à espérer que ce quelque chose sera ce qu’ils recherchent. Assise en tailleur sur un des lits, la jeune fille se plonge dans une profonde réflexion, essayant de trouver l’endroit de la pièce ou pourrait se cacher … l’autre pièce. Une caverne d’Ali-Baba, un « Sésame, ouvre-toi ! » à trouver.
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RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. Vide
Message(#) Sujet: Re: RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. RP DE GROUPE DES HOSTILES ✈ la mort plane sur ces contrées glacées. EmptyMer 26 Fév - 18:21



La mort plane sur ces contrées glacées

Les Hostiles


Fenner m'avait aidé à trouver cette foutue bombe mais il fallait se rendre à l'évidence , la clé de notre sauvetage n'étais pas dans ce bunker. Et d'après certains ici il n'existait aucune bombe. Vous pensez bien qu'ils se sont foutus de ma gu*ule quand j'ai entré les chiffres dans l'ordinateur , feignant d'essayer de le pirater. Ça a pu marcher à l'instant où j'ai entré la combinaison mais plus personne n'était dupe quand je suis resté planté face à cet ordi bloqué. Je sais retrouver des fichiers cachés. Je peux craquer le code d'un dossier . Je peux vous implanter un logiciel de surveillance à distance . Mais sans mes logiciels chéris je ne suis plus rien. Je suis bien incapable d'encoder quoi que ce soit. Puis je n'avais pas touché à quoi que ce soit d’électronique depuis des lustres alors je suis resté planté là quelques instants avant de suivre le troupeau et de chercher quelque chose qui nous serait vraiment utile.
Je commençais par le dortoir. Certains s'y reposaient au calme. Profitant du confort de ces vrais lits. Il y a avait bien Irsaël l'air songeuse qui faisait le tour de la pièce du regard. Comme si nous avions loupé quelque chose de plus qu'évident. Pourtant ce n'était qu'un dortoir. Alys et les autres cherchaient une pièce cachée.
J'ignore ce que cherchait Emerson mais il n'avait pas l'air de trouver son ultime bonheur. Quelques fils tout au plus. Ce mec était un génie derrière son faciès de monstre. Il savait aussi bien sauver que tuer. Je l'ai vu recoudre l'un des notre comme un médecin. Le blessé n'avait même plus de marque aujourd'hui. Mais il restait avec nous car il se sentait seul juge de qui méritait de vivre ou de mourir. Et il faut dire qu'il a une perception de la justice assez ... Subjective. Mais je ne le juge pas. Qui suis-je pour le traiter de monstre?
Fenner ne semblait pas chercher quelque chose en particulier . Il regardait simplement . Explorait. Il devait être de ceux qui n'espèrent plus rien sur ce foutu îlot.
Alys cherchait une pièce secrète avec Israël. Elle ne perdait pas espoir et je décidais de chercher avec eux.
Mais d'abord je m'asseyais aux côté de la gamine. En silence comme toujours. Nous étions tous généralement silencieux. Qui aurait envie de parler avec des monstres ? Surtout pas des monstres. Ces derniers temps j'avais repoussé Isra. Elle était devenue trop dangereuse. J'avais certains secrets que je ne voulais pas voir dévoilés au grand jour. Mais j'aurais très bien pu l'éconduire plus gentillement. Elle ne méritait pas ma monstruosité. Mais je ne pouvais rien lui dire. Un sans cœur ne s'excuse pas auprès de quelqu'un qui n'en a que faire de vos excuses. Alors je me contentais de faire comme elle. Regarder la pièce . L'explorer du regard. En espérant trouver quelque chose de plus que tous ces génies torturés.  Mais tout ce que je voyais c'était une pièce sans fenêtre. Sans lumière.Au couleurs ternes. Des lits rangés comme dans un campement rudimentaire. Les murs suintant l'humidité de la terre si proche. Sans aération. Sans aération... Aussi loin que je me souvienne , les chambres ont besoin d'aération. Mais dans un bunker je ne sais pas. Après tout ces montres sont faits pour vous protéger de tout. Même d'une menace invisible. Mais je ne vois pas pourquoi je n'explorais pas la piste. Après tout nous sommes là pour ça. Explorer les pistes. Mais j'avais beau taper dans ces murs , ils n'étaient pas plus creux que quand la petite avait tapé dessus.
Je me rasseyais et m'allongeait fixant le plafond. Je fermais les yeux et refaisais un schéma de l'endroit dans ma tête. Les schémas , les plans , les fiches , les visualisations 3D. Autant de simplifications qui me rassurent. Quand vous pouvez schématiser quelque chose , il vous livre chacun de ses secrets. Ici tout semblait parfaitement clair. Mais je devais en avoir le cœur net. Et il fallait que le schéma de l'intérieur corresponde parfaitement à celui de l’extérieur. Il fallait que quelqu'un m'aide . Je ne pouvais pas faire rejoindre les deux schémas ensemble seul. Il allait falloir qu'on m'aide. Et ça tombe bien , j'avais autour de moi les personnes aux sens les plus développés. L’ouïe , le toucher , la vue. Chacun pouvait surveiller sa proie à des distances qui feraient pâlir un fauve. Je m'adressais à la foule. Me sentant agressif de troubler ce silence sans raison vitale.

"-Je monte sur la terre ferme. Je vais taper sur le plafond. Partout . S'il a été creusé , je trouverai facilement tout le contour du Bunker. La résonance vous permettra de savoir si là où je tape c'est juste au dessus de vous , au niveau d'une des parois ou derrière la paroi. On va finir par trouver s'il y a une pièce cachée. Si quelqu'un veut me suivre, sinon je ferai mon vacarme seul. Ouvrez l'oreille. 'Fin ceux qui veulent hein."

Il ne fallait pas que je leur laisse le temps de réfléchir. Il pourraient mal prendre mes paroles , les trouver trop directives. Quand on veut survivre dans notre grotte , il valait mieux pas instaurer de règles.
Je me dirigeais vers la sortie et montait l'échelle fragile. Je me demande combien de temps elle soutiendrait nos poids.Une fois dehors je faisais le tour de ce qui me semblait être le bunker. À la recherche des marques sur le sol. Elle étaient faciles à trouver après quelques grattement de terre. Ce n'était pas la même couleur de terre. L'une avait été remuée et l'autre n'avait jamais bougé. Du coup les herbes qui avaient poussé étaient différente. D'un côté jaune et sèche et de l'autre à peine plus grasse et légèrement verdoyante.
Et alors je sautais. Comme un taré. Faisait frapper tout mon poids sur le sol. Espérant qu'on puisse entendre quelque chose en dessous. Je me fichais du ridicule. Quiconque rirai risquerai sa modeste vie...

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