• Physique : Dire que je suis un canon c’est un peu péter au-dessus de mon cul mais je ne laisse pas les hommes et les femmes indifférents, eux non plus d’ailleurs. Je suis sportive et j’entretiens mon corps, plus pour me défouler et pour l’adrénaline que cela me procure. Svelte, je mesure 1m75 pour une 66 kg, je suis musclée mais je ne ressemble pas à une body-buildeuse (encore heureux)… Brune aux yeux marron, des cheveux mi-longs ondulés, je ne suis pas trop porter sur le physique. Je ne suis pas le genre de femme qui va passer trois heures à se pouponner pour ressembler à un pot de peinture. J’ai des tatouages sur le corps, tribal, d’autres plus significatifs comme le lotus dans mon dos, un oiseau sur mon bras droit et le reste, je ne les monterai qu’à ceux qui souhaitent les voir. =)
Au niveau vestimentaire, je mets ce que j’ai, une tenue agréable à porter qui me permet de me déplacer aisément et le plus silencieusement possible.

• Caractère : J’ai un fort caractère. Je suis têtue et je ne me laisse pas faire. Sportive, je n’arrive pas à rester en place. Mon travail me convient parfaitement, je bougeais tout le temps et je me défoule sur des gens. Je suis une grande gu*ule, une grande fêtarde et assez colérique. Lunatique, vous n’avez pas intérêt à me réveiller
Cependant l’arrivée sur cette île m’aura permis de gagner en maturité. Je suis plus posée mais je reste indomptable. Si je ne veux pas faire quelque chose, je ne le ferai pas, pas moyen de me faire changer d’avis. Le reste … je vous laisse découvrir. Autant me prendre avec des pincettes, je serai peut-être mal lunée ce jour-là.

• Mon passé avant cette expédition :

Je suis née à Austin dans la nuit du 6 juin 1984. Autant dire que je n’aurais pas du naître. J’étais une erreur, la somme d’un oubli de pilule et d’un avortement interdit. Ma mère est une secrétaire d’un entreprise pourrie et mon père un ancien militaire mouillé dans des affaires pas très honnête. Il finit par ouvrir un stand de tir. Ma merveilleuse mère me rejeta dès la naissance. Les premières années de ma vie furent chaotiques. Mais je ne m’étalerai pas sur ce sujet, on dira que je ne m’en souviens pas… même si je me rends compte des répercussions.

Ma famille divorce alors que je n’ai que cinq ans. Ma mère refuse d’avoir la garde, donc je reste avec mon père qui en un brin de temps retrouve une femme et se marie. Autant dire qu’il ne peut pas se passer des femmes. Elisabeth, mon horrible belle-mère, tombe enceinte très rapidement et accouche d’un garçon, Alexander. D’une jalousie compulsive, Elisabeth ne s’occupe pas de moi, obligeant mon père à m’éduquer. Alors imaginez ce que cela donne l’éducation d’un vrai Texan… Je deviens un vrai garçon manqué, j’apprends très tôt à tenir une arme en mains et à manipuler des armes blanches. « Il faut te protéger des hommes » me disait-il. Je ne savais pas s’il voulait un garçon ou tout simplement me protéger. En tout cas, malgré sa rigidité, ses coups et son caractère bien trempé, je grandis avec tout le confort possible. J’étais rebelle et il n’y avait pas un jour où je m’en prenais plein la gu*ule.

A l’adolescence, on va dire que je continuais à aller contre les dires de mon père et de ma belle-mère. Je faisais le mur, je partais dans des endroits dangereux avec des gens eux aussi dangereux. A l’école, j’étais la tête de turc, j’étais passée plusieurs fois en conseil de discipline pour au final être exclus de l’école. J’arrêtai les études, tenant tête à mon père pour ne pas y retourner. Mon père céda et accepta que je travaille avec lui dans le stand de tir. J’avais alors 18 ans. Mon petit frère, quant à lui, était plus sage et suivait les ordres de sa mère. Je m’entendais bien avec Alex et il fallait le dire, je voulais le protéger. Il m’arriva plusieurs fois de le défendre contre des abrutis de son âge ce qui me valut de bonnes engueulades avec lui.

A côté de mon travail, je bossais comme barman sans que mon père l’apprenne. A mes dix neuf ans, ma vie pris un nouveau tournant. Je rencontrai Josh et Paul de quinze et vingt ans mes ainés. Deux chasseurs de prime qui venaient pour récupérer une prime. Ils s’étaient installés pour quelques jours à Austin. Ils étaient passés par le stand de tir de mon père et était allés dans mon bar. Le hasard fit bien les choses, j’attrapais un homme à moitié ivre, grand et costaud pour le sortir hors du bar et lui en coller une au passage. Ils m’adressèrent la parole et en un rien de temps ils acceptèrent que je vienne avec eux. Je ne voulais pas croire que mon physique avait eu quelque chose à voir avec mon recrutement. Bon, j’avais menti sur mon âge et avais déclaré avoir 21 ans. Mon père me renia lorsqu’il apprit ma disparition, ne voulant plus entendre parler de moi car il refusait que je parte avec ces hommes. J’étais mineure et immature, il essaya de me retrouver mais en vain. Je gardais contact avec Alex, avec qui je parlais régulièrement au téléphone pour avoir de ses nouvelles. Pendant près de cinq ans, on chassa des hommes et des femmes contre une bonne somme d’argent. Je visitais les Etats-Unis de long en large et en travers, je découvrais tous les plaisirs possibles : sex drug & kill était mon mode de fonctionnement. Chaque mois, j’envoyais une somme d’argent à Alex

Suite à une arrestation trop dangereuse où Paul se fit tuer d’une balle en pleine poire, on décida d’arrêter. Je pris mes valises et pris un nom de ville au hasard pour pouvoir m’y installer. Je voulais être peinarde et éloigner de mon passé. J’avais coupé les ponts avec Josh. San Francisco. J’achète une petite maison dans le … et trouva à nouveau un travail de barman au « Green Hornet Pub ». Le pub était tranquille, de temps à autre des bagarres, de la bonne musique et une ambiance irlandaise que j’appréciais beaucoup. Mon caractère bien trempé me permettait de me faire respecter par la petite communauté d’ivrognes et d’hommes esseulés qui cherchait un peu de compagnie.

Pendant près de deux ans, tout se passe bien. Alex venait me voir de temps en temps, il faisait des études de droit et il passait une partie de vacances avec moi. Il avait bien grandi et était devenu un très bel homme qui faisait des victimes. Je le raillai à ce propos… mon côté immature reprenant le dessus. On se rapprocha énormément...

J’appris en 2008 par ma belle-mère alors que j’appelais mon frère pour avoir de ses nouvelles qu’il faisait partie du vol New York-Tokyo. A partir de là, je cherchais des informations à se propos mais rien de concret. Milena, une serveuse du pub avec qui j’avais sympathisé, m’annonça que sa sœur avait aussi disparu dans ce crash. On décida de les retrouver, refusant de croire qu’ils étaient morts. C’était mon petit frère… Toute son enfance, je n’avais jamais été très présente mais j’aurai pu remuer ciel et terre pour pouvoir le retrouver. Octobre 2010, avec Milena on trouve un homme Cameron J. Stendall, un milliardaire qui a un sous-marin et qui voulait retrouver une femme d’après les dires. On part main dans la main avec Milena.

• Vie après le naufrage :

Je ne sais pas ce qui s’est passé. Des secousses, des hurlements, je me vois courir pour éviter de me noyer. L’eau me rattrape, une dernière inspiration avec l’espoir de survivre. La terreur m’envahit et je ne sais comment je suis sortie du sous-marin. Je ne sais comment je suis arrivée sur la plage. Tout ce que je sais, c’est que l'on n’était pas seul. On s’est occupée de nous, malgré les méfiances. Je pouvais les comprendre, j’éprouvais le même sentiment.
J’avais l’espoir de retrouver mon frère. J’ai mis quelques temps à le retrouver. L’île est grande. Mais je l’ai retrouvée. Mon petit frère. Il avait changé, il avait muri et je ne voyais plus un enfant mais un homme. Alors, je le laissais agir, se débrouiller. En fait, il n’avait plus vraiment besoin de moi et je dus accepter la vie que j’avais à présent sur l’île. Je n’arrêtai pas de me poser des questions. Comment était-ce possible d’être en vie ? Pourquoi l’île attire des avions, des navires ? Je ne trouvais pas vraiment de réponse à mes questions. Je ne me liais pas vraiment d’amitié avec les gens de l’île mais j’avais des relations cordiales.
Certains traits de mon passé, ressortait et je n’hésitais pas à me faire plaisir avec la gent masculine et féminine qui passaient par là. On ne pouvait oublier les besoins naturelles n’est-ce pas ?
J’acceptais assez facilement la vie sur l’île, mes bas instincts de survie prenant le dessus. Je n’hésite pas à partir fouiller les régions, je ne suis pas souvent seule…

L’arrivée des militaires deux ans après notre « naufrage » poussa encore plus mon questionnement. Des femmes vivaient sur l’île. J’étais encore plus intriguer et mon envie d’aventure me poussait à aller plus loin dans l’île. Ce voyage m’aura permis de gagner en maturité (même si des fois, on se demande si j’ai dix ans) .