« Félicitation, se sont deux beaux jumeaux ! »
Andrew (le premier) et son jumeau Jack (le second) vivaient enfin leurs premiers moments hors du ventre maternel. Deux superbes garçons, parfait reflet l'un de l'autre. Leur Mère Jane, femme au foyer, les serrait avec amour contre son cœur sous le regard fier de leur père Marc, chef de chantier. Un bien jolie portait de famille n'est-ce pas ? Bien des enfants auraient enviés ce cadre idyllique… Malheureusement toute histoire qui commence bien n'est pas vouée à se continuer pareillement…
Si durant leur enfance ils vécurent normalement, malgré un père qui avait un petit penchant pour l'alcool et qui les délaissait un peu, l'amour de leur mère était bien suffisant… Même si la présence paternelle se faisait rare, ils auraient très bien pu grandir tranquillement ainsi.
Malheureusement Marc se fit congédier de son travail… de manière abusive. Il entraina ses anciens employeurs devant les tribunaux et gagna le procès ramassant une coquette sommes d'argent...pourtant... Ce fut le commencement de la descente aux enfers… La dose d'alcool qu'il consommait régulièrement fut intensifiée. Si avant elle le rendait comateux, elle le rendit progressivement violant… Jane commença à en subir les frais quand les deux jumeaux étaient à l'école. Ainsi ils retrouvaient régulièrement une mère bleutée…
- Quel maladroite n'est-ce pas chéri ?
Combien de fois Marc avait lâché cette phrase sous l'approbation honteuses de leur mère… Comment en vouloir à des enfants de croire naïvement à ce que des adultes pouvaient leur raconter, ils étaient si jeunes…
Un jour cependant alors qu'ils rentraient une nouvelle fois de l'école (leur gentil voisine les récupérait en même temps que leur fille et les déposait devant la maison), ils retrouvèrent leur mère avachit au sol, leur géniteur hurlant sur elle…
- Tu vois ce que tu m'oblige à faire !!!.
Quand il vit ses fils, il prit un ton calme en marmonnant que leur mère était tombé dans les escaliers et qu'elle c'était probablement cassé la cheville… Cette fois-ci les petits n'étaient pas dupe… Andrew se jeta sur sa maman pour l'enlacer tandis que Jack se mit à enchainer les coups sur le ventre de son père en lui criant de ne plus faire de mal à leur mère…
Il tomba lourdement au sol quand une main s'abattit avec rudesse sur sa joue. Andrew fou de rage s'interposa en se mettant entre son père et son ombre de chaire. Les yeux luisant de défi… Mais que pouvait bien faire un enfant de 8ans devant un géant… Ce fut la première fois où son père se saisit de lui l'entrainant dans la cave. La première fois où il défit la bouche de son ceinturon… La première fois que la lanière de cuit vint meurtrir les chaires tendre du dos doré d'Andrew… à partir de ce moment, le jeune garçon ne se montra plus jamais torse nu…
Après une dizaine de coups plus tard, une dizaine de coup ou seul les claquements c'étaient fait entendre sans un seul cri, l'homme était remonté, totalement calme. Andrew était derrière lui, les yeux larmoyant et le visage rouge. Jack et sa mère pleurait dans les bras l'un de l'autre. Marc annonça qu'un ton plat qu'ils devaient aller à l'hôpital pour soigner leur mère.
Sur le siège arrière de la voiture, le petit Jack regardait son frère avec tristesse, que ne lui aurait-il pas donné pour revenir en arrière et ne pas provoquer leur père… Sentant ce regard torturé sur lui, Andrew regarda son frère et trouva la force de lui offrir le sourire le plus éblouissant qui soit.
- Tout va bien Jay !
Chuchota-t-il en offrant un clin d'œil complice en prenant sa main alors que de l'autre, discrètement, il serait le poing. Le frottement de son dos meurtri contre le dossier de la banquette le faisait atrocement souffrir. Mais il ne le montra pas.
Une fois arrivé à l'hôpital, Jane fut examinée… S’étant ‘' cogné la tête dans sa chute ‘' les examens se firent plus poussés surtout quand elle fut prise de vertiges et de nausées. Après une bonne heure d'attente dans sa chambre temporaire d'hôpital, une prise de sang et un scanner, un médecin rentra enfin.
- Bonne nouvelle madame Bekinsley, rien de grave. Vous avez juste le cinquième métatarse de fissuré. Il vous faudra porter une chaussure spéciale pour garder votre pied immobile pendant trois mois pour commencer, nuit et jour. Nous nous reverrons alors pour voir où en est la consolidation.
Tout le monde fut rassuré par cette bonne nouvelle. Seul le père semblait impassible à la fenêtre, fixant le paysage extérieur.
- J'ai une autre chose à vous annoncer, il semblerait que vous soyez enceinte de quatre mois…
Jane afficha de grands yeux ronds, quand à son mari il daigna se retourner enfin pour regarder sa femme avec des yeux noirs.
- Tu m'as caché que…
Marc commença à élever la voix mais le médecin repris la parole voyant que l'homme allait accuser sa femme à tort.
- Non monsieur, madame ne vous a rien caché du tout. Tout à l'heur lors de examen quand nous lui avons demandé s'il y avait la possibilité qu'elle soit enceinte elle nous a affirmé que non… De plus il s'avère que votre femme est dans sa période d'indisposition mensuel. Aucun symptôme ne s’étant déclaré…
Sous le regard perdu de monsieur et madame Bekinsley, il décida de se faire plus clair.
- Madame, il semblerait que vous ayez fait ce qu'on appelle un déni de grossesse. Le corps réagit comme si tout était normal. Le ventre reste pratiquement le même… Je vais vous fournir des documents sur le sujets qui répondront à la moindre de vos questions…
Après plusieurs minutes de discourt il quitta enfin la pièce affirmant qu'elle pouvait rentrer chez elle après avoir pris rendez-vous pour le suivit de la grossesse… La chambre resta silencieuse jusqu'à ce que Marc sorte en claquant la porte. Jane ne put retenir des larmes de tristesse et d'impuissance… Elle aurait donné n'importe quoi pour disparaitre avec ses enfants mais elle n'en avait pas les moyens. Monsieur Bekinsley était le seul à avoir une rentrée d'argent… Une jolie somme qui permettait d'envoyer les jumeaux dans une très bonne école privé… Elle n'avait nulle part où aller… Ni argent ni famille… Elle ne pouvait aller nulle part… Mieux valait cela, que des enfants à la rue ?
Pendant une bonne semaine, Marc se montra très gentil, se faisant pardonner au prés de sa femme. Un véritable enfant de cœur. Mais malheureusement il n'en était rien… La violence de cet homme n'avait pas disparu… Pire encore elle s'accentuait dans l'ombre et c'était les jumeaux qui en faisaient les frais… Surtout Andrew qui provoquait souvent son père pour éviter que Jack ne prenne trop de coup… Marc se contentait de lui crier dessus, de le gifler… Mais jamais plus… Son jouet favori était Andrew puisque c'était une véritable petite tête brulé. Il fallait punir ses insolences… Souvent à coup de ceinturon… Parfois même le jeu était plus vicieux et se faisait à coup de brulure de cigarette…
Malgré toute cette torture il gardait le silence car Marc avait été très clair… Ce qu'il ne ferait pas sur lui, il le ferait sur son frère ou sa mère… Ainsi dès son plus jeune âge il se sacrifia pour le bien-être de sa famille qui en dehors d'un bon père ne manquait de rien ! William leur petit frère qui était maintenant parmi eux était préservé, leur père lui montrait un amour démesuré… Autant il n'appréciait pas les jumeaux que Will était sa fierté la plus pure qui soit. Les sosies n'en était pas jaloux bien au contraire, ils étaient soulagés de voir que leur jeune frère ne risquait rien lui au moins et ils l'adoraient tous les deux…
Ce fut à leur adolescence que la roue tourna… Alors qu'Andrew était dans la salle de bain et qu'il avait mal verrouillé la porte, Will entra et tomba nez à nez avec un corps couvert de cicatrice et de blessure toutes fraiches… Le petit, âgé alors de 7 ans, se mis alors à pleurer violemment et à hurler… C'est comme s'il avait senti toute la souffrance d'Andrew sans en connaitre encore la cause… Andy essayait de calmer son petit frère mais c'était trop tard, Jane entra en trombe dans la salle de bain et porta tout d'abord toute son attention sur son cadet avant de suivre du regard son petit index tendu vers son frère encore torse nu. Madame Bekinsley du se retenir au bord de l'évier alors que ses jambes menaçait de lâcher sous le poids de son corps qui s'était mis à trembler violemment. Elle porta une main fébrile devant sa bouche béante alors que des larmes noyèrent ses yeux. La vue du corps mutilé de son enfant poignarda son cœur qui battait si fort qu'il menaçait de sortir de sa poitrine. Andrew accompagna sa mère dans les larmes. Il était totalement impuissant… Jack fut le troisième à rentrer et à voir le corps de son double pour la première fois depuis de si nombreuse années… Son regard s'humidifia tout d'abord… Mais la tristesse fit rapidement place à la rage… Ainsi donc il osait se plaindre alors que son frère avait vécu le martyre… La même rage se mua dans les yeux de leur mère qui sans prévenir s'empara du rasoir de barbier de Marc, cet outil aussi tranchant qu'un scalpel… Comment pouvait-elle avoir été aussi stupide pendant toutes ses années… Aveugle… Une mauvaise mère… Elle n'avait pas su protéger ses bébés !
Elle dévala les escaliers ses enfants sur ses talons sauf Willy qu'Andrew avait enfermé dans la salle de bain. Il avait peur du pire et si cela se produisait il ne voulait pas que son cadet en soi le naïf témoin. Marc était dans son fauteuil en train de regarder un match une bière à la main.
- Comment as-tu pu ?
Hurla sa femme alors qu'elle s'approchait de lui le menaçant de son rasoir. Il bondit hors de son siège, ses mains devant lui, quand il perçu la menace. Des yeux ronds étaient le témoin de sa parfaite incompréhension. Ce fut quand il vit Andrew, cicatrices apparentes, qu'il compri. Plus besoin de faire semblant. Elle fourra ses mains dans les poches de son pantalon avec un sourire malsain.
- Allons Jane, ne fait pas la mère, dévouée, offusquée… Tu t'es volontairement montré aveugle… Car ce qu'on ne voit pas n'existe pas… pas vrai ?
Jane sera les mâchoires… Il n'avait peut-être pas tort… Elle avait cru à sa rédemption parce que c'est ce qu'elle voulait, c'est ce qui était le plus simple… Elle avait abandonné ses enfants… Elle serait à jamais maudite pour cela… Elle aurait dû ouvrir les yeux sur le monstre que son mari était… et serait toujours. Elle donna un rapide coup d'œil vers l'étage alors que Will hurlait en l'appelant dans la salle de bain. Bekinley, qui n'avait de père que le statut, se rua sur elle pour lui arracher son arme. Alors qu'il l'avait en main il frappa sa femme d'un coup de poing en plein visage. Alors qu'elle tombait au sol et que Marc, fou de rage, commençait à faire pleuvoir des coupsde pieds violents sur ses cotes, Andrew bondit sur lui pour l'arrêter le faisant tomber en arrière, il fut entrainé dans sa chute. Il ne pu réprimer un hurlement de douleur quand il senti la lame du rasoir entamer la chair de sa cuisse dont le sang ne tarda pas à couler. Cette blessure était involontaire, elle s'était faite dans la chute. Quand Marc se releva et découvrit qu'il avait du sang sur le bras, il chercha tout d'abord sa provenance… Quand il repéra l'entaille dans le pantalon d'Andrew rougie par le sang, un sourire vicieux tel une grimace déforma son visage… Il avait fini de sombrer dans la folie.
- Voilà ce que j'aurais dû faire depuis le début… te saigner comme le porc que tu es… je vais arranger ça…

Dit-il alors qu'il se penchait vers Andrew. Celui-ci était incapable de bouger paralysé par de terreur dont la source était le regard de psychopathe que son paternel posait sur lui à ce moment. Il en était sur… cette fois, il allait le tuer…
Alors que la lame affutée s'approchait dangereusement de l'innocent, un coup de feu raisonna dans toute la maison… Les yeux de tueur de leur géniteur se muèrent en ceux d'une créature sans défense qui venait de se faire attraper par un prédateur… sentant leur mort proche… et qui malgré tout essaye de se raccrocher à la vie…
Marc tomba au sol où il rendit son dernier souffle alors que les regards se tournaient vers la source du bruit assourdissant qui avait achevé leur bourreau… Jack se tenait là, le bout du canon du fusil de chasse de monsieur Bekinsley encore fumant… Quand il avait vu le sang de son frère se déverser, il avait perdu le contrôle, plus jamais leur géniteur ne ferait de son jumeau son souffre-douleur ! Aussi était-il partit chercher le fusil de chasse, qui trônait fièrement au-dessus du canapé, qu'il savait charger. Quand il avait vu Marc se pencher dangereusement sur son double… il avait tiré.
Jane se précipita sur Jack lui arrachant le fusil de ses mains. Elle savait très bien que les voisins auraient appelé l'autorité, alertée par le coup de feu. Alors qu'elle tenait l'arme, mine de rien elle frottait de ses doigts la moindre partie. Pour finir elle déposa son doigt sur la gâchette avant de déposer l'arme au sol et de se précipiter sur Andrew. Elle examina sa plaie et fut rassurée de la voir superficielle, elle n'était pas dangereuse mais lui laisserait une belle cicatrice… Une de plus… la dernière !
- Ecoutez-moi bien, il doit y avoir déjà du monde devant la maison… Les gens savent que la personne qui a tiré est encore dans la maison… C'est moi qui ai tiré… Vous m'entendez c'est moi ! Je n'ai pas été une bonne mère j'aurais dû vous protéger et c'est ce que je vais faire aujourd'hui… C'EST MOI QUI AIS TIRÉ C'EST CLAIR ! Vous avez toute votre vie devant vous et vous êtes toute la mienne vous comprenez…
Malgré les pleurs et les protestations, Jane tendit la main pour récupérer le fusil et le prendre sur elle. On sommait déjà d'ouvrir à la porte.
- Je vous aime plus que tout, tout se passera très bien, quoi qu'il se passe veillez toujours sur Will, préservé le… Je suis tellement désolé mes fils…
Une voix d'homme menaça une nouvelle fois puis on enfonça la porte. Plusieurs agents de l'ordre entrèrent et mirent madame Bekinsley en joue…
Jane fut emprisonnée pour avoir donné la mort sans intention de la donner… L'avocat ne s'était pas montré à la hauteur et elle avait été puni pour avoir sauvé ses enfants et arrêté un monstre… Ce jour marqua d'une pierre banche l'esprit d'Andrew… Il deviendrait un jour avocat pour défendre corps et âmes les victimes de malades comme son père…
Les trois mineurs ne tardèrent pas à être placé dans une famille d'accueil. Une très bonne famille d'accueil qui s'occupa bien d'eux. Alors qu'Andrew se plongeait dans les études pour devenir avocat, ce qu'il devint plus tard, Jack se pensait qu'à s'amuser… faire la fête… Il pensait avant tout à se montrer fort, un gros dur… Pour dire vrai le fait qu'il ait donné la mort, même si c'était nécessaire pour sauver son frère, cela l'avait beaucoup secoué… changé… bien sûr que si c'était à refaire, il le referait sans hésiter. Mais prendre une vie change un homme… Et toute la souffrance que son jumeau avait enduré pour l'épargner l'avait tellement marqué… à vie… Aussi préférait-il se donner un rôle… Un fêtard désabusé de tout… Quant à Will il détestait autant son père que sa mère à cause de la souffrance de ses grands frères. Il s'en voulait énormément d'avoir été choyé par ce monstre qui leur faisait vivre un enfer… Pour le reste de sa vie ils les soutiendraient quoi qu'ils fassent, il serait toujours présent pour eux, il leur devait bien ça !
La vie adulte ne s'annonça pourtant pas de tout repos pour le jeune homme. Il devint avocat comme il le voulait… (Leur mère auraient probablement été très fière d'eux, si elle était toujours en vie aujourd'hui… Emporté par un AVC… ce qui avait anéanti les jumeaux… Will était toujours resté froid à cette triste nouvelle). Ce qui valut aux jumeaux de se brouiller. Andrew voulait rendre la justice. Il était devenu un très bon avocat et il était sûr que les victimes qu'il défendrait seraient toujours les gagnants… Jack lui avait ri au nez et lui avait dit que « la justice en ce monde était tel une jolie pomme… On la croit parfaite, mais un énorme vers bien dégelasse roupille devant… Avoir toute la bonne volonté du monde pour traiter l'arbre, il y aurait toujours des pommes contaminés qui passeraient entre le mailles du filet». Andrew en profita pour dire ce qu'il pensait à son frère du fait qu'il avait fait acquisition d'un bar… Sérieusement ? L'alcool n'avait pas fait assez de dégât dans leur vie pour qu'il la côtoie tous les jours ? Entrainant Will dedans par intermittences car il l'avait engagé comme barmaid. Cela lui permettait de travailler et de se faire un petit salaire en plus de sa bourse pour ses études…
S'en suivi une très grosse dispute et un silence radio l'un pour l'autre… Jusqu'à ce qu'Andrew réalise que son double avait raison !
Il avait beau se défendre corps et âme, il y avait toujours des vers qui s'en sortaient… Falsification de dossier, faux témoins, manques de preuves… Combien de familles détruites avait-il vu repartir en larmes, haineux contre une justice inexistante… Qui punirait ceux qui doivent l'être si même la justice ne le faisait pas… Cela le rongeait de plus en plus, il n'en dormait plus la nuit… Cauchemardant sur son propre passé… Tous ces coupables relâchés avaient le même visage que son père, c'est comme si lui aussi s'en sortait… cela le rendait complètement fou… c'est ainsi qu'il bascula du côté obscure en décidant d'être la justice de la dernière chance ! Il devint un bourreau lui aussi… Oui il était le bras droit, à la main tueuse, de toutes ses familles qui n'avaient pas obtenu justice… Il était devenu « The Jugde » Pour les journalistes à la télé, un tueur en série de présumés coupables relaxés. Laissant toujours sur ses « victimes » un petit mot, qui leur était adressé, tapé à la machine à écrire sur le pourquoi de cette exécution avec à la fin : Vous avez été jugé coupable, The Jugde (la justice, c'est moi !). Très présomptueux certes, mais assez drôle, du moins pour lui.
Bien sûr cette activité était des plus secrètes personne ne la connaissait, pas même ses frères. Il était temps de présenter des excuses à son jumeau. Il voyait toujours régulièrement Will qui lui donnait des nouvelles Jacks et inversement il le savait très bien. Il irait donc le voir après son voyage d'affaire. Il n'en avait que pour deux jours… Pourtant, jamais il ne fut sur les lieux… Pire encore, jamais il ne put s'excuser auprès de son frère, prisonnier d'une île qui devint sa nouvelle demeure.