× Ma Célébrité : Gaspard Ulliel × Nombre de messages : 3682 × Age du perso : 27 ans × Job : Tout ce qui n'es pas bon : ) × Côté love : Je n'aime que moi pour le moment.
(#) Sujet: Tell me why (Lahas et Gaëd ) Mar 15 Sep - 1:18
Tell me why
Le rituel manqué, l'humeur du chef est à oublier
Une lueur, une première aigreur, qu’est-ce qui m’a pris de participer à cette fête de campement activement ? Je l’ignorais, j’avais juste le sentiment d’avoir été trop loin. Je soufflai de manière répétée dans mon sommeil en ayant l’impression d’étouffer légèrement. D’habitude, je n’avais pas de problème de ce côté mais quelqu’un a dû rajouter quelque chose dans mon verre pour me faire une mauvaise blague ce n’est pas impossible. Comme chaque matin, les rayons du soleil percèrent le trou rectangulaire en face de ma couche, ils descendaient doucement de mon visage jusqu’à mon torse dénudé. Je fronçai les sourcils en me disant qu’il allait bientôt être l’heure de se réveiller pour la chasse. La deuxième question était de savoir si j’allais m’en sentir capable au vu de l’immense mal de crâne que j’éprouvais en ce moment même. Je me retournai dans un mouvement sec dans mon lit pour espérer me rendormir légèrement avant qu’il ne soit réellement l’heure d’y aller. Mon corps se détendu, se laissa aller à la douceur du vent qui allait et venait librement dans la pièce car le rectangle n’était pas couvert. Le calme était là et je me sentais de nouveau apaisé quand soudain mon silence fut rompu par une respiration plutôt forte qui venait cogner contre ma peau légèrement rougie à certains endroits. Je fronçai les sourcils une nouvelle fois en me questionnant. Ai-je osé m’abandonner à une femme ? Si c’est le cas, il fallait réellement que je sois dans un autre monde pour l’avoir fait. Je pestai contre moi-même en n’osant pas ouvrir mes yeux de peur de découvrir mon erreur. Qui était-elle ? N’ai-je pas emprunté l’une d’un autre ? Tout se bouscula dans ma tête, j’essayai de me remémorer ma soirée mais rien à faire…Rien…Le néant. Et si j’avais perdu totalement le contrôle de moi-même ? Non ce n’était pas possible même dans un état d’alcool avancé je reste correcte, enfin, je crois. Alors que je continuai de me poser des tas de questions inutiles, je sentis un bras se glisser autour de mon torse. Je me figeai comme si je semblais mal à l’aise et puis me décrispa en sentant que cela ne ressemblait pas à la musculature d’une femme.
Je tâtai doucement ce bras qui était dessiné de muscles plutôt marqués à force de se pendre et de monter aux arbres. Je trouvais cette situation de plus en plus bizarre… Je ne ferais pas ça avec un homme même si c’est très commun chez les nôtre de se mélanger. Je décidai d’ouvrir mes yeux d’un coup sec pour pouvoir inspecter l’humain qui m’agrippait d’une manière singulière. Ma première réaction fut de la surprise et puis je tordu ma bouche vers la droite comme pour dire « j’aurais dû m’en douter ». C’était Gaëd, je n’étais pas plus surpris que ça au final, il n’a sûrement pas trouvé un lit dans lequel se coucher hier soir alors il a décidé d’élire domicile dans le mien. Je soupirai, je manquais d’espace, je ne suis pas sa conquête alors j’étais à deux doigts de le bousculer de manière violente pour qu’il se décolle mais étant mon meilleur ami et mon bras droit, j’ai décidé de le pousser légèrement. « Putain Gaëd tu fais chier, bouge ». Il finit par soupirer dans son sommeil en racontant une suite de mots incompréhensibles. Il venait de gâcher mon petit rituel du matin, je n’avais pas su sentir l’odeur sèche et à la fois humide des Renacos qui entouraient ma maisonnette faites de Casha Pona. J’aurais pu lui couper les oreilles pour m’avoir fait manqué ça mais se serait trop injuste de ma part au vu comme il a toujours été présent à mes côtés. Il m’a toujours été fidèle et loyale. Il n’y a pas à dire, je n’aurais pas pu rêver mieux comme conseillé. Je posai mon regard sur lui alors qu’il était emmitouflé dans la peau de bête qui nous recouvrait. Il semblait paisible lui contrairement à moi. Je le poussai une nouvelle fois pour qu’il ouvre les yeux. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Il ne répondit rien alors je grognai gentiment en le bousculant avec moins de douceur. « Qu’est-ce qu’on a fait hier ? » Dis-je en baillant tout en me redressant pour m’assoir dans mon lit le temps qu’il prenne la peine de me répondre. « Je sais que c’est dur de ce bouger mais c’est bientôt l’heure de la baignade et de la chasse alors m’oblige pas à te foutre en bas de mon lit ». Il finit par se retourner pour me tourner le dos, je pris ça pour un « ferme là » et je fronçai les yeux pour me donner un air plus sévère.
On m’a toujours dit que c’était une plaie à réveiller et bien maintenant je les crois ou peut-être ont-ils oublié d’ajouter le « quand il a la gueule de bois ». Je ne le saurais jamais à moins de retenter l’expérience. C’est à ce moment que je me demande si j’en ai vraiment envie et la réponse est non pour l’instant. Je glissai ma main sous la peau et alla pincer l’une de ses fesses avec ferveur. « Si tu ne me répond pas se sera la bassine d’eau usagée d’hier ». Je ricanai en l’entendant souffler alors qu’il se retourna vers moi. Je le détaillai un instant pour bien remarquer ses traits fatigués et tirés. Je voulais en quelque sorte voir à quoi je pouvais bien ressembler et ce n’était pas très beau. Cet air pas très frais le rendait moins séduisant. Je doute qu’une femme ait envie de lui dans cet état mais cela me fit sourire. Je ricanai en me lavant du lit en me tenant ensuite la tête avec ma main droite. Je faisais le fière mais je n’avais pas de quoi le faire. J’étais presque sûr qu’il allait me retourner ma moquerie. Je m’étirai en bas de mon lit avant de me diriger vers mes vêtements pour cacher ma nudité. Je n’ai pas l’habitude de me coucher avec des habits, je trouve cela tellement plus confortable d’être nu sous une peau de bête. Et puis, Gaëd m’a déjà vu dans mon simple appareil lors de la baignade commune du matin, je ne ressentais pas de gêne à ce propos. Je les saisis et les enfilai et puis me retournai vers lui en lui faisant un regard insistant. « Allez ! On va finir par être en retard finalement si tu continues de traîner. Je ne veux pas qu’on commence à avoir une mauvaise image de nous parce qu’on ne se présente pas les premiers ». Je relâchai la pression qui laissait mes épaules en l’air et le regardai en levant les yeux aux ciels. « Me fais pas ces yeux là ça ne marche pas, bouge ». Je ricanai tout de même car il avait le don de toujours se faire faire pardonner par son petit regard innocent. Sur ce point, je ne pouvais pas lui en vouloir…Je fais la même chose. Je veux bien lui faire une fleur mais qu’il n’abuse pas tout de même. On a du travail mais Gravaga que ma tête me fait mal !
(#) Sujet: Re: Tell me why (Lahas et Gaëd ) Lun 28 Sep - 23:28
« Qu'est-ce qu'on a fait hier . »
Bu. Pas souvenir d'autre chose. Bouffé aussi peut-être. Sûrement, même s'il sentait son estomac gargouiller de toutes ses forces, comme s'il était à la diète depuis une semaine. Gaëd prit une inspiration saccadée lorsque Lahas se leva, retirant son épaule sur laquelle il avait du baver une bonne partie de la nuit. Il s'écrasa le visage dans la paillasse tiède. Son esprit faisait des spirales et il n'était plus très sûr de sentir le reste de son corps au milieu de la délicieuse torpeur dans laquelle il s'était laissé aller. « Je sais que c’est dur de ce bouger mais c’est bientôt l’heure de la baignade et de la chasse alors m’oblige pas à te foutre en bas de mon lit. »
Lahas parlait vraiment trop de si bon matin. Comment est-ce que ses cordes vocales pouvait suivre sans partir dans des aigus erraillés ? Gaëd prit une grande inspiration, s'enroula dans un mouvement ample et dramatique dans la peau de bête et se retourna lourdement dos à son chef. Des fois que l'arrière de son crâne atténuerait les sons.
« Si tu ne me répond pas se sera la bassine d’eau usagée d’hier. »
Ah non, ça atténuait pas. Gaëd gémit de désapprobation à la menace de Lahas, d'autant plus qu'il le savait capable de l'exécuter et s'obligea à rouler de nouveau face à lui. Par politesse. Et pour pouvoir esquiver la bassine aussi. Il se frotta les yeux, les cligna douloureusement sous le cruel et intense petit rai de lumière qui filtrait depuis l'extérieur, et bailla longuement son haleine de chacal d'après soirée.
« Allez ! On va finir par être en retard finalement si tu continues de traîner. Je ne veux pas qu’on commence à avoir une mauvaise image de nous parce qu’on ne se présente pas les premiers - C'toi la mauvaise image. » répondit-il avec toute la maturité qui le caractérisait. Surtout au réveil.
Il s'étira longuement. Les jambes, les orteils en éventail, le dos arqué comme celui d'un tigre, les bras (il en profita pour renifler ses aisselles du coin du nez et afficha une moue mi compatissante, mi satisfaite de sa performance olfactive de la nuit). Il laissa sa tête retomber en arrière et offrit à Lahas un de ses plus beaux exemplaires de regard irrésistible. Le genre de regard qu'il faisait aux filles ou aux garçons avec qui il avait l'intention de partager plus qu'une cuisse de gibier. Le genre de sourire traquenard auquel on repense plus tard en se demandant ce qu'il s'est passé exactement. Le sourire GHB. « Me fais pas ces yeux là ça ne marche pas, bouge. »
Quel cœur de pierre. Il mentait, évidemment. Gaëd soutint son regard encore quelques secondes, jusqu'à ce qu'il le juge suffisamment menaçant pour se convaincre que, franchement, ça n'en valait pas la peine. Mourir pour une grasse matinée, ça manquait de gloire. Il se redressa souplement (son corps était toujours plus en forme que son esprit) et se laissa glisser en bas du lit avec toute la dignité et l'arrogance dont il était doté. C'est à dire beaucoup trop. Il fit jouer quelques instants ses muscles, flexions, roulages d'épaules, quelques contractions asymétriques de pectoraux en rythme, surtout pour la frime, et finit par attraper ses sapes de la veille avant de quitter la case de Lahas.
« Tous le monde dort encore de toutes façons ! » lança-t-il suffisamment fort pour réveiller ceux qui ne l'étaient pas encore.
Il ponctua son subtil avertissement d'un coup de poing négligent contre le gong dressé en plein centre du camp. Le métal résonna, puissant et grave, pendant de longues secondes et Gaëd sourit à la sensation de vibration dans son corps. Lahas aimait arriver le premier, mais tolérait difficilement qu'on arrive trop longtemps après lui.
Le soleil dépassait tout juste la cime des arbres au loin, juste assez pour réchauffer leur peau du vent frais du matin. Gaëd laissa tomber ses vêtements sur son rocher plat habituel (le sien, pas touche) et plongea sans plus de cérémonie dans l'eau claire et glaciale de la petite lagune. Il remonta à la surface comme s'il s'était brûlé, ses cheveux courts plaqués contre son front et ses joues et la bouche ouverte sur un cri de stupeur muet. La longue balafre de sang séchée qu'il n'avait pas senti la veille (anesthésié par l'alcool), ni en se levant (pas assez réveillé) pulsait douloureusement sous l'eau légèrement salée, et la morsure du froid. Son mollet entier, de l'arrière de la cheville jusqu'au creux du genoux le lançait comme si on venait de le lacérer à l'instant.
« Bordel de merde !! Qu'est-ce qui s'est passé hier soir !? »
» Lahas Brody "
❝ Immune. × I can't forget but I can pretend ∞ ❞
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(#) Sujet: Re: Tell me why (Lahas et Gaëd ) Mar 29 Sep - 17:01
Tell me why
Nous ne faisons qu'un.
Ce grand crétin n’avait pas l’air de vouloir coopérer, il ne répondait qu’évasivement à mes questions et je trouvais ça extrêmement louche. Et s’il savait tout ce qui s’était passé et qu’il préférait le garder pour lui ? Si j’apprenais plus tard qu’il savait tout, c’est sûr que je lui en voudrais. Gaëd a l’art pour garder les secrets pour lui et ensuite les diffuser avec toute la fourberie possible en se déchargeant de toutes responsabilités. Je dois le reconnaître, il a un don dans ce domaine et c’est bien ça qui m’inquiète. Il grogna, me tourna le dos, me fit attendre, me répondu avec une grande spiritualité. On aurait dit un enfant qui avait besoin qu’on lui donne une bonne correction. Je ne peux pas le juger moi aussi je suis un joueur mais parfois il y a des limites à ne pas franchir. J’ai beau être son meilleur amis, je suis avant tout son chef et il le sait, il ne me ferait pas un cinéma pareil en publique -quoi que-. Là il en profite parce que l’on est que tous les deux. La menace de la bassine usagée finit par le convaincre et a eu raison de son petit corps fatigué. Il continua sa petite comédie en faisant ses étirements -qu’il ne fait sûrement pas tous les jours, il doit faire ça pour m’agacer- et me sortit même son petit regard charmeur pour m’attendrir mais rien n’y faisait j’étais trop pressé pour céder à ses caprices. En voyant que tout ce cinéma ne prenait pas, il finit par céder et se lever pour déguerpir. Je soupirai en le regardant traverser le camp d’un pas nonchalant pour aller frapper sur le gong au centre du village. Je sortis de ma maisonnette en bois et me postai au centre du camp pour attendre tous les chasseurs qui sortirent par petite poignée de chez eux.
J’attendis quelques minutes que tout le monde se rassemble et me dirigeai vers notre rivière habituelle. Gaëd avait pris les devants et barbotait déjà comme un gamin dans son coin d’eau. Vu son odeur, il valait mieux qu’il y aille tout de suite. Barha s’approcha de moi et passa son bras autour de mon cou pour me saluer et me narguer légèrement.« Alors ? Le réveil a été moins dur que prévu, je pensais que tu ne te lèverais jamais. » Il ria d’une manière sourde qui m’agaça, il avait l’air d’en savoir plus que moi en tout cas. Je le regardai avec mes yeux de chef sévère. « Si tu sais quelque chose, il vaudrait mieux que tu me le dises tout de suite ! ». Fis-je insistant. Il me fit son petit regard limite choqué avant de me répondre tout en me délivrant de son emprise. « Tu as juste pas tenu cette fois et tu t’es plus mêlé aux tiens. Beaucoup de danses et de paris débiles, rien de bien important ». Il me tapota l’épaule en s’éloignant alors que je le jugeais du regard. Il ne va pas s’en sortir comme ça, il en sait plus qu’il ne m’en raconte ! Alors que nous nous approchions de la rivière, on entendit au loin Gaëd crier toute son incompréhension par rapport à notre soirée commune effacée par notre mémoire. Je m’approchai de lui en faisant un petit sourire. « C’est ce que j’aimerais savoir moi aussi ». J’enlevai mes vêtements petit à petit avant de reposer mon regard sur lui. « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? ». Je lui fis un petit regard rempli de malice tout en mettant mes pieds dans l’eau glacée. Il me montra légèrement son mollet et quand je vis sa blessure j’eus légèrement mal pour lui. « J’espère que ça fait mal ». Je lui fis un grand sourire « ça c’est pour le coup que tu m’as donné l’autre fois et pour m’avoir fait patienter ce matin ». Ça nous amuse de nous dire de saloperies sans même les penser une moindre seconde.
Je laissai mon corps glisser dans l’eau tout en contractant mes muscles pour avoir l’impression d’avoir plus chaud. J’observai les alentours avec mon regard clair tout en soupirant et déposant mes coudes sur la terre chaude. « Je pensais que tu en savais plus que tu ne le prétendais mais visiblement c’est très flou dans ta tête aussi ». Je me redressai pour poser mes pieds sur le lit de la rivière. « Tu auras une jolie cicatrice, ça attire les filles. Tu devrais te réjouir ». Il agissait souvent comme un gamin mais parfois sans m’en rendre compte je rentrais dans son jeu et le taquinais au point d’attendre une réplique de sa part. Les hommes chahutaient plus que les femmes aujourd’hui, on en a du faire des choses pour que ça parle ainsi. Le pire dans tout ça c’est que je pourrais encore les torturer, ils ne me diraient rien. Ils sont fidèles aux leur jusqu’à dans leur propre camp. Je trouvais ça honorable mais en même temps imbécile. Peut-être que c’était ma frustration qui parlait ? Je passai mes mains sur mon corps pour me débarrasser de toutes ces odeurs d’humus-ou serait-ce les odeurs de Gaëd qui m’ont collées à la peau ?-. Quoi qu’il en soit, j’avais besoin de me sentir propre en particulier aujourd’hui. Je fixai tous ces chasseurs en train de parler sur nous et puis bousculai Gaëd de mon pied-en plein dans sa blessure bien sûr-. « Ces enfoirés savent quelque chose…Il faut découvrir quoi. » Je doute que Gaëd soit très intéressé par ma proposition car il a l’habitude de se retrouver dans des situations étranges. Mais moi…Jamais je n’ai fait un pas de travers alors ça me gêne profondément que l’on parle de moi dans une situation étrange. Je soupirai une nouvelle fois tout en me laissant glisser sous l’eau légèrement. Mes cheveux se mouillèrent, ma tête sombra sous le tapis d’eau et tout fut plus calme. Le silence plus que complet, de la force, de la liberté. La nature et moi ne faisons qu’un. Son silence m’apaise pour mieux m’élever ensuite.