× Ma Célébrité : Rachelle Lefevre × Nombre de messages : 2080 × Age du perso : 25 ans
(#) Sujet: I don't want to be this way. I'm lonely. I'm lost ; Augustine & Eliza. Mar 11 Aoû - 18:09
I DON'T WANT TO BE THIS WAY. I'M LONELY. I'M LOST.AUGUSTINE&ELIZA;
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.
❆
I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.
Voilà quatre jours qu’Eliza se faisait torturer par Zacharia. Elle sentait ses forces diminuer de jours en jours, son moral également en avait pris un coup. L’originaire poussait toujours plus loin son vice et ne la torturait pas seulement physiquement mais moralement également. Il ne paraissait jamais se lasser et avait sans cesse des idées plus horribles les unes que les autres. Elle n’avait jamais été aussi mal en point. Tout son corps était couvert d’hématomes et il lui avait cassé le bras. Elle avait peut être également une ou deux cotes fêlées ou cassées. Lors de sa dernière séance de torture, elle avait également perdu beaucoup de sang. Sa blessure à l'épaule saignait abondamment. Elle avait l'impression de n'être qu'une plaie à vif. Les deux seules choses qui la tenaient encore en vie était de penser sans cesse à sa petite fille Kylia et à Evan, son mari. Zacharia n'en parlait plus trop et elle n'avait pas de nouvelle. Elle espérait qu'il soit encore en vie et aille bien. La jeune femme ne l'avait pas vu depuis une quinzaine de jours et il lui manquait terriblement. Le reverrait-elle un jour ou Zacharia finirait-il par la tuer ? Devant l'originaire, elle tentait de garder de la dignité et ne cessait de répondre à ses provocations, de rester fière, mais une fois dans le noir de sa cellule, son moral s'effondrait. Eliza ne supportait plus cette situation. Elle appréhendait chaque séance de torture et dès qu'elle entendait la porte de la cellule s'ouvrir, une pointe d'horreur s'emparait d'elle. Le noir de sa cellule l'angoissait également. Elle avait parfois envie de le supplier d'arrêter, de s'effondrer en larmes, mais si elle faisait ça, alors il gagnerait et, satisfait, elle était sûre qu'il la tuerait. Non, tant qu'elle résisterait, il la maintiendrait en vie et Evan aussi.
Finalement, ce jour-là, dans la soirée, au lieu de la ramener comme tous les jours directement dans sa cellule moisie après sa séance de torture avec Zacharia, un des gardes l’amena dans le cabinet d’un médecin. Il avait probablement eu pitié d’elle. La jeune femme tenait à peine debout et faillit faire un malaise en marchant. Sans soin, il était probable qu’elle ne tienne pas bien longtemps. Le garde finit même par la porter tant son état de faiblesse était extrême. Il frappa au cabinet du docteur Serka comme il était noté sur la porte. Comme ça ne répondait pas, il entra tout de même et la posa sur un des matelas et la menotta à la barrière métallique du lit. La blancheur des draps contrastait avec le corps d'Eliza à la fois rouge de sang et brun de saleté. La poussière de sa cage couvrait ses joues, son corps et des blessures ça et là saignaient.
L'odeur forte de détergent ou de désinfectant qui régnait dans le cabinet souleva l'estomac d'Eliza qui se contracta et elle eut la nausée. Il ne lui en fallu pas plus pour se tourner et vomir par terre de la bile et du sang mêlé. Elle n'avait rien mangé depuis peut être un ou deux jours. Elle couvrit donc le sol blanc de tâches rouges. Le garde parut dégoutté et sortit attendre le médecin dehors en fumant une cigarette. Eliza était pâle, elle reposa sa tête sur le matelas et ferma les yeux. Elle avait du mal à respirer et chaque inspiration était douloureuse. Pourquoi ne pouvait-elle pas mourir tout simplement ? Ainsi, Evan ne risquerait plus rien et sa petite fille non plus. Elle avait peur de craquer sous la torture de Zacharia et de lui révéler tout ce qui l'unissait à son mari. Oui, finalement, mourir de ses blessures était probablement la meilleure solution et elle se mit à détester le garde qui l'avait amené ici.
Eliza s'assoupit brièvement. Elle ne sut combien de temps elle dormit. Mais ce furent des bruits à l’extérieur qui la réveillèrent, des éclats de voix. La jeune femme se sentait terriblement mal. Elle ne supportait pas cette odeur de désinfectant et elle avait l'impression d'avoir le cœur au bord des lèvres.
× Ma Célébrité : Elizabeth Mitchell. × Nombre de messages : 110 × Age du perso : 45 ans. × Job : Médecin, spécialisée dans la Chirurgie / Originaire prête à tout pour défendre l'Ile qu'elle a toujours connue, à vos risques et périls. #TeamEpsilon × Côté love : Kitty ♥ Foxy
(#) Sujet: Re: I don't want to be this way. I'm lonely. I'm lost ; Augustine & Eliza. Mer 12 Aoû - 2:51
Close Your Eyes and Sing To Me ✗
HJ : Dans tous mes RPS, les paroles sont uniquement les phrases écrites de couleur jaune et places entre guillemets. Tout le reste, y compris les paragraphes plus courts, sont de la narration et uniquement de la narration ! Ce n’est donc pas prononcé à voix haute lorsque ce n’est pas en couleur ;’)
✗✗✗ En ce jour, Augustine n'avait pas eu besoin de se rendre à l'infirmerie, les Hydriens ne démontrant aucun signe particulier de faiblesse ou de maladie, ce qui laissait à Madame le loisir de s'occuper de quelques tâches annexes au sein du village. Proposant ses bras pour aider l'un des natifs à remettre en place l'abri qu'il avait monté non loin de sa maisonnette à l'aide de gros rondins de bois, c'est ainsi occupée durant plusieurs heures que la Serka ne pensa plus guère aux troubles qui pouvaient s'emparer de son esprit ces derniers temps. Le travail physique, éprouvant, lui permettait en quelques sortes d'oublier que ces satanés survivants envahissaient son Île jour après jour, se propageant comme la peste. Enfin. Quelle ne fut pas son effroyable surprise, lorsque, en plein effort, l'un des hommes du village vint l'interrompre dans son entreprise, très justement pour lui signifier qu'elle devrait immédiatement reprendre du service auprès de l'un d'entre eux.
•••
Quelques longues minutes plus tard, du mouvement se fit dans le village, aux abords de l'infirmerie où se trouvait l'une de ces rescapées fraichement enfermées – sans qu'Augustine n'ait pour le moment la moindre idée de son identité, les Hydriens n'ayant vraisemblablement pas trouvé utile de lui spécifier son nom ou quoi que ce soit d'autre.
« Je sais bien ce que j'ai à faire, merci de me rappeler que Zach m'a demandé de soigner l'une de ces étrangères !! »
Des voix furieuses, élancées, jappaient presque de l'autre côté de la porte, tandis que cette dernière s'ouvrait à la volée, laissant passer la silhouette d'une femme, grande blonde d'une quarantaine d'années - simplement vêtue d'un débardeur près du corps et d'un pantalon sombre - qui s'avançait tout en balançant un regard coléreux vers l'extérieur en tranchant d'une voix glaciale :
« Ce n'est certainement pastoi qui me donnera des ordres! »
L'homme de garde auquel elle venait visiblement de s'adresser sembla s'écraser devant l'autorité naturelle de la Médecin, car il ne répondit rien, se contentant de baisser les yeux pour refermer la porte derrière elle et retourner à sa cigarette. Entrant en trombe dans son infirmerie attitrée, la mâchoire crispée par ce léger coup d'éclat, Augustine marqua quelques pas de géant – et il fallait dire que le terme lui allait plutôt bien, Madame étant plutôt grande pour une femme - en direction de sa blouse, qu'elle attrapa au vol, la revêtant dans un mouvement sec et catégorique. Mais alors qu'elle s'orientait à présent jusqu'à l'évier le plus proche – ses longs cheveux clairs virevoltant dans son sillage - c'est en se lavant frénétiquement les mains qu'elle maugréa quelques instants pour elle-même, sans avoir jeté le moindre coup d'œil à la Demoiselle souffrante sur le matelas, ou à quoi que ce soit d'autre dans la pièce. Bien sûr, que la Serka était agacée. Déjà, parce que lorsqu'elle avait impérativement refusé de soigner une nouvelle survivante, son précieux Zach avait dû la prendre à part pour lui assurer qu'il en était certainement là la meilleure chose à faire s'ils voulaient pouvoir garder un œil sur elle. Bien sûr, qu'Augustine avait abdiqué, comprenant sans doutes les intentions de son allié. Pourtant, elle n'était pas tout à fait d'accord avec ce fait, et, de plus, le fait que ce gros balourd de garde le lui rappelle une fois devant la porte n'avait pas été sans la mettre à nouveau sur les nerfs. La Serka, était de nature sincèrement bonne, et affable. Mais cela, était surtout envers ceux qui partageaient son état d'esprit en vouant un amour inconditionnel à l'Ile, quitte à vouloir chasser les rescapés pour les persuader de retourner chez eux. Alors... Bien sûr que non, la chirurgienne ne souhaitait pas, mettre ses précieux soins au service de ces étrangers dont elle haïssait tant la présence. Pour elle, c'était une perte de temps, de moyens, mais... Son éthique, d'un autre côté, la poussait néanmoins à ressentir un semblant de compassion pour eux...
Car un patient demeurait un patient, Quelles qu'en soient les origines.
Enfin, elle se retourna. Et, alors que son regard si clair et perçant glissait sur la silhouette semi-inerte de la jeune femme, Augustine pinça ses lèvres claires entre elles tout en attrapant une serviette incroyablement propre pour s'essuyer les mains tout en observant la victime des tortures de Zach. Il n'y était pas allé de main morte cette fois encore, n'est-ce pas ? Et son rôle à elle... Était de remettre cette pauvre enfant sur pied.
Le moins que l'on puisse dire, Était qu'elle se trouvait dans un bien piteux état.
Son rétablissement ne serait certainement pas une mince affaire, non, mais en toute honnêteté, Augustine avait eu bien l'habitude de blessures plus terribles les unes que les autres, depuis le début de ses fonctions sur l'Hydre. Il n'y avait qu'à voir les plaies qui couvraient parfois le corps d'Ashford ou de ses autres protégés pour le comprendre. Mais bien sûr, la vue d'un corps mutilé était toujours impressionnant. D'autant que Mademoiselle, émergeant tout juste de ce qui avait dû être une inconscience due à l'épuisement, avait déjà couvert le sol de ses miasmes, le sang ne manquant pas de tâcher ses vêtements tout comme les draps blancs qui recouvraient le matelas sur lequel elle s'était effondrée, menottée par le fameux garde contre lequel Augustine s'était braquée quelques minutes plus tôt. Fronçant légèrement les sourcils tout en s'approchant, un linge humide et frais en main, c'est en laissant glisser ses yeux clairs sur la Demoiselle que, gardant tout de même ses distances alors qu'elle se trouvait tout de même désormais bien proche, qu'Augustine laissa entendre d'une voix douce et navrée, tout en énumérant mentalement la multitude de blessures visibles de la Demoiselle – avant même de commencer son analyse plus approfondie de son état et de ses maux :
« Qu'avez-vous fait pour vous retrouver dans un état pareil, Mademoiselle Madden... »
Oui, elle connaissait son nom. Son dossier, elle l'avait eu sous les yeux, soigneusement écrit par la main des Originaires de la Station de l'Hydre au fur et à mesure des tortures de la Demoiselle. Toutefois, si elle avait connaissance de son nom, ce n'était pas grâce à ces paperasses, mais à Evan lui-même, qui lui avait parlé de la jeune femme - bien qu'elle ne l'ait pas réellement laissé entendre. Mais alors qu'elle ignorait les tâches viciées qui couvraient une partie du sol non loin de la jeune femme, c'est en se penchant légèrement à son niveau qu'elle lui tendit tout d'abord le linge clair, lui soufflant d'une voix bien plus calme que celle que son cœur lui dictait d'employer à l'égard de l'intruse :
« Avez-vous la force de vous débarrasser de tout ce sang avant que je puisse vous ausculter ? Je suis le Docteur Serka~ Augustine Serka. On m'a demandé de m'occuper de vous~ »
Là était toute la différence, alors qu'en temps normal elle aurait simplement dit quelque chose comme « Je suis là pour m'occuper de vous » ou bien une expression semblable. Cela dit, avec les Hydrans, elle n'avait plus guère besoin d'employer ce genre de formules, connaissant sa tribu par cœur, que cela soit physiologiquement psychologiquement ou médicalement parlant. Besoin d'un trombinoscope ou d'un aide-mémoire ? Demandez Augustine. Enfin. Bien qu'elle s'occupasse de la survivante – et le mot n'aurait guère pu se trouver plus juste qu'en cet instant-là – à contre cœur, la grande blonde, en l'instant, se montra tout de même prévenante. Affable et presque compatissante, tandis que d'un autre côté, elle venait d'abord tâter le terrain, avant de réellement entrer en contact avec la belle mourante.
Tu sais, En d'autres circonstances, J'aurais accouru pour t'aider~ Mais tu n'es pas des nôtres, Et quoi qu'ils en disent, Si je peux te soigner, Je ne pourrai pas T'accepter~ ✧
Dernière édition par Augustine J. Serka le Mar 18 Aoû - 14:37, édité 1 fois
» Eliza Skitia Madden "
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(#) Sujet: Re: I don't want to be this way. I'm lonely. I'm lost ; Augustine & Eliza. Mer 12 Aoû - 22:44
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Eliza regarda le médecin entrer. C’était une femme blonde. Elle enfila une blouse blanche et se lava les mains en maugréant avant de daigner la regarder. Eliza détourna alors le regard et fixa le plafond. Elle respirait de plus en plus difficilement et se sentait toujours aussi nauséeuse. Cette odeur de désinfectant était atroce et lui soulevait l’estomac. C’était probablement dû au fait qu’elle avait le ventre complètement vide depuis longtemps. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. La jeune femme ferma les yeux, elle se sentait si mal. Tout tournait autour d’elle. Sa blessure à l’épaule continuait à saigner ainsi que la plupart de ses autres blessures. Si ça continuait, elle allait se vider de son sang sur la table. Et son corps était si couvert d’ecchymoses qu''il était plus bleuté que blanc.
Le médecin lui demanda qu’est-ce qu’elle avait fait pour se retrouver dans un tel état. La jeune femme retint principalement qu’elle l’avait appelé par son nom de famille, Madden. Elle eut un petit frisson d’horreur. Comment savait-elle son nom de famille ? Qui lui avait dit et surtout par quels moyens ? Avait-on torturé Evan ? Zacharia ne connaissait toujours pas son lien avec Evan, alors il n’était probablement pas encore au courant. Non, si elle l’avait appris, il y avait deux solutions : soit Evan avait parlé sous la torture, soit elle était amie avec Evan. Eliza espérait sincèrement que c’était cette dernière solution la bonne. Elle lui répondit d’une petite voix :
❝ Comment connaissez-vous mon nom ?❞
Qu’est-ce qu’elle avait fait pour se retrouver dans un état pareil ? Un de ses amis originaire l’avait tout simplement détruite. Zacharia s’était amusé avec elle uniquement pour le plaisir. Eliza n’avait rien fait, elle n’aspirait qu’à une chose : revenir à son ancienne vie avec son mari et sa petite fille. Non, son seul crime était probablement de ne pas lui avoir dit son lien avec Evan, mais ce n’était pas un crime. Elle agissait ainsi pour le protéger. Augustine lui demanda si elle avait assez de force pour se débarrasser de tout son sang afin qu’elle puisse l’ausculter. Non, des forces, Eliza n’en avait plus et même si elle en avait, elle ne pouvait pas le faire. Zacharia lui avait probablement brisé le bras car il était douloureux et elle ne pouvait plus le bouger et son autre main était solidement menottée à la barrière du lit. Pourtant, ce n’était pas faute de vouloir se passer un linge propre et humide sur le visage. Elle se sentait terriblement crasseuse et complètement desséchée. Un linge humide lui aurait fait le plus grand bien. Et surtout, Eliza ne souhaitait pas que le docteur ne demande à une tierce personne de le faire, comme le garde par exemple. Pourtant, elle devait se rendre à l’évidence. Non, elle ne pouvait pas attraper le linge et se nettoyer. La jeune femme reposa la tête sur l’oreiller et dit d’une voix contrainte :
❝ Je.. Je ne peux plus bouger mon bras et l’autre est menotté..❞
Eliza avait bien entendu la nuance du « On m’a demandé de m’occuper de vous » mais elle n’était pas surprise. Elle était persuadée que le docteur ne la remettait sur pied uniquement pour permettre à Zacharia de la torturer encore et encore. Au final, ils étaient tous dans le coup, et c’était tous des monstres, Eliza en était persuadée. Ils les traitaient mal, les torturaient. Quel genre d’humain pourrait faire subir ça à un autre ? La jeune femme fixa le médecin dans les yeux et dit d’une voix faible et suppliante :
❝ Laissez-moi je vous en prie. Si vous me soignez, il recommencera..❞
Si cette femme avait un peu d’empathie, elle comprendrait peut être la réaction d’Eliza. La jeune femme n’avait pas peur de mourir et elle préférait en finir là, maintenant plutôt que de souffrir des jours et des jours sous la torture de Zacharia. C'était ce qui l'attendait si Augustine la soignait. Elle retournerait voir son tortionnaire encore et encore jusqu'à la fois de trop, celle où Eliza pousserait son dernier souffle en salle de tortures. Elle doutait très fortement de s'en sortir indemne et du coup, autant en finir maintenant. Si Augustine ne la soignait pas, Eliza finirait par mourir de ses blessures et c'était très bien comme cela. Eliza laissa la médecin réfléchir et leva les yeux pour fixer de nouveau le plafond, cherchant à soulager mentalement sa douleur, penser à quelque chose de réconfortant par exemple. La jeune femme ferma les yeux et songea à sa fille Kylia, elle l’imagina en train de courir sur l'île et aussitôt, sa respiration se calma. Ses muscles contractés se relâchèrent un peu. Les traits de son visage étaient toujours tirés, signe qu'elle souffrait beaucoup.
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(#) Sujet: Re: I don't want to be this way. I'm lonely. I'm lost ; Augustine & Eliza. Mar 18 Aoû - 12:47
I'm gonna Follow the Sun ✗
✗✗✗ Augustine n'était pas sans savoir, que les tortures de Zach pouvaient mener bien des êtres humains à la folie. Vidés de leurs forces, employés malgré eux à leur propre décadence tandis qu'ils se voyaient petit à petit arracher certaines parties de leur être – que cela soit physiquement ou moralement – les intrus qui passaient sur l'Hydre n'en ressortaient jamais réellement indemnes de souffrances, quelle qu'en soit la nature. Eliza, finalement, semblait relativement résistante, pour se trouver ainsi encore consciente malgré tout ce que l'on avait pu lui faire subir avant son arrivée à l'infirmerie. Enfin. Puisque la Médecin lui avait glissé quelques mots, la rescapée n'avait pas manqué de rebondir, non sans une certaine pertinence.
Comment connaissez-vous mon nom ?
Oh, oui. Oui, certes, la question de la jeune femme était certainement légitime. Mais pourquoi diable la poser en un instant pareil, alors que sa vie était peut-être en danger ? Certainement un élan de lucidité. Peut-être, une crainte secrète et indicible qui avait pu la prendre, soudainement, à la seule idée qu'une Originaire connaisse son identité, cette identité que Zach avait cherché à déterminer en la torturant. Non, Augustine n'en avait pas parlé à son protégé. Elle n'en avait pas parlé pour le moment, car il s'agissait de quelque chose, entre Evan et elle. Alors... Peut-être est-ce que la pauvre Demoiselle se demandait, à raison, quelles pouvaient être la nature de son interlocutrice, pour que cette dernière en sache finalement plus à son sujet que la plupart de ses semblables. A ces mots pourtant, c'est en indiquant à Eliza de s'apaiser qu'Augustine avait répondu, dans un souffle calme, de cette voix neutre et harmonieuse qui s'accordait si bien à son faciès sérieux, rayonnant d'une aura étrangement chaleureuse et paradoxalement si distante :
« Quelqu'un que vous connaissez me l'a dit, Eliza... Je ne suis pas certaine de pouvoir vous en dire plus, mais rassurez-vous, il va bien. »
Pourquoi avait-elle précisé une chose pareille ? Avait-elle réellement intérêt, à rassurer cette pauvre enfant ? Pas réellement, non. Mais au fond... Au fond, elle avait senti, qu'il fallait qu'il se passe quelque chose. Si elle apaisait ses questionnements à propos d'Evan, Eliza finirait bien par accepter son sort et rentrer chez elle si elle apprenait qu'il allait bien, n'est-ce pas ? Alors oui, elle lui avait donné ce petit détail, du bout des lèvres. Peut-être pour calmer les élans de son cœur déjà torturé. Ou peut-être tout simplement par pragmatisme.
Enfin.
Puisqu'Augustine avait tendu le linge frais et humidifié à Eliza, elle ne tarda pas à comprendre, que cette dernière ne serait pas réellement en mesure de se débarrasser du sang par elle-même. Elle était sérieusement blessée, n'est-ce pas ? Rabaissant légèrement le tissus tandis qu'elle la regardait toujours attentivement de ses yeux si clairs, la Serka garda le silence un instant encore, alors que Mademoiselle reprenait finalement la parole.
Je... Je ne peux pas bouger mon bras, Et l'autre est menotté...
Laissez-moi je vous en prie. Si vous me soignez, Il recommencera...
Certes. Bien sûr, que la chirurgienne en avait conscience, alors que la voix suppliante d'Eliza n'avait pas manqué de lui serrer sensiblement le cœur, quelque part. A vrai dire, elle avait l'habitude, de soigner les rescapés pour qu'ils puissent à nouveau subir les violents interrogatoires des Hydriens. Mais... D'un autre côté, tel était son travail, son rôle, n'est-ce pas ? Et puis... Elle devait impérativement, se résoudre à la remettre sur pied, n'est-ce pas ? D'abord pour son éthique. Même si cette dernière, en ce genre de circonstances, aurait tout à fait pu être remise en question. Poussant un léger soupir doux tout en s'asseyant finalement à côté de la jeune femme, c'est en lui attrapant calmement le bras, dans un contrôle infini, qu'elle commença à y passer le linge frais et humide, le délestant de la crasse qui manquait d'infecter ses plaies. Et, c'est ce faisant, qu'elle avait finalement répondu :
« ...Je ne peux pas faire une chose pareille, croyez-moi. Mon travail est de vous soigner, pas de vous laisser mourir~ Je ne suis pas sûre qu'en tant que Médecin, je pourrais me regarder encore une fois devant la glace si j'en venais à abandonner mes patients à leur triste sort... Croyez-moi, c'est mieux ainsi. »
Sa voix était calme, et profonde. En un sens, Augustine aimait son métier, tout autant qu'elle le déplorait parfois. Mais alors qu'elle était contrainte d'aider Eliza, quelque chose en elle, la poussait très justement, à essayer de lui faire le moins de mal possible, afin qu'elle puisse, peut-être, trouver sur l'Hydre un semblant de repos passager, même si cela voulait dire qu'elle devrait néanmoins retourner dans les cages peu après. Petit instant de paix, dans un monde finalement si sauvage.
« Je dois prélever votre sang... Pour des analyses. Ensuite, je laverai vos plaies et m'occuperai de vous ausculter~ »
Ce disant, Augustine avait planté son regard dans celui de la jeune femme, non sans déplorer quelque peu son faciès amoché par les pratiques violentes de Zacharia. Décidémment, les femmes, sous ses mains, n'avaient pas droit à davantage de douceur que leurs semblables masculins ! Enfin. Faisant fi de ce détail alors qu'elle n'était pas là pour réellement réfléchir aux actes des Hydriens mais plutôt faire son travail, c'est en s'éloignant quelques instants que la Serka alla chercher son matériel pour la prise de sang, étape essentielle dans le processeur de guérison sur l'Hydre. Il fallait qu'elle puisse déterminer, les potentielles infections de Mademoiselle, qu'elles soient dans ses chairs ou dans son sang. A moins que ces analyses ne révèlent bien d'autres choses encore ? En tous cas, pour le moment, Madame ne s'en doutait pas le moins du monde, et c'est tranquillement qu'elle revint auprès de la belle jeune femme, lui empoignant le bras pour lui faire un rapide mais efficace garrot avant de planter l'aiguille dans sa veine, le liquide rouge, si semblable à celui qui coulait de ses plaies à vif, rejoignant bientôt le tube à essai. Concernée, Augustine l'était bel et bien, alors qu'à première vue, l'état d'Eliza était plutôt délicat. Enfin. Puisqu'elle œuvrait à sa guérison, c'est très sérieuse qu'elle ajouta, en rivant ses yeux bleus et perçants dans les siens :
« Pourquoi vous acharner, Eliza ? Il n'y a rien pour vous, ici... Ni dans notre communauté, ni sur l'Ile que vous supposez être la vôtre... »
Oui, la grande blonde demeurait persuadée, du fléau que représentait les rescapés et leur bien curieuse idée d'assurer à tous vents que l'Ile de la Terre Principale était la leur. Ils n'étaient qu'intrus, parasites, qui avaient semé le chaos sur leur passage. Qu'attendaient-ils seulement d'eux, en se mêlant de leurs affaires ? Mieux aurait-il fallu, certainement, qu'ils restassent sur leur Continent, et tout le monde s'en serait bien peu porté.
Je ne veux pas de vous ici, Que ce soit toi, Ou bien eux, Sur ces terres sacrées, Que vous vous plaisez à souiller.
Déguerpissez, Rentrez chez vous, Je n'ai jamais voulu d'une telle conclusion, Mais vous êtes de trop parmi nous~ ✧
Dernière édition par Augustine J. Serka le Mar 18 Aoû - 14:38, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: I don't want to be this way. I'm lonely. I'm lost ; Augustine & Eliza. Mar 18 Aoû - 14:30
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Lorsqu’on aime une personne, son sort est mille fois plus préoccupants que son propre état. C’est ce qui se passait pour la jeune femme. Alors qu’elle était à deux doigts d’agoniser, que son corps entier portait des marques de torture, que de multiples blessures la faisaient se vider peu à peu de son sang, elle n’avait en tête que le sort de ceux qu'elle aimait. C'était aussi ce qui la maintenait en vie et lui permettait de passer outre la douleur qui emplissait tout son être. Eliza se tracassait pour Evan et sa petite fille, Kylia. Elle savait cette dernière en sécurité sur l’île avec les autres rescapés. Elle aurait donné n'importe quoi pour pouvoir la serrer contre elle une dernière fois, sentir la chaleur de son petit corps contre le sien ou entendre sa petite voix fluette l'appeler maman. Déjà, la savoir en vie et en sécurité lui suffisaient mais elle n’avait pas de nouvelles d’Evan depuis plus de quinze jours et avait si peur qu’il ne lui soit arrivé malheur. Aussi, lorsqu’Augustine lui dit que quelqu’un qu’elle connaissait lui avait dit son nom et qu’il allait bien, elle n’eut aucun doute sur l’identité de cette personne. Les yeux d’Eliza se remplirent de larmes lorsqu’Augustine lui dit qu’Evan allait bien. Dieu merci, Zacharia ne lui avait rien fait. Un énorme poids s’enleva de la poitrine d’Eliza. Elle en était si soulagée que plus rien d’autre ne comptait à présent. C’était peut être la meilleure chose qu’elle aurait pu lui dire. Elle regarda le médecin avec des yeux pleins de reconnaissance :
❝Merci..❞
Eliza ne lui demanda même pas si tout ce que Zacharia lui avait répété durant ces derniers jours était vrai car elle s’en fichait. Oui, qu’Evan ne l’abandonne à son sort ou qu’il ne se soit de nouveau lié aux originaires importait peu désormais. Eliza accordait de l’importance uniquement au fait qu’il soit en vie et qu’il aille bien. Malgré sa souffrance, elle eut un petit sourire avant de se rappeler à la raison et de dire à Augustine d’une voix suppliante :
❝ Ne lui dites pas que je suis ici.. Il s’inquiéterait.. s’il vous plait.. ❞
Eliza la supplia de la laisser mourir et de ne pas la soigner, ce à quoi Augustine lui répondit que c’était son travail, qu’elle ne pouvait pas la laisser mourir. En temps normal, la jeune rescapée aurait compris ce concept et l’aurait respecté. Un médecin ne pouvait pas laisser mourir ses patients, c'était contraire à leur pratique, mais là, aujourd’hui, elle ne pouvait pas approuver Augustine. Secouant la tête, Eliza lui répondit :
❝ Non, ce n’est pas mieux ainsi..❞
Eliza ferma les yeux brièvement, elle se sentait si faible que même parler lui était difficile. Après de longues secondes de silence, elle continua doucement :
❝ Si Zacharia apprend mon lien avec lui alors il le tuera.. Alors partez, laissez-moi mourir, je vous en supplie..❞
Eliza se doutait que si Evan avait confié à Augustine son lien avec elle, c’était qu’il devait très probablement y avoir quelque chose de particulier entre eux deux. Evan devait lui faire confiance et savoir qu'elle ne le trahirait pas auprès de Zacharia. Eliza espérait donc amadouer la médecin en lui disant de ne pas la soigner pour le protéger ou Zacharia s'en prendrait à Evan. Pourtant, si Eliza sentait qu’entre Evan et l’originaire il y avait un lien particulier, elle ne sentait pas pour autant que le médecin allait lui accorder une faveur ou la prendre sous son aile. Le médecin semblait plus contraint de s’occuper d’elle, de le faire à contre cœur uniquement pour l’éthique de son métier. Augustine lui dit qu’elle devait lui prélever du sang pour des analyses. Eliza ne répondit rien, qu’elle fasse, de toute manière, elle n’avait rien à dire et ne pouvait rien faire pour l’en empêcher.. La jeune femme sentit à peine la seringue piquer son bras tant le reste de son corps était douloureux. Elle se contenta de fixer le plafond. Quand elle lui adressa la parole, le regard d’Eliza rejoignit celui du médecin. Elle lui demanda pourquoi elle s’acharnait à rester ici sur l’Hydre ou sur l’île. La jeune femme secoua doucement la tête, Augustine ne comprenait pas. Elle n’avait jamais demandé à être ici, si ça ne tenait qu’à elle, elle prendrait Evan par la main et fuirait loin de l’Hydre et même de l’île si elle le pouvait. Elle voulait retourner à New York, offrir une vie convenable à Kylia et surtout qu’elle soit en sécurité. L’île devenait trop dangereuse, mais pour le moment, ils étaient coincés ici, tous. Un jour peut-être un nouveau bateau viendrait les chercher mais tant que ce n’était pas le cas, ils étaient tous condamnés à rester là qu’ils le veuillent ou non.
❝ Mais je ne veux pas rester.. Je suis coincée ici, nous sommes tous coincés.. Nous n'avons pas le choix. ❞
Le médecin s'absenta quelques instants. Désormais seule dans la pièce, Eliza, jusqu'à présent très calme, commença à s'agiter, à tirer sur les liens qui la maintenaient attachée et ce faisant, elle ne fit qu’ouvrir davantage ses blessures. Malgré la douleur qu’entraînait son agitation, elle continua. Non, le médecin ne devait plus la toucher, elle voulait juste en finir, ne pas se rétablir. Zacharia allait continuer à la torturer et là, Eliza ne tiendrait plus longtemps. Combien de temps lui faudrait-il pour qu'elle ne soit complètement brisée ? Elle ne pouvait accepter ça, elle ne pouvait prendre le risque que par sa faute, d'autres ne souffrent. Du sang tacha les draps blancs, sa respiration s'accéléra, s’essouffla. Tout son corps était empli de douleur, pourtant, elle ne s'arrêta pas, elle continua à s'agiter, à tirer sur ses liens.