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Estellà D. Sintali
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❝ Immune. × I can't forget but I can pretend ∞ ❞
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× Ma Célébrité : Jennifer Morrison × Nombre de messages : 343 × Age du perso : 29 years × Job : Prêtresse, mère de toute, ainée et sage de la fratrie. × Côté love : Très tourmenté par Edan


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Message(#) Sujet: Re: [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. - Page 2 EmptyMer 30 Sep - 1:26





Edan-Kale et Estellà
The lie is a condition of life

O
h oui, si j'étais une femme en « madame tout le monde », que cela aurait été gênant. Ce genre de parole, d'annonce, ne se balançait pas aussi lestement comme je venais de le faire, d'une manière aussi...naturelle. Et oui, je n'avais juste pas connu les mêmes mœurs, les mêmes façons de faire, de voir les choses. Je n'étais pas gêné à proprement parler de ma sexualité, n'en ayant jamais eu, tout bonnement. Oui, c'était ainsi, et j'assumais pleinement. Mais il est vrai que de voir la réaction que tu venais d'avoir en vue de mes paroles, m'amusais. Je venais de te gêner, de te mettre dans une position plutôt inconfortable assez facilement en fait. Je pensais que tu étais choquable plus difficilement mais c'est sans aucun doute, ma façon de balancer la chose qui t'avais mis dans une telle réflexion, dans un malaise pareil. Mais c'était trop pour moi, que je ne puis m'empêcher de pouffer légèrement, un sourire adorable se dessinant aux coins de mes lèvres :

« Voyons, ne bégaye pas comme ça. Je trouvais tes lèvres et ta langue bien plus sur d'elle il y a quelques secondes. Mais oui, je ne disais pas cela pour te mettre mal à l'aise, c'est purement la vérité. Aucune des amazones de naissances et qui sont ici depuis toute jeune n'ont connu d'hommes, c'est ainsi. Sauf celle qui ont un peu bafoué les règles, face à des hommes un peu trop charmeurs. N'est-ce pas ? » Disais-je, mes paroles étant bourrés de sous-entendus, même pas mal déplacé sur ce coup. Mais bon, tu semblais apprécié tout ce que je disais, même si c'était plus osé que la normale. Je finis par observer ton visage pâle, ton regard si ténébreux et saisissant que j'en avais presque la chair de poule à chaque fois que ton regard me traversais pour m'observer ou me contempler des heures. Je finis par détourner un peu le regard de côté, ne relâchant cependant pas le contact physique avec toi, sauf une micro-seconde pour pouvoir boire une gorgée de la tisane qui avait refroidi. Mes lèvres étaient brûlantes à cause de tes baisers bien ardents, j'en avais encore le cœur qui palpitait. Je finis par tourner à nouveau mon regard sur toi, m'asseyant contre une roche, rompant donc tout contact avec toi un court moment, avant que tu ne t'agenouilles à mes côtés. J'ajoute alors :

« Tu ne le sauras pas comme ça, mon beau militaire. Mais tôt ou tard, c'est promis. En parlant de cela, que faisais-tu dans cet autre monde qui n'est pas le mien ? Qui étais-tu vraiment ? » Essayais-je de savoir, bien que j'avais un doute que tu me le dises. Tu cachais tellement de choses, je le ressentais. Je ne pouvais pas me vanter de le savoir, ça. J'ai vu des choses mais cela ne valait pas la parole, ne valait pas le vécu raconté de la propre voix du concerné. En l’occurrence, toi. Mes doigts vinrent timidement saisir la tienne, bien plus chaude et rugueuse que la mienne. Je plonge mon regard de sirène tentatrice dans le tien, avant d'ajouter :
« Qu'est-ce que tu racontes ? La folie t'emporte. Je ne partirais pas. Pas encore du moins. » Soufflais-je en ayant un second frisson qui me parcourt l'échine avec lenteur, suivant la douce sensation de ta pilosité contre ma joue. Mon estomac se tord sous l'envie et le désir de t'avoir tout contre moi encore une fois. Une de mes mains se glisse donc contre ta mâchoire, mes lèvres les remplaçant relativement vite. Le désir était intense, trop pour le nier plus longtemps. Mes douces lèvres encore bien chastes saisirent les tiennes sans en demander l'approbation mais rien qu'à sentir ta poigne vive et ton engouement envers ce geste, prouvait que tu étais aussi désireux que moi. Mes doigts s’entremêlent dans tes cheveux, mon corps se rapprochant dangereusement de toi. Lors d'un doux moment d'accalmie pour ajouter :
« Car tu mérites que je m'attarde vers toi. Et que tu es sans doute l'homme le plus intriguant et le plus étonnant que j'ai rencontré. »/div>WILDBIRD
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Edan-Kane Fitzgerald
» Edan-Kane Fitzgerald "
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× Ma Célébrité : Colin O'donoghue × Nombre de messages : 2656 × Age du perso : 32 piges. × Job : Médecin en chef dans la Marine. × Côté love : Âme captive de la sirène. [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. - Page 2 439331tumblrnym2gaCIME1spp1umo3500


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Message(#) Sujet: Re: [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. - Page 2 EmptySam 3 Oct - 5:41

When she walks towards me I feel something crawl beneath my skin. And all the electric stars are shining beneath my skin. Oh cherry honey you got me stuck on a rope. You got me running around with the fear in my head for you. And I want you. And i'll give you my head, and all the things it said. And i'll give you my thoughts, if those things weren't lost. And i'll give you my soul, to beat it with your pole. I'm going to give you my head, you could kick it dead. Come on and kiss me deep. Come on and drag me down.
Edan & Estellà
♠ ♠ ♠
Son franc-parlé le déstabilise, évidemment. Comme il est tout aussi évident qu’il a douté. Bien sûr, la grande question de la véritable pureté des amazones le travaille. Croyance un brin archaïque ou prompte réalité, percer ce mystère ne l’intéresse pas. Seule Estellà l’intéresse. Cette femme qui le séduit autant qu’il la charme, cette femme qu’il pensait sauvage et fuyante, celle qu’il imaginait déjà le semer à peine aurait-il prononcé un mot ou fait un pas de trop vers elle. Cette femme qu’il s’était acharné à pister, chercher puis poursuivre encore et encore. Des mois à espérer la capturer, à jouer de son audace pour la tenter mais aussi la découvrir, connaître ce qu’elle voulait bien partager avec lui. N’importe quoi qui lui donnerait l’illusion de pouvoir l’avoir rien que pour lui. Même un court instant. Même une nuit comme il vivait ce soir en sa compagnie, secrète et délectable. Une proximité nouvelle et précieuse qui lui fait tourner la tête. Les questions fusent, les sous-entendus et les craintes s’en mêlent. Comment fait-elle pour le faire courir derrière elle, pour qu’il revienne sans cesse ? Comment a-t-elle appris le désir dont elle joue, le laissant approcher pour mieux le fuir ? Et ce baiser, cette impulsion attendue qu’elle n’a pas réfrénée, ses lèvres entièrement données aux siennes sans tressaillir. Comment penser être le premier ? Il rêve ce privilège qu’elle rend réel sans la moindre gêne. Une évidence dans les mots de l’être pur. Le choc de la surprise pour le militaire séducteur qui les reçoit. Et voilà qu’elle se moque, presque avec tendresse. Edan fronce les sourcils pour la forme. Qu’il a dû avoir l’air bête à balbutier, le cerveau au ralenti balançant un énième double-sens trouvé sur le tard. Les sous-entendus d’Estellà le ramènent bien vite à lui, trop particuliers pour les laisser filer. Ses paroles raisonnent d’une façon très spéciale à son oreille, il les prend comme l’aveu à demi-dévoilé du plaisir qu’elle a éprouvé, qu’elle découvre. Une assurance pas vraiment bénéfique à sa fierté mais qui le met en joie.
« Mais ça, c’est parce que comme tu as pu le remarquer, je suis bien plus à l’aise avec mes lèvres et le reste de mon corps qu’avec les mots. » Surenchère osée. Provocation irrésistible. Ses mains sagement posées sur son dos se mettent à bouger en une caresse furtive pour appuyer ses dires, un sourire tout sauf modeste étirant le coin de sa bouche. Au cas où elle réclamerait des preuves… Rêve toujours. Le sourire d’enfant farceur se dessinant sur les lèvres tentatrices de l’amazone le désarme. Il sait maintenant qu’il les a goûtées qu’il ne pourra plus jamais se priver de leur saveur. Il l’a su à la seconde où il les a effleurées. Il ne peut cependant s’empêcher de sourire en l’entendant évoquer les âmes rebelles de sa tribu, pensant très fort que leur plus belle pécheresse se tient sous ses yeux qui ne la lâchent toujours pas.
« Donc tu me trouves charmant ! » Boutade incontrôlable. Impossible de se retenir, de s’empêcher de réagir au quart de tour, jouer sur ses mots. Il adore cette répartie qu’il découvre, les petits tacles bien placés dont elle l’affuble, curieux de savoir si ce n’est que paroles ou si des actes pourraient suivre. Kale aime encore plus les détourner à son avantage, voir qui aura le dernier mot. Il sent le casse-cou en sommeil se réveiller, l’imprudent qui ne connait pas le sens du mot limites, qui les bafoue reprend vie et gaité grâce à l’Audacieuse.

La même chanson à chaque fois qu’il croise son regard. Le même envoutement qui voile ses prunelles noires, non pas d’un désir banal et attendu, primaire et trivial, mais d’une profondeur abyssale qui se laisse aspirer le temps qu’elle laissera fondre ses iris dans les siennes. Cruel piège qui l’arrache à la réalité. Il peine à suivre le pauvre admirateur de la Beauté, ignorant complètement ses gestes. Il les voit sans pouvoir les intégrer pour autant. Comme la tasse dont elle s’empare complètement invisible à sa vue. Edan se repasse la même scène en boucle, celle de son regard dans le sien, pour le faire durer, s’assurer qu’il ne l’a pas imaginé. Et puis un manque. Celui des battements de son coeur qu’il n’entend plus cogner contre son torse. Et encore, il ne réalise pas pleinement qu’elle s’est écartée de lui. Il s’agenouille instinctivement pour riposter contre cette distance qu’elle installe. Légère mais déjà de trop. Inconscient, il remarque lentement la supplique qui pourrait interpréter sa position, le genoux ainsi posé à terre. Est-ce cela ? Sa peur du passé est-elle forte au point de redouter ce que la Mystérieuse prétend connaître de lui ? Ou alors n’est-ce qu’une machination de la sirène pour le pousser à avouer, lui sous-tirer les informations qu’elle lui réclame à présent. Le militaire secoue légèrement la tête. « en parlant de ça » Bordel, pourquoi avait-il insisté ? Pourquoi voulait-il savoir ?
« Si je ne te connaissais pas, je dirai que tu bluffes ! » Réflexe tardif. Voilà ce qu’il aurait dû répliquer dès qu’elle avait prétendu savoir certaines choses à son sujet, au lieu de réfréner son impulsivité, d’inviter la stupeur à troubler ses esprits. Mais justement il la connait, pas aussi bien qu’il le souhaiterait, mais bien assez pour être sûr qu’elle ne bluffe pas. Tôt ou tard hein… Ouais… C’est une promesse suffisante pour ne pas insister davantage. Mais de là à parler… à raconter…
« C’est vrai que je suis beau. On me l’a souvent dit. » Mon beau militaire, cette marque de possessivité devrait à elle seule lui donner de l’entrain, enflammer la moindre parcelle de son visage d’une fierté flamboyante, pourtant le coeur n’y est pas. Même sa dernière répartie -tentative désespérée de détourner la conversation des véritables attentes de l’amazone- n’y peut rien. Ca ne suffira pas, il le sait. Son visage se ferme, les traits soudainement figés. Plus d’air guilleret et d’oeillades amoureuses, rien que la tristesse, la honte quand ses yeux se baissent, se refusant à la vue d’Estellà. Il ignore où trouver le courage de parler, mais n’a pas non plus envie de lui mentir, de lui servir le couplet du gentil médecin qui sauve des vies pour combattre l’injustice. Pas à elle. Une caresse sur la main d’Edan l’incite à relever la tête. Il est foutu. Ce simple geste suffit. Le pouvoir hypnotique des opalines est inutile pour le décider à se confier. Qui est-il vraiment ? Il ne sais pas. Triste vérité. Un gars en quête d’identité parmi tant d’autres, quête plus violente chez lui sans doute.

« Je n’étais pas quelqu’un de mauvais… Je n’étais pas quelqu’un de bien pour autant. » Quoi ? C’est un début ! « Mes parents n’étaient pas des plus affectueux, mais je m’en plaignais pas, j’étais dans ma bulle de rêve et j’avais mon frère, encore plus casse-cou que moi je pense. » Il sourit à ce souvenir. « Tant qu’il était là tout allait bien. Même quand il a commencé à nous foutre dans des plans foireux en grandissant… » Et c’est là que ça déraille… Pense-t-il ironique. Il avait hésité à évoquer ses parents, sa famille, pour ne pas blesser Estellà qu’il devine orpheline, mais c’est plus facile de parler de lui à travers les autres.
« J’ai jamais été attiré par tous ces trucs de militaires qui sont une religion pour ma famille. Mais mon frère oui. Il a quitté le foyer tôt, et moi, j’ai totalement merdé. J’aurai dû aller le chercher, le faire revenir, mais non. Au lieu de ça j’ai quitté la médecine, parce que c’était la volonté de mon père et non la mienne et j’ai trainé, avec des gens pas fréquentables, à faire des trucs pas légal… Pendant ce temps on lui faisait du mal dans son nouveau foyer et moi je l’ai vu trop tard. J’suis pas fier et pourtant, j’ai pas le souvenir d’avoir été mal ou triste… Un jour ça a mal fini. J’ai perdu quelqu’un et ça a été très dur de m’en remettre, parce que je me sentais responsable. Je me sens toujours responsable. J’ai repris Médecine pour sauver d’autres vies, pour rendre hommage à celle que j’ai pas pu sauver. Et si j’suis là c’était pour avoir un peu d’aventure en voyageant avec l’armée, mais surtout pour y retrouver mon frère. » Fin de l’histoire. Déballage cacophonique à son goût. Son frère qu’il n’a pas su protéger, sa famille pour laquelle il n’a que de la rancoeur, sa fuite, la faute irréparable qui lui donne encore quelques cauchemars de temps en temps… Quelle gloire ! Vraiment magnifique pense l’ancien médecin à la dérive qui redoute la réaction de la blonde. Au moins cette fois il est certain de la surprendre. Ouais, la surprise du siècle ! Pour sûr elle ne s’attend pas à… tout ce merdier dans sa tête, aurait-il envie de dire, cette cacophonie qui fait partie de lui et dont il a en plus épargné des détails, comme la drogue qu’il n’a pas nommée, ou l’identité du proche perdu. Et par-dessus tout, tout ce qu’il n’a jamais dit à personne. Mais ça fait du bien. L’éprouvé sent une douce pression sur sa main, les doigts s’enlacent.

« Tu étais beaucoup trop loin. » Un soupçon de légèreté dans sa voix malgré l’appréhension qui demeure. Kale redoute toujours les réactions d’Ellà à ses aveux. Il ne comprend pas lui-même à quoi il répond exactement. Il se souvient lui avoir soufflé de revenir quand elle s’est éloignée, quand ses yeux se sont détourné des siens. Revenir à elle officiellement. Revenir vers lui en réalité, sa joue frôlant la sienne pour exprimer cette nuance. Pourquoi ne part-elle pas en courant ? Pourquoi ces caresses ? La perte, le sentiment de culpabilité qu’elle provoque en lui -ne se doutant pas une seconde que l’amazone a vécu ces épreuves- s’efface de sa mémoire quand ses lèvres réconfortent son âme. Un sourire se glisse dans le baiser, effet de la surprise plus qu’appréciée. Lui qui oeuvrait quelques minutes plus tôt dans l’espoir qu’elle veuille plus, qu’elle réclame ce contact, il ne s’attendait pas à voir son voeux s’exaucer si vite. Sa raison refuse de coopérer contre l’assaut de la sirène, ne retenant pas ses mains qui se perdent dans ses boucles blondes. Riposte de l'amazone, ses phalanges délicates enserrant sa chevelure corbeaux, son corps réduisant l’espace qui le sépare du sien. Cette fois rien n'empêche ses mains de dessiner les courbes que le tissu préserve de sa vue, ni d'attirer ses hanches contre les siennes. L’envie de découvrir sa peau est puissante, quasiment incontrôlable et plusieurs fois ses lèvres dévient des siennes pour explorer sa peau, mais il se retient par miracle de la faire basculer sur le sol pour la faire sienne. Etourdi par le chant de la sirène, ses yeux semblent admirer le plus bel être au monde tant ils s’illuminent à sa déclaration. Aurait-il de nouveau pensé trop fort pour recevoir pareille éloge ? Interdit, n’osant plus bouger, il reste étonnamment sage à se demander comment lui, l’esprit libre, l’âme rêveuse, l’aventureux casse-cou se retrouve dépendant de la créature fascinante qui lui fait face. Voulant prendre son visage en coupe, il réalise qu’il l’a capturée. Il la tient dans ses bras, descendue de sa roche elle n’a que lui comme soutient.
« Si tu pouvais voir comme je te vois… » A son tour de souffler un peu de mystère, ne pouvant se contenter de lui renvoyer ses mots. Ses mains réchauffant son doux minois, il dépose un baiser sur ses lèvres, lent et appuyé. Ce baiser n’est que tendresse, affection. Puis il la relâche. « Tu ne m'auras pas si facilement ma fabuleuse sirène, j’ai moi aussi très envie de découvrir qui tu es vraiment, à défaut d’autre chose... » Ose-t-il en la déshabillant du regard, misant sur la probabilité qu’elle préfère parler que poursuivre leur pas très chaste activité. Et en toute honnêteté, ça lui conviendrait aussi bien.

2145 mots
© Grey WIND.

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Estellà D. Sintali
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Message(#) Sujet: Re: [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. - Page 2 EmptySam 10 Oct - 3:00





Edan-Kale et Estellà
The lie is a condition of life

J
e remarquais bien avec qu'elle aisance tu gardais à l'esprit tout ce que je disais. C'était même incroyable d'être aussi attentif aux moindres mots que je pouvais sortir et même quand je disais quelque chose qui t'offrais la possibilité de te vanter, tu le faisais avec suffisance. Tu m'amusais vraiment et cela me plaisais encore plus chaque seconde qui passait. J'étais plus que satisfaite d'être venue ce soir. Damne. Que j'aurais été mal de ne pas avoir eu ces moments avec toi. Cela m'aurais vraiment déchiré le cœur bien que je doute être consciente de ce qui se serait produit et de ce qui pourrait encore se produire. J'étais vraiment naïve, oui. Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire ce que j'étais face à toutes les perches bien tendues que tu me lançais. Une femme moins inconnue à ce genre de jeu de séduction aurait parfaitement compris l'envie intense et charnelle que tu désirais. Une femme plus d'expérience n'aurait pas attendu aussi longtemps également.

Je ne pu m'empêcher de sourire légèrement en coins face à ta remarque plus qu'osé en effet. Je m'attendais pas à ce que tu renchérisses sur ton corps, aussi charmant et désirable soit-il c'était carrément coquin de lancer ça comme ça. Mais j'étais assez innocente à ce niveau pour le prendre plus sainement dirons-nous, qu'une personne plus connaisseuse dans le domaine.
« Je sais que trop bien que tu sais te servir de tes lèvres . Le reste j'en doute encore un peu mais bon. Je n'irais pas titiller pour le savoir on va dire, mon cher. » Dis-je d'un ton plus que moqueur. Je ne cessais de te taquiner de toute façon, car tu réagissais toujours et cela m'amusais au plus haut point. On était aussi sur la même longueur d'onde, cela aidait grandement à l'affaire, autant l'avouer. Un doux et fin soupire s'échappe d'entre mes fines lippes, teinté légèrement plus dans les rouges à force des baisers nombreux et incalculable que nous avions échangés ce soir. Je glisse machinalement une main dans mes cheveux avant de répondre à la suite de tes dires :

« Moi ? Bluffer ? Jamais ! Et bien écoute, si toi-même tu te trouves beau, tu auras toujours de quoi te contenter si tu te fais envoyer paître, ton reflet t'aideras à remonter la pente » Dis-je en glissant mes mains en coupe sur ton visage, gardant ce sourire plus que taquin aux coins de mes lèvres, avant de te lâcher, pouffant légèrement, tout en épiant tes réactions. Bien sûr, je reste sérieuse quand tu commences à me dire des choses plus intimes te concernant. C'est ce que je voulais de toute manière, que tu m'en dises plus sur toi, pour qu'ainsi, je puisse mieux interpréter mes visions. Tes paroles étaient difficiles, cela se sentait dans le ton de voix que tu apportais à ton récit. Je n'ajoute rien, suite à tes paroles. Je ne voulais pas m'apitoyer sur ton sort et je suis sûr que ce n'est pas ce que tu voulais également. Mon regard clair se pose sur ton visage, voyant la pointe d'amertume qui se traduisait dans le fond de tes pupilles. Oui, ton passé t'étais pas simple mais toi, contrairement à moi, tu avais un passé. Moi, je savais pas ou étais partie mon passé, je ne me souvenais de rien dés l'âge de 12 ans , comme si j'étais née à cet âge-là. Je souffle doucement en te laissant donc m'attirer, mon corps se pressant un peu plus contre le tien. Je pouvais même sentir ton cœur fracasser ta cage thoracique, me faisant sourire en imaginant que cette vitesse , ce rythme cardiaque élevé était à cause de moi. Je glisse mes doigts le long de tes épaules, touchant le cuir vieilli de ton manteau, glissant finalement mes phalanges sous ton pull pour toucher ta peau brûlante assez chastement mais pouvant vite être pris pour une tentative détournée de vouloir te dévêtir. Autant j'aurais eu peur de ton contact, quelques jours auparavant, peur de ce qui pourrait arriver. Autant aujourd'hui j'en redemandais. Mes yeux se ferment quand tes lèvres se posent sur les miennes, me sentant doucement envahi par cette douce chaleur intérieure que tu m'offrais depuis pas mal de temps à chaque fois que j'avais la chance de te voir.

De l'amour ? Des sentiments ? Il y a de grandes chances, oui. Tes paroles me font tout drôle. Je ne savais pas trop comment les interpréter sur ce coup mais je sais que tu le disais dans le bon sens. Je t'offre alors un sourire étincelant, avant d'ajouter en frôlant tes lèvres tout en soufflant contre tes lèvres :
« En effet. Je ne peux pas. Mais je le fais à ma façon, à ma façon de voir. Elle est peut-être plus similaire que tu ne le crois. Et je pense que c'est manqué, je t'ai déjà sinon tu ne serais pas là. Et à défaut de quoi ? Quelqu'un t'a interdit d'avoir autre chose ? Non. » Disais-je vraiment comme une bombe qu'on lançait pour réveiller quelqu'un. Non pas que cela me branchais, mais la curiosité de savoir ce que faisait ce genre de chose, de contact charnel, me prenait. Et j'avais confiance en toi. Ce soir, j'aurais pu dire amen à tout. Ou presque. Peut-être pas de quitter l'île pour tes beaux yeux mais je t'offrais la possibilité d'accomplir un acte physique qui importait un minimum, là, dans ma petite cabane.

« Tu me découvriras. C'est promis. Bien qu'il n'y est que peu de chose à savoir sur moi. J'ai rien à t'offrir de mon passé hormis de vagues anecdotes ici... Le reste j'ai oublié. »
WILDBIRD
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Edan-Kane Fitzgerald
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Message(#) Sujet: Re: [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. - Page 2 EmptySam 17 Oct - 23:53

As soon as I get my head round you I come around catching sparks off you. I get an electric charge from you. And all I ever got from you was all I ever took from you. And the way I feel tonight, I could die and I wouldn't mind. And there's something going on inside makes you want to feel, makes you want to try, makes you want to blow the stars from the sky. And the world could die in pain and I wouldn't feel no shame.
Edan & Estellà
♠ ♠ ♠
Son visage refuse de s’arrêter de sourire. Provocateurs, amusés, tendres, des tas de sourires étirent successivement ses lèvres dans une expression de joie indélébile. Voilà l’effet de la sirène sur lui. Il déteste cet air guilleret dont il se sent prisonnier. Le mutin se venge en l’entrainant dans ses allusions charnelles, l’imprégnant de ses envies défendues. C’est sa seule arme, celle dont il use depuis le début et qu’il affute à chaque rencontre, poussant la tentation un peu plus loin. Il se rappelle toute les fois où il s’est mordu les lèvres de justesse pour ne pas la faire fuir, persuadé qu’elle lui ferait faux-bond au premier mot trop osé. Et voilà qu’elle se rit de lui et de ses sous-entendus qu’elle ne repousse pas plus que ses bras qui l’enserrent. Holy shit ! Ca c’était osé. Le moqué échappe un rire frénétique quand elle dit refuser de titiller le reste de son corps.
« Si jamais tu changes d’avis, ma chère... » Le rire moqueur et fier d'Estellà met le self-control de l’ironique à rude épreuve. Il aurait bien mille et une répliques à amener en plus dans la surenchère. Mais revoilà ses lèvres qui se pincent, maitrisant son rire pour toute réponse. S’il continue elle pensera qu’il n’a que ça en tête ! Mais comme c’est tentant… Diable, comme il meurt d’envie de lui dire que c’est bien dommage, qu’elle ne sait pas ce qu’elle rate, ou de balancer un « pour l’instant » bien placé à son refus de connaître l’étendue de ses talents. Non. Tais-toi donc. Bon joueur, il accepte la taquinerie, riant de bon coeur d’un rire enjôleur qui en dit long sur tout ce qu’il n’ose dire de vive-voix. Elle n’aura qu’à le torturer pour le faire parler si cela l’intéresse ! Elle semble douée dans l’art de la torture à voir comment elle se joue de lui. Aucun doute là-dessus. Son sourire gracieux et les mouvements vaporeux de sa longue chevelure en témoignent. Et le fou qui l’a accusée de bluffer ! Vaine tentative de mettre fin à la torture qui l’intéresse elle, le faire parler de lui, de sa vie dont il ne parle jamais. Quelques allusions lâchées au hasard, tout juste suffisantes à faire taire les curieux. Mais ça ne suffirait pas. Kale prend une mine très sérieuse quand elle compare son sort à celui d’un descendant de Narcisse, comme s’il envisageait sérieusement cette possibilité. Il aimerait lui faire croire que ce serait un lot de consolation suffisant, qu’il pourrait en effet se satisfaire de son reflex. Mais son jeu d’acteur est bas de gamme. Il ne résiste pas longtemps.
« Toi tu m’enverrais paître ? » Un sourcil qui se arque dans un mouvement théâtrale, suivi de prêt par un sourire en coin quelque part entre défi et moquerie. Le charmeur réapparaît. Il se fiche bien de se faire envoyer paître par n’importe qui sauf elle. Et là tout de suite, il peine à croire qu’elle le ferait alors qu’elle caresse son visage, lui offrant une vue imprenable sur ses lèvres mutines et leurs yeux qui se guettent sans cesse.

Le Narcisse se laisserait bien encore dériver sur la pente du jeu des provocations et des sous-entendus avec elle, gardant les secrets de son passé tus à jamais. Oui, il tuerait volontiers la confidence dans l’oeuf pour lui voler un énième baiser, étouffant toute parole dans un souffle languissant. D’ordinaire, il n’hésiterait pas une seconde, se ficherait éperdument de passer pour un vil serpent qui n’a d’intérêt que pour ses charmes, pourtant c’est loin d’être le cas. Ses désirs sont différents cette fois, mais tout est trop nouveau pour vraiment comprendre. La gêne éteint soudainement son visage. Sa gestuelle et son regard deviennent incertains. Que peut-il bien lui dire ? Et s’il ne voulait pas répondre tout simplement, lui en voudrait-elle ? Se vexerait-elle ? Il n’a pas le temps d’apporter d’y réfléchir que les marques d’affection de l’amazone à son égard l’encouragent à essayer. Des tas de questions, encore, traversent son esprit perturbé en narrant son récit : Peut-elle visualiser cet autre monde comme elle l’appelle, son monde ? Comprend-t'-elle ses allusions à ses ivresses ? Il garde dans un coin de sa mémoire ce qu’elle a prétendu connaître, même s’il ignore toujours de quoi il s’agit exactement. Il regrette un peu de ne pas lui donner un aperçu plus heureux de sa vie. Il a pourtant des tas d’images joyeuses en tête, colorées, folles, à l’image du garçon ensoleillé qu’il a été si longtemps. Tout son être semble crier qu’il n’est pas triste quand il répond à son baiser, élan de protestation qui lui échappe. Tout est de la faute de celle dont il n’osait plus croiser le regard, celle qui ne dit ni ne fait rien de ce qu’il aurait détesté qu’elle fasse. La pitié et les désolations qu’il porte en horreur de la part de ceux qui pourraient s’apitoyer sur son sort. Si elle le juge, ce qu’il se demande, elle se tait, rien qu’il ne pourrait apprécier d’avantage comme réaction, à part certainement la chaleur de ses doigts qui se faufilent, le souffle de vie que ses lèvres insufflent aux siennes se faisant plus violentes, ne demandant qu’à être réanimées. Son coeur manque de bondir hors de sa poitrine à plusieurs reprises. Mais il s’en fiche, jusqu’à ce que quelques mots lui parviennent. Accalmie soudaine. La chaleur électrisante de sa peau effleurant la sienne persiste. Concentration malmenée. Ses pupilles lorgnent les mains féminines planquées sous son maigre pull. Il s’égare une seconde, incapable de se rappeler comment son cuir est revenu sur ses épaules. Son attention vacille des douces phalanges au regard étincelant de l’Amazone.

« Tu peux l’enlever si il te gêne. » C’est plus fort que lui. Mais sa provocation légère est coupée par de nouvelles confidences. Un baiser suit très vite, presque trop chaste pour la réputation de ses lèvres. Les paupières closes de celle qui le reçoit donne au militaire l’occasion de prendre conscience de ce qui l’entoure, où plutôt jusqu’où il s’est laissé emporter, réalisant qu’il la faite descendre de son piédestal pour la blottir contre lui. Il pourrait la regarder pendant des heures à tenter de sonder son esprit. Pas le temps de se féliciter de lui avoir posé une colle qu’elle l’accable de mystère. Même ses lèvres tentatrices soufflant sous son nez ne le distraient pas suffisamment. Fasciné, il n’oublie rien, garde tout. Et il ressasse en boucle ses allusions à ce qu’elle sait, ce qu’elle voit. A sa façon… Plus similaire qu’il ne le croit, ah oui ? A la façon dont lui la voit ? L’imaginaire déraille. Edan-Kale ne croit rien. Au contraire, il croit tout et n’importe quoi, jusqu’à des histoires de sorcelleries et de possession. Oui, ce doit être ça. Ca expliquerait pourquoi sa volonté s’évapore dès qu’il la rencontre, les plus petites parcelles de son être qui se paralysent dès qu’elle capte son regard. Ca expliquerait aussi pourquoi il reste là à plonger dans la profondeur de ses bleus pour faire remonter des réponses à la surface de ses iris, incapable de rien d’autre, ni de quémander un indice, ni de l’accuser de sorcellerie étrange. La taquine attaque encore, ignorant ses tourments et son regard perdu dans ses énigmes. Rien qu’il ne puisse laisser passer cette fois.
« Comment aurai-je pu être ailleurs, tu m’avais promis un baiser ! » Forcé de constater qu’il a eu bien plus qu’un baiser, c’est ce qu’il essaie de faire remarquer tout en mordillant sa lèvre inférieure avec insistance. Pauvre imbécile qu’il aurait été de lui faire faux bond ! Son regard océan analyse attentivement leur position, le sourire et les lèvres brulantes de sa belle d’un air perplexe. Difficile de déterminer lequel des deux possède l’autre maintenant. Evidemment il ne rechignerait pas à être celui-là, et ce n’est pas la bombe qu’elle fait exploser à ses oreilles qui l’aide à l’en dissuader. Ses yeux s’écarquillent d’un coup, criant au défi, exigeant une preuve.
« Alors finalement tu ne serais pas contre t’assurer personnellement que je n'ai pas menti. » Séducteur en pleine flamboyance. Il n’oublie rien, ne manquant pas de rappeler à l’imprudente ses précédentes taquineries. Un sourire pour lui-même file sur ses traits en pensant qu’elle ignore l’impact de ses mots. Il la dévisage d’un regard qui n’est que luxure. Sa main joue avec une de ses mèches rebelles qu’il entortille autour de ses doigts, songeur. Il songe à prendre son tour de torture.

« Il ne s’agit pas de ce que tu m’interdis ou pas, mais de ce dont tu as envie. » Nuance qu'affirme le militaire tout en se relevant, entrainant Estellà avec lui. Très sérieux, il voudrait l'entendre de sa bouche si elle avait envie de lui. Déterminé à l’entrainer plus loin, sa main ne quitte pas sa taille pour s’assurer qu’elle le suit. Quelques pas à reculons jusqu’à la couche de sa cabane dont il prend nonchalamment possession, la lâchant une seconde le temps d’y déposer son cuir. Sa main rattrape la sienne aussitôt, l’attirant de nouveau contre lui alors qu’elle termine de lui répondre.
« Ca me plairait de les entendre. » Rien dans son attitude ne laisse penser qu’il est disposé à écouter sagement ses anecdotes. Pourtant il l’est. Il est tout à fait disposé à satisfaire ses envies, quelle qu’elles soient. Le joueur s’amuse gentiment de cette ambiance électrique, de ce moment de tension qu’il installe, où tout pourrait basculer. Il ignore s’il ira jusque là, mais tout porte à croire qu’il pourrait. Ca ne tient qu’à elle. Sa main caresse sa joue tendrement alors qu’il se tient toujours debout devant elle au bord du lit. Il ne prononce pas un mot sur son passé oublié. Comme elle l’a fait pour lui, aucune banalité ni aucune forme de pitié ou qui pourrait être interprétée comme tel ne franchit ses lèvres. Pensif, le médecin cherche à se faire entendre. Il connait des moyens de retrouver des souvenirs perdus, des moyens bien connus dans son monde… Mais il ne veut pas remuer un sujet douloureux. Pas maintenant. Plus il la découvre, plus elle le surprend et plus il réalise qu’il ignore encore tant de choses sur elle. Il a bien eu vent d’histoires d’orphelinat, il connait sa place au sein de son clan, parmi ses soeurs, comprend qu’elle est spéciale, mais le pourquoi du comment lui échappe. Puis cette histoire d’amnésie, que diable lui était-il arrivé ? Il glisse lentement sa main de sa joue à sa taille d’un air espiègle pour cacher le souci qu’il se fait. Accrochant le tissu de ses habits d’un autre âge pour l’attirer contre lui, il se laisse tomber à la renverse, l’entrainant dans sa chute.

Edan l’observe un moment à califourchon sur lui, se redressant à peine, l’ensorceleuse tout droit sortie d’un conte légendaire. Etouffant un rire satisfait dans son cou, il ne résiste pas à l’envie de titiller cette zone, juste là, au coin de sa mâchoire, usant de sa langue pour lui faire tourner un peu la tête. Effectivement, personne ne semble lui interdire quoi que ce soit pour le moment. Pas même lorsque ses mains font craquer le tissu de son vêtement à la recherche de plus de peau à consumer. Il vaudrait peut-être mieux pourtant. Sans lire dans les pensées, il se doute de ce que représente une telle proximité pour l’étrangère aux hommes, du mal qu’il incarne pour la sage amazone. L’interdit a quelque chose de grisant, mais maintenant qu’il a l’objet de ses convoitises prêt à s’offrir à lui… Take what you can, give nothing back. Célèbre devise. Il a toujours fonctionné ainsi, bon pirate des temps modernes. Sans attache et sans loi, il prend sans se soucier des conséquences. En amour aussi, profitant de la compagnie de mille visages oubliés, étreintes d’une nuit sans fausse promesse de lendemain. Mais elle… Il lutte contre la passion qui le soulève. Il sait qu’une nuit ne lui suffirait pas. Pour la première fois de sa vie il redoute le lendemain, le risque d’un désenchantement pour la « traitresse ». Alors il joue encore, prenant un malin plaisir à prendre tout son temps. Il se force à ne plus la toucher dans l’espoir de la voir se languir pour lui, se contentant de la fixer intensément alors que sa robe menace de tomber, tellement fier du spectacle qui pourrait suivre.

2200 mots
© Grey WIND.

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Estellà D. Sintali
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Message(#) Sujet: Re: [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. [END] The lie is a condition of life ♠ Estellà & Edan. - Page 2 EmptySam 14 Nov - 23:42





Edan-Kale et Estellà
The lie is a condition of life

U
ne soirée qui allait vraiment se finir à merveille, une nuit qui s'annonçait douce, une nuit qui s'annonçait prometteuse. Je ne pouvais pas mentir en disant qu'une certaine appréhension avait naquît en moi. Cet acte n'était pas quelque chose de pur, de réellement sans conséquence. C'était quand même une promesse. Une promesse, une façon de dire qu'on aimait la personne un tant soit peu pour la désirer autant. Moi, je voyais ça par pur amour, pas par pure histoire de s'envoyer en l'air. Peut-être que dans le fond, c'était ce que tu voulais. Peut-être, que tu ne souhaitais que me posséder physiquement et qu'une fois fait, tu me laisserais partir comme pas mal de tes collègues l'avaient fait avec mes sœurs. C'est cela qui me faisais peur. Je ne voulais pas vivre juste une simple histoire de jambe en l'air, mais une vraie histoire. Une vraie histoire d'amour et je ne savais pas réellement ce que tu en pensais. Certes, il y avait d'autre chose plus grave à penser qu'une amourette bête, mais j'en sais rien...je voulais pas croire que tu m'utilisais pour tes besoins. Je ne pouvais pas te voir comme un mauvais bougre. Je me trompais peut-être, je n'en savais rien.

La tension était palpable. Je manquais même de rire nerveusement des fois à tes expressions mais c'était bien plus le stress que ta façon d'agir qui était amusante. Non, y'avait rien de bien amusant dans ce genre de situation. Ma fois, c'était comme ça, je pouvais pas m'en empêcher. Toutefois, alors que tu t'occupais de me couvrir de baiser brûlant, toujours plus intense à chaque seconde que tu passais à caresser ma peau avec tes lèvres, me procurant des frissons monstres, je sursaute un peu en entendant le bruit de tissus se déchirer. Mes sourcils se plissent un peu, surprise. Mais qu'est-ce que tu venais de faire ? Je porte directement ma main à l'endroit ou je sentais de l'air s'infiltrer, voyant que tu avais déchiré en parti ma robe sur la longueur. Je grogne légèrement en te plaquant sur le sol, avec un petit élan de fougue.
« Non mais tu es fou. C'est pas plus simple de l'enlever que de me bousiller les uniques vêtements que j'ai ? » Grommelais-je en te regardant d'un drôle d'air. Une lueur un peu malicieuse mais également un peu dubitative se lisait dans mon regard verdâtre. Je souffle légèrement en glissant une de mes mèches dorées derrière mon oreille, avant qu'un petit sourire en coin ne se dessine finalement, avant de glisser ma main sur ton torse velue, et de lancer :

« Si tu refais ça, je te promets que tu ne retrouveras pas tes vêtements au complet, et que tu auras comme seul alternative les feuilles des bananiers de la plage. » Dis-je d'un ton légèrement menaçant. Oui, j'en étais bien capable. Ce serait même très marrant à mettre en œuvre en plus. Mais ce n'était pas le moment de déblatérer des idioties.

Alors que nous étions bien partis pour avoir une nuit des plus douces et des plus intenses tous les deux, un bruit me tire de ma douce agonie, te forçant donc à arrêter. J'entends des voix d'homme et je sais que ça, ce n'est pas bon. Je me dépêche donc de remettre ma robe en place et de prendre mon espèce de manteau, l'enfilant. J'éteins rapidement le feu en jetant de l'eau dessus et l'étouffant illico avec la Terre. Je reconnaissais ses voix. Je les avais déjà entendus quelques parts : les militaires. Un seul regard avec toi suffit à me faire comprendre que c'était le cas et je me dépêche donc de me dissimuler derrière des buissons, avant que deux hommes, de ta bande sans aucune doute ne débarquent :
« Edan ? Mais qu'est-ce que tu fou là ? Cela fait des heures qu'on se demandaient où tu étais passé ! » Lance l'un d'eux, apparemment surpris de te voir proche d'une espèce d'infrastructure de sauvage. Pour vous nous n'étions que ça des sauvages.
«Faut qu'on rentre, on a des blessés. Ces bonnes femmes ont attaqué cet après-midi, t'a du boulot. » Ajoute d'un ton plus sec l'autre. J'entendis bien sur l'échange, étant proche donc de là. Une attaque ? Bon sang, non ! Je me décide donc à filer vite, car si vous aviez des blessés, nous aussi. Tant pis, une soirée des plus belles, qui venaient de mal finir...Encore une fois.
WILDBIRD
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