Aïdena & Charlie - Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu sembles si différente. (fast-rp)

✿ Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu sembles si différente.

Quelle surprise ai-je eu en voyant des femmes parmi les militaires ! Je n’ose pas m’approcher, je ne vois pas trop comment est-ce que je dois faire. J’ai vu il y a longtemps une femme. Elle est restée. Je ne l’a connais pas du tout. Je connais juste les hommes. Mais je suis surprise de voir que les femmes combattent avec les hommes… Je sais que je dois essayer de voir les choses dans le bon sens. Je n’ose pas m’approcher. A vrai dire, j’aime bien observer pour savoir à qui j’ai à faire.

J’attends, je ne vois pas trop, puis, je me dis que la personne va bien venir vu que je l’observe tout en aidant sur la plage. Je prépare le repas avec les autres. Je ne peux pas rester sans rien faire. Je me dis que si je ne bouges pas je vais vite m’ennuyer. Maintenant, je réalise que je puisse m’améliorer aussi. Je continue de travailler avec les autres. En général, j’aide même si parfois j’ai l’impression d’être de trop. Je m’en vais alors les laissant tranquille ne voulant pas avoir des ennuis. Je prends juste mon repas pour aller manger dans mon coin. Je me trouve un arbre couché sur la plage. Je m’assois dessus. Je vois la jeune femme que j’ai observé depuis un moment venir me voir…

❝Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu semble si différente.❞
Aïdena W. Kayaka& Charlie L. Hellington

Depuis son arrivée, Charlie avait rencontré très peu des habitants de cette île mais elle se sentait toujours surveillé à travers les arbres. De nature courageuse, cette sensation de surveillance ne lui faisait pas peur bien au contraire, pour la jeune femme cela n’était rien de plus qu’un défi… Après avoir passé sa matinée auprès des réfugiés, la jeune femme s’isola un peu ne supportant pas les contacts humains. Elle décida de se diriger vers la plage pour pouvoir s’entrainer tranquillement. Après s’être étiré, la jeune femme commença à effectuer quelques mouvements de Krav Maga quand elle aperçut au bout de la plage une femme. Elle se rapprocha tranquillement quand elle vit que celle-ci ne faisait pas partit de son camp. Elle sortit de ses poches deux bâtons d'eskrima qu’elle gardait toujours sur elle.

-« Qui est tu ? Pourquoi tu te tiens aussi proche de nous ? »

La jeune femme était méfiante envers les habitants de cette île, car ne les connaissant pas très bien, il pouvait être de nature agressif mais ne voyant pas la jeune femme réagirent de manière agressive, elle baissa ces bâtons et les colla au niveau de ces cuisses.

✿ Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu sembles si différente.

Je mange mon plat, je ne sais pas pourquoi est-ce que la jeune femme me parle mais bon, tout en mangeant, je lui dis entre deux bouchées. «Je suis née ici, c’est ma maison, je vais où bon me semble aller. Si cela vous gêne, je n’y suis pour rien…» Je regard devant moi, je sais que cela ne va pas lui plaire mais pour moi, je suis née ici. Enfin, elle risque de se poser des questions. Je continue de manger. Je nettoie bien mon plat, je ne vais pas en laisser une seule miette. Je frotte mon plat avec le sable pour faire partir le reste. Ensuite me levant, je vais juste rincer mon assiette. Allant m’asseoir sur l’arbre à nouveau je regarde la mer. Je dis tout simplement : « C’est beau n’est-ce pas ? » Je pose mon assiette sur mes genoux. Je regarde devant moi. La jeune femme m’intrigue mais j’ai appris une chose sur l’île : le savoir s’est le pouvoir… Je ne comprends pas pourquoi est-ce que je fais cela comme ça, mais la survie des Amazones est en première ligne. Je prends toutes les informations, et je n’hésiterais pas à monter au front s’il le faut pour les aider. Je patiente donc le temps que la jeune femme me réponde.

❝Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu semble si différente.❞
Aïdena W. Kayaka& Charlie L. Hellington

Charlotte fixa la jeune femme, elle avait raison, elle était chez elle mais cela la jeune femme s’en fichait un peu car depuis qu’elle et les rescapées sont arrivées ici, il n’avait plus de « maison » à proprement parler, il devait s’en créer une et partager ces terres avec ces femmes. Puis la jeune femme regarda l’horizon en demandant alors à Charlotte si elle ne trouvait pas cela beau. Il est vrai qu’entre le Texas et les champs de bataille, la jeune femme n’avait jamais vu de paysage aussi somptueux. L’eau était claire et pas un seul nuage ne couvrait ce beau ciel bleu, durant un instant, la jeune femme oublia qu’elle était bloqué sur cette île et profita du moment.

-« Tu as raison, c’est magnifique.. »

Charlotte regarda ensuite la jeune femme qui terminait de déjeuner puis nettoyer son contenant. Elle se détendit un peu, mais resta toujours en veille, elle avait beaucoup entendu parler de ces jeunes femmes, des choses bonnes comme des mauvaises, mais elle avait surtout appris que ces jeunes femmes n’appréciait pas les militaires arrivés sur l’île.

-« Comment t’appelles-tu ? »

Charlotte se dit que si elle devait en apprendre plus sur ces jeunes femmes, elle devrait être un peu plus diplomate que ces partenaires de combat. Elle décida de s’assoir auprès de la jeune femme qui se décala de surprise.

✿ Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu sembles si différente.

Revenant avec mon écuelle, je réalise que je ne dois pas non plus être méchante bien que je trouve que la jeune femme que j’ai à côté de moi ne doit pas se battre avec des hommes… De plus, je ne sais pas qui elle est bien qu’elle m’intrigue énormément. Je ne comprends pas pourquoi est-ce qu’elle aide les hommes ? Je souris, bien que je ne sache pas trop comment le prendre. Je préfère tout de même essayer de ne pas me la mettre à dos. « Je m’appelle Aïdena et toi ? » Autant essayer de faire connaissance bien que je ne sache pas trop comment est-ce que mon interlocutrice va réagir. Est-ce qu’elle va me questionner ? Est-ce qu’elle va s’en aller ? Mais elle s’assoit, donc, elle ne va pas partir… Est-ce qu’elle va me parler ? Est-ce qu’elle va essayer de me soutirer des informations ? Je dois rester sur mes gardes tout bonnement parce que je préfère ne pas causer plus d’ennuis aux Amazones… Enfin, parfois, il faut être patient afin d’avoir les informations sur la situation. De façon à ne pas tomber dans le panneau, je vais jouer le jeu tout simplement. On dit bien qu’il ne faut pas se fier aux apparences…

Spoiler:

❝Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu semble si différente.❞
Aïdena W. Kayaka& Charlie L. Hellington

Après s’être installé, la jeune femme jeta un coup d’œil en direction de son camp, elle pouvait apercevoir quelques-uns de ces soldats qui n’hésiteraient pas à lui venir en aide en cas de complications. La méfiance de Charlotte était ancrée dans le caractère de la jeune femme. Cela n’était pas dû à la vie qu’elle avait mené car celle-ci n’avait jamais vraiment rencontré de problème hormis au sein de l’armée ou elle dû s’imposer en tant que leader féminin ce qui ne plus pas à beaucoup d’hommes qui se trouvait sous son grade. Charlotte regardait la jeune femme, elle avait tellement de question à lui poser, sur elle, sur sa tribu ainsi que leur mode de vie mais la jeune femme préférait se taire pour l’instant et se tenir aux formalités de politesse de base. « Moi c’est Charlotte. Tu sais tout à l’heure je ne voulais pas te déranger, je pensais que tu surveillais notre groupe et du coup, ma paranoïa c’est emballée. » Charlotte souhaitait mettre la jeune femme en confiance afin de pouvoir en apprendre plus sur elle, de plus elle savait très bien qu’elle pouvait sembler un peu brute dans ces approches mais au fond elle n’était pas aussi rude qu’elle voulait le sembler. Ne voulant pas être offensive envers son interlocutrice, Charlotte déposa à côté d’elle ces armes tout en les ayant à porter de main si celle-ci voulait soudainement s’en prendre à elle.

✿ Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu sembles si différente.

J’écoute la jeune femme, je me dis que je peux juste essayer de lui répondre le plus calmement possible. « Enchantée Charlotte. » Je souris, puis, je me dis que je peux tenter de lui répondre : « Je mangeais juste mon déjeuner. Je ne surveille personne. » Une simple phrase pour lui donner ma version des faits bien que je surveille les gens afin de savoir qui pourrait faire du mal aux amazones. De toute façon, je ne vais pas me faire prendre. J’ai trouvé une façon de faire pour mentir convenablement. Il faut avant toute chose prendre un fait véritable et le modifier un peu afin d’en faire un petit mensonge. Certes je mangeais mon déjeuner tout en profitant du paysage en laissant trainer mes oreilles….Vous ne pouvez pas savoir ce que l’on peut entendre avec ses oreilles… Il y en a toujours qui vont vous dire que cela n’est pas bien d’écouter aux portes. Moi, je vous dirais que cela est une bonne chose. Enfin, chacun fait comme bon lui semble juste. Souriant un peu, je préfère ne pas me faire avoir. Après tout, je suis une jeune femme qui a fini son déjeuner sur la plage.

❝Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu semble si différente.❞
Aïdena W. Kayaka& Charlie L. Hellington

Charlotte répondit au sourire de la jeune femme qui se tenait devant elle. Elle ne connaissait rien de cette île et cela agaçait la jeune militaire qui aimait avoir le contrôle de ce qui l’entoure. Mais depuis son arrivée sur l’île, elle n’arrivait plus à gérer sa vie. En effet, sur cette île la jeune femme a retrouvé des personnes qu’elle ne pensait plus recroisée de sa vie et cela la troublait. Charlotte écouta les propos de la jeune femme, celle-ci essayait de lui prouver qu’elle ne surveillait personne mais Charlotte n’était pas dupe. Elle savait reconnaitre une personne en surveillance, mais elle ne préférait pas relever car elle-même surveillait ceux de l’île. Elle essaya d’en apprendre un peu plus sur la jeune femme et sa tribu. « Ta tribu se trouve loin d’ici, Aidena ? Pas que je veuille m’y rendre mais par curiosité » Charlotte espérait que la jeune femme lui dise où se trouve sa groupe afin de pouvoir prévenir les siens sur la cible à surveiller. Tout en attendant la réponse de la jeune femme, Charlotte attrapa un branchage et commença à dessiner dans le sable, elle n’était pas une artiste mais elle savait gribouiller deux trois trucs. Elle entreprit de dessiner une maison, très ressemblante de celle qui l’a accueilli durant toute son enfance, une maison comme on les aime au sud des Etats-Unis.

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J’entends la jeune femme me demander où se situe ma tribu, je l’observe et je lui dis froidement : « Nous n’acceptons pas les étrangers dans notre tribu. Je suis navrée pour vous, mais même si vous êtes une femme, vous ne pourrez pas venir. » Je me rends compte que j’ai dû aller un peu fort, mais il est de mon devoir de protéger la tribu. Je réfléchis et je dis simplement : « Même par curiosité, vos compagnons sont peut être porteurs de maladies, je ne tiens pas à voir ma famille malade, vous comprenez ? » Je ne sais pas si cela est bien ou pas, mais je me dis que cette réponse peut être aussi une façon pour moi de lui faire comprendre que je ne veux pas d’étrangers à la tribu.

Je vois son dessin sur le sable, je souris, bien que ma maison ne soit pas du tout comme ça. Je la laisse faire, je ne vois pas trop pourquoi est-ce que je dois lui répondre. Je mets juste dans un coin de ma tête son visage pour prévenir les autres afin de ne pas la voir proche du camp. Je regarde la plage, j’entends une mouette qui arrive sur une branche plus haut. Je l’observe, si je peux, j’irai la chasse plus tard pour pouvoir manger cette nuit. En tous les cas, je m’interroge sur ses militaires qui arrivent en masse.

Spoiler:

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Aïdena W. Kayaka& Charlie L. Hellington

La jeune femme était très maline et n’indiqua pas ou se trouvait son campement, elle prétend qu’elle ne voulait pas au cas où les membres de notre groupe étaient malade, mais Charlotte n’était pas dupe et reconnaissait facilement un mensonge pour en avoir beaucoup dit durant sa jeunesse. « Je comprends ne t’inquiète pas, je ferais la même pour protéger ceux qui me sont cher» Ceci était bien vrai, la jeune femme l’avait démontrée lors de mission ou elle avait été capturée et torturée. Jamais elle n’avait failli, et c’était pour cela qu’elle avait monté en grade, son sang-froid et sa réactivité en cas de problème. Elle tapota le sable afin d’avoir l’attention de la jeune femme. « J’ai vécu dans une maison comme cela quand j’étais jeune…. Tu as toujours vécu ici ? » La jeune femme voulait lui demander d’où elle venait comment arrivait il a vivre loin de toutes civilisations… Charlie jeta ensuite le morceau de bois sur le sable. Elle se releva ensuite, attrapa ces deux bâtons d'eskrima qu’elle mit dans l’une seule de ces mains et tendit l’autre afin d’aider Aidena à se relever pour continuer leurs discutions le long de la plage. Charlotte ne supportait pas rester assise trop longtemps mais ne voulait pas non plus terminer cette discussion avec la jeune femme qui l’intriguait tant.

✿ Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu sembles si différente.

La jeune femme me tend un morceau de bois pour m’aider à me relever. Mais je ne le prends pas, je préfère me lever toute seule. Je souris tout de même à son attention bien que je me méfie encore et encore de sa personne. Je la vois qui commence à marcher, après tout, je peux en apprendre plus sur elle. Je souris, mais je me dis que je ne peux pas non plus éviter les ennuis. Je m’aperçois aussi que je ne peux pas être dans une telle situation. Mais de toute façon, je ne peux pas ne pas me méfier des gens. De toute façon, je ne vais pas en rester là, je réponds facilement à la personne que j’ai en face de moi. « Je suis née ici. J’ai toujours vécu ici. Et vous, vous avez vécu où avant de venir ici ? » Je sens le sable sous mes pieds, il bouge lorsque je marche dessus. Mais je sens aussi le soleil qui va commencer à me taper sur la tête. Je vais donc à l’ombre pour ne pas avoir d’insolation. Je fais du silence mon allier. Je n’aime pas parler aux inconnus. Je trouve qu’il faut toujours essayer de ne pas avoir d’ennuis. Malgré mon caractère bien trempé, je trouve qu’il faut parfois que je temporise un peu les choses avant de me précipiter vers une voie sans issus.

❝Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu semble si différente.❞
Aïdena W. Kayaka& Charlie L. Hellington

Voyant la jeune femme se lever seule, elle reprit son bâton, et joua à le faire se balader entre ces doigts agiles. Les deux jeunes femmes se tenaient cote à cote comme de vieilles amies pourraient le faire. La jeune femme lui dit alors qu’elle avait toujours vécu ici. Charlotte essaya alors de s’imaginer vivre sur une île comme cela durant toute sa vie, et elle trouva cela très dur. « Moi, j’ai d’abord vécu dans une petite ville au milieu des Etats unis puis je suis allé à New York. Tu connais New York ? » Elle n’avait pas besoin de lui en dire plus, elle espérait lui en avoir dit assez pour que la jeune femme se confie à elle. Elle n’avait pas besoin de savoir qu’elle avait quitté son mari, et que ce dernier se trouvait sur cette île maudite. Le soleil était à son point le plus haut dans le ciel et il commençait à chauffer la peau de la jeune femme qui ne se déplaisait pas de cette chaleur douce. « Mais vu que tu n’as jamais quitté cette île, tu n’as jamais rencontré d’autres personnes qui nous ? Je pourrais t’apprendre des trucs si tu veux ? » Etrangement, le fait que la jeune femme n’avait jamais quitté son île touchait un peu la jeune femme.

✿ Tiens, comme tu me ressembles. Mais tu sembles si différente.

Je peux observer la jeune femme faire bouger son bâton entre ses doigts. Je peux voir son côté curieux, elle est comme un livre ouvert. Je vais donc pouvoir en tirer mon avantage. Je ne dis rien, je sais que cela va être amusant de tenter de comprendre ce qu’elle peut bien me vouloir : « Il y a une autre ville derrière l’océan ? » Là, je ne peux pas croire qu’il y a une autre île. Je vais devoir tenter de trouver des documents dans les livres afin d’avoir une réponse à cette fameuse question. « Il faut prendre le bateau pour y aller ? » Je sais que cela peut sans doute paraître un peu idiot, mais je sais que parfois contourner en reposant des questions peut semer le trouble.

« Oui, j’ai une question ? Pourquoi est-ce que vous ne nous laissez pas tranquille ? Vous ne pouvez pas rentrer chez vous dans votre ville ? » Une question qui finalement ne va sans doute pas se résoudre là, mais bon, c’est une façon pour moi de dire mon mécontentement. Je ne pense pas que cette femme soit la chef des militaires, mais si je peux essayer d’en apprendre plus sur son groupe cela me servira grandement.