Memories can be the best and the worst x Aislynn x Elias x

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Elias Jones & Aislynn J. Jenkins

We are finally home

Ça devait forcément être un rêve, cela ne pouvait être réel. Elias le savait, voilà trois ans qu'il y était, ça ne pouvait pas se finir comme ça, pas aussi facilement. Ces pensées ne faisaient qu'accroître dans l'esprit d'Elias. Plus il s'éloignaient de l'île, plus il trouvait ça irréel. Le bruit du moteur, des vagues le berçait. Mais la vision de l'île qui rapetissait au fur et à mesure l'alertait. Il venait d'être sauvés, il était sur un paquebot, il allait rentrer chez lui ,revoir sa famille, et retrouver une vie normale. Lorsque le capitaine annonçât que la destination de ce voyage était New York, Elias tomba de son petit nuage et se rendit compte qu'il n'était pas le seul à avoir été sauvé.

Sur le coup, le grand brun se sentit égoïste, il n'avait aidé personne à monter à bord, et n'avait adressé la parole à personne. Voilà donc 30 minutes qu'il était resté dans son coin tout en hallucinant de ce sauvetage magique. Il aperçût Clémence assise en face de lui, elle était avec d'autres personnes, ensemble ils regardaient l'horizon. Clémence était la seule qu'il connaissait paris les personnes sauvés. Il décida d'aller la voir, pour la saluer et prendre de ses nouvelles. À peine eut-il commencé à marcher que soudainement Clémence disparu de sa vue pour être remplacée par autre visage familier bien plus proche de lui. Elias ne le reconnût pas dès le début, mais l'homme se tenant debout devant lui avait reconnût très rapidement Elias. "C'est toi, je te reconnais". L'homme regardait Elias droit dans les yeux, son attitude et ses tics trahissait sa colère. Elias se rappela. Cet homme était venu chercher de l'aide, il y a bien 6 mois de ça, il faisait partit du camps des naufragés. De nuit, il était venu au camp des militaires pour chercher de l'aide, une femme s'était blessé cette nuit-là, certainement son amie. 3 militaires, dont Elias, sont venus les aider. La jeune femme n'avait pas vue le piège sur lequel elle avait marché, son pied était à moitié arraché. Après avoir désamorcé le piège, les militaires retournèrent au campement tout en portant la femme. Elias devait surveiller les environs pendant ce déplacement, il n'avait pas vu les chiens sauvage, qui avaient été attiré par le sang de la jeune femme. Les chiens étaient affamés, il attaquèrent, Elias déclencha l'alarme bien trop tard. Un chien bondit sur la jeune femme et lui arrachant la gorge. Lorsque les militaires débarrassèrent des chiens, il était trop tard. La jeune femme mourut l'heure suivante. Cette nuit, Elias s'en souviens très bien, quelqu'un était mort, et c'était en partie de sa faute.

L'homme se tenant devant Elias, sur le paquebot, voulait se venger, ça se voyait. C'est pourquoi il ne préférait rien dire, et laissa l'homme se défouler. "C'EST DE TA FAUTE SI ELLE MORTE, ELLE AURAIT PU ETRE LÀ AVEC MOI EN CE MOMENT MÊME !". Il avait raison, elle aurait pu être là avec lui, Elias ne savait plus où se mettre, ni quoi dire, à part acquiescer avec ce que l'homme disait. Tout en criant l'home commençât à pleurer, il s'énervât de plus en plus, puis Elias vit son poing se resserrer. Avant qu'il n'ait eut le temps de dire "aïe", une jeune femme s'était glissé entre les deux hommes pour mettre un terme à cette rencontre fâcheuse. Elias n'aperçut pas son visage, il entendis seulement sa voix. "Ça suffit, ça ne sert à rien de s'énerver. Ce qui s'est passé sur l'île reste sur l'île. Aujourd'hui nous avons tous la chance de recommencer notre vie à zéro. Vous devriez faire de même." Cette jeune femme venait de nous donner une belle leçon de vie, elle nous a pardonnée de nos erreurs commise sur l'île, c'est ce que nous devrions tous faire. Elias venait de comprendre. Il est libre de repartir à zéro, il doit saisir sa chance. Il se dirigea alors vers la jeune femme, et s'asseya à coté d'elle.

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Cela faisait bientôt trois ans maintenant que j’attendais ce moment, celui où je pourrais enfin partir de cette île que je qualifiais de maudite. Il s’y était passé tellement de choses, et pas forcément des choses positives, que je ne pouvais en avoir un souvenir positif. Quand je faisais le bilan de ce qui s’était passé ici, tout me faisait voir les choses en noires, à commencer par la perte de mon bébé qui devrait aujourd’hui avoir 1 an et demi. Certes, j’aurais dû l’élever seule, mais cela ne m’aurait pas dérangée, je sais que j’aurais eu la force de le faire et que cela aurait été bien plus simple que de vivre avec le sentiment que sa perte a laissé.

J’avais enfin la chance de pouvoir quitter cet endroit maudit, et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’avais fini par perdre espoir. J’y avais longtemps cru les premières semaines, mais avec le temps, ça m’était passé, je m’étais faite à l’idée que personne ne viendrait nous sauver et nous chercher ici. Triste sort de la réalité. Après tout, on ne pouvait pas lutter contre ça, on ne pouvait malheureusement que l’accepter ou se laisser aller à sa perte, et je n’étais pas comme ça. Tout n’était pas rose, mais je n’étais pas du genre à tout laisser tomber.

J’étais à bord du navire qui venait de nous sauver, enfin une partie d’entre nous, et je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable pour ceux qui avaient dû rester sur l’île et n’avaient pas eu ma chance. Ce n’était pas quelque chose de facile à décrire, j’étais partagée, mais je pense que je suis aussi effrayée de ce qui peut m’attendre à New-York. Les choses ont forcément changé en deux ans et demi, je ne sais même pas si j’ai encore quelqu’un qui m’attend, ou si je vais me retrouver seule dans cette grande ville. J’étais perdue dans mes pensées, lorsque je vis deux jeunes hommes qui commençaient à se battre. Ils se prenaient pour qui ? Ils n’avaient même pas conscience de la chance qu’ils avaient de pouvoir être ici, je ne pus me retenir de leur dire ce que je pensais. Il restait encore tellement de personnes sur l’île qui auraient tout fait pour être à leurs places. Je finis par retourner me poser lorsque l’un des deux jeunes vint s’assoir à côté de moi, je le regardais sans engager la conversation, attendant qu’il me dise le fond de sa pensée.

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Elias Jones & Aislynn J. Jenkins

We are finally home

Quand la Big Apple apparût au loin, les gens à bord du paquebot commencèrent à se lever un par un. C'était un beau spectacle. Je faisais parti de ces gens. Nous étions les hommes les plus chanceux du monde.

Une fois à côté de la jeune femme, Elias la regarda, sans trop savoir quoi dire. C'était limite gênant. Elle portait le regard au loin, vers l'horizon. Elle avait l'air déterminée. Ses yeux était d'un brun-vert, son nez en trompette, et un grain de beauté sur la joue faisait d'elle d'une très jolie femme. Elias pensa soudainement à sa mère, elle lui ressemblait beaucoup quand elle était jeune. "Merci d'être intervenue." lui dit Elias. La jeune femme lui répondis sans quitter des yeux l'horizon : "Pas la peine de me remercier, j'ai fais ça pour les autres." Elias hocha de la tête puis à son tour regarda l'horizon, l'île avait totalement disparus désormais. C'était très étrange, l'île n'était plus là. Ils restèrent assis sans ne rien dire, pendant une bonne demi-heure. C'était paisible, Elias n'avait pas besoin de parler pour savoir à quoi pensait la jeune femme, car à ce moment précis, Elias savait qu'ils pensaient à la même chose. L'île ne leurs manquaient pas, ils étaient libérés de ce lieux maudit et trop isolé. Elias se demandait s'il allait réussir à refaire sa vie à New York, qu'allait-il faire une fois arrivée ? Il pensa à ceux restés sur l'île, hormis les originaires et les hostiles, certaines personnes lui manquait déjà, les autres naufragés en particulier.

"Moi c'est Aislynn." ; Elias descendit brusquement de son petit nuage et avait presque oublié que la jeune femme était encore là. "Moi c'est Elias." Il lui répondit, et pour la première fois ils échangèrent un regard. Pendant le reste du trajet, ils firent connaissance, échangèrent leurs expérience sur l'île, ce qu'ils leurs été arrivés, ensuite il parlèrent de ce qu'ils voudraient faire une fois à New York. Et la même réponse sortit de la bouche d'Elias et d'Aislynn : ils ne savaient pas. Fallait-il prévenir les autorités de leur arrivée, mais surtout, est-ce que les autorités étaient au courant qu'ils étaient portés disparus ?Ils allaient bientôt le savoir, car pour la première fois en trois ans, une ville apparut au loin. Le capitaine n'a pas eu besoin de nous prévenir, nous avions tous reconnu New York, il sortit de sa cabine prêt à crier, se stopa net la bouche à moitié ouverte. Les rescapés de l'île étaient tous debout, émerveillés. Elias se sentit délivré, il eu envie de pleurer tellement il était heureux de voir New York. Tout en étant immobile, il sentit une main se glisser entre ses doigts. C'était Aislynn. Main dans la main, Elias la regarda les larmes aux yeux, puis rigola nerveusement. Aislynn fit de même. La ville se rapprocha, et leur nouvelle vie arriva à grand pas.

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