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Ludwig-Day Harkam Iparys
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❝ Master. × Plotting to rule the world ♛ ❞
+ larme salée ne doit pas couler (colombe) 1469061076-dzetbienf
× Ma Célébrité : thomas brodie-sangster × Nombre de messages : 301 × Age du perso : dix neuf ans × Job : ingénieur en informatique, technicien de maintenance


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Message(#) Sujet: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 17:55

❝ Colombe-Elody Théa Hartley ❞ Feat LINDSAY HANSEN ;
depuis que j'suis gosse, on m'appelle Coli’, Moineau ou Cui cui✕ j'ai déjà vingt et une piges ✕ je suis née le dix-sept novembre mille neuf cent quatre-vingt-douze dans un endroit nommé New-York ✕ j'ai déjà été étudiante en art du spectacle ✕ actuellement je suis officiellement comédienne, officieusement assistante de décor dans la compagnie théâtrale de la cousine de ma mère ✕ dans la vie d'tous les jours, on me décrit comme serviable, calme et travailleuse , mais aussi très timide, nerveuse et obstinée ✕ j'aime par-dessus tout mon frère ainé, lire des pièces -et non pas les jouer-, manger des abricots secs ✕ je déteste encore plus mes parents, les voyous, le noir et les projecteurs ✕ personne ne le sait, mais je suis totalement et complétement dépendante de mon frère, au point d’imaginer des conversations avec lui lorsqu’il avait disparu ✕ je me distingue par ma manie de mordiller une mèche de mes chevaux lorsque je suis stressée, des cicatrices un peu partout à cause de mon … accident « de voiture » ✕ j'avoue, mon orientation sexuelle est plutôt bisexuelle✕ puis en c'moment t'façon j'suis célibataire, de toute façon je passe tout mon temps avec mon frère ou au boulot ✕ vous me trouverez dans la team des THETA (new-yorkais) , car : je suis née et j’ai grandi à New-York, et mon frère était parti sans moi dans cet avion qui allait l’emmener sur cette Ile ✕ et je porte aussi le rang des HELPERS parce que : j’aime aider les autres, de toute façon je suis incapable de prendre des décisions par moi-même. donc si on me demande de faire quelque chose, je le ferai pour être utile, et pour pas qu’on me prenne pour une flemmarde.



Si je me retrouvais soudain sur une île déserte, immédiatement je…
[+] Tenterais de retrouver mes proches. On n’est définitivement rien tout seul, surtout sur une île sauvage.
[ ] Courrais dans tous les sens pour apporter mon aide aux personnes blessées.
[ ] Perdrais connaissance. Tout simplement.

A NY, quand le dimanche matin débute, je sais que je vais…
[ ] Dormir. Faire la grasse mat' jusqu'à au moins midi, c'est ça la belle vie.
[ ] Mettre une paire de baskets et partir en footing dans un parc, rien de tel de l'air frais.
[+] Je sais pas ce que je vais faire aujourd'hui. On verra bien. Après tout, c’est le principe même du dimanche, non ?

Les criminels dans les rues de la ville, pour moi c’est juste…
[ ] Des voyous qui se croient plus forts que ce qu’ils ne sont. Qu’ils viennent un peu me chercher des poux.
[+] Des menaces ambulantes contre lesquelles il faut toujours être prêt, bombe lacrymo en main.
[ ] Les quoi ? Je suis plus méchant qu'eux je parie.

Internet, un lit douillet ou une bonne douche sont des concepts essentiels…
[ ] Au final je pense que je pourrais quand même m'en passer, pas besoin de ça, c'est superficiel.
[ ] C’est carrément pas possible d'y renoncer. Même pas j’essaie, ce confort me manquerait énormément.
[+] Des fois j’y pense, d’autres non. Ce serait cool, de temps en temps, de vivre sans, à la sauvage quoi.

Ca fait la une des média : des survivants d'un crash d'avion d'il y a deux ans, ont été retrouvés, sains&saufs, et ramenés sur le continent...
[+] C'est une bonne nouvelle, ça a du être dur, j'aurais pas aimé être à leur place.
[ ] Je veux les rencontrer, j'ai pleins de questions à leur poser, c'est incroyable !
[ ] Je m'en moque, tant mieux pour eux.

« Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison. »

Relationship’ :
Love : Colombe est bien trop timide pour parler à qui que ce soit, et tous les garçons qu’elle connait sont soit les amis de son frère, qui la déteste autant qu’elle les déteste, soit les membres de la compagnie où elle travaille, qui la considère un peu comme la bonne à tout faire et la mascotte du groupe. De plus, elle reste persuadée que rien ne vaudra jamais l’amour de son frère, alors les autres, elle s’en moque un peu.
Family : Son frère ainé, bien sûr. Pilier de toute son existence, celui sans lequel elle ne serait rien d’autre qu’une coquille vide. Et même s’il la souvent fait pleurer, même s’il n’a pas toujours été très gentil, il reste son grand frère adoré, qui sèche ses larmes quand elle fait des cauchemars, qui la protège quand elle a peur de quelque chose. Il y a ses parents, aussi. Le père est banquier, la mère avocate, et les deux regrettent beaucoup de ne pas pouvoir exhiber leurs enfants comme des petits trophées. Ils ont bien essayé de remettre Colombe « sur le droit chemin » durant l’absence de son frère, mais maintenant, elle les déteste et les évite le plus possible.
Friends : Elle s’entend assez bien avec quelques membres de la compagnie, mais également avec des anciens camarades de l’université. A vrai dire, elle est tellement gentille qu’elle s’entend assez bien avec tout le monde, même si elle a souvent tendance à se laisser avoir si elle ne fait pas attention.
Hate : Les « amis » de son frère sont surement les personnes qu’elle déteste le plus au monde. Ils l’ont entrainé dans leurs trafics, mais ne l’ont jamais aidé lorsqu’il finissait au poste de police. Ils ont essayé de la tuer, ont failli y parvenir sans vraiment le faire exprès, et Colombe espère bien que son frère n’ira pas leur annoncer son retour.

sinan bah en vrai, moi j'suis Marie ou Aria ✕ en réalité j'ai 18 ans ✕ j'habite du côté de l’Alsace ✕ sur TI, vous m'verrez le plus souvent possible, mais plus présente les week-ends ou pendant les vacances ✕ il m'semble que j'ai connu le forum par hasard ✕ ce qui m'a plu, c'est tout, tout, tout, j’sais pas quoi choisir parce que tout est absolument merveilleux ✕ le personnage que je vais jouer, il tue, en fait c'est un personnage inventé dans ma petite tête ✕ j'lai choisi car : il est cool, tout simplement. ✕ j'vais d'ailleurs m'empresser d'aller recenser mon avatar ici j'ai pleiiins d'autres comptes (en fait, on m’a même sacré grande skyzo un jour …) ✕ puis comme j'suis sage, j'ai lu&signé le règlement ou pas, et j'vais peut-être même demander un parrainage si jamais j'me sens perdu(e) ✕ allez j'finis en vous disant : vous ne vous débarrasserez pas de moi facilement ! .



Dernière édition par Colombe-Elody T. Hartley le Jeu 7 Mai - 11:40, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 17:56

15 aout 2012, + “ je ne suis pas une sœur parfaite, mais j’essaye de le devenir. ça fait longtemps maintenant que j’ai tout lâché, tout quitté, juste pour être avec toi. mais voilà, j’peux rien y faire, tu change pas. et à chaque fois j’ai l’impression que c’est à cause de moi. tes amis, j’les aime pas, mais toi tu t’en moques. et tu continues tes p’tites affaires, pendant que moi je meurs pour toi.”
« Mademoiselle Hartley ? ». Aucune réaction. Personne ne bouge dans la salle. La femme attend, puis répète. « Mademoiselle Hartley ? ». Finalement, une jeune fille se lève, l’air boudeur. Elle s’avance, dépasse la femme sans tenir compte de sa main tendue. Elle entre dans la salle, elle s’écroule dans un fauteuil. La femme ferme la porte et s’installe de l’autre côté du bureau, un sourire forcé aux lèvres. « Je suis heureuse de faire ta connaissance, Colombe. ». « Ça sert à rien de me sortir ce mensonge, ça marchera pas avec moi. ». La jeune fille ne laisse pas le temps à la femme de réagir. « Vous me dites ça parce que c’est votre boulot, mais c’est pas vrai. Vous en avez ras le bol, au fond, d’être coincée dans ce bureau pour écouter des gens parler de leurs problèmes. Sauf qu’ils n’ont pas envie de vous parler, ils s’y sentent obligés parce que sinon ça fait genre j’suis-hautain-j’vous-parle-pas. ». Elle laisse un temps, histoire de voir comment va réagir la femme. Elle sait qu’elle n’aurait pas dû dire ça, elle sait qu’elle aurait dû être une petite patiente modèle, et tout dire. Mais elle n’a pas envie de raconter à une inconnue ses peurs, elle n’a pas envie de lui confier ses pensées. Alors elle s’énerve, elle se braque, elle fait celle qui n’a peur de rien alors qu’elle tremble devant tout. Alors elle se lève, et elle s’en va. Alors elle fait celle qu’elle n’est pas. Elle traverse le bureau, elle traverse la salle d’attente, elle passe devant le secrétariat, elle passe la porte. Et alors elle s’écroule, elle s’assit par terre, le visage dans les mains, et elle pleure. Elle pleure d’être si faible, d’être si fragile. Elle pleure.

« Colombe ? Hé, Colombe, lève-toi … ». Une main qui la secoue, une main qui la réchauffe. Elle lève la tête, et croise le regard de celui qu’elle attendait. Accroupi devant elle, son frère l’incite à se lever. Elle tend les bras, il l’aide à se remettre debout. Et les larmes continuent de couler sur ses joues. Il ne sait pas. Il ne sait pas qu’il est la cause de ces larmes, il ne sait pas que c’est sa faute tout ça. Il ne sait pas car elle ne lui dira jamais. « Pleure pas Colombe. Aller, viens. ». Il la serre contre lui, comme une enfant. Et elle s’abandonne, elle pleure. A chaque fois, c’est la même histoire. Elle lui en veut, à cause de ses choix, de ses amis, de ses sorties, de ses manies. Elle lui en veut de finir ses nuits au poste de police, elle lui en veut de la laisser seule, le soir, seule dans le noir. Elle lui en veut mais à chaque fois, elle lui pardonne. Elle lui pardonne parce qu’il la console, parce qu’il revient toujours pour l’aider. Et pendant quelques jours, tout redevient normal. Il lui promet de ne plus revoir ses amis, de rester avec elle tout le temps, de la protéger, de la surveiller. Il lui promet qu’il va changer. Elle le croit, à chaque fois. Elle sait pourtant qu’il recommence toujours, mais elle veut tant y croire. Il l’oblige à lever le menton, à le regarder. « Qu’est-ce que tu foutais chez une psy, Colombe ? ». Elle s’oblige à sourire, à cesser de pleurer. « J’me suis trompé de bâtiments, en fait. J’voulais trouver un prof de piano. ». Alors, elle lui prend le bras, elle l’entraine, loin de cette porte, loin de cette femme. Loin de ces rendez-vous que leur mère a pris pour elle. Elle l’entraine, loin, loin de tout.

« On rentre ? ». Elle espère que, pour une fois, il dira oui. Qu’il ne l’entrainera pas courir dans toute la ville pour ses petites affaires. Elle espère qu’aujourd’hui, il sera son grand frère chéri. Elle se souvient de leur enfance, de quand ils étaient petits. Des nuits qu’elle passait dans son lit, recroquevillée, par crainte des cauchemars. Elle se souvient de la première fois où elle a trouvé la chambre vide. De la peur qu’elle avait éprouvée, de la nuit blanche qu’elle avait passée. Elle n’était rien, sans son frère, juste une coquille vide qui ne sait pas comment faire pour vivre. C’était peut-être mal, peut-être même malsain, mais qu’importe. C’était son frère, son meilleur ami, son pire ennemi, aussi. C’était celui qui savait lui redonner le sourire un jour, et la faire tomber en larme un soir. C’était celui qui faisait les bêtises pour deux, alors qu’elle-même était l’élève studieuse pour deux. C’était celui avec qui elle partageait un appartement, depuis deux ans déjà. Depuis ce jour où leurs parents l’avait mis dehors, lui le fils indigne, lui le fils récalcitrant. Elle l’avait suivi, dans l’aveuglement de l’amour fraternel, dans la crainte qu’il ne l’abandonne. Elle avait tellement accepté, pour lui. Alors aujourd’hui, elle espérait qu’il allait accepter, lui aussi. « On rentre ? » elle répète. Il sourit, il la décoiffe. Il lui prend la main. Elle espère. Il semble si gentil, en cet instant. « On va rentrer. On fait juste un détour chez Julian, d’accord ? ». Elle est déçue, si déçue, mais ne le montre pas. Elle continue de sourire, elle hoche la tête, et puis le suit. Elle ne veut pas le quitter, rentrer seule. Elle ne veut pas être séparée de son frère, jamais.

« Allez, viens, on rentre. Fais nuit. ». Encore une fois, Colombe attrape le bras de son frère et le secoue. Encore une fois, il la chasse, gentiment, d’une pichenette. Il est en pleine discussion, qu’il dit, quelque chose d’important. Elle n’ose pas protester, elle n’ose pas le contrarier. Alors elle hoche la tête, vaincue. Il lui sourit, quand même, et l’invite à s’assoir près de lui. C’est un vieux fauteuil, un fauteuil sans tissu, un fauteuil brut de mousse. C’est un vieux fauteuil au milieu d’une vieille usine abandonnée. C’est un vieux fauteuil entouré d’autres meubles aussi fatigués que lui. Un cercle s’est formé, et on discute. Colombe a peur de ces jeunes, de ces gars qui ont entrainés son frère dans ce cercle vicieux. Alors elle s’installe, elle se serre contre son frère, frissonnante. Il passe un bras derrière son dos, pose sa main dans le creux de sa hanche et la serre contre lui. Elle pose sa tête sur son épaule, sans tenir compte des sourires moqueurs des autres. Elle a peur, elle a froid, elle a faim. Alors, tandis qu’ils continuent de parler, elle chuchote, encore. « S’te plait, j’veux rentrer … ». Cette fois-ci, il ne fait pas mine de la repousser. Il lui serre la main, doucement. Puis se lève, l’incitant à l’imiter. « On vous laisse. Colombe a cours tôt, demain. ». Mais ce soir-là, l’excuse ne marche pas. Ce soir-là, tous se lèvent, leur bloquant le passage. Ce soir-là, c’était trop. « Ecoute, mon gars, ça fait trois ans qu’on se paye ta sœur à chaque réunion. Ca fait quatre ans que tu quittes les réunions plus tôt à cause d’elle. Alors maintenant, c’est fini. Dehors, la Colombe. ».

Sans réfléchir, elle fait un pas en arrière. Elle lâche son frère. Elle n’aurait pas dû. On l’attrape, on l’entraine. Elle cri, elle se débat. Elle ne quitte pas son frère des yeux. Elle a peur, elle a peur. Elle veut qu’il vienne l’aider, mais il ne peut pas. On le tient, comme on la tient. On les sépare, on les sépare, peut-être pour toujours. Alors elle se débat, elle se dégage. Et elle court. Elle court droit devant elle, sans réfléchir. C’est un vieux bâtiment, et ils sont au premier étage. C’est un vieux bâtiment, et les vitres sont brisées. C’est un vieux bâtiment, et tout autour, des vieilles voitures. Colombe court, toujours plus vite. Elle entend son frère, qui lui cri de s’arrêter. Elle ne l’écoute pas. Pour la première fois de sa vie, elle désobéit à son ainé. C’est la première fois, la toute première fois. Elle court. Elle court et elle pleure. Elle court et elle meurt. Le mur s’approche. La fenêtre aussi. Plus de vitre, plus d’obstacle. Elle saute. Quelques secondes, elle croit voler. Telle une colombe aux plumes rousses. Puis elle tombe, c’était obligé. Elle tombe. Elle atterrit sur une voiture. Elle a mal. C’est une douleur si forte, si pure, qu’elle n’est pas sûre que c’est bien la sienne. Et, tandis que la douleur l’envahit, tandis que l’inconscience l’entraine dans le noir, elle entend un cri, un peu plus haut. « COLOMBE ! ». Elle veut l’appeler à l’aide, elle veut se blottir dans ses bras, elle veut qu’il vienne la soulager de cette douleur. Mais elle ne peut pas. Alors elle espère qu’il la verra, qu’il ne lui en voudra pas, qu’il l’aidera. Elle espère qu’il l’aimera toujours, après ça. Et alors, enfin, elle sombre. C’est le noir, le silence. Et elle a toujours si mal.

3 novembre 2013 + “ j’essaye de ne pas t’oublier, tu sais. j’pense à toi tout le temps, plus qu’à moi. j’te parle dans ma tête, j’sais pas si tu m’entends, mais parfois tu me répond. j’essaye de ne pas les écouter, ceux qui veulent que je t’oublie. j’sais que tu vas venir me chercher un jour, tu me laissera pas tomber comme ça. mais en t’attendant, je pleure tout le temps. parce que les autres ils comprennent pas. ”
« Mademoiselle Hartley ! ». Toutes les conversations se taisent, et tous les visages se tournent vers le centre de la pièce, où la terrifiante metteuse en scène faisait face à la frêle et timide Colombe. Cette dernière, rouge de honte, tâchait de se faire toute petite, cachant derrière son dos l’objet qu’elle observait jusqu’alors. « Mademoiselle Hartley, dois-je vous rappeler que vous êtes censée travailler pour mériter votre salaire ? ». Quelques rires s’élèvent, rapidement étouffés lorsque la directrice relève la tête. Chacun retourne à son travail, reprenant pinceaux et tournevis afin de terminer au plus vite les décors de la future pièce. Colombe baisse la tête, cligne des yeux pour empêcher ses larmes de couler. Cela ne faisait que quelques mois qu’elle avait été embauchée, aidée par sa mère, cousine éloignée de la femme qui lui faisait face. Elle serre plus fortement encore le cadre pour ne pas qu’il glisse entre ses mains moites. « Mademoiselle Hartley, donnez-moi ce que vous cachez. ». Les autres relèvent discrètement la tête, curieux. Colombe se mordille la lèvre, indécise, mais devant le regard furieux de sa supérieure, finit par lui tendre son petit trésor. La femme observe un instant la photo dans le cadre, hoche la tête et soupire. « Je vois. ». Colombe aussi voyait très bien ce que pensait la femme. Elle savait très bien que cette dernière allait téléphoner à sa mère, et que celle-ci allait débarquer le soir-même dans son appartement pour lui faire la morale, une fois de plus. La metteuse en scène reprend la parole. « Vous viendrez récupérer la photo de votre frère dans mon bureau ce soir. Maintenant, au travail. ».

Et Colombe reste plantée là, debout au milieu de la salle, tandis que la directrice passe la porte, emportant avec elle le seul souvenir que la jeune fille ait encore de son frère. C’était comme si on lui arrachait une seconde fois une partie d’elle-même. Il était parti quelques jours après son … accident, sans même passer la voir à l’hôpital. Il était parti sans prévenir personne, hormis leurs parents, qui étaient par ailleurs bien contents d’être enfin débarrassés de lui et qui n’avaient jamais dévoilé sa destination. Ils pouvaient maintenant se concentrer exclusivement sur leur petite fille, leur petite Colombe, qui ne subissait désormais plus la mauvaise influence de son ainé. « Tu verras, Colombe, le théâtre de Christine est très beau, et je suis certaine que tu te feras des tas d’amis » disait son père. « Voyons, Colombe, tu ne peux pas rester dans ta chambre à pleurer ton frère, sors un peu ! » disait sa mère. Ils avaient, peu à peu, vidé l’appartement de tout ce qui appartenait au jeune homme, et Colombe avait eu toutes les difficultés du monde à garder secret ce cadre. Elle avait elle-même pris la photo qui siégeait à l’intérieur, quelques mois avant son … accident. Il était souriant, il était tel qu’elle voulait le voir tous les jours. Il lui manquait, manquait terriblement. Elle aurait tout donné pour pouvoir le revoir, ne serait-ce qu’une minute, ne serait-ce qu’une seconde, pour revoir ce sourire qu’il lui offrait quelques fois. Mais ses parents, persuadés du bien-fondé de ce silence, ne toléraient même pas que quelqu’un prononce son prénom en leur présence. Alors parfois le soir, assise sur le rebord de la fenêtre, Colombe appelait en chuchotant dans la nuit.

« Je peux terminer, si tu veux. ». Colombe s’était approchée d’une autre fille du groupe, qui tentait de finir au plus vite de peindre la fausse porte en bleu, regardant toutes les deux secondes sa montre. Cette dernière lève les yeux, surprise, et hoche la tête, reconnaissante. Elle lui tend le rouleau dégoulinant de peinture, l’aspergeant sans même s’en rendre compte, et se précipite vers la porte grande ouverte, où l’attendent sa petite sœur et son petit frère. Ils s’accrochent à ses bras, ils parlent les deux en même temps, et la fratrie entière éclate de rire. Colombe soupire, et s’accroupit pour se mettre au travail. Ses parents ne voulaient pas qu’elle rentre seule, et elle devait donc attendre que l’un d’entre eux viennent la remmener chez elle. Alors elle rattrape le temps perdu, elle tente de montrer sa bonne volonté. Mais voilà que, déjà, ses pensées se remettent à vagabonder, en quête de la vérité. Elle peint sans même y prêter attention, elle essaye de ne pas laisser son regard s’attarder sur les multiples cicatrices qui sillonnent son bras. Elle peint en tâchant d’oublier que cela lui fait mal quand elle s’étire pour atteindre l’autre bout du panneau, elle peint en essayant d’imaginer ce que pourrait lui dire son frère s’il était là, à côté d’elle. « T’en fous partout Colombe. Applique-toi un peu. ». Elle acquiesce dans le vide, et tâche d’en mettre un peu moins à côté, un peu plus sur la porte. Elle tâche de ne pas mettre des tâches partout, de ne pas trembler, de ne pas dépasser. Elle tâche d’être une parfaite petite employée. Avec un peu d’efforts, peut-être qu’elle pourra y arriver. « Bien sûr que tu peux ! T’es ma sœur, t’es capable de tout ! ». Elle sourit toute seule.

« Bonsoir Colombe. ». Elle relève la tête de son ouvrage. « B’soir M’man. ». Elle se relève et, sans un mot, va au lavabo pour rincer son pinceau. Elle se retourne et, sans un regard, traverse la salle pour fermer le placard. Elle sait très bien que sa mère est au courant, et elle essaye de gagner du temps. Il n’y a qu’à voir les sourcils froncés de sa mère pour deviner qu’elle est furieuse. « Laisse passer l’orage, Colombe. Pleure un coup, elle se taira. ». Parfois elle se dit qu’elle doit vraiment être pas bien, pour parler avec son frère dans sa tête. Peut-être qu’elle devrait en parler à la psychologue que sa mère l’oblige à voir chaque semaine. Mais elle aime tellement entendre sa voix dans sa tête, elle aime tellement écouter ses conseils fictifs. Elle s’invente un frère parfait, elle oublie tous ses défauts. « Colombe. Ne me prend pas pour une imbécile. Ce pinceau est parfaitement propre, ça fait dix minutes que tu le laves. ». Elle lâche un petit soupir, vaincue. Cette fois-ci elle ne peut pas continuer sa comédie. Elle se sèche les mains, elle remet ses manches en place et fait face à sa mère. Cette dernière se dirige alors vers le petit bureau adjacent à la salle, toque un coup et rentre. Les deux cousines se saluent, et se mettent à chuchoter, surveillant du coin de l’œil la jeune fille qui s’approche en trainant des pieds. La directrice tend un petit sac à la mère, et elles échangent un regard entendu. « J’peux récupérer ma photo ? ». Colombe essaye de poser sa voix, essaye d’être ferme. Mais elle est plus implorante qu’autoritaire. Elle a besoin de cette photo, besoin du sourire qu’elle représente, pour puiser du courage quand les pleurs menacent. « Non. ».

Colombe claque la portière, les mâchoires serrées, les sourcils froncés. Elle n’a pas salué son employeuse, elle n’a même pas pris la peine de caresser le chat qui se frottait contre ses jambes à son passage. Elle tourne maintenant la tête et regarde les paysages défiler. Des maisons, des immeubles, des rues, quelques misérables arbres qui n’ont pas suffisamment de terre pour s’épanouir. Des nuages, des chiens en ballades, des enfants, des vieillards. « Colombe. Il faut qu’on parle. ». Elle ne réagit même pas, elle fait celle qui n’entend rien. Elle n’entend rien. Elle attend juste. Attend de voir son immeuble au loin. Mais sa mère n’a pas pris le bon chemin. « On va où ? ». Boudeuse, hargneuse. Elle n’a plus rien à voir avec la petite fille de seize ans qui a quitté la maison, non pas pour désobéir à ses parents, mais pour suivre le grand frère qu’elle aimait tant. Mais il n’est plus là, et elle est seule au monde. Et personne ne comprend ce qu’elle ressent, personne ne veut comprendre. Ils veulent tous l’obliger à redevenir celle qu’elle n’est pas, qu’elle n’est plus. Ils veulent retourner en arrière, veulent retrouver les souvenirs du passé, en l’interdisant d’avoir ses propres souvenirs. Mais Colombe résiste, du mieux que possible, pour ne jamais oublier son frère, pour ne pas les laisser décider à sa place. Mais parfois elle est trop fatiguée, et elle est tentée de tout laisser tomber. Colombe, elle n’a jamais su s’affirmer, elle n’a jamais su faire des choix par elle-même, elle a besoin qu’on décide à sa place, qu’on lui dise ce qu’elle doit faire. Et c’est bien pour cela qu’elle aime tellement son frère. « Pleure un coup, Colombe. Vas-y. ».

15 novembre 2014 + “ je sais pas comment j’ai fait, tant d’années sans toi. je survivais dans mon coin, et toi tu faisais de même à mon insu. je savais, je sentais que t’allais pas m’abandonner comme ça, que t’allais revenir me chercher, m’aider. mais jamais j’aurai imaginé tout ce qui t’es arrivé. j’espère que tu m’aime encore, après toutes ses années. j’espère que t’es encore mon grand frère adoré. ”
« Mademoiselle Hartley. ». Colombe tapote distraitement sur le comptoir, tandis que la secrétaire tapote énergiquement sur son clavier. Un instant, Colombe craint qu’elle ne trouve pas son nom, mais la jeune femme finit par relever la tête pour lui indiquer d’un geste. « La salle juste là. Vos parents sont déjà arrivés. ». Elle lui jette un regard furieux, tout en sachant que la pauvre femme n’y est pour rien, si les parents Hartley sont toujours en avance sur leur fille. Elle inspire un bon coup. Elle serre et desserre les poings. Elle se mordille les lèvres. Se décide finalement à faire quelques pas en direction de la porte. Elle ne sait pas exactement ce qui l’attend derrière. Ses parents, bien sûr, mais aussi ? Ça s’est passé il y a quelques jours. Des survivants d’un crash d’avion ayant eu lieu des années auparavant. Colombe ne s’y était pas vraiment intéressée, elle avait coupé la télévision pour se concentrer sur son texte à apprendre. Elle avait raté énormément de répétitions, ces derniers mois, et cherchait à se rattraper. Mais ses parents l’avaient appelé quelques heures plus tard. Son père semblait terriblement gêné au téléphone. Il lui a expliqué que c’était cet avion, cet avion-là, que son frère avait pris. Cet avion, cet avion. Qui s’était crashé sur une Ile. Cet avion, cet avion. Et dont certains passagers venaient d’être retrouvés. Cet avion, cet avion. Peut-être qu’il était là, derrière cette porte, mais peut-être qu’il n’y était pas. « Vous avez besoin d’aide, mademoiselle ? ». Un jeune homme portant un brassard arborant l’indication « Journaliste » s’était arrêté à côté d’elle. Elle secoue la tête. « Non merci. ». Elle entre.

« Colombe, viens ici. ». Sa mère l’avait remarqué à l’instant même où elle eut posé le pied dans la salle. Elle s’était postée pas trop loin dans la porte, et la sommait désormais de la suivre afin qu’elles aillent rejoindre son père, qui leur avait réservé des places assises un peu plus loin. « Ils sont déjà là ? ». Elle avait beau se mettre sur la pointe des pieds, sautiller, elle ne parvenait pas à voir au-delà des épaules et des têtes qui lui bouchaient la vue. Trop petite, elle était décidément bien trop petite pour ce monde de géants. Et bien sûr, ce n’était pas sa mère qui allait pousser tous ces gens pour lui permettre de s’avancer. Il n’y avait que son frère pour faire ça pour elle. Sa mère lui attrape le poignet et la tire en avant. « Non, ils sont pas là. Arrête de faire l’idiote et suis-moi. ». Sa mère était rouge, non pas de honte ou d’excitation, mais de colère. Sa fille de 21 ans, sa petite princesse, ne cessait de la ridiculiser en se comportant comme une gamine de 12 ans. C’était inadmissible, surtout lorsque des journalistes filmaient avidement la salle. Colombe savait que, dès que la journée sera terminée, ses parents se relayeront pour la sermonner, une fois de plus. Son comportement était puéril, égoïste et indigne d’une jeune femme de sa condition. Mais Colombe n’en avait rien à faire, de sa position sociale. Oui son père était un excellent banquier, oui sa mère était une excellente avocate, et alors ? Elle-même n’était qu’une petite comédienne du dimanche, toute juste bonne à jouer un rôle à dix répliques. Elle passait plus de temps en coulisses à rafistoler les costumes que sur scène à éblouir les spectateurs.

D’une pression sur l’épaule, sa mère l’obligea à s’assoir sur une chaise, entre ses deux parents. Elle croisa aussitôt les bras sur sa poitrine, boudeuse, mais son père lui donna un petit coup sur la main en claquant la langue. Alors elle se redressa, posa ses mains sur ses genoux et posa ses deux pieds bien à plat sur le sol. Elle jeta un petit regard discret en direction de sa mère, qui semblait apparemment satisfaite de sa position. Elle s’obligea alors à ne plus bouger, sentant déjà sa nuque et son dos entier se raidir et se rebeller contre cette tenue. Depuis son … accident, il ne fallait que peu de chose pour faire resurgir douleurs et courbatures. Mais à chaque fois qu’elle en faisait la remarque, ses parents lui répétaient que cela faisait deux ans, et qu’elle en rajoutait. Alors elle serrait les dents, retenait les larmes et résistait quelques heures, s’écroulant sur son lit dès qu’elle rentrait chez elle. Sa voisine, une kinésithérapeute en congé maternité, lui proposait alors ses services, mais Colombe refusait toute aide de la part des autres. Elle n’avait besoin que d’une personne, et cette personne allait peut-être surgir d’un instant à l’autre. Sans même s’en rendre réellement compte, elle se remit debout afin de tenter d’apercevoir la porte, mais déjà sa mère tirait sa manche. « Colombe, assis toi ! ». Un instant, elle résiste. Un instant, elle se rebelle. « Colombe, si tu ne t’assied pas tout de suite on rentre immédiatement. ». Colombe s’assied précipitamment, manquant faire basculer le siège. Elle se remet droite, elle rejette de nouveau la douleur, elle tâche d’être la petite fille modèle à ses parents. Bientôt, peut-être, il sera là pour l’aider.

L’attente s’éternise, et Colombe ne peut s’empêcher de mordiller une mèche de ses chevaux, comme toujours lorsqu’elle est stressée. Les premières fois, sa mère essaya de l’en empêcher, mais elle finit par laisser tomber devant l’insistance de sa fille. Elle s’ennuyait, c’était flagrant. Colombe savait qu’ils n’étaient venus que par devoir, parce que cela serait bien vu : que penserait la société de parents qui ne seraient même pas venu vérifier si leur fils se trouvait parmi les survivants ou non ? Ils ne pouvaient pas savoir que Monsieur et Madame Hartley préféreraient le savoir mort. Ils ne pouvaient pas deviner que le fils n’était pas un digne héritier pour la famille. Comment pourraient-ils le savoir ? Pour tout le monde, ils étaient de très bons parents, tout bien comme il fallait, et leurs enfants l’étaient aussi. Voilà pourquoi on obligeait Colombe à se comporter comme une jeune fille de la bonne société, alors qu’elle passait plus de temps une serpillère à la main qu’en tailleur à discuter dans un salon. Mais ça, personne ne le savait non plus. Heureusement pour la réputation de ses parents. Parfois, Colombe avait eu l’envie d’aller tout dévoiler au monde, mais à chaque fois sa timidité l’en avait empêché. Ce n’était pas son rôle, de tout casser. C’était son rôle à lui. Elle ne lui avait pas parlé dans sa tête depuis la nouvelle. Elle ne pouvait plus jouer à ça s’il était de nouveau là. Avec un peu de chance elle allait pouvoir lui parler pour de vrai. Avec un peu de chance il allait être là. Elle ne savait pas trop ce qu’elle allait pouvoir lui dire, si cela était le cas. « Salut » ? Non. « Tu m’as manqué » ? Il n’avait pas besoin qu’elle le dise.

Soudain, ça s’agite, ça murmure. Colombe se relève, et tant pis pour ses parents. Il faut qu’elle regarde, il faut qu’elle sache. Son cœur bat à 100, à 1000 à l’heure. Sera là, sera pas là ? Elle fait quelques pas en avant, elle bat des coudes, elle essaye de se mettre tout devant, s’accroupissant avec les enfants. La foule s’est refermée derrière elle, la coupant enfin de ses parents. Elle serre les poings, elle desserre les poings. À côté d’elle, deux enfants discutent. « Tu te souviens de tonton toi ? ». « Pas beaucoup. Il nous donnait des chocolats des fois. ». Parfois, Colombe se disait que cela aurait été plus simple s’il avait disparu quand elle était toute petite. Elle serait alors comme ces deux enfants, calme et détendue, attendant un quasi inconnu. Mais il n’était parti que depuis deux ans, et ces deux années avaient été les plus longues de toute son existence. Elle reporta son attention sur les nouveaux arrivants. Elle savait qu’ils venaient de passer une semaine à l’hôpital, pour être soignés mais aussi pour passer une batterie de tests destinés à vérifier qu’ils ne rapportaient pas sur le sol continentale une quelconque maladie exotique. Elle se dit que son frère avait dû détester ça. Elle était quasiment persuadée qu’il allait rentrer à son tour, c’était obligé. Il avait promis d’être toujours à ses côtés, il ne pouvait pas ne pas rentrer. Et soudain, soudain au loin elle crut reconnaitre une silhouette, sa silhouette. Elle n’hésita pas, pas une seule seconde. C’était lui. Il venait de tourner la tête, et c’était lui. Sans réfléchir, sans se préoccuper des apparences, elle se relève, elle court, se retrouve sa place, dans ses bras. Un murmure. « Salut Colombe. ».


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Anonymous
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 18:00

    oh ouais, tu débarques à New York et toute en beauté ! oukayy wahh
    Rebienvenue alors, j'te souhaite de bien t'amuser avec ce nouveau perso. I love you
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Ludwig-Day Harkam Iparys
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 18:12

& oui, j'ai finalement fini par craquer, le vert c'est trop joli !
merci #44
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Jason K. Cooper
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 18:13

Comme tu vends du rêve avec ta fiche là hon Elle est belle, Colombe, elle a du style. Bref, t'as la classe quoi I love you pis l'histoire avec son frère qu'était dans le vol et tout... oh la la. j'te dis pas bienvenue, t'es déjà chez toi han
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Ludwig-Day Harkam Iparys
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 18:22

ouais j'ai trop la classe je sais bg
tes compliments ils me font tellement plaisir que je suis toute rouge devant mon ordi, j'pensais pas être une vendeuse de rêve moi hon
merci t'es tout mignon #44
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Eulally W. Austen-Jameson
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 18:33

    oh punaise, j'adore ton pseudo, ton vava, ton histoire ahhh r'welcome, chouw' woww
    puis #teamthetard ♥ ta fiche est trop belle, j'te valide, et have fun avec c'perso <3


Dernière édition par Eulally W. Austen-Jameson le Mer 6 Mai - 18:40, édité 1 fois
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Ludwig-Day Harkam Iparys
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 18:38

ohlala, ça fait bizarre d'être toute verte
yihii bouing hiihii dancee mad wiii vouii futtfutt woww hhii loveee bouuiig papilloon
(je vais très bien, ne vous inquiétez pas pour moi !)

merci eul'lizzou ♥
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Aliyah-Maelys E. Delford
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 19:52

  • oh comme t'es belle en verte giive r'bienvenue laïlou colombe yihii
    trop beau l'pseudo, trop parfaite la fiche *.* amuse toi bien à ny <3
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Ludwig-Day Harkam Iparys
» Ludwig-Day Harkam Iparys "
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyMer 6 Mai - 20:05

merci ali' chouu
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Locklain-James O'Donaill
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyJeu 7 Mai - 2:36


Super personnage I love you Rewelcome la miss, réserve-moi un lien avec un de mes persos Smile
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Aislynn J. Jenkins
» Aislynn J. Jenkins "
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyJeu 7 Mai - 12:03

Encore une fois, rebienvenue Very Happy
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Ludwig-Day Harkam Iparys
» Ludwig-Day Harkam Iparys "
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+ larme salée ne doit pas couler (colombe) 1469061076-dzetbienf
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyJeu 7 Mai - 12:13

Merci vous deux calinou
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Tina Henley-Madden
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Message(#) Sujet: Re: + larme salée ne doit pas couler (colombe) + larme salée ne doit pas couler (colombe) EmptyVen 8 Mai - 15:23

    GOD, ton perso est génial, ta fiche est géniale, ohlolo tes choix sont toujours dingues toi gaga cheers r'welcome ma belle, bon jeu à ny ! I love you
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