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(#) Sujet: It was one of those days x Jeremiah x Dim 16 Nov - 21:35
« Don’t look back, it may seem crazy but don’t ruin your chances to start from scratch. »
Une fois à bord du paquebot avec les autres naufragés, Elias vit Jeremiah arriver au loin sur la plage, tout en aidant les autres à monter à bord, il priât de tout son corps pour que Jeremiah atteigne le paquebot à temps. Il ne pouvait pas le laisser sur l'île, pas après tout ce qu'ils avaient vécut. Elias se souvenait du jour où il avait rencontré Jeremiah. Il s'en souvenait même très bien.
C’était une journée peu commune, rien n’allait comme tous les jours passés. Déjà il pleuvait, et quand il pleut sur l’île il n’y a rien à faire, à part, si on aime la pluie et qu’on n’a pas peur d’être trempé. Or ce n’était pas le cas pour Elias, il détestait la pluie. Quand il était dans son École militaire il pleuvait tout le temps, qu’il pleuve ou qu’il neige on fait entrainement coûte que coûte. Mais cette fois, les militaires ne faisaient rien aujourd’hui, ce qui n’est pas normal, tout militaire n’arrête jamais ce qu’il fait. Première chose non ordinaire qui a éveillé l’inquiétude d’Elias. Ensuite il s’est retrouvé sous la pluie en train de construire un levier de porte, deuxième chose non ordinaire, Elias n’irait jamais construire quelque chose sous la pluie, il déteste la pluie. Une fois abrité, il se rendit compte que les autres militaires n’étaient pas là, personne, même pas Pablo qui est censé veiller sur le camp. Troisième chose non ordinaire, les militaires ne partent jamais sans prévenir et ne laissent jamais le camp vide. Bon ok Elias était là mais c’était quand même vachement bizarre. Il a dû rester longtemps sous la pluie à construire son pauvre levier, parce qu’il ne se souvenait de rien.Ça devait être la pluie, il déteste la pluie, et quand il déteste quelque chose, il ne prête attention à rien d’autre.
1h, 2h, 3h à attendre le retour des militaires. Puis enfin les voilà, tous ensemble et tous trempés, ils avaient l’air épuisés. Puis Pablo apparut derrière Elias, comme par magie. Quatrième chose non ordinaire, Elias n’avait pas vu Pablo depuis le début de la journée, Pablo n’avait donc pas quitté son poste. C’était le comble du comble, cette journée était vraiment très bizarre. C’était forcément la pluie, ça pouvait n’être que la pluie. Elias décida de partir faire une balade, la pluie s’était calmée. Il quitta son poste. Ses vêtements lui collaient à la peau, il détestait ça. Puis Elias entendit un cri. Les survivants, il les aperçut au loin. Cinquième chose non ordinaire il n’entend jamais les survivants, ils sont très silencieux, il devait se passer quelque chose de grave. Il se dirigea vers leur campement, il y accéda par la plage. La mer était trop calme et le sable était trempé. Quel temps pourri. Une fois arrivé à une cinquantaine de mètres du campement, il vit une jeune femme blessée à la jambe, un chien sauvage se trouvait à quelques mètres d’elle, il était mort. Un jeune homme était en train de la soigner en lui appliquant un bandage et de la pommade. Eux aussi était trempé, Elias se sentit moins seul. Il s’approcha d’eux, le jeune homme venait de finir le bandage, il se releva et observa Elias. Il avait l’air essoufflé. Il le salua, puis demanda : « Tout se passe bien ? ». Son interlocuteur lui répondit : « Qu’est ce que tu entends par bien ? ». C’est vrai qu’est ce qu’il entendait par « bien »? Il s’est passé cinq choses durant cette journée qui d’habitude ne se passe pas, il a passé 2h sous la pluie, ce qui n’est pas du tout normal. Et maintenant il se trouve devant un jeune fille blessée, un chien mort, et un mec trempé. Il était temps de les aider. « Je vais vous donner un coup de main. » Le gars acquiesçât, Elias s’approcha de la jeune fille, la pris dans ses bras en essayant de ne pas lui faire mal, et l’emmena à son campement. Une fois en sécurité, Elias allât voir le jeune homme et dit tout simplement : « Il fait moche aujourd’hui, hein ? »
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(#) Sujet: Re: It was one of those days x Jeremiah x Mer 19 Nov - 22:36
it was one of those days elias & jeremiah
Il était censé partir. Honnêtement, si on lui avait demandé quel survivant méritait le plus de quitter cette île, il se serait pointé du doigt sans hésitation. Par égoïsme pur et simple, parce qu’il crevait d’envie de quitter cet endroit, cet enfer, depuis qu’il y avait mis les pieds. Et il courra, comme on court d’un désespoir qu’on accumule depuis trop longtemps, mais même tout ça, même ça, ça ne pouvait pas gagner contre les secondes qui s’écoulaient et les minutes qui lui échappaient. Blessé, autant dans son orgueil et sa conscience, le temps gagnerait encore une fois. Et il le voyait bien, tandis que ses pieds étouffaient un sable trop chaud et que les vagues menaçaient de s’emparer de son seul espoir. Son regard croisa celui d'Elias, au loin.
La pluie, Jeremiah n’en avait vraiment pas besoin ces derniers temps. Avec cette guerre, cette tension constante, et surtout cette peur qu’il tentait tellement de contrôler, sans savoir comment y arriver, il n’avait pas besoin d’être trempé en plus. Mais même les jours pluvieux, on ne pouvait échapper aux tâches et au quotidien qui s’obligeait. Les missions étaient de plus en plus nombreuses, certaines toutes bêtes, d’autres plus compliquées. Jeremiah était généralement le premier dirigé vers les faciles, parce qu’il n’était pas tout à fait prêt, tout à fait présent pour autre chose. Et ce jour-là, la mission qui l’attendait le tentait autant que de sauter dans l’océan glacé.
Accompagné d’une jeune femme, qui ne parlait pas beaucoup, ou même pas du tout, un silence absolument pesant et difficile à vivre pour le jeune homme qui se retenait pour ne pas le remplir d’inepties, ils se retrouvèrent à essayer de cueillir quelques plantes toxiques. Pas qu’ils avaient l’intention d’empoisonner qui que ce soit, plutôt par prévention. Valait mieux les avoir de son côté que du côté ennemi, non?
Les mains couvertes de gants, Jeremiah était occupé à pelleter sous un buisson, la tête ailleurs qu’avec sa compagne muette. Il ne saurait jamais d’où il débarqua, ni même comment cela arriva, tout ce qu’il sût, c’est qu’elle dût s’approcher un peu trop d’une niche d’une chienne et de ses chiots, en même temps, vivre dans un endroit sauvage, c’était un peu risquer sa vie à chaque pas. À peine se retournait-il, entendant un mélange d’aboiements et de surprise, qu'il aperçut le chien. Qui les regardait, ou plutôt les menaçait, d’une allure qui suffit à Jeremiah pour comprendre qu’il ne se laisserait pas avoir avec un bâton. Et c’était d’une technique qui laissait tout à fait à désirer qu’elle s’approcha du chien, cherchant probablement à l’apaiser, ou à se tuer, et que le chien lui sauta dessus. S’ils allaient toujours en mission à plusieurs, c’était pour que quelqu’un soit là pour protéger l’autre. Jeremiah, essayant de changer, réprima l’envie de sauver sa peau et de courir dans l’autre direction, tout bonnement. Il n’avait pas pris la jeune femme dans ses bonnes grâces, et sacrifier une jambe pour elle lui semblait démesuré, mais il eut quand même le réflexe d’attraper la pelle qu’ils avaient construite et de courir après le chien qui courait après la demoiselle. En gros, ils étaient un peu dans la m*rde. Et lorsqu’il réussit finalement à rattraper le chien et à lui donner un bon coup de pelle, ou plusieurs, ce n’était pas parce qu’il courait rapidement, mais plutôt parce que le chien s’était arrêté pour essayer de bouffer la jambe de la jeune femme. En gros, il n’était pas Flash et ce n’était pas un sauvetage à mettre dans les annales.
Elle criait, ce fut la première fois qu’il entendait sa voix. Jeremiah la laissait faire, décidant que cette journée n’irait qu’en descendant. Il était absolument trempé et la vue du sang n’était qu’un très mauvais souvenir de très mauvaises journées qu’il essayait d’oublier. Il était en train d’appliquer de la pommade sur la blessure de la jeune femme, essayant de contrôler les souvenirs, de les empêcher de revenir, en vain, lorsque des pas résonnèrent tout près d’eux. La tension avait ce don d’aiguiller son ouïe et rares étaient ceux qui pouvaient se faufiler désormais derrière lui. Terminant le bandage d’une main qui se faisait agile, il commençait à voir des blessures trop souvent, il se releva, observant celui qui s’approchait, reconnaissant le visage qu’il avait déjà aperçu près des militaires. La question de l’inconnu l’aurait fait rigoler, s’il n’était pas d’aussi mauvaise humeur, il ne se gêna quand même pas pour rouler les yeux et faire une remarque sur l’ironie de la question. « Je vais vous donner un coup de main » qu’affirma le jeune homme, d’environ son âge, tout aussi trempé de lui. Jeremiah haussa les épaules. Il s’en foutait un peu, il ne voyait pas vraiment ce qu’ils pouvaient faire de plus. Laissant l’inconnu la soulever, il les suivit jusqu’au campement des militaires. Jeremiah n’était jamais vraiment venu ici, frôlant l’endroit sans s’y aventurer, n’ayant rien à voir avec ceux qui y vivaient et considérant que s’ils le laissaient tranquilles, il n’avait pas à y regarder à deux fois. Son regard s’aventurait autour, prenant note de ce qu’il y voyait. Cette fois, lorsqu’il revient, avec une question toute aussi bête, Jeremiah ne put s’empêcher de rire, un petit rire, parce que le poids de ses vêtements n’étaient qu’un euphémisme de la journée qu’il venait de passer. Passant une main dans ses cheveux trempés, il hochait la tête. « J’crois que même s’il avait fait soleil, ça aurait été une journée pourrie. Les chiens sauvages, c’est vraiment pas mon truc. » Il changea son poids d’une jambe à l’autre pendant un instant, avant de croiser les bras à nouveau. Puis, comme il était là et que ses plans de la journée avaient été durement interrompus, il décida de profiter de la présence du militaire. « Moi, c’est Jeremiah. » Il pointa du doigt les alentours, avant de reprendre. « J’suis jamais venu par ici. J’peux visiter? » Et il n’attendit pas vraiment la permission du jeune homme pour passer devant lui et entrer dans les campements des militaires.
electric bird.
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(#) Sujet: Re: It was one of those days x Jeremiah x Sam 6 Déc - 17:20
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It was one of those days.
C'était trop beau pour être vrai, Jeremiah n'est pas à bord, il est resté sur l'île. Que va-t-il se passer maintenant ? Elias n'en savait rien, il regrette que Jeremiah ne soit pas avec lui là en ce moment même, ils devraient être tous les deux, côtes à côtes regardant New York au loin, à l'horizon, se débarrassant des mauvais souvenirs de l'île. Mais rien de tout cela ne se passe. Elias est seul et ne cesse de penser au sort des autres qui sont restés sur l'île, tout en descendant du paquebot et marchant pour la première fois à New York.
Contrairement au règlement, Elias n'était pas censé ramener de rescapés au campement des militaires, mais cette fois-ci il fit une exception. Et puis de toute façon c'était une journée pourri, il avait fait sa BA en aidant ces deux rescapés. Le lieutenant ne lui en voudrait pas. Et puis on est tous coincés sur cette île donc autant s'aider. Le type se présenta, il s'appelle Jeremiah, il a l'air plutôt sympa. Elias le vit rigoler discrètement tout à l'heure quand il avait posé sa question sur le temps. Finalement il était peut être pas le seul sur cette île à aimer rigoler. Elias était tellement perdu dans ses pensées, que une fois arrivé au camp, il n'entendit pas Jeremiah poser sa question. C'est en se retournant, après avoir déposé la fille, qu'il se rendit compte que Jeremiah était parti en exploration.
Et m*rde, où est ce qu'il a pu bien partir ? Elias le chercha, ce type était peut-être sympa mais il était imprévisible. Elias le retrouva,près de son atelier. "Qu'est ce que c'est que ça ?" demanda Jeremiah tout en pointant une sorte de machine à moitié terminé. Elias s'approcha et s'arrêta deux secondes avant de se tourner vers Jeremiah pour lui expliquer en quoi consistait cet étrange objet. "Ça c'est un objet que je construit en ce moment, il servira d'alarme pour le campement."Jeremiah fixa Elias d'un air étonné et ajouta "Une alarme ?". Elias expliqua alors à Jeremiah en quoi consistait son rôle paris les militaires, il expliqua comment il avait construit le camp petit à petit, où il trouvait les matériaux dont il avait besoin, le temps que ça lui prenait, et bien sûr il lui expliqua comment il s'y prenait pour construire une alarme. C'est un système simple en soit, le vent fait fonctionner l'alarme et elle retentit grâce au bois qui se frotte; produisant un bruit strident. Pendant qu'il expliquait tout cela, Jeremiah l'écoutait attentivement, Elias avait l'impression d'avoir un enfant émerveillé devant lui. Puis une fois terminé Jeremiah dit "Respect jamais j'aurais pu faire ça" quelque secondes de silence s'écoulèrent puis il ajouta "En gros t'es un architecte ?".Sur ces mots Elias rigola, on ne lui avait jamais dit ça, ni félicité sur ce qu'il construisait. Architecte, ça sonnait bien, mais ça faisait un peu trop grande personne. Sur l'île on l'appelle le constructeur, c'est vrai que ça le fait moins, que de dire "Architecte" avec un grand A, le terme architecte ça fait classe !Du coup il lui répondit "oui c'est ça, je suis une sorte d'architecte". À ces mots, Elias accompagna Jeremiah pour finir la visite puis ils retournèrent voir la fille, elle allait mieux. Ils avaient du trainer quelque peu, car le soleil commençait à se coucher. 2h s'était écoulées depuis leurs rencontre. La fille pouvait marcher. Jeremiah retourna à son campement avec la fille, puis avant de partir il se tourna vers Elias et lui dit "À bientôt !" sur un ton amical. Elias sourit, il venait de se faire un ami, sans s'en rendre compte.
Dernière édition par Elias Jones le Sam 25 Avr - 19:15, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: It was one of those days x Jeremiah x Lun 22 Déc - 20:51
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Il avait le visage pâle de celui qui vient de voir passer son rêve devant ses yeux. Des jours et des jours de prières et de souhaits, de pessimisme et de peut-être qui venaient de partir et de le laisser les mains plus que jamais vides, le corps couverts de nouvelles cicatrices. Il n’était pas vraiment triste. Il était plutôt impassible. Il n’avait jamais été chanceux et aujourd’hui n’était qu’un jour de plus sur l’île, une île qui continuerait à hanter ses prochains jours. Excepté qu’ils seraient moins nombreux.
« À bientôt » que le jeune homme lui avait dit. Elias ne se doutait probablement pas de comment cette journée avait amélioré l’humeur du brun. Ces derniers temps, les journées où il pouvait simplement discuter, apprendre à connaitre, oublier un peu les drames qui les entouraient jour après jour étaient de plus en plus rares. Et ce jour-là, qui avait tellement mal commencé et qui n’était qu’une continuité d’un mois tout aussi déprimant, s’était amélioré, juste parce qu’il avait pu respirer pour un instant sans penser à la guerre, à ses peurs, à ses erreurs et surtout à celle qui l’avait laissé pour un coma entêtant.
Il considérait franchement Elias comme quelqu’un qui aurait pu être un ami, juste parce qu’il avait ce sourire franc et qu’il ne l’avait pas rabroué à la première question. Pour Jeremiah, c’était des bases importantes et il commençait à se connaître suffisamment pour savoir avec qui il pouvait s’entendre – et avec qui il ne pourrait jamais. Lorsqu’il avait dit À bientôt, il avait vraiment crût qu’il se reverrait bientôt. Et, rapidement, il se retrouva avec celle qu’il aimait dans le clan des hostiles et sa vie venait de prendre un tel tournant qu’il oublia rapidement le militaire et, à bientôt devint à dans très longtemps.
Cette rencontre, Jeremiah ne l’avait pas planifié et probablement qu’Elias ne l’avait pas vu venir non plus. C’était une matinée fraiche, froide par le vent qui frappait et élevait la peau sous un frisson entêtant. Ses cheveux étaient décoiffés et les feuilles s’amusaient à virevolter à travers les courants d’air, comme un enfant qui s’amusait. Le jeune homme avait mal dormi, il avait passé les derniers jours la tête dans un autre endroit, à planifier, à essayer de trouver une solution, sans vraiment savoir où chercher. Il aurait dû en parler à quelqu’un, demander des conseils, mais ce n’était pas vraiment le genre de sujet que Jeremiah aimait aborder avec tout le monde. Celui qui parlait le plus souvent était souvent celui qui évitait le plus les sujets pointus. Non, surtout que, dernièrement, il n’était plus tout à fait le même qu’avant. Il parlait moins, il observait plus, et il y avait souvent dans ses gestes cet automatisme de ceux qui ne voyaient plus de raisons d’être là. Son regard s’absentait de plus en plus souvent et, s’il essayait de se ramener sur terre parfois, il se laissait plus souvent vagabonder dans des souvenirs de son passé.
Ce matin-là, alors qu’il ignorait le froid comme quelqu’un qui n’avait pas vécu à Los Angeles toute sa vie, et qu’il essayait vraiment de ne pas se demander pourquoi il faisait aussi froid sur une île tropicale, ses pieds écrasaient des herbes et des plantes, lui qui n’avait jamais appris à être discret, que ce soit dans la jungle ou avec d’autres humains. Il avait cette mini hache à sa ceinture, qui lui permettait de découper des mini bouts de bois, et il était destiné à ramasser du bois pour le feu de camps. Il se promenait, tout près de la plage, quelques bouts de bois entre les mains et la tête plutôt absente. Il prenait probablement plus de temps que nécessaires, mais il ne pensait pas que qui que ce soit le remarquerait. Une branche lui semblait particulièrement appropriée pour faire du feu et ce fut le pas de trop où il ne regardait pas où il allait. Exactement au même moment, il sentit quelque chose sous un pied et, baissant les yeux, il remarqua l’un des probablement très rares pièges qui menaçaient de lui couper le pied dès qu’il ferait un mouvement pour continuer à avancer. Immobile, un juron franchit ses lèvres, avant qu’il ne se demande s’il valait mieux attendre le chasseur, crier et risquer de tomber sur un hostile, ou un originaire, ou encore perdre son pied.
Ce fut des minutes qui passèrent le froid venant pénétrer de plus en plus dans sa peau, avant qu’il n’entende du bruit à travers le feuillage. Il espéra vraiment trouver un écureuil derrière les feuilles, mais ce qu’il remarqua fut plutôt les cheveux bruns du militaire qu’il n’avait pas revu depuis des semaines déjà. Le souffle qui s’échappa de ses lèvres n’était que soulagement, alors qu’il n’hésita pas une seconde de plus à faire savoir qu’il était là. « Elias, oh god, merci, tu tombes pile au bon moment, au bon endroit. » Il remarqua alors qu’il avait encore entre les mains les branches et les bouts de bois, il les jeta plus loin. « Je t’en supplie, dit-moi que tu sais comment me sortir de là. » Il pointa les dents en métal qui menaçaient de se refermer et il essaya vraiment de ne pas s’imaginer le pire.
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(#) Sujet: Re: It was one of those days x Jeremiah x Sam 25 Avr - 20:43
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It was one of those days.
Comment allait il pouvoir aller de l'avant sans ses proches ? Cette question le hantait depuis le fameux départ, la chance était présente, mais être chanceux ne vous rends pas heureux. Il ne lui restait plus qu'à prier et à espérer que son ami le rejoigne par tous les moyens possibles.
Un mois après cette rencontre, Elias ne revit pas Jeremiah. Il en a été d'ailleurs fortement déçu, il avait vraiment cru qu'une amitié allait naître. Mais bon il avait appris à passer à autre chose, de tout manière les autres militaires lui remirent très vite la tête sur les épaules en lui rappelant que sur cette île c'était chacun pour soit. Donc après un mois sans revoir la tête du brun, il ne s'attendait pas à tomber nez à nez avec lui, pris dans piège à ours. Vu son état ça devait bien faire 30 mn qu'il était là à ne pas bouger, attendant un miracle. Elias était partit chercher du matériel pour continuer la construction du camp militaire, il avait ses outils sur lui. Jeremiah était très chanceux que ce soit lui et pas quelqu'un d'autres qu'il l'ait trouvé ainsi bloqué. "Je t'en supplie dis moi que tu sais comment me sortir de là." Le regard en détresse de Jermiah le fit agir très vite, en moins de trois minutes Jeremiah était libéré. Personne n'aimerais perdre son pied à cause d'un vulgaire piège à ours. Heureusement qu'Elias avait écouté ce que les militaires lui avaient appris sur le terrain, car sinon il n'aurait pas pu aider le brun qui se tenait devant lui en train de se secouer la jambe, certainement endormis.Après que celui-ci ait retrouvé la fonction de sa jambe, Elias remarqua les branches à côtés de lui. Lui aussi était partit en expédition à la recherche de matériels. "Merci beaucoup Elias, tu viens de sauver mon pied gauche !"; "C'est normal, j'allais pas te laisser dans cette merde. Qu'est ce que tu faisais par ici ?" Jeremiah expliqua qu'il étai venu ramasser des branches, un moment d'inattention et il se retrouva coincé. Elias lui montra les autres pièges à Ours et lui expliqua que les militaires en posaient pour éloigner les bêtes sauvages et quiconque voudrait attaquer le campement. Jeremiah le remercia à nouveau, et tous deux partirent ensemble récolter des branches d'arbres et autres matériaux pour leur campement.
Durant cette expédition avec Jeremiah, Elias lui avoua qu'il ne s'attendait pas à le revoir après l'évaporation du brun qu'il avait secouru sur la plage. Les deux jeunes hommes passèrent une bonne partie de la journée ensemble, faisant connaissance, plaisantant, mais aussi en montrant certaines parties de l'île à l'autre qu'il ne connaissait pas, certains endroits plus dangereux que d'autres. À eux deux, ils avaient récoltés plus de choses qu'ils n'auraient pu avoir ramassés étant seuls. Elias se rendit compte que Jeremiah fonctionnait comme lui, il était efficace, malin et intelligent. Ce fût une journée enrichissante, mais aussi une retrouvaille particulière. Avant que Jeremiah reparte vers son camp Elias lui proposa quelque chose : "Ça te dirait de refaire ça à nouveau ? On pourrait s'entraider, je pourrais venir t'aider à construire des systèmes d'alertes dans ton camp si tu veux." Elias savait qu'il allait s'attirer des ennuis par les militaires s'il allait aider Jeremiah, mais peu importe, il sentait que ce mec était honnête, il voulait aider, et voir un ami en bonus ce serais pas si mal que ça, voilà bien longtemps qu'il se sentait un peu trop reclu avec les militaires. Jeremiah ne broncha pas, puis un sourire s'afficha sur son visage:"Pourquoi pas, ça peu être fun." Elias sourit à son tour, puis les deux gars se regardèrent dans le blancs de l'oeil comme si un pacte venait d'être sceller. Après plusieurs minutes de bug constant et de sourire niais, les deux gars se quittèrent. Sur le chemin du retour vers le camp Elias pria pour qu'il puisse revoir Jeremiah plus tôt que la dernière fois et pas pendant une situation stressante. Trois jours plus tard, Elias se leva de bonne heure il avait beaucoup de choses à faire, il fallait qu'il répare une échelle qui s'était brisée la veille, il devait trouver des pierres ainsi que des lianes pour finaliser la construction d'un piège. C'était une journée bien chargé en perspective. Après avoir pris ses outils, il croisa le commandant, furieuse, qui l'envoya directement à l'entrer du camp, sur le coup Elias ne compris pas vraiment ce qu'il se passait. Elle ne lui avaient données aucunes explications, il se dirigea donc à l'entrer du camp, avant d'arriver, il aperçut Jeremiah au loin entourés de deux autres militaires qui avaient l'air de lui poser des questions. Elias était heureux, Jeremiah s'était aventuré dans le camp pour le retrouver, ce dernier le vit et lui fit un grand signe de la main, le sourire au lèvres. Il était l'heure pour les deux amis de repartir en expédition.
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(#) Sujet: Re: It was one of those days x Jeremiah x