× Ma Célébrité : Milo Ventimiglia × Nombre de messages : 4763 × Age du perso : Né le 23 décembre 1989 à New York. Il a donc 26 ans. × Job : Etudiant en zoologie et photographe amateur × Côté love : Lilou, sa petite puce qui illumine sa vie depuis deux ans déjà. (a)
« Ma vie sur cette île se déroule entre survie et espoir. L’espérance secrète de revoir, un jour, ma terre natale, mes amis, ma famille. La terre nourricière qui a bercé mon enfance, adolescence et qui m’a fait connaître mes plus belles joies. Envie de revoir, de revivre ces moments. Parce que malgré les liens forts que j’ai tissé ici, je sens bien qu’il me manque quelque chose. L’essentiel. Quelque chose que je ne parviens pas à trouver sur l’île. Quelque chose qu’il me semble avoir perdu depuis longtemps et que je souhaite à tout prix retrouver. Oui. Ma vie d’avant me manque. Terriblement. Alors, tôt le matin, je viens sur la plage et je scrute l’horizon. Je regarde au loin et je rêve… l’espoir au cœur.
Le sourire d’une mère. La tendresse de bras réconfortant autour de soi. Les paroles aimantes d’une personne chère. Le bonheur simple d’une pizza partagée entre potes. Autant de choses qui me font regretter ce temps.
Un jour, oui un jour, je retrouverai ces instants. Un jour, je les reverrai. Leur sourire, leur yeux rieurs.
Une farouche détermination était gravée en mon cœur. Je les reverrai. Je m’en fais la promesse. »
----------------------
06h00.
Comme chaque matin, il se levait de bonne heure. L’habitude, prise depuis deux ans de se lever aux aurores, était devenue son rituel. Pendant ce laps de temps, il prenait, tout simplement, soin de faire le vide en lui. De se laisser ennivrer par les embruns de la mer. De vivre l’instant présent. Comme chaque matin, toujours le même endroit. Ou presque. Cette fois-ci, ce n’est pas à la plage qu’il a décidé de se rendre, mais au phare. Comme un œil sur l’horizon, il guettait. Quoi ? Un bateau… un avion… quelque chose qui arriverait, enfin, comme une colombe en plein milieu de l’enfer.
Il revoyait sa vie. Il la contemplait. Il essayait, pourtant, de ne pas trop y penser. Mais c’était chose vaine. Les pensées lui arrivaient tel un éclair.
Assis au bord de la falaise, qui surplombait l’océan, un oiseau passa haut dans le ciel. Libre comme l’air. Heureux de vivre sa vie. Heureux d’aller et venir sans se soucier de rien. Un oiseau qui semblait faire écho à sa volonté d’aller de l’avant. Sa détermination de ne pas se laisser au découragement. Et de continuer à croire… en l’espoir. Ce dernier l’avait beaucoup aidé au cours de ces deux dernières années, pourquoi en serait-il autrement ? Non. Il était hors de question qu’il flanche à présent. D’autant plus qu’il n’était plus seul. Il avait sa fille. Pour elle, il se devait d’être fort. Pour elle, il comptait bien se battre pour lui promettre la vie qu’elle mérite.
Il n’était plus le même. Il y avait quelque chose de changé en lui. Dans son regard, de l’assurance, de la détermination. Mais aussi, une envie toujours plus accrue de rester seul. Ainsi, il partait pour de longs périples, seul, en forêt ou bien dans des endroits apaisant comme celui où il se trouvait présentement. Le besoin, il en ressentait. Depuis quelques temps, il ne parvenait plus à trouver sa place parmi les rescapés. Bien sûr, ils comptaient beaucoup pour lui, mais il avait besoin d’autre chose. De se raccrocher à quelque chose.
La solitude est salutaire parfois. Il n’en avait pas peur. Au contraire, il la recherchait de plus en plus. Il s’y complaisait. Et puis, n’est-ce pas en acceptant de passer de longues heures seul face à soi-même, qu’on apprécie réellement la présence des autres ? Il le pensait en tout cas.
Pourtant, il n’était jamais vraiment tout seul. Il y avait toujours comme une ombre qui le poursuivit. Partout. Ou qu’il aille. Sa conscience. Comme cet idée fixe qu’il avait de retrouver cette personne, jadis perdue. Depuis qu’il l’avait revu, il n’avait plus qu’une obsession : la retrouver.
Mais une autre présence semblait se dissimuler, non loin de lui. Et chose étrange, il pouvait la sentir, mais ne la vivait pas comme malfaisante.
« Tu peux approcher si tu le veux ? » avait-il dit alors.
× Ma Célébrité : Camilla Luddington. × Nombre de messages : 2172 × Age du perso : 24 ans. × Job : Ancienne étudiante en dernière année de chirurgie pédiatrique. Sur l'île, Avery est l'un des médecins du campement. × Côté love : le cœur se situe dans la région thoracique (poitrine), où il occupe plus précisément la portion antéro-inférieure du médiastin (partie du corps située entre les cavités pleurales qui contiennent les poumons). Il est situé sur la ligne médiane, un peu décalé à gauche de telle sorte que deux tiers de sa masse sont situés du côté gauche.
(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Dim 19 Avr - 23:51
Avery Wolfe ∞ Milo C. Randy
Avery essayait à tout prix de se changer les idées depuis qu'elle était revenue au camp. Elle n'avait plus eu de nouvelles de Jace depuis un petit moment. Elle s'inquiétait et commençait à perdre espoir de le revoir, de redevenir un couple comme à New-York. Pour se changer les idées, Avery exerçait son métier de médecin à plein temps même si ce n'était que des petites blessures. Elle voulait se rendre utile, faire quelque chose de bien et censé sur cette île. Dire que si elle n'avait pas été kidnappée par les originaires, la jeune femme aurait pu prendre le bateau qui avait réussi à les retrouver. En plus de son travail de médecin, Miss Wolfe mettait la main à la patte que ce soit pour faire la cuisine, aider des gens ou encore déménager le campement. En ce jour, ne trouvant pas le sommeil, Avery s'était levé tôt. Il faisait déjà chaud, le soleil commençait petit à petit à se lever. La jeune femme se prépara et alla en direction du campement. C'est alors qu'elle aperçu Milo. La femme médecin s'inquiétait pour lui depuis que lui aussi avait été kidnappé par les originaires. Elle le trouvait bien seul, même trop...ce n'était pas bon signe selon elle. Dès qu'elle le pouvait, Avery lui proposait de garder sa fille Lilou afin qu'il puisse vaquer à des activités ou encore faire de nouvelles connaissances. Avery décida de le suive discrètement. Elle faisait sa curieuse, mais elle ne voulait pas qu'il fasse une mauvaise bêtise. Au moins, elle saurait pourquoi il s'isole du camp de temps à autre. La jeune femme attrapa deux bananes et le suivi jusqu'au phare. Arrivée devant, elle attendit une à deux minutes pour grimper les 250 marches. Il fallait lui laisser de l'avance pour éviter de se faire surprendre. Lorsqu'elle gravit les marches, elle espérait que Milo ne soit pas du genre suicidaire. Elle secoua la tête, le connaissant il ne laisserait pas sa petite Lilou seule, sans parents. Une fois arrivée en haut sans encombre et surtout sans faire de bruit, elle resta dans l'encadrement de la porte. La vue était magnifique avec les premières lueurs du jour. Elle sourit lorsque Milo compris que quelqu'un le suivait. Avery fit une légère grimace, elle espérait qu'elle ne le dérange pas. Elle s'exécuta et s'approcha pour se mettre à côté de Milo. La jolie brune lui tendit une des bananes avant d'ouvrir la sienne tout en observant la vue : « Je t'ai vu lorsque je me suis levée. Tu étais le seul matinal alors je t'ai suivi. J'espère que je ne te dérange pas ? »
Avery lui adressa un léger sourire timide et chaleureux avant d'observer la vue tout en croquant un bout de sa banane. Un petit silence commença à s'installer jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole :
« Je voulais également savoir comment tu allais depuis les originaires...nous n'en avons pas reparlé depuis que je suis revenue... »
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Dernière édition par Avery Wolfe le Ven 24 Avr - 1:46, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Mar 21 Avr - 21:34
SOLITUDE.
Journal d'un rescapé, extrait :
« Ecoute ta première intuition. Si tu sens dans ton cœur et ton âme que quelque chose ne va pas bien, c’est que c’est le cas. »
------------------
La solitude était devenue sa plus fidèle alliée. Elle réconfortait son cœur. Elle apaisait son âme. Sa première intuition avait été de se rendre au phare, ce matin-là. Comme s’il devait y venir. Il avait bien sûr conscience que ce retrait puisse inquiéter ses proches. Qu’ils puissent penser au pire en le voyant si mal. Il n’en était rien. Oui, il a besoin d’être seul. De se retrouver. De découvrir qui il est. Oui, il a besoin de ces instants rien que pour lui. Il en a besoin comme l’air qu’on respire. C’est sa bouffée d’air frais. Et puis, il y a Lilou, sa fillette de deux ans. La prunelle de ses yeux. Il ne ferait rien qui puisse la rendre malheureuse. Surtout que depuis que sa mère avait disparue, la petite n'avait plus que lui dans sa vie.
Il avait ressenti ce besoin de s’isoler le saisir. Alors, ayant amené sa fille chez des amis de confiance, il s’était dirigé vers le grand phare. Comme sa lumière guident les bateaux en dérive, il apaise les âmes perdus. Il leur donne du courage. Il leur montre un but. Le but. L’horizon regorge souvent de dangers. L’avenir est incertain. Mais, une vie sans prise de risque n’est rien. Il ne sert à rien de s’apitoyer sur son sort. De passer son temps à déprimer. Si ce n’est qu’à se faire encore plus de mal. Le phare lui rappelait cela. Que malgré les difficultés, les doutes, les peurs, il devait garder son but… il devait garder l’espoir. « La vie, c’est quoi ? Un passage dans les ténèbres… un long cheminement embrumé… pour finir par retrouver la Lumière. »Des mots écrits par ses soins, longtemps auparavant, mais dont la portée s’en ressentirent encore. Telle était donc sa vision de la vie. Un long et dur combat à mener. Sans relâche. Jusqu’à la délivrance finale.
Soudain, une voix.
« Tu sais bien que tu ne me dérangeras jamais. » lança-t-il alors, avec un sourire amical, à la personne qui venait de s’adresser à lui. Elle était une des seules en qui il avait une entière confiance. Il lui confiait souvent sa fille lorsque l’envie d’errer sur l’île lui prenait. De plus, elle connaissait son secret. Celui qu’il tenait caché en son cœur depuis son retour les rescapés. Depuis son retour de captivité par les originaires – des êtres étranges que personne n’avaient encore jamais entendu parler avant de les avoir vu.
« On fait aller… enfin disons que j’essaie de ne pas trop y penser… »
Il n’y pensait pas, en effet. Mais une chose qu’il ne lui avait pas dite, c’est qu’il pensait toujours à celle qu’il avait revu et laissé là-bas. Il aurait tant aimé pouvoir la ramener avec lui. Il aurait tant souhaité…
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(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Ven 24 Avr - 1:46
Avery Wolfe ∞ Milo C. Randy
Avery avait suivi le jeune homme pour s'assurer qu'il aille bien. C'était dans sa nature, elle se souciait toujours des gens qui l'entourent. N'est-ce pas le travail d'un médecin ? La jolie brune avait grimpé les 250 marches du phare abandonné. Elle resta contre l'encadré de la porte pour observer Milo. Ce dernier remarqua sa présence et l'invita à le rejoindre. Avery se justifia de sa venue ici et lui demanda si ça ne le dérangeait pas. Elle lui adressa un sourire lorsqu'il lui répondit qu'elle ne le dérangerait jamais. S'il n'avait pas voulu, Avery serait retourné au campement. Après lui avoir donné une banane pour qu'il mange, elle fit de même avec la sienne tout en observant le paysage. La vue était magnifique, c'était l'un des avantages d'être sur cette île. Après avoir dégusté sa banane, la jeune femme rangea la peau dans une de ses poches pour ne pas polluer l'espace. Sans plus attendre, Avery lui demanda comment il allait depuis les originaires. Elle savait à quel point cela pouvait être traumatisant pour ceux qui y revenaient. Les originaires étaient les pires tortionnaires vis-à-vis de leurs prisonniers. Avery y était resté un an et demi avant d'être sauvé par son fiancé lors d'une expédition qu'elle avait dû faire avec les originaires et ce fut une chance ou du moins un pur hasard de tomber nez-à-nez avec Jace. Si elle était heureuse dans un premier temps, leur relation dura en tout et pour tout un jour et demi. Elle grimaça à cette pensée, car l'hostile lui manquait toujours. La jolie brune devait être maso, car il avait été cruel pour la quitter. Néanmoins, la jeune femme ne voulait pas y croire. Quoi qu'il en soit, elle évitait de trop penser à ces un an et demi passé là-bas. Elle écouta attentivement Milo. Lui aussi essaya de ne pas trop y penser.
« Elle te hante c'est ça ? »
Dit-elle doucement comme un murmure. S'il ne voulait pas en parler, elle ne l'obligerait pas. D'ailleurs elle ajouta également : « On ira la rechercher ainsi que les autres. » Avery culpabilisait de ne pas être y retourner et laisser d'autres rescapés dans la misère. Elle avait peur de se faire capturer, surtout que la louve de Jace avait tué l'un des leurs, ils allaient penser qu'elle avait prémédité sa fuite. Quoi qu'il en soit elle voulait lui promettre qu'il la retrouverait. Elle avait bien retrouvé son fiancé même si ça s'était mal terminé. Qui sait ? Une fois que les Kappa auraient assuré leurs défense contre les hostiles et les originaires, ils pourraient aller libérer les leurs non ? En tout cas elle l'espérait. Ils devraient également réfléchir à des plans car l'Hydre était protégé comme la maison blanche. Cependant, il devait bien y avoir des failles puisqu'ils se retrouvaient ici. « En tout cas, si tu souhaites en parler je suis là. »
Avery le regarda, Milo pouvait voir qu'elle était sincère. Elle ne voulait pas l'obliger à parler s'il n'en avait pas envie, elle n'aimait pas obliger les gens. Milo n'était pas totalement seul, il pouvait compter sur elle. Avery était son amie.
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(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Ven 24 Avr - 15:24
SOLITUDE.
« En tout cas, si tu souhaites en parler je suis là. » C’est rassurant de constater que l’on peut compter sur quelqu’un en cas de besoin. Il le savait. Elle était toujours d’une oreille attentive. Et surtout, elle avait ce don d’écouter sans juger. De même que celui de rester de longues minutes, voire de longues heures, sans rien dire, se contentant juste d’écouter l’autre. Ils se ressemblaient un peu d’ailleurs sur ce point. Combien de fois avait-il, lui aussi, passait des nuits entière au téléphone, ou même chez un ami, juste pour l’écouter lui parler de ses soucis ? Oui, ils se ressemblaient beaucoup. Une qualité qui l’apprécie : l’écoute. « Elle te hante c'est ça ? » Elle avait deviné. Elle avait réussi à lire dans son cœur comme à travers une vitre. Ils se connaissaient que depuis peu de temps, mais déjà, il lui était impossible de lui cacher les secrets de son âme. Elle le connaissait tellement bien qu’il lui était, désormais, inutile de parler pour exprimer certaines choses. Oui, cette fille le hantait. Depuis qu’il l’avait revu sur l’hydre, il n’avait plus eu une nuit calme. Il ne jurait que par une chose : la retrouver… la ramener. En même temps, comment réagiriez-vous si vous aviez retrouvé un grand amour ? Aussi, son attitude… sa façon de baisser légèrement la tête… sa manière de sourire en attendant la dernière question de son amie, était sa manière de répondre par l’affirmative. Plus besoin de mots, les gestes parlaient d’eux-même.
« Je donnerai tout pour pouvoir la revoir ! Mais, oui... on les ramènera tous ! » lui avait-il alors répondu. Dans sa voix, de la détermination. Il avait également beaucoup d’amis coincés dans l’hydre, laquelle était gardée comme les enfers par le chien de Cerbère. La tâche ne s’avérait, à priori, pas aisée du tout. Mais s’il avait bien appris une chose en deux ans, depuis qu’il est sur l’île, c’est que l’union fait la force. Ensemble, ils ont toujours été plus fort. Ensemble, ils sont toujours parvenus à surmonter les obstacles. Ils y parviendront une fois encore. Et puis, certes, l’Hydre était tel un mur infranchissable, mais elle devait avoir son lot de faille tout de même. « Rien n’est jamais insurmontable dans la vie à qui a de la volonté ! » Les paroles de son grand-père raisonnèrent soudain dans sa tête. Elles arrivèrent au bon moment. Comme pour lui, leur, insuffler une bonne dose de courage supplémentaire.
S’ensuivit un instant de silence, pendant lequel, le jeune rescapé porta son attention sur l’océan, qui s’étendait à perte de vue. Un horizon, au loin, promettait tant de belles choses. Pour se donner du courage, il venait souvent en ce lieu magique. Il s’asseyait juste et se contentait de se laisser bercer par l’apaisement que la vague d’apaisement que le Pacifique suscitait en lui. Une sensation agréable que de ne rien faire. Avalant le dernier quartier de la banane que son amie lui avait, gentiment, apporté, son regard commençait à laisser entrevoir une clarté étrange. Comme un regain de lucidité dans son esprit. Comme la Lumière qui vient guider les hommes dans les Ténèbres. Puis, se retournant vers Avery : « Il te manque, n’est-ce pas ? » Il la connaissait bien. Même si elle n’en parlait pas, il n’était pas difficile de savoir ces choses là. Elle méritait d’être heureuse. Elle méritait également d’avoir son lot de bonheur dans cette vie. C’est tout le bien qu’il pouvait lui souhaiter en tout cas.
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(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Sam 25 Avr - 3:37
Avery Wolfe ∞ Milo C. Randy
Avery voulait qu'il comprenne qu'elle était là pour lui s'il avait envie de parler. Elle l'était à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Pour la jeune femme s'était tout simplement normal et si elle pouvait aider c'était juste super de se sentir utile. La demoiselle adressa un sourire amical à son ami avant d'observer l'océan à perte de vue tout en l'écoutant parler. Il était vaste dans ce qu'il disait, mais Avery comprenait ce qui n'allait pas. Il faut dire qu'elle avait été témoin des retrouvailles spontanées de Milo et de son grand amour. Malheureusement, il avait fallu que ce soit dans de mauvaises conditions. Son ami avait réussir à s'enfuir le premier et Avery était resté un an et demi auprès des originaires. Elle lui promis d'ailleurs d'y retourner pour la sauver et sauver les autres rescapés qui n'avaient rien demandé. Avery comprenait ce sentiment, elle espérait revoir également Jace même si ce dernier n'était pas éloigné d'elle et qu'il n'était pas prisonnier. Son fiancé était un électron libre, un électron qui avait décidé de ne plus faire le chemin à ses côtés. Elle grimaça à cette pensée. Elle avait une pointe au cœur, mais elle évita de le montrer. Avery ne voulait pas se sentir faible. Elle savait qu'elle l'était en quelque sorte en allant chaque jour dans la forêt dans l'espoir de le surprendre en train de chasser ou encore en pleurant chaque nuit. Avery gardait ça pour elle, se serait le comble de craquer maintenant non ? Quoi qu'il en soit le sujet n'était pas elle, mais Milo. Elle acquiesça lorsqu'il était partant de les ramener tous. La jeune femme lui jeta ensuite un regard rassurant : « Saches qu'elle était saine et sauve quand je l'ai vu avant l'expédition des originaires que je devais accompagner. Elle respectait les règles des originaires, c'est une battante. »
Elle lui adressa un léger sourire réconfortant. C'était délicat à lui dire, mais elle souhaitait qu'il le sache, qu'il se rassure en quelque sorte même si ce n'était pas rassurant de savoir la femme que l'on aime prisonnière et mal menée. Avery avait déjà quelques idées pour tenter d'aller chez les originaires, mais ce n'était pas encore suffisant. Alors que le silence retomba entre les deux protagonistes, Milo fini par lui demander à son tour si Jace lui manquait. Elle qui voulait éviter la question c'était raté. Avery ne pu s'empêcher de faire une petite grimace avant de hausser ses épaules. Il lui manquait terriblement. La jolie brune ne répondit pas tout de suite, elle baissa la tête. Ce n'est qu'après une minute qu'elle répondit :
« Qu'importe ce que je ressens, il ne reviendra pas.... »
Elle avait rétorqué ces quelques mots d'une voix enjouée et triste. Elle avait eu du mal à les sortir. Même si elle affirmait qu'il lui manquait, il n'allait pas revenir pour autant. C'est en tout cas ce qu'elle pensait. Il lui avait dit tellement d'horreur en la quittant. Avery avait l'impression de se retrouver seule, elle avait perdue l'enfant qu'elle attendait lors du crash et maintenant Jace. Elle soupira à cette pensée et évita de croiser le regard de Milo sinon elle allait se mettre à pleurer.
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(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Sam 25 Avr - 15:34
SOLITUDE.
« Saches qu'elle était saine et sauve quand je l'ai vu avant l'expédition des originaires que je devais accompagner. Elle respectait les règles des originaires, c'est une battante. » A ces mots, il ne put s’empêcher de sourire. Il reconnaissait bien la Emma - c'était son nom - qu’il a toujours connu… dans ces quelques mots, il retrouva les qualités qui l’avaient séduit. Oui, elle était une battante. Jamais, elle ne se serait laisser abattre. Les difficultés étaient telles qu’elle avait toujours eu cette force de les surmonter. Elle était la force… le courage… la bonté d’âme… tout ça à la fois. Autant de raison qui ont fait que les sentiments, à son égards, s’en sont vu grandi. Alors la revoir après avoir cru l’avoir perdu à jamais, avait réveiller cette part de lui… l’avoir revu avait fait remonter ces sentiments enfouis tel un geyser. « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! » Il avait comprit, ce jour-là, d’où lui venait ce manque qui lui entaillait les entrailles si souvent. Mais il avait surtout comprit qu’il était vain de se complaire dans la tristesse. Qu’il n’apportait rien de bon de se morfondre. Que si on souhaitait réellement quelque chose, du fond de son être, il fallait pour cela se battre pour l’obtenir. « Ah, je la reconnais bien, là ! Elle n’a jamais baissé les bras devant aucune difficulté. Oui… c’est une battante ! » Un sourire apparut sur ses lèvres, comme instinctivement. Emma était comme ça une battante. Le courage incarné. Et il ne fait aucun doute qu’elle s’en sortira toujours dans la vie. « Elle me manque… et je regrette juste de n’avoir pas eu assez de courage pour l’avoir emmener avec moi… si tu savais combien je regrette… Depuis que je l'ai revu, il ne se passe plus une seule nuit sans que je pense à elle... » Parler de ses sentiments n’était pas inné chez lui. Mais pour la première depuis des semaines, il avait réussi à mettre des mots sur ce qu’il ressentait. Il s’en voulait de l’avoir laissé là-bas. Il s’en était sorti et elle était encore coincée chez eux. Pourtant, la flamme de la détermination brûlait toujours. Comme pour se racheter peut-être ? Qu’importe, il la ramènerait. Mais pas qu’elle. Tous. Lui qui pendant longtemps avait voulu se tenir à l’écart de toute lutte, pour sa fille surtout, comprit désormais de combattre ensemble. Se battre pour un idéal a toujours été dans ses gênes. Cela n’a pas changé.
« Qu'importe ce que je ressens, il ne reviendra pas.... » De même qu’elle était là pour lui en cas de besoin, il souhaitait l’être à son tour. Il voulait qu’elle le sache. Et sans doute, le savait-elle déjà. L’amitié est un sentiment si noble. Il avait ce sens de l’amitié. Et il s’efforçait, chaque instant, de rester à l’écoute des autres. La seule chose qu’il désirait : qu’ils soient heureux. Et cela le rendait triste de voir, ou de sentir, que ce n’était pas le cas. Il ne connaissait pas très bien Jace, certes, mais il savait qu’elle était attachée à lui. Elle l’aimait et souffrait encore de cette séparation. Il aurait voulu l’aider… apaiser sa peine… mais il ne put trouver les mots. Si ce n’est, lui montrer qu’il était là, tout simplement. La présence d’un ami agit comme un baume. « Ne perds pas espoir. Tu sais, on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Et je suis bien placé pour affirmer que la vie peut nous réserver de bien belles surprises. » En effet, en matière de surprises, on peut dire qu’il a bien été servi. Bien que doué d'écoute et d'empathie, il ne parvenait pas toujours à trouver les mots justes pour réconforter. Aussi, peut-être que ces quelques mots n’auraient pas eu, finalement, l’effet escompté, mais il voulu lui redonner un peu le sourire. Lui redonner un peu de baume au cœur.
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(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Dim 26 Avr - 0:29
Avery Wolfe ∞ Milo C. Randy
Avery fut rassuré de voir que ce qu'elle avait dit à Milo à propos d'Emma lui remettait du baume au coeur plutôt que de l'effondrer. C'était l'effet qu'elle voulait produire et c'était tout simplement la vérité. La jeune femme lui adressa un sourire rassurant. C'était bien qu'il garde cette image d'elle. Avery était persuadée qu'Emma tiendrait le coup en se comportant ainsi. C'était comme ceci qu'Avery avait pu passer de la prison à l'air libre qui ne couvrait rien lorsqu'il pleuvait ou la nuit, à une prison à l'abri des intempéries et surtout plus confortable avec un petit lit de fortune. De plus, le fait qu'elle sache que Milo était en vie pouvait la faire espérer de le revoir venir la délibérer. Avery comprenait parfaitement qu'Emma puisse lui manquer, elle avait éprouvé cette sensation à chaque instant depuis qu'ils avaient atterrit sur cette île.
« Si tu l'avais récupéré à ce moment-là, vous auriez été tous les deux pris au piège, pire tu aurais pu y passer et tu n'aurais pas été très utile une fois mort. Tu n'as pas à le regretter, je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire ce que je te dis, mais je t'assure que c'était la meilleure solution. » Elle le regarda et ajouta : « Tu sais, j'ai tenté une fois de m'enfuir, j'avais profité de devoir soigner l'un des leurs... » Un silence : « J'ai fait mine d'aller chercher de l'eau et j'ai couru aussi vite que j'ai pu, mais ils m'ont très vite rattrapés... » Un autre silence : « Ils m'ont torturés....l'un d'entre eux à menacé de me violer et de me tuer si je recommençais... » Elle essaya de chasser cette pensée de sa tête : « Tu aurais pu la mettre en danger si tu avais voulu la sauver ce jour-là sans aucun plan. À présent elle sait que tu es en vie, elle doit savoir que tu viendras la chercher. »
Avery était touché qu'il puisse se confier à elle. La jeune femme le considérait comme un véritable ami. La jolie brune essaya de le réconforter du mieux qu'elle le pouvait même si on ne pouvait l'être totalement en sachant l'être aimé en danger. Selon ce qu'ils avaient vécus, il avait été raisonnable de la laisser le temps de réfléchir pour mieux revenir. Avery souhaitait éviter une conversation autour de ses sentiments, mais elle n'y échappa guère. Milo avait parfaitement deviné que ça n'allait pas. Elle avait beau sourire, se montrer disponible pour aider qui que ce soit ou autre, elle était en vérité très malheureuse. Avery voulait croire que Jace reviendrait, mais elle commençait à perdre espoir. Son ami essaya de lui faire retrouver cette petite flamme d'espoir pour se battre. Elle lui en fut reconnaissante même si elle était en proie aux doutes.
« Et si je m'accrochais à des chimères ? L'île l'a transformé...il m'a quitté comme si je n'étais rien à ses yeux, comme si sept années passées avec lui n'étaient rien...je crois même qu'il m'a trompé sur cette île...à ce stade ce n'est plus de l'ordre de l'espoir mais du miracle tu ne crois pas ? »
Avery se mit à rire. Il valait mieux qu'elle en rit plutôt qu'elle en pleure. Cette idée la désespérait. Elle se sentait faible face à cet homme qui arrivait à lui faire du mal pourtant cela ne l'empêchait pas d'être éprise de lui. L'amour était un sentiment dès plus étrange, il pouvait nous procurer du bonheur comme nous procurer de la tristesse.
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(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Dim 26 Avr - 19:30
SOLITUDE.
Journal d'un rescapé, extrait :
« Le courage d’un héros se mesure aux épreuves qu’il traverse.
Ils en avaient vécu des choses. Ils en avaient vu de bien belles… de mauvaises. Ils en avaient connu des joies… des peines. Mais ils avaient surtout su se relever.
Plus forts. Plus résistants. Et plus que prêts pour la grande lutte qui n’allaient pas s’avérer facile. Qu’importe. Ils étaient prêt. Les épreuves les avaient rendus plus fort. Désormais, il faudra compter sur eux.
De là-haut, je les revoyais. Tous. Un à un. En effet, ils avaient tout connu. Mais avaient-ils l’air affecté ? Non. Du haut de ce phare, je les voyais souvent s’agiter sur la plage. J’avais une vue d’ensemble sur ce que symbolisait la solidarité. Oui, je finis par comprendre une chose cruciale : ensemble… on est toujours plus fort.
Ensemble… rien ne pourra nous faire peur. »
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Il l’écoutait en silence. Attentivement. Elle avait raison. Au fond, ce fut un mal pour un bien. Il devait s’en être sorti seul, ce jour-là. Le destin ne fait jamais les choses en vain. Sans raison. « Oui, c’est vrai... » Il reconnaissait qu’il avait eu de la chance de s’en être sorti. S’il avait été pris qui sait ce qu’il serait advenu de lui. De plus, il a tellement entendu parler des traitements que les originaires infligés aux captifs. Ne vous avisez, d’ailleurs, de contrarier leur plan… de leur désobéir… ou c’est leur colère qui risque fort de se retourner contre vous ! Et il revoyait, d’autant plus, le courage d’Emma. C’était l’image qu’il garde d’elle. L’image qu’il a toujours d’elle. Il revoit aussi celui d’Avery. Il écoutait le récit de sa captivité avec attention et une lueur de colère, presque, apparue dans ses yeux. Comment des êtres humains – si tant est qu’ils en soient – pouvaient faire subir pareilles atrocités à d’autres humaines ? Une chose qu’il n’a jamais compris et qu’il ne parviendra jamais à comprendre. Peut-être aussi était-il trop naïf… vivait-il dans le monde des « bisounours ». Le fait est qu’il ne supportait aucune forme de violence quel qu’elles soient. « Je reconnais que ça aurait été du suicide… pour elle, mais aussi pour les autres. En t’entendant, j’ose même pas imaginer ce qu’ils auraient pu leur faire… enfin si… » A ces mots, ses poings se serrèrent. Une boule se forma dans sa gorge. Et son regard plus enfoncé. « … sales brutes ! » Des mots chuchotés mais non dénués de force.
Il l’écoutait parler. Et il pouvait sentir toute sa douleur. Sa captivité. Les atrocités ainsi vécues. Il les ressentait comme s’il les avait vécu lui-même. Il se sentit soudain un peu coupable d’avoir réveillé, en elle, cette part de son histoire qu’elle souhaitait peut-être laisser derrière elle. Ses silences parlaient d’eux-même. Et le regard de Milo qui semblait lui dire : « Désolé… je ne voulais pas te faire rappeler tout ça… » A la place, il lança l’air déterminé : « On leur fera payer !... Je te le promet ! »
Il regrettait d’avoir réveillé cette part d’ombre, mais était touché de cette confiance qu’elle lui accordait. Il sait bien que parler n’est pas facile. Alors l’entendre ainsi se livrer, lui faisait plaisir. Il était son ami. Même plus besoin de preuve à lui donner. Sa seule présence suffit. Elle lui confia son désarroi quant à Jace. « Tu sais, cette île nous a tous transformé. Certains en bien… d’autres en mal… mais au fond, je reste persuadé que la vraie nature de chacun subsiste encore. » Encore une fois, il pensait ce qu’il disait. Peut-être, aussi, cela allait passer pour une énième rêverie, mais il voulait tenter de l’apaiser. Même si les propos paraissait maladroit parfois. L’intention était là.
En effet, cette île les avait bien changé. Personne n’était, désormais, plus pareil. D’ailleurs, rien ne l’était plus. Et c’est la raison pour laquelle, il éprouvait tant de mal à retrouver ses marques. Mais il est une chose sûre que l’île ne pourra jamais changer : leur cœur. « La vie elle-même n’est-elle pas un miracle ? » lui répondit-il enfin dans un petit sourire amical. « Les gens peuvent changer, c’est vrai, mais pas qu’en mal. Si ça se trouve, il a encore des sentiments pour toi. Et puis, l’île ne peut pas changer ce qu’il y a dans nos cœurs… Enfin, je sais, je voudrais pas te donner de faux espoirs… » Il aurait pourtant voulu l’aider davantage mais se sentait, soudain, impuissant.
× Ma Célébrité : Camilla Luddington. × Nombre de messages : 2172 × Age du perso : 24 ans. × Job : Ancienne étudiante en dernière année de chirurgie pédiatrique. Sur l'île, Avery est l'un des médecins du campement. × Côté love : le cœur se situe dans la région thoracique (poitrine), où il occupe plus précisément la portion antéro-inférieure du médiastin (partie du corps située entre les cavités pleurales qui contiennent les poumons). Il est situé sur la ligne médiane, un peu décalé à gauche de telle sorte que deux tiers de sa masse sont situés du côté gauche.
Avery essaya de lui remonter le morale comme elle le pu. Si au final elle pensait que Milo n'allait pas bien, il semblait être combatif et garder espoir. La jeune femme en était soulagée, elle aimait le savoir ainsi. Le jeune homme comptait beaucoup à ses yeux, il était véritablement son ami. Avery avait raconté son expérience pour lui faire comprendre qu'il avait bien fait ce jour-là de ne pas récupérer Emma. Elle n'avait pas dit cela pour se faire plaindre et elle lui en fut reconnaissante qu'il ne soit pas là à avoir pitié d'elle ou à tenter de la consoler. Avery avait fait la même chose avec Jace, elle le lui avait dit, mais ce n'était pas pour qu'il la console...quoique...elle donnerait tout pour être dans ses bras. Elle grimaça à cette pensée jusqu'à ce qu'une autre lui vienne à l'esprit. La jolie brune la dit donc à voix haute puisqu'elle s'adressait aussi à Milo :
« Tu sais en y réfléchissant, je suis contente que Jace ne soit jamais venu me chercher sur l'Hydre. S'il l'avait fait j'aurais, certes trouvé cela héroïque, mais s'il avait été kidnappé et torturé pour moi je ne l'aurais pas supporté. »
Avery pensait qu'Emma aurait pu elle aussi imaginé la même chose. Après personne ne pense forcément pareil, mais c'est en tout cas ainsi qu'elle aurait réagi si son fiancé était venu la retrouver. Cela aurait servit à rien de finir tous les deux dans une prison. La jeune femme sourit en l'entendant :
« Oui ils le paieront, la roue du destin tourne toujours. »
C'est en tout cas ce que ses grands frères le lui disaient lorsqu'elle se faisait embêter dans ses années lycée. Ils n'avaient pas totalement tort. D'ailleurs, ils lui manquaient terriblement. Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour retrouver sa famille ne serait-ce qu'une journée ? Elle espérait qu'ils étaient en bonne santé et qu'ils ne broient pas du noir en l'imaginant morte. Avery finit par se confier concernant ses tracas du moment. Jace était selon elle l'amour de sa vie, il était son premier en tout alors le perdre lui brisait le coeur, elle se sentait vulnérable malgré les apparences. Elle écouta Milo attentivement en buvant chacune de ses paroles. Son ami était de très bons conseils, cela la faisait réfléchir même si elle était en proie aux doutes. Elle replaça une mèche derrière son oreille tout en observant la mer :
« Et si sa vraie nature était mauvaise ? Je veux dire...pour qu'il soit devenu ainsi c'est bien qu'il avait une part sombre enfouit en lui...Il a fait de ces choses ici...des choses qui ne sont pas pardonnable sur le continent... »
Avery resta silencieuse un instant, elle réfléchissait, pleins de souvenirs lui venaient en tête. Elle regarda Milo : « Tu penses qu'il ait pu faire ça pour me protéger ?...me protéger de lui et des hostiles ? »
Jace avait été flou concernant ce qu'il avait fait sur l'île mais il le lui avait sous-entendu....il avait même tué pour elle....deux fois...La jeune femme en avait froid dans le dos. Cet accident d'avion les avait tous marqué à vie. Jace ne pourrait plus être le même après ça et après tout ce qu'il commentait ici. Son cœur était en train de se serrer dans sa poitrine.
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» Milo C. Randy "
❝ Immune. × I can't forget but I can pretend ∞ ❞
× Ma Célébrité : Milo Ventimiglia × Nombre de messages : 4763 × Age du perso : Né le 23 décembre 1989 à New York. Il a donc 26 ans. × Job : Etudiant en zoologie et photographe amateur × Côté love : Lilou, sa petite puce qui illumine sa vie depuis deux ans déjà. (a)
(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Ven 8 Mai - 17:22
SOLITUDE.
Journal d'un rescapé, extrait :
« Ceux qui sont fait pour être ensemble trouverons toujours leur chemin à la fin. »
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L'amour et son pouvoir rédempteur. Combien de fois a t-il réussi à changer des cœurs ? Les gens peuvent faire du mal… beaucoup de mal… mais il reste quand même des êtres humains. Ils ne sont pas parfaits. Et c’est bien là une chose qui ne s’explique pas, à savoir : pourquoi sommes-nous toujours attirés par ceux qui nous font du mal ? Peut-être… pour pouvoir les changer… les sauver d’eux-même. Convertir leur cœur à la bonté. A l’amour. Au risque de paraître un éternel rêveur, il reste en effet persuadé que les gens peuvent changer. Après tout, il l’a bien fait lui ? Et oui, parce qu’il n’a pas toujours été ce gentil garçon que tout le monde connaît sur l’île. Lui aussi est passé par sa phase rebelle. Que croyez-vous ? L’adolescence a été une période difficile pour lui. Comme pour beaucoup de jeunes gens par ailleurs. C’est l’époque du questionnement… de la recherche de soi. C’est aussi l’époque des rencontres… influences positives ou négatives. Mais chacune d’elles, bonnes ou mauvaises, ne laissent pas indifférents. On dit souvent qu’on ne rencontre pas les gens par hasard, qu’ils sont voué à croiser notre route à un moment donné de notre vie. Il n’en avait pas conscience à l’époque. Mais il le savait à présent. Les rencontres faites, jour après jour, nous apprennent toujours un peu plus sur nous-même. Elles ne sont pas toutes néfastes. Loin de là. Beaucoup d’entre elles ont le mérite de nous faire évoluer, et ce, dans le bon sens. Oui, on ne rencontre jamais personnes par hasard. Chacun entre dans notre vie pour une raison, que ce soit pour une durée limitée… ou pour toute une vie. Elles nous sauvent. Comme Emma l’a sauvé à une époque où il se sentait perdu… où son impulsivité lui donnait, trop souvent, une mauvaise image… où tout le prenait pour un moins que rien… où personne, à part sa famille, n’avait cru en lui. Elle a été une des seule à croire en lui… à faire émerger la part de bon qui sommeillait en lui.
« L’amour produit souvent des miracles, tu sais ?... Alors oui, peut-être qu’il a un mauvais fond… peut-être qu’il n’a pas fait que des choses bien depuis qu’il est ici… mais peut-être aussi qu’il a vraiment changé. » S’interrompant un instant, il prit le temps de se tourner vers l’océan, qui semblait toujours vouloir lui tendre les bras. Il le regarda. Longuement. Et il se laissa aller à une plongée dans des souvenirs d’une autre vie. Il repensa à son passé. A cette partie de lui qu’il avait été avant de devenir celui que tout le monde connaît désormais. Il revit ses fautes… ses dérapages… sa fuite regrettée… et surtout, ce sentiment, si agréable, d’être aimé pour ce que l’on est en réalité. Puis, se retournant vers son amie. « On ne peut jamais vraiment savoir ce qui se passe dans le cœur d’un homme. Les gens peuvent changer… oui, je sais… je répète la même chose… mais j’y peux rien. Je ne parviens pas à penser qu’il y a du bon en chacun de nous. » Aussitôt, la voix de son père se fit entendre en lui : « Non mais, redescend un peu sur terre !... C’est fini de rêver ! Tu n’es plus un gosse, voyons ! Il est temps de se réveiller, maintenant, et faire face à la réalité de la vie ! » Il n’avait pas tord. Mais justement ce qu’il ne savait pas, c’est que ses rêves ont toujours été un moyen de fuir cette réalité qu’il n’aimait. Certes, il l’acceptait telle qu’elle, mais il avait du mal à s’y retrouver. Ses rêves ont été comme un refuge.
« Je ne sais pas… peut-être… si vraiment il tient à toi, comme tu sembles tenir à lui, alors tout est possible. » Les épreuves l’avaient rendus fort. Un rien ne semblait l’arrêter. Pas même éteindre cette lueur, qui brillait depuis le début de leur discussion, dans le regard. Avery avait raison sur toute la ligne. S’ils avaient pris, eux aussi, qui pour venir en aide aux autres détenus ? Alors, laissa filer quelques petites minutes de silence, Milo reprit : « Oui, comme tu dis, la roue du destin finit toujours par tourner du bon côté… et sinon, tu as un plan ? » conclut-il enfin l’air déterminé.
× Ma Célébrité : Camilla Luddington. × Nombre de messages : 2172 × Age du perso : 24 ans. × Job : Ancienne étudiante en dernière année de chirurgie pédiatrique. Sur l'île, Avery est l'un des médecins du campement. × Côté love : le cœur se situe dans la région thoracique (poitrine), où il occupe plus précisément la portion antéro-inférieure du médiastin (partie du corps située entre les cavités pleurales qui contiennent les poumons). Il est situé sur la ligne médiane, un peu décalé à gauche de telle sorte que deux tiers de sa masse sont situés du côté gauche.
(#) Sujet: Re: Solitude. (Avery) Dim 10 Mai - 19:36
Avery Wolfe ∞ Milo C. Randy
Avery se laissa aller à la conversation et fini par se confier à son ami. Cela faisait finalement du bien de le faire, elle ne parlait à personne de ses soucis. Très peu de monde par exemple, savait qu'elle avait perdu l'enfant qu'elle attendait lors du crash. Elle avait également perdu Jace, enfin c'est ce qu'elle pensait jusqu'à la prochaine fois où Milo avait eu raison de l'encourager à garder espoir. La jeune femme le questionna afin d'avoir son avis sur le sujet, avoir une personne extérieure et objectif pouvait l'aider à méditer sur ses choix. Elle était pensive, Jace était vraiment une énigme. Il était son monsieur cinquante nuances comme elle l'aimait l'appeler depuis qu'ils sont sur cette île.
« Tu sais, c'est étrange. J'ai l'impression de courir après un autre homme. Avant, il était tendre, souriant, attentionné, blaguer, le mec parfait en somme, maintenant il est devenu l'opposé. Il est froid, arrogant, il arrive à me faire peur... » Elle fit une petite moue : « Je l'espère, s'il s'avère que s'est terminé et qu'il n'éprouve plus aucun sentiment à mon égard...je ne sais pas ce que je ferais... c'est mon premier amour puis si on compte ces deux ans sur cette île, ça fait sept ans que je l'aime... » Avery sentait son coeur débattre dans sa poitrine. Elle y avait beaucoup songé lorsqu'il l'avait quitté. Le jeune femme fini par rire nerveusement : « Tu dois me prendre une fille naïve et sotte. »
Elle grimaça. Dès fois elle se maudissait d'être aussi à fleur de peau et de croire qu'à un seul et unique amour. Il faut dire qu'avant Jace, Avery ne pensait jamais trouver un jour l'amour, elle était un garçon manqué et tout ce qui l'intéressait s'était ses études en médecine et ses amis. Les choses avaient bien changé depuis. Avery ne voulait pas admettre la fin de son couple, elle ne voulait pas croire à cette fin possible, mais si Jace ne l'aimait pas, elle devrait peut-être se faire une raison. En tout cas tout ce que lui disait Milo la réconfortait et l'encourageait à poursuivre son obstination. Peut-être qu'en effet, si elle y croyait et continuait, elle arriverait à ses fins. La jeune femme lui adressa un sourire sincère en signe de remerciement. Elle avait de la chance d'avoir un ami sur qui comptait et qui ne la juge pas. En ce qui concerne les originaires, Avery avait en effet un plan. Elle hocha la tête positivement et expliqua d'un air assuré :
« Il faudrait que l'on est une taupe, je connais un originaire qui a essayé de me faire sortir une fois, je pourrais toujours essayer de lui demander mais je crois qu'il ne me fait pas confiance. » Elle grimaça et ajouta : « Et toi tu connais quelqu'un à l'intérieur ? J'ai entendu dire que des rescapés avaient réussi à devenir des originaires...on pourrait compter peut-être sur eux ? Sinon je pensais que l'on pourrait inciter des originaires à notre cause, enfin ceux qui sont contre, tu en penses quoi ? Ce ne sont que des esquisses. »