× Ma Célébrité : Gaspard Ulliel × Nombre de messages : 3682 × Age du perso : 27 ans × Job : Tout ce qui n'es pas bon : ) × Côté love : Je n'aime que moi pour le moment.
(#) Sujet: Peekaboo! [Pv Ilias] Sam 28 Fév - 15:27
Peekaboo
Paix à ton âme
L Les rayons de l’astre lumineux perçaient les feuillages tantôt épais, tantôt aussi fins que le fil d’une aiguille. Ils se balançaient fièrement au gré du vent et émettaient une mélodie que j’adorais entendre. Il faisait calme, la jungle vivait sans se soucier de ce qui pouvait à un moment surgir de nulle part. Je ne travaillais pas dans les champs aujourd’hui, on m’avait donné un petit congé pour me reposer-ce qui est très étonnant de leur part mais je ne vais pas m’en plaindre-. Ils devaient se rendre compte qu’au bout du compte, c’était un pariât qui travaillait plus dans leur champs que les leurs. Ça devait leur mettre un coup au moral de s’en apercevoir de la sorte. Etant libre de mes mouvements, j’étais retourné auprès des miens et j’allais effectuer la chasse matinale en compagnie de Gaëd et des autres membres masculins. J’avais pour habitude de mener les hommes au lieu et de leur soumettre en partie ce que l’on cherchait et le quota qu’on avait besoin. Ils le savent mais ils appréciaient que je leur répète ce qu’ils devaient faire. Comme à nos habitudes nous nous étions badigeonnés le visage de nos peintures si atypique qui mettaient en valeur notre tribu. Personne ne savait réellement que l’on existait car nous sommes toujours restés très discret. Ce n’est pas que nous ne voulons pas être vus, car nous sommes fières de ce que nous sommes mais nous préférons attendre le bon moment. Nous voulons bondir des fourrages pour les effrayer, le tenir en moins que rien et leur montrer ce que nous valons. Que les enfants de la nature sont forts, puissants et soudés quoi qu’il advienne. Ni les tempêtes, ni les orages, ni les ouragans ne pourra nous ébranler car si nous subissons des pertes c’est que notre mère à tous l’a voulu.
Je m’avançai d’un pas décidé à travers les plants de feuilles tout en me dirigeant vers la zone sur laquelle nous devions nous installer pour chasser. Une bonne partie de mes hommes se déplaçaient dans les arbres au-dessus de nous afin d’avoir de la hauteur pour repérer le gibier plus facilement. Je marchais sans me soucier de ce qui pourrait bien apparaître sur mon chemin sans me prévenir. À vrai dire, je n’y avais jamais pensé, je me croyais dans un endroit assez reculé pour que personne ne vienne dans une vallée aussi enfoncée dans la jungle. Et bien j’avais tord et ce qui arrivera me servira de leçon pour les jours à venir. Nous parcourûmes une dizaines de kilomètres vers Est et il arriva à un moment ou l’un de mes « veilleurs » imita le son d’un oiseau tropical pour nous avertir qu’il y avait des personnes juste devant nous. Je me stoppai net et tournai la tête vers Gaëd afin de lui faire comprendre quelque chose. Qu’est ce que je devais faire ? Rester tapis dans l’ombre et rebrousser chemin comme un lâche ? Non ! Ceci ne me ressemble en aucuns points. De plus, cela prouverait à ma tribu que je ne sais pas faire face à ce genre de « problèmes ». Je leur fis des gestes pour bander leur arcs mais de ne surtout pas tirer. Je jetai un regard à mon bras droit et lui tapotai l’épaule pour lui faire comprendre qu’il était convié à la fête. Il me fit un long sourire pour me faire comprendre qu’il était honoré que je lui fasse ainsi confiance. Je lui emboîtai le pas et traversai le manteau de feuille qui me barrait la route. Je ne savais pas qui j’allais surprendre derrière mais d’un coté j’avais hâte de le découvrir. Gaëd était juste derrière moi et se mit à mes coté quand je me postai devant les deux inconnus –pas si inconnus que ça-. Quand il se retourna vers mes je fis les gros yeux et il en fit de même.
On se connait parfaitement –enfin façon de parler-. On se voyait assez souvent chez les originaires, il était le frère de cette homme dont je ne pouvais supporter l’existence. C’était tellement une personne détestable et véreuse que j’en avais envie de vomir. Je ne suis pas le plus grand samaritain de cette planète car je vends des femmes aux marchants d’esclaves et/ou des armes mais j’ai au moins le mérite de traiter les miens à mon égale et de les respecter. Lui n’était rien de tout ça et était le reflet même de la société que l’on pouvait rencontrer de l’autre coté de l’océan. Rien que pour ça j’avais envie de détester toute sa famille. Je ne connaissais pas ce jeune homme mais une haine inexpliquée naissait au fond de mon être sans savoir pourquoi. On se fixait l’un l’autre sans dire un mot et la femme qui l’accompagnait le regardait d’un drôle d’air alors que Gaëd en faisait de même. Je tournai mes yeux clairs vers elle et la reconnu sans grande difficultés. C’était une kappa qui s’était faite emprisonnée par les originaires et il était avec elle dans un endroit aussi reclus. Qu’est ce qu’il pouvait bien faire dans un endroit pareil avec elle ? Est-ce qu’il était en train de monter un plan contre les siens ? Ou venait-il exécuter cette femme ? Dans tout les cas, je venais de me faire surprendre sous ma vraie nature et ça ne me réjouissait pas tant que ça. J’allais peut-être devoir les exécuter…
Je regardai Gaëd et lui dit dans notre langage commun que je savais qui c’était et que je devais être sûr de savoir ce qu’il fait ici avant de prendre une quelconque décision. Je m’avançai vers lui d’une démarche peu imposante afin qu’ils ne tentent pas de s’enfuir. Ils étaient presque encerclés et puis s’ils partaient à vive allure à coup sûr ils tireraient dessus sans même que je leur en ai donné l’ordre. « Que fais-tu ici ? Tu es bien loin de chez toi et qui plus es avec une « traître » ». Je n’avais pas vraiment de leçon à lui faire car j’en étais un moi aussi, mais j’aurais préféré que se ne soit pas un Hamilton qui me trouve ici. « Elle n’a pas plus l’air prisonnière que moi. À moins que tu es en train de la relâcher ?». Je n’étais pas réellement en position de discuter mais j’avais une fierté et je ne pouvais ainsi la bafouiller à cause de la peur de me faire démasquer. « Je ne la relâcherais pas ici si j’étais toi ». Je me retournai pour lui pointer du doigt un endroit. « Vers Ouest, la moitié de la jungle appartient à une tribu, elle a de grande chances de se faire tuer. Je dis ça pour elle.» J’haussai les épaules comme pour dire que je m’en fichais du sort qu’il lui réservait, que c’était son choix. Pour être honnête, je ne lui avais pas vraiment laissé le temps de parler. Il fallait bien que je me jette à l’eau pour mettre les bases de notre dialogue. Je ne voulais pas être son ami mais je ne comptais pas non plus me ranger dans la case ennemie car cela pourrait compromettre ma couverture. Si j’allais le faire chanter ? MMmh sûrement…Je n’avais pas vraiment le choix mais lui faire confiance me semblait être un choix véritablement risqué. Il allait falloir que je me contente de cela ? Je pense bien que oui. Il semblait réfléchir et j’en faisais de même pour choisir avec soin mes mots. Même si dans ma situation c’était difficile de faire pire à partir de maintenant. Rien n’était en place pour m’innocenté ou pour me faire passer pour autre chose qu’un homme de tribu. Des fois la vie vous réserve des surprises mais parfois j’aimerais qu’elle se résigne à nous en offrir. Je n’ai plus qu’à voir ce que ce jeune homme me propose dans cette affaire.
(#) Sujet: Re: Peekaboo! [Pv Ilias] Mer 4 Mar - 1:11
Peekaboo!
Lahas & Ilias
J'avais peur. J'étais plus que terrifié. Disons que je m'étais mit dans de beaux draps et je n'avais d'autre choix que de continuer. Aucun retour à l'arrière n'était accepté. Du moins, pas pour moi. J'avais une vie entre mes mains et il n'était pas non plus question que je la laisse en danger. Mordillant ma lèvre, je me mis à balayer les environs du regard avant de m'arrêter pour lui donner à boire. Assied à ses côtés, je lui tendis la gourde et attendit patiemment qu'elle termine pour prendre les quelques gouttes restantes afin de rester un tant soit peu hydraté aussi ...question de ne pas m'évanouir en route.
Frottant mes tempes, je pris le temps de me détendre un peu. Cela faisait près de 3hrs que nous marchions sans nous arrêter ...Du coup, la fatigue me prit comme un énorme coup de barre. Je mordis ma lèvre en lui jetant un coup d'oeil rassurant, quand soudain un bruit se fit entendre au loin. Rapidement, je bondis sur mes pieds et me mit en position de combat, devant elle. Personne n'allait s'en prendre à Abigael, pas tant que j'étais en vie! Scrutant l'horizon, je les vis enfin. Mon coeur se mit à battre la chamade et de mes bras, fit une barrière pour protéger encore mieux Abi. Cet homme qui prenait tête, je le connaissais bien. Enfin, de vue ...C'était un des pires ennemis de mon frère. Déglutissant difficilement, je répondis «Ce n'est pas de ton ressort, ce que je fais ici et avec qui je suis, Lahas!» puis jeta un coup d'oeil rapide à Abigael pour voir comment elle se portait. Son conseil me glaça le sang. J'en au même la chair de poule! Réfléchissant rapidement, je fini en demandant «...Cette tribu... ce sont les Amazones?» puis le regarda d'un air ampli de questionnements, pour ensuite observer les faits et gestes de son associé. Lui, je ne le connaissais pas. Ni même de vue! et disons qu'il ne m'inspirait pas du tout confiance.
Pinçant mes lèvres, je mis ma main sur mon arme discrètement en demandant «...et toi, que fais-tu ici avec ...Ces gens?» Je me doutais bien que, vue sa position et la mienne, aucun des deux n'allaient tenter de blesser ou tuer l'autre. Il était dans la forêt avec un homme inconnu ...et méprisant ...et moi, avec une prisonnière des Originaux. Nous n'étions pas placés ni l'un ni l'autre pour nous juger. Ma question avait été posée simplement pour lui rappeler que moi aussi, j'étais en position de deviner qu'il trafiquait quelque chose de louche derrière mon peuple.
► ELIAS
« It's only when we truly know and understand that we have a limited time on earth - and that we have no way of knowing when our time is up, we will then begin to live each day to the fullest, as if it was the only one we had. » ► Elisabeth Kubler-Ross
Code by AMIANTE
» Lahas Brody "
❝ Immune. × I can't forget but I can pretend ∞ ❞
× Ma Célébrité : Gaspard Ulliel × Nombre de messages : 3682 × Age du perso : 27 ans × Job : Tout ce qui n'es pas bon : ) × Côté love : Je n'aime que moi pour le moment.
On dirait bien que je l’ai surpris la main dans le sac le petit comploteur. Je ne pouvais pas le nier, je m’amusais légèrement de cette situation. Je n’aurais jamais cru croiser un Hamilton aussi loin de son petit palais doré. Je ne connaissais pas toute cette « famille » mais le fait d’avoir fait la connaissance de son grand frère ne me donne pas une bonne opinion de lui. Ilias semblait légèrement paniqué et très attaché à la femme qui l’accompagnait. Il était légèrement sur la défensive et je savais que ça n’allait pas être une chose facile de le rassurer. En même temps, avoir une trentaine d’arcs pointés sur soi doit être très peu agréable. Nous avons des fusils derniers cris mais on a toujours trouvé cela sans charme et sans challenge pour une exécution. Au plus les gens nous croient sauvages au plus ils nous craignent et ne prennent pas la peine de poser le seul petit doigt sur l’une de nos fougères. Ça peut paraitre complètement barbare de notre part mais c’est dans les flammes du chaos que le meilleur des pouvoirs et du respect se forge. Je le regardai de la manière la plus banale qu’il soit. Je ne voulais pas attirer l’attention sur moi mais plutôt sur Gaëd. Il fallait que j’use de la ruse cette fois pour me disculper de tout soupçon. Après tout qu’est-ce qu’il arriverait si je faisais chanter un Hamilton ? C’est une expérience que j’aimerais particulièrement exécuter. Il me dit que ce n’était pas de mon ressort ce qu’il faisait ici et d’un côté c’était vrai. J’haussai les épaules et tapai sur l’omoplate de Gaëd. « Tu as tout à fait raison, mais par contre c’est de son ressort à lui, tu es en plein milieu de son terrain de chasse. Tu effraie le gibier ».
Je m’amusais déjà avant même de commencer. Mon bras droit avait compris sur quel sentier je m’engageais et il endossa le rôle de « chef » à ma place. Ce n’était pas la première fois que je le faisais passer pour moi mais il ne fallait pas que je l’habitue à cela, il risquerait d’y prendre goût. Hamilton me regarda et ne semblait pas se sentir à l’aise dans ses bottes. Je voyais ses lèvres qui rêvaient de s’ouvrirent pour me poser des questions sûrement les plus banales les unes que les autres. Je m’attendais à toutes sortes de questions mais celle-là m’arracha un rire sincère. Gaëd en fit de même et il se permit de prendre la parole à ma place. Il prenait son rôle très à cœur, je ne pouvais pas lui en vouloir. « Non pas vraiment ». Il détailla son propre corps de haut en bas et sourit. « Je ne pense pas être muni d’une poitrine à ce que je sache. A moins qu’elle soit bien cachée ». Je le conçois j’ai un humour assez particulier et j’aimais bien le voir flipper comme il le fallait. « Ils sont plus du type, cannibales ». Je marquai une pause et puis tournai ma tête vers Gaëd et ont se mit à éclater de rire sans se retenir. Mes hommes dans les arbres ne comprenaient pas vraiment ce qu’on avait à ricaner ainsi mais Gaëd leur fit un signe de débander leurs arcs.
Je fini par reprendre consistance et m’approchai doucement de lui. « Tu n’auras aucuns problèmes avec eux si tu ne traines pas dans leur secteur et je t’assure que c’est très facile à éviter. Ils se méfient des étrangers et n’aiment pas que l’on piétine leur plantes ». Il m’avait demandé ce que je faisais avec ces gens et j’avais évité légèrement la question mais ça avait été pour réfléchir à comment j’allais pouvoir lui expliquer la situation. Pour être concret, pour savoir comment j’allais pouvoir l’embobiner pour m’en sortir blanc comme neige. Je pris une grande inspiration et fis un air presque étonné. « Ces « gens » comme tu les appelle sont mes amis. Comme tu le sais déjà, mon père a été banni de la communauté par ton frère et je suis venu travailler dans vos champs quand j’avais l’âge requis pour racheter ses fautes commises. Gaëd et moi nous nous connaissons depuis l’enfance. Je me suis perdu dans la jungle un jour et il m’a aidé à retrouver mon chemin. Nous somme devenu ami par la suite. Veux-tu vraiment que je te raconte toute ma vie ? Je venais simplement chasser avec de vieux amis. C’est un crime ? ». On pouvait dire que je venais sûrement de lui fermer le clapet ! « Si tu ne me crois pas parles en avec mon vieux père ».
Je savais qu’un homme comme lui n’irait même pas mettre un bout de tissu dans les alentours de la cabane du vieillard. Il était banni, sa parole ne valait rien. Mon histoire se tenait mais je n’allais pas lui laisser le temps de réfléchir et je m’empressai d’à mon tour lui retourner une question. « Par contre toi… Tu es avec une prisonnière… Je ne voudrais pas dire mais ça frôle l’incident diplomatique ça… ». Je lançai un ricanement en mettant mes mains dans mes poches et chottai dans un caillou avec douceur. « Écoute, je ne peux pas blairer ton frère pour ce qu’il a tenté de me faire faire et pour comment il a traité mon père mais je n’ai rien contre toi Ilias. Je ne te connais pas alors je ne me permets pas de te juger comme ton salaud de frangin ». J’avançai jusqu’en face de son visage et le fixai sans un mot dans un premier temps. Je me postai devant lui et posai ma main sur son épaule un instant pour l’enlever ensuite. « Écoute, passons un marché assez simple. Je ne dis rien pour ton escapade dans la jungle avec ta copine et vous tenez votre langue en ce qui concerne l’existence de mes amis. Ils sont très discret et ne veulent pas d’ennuis ». Je soupirais en essayant de lui faire une tête compatissante et lui tendu la main par la suite. « Marché conclu ? ». Gaëd me dit dans notre langue natale qu’il méritait une flèche entre les deux yeux alors que je lui dis qu’il avait tort. On ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Je lui souris comme pour le convaincre de conclure cet accord qui ne tenait qu’à une parole, la mienne. Je n’allais pas prendre le risque de le balancer tout de suite. Je voulais voir s’il était du genre à tomber dans le panneaux ou si c’était facile de le retourner contre son crétin de frère… Ce sera ma lance qui transpercera la tête de Zacharia et celle de personne d’autre ! L’enfer est un endroit bien trop moelleux pour un être comme lui, il mérite le pire qui existe. Et c’est moi qui allais le lui faire vivre.
J'étais extrêmement confus et paniquais légèrement, intérieurement. Jetant un léger regard vers Abigael pour voir comment elle s'en sortait, je lui fit signe de ne pas s'inquiéter, afin de la calmer et, probablement me rassurer aussi. Reportant mon regard vers ces deux mecs, je fronçai des sourcils à la suite de ses dires. Son terrain de chasse? Le doute me prit, mais mon instinct de survie me dit de ne pas en rajouter. C'était mieux ainsi. S'attirer des ennuies dans ma position, ce ne serait pas une bonne idée. Loin de là, même. La vie d'Abigael était trop importante pour moi pour que je joue de la situation. Je ne voulais pas risquer de les contrarier et qu'ils s'en prennent à nous, par la suite. Je n'étais pas dupe, tout de même. Il était évidant que ces mecs n'étaient pas seuls dans la forêt. Si j'avais le malheur de faire un seul faux pas, inévitablement il y aurait du renfort.
L'ami de Lahas, son chef, apparemment, prit ensuite la parole en se moquant de moi. Fronçant des sourcils et serrant la mâchoire, je ne pus réprimer un son de mécontentement avant de regarder Lahas et dire «...Des cannibales? Réellement?» J'en doutais. Seulement, pourquoi ne pas jouer au plus con avec lui, si je peux ensuite le manipuler de telle sorte que je puisse m'en sortir indemne? Je hochai ensuite okay à ses dernières paroles avant de regarder le sol en roulant des yeux ...sans pouvoir m'en empêcher, encore une fois. Pinçant mes lèvres, je dis ensuite «Okay alors, je n'aurai qu'à prendre un autre chemin, tout simplement.» avant de prendre la main d'Abigael et la serrer légèrement fort comme pour lui signifier que nous allions partir sous peu.
Cependant, mon projet se fit interrompre lorsqu'il se mit à me parler de mon frère, sa relation avec celui-ci et Gaëd. Sentant le mensonge à pleins nez, je me mis à le fixer droit dans les yeux jusqu'à ce qu'il termine son histoire et dit «Heureux que tu aies enfin pu trouver des amis de ton calibre, Lahas.» avant de lui faire un léger sourire narquois et ajouter «Je te crois. Nul besoin de le demander à qui que ce soit. Cela m'importe peu, en fait ...» même si au fond, je me demandais si son récit était véritable ou non.
J'eus la chaire de poule lorsqu'il se mit ensuite de me parler d'Abigael comme si elle était une prisonnière. Si, bien sur, elle en était une. Seulement, je n'aimais pas le tournant de la situation. Mordillant ma lèvre, je fini par dire «Je ...Je dois simplement l'amener ailleurs.» mais au vu de son marché qu'il venait de me lancer, je du réfléchir un instant avant d'ajouter, légèrement méfiant «...Je ne devrais certainement pas te faire confiance, mais je n'ai pas le temps de douter trop longtemps de toi. J'accepte ...seulement, à une condition.» je fis une légère pause avant de dire «...Dis moi exactement combien d'hommes travaillent pour toi. Le nombre exacte.» Il est toujours bon de savoir combien d'ennemis exactement nous avons sur le dos, pas vrai? J'attendis alors sa réponse en le toisant intensément du regard, comme pour scruter au plus profond de son âme. J'avais envie d'en savoir plus au sujet de ses intentions. Du pourquoi il se trouvait ici et qui étaient réellement ces hommes, mais c'était trop risqué pour le moment. Beaucoup trop, même.
► ELIAS
« It's only when we truly know and understand that we have a limited time on earth - and that we have no way of knowing when our time is up, we will then begin to live each day to the fullest, as if it was the only one we had. » ► Elisabeth Kubler-Ross
Code by AMIANTE
» Lahas Brody "
❝ Immune. × I can't forget but I can pretend ∞ ❞
× Ma Célébrité : Gaspard Ulliel × Nombre de messages : 3682 × Age du perso : 27 ans × Job : Tout ce qui n'es pas bon : ) × Côté love : Je n'aime que moi pour le moment.
Je pensais que les Hamilton étaient dotés d’humour, mais je dois mettre trompé quelque part. Je voulais lui laisser le bénéfice du doute mais au vu de son arrogance qui semble de famille, je risque de bientôt le caser dans le même panier que son frère ainé. D’un côté, je peux le comprendre, il se retrouve piégé par le pauvre esclave qui travaille dans les champs de sa communauté. Je l’aurais un peu mauvaise aussi à sa place. Il avait l’air de se sentir mal à l’aise et tentait de trouver des échappatoires assez ridicules. Il voulait partir comme si de rien n’était et surtout qu’on ferme les yeux le temps qu’il parte. J’aurais voulu rire mais je me retenu afin de sembler le plus sérieux possible. J’abordai le sujet de son frère et étrangement –je ne m’y attendais presque pas- cela retenu son attention. Il m’écouta sans rien dire et s’amusait à me regarder dans les yeux comme pour me défier. Je déteste ça au plus haut point ! Si ça ne tenait qu’à moi, je lui couperais la tête après avoir étalé une bonne partie de son corps dans la jungle. Une seule chose me retenait, la fille. Les amazones sont nos alliées et jamais je mettrais en péril notre alliance à cause d’une femme qui pourrait-être animée par un désir de vengeance. Car il est évident qu’elle n’est pas une simple prisonnière à ses yeux. Quel bourreau donnerait-il la main à sa victime ? Ou encore la protégerait jusqu’au péril de sa vie ? Je vois au fond de ses yeux bruns la flamme qui anime son corps mais aussi son cœur. Il semble soucieux de son sort et plus inquiet pour l’avenir de sa « prisonnière » que pour le sien. Il se moqua de moi ouvertement en me disant qu’il était heureux pour moi et surtout qu’il s’en contre fichait de mon récit. Je ricanai doucement en baissant la tête comme pour contrôler la colère qui commençait doucement à sillonné le long de mes veines. Je relevais ma tête pour reposer mes yeux dans les siens. « Pourquoi es-tu si désagréable d’un coup ? Je te croyais différent des autres mais j’ai dû me tromper. » J’haussai les épaules « Vous êtes tous les même ou presque les Hamilton. Vous êtes trop préoccupé à dorer votre petit cul au soleil pendant que vos esclaves travaillent aux champs pour vous nourrir. Mais bon c’est pour le bien de la communauté ». Je dis la dernière phrase avec beaucoup d’ironie.
Il avait gardé la tête froide jusqu’à maintenant mais dès qu’on aborda le sujet sur elle, il semblait plus agité encore. Il était confus et tenta de me convaincre qu’il l’emmenait ailleurs. Gaëd haussa l’un de ses sourcils et sans m’en rendre compte j’en fis de même en ajoutant un sourire. Il n’était pas moqueur mais plutôt amusé. « Tu ne sembles pas vraiment convaincu par ton mensonge. Quel bourreau tiendrait la main de sa prisonnière ? ». C’est vrai c’était plutôt logique de le mentionné non ? Gaëd ne pouvait pas s’empêcher de regarder cette fille, on savait pertinemment qu’elle faisait partie de la tribu des Amazones. Enfin, je ne pense pas qu’elle m’ait reconnu mais je me rappelle de l’avoir croisé dans ce camp quand nous étions là pour discuter de territoire. Je lui demandai pourquoi il la regardait ainsi et il me dit qu’il rêvassait simplement. Nous avons un accord entre sa tribu et la mienne alors je ne pense pas qu’elle se permettra d’essayer de divulguer le peu d’informations qu’elle doit savoir sur nous. Serait-elle capable de trahir les sienne rien que pour l’amour d’un homme ? Cela ne m’étonnerait pas de la part d’une femme ! On ne peut pas leur faire confiance quand il s’agit de « business ». Mais à près tout qui suis-je pour juger ? Je peux lui laisser le bénéfice du doute à elle aussi et voir ce qu’elle me réserve pour la suite. De toute façon, comme je l’ai mentionné, elle ne semble pas savoir qui je suis. Je lâchai prise pour reposer mon attention sur Ilias qui semblait quelque peu s’impatienté. Pourquoi d’ailleurs ? Nous n’étions pas en train de le chasser ou encore de le menacer de mort non ? Il accepta les parts du marché avec méfiance et me posa une dernière question. Je fis semblant de ne pas la comprendre et lui donnai une réponse qui ne l’intéressait sûrement pas. Il s’adressait à moi comme si je les commandais et cela me faisait doucement sourire intérieurement.
L’aurais-je sous-estimé au point de le croire si bête pour se filler à moi ? Même en me voyant travailler d’arrache-pied et commander les cultivateurs à longueur de journée, il aurait encore des doutes sur moi ? L’accroc avec son frère a du faire le tour de la famille et cela n’a pas dû améliorer ma valeur à leurs yeux. Je le regardai dans les yeux en haussant les sourcils au maximum comme pour lui montrer que je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire. « Dans les champs ? Une trentaine ». Je dis ça tout naturellement sans même sourcilier. « Enfin tu le sais, pourquoi tu me pose cette question ? ». C’est alors que Gaëd s’approcha de moi lentement et me posa la main sur l’épaule et je retournai ma tête vers lui. « Je ne pense pas qu’il parle de ton travaille mon amis ». Je laissai toute l’attention se diriger vers sa personne et tentai de m’effacer le plus possible pour lui donner la possibilité de le convaincre et ainsi dissiper ses doutes à mon sujet. Gaëd se mit à siffler doucement et les feuillages se mirent à frémir avec douceur alors qu’une dizaine d’hommes mirent les pieds à terre. « Ici, nous sommes douze en comptant Lahas et moi, étranger ». Il marqua une pause avant de reprendre. « Mais sur nos terres nous sommes des centaines, nous sommes partout et nulle part à la fois. La preuve, vous nous avez jamais vu ou même aperçut. ». Les hommes les encerclaient naturellement pour empêcher qu’ils s’enfuient bêtement sans même avoir essayé de comprendre la situation. « Croyez-moi, si mon peuple et moi-même nous vous voullions du mal, il serait déjà fait depuis longtemps ». Tout ce qu’il disait était mes propres mots, c’était la vérité.
Nous voulons notre paix, notre nature intacte et le respect de notre nation mais malheureusement tout cela a été bafoué. Cela a engendré la haine, la vengeance, le besoin de sang constant et je me complais dans cette idée que j’ai faite germée dans l’esprit de nombrable des miens. Nous vivons pour ce dont nous croyons et non l’inverse. Gaëd fit un signe de la main pour que les hommes sécartent et leur laisse ainsi l’espace dont ils ont sûrement besoin. « Le marché a été honoré, vous pouvez partir si vous le désirez ». Il leur fit un signe de la main comme pour leur montrer la voie. « Marchez librement et rentrez chez vous ». Il leur souris de manière bienveillante et se recula pour les laisser partir si l’envie leur prenait. « Il serait agréable que vous teniez votre promesse pour le bien des vôtres car s’ils s’approchent de nos frontières, il y aura toujours une de nos flèches qui sifflera pour les dissuader de continuer ». Cela ne sonnait pas comme une menace mais plutôt comme un avertissement et un conseil bien donné. Gaëd vint se reposter à côté de moi alors que je fis un geste de la main à Ilias. « On se voit plus tard ». Ce petit numéro m’avait assez bien diverti à vrai dire, je suis curieux de voir ce qu’il a dans le ventre et dans la tête l’Hamilton. Un nom de prestige mais rien dans le crâne à part la conquête et le pouvoir. Sinon est-ce que je vous ai dit que j’haïssais cette famille ?