× Ma Célébrité : sarah gadon × Nombre de messages : 118 × Age du perso : née le 12 mars 1988 × 28 ans × Job : médecin × Côté love : Music expresses that which cannot be put into words and that which cannot remain silent
(#) Sujet: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Sam 28 Mar - 19:42
If something isn't ordinary, then it's specialღ The thing is sometimes you don't realise.. ft. reyhan-devy&lou-ann
Tu t'adosses à la porte que tu viens de refermer sur Aliyah et sa grande soeur nouvellement retrouvée. Tu te passes une main sur le visage, pour détendre tes traits tirés et machinalement, ton autre main se plonge dans ta poche pour jouer discrètement avec ton porte clefs. Tu commences par faire les cent pas devant la porte, de la chambre de Charlie-Joy. Mais, ce qui se passe là-dedans ne te concerne plus. Alors après un temps à déambuler nerveusement dans le corridor, tu retournes dans ton bureau et te laisses tomber sur une chaise. Tu attrapes ton bloc-notes, puis avec un soupir tu envisages de reprendre la tournée des chambres. Tu relis la liste des rescapés du crash, une fois de plus. Certains ont déjà leurs noms inscrits, d'autres ne vous ont pas encore dit comment ils s'appelaient. Tu en as examinés à peine plus de la moitié jusqu'à présent, et la journée est déjà bien avancée. Tu prends une grande inspiration pour calmer tes nerfs, lances un vague regard à ton rubik's cub qui repose sagement sur ton bureau. 'Non, plus tard', penses-tu. Tu es déjà bien trop en retard sur le planning que tu t'étais fixé, pour t'amuser avec ton morceau de plastique préféré.. 'Aller Lou, motives-toi!' Tu n'as d'ordinaire aucun mal à faire ton travail, et tu te laisses difficilement distraire, mais aujourd'hui, c'est un peu spécial. Tu es à la fois heureuse et angoissée pour la jeune Aliyah qui retrouve sa soeur après tant d'années passées à remuer ciel et terre pour la revoir. Tu poses ton regard sur ton bloc-note. La prochaine personne sur ta liste se trouve en chambre 307. 'Aller, en route', penses-tu dans un soupir avant de te lever presque à contre-coeur, toujours préoccupée par ce qui pourrait bien se passer dans la 303.
Bloc-note à la main, stylos en poche, et stéthoscope autour du cou, tu poses ta main sur la poignée de la porte. Tu secoues la tête pour t'éclaircir les idées, et arrêter de penser à Aliyah, puis tu pousses le battant de manière décidée. Tu saisis le dossier médical du prochain patient, accroché près de l'entrée, et en parcoures les pages blanches. Tu remarques qu'aucune question n'a obtenu de réponse, et hausses un sourcil curieux, tout en te présentant de manière distraite à ce nouveau patient ❝ bonjour. Je suis le docteur austen-jameson. Je suis là pour vous examiner, et je serai votre médecin, aussi longtemps que vous serez.. ❞ Tu jettes un rapide coup d'oeil à ton nouveau patient, et t'interromps, troublée par son regard perçant. Puis tu replonges ton regard sur ces pages vierges afin d'achever ta phrase et de te reprendre le cour de ta visite. ❝ ..dans mon service. ❞ Tu lèves les yeux du dossier qui ne t'a rien appris, pas même son nom. A vos yeux, c'est encore un john doe. Soit les infirmiers ne savent pas faire leur travail, soit tu as affaire à un patient peu ordinaire.. faisant partie de ces traumatisés qui ont du mal à vous parler, ou encore de ces phobiques des hôpitaux qui refusent d'adresser un seul mot à l'équipe médicale.. Dans tous les cas, personne ne semble avoir obtenu de renseignements.. Tu poses a nouveau ton regard sur l'occupant de cette chambre. Il semble aller bien. Sale, chevelu, barbu, comme tous, mais bien mieux que certains autres. Tu l'observes un instant sans rien dire, puis tires une chaise pour t'y asseoir. Tu l'étudies encore un instant avant de lui demander ; ❝ vous permettez que je vous pose quelques questions? ❞ Sans attendre de réponse, car de toutes manières tu es forcée de lui poser ces questions, tu penches la tête sur le côté, sors un stylo de ta poche, cliques sur le bout pour en faire sortir la pointe et le fait virevolter quelques instants entre tes doigts, puis commences l'interrogatoire. ❝ pouvez-vous commencer par me donner vos prénom et nom, s'il vous plait? ❞ Tu laisses ton regard vagabonder entre l'homme encore sans nom, son dossier vierge et le reste de la pièce, tout en espérant avoir plus de chance que tes collègues.
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(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Jeu 2 Avr - 3:34
IF I TAKE YOUR LOVE IT WILL BE FOR KEEPS ; FEAT LOU&REYHAN
Islands are metaphors of the heart, no matter what poet says otherwise.
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And it's hard to hate someone once you understand them.
Tu pousses un soupir en posant ton front contre la fenêtre de la chambre, recouvrant le verre glacé par une fine pellicule de buée. Tu es exténué. Tu as veillé toute la nuit, restant debout durant des heures, à pleurer sur la beauté du monde civilisé. Deux ans. Tu as passé deux longues années sur cette île maudite, à te demander si on allait vous retrouver et vous ramener en Amérique et voilà que ce jour était enfin arrivé. Tu es enfin rentré. Plus jamais tu ne risqueras ta peau pour te sustenter, plus jamais tu ne rencontreras les hostiles, ces hommes et femmes qui tuaient pour le plaisir, plus jamais tu ne seras forcé à faire de même pour leur prouver ta loyauté. Tu es sauvé. Un nouveau soupir franchit la barrière de tes lèvres alors que la porte grince dans ton dos. Tu dois maintenant affronter de nouveaux démons, des démons qui ont marqué ton enfance comme ton adolescence. Ton cœur bat plus rapidement dans ta poitrine alors que les pas se rapprochent peu à peu mais tu ne montres aucune réaction. Combien étaient venus te voir en espérant te soutirer des informations et combien étaient repartis sans avoir réussi à te faire décrocher un mot ? Deux, peut-être même trois, tu ne te souviens plus exactement. La première avait été une femme rondouillarde. Proche de la quarantaine, elle était entrée sans frapper et avait commencé à te dicter les questions qui étaient marquées sur son dossier sans te regarder, faisant travailler ses horribles mâchoires sur un chewing-gum à la fraise déjà bien entamé. Dégoûté, tu as pris une grande inspiration avant de te concentrer sur ce qui se passait dehors. Il était sept heures du matin. La ville et ses habitants finissaient de se réveiller et les phares des voitures perçaient la sombre luminosité de la nuit. Au loin, tu as aperçu une chauve-souris voler pour fuir les rayons du soleil et tu as regretté de ne pas avoir de quoi la dessiner sous la main. Tu avais toujours été fasciné par ces créatures, que ce soit par la beauté de leurs ailes ou par la peur qu'elles pouvaient inspirer. Après avoir lâché plusieurs "monsieur" pour essayer de capter ton attention, la femme est sortie de ta chambre en marmonnant, laissant sa place à un second infirmier, plus jeune et par conséquent, moins expérimenté. Confronté à ton dos, il te posa la même question à trois reprises, la ponctuant toujours par un petit silence qui trahissait son hésitation. Peut-être avais-tu mal entendu ? Comprenant finalement que tu ne serais pas disposé à lui répondre, il imita bientôt sa collègue, te laissant seul dans cette chambre austère qui serait la tienne durant toute cette semaine. Puis elle est arrivée : ❝ bonjour. je suis le docteur austen-jameson. je suis là pour vous examiner, et je serai votre médecin, aussi longtemps que vous serez dans mon service. ❞ Tu tournes la tête vers elle en entendant le son de sa voix. Elle est belle, très belle même par rapport à certaines femmes que tu as côtoyé durant ces deux dernières années. Ses longs cheveux blonds sont noués en un chignon fait à la va-vite et ses yeux bleus te scrutent, te faisant soudainement prendre conscience de ta laideur. Tu es sale. Tes cheveux, que tu gardais plus ou moins longs selon tes envies, tombent dorénavant en cascade sur tes épaules et une barbe hirsute recouvre tes joues ainsi que le bas de ton visage. Tu veux prendre une douche, te débarrasser de toute cette crasse et de toute cette pilosité qui font partie de ton ancienne vie de rescapé. Tu réponds froidement à la jeune femme quand elle te demande ton prénom et nom de famille : ❝ Je ne répondrai à aucune question tant que je ne me serai pas lavé et rasé. ❞ Le docteur Austen-Jameson est maintenant prévenue : tu ne seras pas un patient facile et ce ne sera certainement pas son joli minois qui te feras céder... Du moins, pas tout de suite...
Dernière édition par Reyhan-Devy T. Holmes le Dim 5 Avr - 11:22, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Dim 5 Avr - 0:42
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Il tourne son regard perçant sur toi. Au moins, tu as obtenu une réaction. Même infime, c'est toujours mieux que rien! La seule chose notée sur le dossier c'est "mutisme et non-réaction aux questions posées", trois fois.. Et maintenant que tu y penses, Sélina, une des infirmière, celle qui mâche son chewing-gum en permanence - chose que tu trouves totalement anti-hygiénique - était venue te dire qu'elle avait eu affaire à un patient particulièrement obstiné et têtu, qui ne leur adressait pas un mot, elle avait râlé à son propos pendant plusieurs minutes d'affilée sans interruption, de la manière la plus agaçante qu'il soit. Dieu que tu ne l'appréciais pas, celle-là! Ce doit sans doute être lui, dont elle parlait. Au moins, toi, il te regarde, c'est déjà ça.. Tu poses ta question, sans grand espoir d'obtenir une réponse. Tu as déjà décroché plus que ce que tu ne l'espérais.. Tu griffonnes rapidement sur la première page du dossier que tu as enfin obtenu une première réaction, signe de progrès.. Tu attends en l'observant un peu plus avant. Tu essayes de discerner ses traits sous cette barbe hirsute et ses longs cheveux bouclés. Mais il s'avère que cette tâche est compliquée. Tu redresses la tête et secoues ton stylo dans les airs, en essayant d'éviter qu'il ne cogne sur le bloc-note, pour lui épargner le petit bruit agaçant d'un objet tapant à répétition sur une surface. Tu t'impatientes. Tu n'aimes pas attendre. Et pourtant, chaque jour, tu prends sur toi. Ce boulot met tes nerfs à rude épreuve, néanmoins tu t'y accroches. Tu aimes ton boulot. Un médecin doit faire preuve de patience, alors tu persévères, et tentes de t'améliorer. D'ordinaire ce sont les infirmiers et infirmières qui s'occupent de la partie entretient avec le patient, pour vous faciliter la vie. Pour que vous puissiez vous occuper de plus de personnes. Vous n'avez plus qu'à établir le diagnostic, et prescrire ce dont ils ont besoin. Et pour tout avouer, ça t'enlèves une épine du pied, tu n'aimes pas être celle qui pose les questions. Tu as bien trop peur de t'attacher au patient, et ce ne serait pas vraiment une bonne idée. Tu ne pourrais plus faire preuve du détachement nécessaire.. Tu soupires silencieusement. Tu enfonces machinalement ta main dans ta poche et joues avec ton porte-clefs, faisant tourner aveuglément les cubes selon la combinaison que tu connais sur le bout des doigts. Tu quittes l'homme des yeux et fixes quelques secondes la page sous tes yeux. Tu te mords l'intérieur de la joue, songeant à t'en aller s'il ne répond pas dans les trente secondes qui suivent. Tu n'es vraiment, vraiment pas douée pour la partie entretient et tu t'en passerais volontiers. Quand soudain, tu entends sa voix profonde et rauque, qui te déclare froidement ; ❝ je ne répondrai à aucune question tant que je ne me serai pas lavé et rasé. ❞ Tu hausses un sourcil inquisiteur vers l'étranger, et lui souris. Enfin une réponse. Pas celle qui répond à ta question, mais, une réponse reste une réponse. Tu réprimes un petit rire en pressant tes lèvres l'une contre l'autre, et le regardes avec une lueur d'amusement dans le regard. Tu peux comprendre sa demande. Tu ne sais pas pourquoi ils n'ont pas été lavés dès leur arrivée.. ❝ oh! alors vous parlez?❞ le taquines-tu. Cette fois-ci, tu ne peux t'en empêcher. Les coins de les lèvres s'étirent en un petit sourire. ❝ Vous répondez déjà à la question que tout le monde se posait.. à savoir, êtes-vous muet? ❞ puis en un instant ton sourire disparaît. Tu avales ta salive et ajoutes. ❝ désolée.. c'était..❞ Tu pousses un soupir. ❝ déplacé.. ❞ Tu tentes un nouveau sourire, mais toute trace d'amusement a disparu de tes yeux. Tu plantes à nouveau ton regard dans le sien, et pose son stylo sur ta feuille. D'un ton plus sérieux, tu reprends à nouveau la parole, après une grande inspiration. ❝ hum.. bien! voilà ce que je vous propose ; donnez-moi votre nom, et en échange, je vous donnerai de quoi vous rendre propre.. ❞ Tu te lèves, ton bloc-note coincé contre ta poitrine d'une main, prête à aller chercher du matériel de toilette et lui tends la main ❝ marché conclu? ❞ Tu lui fais un petit signe de tête encouragent, pour le pousser à accepter, et tu attends main tendue, en espérant qu'il ne te fera pas attendre plus longtemps, tu te sentirais bien trop embarrassée. Tu passes ton poids d'une jambe sur l'autre, nerveusement..
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(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Mar 7 Avr - 7:26
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Tu hausses un sourcil en entendant la question de la jeune femme. Elle te taquine, amusée par ta réponse, mais la faim et la fatigue te rendent particulièrement irascible. Pour une fois dans ta vie, tu as envie de tout sauf de jouer. Premièrement, tu as envie de te débarrasser de toute cette crasse qui recouvre ton corps et assombri davantage ton humeur. Deuxièmement, tu as envie de manger un vrai repas même si cette simple pensée suffit à te rendre nauséeux. Troisièmement, tu veux dormir durant des heures, des jours, voire des semaines, et te sentir en pleine forme à ton réveil. Et quatrièmement, tu ne veux pas rester dans cette chambre, à attendre que les blouses blanches viennent te faire subir toutes sortes de tests pour rassurer davantage le gouvernement et la population que ta propre personne. Tu veux tout simplement retrouver une vie normale même si tu te doutes que ce ne sera pas pour tout de suite. D'après ce que tu as entendu, tu en as pour une semaine avant de retrouver ta liberté. Une semaine où la seule compagnie que tu auras sera celle de la charmante doctoresse Austen-Jameson et du personnel soignant. Même si la première est assez agréable à regarder, il n'en est rien de ceux qui composent le second et savoir que tous ces visages reviendront te voir durant ces sept prochains jours te blase d'avance. Si seulement tu étais autorisé à voir B-Boy, cette jeune femme que tu avais rencontrée à Orlando, il y a maintenant plusieurs années de ça... Comment allait-elle d'ailleurs ? Il faudrait que tu le demandes, après ta douche. Ou mieux, tu irais la voir juste après. Propre et rasé de près, il est évident que tu la feras craquer à nouveau. Tu te retiens de sourire en imaginant sa réaction. Oh oui, elle allait craquer. Avec un sourire, ton médecin reprend la parole, et tu lui lances un regard noir en guise de réponse. Le fait que les infirmières avaient déjà commencé à déblatérer des conneries à ton sujet ne te surprend pas tant que ça mais avait-elle vraiment besoin de te le dire ? Tu retiens un soupir. Du calme, Rey, ça lui a sûrement échappé, penses-tu en plongeant les mains dans les poches de ton pantalon. Se rendant aussi compte de sa maladresse, la jeune femme te présente immédiatement ses excuses mais un sourire méprisant étire le coin de tes lèvres. Tu te moques de ses excuses. Tu attends seulement qu'elle accède à ta requête et te foute la paix. ❝ voilà ce que je vous propose, donnez-moi votre nom, et en échange, je vous donnerai de quoi vous rendre propre... ❞ Tes mains commencent à trembler. Ta colère monte lentement mais sûrement. Pense-t-elle sérieusement que le marchandage pourrait fonctionner sur un homme tel que toi ? Ne se doute-t-elle pas que tu serais capable de refuser juste pour la contrarier même si cela devait faire de toi un des perdants de cette histoire à cause de ta putain de fierté de merde ? Tu serres les dents alors qu'elle se lève en te tendant la main. Marché conclu, demande-t-elle avec un petit mouvement encourageant de la tête, comme si cela suffirait à te convaincre. Tu détournes le regard en te mordant la lèvre inférieure, déformant le rictus mauvais que montre ton faciès. Elle est nerveuse. Elle craint que tu ne refuses et la fasses rentrer bredouille, comme les autres avant elle, et cela aurait pu te placer en position de force si ton mutisme ne ferait pas de toi un potentiel perdant... Tu pousses un soupir. ❝ Je ne vous fais pas confiance... ❞ Vous. Les médecins. Le personnel soignant. ❝ Si jamais vous ne me donnez pas ce que je veux en retour, je ne vous donnerai plus rien. ❞ Tu annonces en dardant tes prunelles vertes sur elle. Tu es sérieux. Tu es prêt à rester silencieux durant ces sept prochains jours si ta requête n'est pas honorée. Et enfin, tu te présentes. ❝ Reyhan-Devy Tayron Holmes... ❞
Dernière édition par Reyhan-Devy T. Holmes le Ven 10 Avr - 20:54, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Mar 7 Avr - 10:57
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Tu attends, main levée. Tu attends, gorge nouée. Tu espères sincèrement que ça marchera.. Tu te déhanches légèrement, d'une jambe sur l'autre. Tu as l'impression de patienter depuis des heures, et pourtant, ça ne doit pas faire plus d'une petite minute.. 'Pourvu qu'il accepte.. pourvu qu'il accepte' penses-tu en boucle. Tu espères silencieusement, tentant de ne rien laisser paraître. Et vu son air, tu as peur qu'il n'accepte jamais.. Va-t-il réellement te laisser planter là comme une idiote? Va-t-il vraiment refuser et perdre ses chances de prendre une bonne douche? Il ne te regarde déjà plus, et ta main perd de sa hauteur.. Tu sens la défaite arriver.. Tu sais déjà que tu lui amènera de quoi prendre une douche, même s'il n'accepte pas de te donner son nom, mais.. Tu espères au moins obtenir ce renseignement. Tu avales difficilement ta salive, persuadée que tu vas te heurter à un refus. Tu mordilles nerveusement l'intérieur de ta joue, encore et encore.. Pour le coup, tu comprends pourquoi Sélina mâchouille son chewing-gum en permanence.. Si tu attends encore un peu, tu vas certainement t'entamer la peau avec tes dents.. Puis sa réponse se fait entendre.. C'est perdu, penses-tu.. S'il ne te fait pas confiance, il n'acceptera pas.. Tu baisses légèrement la tête dans un soupir et laisses retomber ta main à ton côté avant de la mettre dans ta poche. C'est foutu.. Tu ne sauras pas. Tu prends une grande inspiration et t'apprêtes à partir, lorsqu'il te parle à nouveau. ❝ si jamais vous ne me donnez pas ce que je veux en retour, je ne vous donnerai plus rien. ❞ Ton regard s'illumine. Est-ce que ça veut dire qu'il va te le dire? Est-ce que ça veut dire que tu vas enfin savoir? Va-t-il vraiment te donner son nom? Tes lèvres s'étirent légèrement dans un sourire encourageant. Tu ne dis rien. Tu crains qu'il ne revienne sur sa décision. ❝ reyhan-devy tayron holmes... ❞ Reyhan. Tu ne peux t'empêcher d'apprécier la manière dont les intonations de sa voix font résonner son prénom à tes oreilles. Tu lui souris plus largement. Tu lui souris avec satisfaction. Non pas parce que tu te trouves victorieuse. Non. Tu souris parce que tu es contente qu'il ait accepté de placer un minimum de confiance en toi. Tu es contente d'être parvenue à le faire enfin parler, à le sortir de son mutisme obstiné. ❝ merci, reyhan. ❞ Tu souris un peu plus largement. ❝ Je vous promets de vous ramener ce qu'il vous faut. Et je ne fais pas de promesse que je ne ne peux pas tenir. ❞ Tu le regardes encore un instant. Tu restes plantée là, comme une imbécile. Puis tu reprends tes esprits et sors précipitamment de la chambre.
Tu refermes doucement la porte derrière toi, puis t'adosses au battant, les yeux fermés. Tu respires. Tu inspires et expires profondément. Lorsque tu soulèves tes paupières, tu constates qu'il y a plusieurs infirmiers qui semblent attendre quelque chose. Tu hausses un sourcil interrogateur. ❝ quoi? ❞ demandes-tu, un peu à cran. Tu sais ce qu'ils attendent. Ils veulent savoir si tu as réussi à obtenir le dernier nom qui manquait sur votre liste. Ils souhaitent savoir si tu as toi aussi échoué là où tous s'étaient heurtés à un mur de silence. Mais tu ne leur donneras pas la satisfaction d'une réponse. ❝ qu'est-ce que vous attendez? retournez bosser! ❞ leur lances-tu pleinement agacée. Tu vas dans ton cabinet, et t'assieds à ton bureau. Woh. Ce fut intense. Tu poses son dossier sur la table, et inscris son nom sur la première page dans la case appropriée. Après quoi, toujours dossier en main, tu te lèves et vas faire un tour par la réserve. Tu regardes autour de toi à la recherche des éléments réclamés. Bon, des savonnettes, ça vous en avez des tonnes. Une paire de ciseaux, un rasoir. Des serviettes propres. Tu réfléchis encore un peu. Quoi d'autre? Du shampoing! Tu farfouilles dans toute la réserve, jusqu'à tomber sur quelques bouteilles miniatures de shampoing. Parfait. Tu as tout. Tu passes une main dans tes cheveux attachés en un chignon lâche, et retournes vers la chambre. Tu ne voudrais pas le faire trop attendre, il penserait sans doute que tu veux revenir sur ta promesse.
Tu frappes à sa porte avant de glisser la tête par l'embrasure. Il est toujours là. Tu pousses un léger soupir de soulagement et entres pleinement dans la chambre. Tu fais quelques pas vers lui, mais hésites un instant en regardant les objets rassemblés sur ton bloc-note. Tu regardes la paire de ciseaux avant de relever les yeux vers lui. Tu hésites. ❝ vous n'allez rien tenter de stupide si je vous donne une paire de ciseaux, n'est-ce pas? ❞ Tu sais que c'est une question un peu idiote. Même si c'était son intention, il ne te le dirait pas. Puis s'il avait voulu se faire du mal, ou te faire du mal, il aurait déjà trouvé un moyen. Un suicidaire trouve toujours un moyen, et un agresseur peut utiliser n'importe quoi.. Sans attendre de réponse, tu poses son nécessaire de douche sur la petite table à roulettes. ❝ voilà pour vous. Comme promis. ❞ Un petit sourire timide étire tes lèvres. A nouveau, tu as la bougeotte, et passes ton poids d'une jambe sur l'autre. Tu attends une réaction, n'importe quoi. Puis après un instant, tu retires la même chaise que précédemment et t'assieds. Tu ne quitteras pas cette chambre, tant que tu n'auras pas récupéré tes ciseaux.. ton patron serait extrêmement mécontent de savoir que tu as laissé un patient sans surveillance avec un objet contondant. Alors tu attends, et tu attendras la fin de sa douche.
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(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Mar 7 Avr - 17:22
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Tu as gardé une posture fermée depuis le moment où elle est entrée dans la chambre. Depuis tout ce temps, tu lui as résolument tourné le dos et tu as même refusé de serrer sa main dans la tienne pour sceller votre accord. Tu ne peux pas. Tu ne peux plus faire confiance aux médecins. Durant une bonne partie de ton enfance et de ton adolescence, tu as été trimbalé sans relâche dans cet univers froid et aseptisé. Tu as appris à faire confiance à toutes les personnes qui y travaillaient mais tu as également appris à décrypter le langage si particulier qui leur permettait de faire toutes sortes de sous-entendus au nez du commun des mortels. Tes parents le connaissaient déjà mais ils étaient adultes contrairement à toi. À seulement douze ans, tu étais parfaitement capable de comprendre une conversation entre un infirmier et ta mère. Tu connaissais par cœur le nom des médicaments de ton frère ainsi que les doses qui lui fallait prendre. On ne pouvait plus te cacher la vérité sans que tu ne la suspectes même si les mensonges et les cachotteries venaient plus souvent de tes parents que du personnel médical. Tu as grandi en pensant tout savoir sur le métier de ces personnes qui faisaient partie de ton quotidien mais tu te trompais sur toute la ligne. Greffe annulée. Promesse envolée. Comme tu avais été naïf de croire que les patients étaient des êtres particulièrement importants pour leurs médecins. Tes pensées se tournent brièvement sur la jeune femme qui se tient devant toi. Pour elle, tu n'es qu'un cas parmi d'autres et ça te fait chier. Ça te fait chier car jamais tu ne seras plus que ça. Tu ne seras jamais plus que son gagne-pain ou qu'un nom marqué sur un dossier. Tu es une chose qui peut être échangée avec une autre du même type. Qui te dit qu'elle ne te filera pas à un confrère plus expérimenté si tu te montres trop dur avec elle ? Jayden avait bien été évincé par un patient plus jeune alors pourquoi ne le serais-tu pas par un patient plus docile ? Ton cœur se serre alors que tu entends son remerciement. Tu regrettes de penser toutes ces choses à son sujet mais tu ne peux t'en empêcher. Tu n'arrives pas à lâcher prise, à baisser la garde. Tu la regardes te sourire alors qu'elle te promet de te ramener tout ce dont tu as besoin et ses yeux bleus rencontrent les tiens. Tu cesses de respirer, captivé par leur beauté, jusqu'à ce qu'elle ne rompe le contact en quittant précipitamment la pièce...
Le temps passe, rythmé par les tic tac incessants de la pendule qui est accrochée au mur. Il est dix heures et demi. Ton attention est concentrée sur la ville maintenant pleinement active. Tu es nerveux. Tu commences à avoir faim mais le simple fait de penser à de la nourriture te donne la nausée alors tu essaies de te concentrer sur autre chose, comme les lèvres de la doctoresse. Tu aimerais les embrasser mais tu sais que cela ne dépassera jamais le stade du simple fantasme et cela te frustre davantage alors tu penses à autre chose. Si seulement tu avais de quoi dessiner ! Si seulement tu avais de quoi fumer ! Il te faut un truc pour te détendre. Une punaise ! Il doit bien y avoir une putain de punaise quelque part dans cet hôpital ! Alors que tu penses à quitter la chambre pour partir à la recherche du Saint Graal, le docteur Austen-Jameson frappe à la porte et tu te tournes vers elle quand elle passe sa tête par la petite embrasure. En la voyant, toute agitation te quitte et un sourire étire le coin de tes lèvres. Elle est revenue. Elle a tenu sa promesse. Sans attendre davantage, tu vas vers elle pour qu'elle puisse te donner ce que tu as demandé mais elle demande, hésitante : ❝ vous n'allez rien tenter de stupide si je vous donne une paire de ciseaux, n'est-ce pas? ❞ Tu hausses un sourcil en la regardant avec une certaine insistance. Tu laisses passer quelques secondes, le temps que tu estimes nécessaire pour qu'elle comprenne à quel point sa question est stupide, avant de répondre : ❝ Je pourrais tenter quelque chose de stupide avec mes dents si je le voulais vraiment mais comme vous pouvez le constater, je suis encore là et la seule chose qui aura droit à une petite coupe de printemps sera ma tignasse, pas mes veines, alors soyez rassurée. ❞ Elle pose les affaires sur la table mais tu es plus absorbé par le sourire timide qu'elle te montre. Tu souris à ton tour alors que tu attrapes le nécessaire de toilette puis tu finis par rejoindre la salle de bain en laissant volontairement la porte entrouverte au cas où elle voudrait te poser des questions par dessus ta douche...
Tu entres dans la cabine. Le jet brûlant coule le long de ton corps alors que tu poses tes deux mains sur le mur qui te fait face pour exposer ton dos. De petits cicatrices blanchâtres zèbrent ta peau rendue hâlée par les deux années que tu as passées sous un soleil de plomb. Tu soupires de contentement en fermant les yeux. Tu ne sais combien de temps tu restes ainsi, sans bouger, à savourer la chaleur du jet sur ta peau. À tâtons, tu cherches le rasoir. Tu ne veux plus de cette horrible barbe qui dissimule ton visage. Sans avoir besoin de te regarder dans un miroir, tu passes la lame sur tes joues et tu sens les poils tomber peu à peu à tes pieds. Comme à ton ancienne habitude, tu fais en sorte de garder une petite moustache, puis tu poses le rasoir avant de prendre la savonnette pour te laver. Une fois propre, tu sors de la cabine pour te planter devant le miroir et un grand sourire étire tes lèvres. Tu te retrouves enfin. Tu ne ressembles plus à ce p*tain de Robinson Crusoé. Tu es de nouveau toi. Tu prends les ciseaux pour te couper quelques centimètres de cheveux avant de passer une main dedans pour leur donner un peu de volume. Puis, une fois tout cela terminé, tu passes une serviette autour de tes hanches avant de sortir de la salle de bain. ❝ Maintenant que je suis propre... Je suis prêt à répondre à vos questions, doc. ❞
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(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Mar 7 Avr - 19:37
If something isn't ordinary, then it's specialღ The thing is sometimes you don't realise.. ft. reyhan-devy&lou-ann
Tu savais que tu n'aurais pas du poser cette question.. Tu te sens ô combien idiote. Et son regard te scrute sans gêne, et semble insister sur la stupidité de ta question. Ses paroles ne font que confirmer ce que tu pensais, et tu sens tes joues s'enflammer et rougir. Mais quelle idée! Mais quelle idée!? Pourquoi as-tu posé cette question? Puis tu réalises qu'il s'agit d'une question que tu aurais regretté ne pas avoir posée s'il s'était passé quelque chose. Tu baisses les yeux et regardes partout ailleurs qu'en sa direction. Les murs peints en vert délavé te semblent soudains fascinants. Là, maintenant, tout de suite, tu aimerais te trouver dans une autre chambre. Non! en fait, ce serait trop près.. Tu voudrais te trouver sur une autre planète, voire dans une autre dimension.. Tu mordilles nerveusement ta lèvre inférieure. Lorsqu'il se rapproche pour récupérer tout ce que tu lui as amené, tu ne peux t'empêcher de le regarder à nouveau, et un sourire étire ses lèvres. A croire, qu'il avait vraiment trés envie de prendre une douche. Son sourire se transmet aux tiennes et presque craintivement tu lui souris également, essayant de faire preuve d'empathie. A dire vrai, tu le comprends pleinement. Tu n'aimes pas sauter une douche un jour.. alors deux ans! Non, non, non tu ne peux pas envisager, ni même imaginer aller vivre sur une île déserte. La douche est vraiment trop sacrée pour toi.. Elle fait partie de ton rituel. Ton petit rituel du matin, sans lequel tu n'es pas capable de passer à travers toute une journée. Pour avouer toute la vérité, tu es complètement ébahie par ces survivants.. Tu ne parviens pas à embrasser la teneur de leurs condition de vie.. Tu es effrayée rien qu'en constatant les dégâts qu'ils portent tous sur leurs corps. La plupart d'entre eux sont couverts de cicatrices, et celles-ci sont récentes. Tu le sais, tu les as examinées. Et lorsque tu leur demandes d'où elles proviennent tu n'obtiens que de vagues réponses.. Aucun d'eux ne vous a donné de détail. Ils sont avares en description, tous autant qu'ils sont.. Et pourtant, tu voudrais pouvoir les aider.
Lorsque ton nouveau patient passe dans la petite salle de bain privative du coin de la chambre, tu laisses échapper un soupir de soulagement. Décidément qu'il soit borné ou plus joyeux, sa présence dans la pièce ne te laisse pas indifférente. Tu avales ta salive et serres les dents, lorsque tu constates que la porte reste ouverte. Tu ouvres de grands yeux ronds. Est-il réellement sérieux? Tu restes immobile pendant un moment, fixant l'interstice entre la porte et la paroi. Un instant, tu envisages d'aller fermer la porte, puis considères l'idée de jeter un oeil à l'intérieur. Tu finis par secouer la tête comme pour chasser ces idées, et reporter ton attention sur ton bloc-note posé sur tes genoux. Pendant quelques minutes, tu le fixes sans ciller en écoutant l'eau couler, ruisseler dans la cabine de douche. Puis lorsqu'une de tes jambes s'agite, tu comprends qu'il est plus que temps de t'occuper les mains et la tête. Avec un rapide coup d'oeil vers la porte toujours entrouverte, comme pour vérifier qu'il ne risque pas de sortir tout de suite, tu plonges ta main dans ta poche et en sors ton trousseau de clefs. Une fois en main, tu l'agites un instant, avant de commencer à jouer avec le rubik's cub miniature aux couleurs acidulées, accroché à l'anneau. Ta distraction, ta bouée de secours, ton anti-stress. Effectuer la combinaison magique calme tes nerfs. Alors tu l'exécutes. Encore et encore. Peu à peu ton esprit s'efface et tu te sens plus calme, plus posée. Lorsque tes six faces ont récupéré leurs couleurs, tu les mélanges à nouveau machinalement, et recommences avec des mouvements presque mécaniques. Tu es presque parvenue à remettre à nouveau les six faces unies lorsque l'écoulement de l'eau s'interrompt. Tu lèves les yeux dans un sursaut, et te lèves prestement. Mais il ne sort pas. Pas encore. Alors, incapable de rester immobile plus longtemps, tu traverses la pièce et vas faire les cent pas devant la fenêtre. Tu observes silencieusement la vie New-Yorkaise, en bas, en continuant tes mouvements sur le cube de manière machinale. Dans la rue, les allées et venues des piétons et des voitures occupent ton esprit. Tes mains elles, accomplissent sans interruption les rotations des lignes de carrés multicolores
Tu entends le grincement de la porte, et te retournes vivement dans sa direction. ❝ maintenant que je suis propre... je suis prêt à répondre à vos questions, doc. ❞ Ta respiration s'arrête. Tes yeux s'ouvrent grands. Ton sourcil se lève. Tu ne penses plus. Tes lèvres s'entrouvrent. Devant toi se tient un tout autre homme. Tu n'arrives pas à croire en ce que tu vois. Tu le dévisages sans un mot. Tu clignes plusieurs fois des paupières et détournes les yeux, gênée, les joues empourprées, brûlantes. Tu n'oses pas formuler tes pensées. Tu préfères les laisser défiler en arrière plan, inconscientes. C'est mieux comme ça. Mais tes joues ne mentent pas. Tu n'es pas indifférente à sa présence, c'est désormais certain. Tu es tout bonnement troublée. Complètement et totalement embarrassée et intimidée. Perturbée. Des cheveux plus courts, un visage dévoilé, et la crasse évacuée. Il est changé. Il semble plus détendu. Et cette serviette négligemment nouée autour de sa taille. Tu rougis un peu plus encore lorsque tu prends conscience que tu as formulé tes pensées. Tu te mords la lèvre inférieure en baissant la tête sur son dossier. La bonne excuse.. Ce dossier est vide, tu n'as rien à y lire, mais il est dorénavant passionnant. Soudain tu lui trouves un intérêt incroyable. Sa voix rauque résonne encore à tes oreilles. Tu relèves la tête vers lui. ❝ huh? ❞ Tu presses tes lèvres l'une contre l'autre, et te recomposes un visage serein et professionnel, avant de lui lâcher à nouveau un sourire timide et embarrassé. ❝ oui, hum.. nos fameuses questions.. ❞ Tu retournes ton regard sur les pages encore vierges avec soulagement. Cette distraction est la bienvenue. Tu fais mine d'examiner le questionnaire que tu connais pourtant sur le bout des doigts. Ordinairement tu peux les enchaîner sans mettre les regarder. Mais qu'est-ce qui t'arrives? ❝ alors.. pour commencer j'aurais besoin de votre date de naissance. ❞ Tu redresses la tête pour attendre sa réponse et réalises, mais un peu trop tard, que tu as fait une erreur. Tes yeux scrutent chaque parcelle de sa peau dénudée sans ton consentement. Et une fois ton regard accroché au sien, tu n'arrives plus à t'en défaire. Tu fais une belle idiote, incapable de faire passer un entretient sérieusement.. Mais tu connais la raison de ce manque de sérieux, alors tu ajoutes; ❝ hum.. vous voulez peut-être que je vous trouve des vêtements, d'abord? ❞ S'il te plait, accepte! s'il te plait, dis oui! s'il te plait! s'il te plait! s'il te plait! Tu pries intérieurement. Tu ne vas pas pouvoir rester un instant de plus en sa présence autrement..
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» Galendrïa-Rhaenys Jusiia "
❝ Immune. × I can't forget but I can pretend ∞ ❞
× Ma Célébrité : katheryn winnick × Nombre de messages : 561 × Age du perso : vingt-sept ans × Job : porte-parole de ses sœurs, les amazones × Côté love : éprise de Rupert-Wilfrid Grìmsson
(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Sam 11 Avr - 1:23
IF I TAKE YOUR LOVE IT WILL BE FOR KEEPS ; FEAT LOU&REYHAN
Islands are metaphors of the heart, no matter what poet says otherwise.
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And it's hard to hate someone once you understand them.
Tu prends nonchalamment appui contre le chambranle de la porte alors que ton regard se pose sur les joues colorées de ton médecin. Ses lèvres sont légèrement entrouvertes et sa respiration se fait plus courte. Elle semble apprécier ta métamorphose et un petit sourire étire le coin de tes lèvres. Tu aimes savoir que tu es le responsable de tous ses émois. En temps normal, tu aurais continué à lui faire la gueule mais cette douche avait nettement amélioré ton humeur, ce qui te rendait particulièrement séducteur. Il n'y avait qu'à te regarder pour s'en apercevoir. Elle détourne le regard et tu penches légèrement la tête sur le côté pour essayer de maintenir le contact visuel. Dans ses mains, tu remarques un carré dont les six faces arborent une couleur différente et tu te retiens pour ne pas la taquiner à ce sujet. Tu connais ce casse-tête. Il avait eu le don de te rendre fou durant ta jeunesse et tous les moments où tu jouais avec se terminaient souvent de deux façons différentes : soit tu finissais par perdre patience et le jetais par la fenêtre soit tu demandais à Jayden de le terminer à ta place. Tu allais te remémorer de la fois où ta mère avait remarqué un de tes gestes de fureur envers ce pauvre jouet quand tes yeux accrochent soudainement les lèvres de la doctoresse. Nerveuse, elle est en train de se les mordre et tu sens un nœud se nouer dans ta gorge. Rester dans cette tenue serait peut-être plus embarrassant que prévu si elle continuait ainsi. Profitant que ses yeux soient dorénavant baissés sur ton dossier vide, tu attrapes la seconde chaise qui se trouve dans un coin de la chambre pour prendre place à la petite table. Une fois que tu es installé, tu retournes ton attention sur elle et laisses échapper un petit rire quand elle murmure : ❝ oui, hum... nos fameuses questions... ❞ Elle est adorable. Son malaise et son innocence te font presque oublier que tu as affaire à un médecin expérimenté et même si cela est dangereux pour vous deux, tu aimes la voir ainsi. Tu aimes la voir comme une femme bien vivante, capable de douter et de faire des erreurs, et non pas comme un robot qui passerait de temps en temps histoire de voir comment ça va et qui te donnerait de fausses certitudes sur ton état. ❝ pour commencer j'aurais besoin de votre date de naissance. ❞ Elle relève la tête et tu sens ses yeux se poser sur ton corps amaigri. Les battements de ton cœur commencent à se faire plus rapides et pendant un instant, tu crains que cela ne se remarque sous ta peau. Heureusement, ses prunelles bleues remontent peu à peu à ton visage et tu les harponnes des tiennes quand elles arrivent à leur hauteur. Tu ne sais comment tu arrives à contrôler le rythme de ta respiration alors que vos regards se touchent mais tu y arrives. Tu ne souris plus. Soudain, elle demande : ❝ vous voulez peut-être que je vous trouve des vêtements, d'abord? ❞ Ce à quoi tu réponds : ❝ Je suis bien comme ça. ❞ Ta bonne humeur semble être tout à coup retombée. Ta réponse est dure. Elle peut toujours te ramener des vêtements si elle le souhaite mais tu resteras dans cette tenue. Cacher ta nudité lui permettrait de reprendre le contrôle de la situation, de récupérer le masque de froideur derrière lequel elle se cache quand elle va à la rencontre de ses patients et tu refuses. Toutes les fois où elle viendra te voir, tu la pousseras à te montrer son vrai visage et à chaque fois que tu le feras, tu la pousseras à te donner une raison de lui faire confiance. Détournant le regard, tu reprends la parole : ❝ Je suis né le 21 mars 1984 à Orlando, en Floride. ❞
Dernière édition par Reyhan-Devy T. Holmes le Sam 18 Avr - 16:54, édité 1 fois
» Louise-Annabelle "
❝ Survivor. × Learn to survive this world ♤ ❞
× Ma Célébrité : sarah gadon × Nombre de messages : 118 × Age du perso : née le 12 mars 1988 × 28 ans × Job : médecin × Côté love : Music expresses that which cannot be put into words and that which cannot remain silent
(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ; Sam 11 Avr - 12:27
If something isn't ordinary, then it's specialღ The thing is sometimes you don't realise.. ft. reyhan-devy&lou-ann
Immobile. Figé. Paralysé. Le temps s'est pétrifié. Le temps s'est arrêté. Plus rien ne compte que vos deux regards saisis l'un par l'autre, cramponnés l'un à l'autre, aspirés l'un par l'autre. Tu ne respires plus. Tu ne penses plus vraiment. Le temps n'existe plus. Rien ne compte plus que ces quelques secondes, que cet instant fugace, ce moment passager.. Plus rien n'a d'importance que ce regard attractif, cette vision suspendue. Les lèvres légèrement entrouvertes, tu le contemples et l'admires, sans gêne et sans complexe, l'espace d'un bref instant. Il a perdu son sourire de séducteur, ce petit sourire en coin que tu savourais déjà. Ton masque de médecin fait d'indifférence s'est envolé il y a bien longtemps. Tes lèvres prononcent cette question. Celle dont la réponse risque de définir la manière dont se déroulera tout le reste de votre entretient. Et alors que la partie raisonnable de ton esprit implore le ciel pour que ton nouveau patient accepte des vêtements, tu ne peux t'empêcher d'admettre que tu serais déçue de le voir se rhabiller. Une part de toi est bien plus que satisfaite de pouvoir s'émerveiller de son torse mince mais néanmoins musculeux.. Incapable d'arracher tes yeux des siens, tu espères sa réplique, qui ne se fait pas longtemps attendre. ❝je suis bien comme ça.❞ Et ton regard toujours plongé dans l'abyssale profondeur du sien, tu hoches la tête en signe d'assentiment. Un peu trop enthousiaste sans doute pour être un simple signe d'acceptation de ton toi, médecin, mais tu ne peux prohiber les opinions de la femme que tu restes, et qui n'est pas insensible à sa nudité. Oui, il est bien comme ça.. Plus que bien, même.. juges-tu d'un regard appréciateur. Tu restes encore un instant, muette, interdite, et ce n'est que lorsqu'il détourne son regard que tu reprends un fil de pensées à peu près.. normal. Tu prends une grande inspiration, et expires profondément, comme si l'air t'avait manqué, comme si tu n'avais plus respiré, comme s'il t'avait hypnotisée. Tu ranges ton rubik's cub dans ta poche et récupères ton stylo pour noter les informations qu'il te donne ; ❝je suis né le 21 mars 1984 à orlando, en floride.❞ Ta main est moite, tes doigts tremblent, et ainsi ton écriture se fait hésitante sur la page du dossier. Tu n'auras plus qu'à recopier tout ça au propre, plus tard.. dans ton bureau.. seule.. sans ses yeux.. si.. si.. Reprends-toi, Lou-Ann! Reprends-toi! Tu n'arriveras à rien si tu laisses tes idées divaguer sur ses magnifiques prunelles vertes, et l'angle irrésistible de sa mâchoire.. STOP! Tu fermes les yeux et aspires une nouvelle bouffée d'air, que tu souffles doucement.
Toujours debout près de la fenêtre, tu t'agites et remues sans cesse. Tu fais sans arrêt passer ton poids d'une jambe sur l'autre, incapable de rester immobile et imperturbable. Tu n'en peux plus de rester debout à trépigner sur place, mais tu n'oses pas non plus récupérer la chaise sur laquelle tu étais assise précédemment. Elle est bien trop proche de l'endroit où il s'est lui-même assis. Mais après un instant à considérer l'assise plate et dure de la chaise et tes jambes flageolantes tu te dis que tu n'as pas vraiment le choix, et que de toutes manières il arrivera bien un moment ou tu seras forcée de t'approcher de lui et même.. oh mon dieu! tu fermes les yeux.. de le toucher, pour l'examiner.. alors après une énième inspiration pour te redonner contenance, tu fais quelques pas hésitants dans sa direction, et t'assieds sur la chaise. Tu t'adosses au dossier pour garder un maximum de distance entre lui et toi, et appuies son dossier médical contre le bord de la petite table pour former ainsi une sorte de barrière physique entre toi et lui. Tu avales laborieusement ta salive, et lui poses ensuite la question suivante, en lisant mot à mot ce qui est écrit sur le dossier, profitant de la diversion bienvenue sans vraiment te rendre compte aux premiers abords du sens des mots que tu prononces ; ❝quelle est votre situation familiale? à savoir êtes-vous..❞ Mais tu sens déjà que tes joues recommencent à s'enflammer lorsque tes yeux se posent sur les mots qui vont suivre, mais continues ta question en essayant de faire mine de rien, et maintenant un ton détaché presque monotone et monocorde. Jusqu'à présent ta voix est restée ton alliée, en dehors de quelques bégaiement intempestifs, elle n'a pas encore flanché comme tu aurais pu t'y attendre. ❝..marié, pacsé, en concubinage ou autre...? et avez-vous des.. enfants?❞ Tu buttes sur ce dernier mot.. Tu avales ta salive. Tu n'as jamais été une grande fan des enfants, trop bruyants, trop désordonnés, trop.. lourds de responsabilités.. ❝enfin.. était-ce le cas avant.. l'île..?❞ ou autrement dit ; ai-je donc besoin de prévenir une quelconque femme ou compagne qui serait restée à New-York? Dis-moi que non... S'il te plait dis-moi que non! ❝et à présent?❞ Te serais-tu trouvé une copine sur l'île? Fait-elle partie des survivants qui se trouvent également dans cet hôpital? Ai-je déjà examiné celle qui partage ta vie? Pitié! faîtes que ce ne soit pas le cas! implores-tu silencieusement en fixant encore un instant le formulaire, avant de lancer un petit coup d'oeil dans sa direction.
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(#) Sujet: Re: ღ If something isn't ordinary, then it's special × ft. r e y h a n & l o u ;