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Laïla-Chilali G. Liliana
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Message(#) Sujet: (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} EmptySam 21 Mar - 20:01





Laïla & Elishah
“ le fil qui relie les rêves et la réalité.”
Q
u’était-elle venue chercher ici ? Qu’espérait-elle ? Que pensait-elle en proposant d’aller jusqu’au lac ? En traversant le village désert et silencieux, Laïla avait le sentiment de violer un sanctuaire. Elle ne trouverait plus rien ni personne ici, la maladie avait sans aucun doute déjà emporté tous ces pauvres malheureux. Elle jeta un regard assassin au soleil, qui depuis des semaines brulaient peaux et végétaux, amenant famine, brulures et maladie. L’air semblait tangible, et nulle brise ne venait plus rafraichir l’atmosphère. L’eau elle-même n’apportait plus aucun réconfort, tiède et souillée qu’elle était. Laïla avait essayé de soulager la fièvre de ses compagnons, puissant dans ses souvenirs pour chercher les plantes adéquates, mais les plants étaient tous brulés, secs et inutilisables. Cette impuissance était en train de la rendre folle. Elle retrouvait cette frustration dans les regards de ceux qu’elle croisait et qui, comme elle, n’étaient pas encore malades. Mais tous savaient que ce n’était qu’une question de temps. Chaque jour les plus valides étaient réquisitionnés pour enterrer les morts, chaque jour de nouveaux malades franchissaient la porte du campement. On avait décrété celui-ci en quarantaine, et personne n’était autorisé à s’éloigner, espérant ainsi enrayer l’épidémie. Mais rien n’y faisait. Il y a quelques jours, un habitant du village de la forêt était arrivé, épuisé, en déclarant être le dernier survivant du groupe. Les rescapés s’étaient donc réunis, et s’étaient posé la question du sort de ceux qui vivaient autour du lac. Avaient-ils échappés à la maladie ? La fraicheur naturelle du lac les avait-elle sauvés ? Ou bien étaient-ils, comme eux tous, à attendre sans rien pouvoir faire que la mort ne tombe sur eux ? Cette ignorance hantait désormais le camp, et une autre question taraudait insidieusement Laïla : qu’en était-il des amazones ? Elle avait beau avoir quitté volontairement la tribu, elle avait beau avoir tout essayé pour oublier sa vie dans la jungle et s’investir à fond dans son nouvel environnement, la jeune fille était tout simplement incapable de ne pas avoir une pensée pour celles qu’elle avait considérées comme des sœurs pendant des années. Mais elle ne comptait retourner dans la jungle pour rien au monde. Les arbres qui l’avaient vu grandir lui faisaient désormais une peur bleue, et elle préférait largement les lumineuses clairières qui ornaient le reste de l’Ile. Et elle ne pouvait pas laisser tomber les survivants qui l’avaient si gentiment accueillie et qui avaient maintenant besoin de son aide, même si elle était minime. Elle avait tiré un trait sur son ancienne vie, elle se devait maintenant de s’investir pleinement dans le quotidien qui était le sien. Elle ne pouvait pas avoir un pied dans chaque monde, elle devait faire un choix, et elle l’avait fait il y a des années : ce seraient les rescapés. Elle était trop avide de connaissances et de savoirs pour rester cloitrée dans une jungle hostile et obscure. Elle avait besoin de lumière et de liberté.

Un gémissement la sortit de sa torpeur. Elle s’avance vers la tente d’où provient le bruit. Elle décroche déjà sa petite gourde de sa ceinture. Elle ne pourra sans doute rien faire d’autre pour le malade. Une fois de plus, son impuissance manque la faire hurler de frustration, mais elle se retint. Cela ne ferait qu’aggraver les choses. Elle tire le tissu de la tente, et cesse un instant de respirer en reconnaissant la petite Joyce. Elle serre les poings, furieuse. Jusqu’à présent, ils avaient réussi à tenir les enfants éloignés, et la plupart étaient bien portants. Elle s’accroupit et attira la petite fille à elle. « Viens Joyce, il faut que tu boive un peu. ». Elle approche sa gourde des lèvres de l’enfant, mais cette dernière détourne le visage. « Nan. Pas soif. ». Laïla ne se démonte pas. « Joyce. Il faut boire, sinon tu vas être encore plus malade. Elle dirait quoi ta maman, si elle te voyait refuser de boire ? ». Elle ne savait pas ce qu’était devenu Susie, si elle était malade ou tout simplement absente, mais elle devait pour l’instant se concentrer sur l’instant présent. Elle parvient à faire avaler quelques gorgées à l’enfant. D’une main, elle soutenait le petit corps brulant, et de l’autre elle farfouillait le sol afin d’attirer à elle tous les tissus qui trainaient par terre. Elle en fit un petit oreiller de fortune. Dans ses bras, l’enfant dormait déjà, épuisée par le simple fait d’avoir parlé et avalé quelques gorgées d’eau. Doucement, elle rabat la couverture sur le corps tremblant de la petite fille, et pose sa gourde près d’elle. Quand elle se réveillera, elle aura au moins de quoi boire. Laïla comptait venir la chercher en rentrant, mais elle tenait d’abord à faire le tour du village afin de vérifier s’il y avait ou non d’autres survivants ou malades. Elle sort sans bruit de la tente, attentive à ne pas réveiller sa petite protégée. De nouveau, elle jeta un regard furibond sur le soleil, et rabattit sur sa tête la capuche de son gilet de fortune. Elle crevait de chaud, mais sa peau était bien trop fragile pour qu’elle reste sans protection. Elle se mit rapidement en route, refusant de se laisser abattre. Avoir retrouvé la petite fille, même malade et affaiblie, lui avait redonné l’espoir de trouver des survivants dans ce lieu désertique. Elle passa de tentes en huttes, de huttes en grottes, et ressortait presque toujours le teint verdâtre, les joues trempées de larmes et les épaules un peu plus abattues. Partout, la mort régnait. Elle se promit de demander aux autres de l’accompagner dès le lendemain pour enterrer toutes ces personnes. Elle ne les connaissait pas tous, mais ne laisserait aucun de ses compagnons à la merci des charognards. Elle essuya rageusement ses larmes et alla s’accroupir au bord du lac. Malgré l’aspect peu avenant de l’eau, elle s’obligea à en avaler quelques gorgées. Elle se sentait tellement impuissante, tellement inutile. Elle savait que, malgré tous ses efforts, elle n’empêchera pas la petite Joyce de succomber, comme les autres avant elle. Elle savait qu’elle ne pouvait rien faire, ni pour elle ni pour les autres.

Elle resta ainsi, sur la rive, les yeux perdus dans le reflet des nuages sur l’ondée. Parfois, un oiseau traversait son champ de vision, pour disparaitre aussitôt vers l’horizon. Parfois, un autre poussait un cri lugubre, accordant son hurlement aux événements. Cela agaçait Laïla, mais elle ne se sentait même pas la force de bouger pour le faire fuir. De toute façon, quoi qu’elle fasse, un autre viendra prendre sa place pour la hanter de son tapage. La nuit tombait lentement, et Laïla ne bougeait toujours pas. Elle restait là, à regarder son reflet, tandis que le soleil laissait place à la lune. Elle ne sentait même pas l’air se rafraichir légèrement autour d’elle, elle était comme captivée par cette eau qui reflétait tout. Soudain, une onde se forma, rompant le charme. Elle releva doucement la tête, alertée. Quelqu’un avait lancé un caillou, une branche, quelque chose dans le lac. Or, la petite Joyce serait bien incapable de venir jusqu’ici pour lancer un quelconque objet. Elle se redressa, sur le qui-vive. Quelqu’un était là, mais elle ne voyait pour l’instant personne. « Il y a quelq… ». Elle se tait. Une silhouette, au loin, qui l’observe sans bouger. Laïla cligne des yeux, une fois, deux fois. Elle est surement en train de rêver. Elle s’est surement endormie sur la rive du fleuve. Pourtant, sa raison lui dit qu’elle est bien éveillée, que tout ceci est réellement présent. Elle bredouille. « Lor.. Lorelaï ? ». Elle n’a plus 23 ans ni 18, elle est redevenue cette petite fille de 6 ans qui, refusant d’écouter les ordres de ses ainées, s’était rendu en cachette au campement pour y trouver la maladie et la mort. La nuit était la même, quand on regardait bien. Mais alors, tout était différent. Laïla faisait encore partie de la tribu, et rien n’était venu troubler l’entente du groupe. Maintenant, la jeune femme vivait avec ces gens venus du continent, et n’éprouvait nullement l’envie de renouer avec son passé. Elle croisa les bras sur sa poitrine, comme pour se protéger de la femme qui lui faisait face. « Qu’est-ce que tu fais là ? Tu viens admirer les merveilles de tes esprits ? ». Elle avait presque craché ces derniers mots. D’une certaine façon, elle était encore furieuse contre elle-même d’avoir pu croire à de telles idioties. Les médecins du campement lui avaient expliqués qu’une maladie similaire existait dans les pays « d’Afrique », bien qu’elle soit moins meurtrière sur le continent. Ce n’était ni la punition d’un quelconque esprit de la nature, ni un coup du sort. C’était uniquement une maladie apportée par la sécheresse. Et la sécheresse elle-même s’expliquait par des phénomènes purement naturels et que la science avait découverts. Tout s’expliquait ainsi. Les esprits n’existaient pas. Et Laïla n’en éprouvait plus aucune tristesse. Elle se concentra sur l’instant présent, furibonde contre ses pensées qui s’égaraient sans cesse, vestige des mois qui suivirent son « enlèvement » qui était en quelque sorte une forme de libération. Oui, elle était heureuse chez les rescapés, même si tout n’était pas toujours simple. Alors pourquoi ce petit pincement au cœur ?

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Dernière édition par Laïla-Chilali G. Liliana le Jeu 26 Mar - 16:56, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} EmptyLun 23 Mar - 20:47

le fil qui relie les rêves et la réalité {futur}➹ LAÏLA-CHILALI&ELISHAH-LORELAÏ ;
The bond that links your true family is not one of blood, but of respect and joy in each other's life.  Sister is probably the most..


..competitive relationship within the family, but once the sisters are grown, it becomes the strongest relationship.

le futur appartient à ceux qui croient en la réalité de leurs rêves. et nous avons tous des rêves. Mais pour parvenir à faire de nos rêves les plus fous une tangible réalité, nous aurons besoin de beaucoup de détermination, de dévouement, et d'efforts.. ❞ ▬▬▬  Tu laisses tes mains agir en hâte. Broyer, concasser, moudre, mélanger. Des plantes, de l'eau, une certaine sève. Tu essuies ton front avec le dos de ta main. Tes doigts sont presque recouverts de cette mixture sur laquelle tu travailles depuis des jours, en cachette, dans une petite grotte excentrée. Tu soupires. Ne pouvant pas réellement tester ton cataplasme, tu ne sais même pas s'il fonctionnera.. Mais le moins que tu puisses faire, c'est tout de même d'essayer.

Peut-être est-ce votre mode de vie, peut-être votre environnement, peut-être votre nourriture, peut-être simplement la volonté des esprits, ou encore tout simplement le fait que vous ayez développé une certaine forme de résistance en grandissant ici, qui sait? Mais tes soeurs et toi êtes en pleine forme. Certaines un peu abattues, mais ce n'est rien.. Rien en comparaison de l'état des rescapés. Cela fait désormais quelques semaines que tu visites les camps durant la nuit, essayant tant bien que mal de les aider comme tu le peux, leur amenant de l'eau, et des fruits mixés. Les nourrissant et les abreuvant en cachette, loin des yeux de tous. Laïlynn vous a pourtant défendu de vous approcher des rescapés dernièrement. Elle a peur que cette maladie ne soit ramenées chez vous. Si jamais tu es aperçue, tu as conscience que tu auras droit à une sanction ; le bannissement. Mais peu importe. Interdit ou non, tu as des amis dans ces camps. Oui tu sais à quel point cela sonne faux. Toi? Méfiante comme tu es envers les étrangers? Des amis parmi eux? Eh bien oui.. Tu as changé depuis leur arrivée, depuis une certaine rencontre. Et il y a Laïla, aussi. Laïla.. Elle a beau être partie et vous avoir désertées, tu n'as jamais pu t'empêcher de veiller sur elle, au moins à distance. La nuit surtout, au moment où tout le monde s'endort, et où personne ne peut te voir.

Ces derniers temps, tes excursions nocturnes se sont quelque peu rapprochées.. Pour dire la vérité, tu es aux camps presque toutes les nuits, passant d'un malade à un autre, tentant d'apaiser leurs souffrances du mieux que tu le puisses, mais cela semblait peine perdue. Et pourtant, observant leur mal sous tous les angles, tu es convaincue qu'il y a quelque chose. Il y a forcément un moyen de les sauver. Tu fermes les yeux et arrêtes de remuer la décoction qui boue sur le petit feu. ça fait à présent des jours que tu prépares tout ça. Tu regardes les petites outres qui reposent sur le sol. Il n'y en a pas encore assez pour tout le monde.. Tu soupires. Et si c'était déjà trop tard? Et s'ils ne pouvaient plus en réchapper à présent? Tu secoues la tête de droite à gauche, chassant ces pensées morbides et désespérées de ton esprit. Tu ne dois pas penser comme ça. Ce serait leur perte. Du dois te concentrer sur la tâche que tu t'es fixée. Tu dois croire que les sauver est encore possible. Ce soir. Ce soir, tu te rendras aux camp. Ce soir tu trouveras Laïla et tu lui donneras tout ça. Puis tu continueras à préparer ces potions pour tenter de les sauver. Et tu as une autre idée également.. Mais.. Tu essayes d'éviter de penser à ça.. Ce sera trés difficile de convaincre Laïla de t'écouter à ce sujet.. Alors tu laisses de côté cette idée.

La nuit ne va pas tarder à tomber sur l'île, Olynys fera place à Olyssa dans peu de temps. Tu charges tes soins et des vivres dans des sacoches que tu passes à tes épaules. Un dernier regard en direction de l'intérieur de la petite grotte qui abrite tes secrets, et te voilà partie. En route, tu ne peux t'empêcher de penser à Laïla. A la dernière fois que tu l'as serrée dans tes bras. Elle était si jeune. Tu l'as regardée évoluer, et pourtant, quand tu l'imagines, tu ne peux t'empêcher de voir la petite fille que tu as élevée comme la tienne, et le bébé qui était dans tes bras sur le navire qui vous a abandonnées ici. Tu souris tristement à la pensée de la petite fille que tu as vu grandir, et que tu serrais dans tes bras à la moindre contrariété.

Tu arrives près du village de tikiti, poses tes sacs dans un coin et en fait le tour, mais aucunes traces de Laïla.. Tu ne sais même pas dans quel camp elle est ce soir. Après un moment, à tourner dans ce premier village, tu te rends à l'évidence que la jeune fille n'est pas là. Tu soupires te passes la main sur les yeux, et repars. Tu réfléchis alors que tu remets tes sacs sur tes épaules.. Quel est l'endroit le plus logique? Réfléchis, elishah, réfléchis.. Mais tes pas te guident tous seuls en direction du lac. Pourquoi n'y avais-tu pas pensé plus tôt.. Quelle idiote, parfois.. A nouveau, tu répètes la même opération. Tu laisses tes sacs quelque part à l'abri, et te mets en recherche de Laïla.. Quand tu l'aperçois enfin, ton coeur s'arrête de battre. Elle semble si différente.. si triste.. si abattue.. Tu fais demi-tour, et récupères ta cargaison. Puis tu retournes non loi d'elle. Elle n'a pas bougé et reste prostrée.. Tu t'accroupies et ramasses une petite pierre que tu lances plusieurs fois dans les airs, avant de l'envoyer dans sa direction, mais n'obtiens aucune réaction. Alors tu répètes l'opération, visant l'eau cette fois-ci. Elle relève la tête. Cette fois-ci, tu as réussi à la tirer de ses pensées. Elle se redresse alors vivement, sur ses gardes. Amazone un jour, amazone toujours. Aucune de vous n'aurait réagit autrement. ❝ Il y a quelq… ❞ Tu te redresses, doucement, les mains à demi levées, pour montrer à ton ancienne petite protégée que tu ne lui veux aucun mal. Elle a changé.. beaucoup changé depuis qu'elle vous a quittées. Et pourtant, lorsque tu la regardes, tu ne peux t'empêcher de voir ses traits de lorsqu'elle était enfant, de la voir telle qu'elle paraît encore dans tes rêves. Elle a été et sera toujours l'enfant que tu as élevée et protégée.. ❝ Lor.. Lorelaï ? ❞ Tu souris, peu de personnes t'appellent par ton deuxième prénom, seulement les personnes les plus intimes. Tu hoches la tête, une fois seulement. Un petit sourire désolé étire tes lèvres. Tu t'avances de quelques pas, constatant que Laïla croise ses bras de manière défensive. Tu soupires. Tu te doutais que ce ne serait pas facile de l'approcher, de lui faire entendre raison. Tu te doutais qu'elle ne voudrait plus avoir affaire à vous, sans quoi elle serait revenue une fois ou deux. ❝ Qu’est-ce que tu fais là ? Tu viens admirer les merveilles de tes esprits ? ❞ woh.. Tu ne t'attendais tout de même pas à une telle hostilité venant de sa part. Mais en un sens, elle n'a pas vraiment tord. Il fut un temps ou tu n'aurais rien fait pour les aider. Un temps où tu serais restée en retrait, et obéis aux ordre qui vous confinait à la jungle. Mais à présent.. à présent tout est si différent.. Mais elle ne le sait, pas.. Elle ne peut pas se douter que tu as changé, tellement changé.. ❝ je ne m'attendais pas à une telle amertume de ta part, petite étoile.. ❞ L'emploi de son surnom d'enfance te vient de lui-même, si naturellement, sans y réfléchir.. ❝ néanmoins, je la comprends. mais tu n'es pas la seule à avoir changé.. et il faut que tu saches.. leur souffrance ne m'apporte aucune joie.. au contraire.. ❞ Tu baisses la tête, contrite. Tu fais à nouveau quelques pas vers la jeune femme qu'elle est devenue. Si jolie. ❝ pour te dire la vérité, je suis ici dans l'intention de vous aider.. ❞ Un nouveau sourire triste étire tes lèvres. Tu aimerais pouvoir lui faire comprendre que tes intentions en venant ici sont justes, et que tu voudrais de tout ton coeur qu'elle te fasse à nouveau confiance, comme elle le faisais autrefois..


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Laïla-Chilali G. Liliana
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Message(#) Sujet: Re: (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} EmptyVen 27 Mar - 12:07





Laïla & Elishah
“ le fil qui relie les rêves et la réalité.”
L
’Ile se transformait peu à peu en une gigantesque prison. On ne pouvait lui échapper. Ce n’était pas faute d’avoir essayé. Certains avaient tentés de rejoindre l’Hydre par la barrière de corail qui l’entourait, mais ceux qui étaient revenus avaient perdu tout espoir et attendaient désormais une fin qui n’arrivait pas. D’autres attendaient un potentiel bateau qui viendrait les sortir de cette misère, comme l’avait fait le premier il y a des années de cela. Si Laïla avait cru en la première tentative, se disant que, peut-être, les habitants de l’Hydre accepteraient de les aider, elle n’attendait rien venant de l’horizon. Il y avait déjà eu un miracle, un sauvetage, il ne fallait pas en attendre un deuxième. Ils ne devaient compter que sur eux-mêmes. Une fois de plus, Laïla se laissait aller au découragement, tandis que la nuit s’abattait lentement sur cette partie de la Terre. Il n’y avait rien à faire, hormis laisser croire aux malades qu’ils s’en sortiraient, qu’ils allaient trouver un remède. Cela sonnait tellement faux que Laïla ne parvenait même pas à prononcer ce mensonge pour rassurer les malades. Quand on lui posait une question, quand on lui demandait « Hé, Lila, j’vais m’en sortir ? », elle ne pouvait s’empêcher d’éclater en sanglots, s’attirant ainsi les regards furieux des autres soignants. Alors on la poussait gentiment vers la sortie, et on prenait sa place auprès du souffrant pour l’apaiser, s’excusant pour l’attitude de la jeune fille. Et Laïla se sentait tellement honteuse, tellement incompétente, que ses larmes redoublaient. Elle était tellement nulle, incapable d’aider réellement ceux qui avaient besoin d’elle. Alors toujours elle allait se terrer dans un coin, jusqu’à ce que la nuit tombe et que Fernando vienne la chercher pour la ramener au campement. Thaïs lui sortait alors un grognement plein de mépris et lui tendait une assiette de poisson grillé. La jeune fille avait fini par s’habituer à la cohabitation avec sa rivale, et bien qu’aucune des deux n’était prête à l’admettre, elles se réconfortaient l’une l’autre par leur simple présence. Tout comme elle, la brune semblait en pleine forme, au point que les deux jeunes filles se demandaient si ce n’était pas d’avoir vécu dans la jungle qui leur apportait cette étrange immunité. Ce serait sans doute là un des rares bienfaits de cette forêt inhospitalière. Lorsque la rousse faisait ce constat à voix haute, la brune lui répondait inlassablement de parler pour elle. S’ensuivait alors une discussion toujours plus virulente, jusqu’à ce que le militaire ne les sépare en menaçant de les confier à un autre adulte. Les deux jeunes filles s’excusaient alors et allaient se coucher en silence, de crainte que Fernando ne mette sa menace à exécution. Ni Thaïs ni Laïla ne s’imaginait vivre ailleurs que dans la cabane de Fernando. Alors elles mettaient leurs différents de côté et prenaient sur elles pour ne plus déranger le militaire qui, chaque soir, était le témoin de leur antagonisme.

Mais ce soir-là, ce ne fut pas Fernando qui vint la tirer de ses sombres pensées pour la raccompagner au campement. Ce ne fut pas non plus un autre militaire envoyé par ce dernier lorsqu’il ne pouvait quitter le groupe. C’était Lorelaï, Lorelaï, Lorelaï. Et Laïla ne savait pas vraiment comment réagir, ne savait pas vraiment que dire. Elle avait tout fait pour oublier ces années passées dans la jungle avec les amazones, elle s’était investi à fond dans sa nouvelle existence pour ne pas laisser les souvenirs ressurgir, et voilà qu’en même pas cinq minutes la prêtresse venait de réduire tous ces efforts à néant. Laïla avait envie de crier, de hurler, de taper, mais aussi de pleurer. Pourquoi fallait-il qu’elle échoue tout ce qu’elle entreprenait ? Elle n’était pas même capable de contrôler ses propres pensées, ce n’était pas étonnant qu’elle ne puisse pas soutenir les autres. De nouveau Laïla faillit se laisser emporter par la rage et l’abattement, mais elle s’obligea à se concentrer sur la discussion.

Les bras croisés, les sourcils froncés, tout son corps manifestait sa défiance. La présence de l’amazone en ces lieux était trop étrange pour n’être que le fruit du hasard. Alors Laïla, qui n’avait toujours trouvé que l’agressivité pour masquer sa fragilité aux autres, avait âprement demandé à Lorelaï la raison de sa présence ici. Elle aurait pu tout simplement tourner les talons, récupérer le petit corps malade de Joyce et retourner au campement sans adresser un seul mot à Lorelaï, mais elle savait très bien que cette dernière l’aurait retenu à peine aurait-elle fait un seul pas. Si elle était là, c’était pour lui parler. Ca sautait aux yeux. Mais Laïla, elle, n’avait aucune envie d’engager une conversation. « Je ne m'attendais pas à une telle amertume de ta part, petite étoile… ». Elle serre les dents à l’emploi de son vieux surnom. Elle se fait violence pour ne pas laisser les souvenirs l’envahir à nouveau. Combien de fois Lorelaï ne l’avait-elle pas consolé en l’appelant ainsi ? Combien de fois ne l’avaient-elles pas cherché en scandant ce surnom, tandis qu’elle se cachait malicieusement dans une petite grotte ? Combien de … Stop. Stop. Stop. Elle murmure, sans même savoir si on pouvait l’entendre, peut-être même sans le vouloir réellement. « M’appelle pas comme ça. ». « Néanmoins, je la comprends. Mais tu n'es pas la seule à avoir changé... et il faut que tu saches… leur souffrance ne m'apporte aucune joie... au contraire… ». Laïla ne répond rien. Que pouvait-elle dire, de toute façon ? Lorelaï fait quelques pas en sa direction. En réaction, Laïla recule. Elle aimerait tellement que l’amazone comprenne, qu’elle s’en aille, qu’elle la laisse reprendre tranquillement le cours de sa petite vie. Elle n’est pas parfaite, bien loin de là, mais au moins elle lui avait permis de donner un réel sens à ses actes. « Pour te dire la vérité, je suis ici dans l'intention de vous aider… ». Et cette fois-ci, Laïla n’y tient plus. Elle veut bien entendre beaucoup de choses, mais à un moment elle dit stop. « Toi ? Une amazone, nous aider ? Tu crois vraiment que je vais croire une telle sornette ? ». S’il y avait bien un groupe auquel les rescapés n’avaient pas demandé de l’aide, c’était bien les amazones. Même les hostiles, tout hostiles qu’ils étaient, avaient été mis à contribution. Ils ne les avaient pas vraiment aidé, mais avaient promis de ne pas profiter de la situation pour tuer tout le monde. Même eux avaient compris que ce n’était pas le moment pour entretenir leurs différends. Mais les amazones … presque tous les survivants étaient d’accord pour dire qu’il fallait les laisser tranquille. Les militaires avaient de toute façon déclaré que, si les rescapés allaient leur demander de l’aide, alors ils cesseraient tout net de protéger et d’approvisionner le campement. Laïla n’avait pas à se faire de soucis, Thaïs et elle suivraient le groupe. Mais la jeune rousse savait que les autres ne tiendraient pas bien longtemps, si les militaires n’étaient pas là pour aller chasser.

« De toute façon, on a pas besoin de votre aide. On s’en sort très bien sans vous. ». Laïla était incapable de mentir correctement. Sa voix avait déraillé sur les derniers mots. Elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait, elle finissait toujours par se trahir. Non, ils ne s’en sortaient pas bien du tout. Il n’y avait qu’à voir ce campement désert pour s’en rendre compte. Mais Laïla cherchait aussi à s’en persuader elle-même. Ils s’en sortiraient, c’était obligé. « Fernando a dit qu’ils allaient fouiller le bunker. Il y a peut-être des médicaments là-bas … ». Selon le militaire, tout bunker correctement équipé contenait plusieurs boites à pharmacie bien remplies. Il ne restait plus qu’à espérer que les hostiles, lorsqu’ils étaient venus le saccager, n’avaient pas emmené ces précieuses boites. Laïla espérait que, dans ce cas, les militaires n’iraient pas les chercher chez les hostiles. Ces derniers avaient promis de ne pas attaquer, mais la jeune fille savaient que s’ils étaient les assaillis, ils n’auraient aucune pitié. Thaïs et elle étaient bien décidées à empêcher Fernando de s’y rendre, s’ils prenaient cette décision. Quitte à y aller avant les militaires. Les sachant en danger, Fernando annulera la mission. Les deux jeunes filles étaient, pour une fois, parfaitement en accord et complétement complices. « Donc voilà, on a pas besoin d’aide. Bonne soirée. ». Elle s’apprête à tourner les talons. Elle ne voit pas ce qu’elle pourrait dire de plus.

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Message(#) Sujet: Re: (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} EmptyDim 29 Mar - 19:38

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The bond that links your true family is not one of blood, but of respect and joy in each other's life.  Sister is probably the most..


..competitive relationship within the family, but once the sisters are grown, it becomes the strongest relationship.

Parfois, tu imagines. tu l'imagines. Tu te perds dans tes pensées, tes rêves, tes envies. Tu rêves que Laïla n'est jamais partie. Tu l'espères parfois si fort.. Tu te figures la manière dont elle aurait grandit. Tu la visualises, évoluant depuis son enfance jusqu'à aujourd'hui, parmi vous, à tes côtés. Parfois, ces rêves te semblent, réels.. si réels.. Tu aimerais y croire. Tu aimerais t'y perdre. Parfois tu t'éveilles le matin, et tu as la sensation qu'elle est toujours là, près de toi. Tu as cette impression que ta petite protégée est toujours avec toi. Mais non. Non elle n'est plus là. C'est toi. Ton imagination. Tu te perds dans ces élucubrations. Tu te laisses emporter. Ton esprit divague à l'infini. Et pourtant, tu aimerais tellement qu'il y ait une once de vérité dans ces mensonges. Ces mensonges.. tu veux y croire, mais tu n'y parviens pas. Tu voudrais.. peu importe ce que tu voudrais. Laïla ne reviendra pas. Elle ne reviendra jamais. Elle vous a quittées depuis longtemps désormais. Elle a tiré un trait sur vous. Mais jamais.. Jamais tu n'aurais pensé qu'elle nourrirait une si grande amertume, une si profonde rancoeur à votre égard. Jamais, ô grand jamais, tu n'aurais songé à une telle réaction. Un refus total. Comme si elle niait en bloc, comme si vous n'existiez plus. L'abjecte gifle verbale qu'elle te lance te frappe de plein fouet, et tu n'as rien à répondre. Tu restes muette. ❝ Toi ? Une amazone, nous aider ? Tu crois vraiment que je vais croire une telle sornette ? ❞ Elle a raison. Entièrement raison. Ses questions sont légitimes.. Et tu n'as pas grand chose à lui opposer. Comment lui faire comprendre à quel point tu as changé? Comment lui dire que tu es réellement là pour lui apporter ton aide? Comment lui avouer combien tu tiens aux gens avec lesquelles elle vit? -enfin.. pas tous certes, mais une partie, du moins-. Tu aurais du y penser. Tu aurais du savoir qu'elle refuserait. Tu aurais du prévoir cette objection à ton projet. Tu aurais du penser à tout ça. Laïla ne sera pas facile à convaincre, et il ne sera pas aisé de lui faire accepter ton aide. Tu avais dans l'idée qu'il ne serait pas aisé de lui donner tout ce que tu as amené avec toi, mais.. à ce point? ❝ De toutes façons, on a pas besoin de votre aide. On s’en sort très bien sans vous. ❞ Rien n'est plus faux que cette affirmation. Tu le sais. Elle en a conscience. Ce mensonge te ferait presque sourire, si la situation n'était pas celle qu'elle est ; malheureuse et infortunée situation. Déplorables et affligeantes circonstances. Accablant, éprouvant, funeste destin de ces campements. Trop de morts, trop de victimes, trop de malades. Trop. Trop c'est trop. Tu ne veux pas en voir mourir plus. Ce sont des êtres vivants, des gens, avec une âme. Comment pourrais-tu leur souhaiter du mal? Tu ne l'a jamais fait. Il fut un temps où tu étais indifférente à leur sort, mais tu n'as jamais souhaité qu'il leur arrive quoique ce soit.. Et pourtant elle s'acharne. Cette petite fille devenue grande. Pourtant elle ne semble pas vouloir lâcher prise. Mais pourquoi? Pourquoi une telle obstination? A-t-elle réellement envie de voir plus de trépassés? ❝ vraiment? ❞ lâches-tu sur un ton plein de scepticisme, d'ironie, et de sarcasme. Tu connais la réponse à cette question, et tu sais pertinemment que même laïla n'est pas convaincue par ce qu'elle dit. Comment le pourrait-elle? La vérité est bien trop éloignée de ses allégations, pour que ces dernières ne semblent un tant soit peu avérées. La petite étoile n'a jamais su mentir. Jamais. Tu as toujours pu déceler ses mensonges, même lorsque ceux-ci étaient convaincants. Alors quand elle évoque finalement le bunker que ce.. Fernando veut aller fouiller, tu ne peux empêcher un ricanement de franchir la barrière de tes lèvres. Ce bunker est vide. Il est vide depuis des années. Les hostiles l'avaient pillé. Les rescapés étaient venus chercher les restes. Dans ce bunker, plus rien ne pourrait les aider.. Tu t'en étais assurée deux années plus tôt. Il ne restait plus rien d'exploitable là-bas. Plus une couverture. Plus aucun bandage. Pas même une vieille boîte de conserve.. Rien. Le néant. Pillé, dévalisé, vidé. Tu soupires, longuement. Est-ce qu'elle allait seulement t'écouter jusqu'au bout? Tu attrapes sa main pour l'empêcher de partir lorsqu'elle te tourne le dos. Tu t'y accroches, comme désespérée. Tu t'y accroches comme si vos vies en dépendaient. Et pourtant, ce ne sont pas vos vies qui en dépendent, ce sont celles des autres, celles de tous les habitants des camps. Gardant sa main dans la tienne tant qu'elle te le permet, tu t'approches à nouveau d'un pas, et lui murmures ; ❝ je comprends ta réaction, petite étoile. et pour tout te dire, Laïlynn nous a interdit de nous approcher d'ici.. mais.. ❞ Tu baisses les yeux, tu ne supportes pas de la voir telle qu'elle est à présent, tu ne veux pas la voir te haïr, te détester. Tue ne veux pas la voir renier ses origines, sa tribu, sa famille.. Puis tu lui avoues à demi-mot. ❝ je sais que tu ne vas pas me croire.. mais.. il y a des gens auxquels je tiens ici.. je ne pouvais pas rester plus longtemps en retrait.. ❞ avant qu'elle ne puisse rétorquer quoique ce soit, tu poursuis dans tes explications. Si tu dis tout d'un coup, peut-être qu'elle entendra la plus grande partie. Peut-être qu'elle acceptera de te croire. Peut-être que.. ❝ j'ai changé, je les ai rencontré, je les aime. Je t'ai apporté des onguents, des cataplasmes. Et des vivres. Laïla, crois-moi, je t'en supplie.. ❞ Ton regard se fait implorant, suppliant. Te croira-t-elle? Abaissera-t-elle ses défenses? Non tu le sais, ça ne peut pas être aussi facile.. Tu aimerais te retourner pour attraper une de tes sacoches, et pourtant tu ne peux pas. Tu ne veux pas. Tu as trop peur qu'à l'instant où tu lui tourneras le dos, la petite Laïla s'enfuit. Ça ne suffira pas, tu en es certaine, mais tu ne peux t'empêcher d'espérer. Tu soupires. ❝ laïla.. s'il te plait.. je t'en conjures, fais-moi confiance.. juste une fois. juste cette fois.. Si ce n'est ni pour toi ni pour moi, fais-le pour eux.. ❞ Tu plantes ton regard désespéré, plein de solicitude, dans le sien, et la supplies une dernière fois. ❝ je t'en prie.. ❞ Ta voix est rendue rauque par le découragement et la désillusion. Tu crains qu'elle ne t'écoute pas. Jamais.

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Laïla-Chilali G. Liliana
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Message(#) Sujet: Re: (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} (laïla&elishah) + le fil qui relie les rêves et la réalité {dans 5 ans} EmptyDim 5 Avr - 18:37





Laïla & Elishah
“ le fil qui relie les rêves et la réalité.”
L
es rescapés lui avaient souvent reprochés d’être trop extravertie, trop bavarde. Et pourtant. Aucun d’entre eux ne pouvait imaginer le nombre de choses qu’elle gardait secrètes, enfouies profondément sous son masque de sourires et d’insouciance. On soupirait souvent en la voyant, se demandant quand elle acceptera enfin de grandir et de prendre conscience des responsabilités que tout adulte du campement est amené à prendre un jour ou l’autre. Mais personne ne se doutait qu’elle avait depuis bien longtemps dit adieu à l’enfance et à la douce ignorance qui l’accompagnait, qu’elle avait grandi bien trop soudainement. Malgré toutes ses années passées au milieu des survivants, rares étaient ceux qui avaient réussi à la cerner et à voir plus loin que les simples apparences. Elle pouvait les compter sur les doigts d’une main. Mais ce soir-là, face à celle qu’elle avait considéré comme sa grande sœur pendant longtemps, Laïla était tout simplement incapable de faire semblant, de sourire et plaisanter, de faire croire que rien ne l’atteignait. Preuve en était le déraillement de sa voix, tandis qu’elle affirmait qu’ils n’avaient pas besoin d’aide, que tout allait bientôt aller mieux. « Vraiment ? ». Elle baisse la tête, gênée. Elle ne trouve rien à répondre. Il n’y a rien à répondre. La vérité, c’est qu’ils auraient raisonnablement besoin d’aide, mais que Laïla refusait d’avoir de nouveau affaire aux amazones. Elle ne voulait plus laisser de nouveau cette tribu intervenir dans son existence. Elle désirait ne plus rien avoir à voir avec ces femmes à qui elle n’accordait plus aucune confiance. Et tant pis si c’était une réaction égoïste, tant pis si elle s’en mordait les doigts plus tard. En l’instant présent, seul comptait le fait d’interrompre rapidement cette conversation, de faire comprendre à Lorelaï qu’il ne servait à rien d’insister, pour ensuite retourner chercher la petite Joyce et reprendre le chemin du campement. Et puis de faire comme si cette rencontre n’avait jamais eu lieu, comme si rien ne s’était passé.

Et Laïla tourne les talons, bien décidée à planter son ainée ici. Mais voilà que Lorelaï l’empêche de s’éloigner, qu’elle l’attrape par la main, et commence à lui parler. Laila ne bouge pas, ne se retourne pas, pas encore, regrettant de ne pas pouvoir empêcher ses oreilles d’entendre. « Je comprends ta réaction, petite étoile. ». De nouveau, elle pince les lèvres, et s’empêche de songer à tout ce que ce surnom lui évoque. De plus, elle n’est pas une étoile, elle n’est plus petite. Elle n’est que Lila la maladroite, coincée sur une Ile devenu trop étroite pour elle, et dont elle n’avait aucune chance de s’échapper un jour ou l’autre. « Et pour tout te dire, Laïlynn nous a interdit de nous approcher d'ici ... Mais ... ». En entendant cette phrase, la jeune rousse se retourne. Elle note cette information quelque part dans son esprit, prête à en parler à Fernando dès qu’elle sera retournée au campement. Un petit sourire aux lèvres, elle lance, presque innocemment. « Si même la prêtresse commence à désobéir aux ordres, on se demande où va le clan … ». Malgré le ton badin qu’elle se force à employer, la révélation de la mage la surprend. Il y a des années de cela, pour l’enfant qu’elle était alors, le duo Laïlynn-Lorelaï était inébranlable, inséparable. Elles étaient les piliers du clan, celles sur qui tout tenait. Mais il semblerait que rien ne soit immuable. Laïla essaye de se convaincre qu’elle s’en moque, que le clan peut se disloquer sans que cela ne lui pose aucun problème. Si elle l’a quitté, ce n’est pas pour s’en inquiéter … « Je sais que tu ne vas pas me croire ... ». Elle faillit alors demander pourquoi elle prenait la peine de continuer, si elle savait que cela ne servirait à rien. Elle faillit lui conseiller de ne pas gaspiller sa salive pour des propos qui n’apporteront rien. Mais la curiosité prit le dessus, et elle se tût, la laissant poursuivre. Juste pour voir ce que Lorelaï allait lui sortir pour essayer de lui prouver qu’elle avait réellement l’intention de les aider. Comme si Laïla allait la croire …

« Il y a des gens auxquels je tiens ici ... Je ne pouvais pas rester plus longtemps en retrait ... J'ai changé, je les ai rencontré, je les aime. ». Dès les premiers mots que prononce Lorelaï, Laïla n’écoute que d’une oreille. Elle n’a pas envie d’écouter un plaidoyer qui ne changera ni ses convictions ni sa décision. De plus, elle ne faisait pas confiance à Lorelaï : les amazones avaient déjà embobinés les militaires, les accueillant avant d’en tuer quelques-uns, comment pouvait-elle être certaine qu’il ne s’agissait pas d’une quelconque ruse pour se venger de son départ volontaire ? Parfois, Laïla regrettait le temps où elle n’imaginait pas des complots derrière des complots, des mensonges derrières chaque mots. Depuis quand était-elle devenue si méfiante ? Elle ne saurait le dire. Sans doute depuis le jour où Fernando commença à lui montrer les réalités qui se cachaient derrières les phénomènes qu’elle considérait jusqu’alors comme des manifestations des esprits. Depuis l’instant où elle commença à se poser des questions sur tout ce qu’on lui avait appris et qu’elle considérait comme vrai. Et puis, c’était tellement beau pour être vrai … Elles se replient dans la jungle pendant des années, refusant tout contact avec les rescapés, et comme ça, du jour au lendemain, l’une d’entre elles apporte onguents et vivres ? « Si ce n'est ni pour toi ni pour moi, fais-le pour eux ... ». Eux, eux, eux. Ses compagnons, ses amis. Ils avaient besoin d’aide, et ils devaient surement commencer à s’inquiéter de son absence prolongée. « Le temps que je prends à te parler, je ne le passe pas à leurs côtés. ». Elle soutint un instant le regard de son ainée, puis détourne la tête. Lorelaï n’a pas tort. Ce n’est pas elle, qui a besoin de ses remèdes, mais les autres, les malades. Ça vaut le coût de faire mine de la croire, juste pour voir. Si c’était vrai, tant mieux, elle rapportera quelque chose d’utile. Et dans le cas contraire, tant pis, elle aura juste perdu du temps. « Et ils sont où, tes onguents et autres remèdes ? ». Elle croise cependant les bras sur sa poitrine, une fois de plus, comme pour lui montrer qu’elle ne lui fait toujours pas confiance, que la seule chose qu’elle obtiendra d’elle sera cette attention méfiante. C’était déjà beaucoup de sa part. Sa première réaction aurait été de l’envoyer balader. Il ne fallait pas trop lui en demander, non plus. « Et j’présume que t’attends quelque chose de moi en retour … ». Ni une question, ni une affirmation. Pas même une suggestion. Laïla pensait juste à voix haute.

(c)WILD BIRD + mots : 1264
notes : désolée, ce n’est ni très long ni très bien, mais je tâcherai de me rattraper la prochaine fois.



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