(#) Sujet: Sorry seems to be the hardest word || Alys & Olivia Lun 17 Mar - 15:01
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Sorry seems to be the hardest word
Alys
Ce soir là, Olivia restait terrifiée. Elle attendait le retour de sa maman. En attendant, elle était restée dans sa chambre à jouer avec sa poupée. Mais elle n'était pas bien, elle avait eu peur, très peur. Ces gens là avaient tout renversé dans leur appartement, mais aussi un peu dans sa vie. Ces gens là étaient des policiers. Mais pourquoi étaient-ils venus ? Pourquoi avaient-ils tout fouillés comme cela ? Pourquoi les avaient-ils brusqués ? Il était quatorze heures, ce mercredi là, quand Olivia, Alekseï et leur père entendirent sonner à la porte. Ils étaient tous les trois assis sur le canapé, en train de regarder un dessin animé. Apaisés, tranquilles, les uns contre les autres. Sebastian leur avait alors dis de rester là, de ne pas bouger et de l'attendre, que c’était sûrement une erreur puisqu'il n'attendait personne. Ils le firent. Seulement quelques minutes plus tard, leur père fut plaqué contre le mur, et déjà des gens venaient tenir Olivia et son frère pour ne pas qu'ils s'en aillent, ou qu'ils les empêchent de faire quoi que ce soit. Mais que leurs voulaient-ils ? avait alors pensé Olivia. Sa mère, Alys, n'était pas là, au travail, un peu comme d'habitude. Elle ne la voyait pas souvent sa mère, et elle en souffrait pas mal. Et puis, quand elle la voyait, le plus souvent ses parents en profitaient pour se disputer encore une fois... Mais à ce moment là, elle avait besoin d'elle, pour la rassurer, pour la prendre dans ses bras, pour lui dire que tout irait bien, qu'elle était en sécurité. Mais elle ressentait juste de la terreur, de la peur, et de la fureur. Elle ne voulait pas qu'on vienne dans sa vie comme cela, et qu'on lui détruise. Les policiers étaient en train de tout fouiller, et son père n'avait l'air de rien pouvoir faire. Il semblait aussi désemparé qu'elle. Pourtant, Olivia lui en voulait. Les parents ne sont-ils pas censés protéger leurs enfants ? Ne sont-ils pas censés les aider et les rassurer ? Même s'il ne pouvait pas faire autrement, Olivia le rendait coupable de ce qu'il se passait. Alors qu'il "subissait" autant qu'elle cet évènement. Olivia- Ella et son jumeaux se mirent à pleurer en même temps, et visiblement, cela n'avait pas l'air d'enchanter la femme qui était chargée de les tenir. Des jumeaux, double soucis parfois.. Olivia criait du plus fort qu'elle le pouvait, se disant que peut être, comme ça on la rendrait à son papa. Mais cela ne semblait pas vraiment fonctionner. Les policiers semblaient chercher quelques choses de précis. Ils allèrent fouiller le salon, la cuisine (et ses moindres recoins), et même la chambre des enfants. Des fois qu'Alys eut caché des choses innocemment dedans... Alys n'avait peut être pas des affaires très légales, d'accord, mais elle était une très bonne mère. Elle n'aurait pas pu faire ça. Après une heure à pleurer à gorge déployée, les policiers s'en allèrent enfin. Olivia & son jumeaux ne tardèrent par à courir dans les bras de leur père, qui visiblement, semblait être en état de choc lui aussi. Il les serra fort contre lui. Le reste de la journée, la petite famille n'avait pas beaucoup discuté. Visiblement tous un peu traumatisés par cette visite inopinée.. Sebastian avait mis les enfants devant la télé pour ne pas avoir à leur parler sûrement, mais aussi pour pouvoir se replacer les idées. Lui devait savoir pourquoi ils étaient venus. Le soir venu, Alys rentra à la maison. Elle semblait fatiguée, elle avait du avoir une grosse journée. Olivia & Aleks coururent vers elle pour l'embrasser, et ils voulaient aussi tout lui raconter. Ils se mirent tous les deux à crier, et à parler en même temps, mais après quelques minutes, Alys pu enfin comprendre ce qu'ils disaient. Et d'ailleurs, sa tête changea immédiatement de couleur.
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(#) Sujet: Re: Sorry seems to be the hardest word || Alys & Olivia Mar 18 Mar - 4:15
OLIVIA & ALYS « Sorry seems to be the hardest word »
“Work is not something you can run from. With work came great responsabilities. They were even bigger in my job. But still, i should never have forgotten that my first great job, the one i really couldn't run away from was to be their mom. I should never have forgotten, and i will never make such a mistake again. i swear.” Rude journée. A vrai dire toutes tes journées sont dures. Et plus ta dernière exécution date, pire elles sont. Le seul soulagement que tu peux éprouver à part un meurtre, c'est de voir tes enfants. Malheureusement des enfants de quatre ans dans une boîte de nuit au milieu de mafieux, ça ferait désordre. Alors tu tires ta carcasse humaine à travers ces journées sans fin, attendant d'être délivrée de tes tourments par la présence de tes enfants lorsque tu passeras la porte de votre appartement le soir. Ou alors, tu pries pour que quelqu'un essaye de te doubler et que tu aies besoin de rappeler à ceux qui t'entourent qui tu es. Ton ascension dans le milieu a été rapide, fulgurante, même. C'est d'ailleurs ce qui laisse penser à certains qu'ils pourront te doubler facilement. Parce qu'aux yeux des anciens, tu es une newbie. Une débutante. Mais.. tu ne te laisses pas si facilement faire, et tu as appris à rétablir ta position. Une fois qu'une personne t'a vue à l'oeuvre, elle ne cherchera plus jamais à te doubler, ou ne serait-ce qu'à te manquer de respect. Une fois qu'une personne t'as vu à l'oeuvre, elle te craindra toute sa vie. Tu l'as lu dans leurs regards. Tu le vois chaque jour sur leurs visages. Tu le remarques à la manière dont ils agissent.
Le lundi après-midi, tu tiens une sorte de permanence au fond d'un bar dans une petite pièce privée. Tu y reçois tous ceux que tu demandes à voir et tous ceux qui demandent à te voir. Deux armoires à glace se tiennent de chaque côté de la porte, et une troisième se tient en permanence derrière toi, les mains jointes, un flingue dans celle de droite. Simple précaution. Tu n'as pas réellement besoin d'eux. C'est plus une sorte d'intimidation, une mesure de dissuasion. Les minutes défilent, et tes yeux restent inlassablement rivés sur l'horloge au dessus de la porte. Tu t'exhortes à rester calme et à compter les secondes alors que la trotteuse court. Ces imbéciles commencent sérieusement à te taper sur le système. Untel demande un délai, un autre ramène une partie de la somme et jure de rapporter ce qui manque avant la fin de la semaine. Un jour, ton indulgence te jouera des tours. Un jour, tu paieras le prix de ta compassion.
Celui-ci, a retardé l'échéance de son paiement de trois semaines en fuyant dans la ville. Malheureusement pour lui, un de tes hommes a trouvé sa maman hier. Et le voila devant toi, aujourd'hui. Pleurant pour espérer un délai supplémentaire. Il n'en fallait pas plus pour te faire disjoncter. un délai, un autre, toujours plus. Qu'est-ce qu'ils ont tous avec leurs délais? D'un coup d'un seul tu te lèves furibonde face à ce jeune homme qui se la joue. Il est là, il parade, il se la joue confiant. Mais lorsque la haine passe tel un éclair dans tes yeux foudroyants, ses grands airs s'envolent, et le voila qui tremble. Tu n'as pourtant rien dit. Tu t'es simplement levée de ta chaise. Puis d'une voix calme, posée, mais pas moins menaçante, tu articule chaque syllabe. « Espèce de sale petit enfoiré. Tu ne crois pas que tu as eu un assez long délai? Tu en veux encore? Tu sais ce qui vient en jeu après l'argent, n'est-ce pas? » Tu fais une pause. Tu le fixes. Tu attends. « Alors? » Il tente une réponse et bégaye quelques syllabes sans le moindre sens. Tu saisis quelque chose sur la banquette à côté de toi, et contournes la table dressée entre vous. Tu dégaines ton katana et déposes doucement ta lame sur son épaule. « C'est ta vie. » La pointe de ton arme se pose sur sa gorge. Sur un signe de tête, les gardes du corps se retirent. L'incision est précise, la mort est sans douleur. Le soulagement se fait ressentir. Ta tension se relâche. Tu relèves ta manche. Une entaille de plus sur ton bras voit le jour, et tu aspires ton propre sang qui s'écoule de tes veines. Tu baisses ta manche. Tu sors. C'en est fini pour aujourd'hui, tu en as assez.
Tu tournes enfin la clef dans la serrure de la porte sans poignée de ton appartement. Au moment ou la porte s'ouvre tu es assaillie par tes deux bambins qui courent se jeter dans tes bras tout en essayant de te raconter quelque chose. Tu fermes la porte et t'accroupis pour mieux les écouter. Mais tu ne comprends rien, leurs voix se recouvrent et tu ne distingues que quelques mots. Tu saisis tout de même ce qui s'est passé ici. Les flics sont venus ils ont fouillé ton appartement dans les moindres recoins. Heureusement tu n'emmène pas de boulot à la maison, ils n'ont pas pu trouver quoique ce soit. Néanmoins, tes mâchoires se crispent. Tu blêmis. Comment ont-ils pu oser? Tu es certaine qu'ils n'ont aucune preuves, tu les as faites détruire. Ton mari te regarde de haut. Debout à l'entrée de la cuisine, il t'observe, il est en colère, il désapprouve. Tu parles deux minutes de plus avec tes rejetons et leur dis; « Les enfants, allez jouer dans votre chambre, je vous rejoins dans pas longtemps. » Ils s'en vont en courant, criant et se chamaillant. Ainsi commence la dispute. Il est énervé, tu peux le comprendre. Il a eu peur, tu peux aussi le comprendre. Il n'aime pas ça, encore une fois, compréhensible. Mais tu n'as pas le choix. Après un long moment à se crier l'un sur l'autre tu finis par lui tourner le dos. Tu files droit vers la chambre des enfants. Tu toques doucement à la porte et ouvre souriante. « Alors les p'tits loups? Vous voulez jouer à quoi? » Puis, toute à ta tendresse retrouvée, tu tentes de laisser la dispute derrière toi.
Je suis le travail épuisant d'Alys. Je suis le respect imposé par Alys. Je suis l'impatience grandissante d'Alys. Je suis la crainte inspirée par Alys. Je suis l'ennui mortel d'Alys. Je suis la menace de mort d'Alys. Je suis la sentence infligée par Alys. Je suis la clef dans la serrure d'Alys. Je suis les cris des enfants d'Alys. Je suis la violente dispute d'Alys. Je suis l'agacement exaspérant d'Alys. Je suis la voix faussement joyeuse d'Alys. Je suis la semblante indifférence d'Alys. Je suis la tendresse débordante d'Alys.
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(#) Sujet: Re: Sorry seems to be the hardest word || Alys & Olivia Mar 18 Mar - 16:59
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Sorry seems to be the hardest word
Alys
Dès le moment où les deux enfants entendirent la clé tourner dans la serrure, ils étaient prêts à se jeter sur leur mère. Elle leur manquaient beaucoup, alors dès qu'ils le pouvaient ils l'assaillaient. Leur père lui, ne semblait pas aussi ravie de la voir rentrer, il n'avait pas décolérer depuis l'après midi et la visite impromptue des forces de l'ordre. Mais après quelques minutes, Alys demanda à ses enfants de partir jouer dans leurs chambres. L'occasion pour les jumeaux de faire la course à qui arrivera le premier à l'endroit imposé... L'occasion de se chamailler aussi, donc. Aleks gagna, comme d'habitude. Olivia râla, comme d'habitude aussi. Les jours se ressemblaient ici. Olivia grimpa sur son lit avec ses poupées et ses barbies, tandis qu'Aleks attrapa ses voitures et les fit rouler sur son circuit. Olivia entendit des cris. Comme d'habitude, ses parents se disputaient, encore une fois... Les petits avaient tendance à beaucoup en souffrir. Les repas de famille n'étaient plus comme avant. Ils n'étaient plus vraiment une famille, non... Malheureusement.
Après quelques instants, Olivia sentit venir les pas de sa mère vers eux. Elle allait sûrement vouloir leur parler. Ou jouer. Ou leur changer les idées... Peut-être même qu'elle ne leur en parlerait même pas. Olivia descendit de son lit, pour grimper sur celui de son frère en dessous. Aleks allait sûrement râler, mais elle adorait celui de son jumeau, plus que le sien. Mine de rien, les deux enfants étaient hyper proches. Ils se chamaillaient souvent oui, mais comme n'importe quels enfants. Par contre, ils étaient bien plus complémentaires et fusionnels que les autres, la magie des jumeaux... Olivia était une petite qui feintait de n'avoir besoin de personne, pourtant quand son frère venait la protéger à l'école, elle en était bien contente. D'ailleurs, elle adorait l'école. Elle y allait peu mais la réclamait souvent. Elle avait même déjà des copains et des copines avec qui jouer. Alekseï et elle était dans la même classe, refusant d'être séparé, au grand dam des institutrices...
Alys entra dans la chambre des jumeaux et leur demanda à quoi ils souhaitaient jouer.. Olivia n'avait pas vraiment le coeur à jouer, elle avait encore peur que la police débarque dans son appartement. « Je veux pas jouer. Aleks il a encore gagné en plus ! » Du haut de ses à peine 4 ans, la petite fille commençait à bien s'exprimer. Aleks semblait vouloir protester, mais sa soeur l'en empêcha en posant son doigt sur ses lèvres pour lui faire signe de se taire. Comme les maîtresses le faisaient à l'école pour leur dire. « Diiiis Maman !!! C'était quoi ces monsieurs qui sont venus ... ? Ils ont fait du mal à papa... et on avait pas le droit d'aller le voir !! la dame elle voulait pas ! elle était méchante !! Même que j'ai eu peur !! » Son jumeau approuva d'un signe de tête. Olivia descendit du lit pour s'installer sur le tapis à leurs côtés. Sebastian avait comme laisser entendre que tout ça était de la faute de leur mère. Il pensait certainement que ses enfants ne comprendraient pas mais c'était tout le contraire, et d'ailleurs Olivia en voulait à sa maman, de leur avoir infligé ça. C'était sûrement pas volontaire mais dans la tête d'une enfant, la différence n'était pas très nette. Alekseï vint appuyer sa soeur : « Ils étaient vraiment pas gentils... et ils ont mis le bazar... » On sentait dans leur voix qu'ils étaient perturbés et apeurés.