» Endreya A. Hamilton-Wayne "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞ × Ma Célébrité : alexandra park.
× Nombre de messages : 3379
× Age du perso : 24 ans.
× Job : barmaid.
× Côté love : ashford, forever and always, till death do us part.
(# ) Sujet: h i l a r y - j u l i e t × The one word that best characterizes borderline personality is “instability” Dim 10 Jan - 18:55
❝ Hilary Juliet Rhose-Materson❞ ♦ Feat Hilary Duff ; depuis que j'suis gosse, on m'appelle Hilou, ou tout simplement H. ✕ j'ai déjà 25 piges ✕ je suis née le 5 avril 1990 dans un endroit nommé New-York ✕ j'ai déjà été styliste pour une grande parque de fringues, dont nous tairons le nom. PAS DE PUB! ✕ actuellement je suis Professeur pour les enfants de l'île ✕ dans la vie d'tous les jours, on me décrit comme hypersensible, enjouée et généreuse , mais aussi très lunatique, maladroite et craintive ✕ j'aime par-dessus tout dessiner, vagabonder seule et boire des coups avec Lizzie ✕ je déteste encore plus que les gens me parlent quand j'en ai pas envie. ✕ personne ne le sait, mais Je suis une personne qu'on qualifie de borderline.. ✕ je me distingue par Ce triste sourire perpétuel qui fait qu'on ne sait jamais si je suis heureuse ou triste. ✕ j'avoue, mon orientation sexuelle est plutôt hostilesexuelle ✕ puis en c'moment t'façon j'suis plus en moins en couple, c'est très compliqué entre Fenner et moi.. ✕ vous me trouverez dans la team des SIGMA , car : Je ne pouvais décemment pas me battre contre ma famille, alors j'ai rejoins leur rangs pour pouvoir être à leurs côtés ✕ et je porte aussi le rang des Rebels parce que : Je suis d'humeur changeante et que les gens ne savent souvent pas comment m'adresser la parole.
by Autumn Wind en long, en large, en travers, petite sœur. j'te connais par coeur, j'te connais par coeur, petite sœur. même cupidon a lâché l'affaire. tu as comme un don pour les pousser à l'adultère. non non, ça n'tourne pas rond, tes amours ont un air d'incarcération, quand tu t'y mets pour être clair. ça reste entre nous, te supporter est une victoire. ils t'ont laissée, tiens, prends donc un mouchoir. j'aimerai t'aider, j'aimerai te croire
CHAPTER ONE ; “ not until we are lost do we begin to understand ourselves.” « va te faire foutre ! » crie-t-il. « C'est ça, c'est ça.. pour que tu te sentes moins coupable de fourrer tout ce qui passe, hein ? » Il la regarde furieusement. Elle n'a pas tort. Et apparemment elle a touché la corde sensible. « C'est ça Elliott ? Tu veux que je couche aussi à droite à gauche, comme ça tu passeras pas pour le salaud de service, hein ? » il s'approche d'elle. Elle pense sincèrement qu'il va lever la main sur elle. Non il n'en fait rien. Mais il se rapproche juste assez pour la dominer de toute sa hauteur. « NON ! T'es à moi ! » Elle rit nerveusement. « Je suis à toi ? » Elle pointe un doigt accusateur sur sa poitrine. « JE SUIS A TOI !? » Elle avance d'un pas, pas le moins du monde impressionnée par sa grande taille. Ils sont déjà passés par là. Plusieurs fois, déjà. « Tu te fous de ma gueule, c'est ça, hein ? T'as cru que je t'appartenais ? Que j'étais ta chose ? Nan mais tu veux rire !? » Il lâche un grondement de colère et se détourne de sa femme. Elle avait vraiment un caractère impossible ! « donc monsieur couche à droite à gauche, et en plus, monsieur a besoin de sa femme trophée, pure et toujours tirée à quatre épingle ! » elle lance ses bras en l'air et les agites furieusement. « tu es un véritable porc, Elliott ! » Elle l'attrape par le bras pour qu'il lui fasse à nouveau face. « regarde-moi quand je te parle, espèce d'enfoiré ! » Il lui hurle alors ; « ne me parle pas sur ce ton ! » elle fulmine. « je te parlerai sur ce ton tant que tu continueras à baiser toutes ces petites minettes, Nelson ! » elle prononce son véritable prénom avec mépris. Elle l'aimait avant. Et lui aussi l'aimait. Mais ça c'était avant. Avant qu'elle n'atteigne l'âge fatidique de trente cinq ans, et que son corps ne soit déformé par la grossesse des deux petites jumelles qui dormaient paisiblement à l'étage. Enfin.. à présent elles devaient certainement être réveillées. « Tu m'as abandonné pour de l'argent, Gladys, pour de l'argent ! » Elle a un petit rictus mauvais. « Ne tournes pas les choses comme ça t'arrange, Nels.. ça ne s'est pas passé comme ça et tu le sais très bien ! » elle lui tourne le dos et s'appuie à la fenêtre. Elle soupire. « j'étais prête à tout abandonner pour toi. Tu te souviens de ça, n'est-ce pas ? C'est toi.. c'est toi qui m'a dit de rentrer, de ne pas tourner le dos à la vie qui m'attendait. Tu m'as dit.. » elle soupire. À quoi bon ? Il le sait aussi bien qu'elle tout ça. Il était là aussi.. C'est bien lui qui les a prononcés, ces mots, autrefois. « tu m'as dit que tu me retrouverai. Tu m'as dit que tu ferais ce qu'il faudrait pour me mériter aux yeux de ma mère.. » Ses yeux sont tout embués quand elle repense à cette époque. Cette époque où il étaient heureux ensemble.. Il se sent coupable. Il sait qu'il est en faute. Il ne l'admettra jamais devant elle, mais il le sait. Et il ne peut s'empêcher de se trouver des excuses. À quoi allait ressembler leur vie, maintenant ? Tout est fichu. Tout est ruiné. Ils ne seront plus jamais heureux ensemble. Mais que faire ? Ils sont parents de ces deux petites filles adorables. Un divorce n'est pas envisageable. Ils se disputeraient la garde des fillettes. À moins que chacun en prenne une, point. Non quelle horreur ! Jamais ils ne pourraient leur faire ça. Ils n'avaient plus qu'à cohabiter et vivre leur vie chacun de leur côté. Mais elle est tellement impossible à vivre, et lui si orgueilleux ! « je t'aimais Gladys. Je t'aimais sincèrement. » Elle pose son front sur la vitre froide et son souffle y dépose une couche de buée. « oui.. je sais. Et je t'aimais aussi. Mais c'est fini Elliott. C'est terminé. » Elle se retourne vers lui droite et fière, rigide comme elle sait l'être. « va fourrer qui tu veux. Je ne veux plus en entendre parler. A partir de ce soir, tu iras dans l'autre chambre. Je ne veux plus de toi dans mon lit. » il soupire. Il veut protester. Quelque part, il voudrait recoller les morceaux, faire quelque chose des pots cassés, mais il sait que ça ne sert à rien, alors il la laisse quitter la pièce sans rien dire. CHAPTER TWO ; “ money cannot heal ruptured relationships, or build meaning into a life that has none.” Aujourd'hui tu as reçu plein des cadeaux. T'as vérifié, pourtant.. c'est pas ton anniversaire aujourd'hui. Mais ta maman a dit que c'était parce que tu avais été bien sage, et que tu méritais tout plein des cadeaux, même qu'elle a dit que tu méritais encore bien plus, mais qu'elle avait pas assez de bras pour tout porter d'un coup, parce qu'elle portait aussi ceux d'Alys. Puis quand ton papa il a vu ça, beh il était étonné, mais du coup cet après-midi, il est revenu avec un petit chat pour toi. Quand tu lui as demandé pourquoi tu avais le droit d'avoir un petit chat, il t'a répondu que c'était parce qu'il t'aimait beaucoup, et que bah du coup, comme tu aimais bien les chats il avait pensé à toi en passant devant l'animalerie. Ton papa c'est le meilleur des papas du monde. Tu l'aimes fort. Tu aimes aussi ta maman bien sûr. Surtout quand ils te donnent plein des cadeaux comme ça. Tu sais pas trop pourquoi, mais c'est toujours bien les cadeaux de toutes manières. Quand tes coupines elles vont savoir que tu as un petit chat elles voudront le même, et elles vont demander pareil à leur papa et leur maman. Sauf qu'elles en auront pas, c'est sûr ! Parce que c'est ton papa à toi le meilleur, et ta maman à toi la plus merveilleuses des mamans jusqu'aux étoiles, d'abord ! « nan ! » Tu fermes obstinément la bouche, et secoues la tête de droite à gauche. Tu es butée. Tu as décidé que tu ne mangerais pas la purée de Sasha. Tu la mangeras pas parce que ce que tu veux c'est que ce soit ta maman qui fasse la purée et ton papa qui te fasse manger, ou l'inverse. Mais tu en as marre que ce soit Sasha qui s'occupe de toi. Tout ce que tu veux c'est que tes parents viennent et te chouchoutent. Et même Alys elle est d'accord. Vous avez décidé toutes les deux que vous mangeriez pas si c'est Sasha qui vous donne. Elle est gentille Sasha. C'est pas ça le problème. Le problème, c'est que comme elle est là, papa et maman ils ont l'air de vous oublier. Et toi tu veux ta maman et ton papa. Tu veux qu'ils viennent ! Tu veux qu'ils soient là avec vous ! Tu en as marre que ce soit toujours Sasha. Alors tu serres les lèvres, et tu continues de secouer la tête. Sasha a beau faire tous les efforts du monde, tu changeras pas d'avis. Elle peut te réciter toutes les comptines de manger, tu ouvriras pas la bouche. Tu veux ta maman. Pauvre Sasha. Des fois tu te dis qu'elle mérite pas toutes les bêtises que vous faîtes. Mais il y a que quand vous faîtes des bêtises que papa et maman ils s'intéressent à vous. Ou alors quand maman dispute papa. Après ils vous donnent des cadeaux. Comme si vous alliez oublier tout ce que vous entendez parce que vous avez des nouvelles choses. « Hilary ! Ouvres la bouche ! Maintenant ! Je vais me fâcher ! » Tu lui lances un petit sourire espiègle. Tu fais la coquine parce que tu sais que si t'es pas sage elle ira le dire à ta maman et du coup ta maman elle viendra te parler. Et même si c'est pour te faire disputer, c'est pas grave, au moins elle te parle. « Nan ! » mais tu as eu tord d'ouvrir la bouche parce que Sasha beh, elle en a profité pour te mettre la cuillère dans la bouche. Alors tu recraches. Tu recraches tout dans ton assiette et tu lui dis ; « Mais je veux maman ! » Sasha te regarde avec un regard mauvais. « eh bien dans la vie, on a pas toujours ce qu'on veut ! » et alys elle est trop forte parce qu'elle a répondu « papa et maman ils ont dit qu'on pouvait avoir tout ce qu'on voulait ! » tu tires la langue à Sasha. « et toc ! » CHAPTER THREE ; “ i think that the good and the evil are only separated by the willingness to sacrifice.” « Eh ! T'es méchante, là Lilys. T'as pas le droit de dire ça ! En plus c'est même pas vrai ! » Ta sœur te regarde avec un regard presque méchant. « Bah quoi, t'as bien la même chose à Camille l'autre jour ! » Tu mets tes poings sur tes hanches de la même manière que ta mère lorsqu'elle se fâche. « oui ! Mais moi je suis ta sœur ! T'as pas le droit de me dire ça ! » Alys te tire la langue. « Je te dis ce que je veux, d'abord ! » Tu la regardes un long moment, et tu sens les larmes te monter aux yeux. « t'es méchante.. » Et lève le menton et te nargue de sa tête fière. « Mais c'est moi la plus grande, donc c'est moi qui ai raison ! » Cette fois-ci tu pleures pour de bon. « mais maman elle a dit que tu devais veiller sur moi. T'as pas le droit de me dire des trucs méchants comme ça ! » « gnagnagna ! Va pleurer plus loin. Il y a que les mauviettes qui pleurent, d'abord ! » Tu clignes des yeux. Alors c'est ça que ça fait ? C'est ça qu'on ressent quand quelqu'un nous dit des trucs méchants ? A toi personne ne te dit jamais de trucs méchants. D'habitude, c'est toi et Alys qui dites ce genre de choses aux filles qui sont moins jolies et moins bien habillées que vous, à celles qui n'ont pas la chance d'avoir des parents aussi généreux que les vôtres. Mais cette fois-ci. Cette fois-ci c'est toi qui subit ces railleries. Et d'être de l'autre côté de l'action, c'est totalement différent. Tu fonds en larmes et t'enfuis. Tu ne veux plus la voir ! Elle avait pas le droit de te dire ça. Tu vas te recroqueviller en boule dans un coin sombre de votre chambre. Tu ne lui parleras plus jamais ! Elle est bien trop méchante ! Plus jamais jamais jamais ! CHAPTER FOUR ; “ the most overwhelming key to a child's success is the positive involvement of parents.” Tu lèves les yeux de ta rédaction presque terminée. « papa ? » Ton père détourne son attention de son journal pour te regarder avec un sourire attentif. « oui mon ange ? » Sa voix est douce. Elle l'est toujours lorsqu'il s'adresse à toi. Ces derniers temps, ils sont plus présents, lui et ta mère, mais ta mère semble vouloir passer plus de temps avec Alys. Elle ne t'accorde pas beaucoup d'attention, et parfois même elle fait comme si tu n'existais pas.. « pourquoi est-ce que maman ne me fait jamais travailler ? Elle passe tout son temps avec Alys.. » lui demandes-tu sur un ton boudeur.. Ton père soupire et presses ses doigts sur ses yeux avant de pincer son nez entre son pouce et son index, comme tu l'as souvent vu faire. « C'est un peu compliqué, mon petit sucre.. je ne sais pas si je suis le mieux placé pour te parler de ça. Tu ferais bien de lui poser directement la question.. » Il te fait un doux sourire. Ton père a toujours été très tendre avec vous, très affectueux. Bien plus que votre mère qui se montre plus dure, et très à cheval sur les bonnes manières. « Alys dit que c'est parce qu'elle me trouve nulle.. » Ton père pousse un petit sourire et se lève. Il change de chaise pour venir s'asseoir à côté de toi. Il caresse ta joue avec une tendresse infinie. « ce que pense ta mère lui appartient. Mais tu ne dois en aucun cas croire ce qu'elle pourrait penser. Tu es brillante mon ange, tu iras très très loin dans la vie. Il suffit que tu le veuilles et que tu t'en donnes les moyens. » Il te sourit affectueusement. Tu aimes ce sourire. Il te réconforte. « Alors ? Tu veux me parler de ta rédaction ? Qu'on la revoit ensemble ? » Il change de sujet. Il ne veut plus en parler. Tu as appris à ne pas poser plus de question que les gens ne veuillent bien en accepter. Alors avec un sourire résigné tu lui lis le sujet de ta rédaction et lui temps ton papier afin qu'il le lise et te dise ce qu'il en pense. Pourtant ton esprit est absent, tu as tellement de questions à lui poser encore. Tu ne comprends pas la situation de ta famille. Tu as bien compris que tes parents restent ensemble uniquement à cause de vous. C'est quelque chose qu'Alys et toi avez compris depuis très longtemps. Mais ce que tu ne comprends pas c'est la raison de cette mésentente entre eux. Et surtout, surtout, tu ne comprends pas pourquoi ils ne vous accordent apparemment pas la même importance. Ton père passe moins de temps avec Alys qu'avec toi, même si la différence est moins flagrante chez lui que chez ta mère, car lui, au moins, vous accorde autant de tendresse à l'une qu'à l'autre. Ta mère.. ta mère est différente. Elle ne peut s'empêcher de valoriser Alys sans arrêt et te montre presque du mépris.. Tu soupires, la tête dans les mains complètement perdue. Tu aimerais tant avoir une famille unie et soudée, comme Fleur, cette fille dans ton cours d'histoire. Quand tu vas chez elle, sa famille semble si heureuse, unies, ils prennent leurs repas tous ensemble, et passent la soirée à discuter de tout et de rien. Fleur trouve ça saoulant, presque lourd, mais toi, tu l'envies. Tu rêves d'une famille qui en soit réellement une.. Pas quatre personnes vivant sous le même toit mais ne partageant presque rien.. C'est le moment que choisit Alys pour faire son entrée, de cette démarche féline qui lui appartient et lui va si bien. Parfois, tu envies sa grâce et son aisance. « Tu veux qu'on sorte ce soir ? » Te demande-t-elle avec apparemment des idées de soirées derrière la tête. Mais ton père coupe court à toute réponse que tu puisses bien avoir à fournir ; « Alys.. tu n'as plus de devoirs à faire ? » Tu te tournes vers Alys, et tu t'attends à ce qu'elle proteste et lui dise qu'elle finira plus tard. « J'ai fini ! » ment-elle. Tu retiens un petit sourire. Ses yeux ont eu ce petit soubresaut qui trahit ses mensonges. Tu la connais si bien que tu devines toujours lorsqu'elle ment. « Bon.. dans ce cas, je n'ai rien à dire.. tu peux sortir. » répond votre père, qui lui, n'a pas de détecteur de mensonges lorsqu'il s'agit de ce que vous pouvez bien avoir à dire. Alys te regarde alors, comme si elle s'attendait à ce que tu la suives tout de suite. « J'en ai encore pour un moment je pense.. demain ? » Elle te regarde avec insistance. « sérieusement, H. tu devrais t'aérer un peu l'esprit de temps en temps. Tu sors jamais.. » Elle se lève alors, et ajoute ; « fais comme tu veux ! Demain tu viendras avec moi, devoirs terminés ou non ! » Elle te lance un de ses petits sourires et tu lui souris en retour, sachant très bien que tu ne pourras pas protester, puis retournes à ta rédaction, songeant qu'Alys sort de plus en plus ces derniers temps, et que tu te retrouves parfois à terminer ses devoirs.. CHAPTER FIVE ; “ deep into that darkness peering, long i stood there, wondering, fearing, doubting.” Comme souvent, il est tard, et tu es encore à ton bureau, à rattraper le retard accumulé dans vos devoirs. Tu as bien dormi quelques heures, mais tu avais mis un réveil aux environs de trois heures.. Il faut que tu bosses.. Ces derniers temps, Alys a totalement jeté l'éponge sur les études, et toi, bonne poire que tu es, tu as pris la résolution de faire les devoirs en double, afin qu'elle ne se retrouve pas en bas de classement.. Si tant est que son absentéisme ne la fasse pas exclure de l'école d'ici la fin de l'année. Tu soupires et poses ta tête dans tes mains. Où est-elle à présent ? Tu n'en sais rien.. Tu n'en as aucune idée, et tu es inquiète. Tu te ronges les sangs, comme presque tous les soirs ces dernières semaines. Elle exagère.. Mais tu sais qu'elle ne doit pas être bien lucide, et ne doit même pas se rendre compte de l'heure qu'il est. A cette idée, tu regardes le réveil sur ta table de nuit. Cinq heures et demi. Déjà.. Tu soupires à nouveau et tentes de reporter à nouveau ton attention sur la dissertation d'Alys. Tu as appris à imiter son écriture, et son style, ses tournures de phrases, si bien que les professeurs sont incapables de différencier une copie véritablement écrite par Alys, des fausses. Tu retiens un petit rire en te disant que peut-être un jour, cette capacité à l'imiter pourra peut-être servir pour autre chose que pour lui sauver sa peau.. mais tu n'y crois pas vraiment. Tu attaches tes cheveux en une queue de cheval désordonnée, et récupères ton stylo. Tu termines la première copie de mathématiques, et fait la seconde version, celle d'Alys... Tu griffonnes machinalement son nom, son prénom en haut de la feuille, et remplis les espaces vides des réponses aux questions. Il est presque six heures du matin lorsque ton téléphone sonne affichant une photo d'Alys et toi. Tu décroches précipitamment, au cas où il lui serait arrivé quelque chose. « Allô, Alys ? Tout va bien ? » demandes-tu dans ton téléphone avec anxiété. « Hiiiiil' ! Tu m'as manqué ce soir ! Je suis en bas, et... » agacée par son trop plein de bonne humeur alors que tu t'inquiètes depuis des heures, tu la coupes ; « laisse-moi deviner.. Soit tu as perdu tes clefs, soit tu n'as plus d'argent pour le taxi.. » Tu l'entends rire, et soupire, plus agacée encore. « Aaah ! T'es trop forte ! Tu peux descendre avec.. » tu attends « vingt-trois dollars ? » Tu soupires et raccroches. Tu enfiles un sweat et un jogging par dessus ton t-shirt de pyjama, et prends 25 dollars dans ton porte-feuille. Puis tu sors discrètement de l'appart, et prends l'ascenseur pour descendre les étages depuis le penthouse. Tu payes la course au chauffeur avec une pitoyable excuse pour le comportement de ta sœur, puis saisis le bras de cette dernière et le passes par dessus tes épaules. Tu la portes à moitié jusqu'à l'ascenseur pendant qu'elle te raconte une nouvelle soirée soit-disant inoubliable dont elle ne se souviendra certainement plus à son réveil. « tais-toi, maintenant.. » lui souffles-tu lorsque vous êtes à votre étage. « ouais chuuuut ! » plaisante-t-elle avant d'éclater de rire. « excuses-moi. » puis vous montez laborieusement jusqu'à votre chambre ou tu la déshabilles et la mets en pyjama avant de la border en lui souhaitant bonne nuit. Tu poses un verre d'eau et un cachet d'aspirine sur sa table de nuit en prévention du lendemain matin. « t'es trop bonne avec moi Hil'.. T'es vraiment trop gentille ! » l'entends-tu soupirer avant de s'endormir. Tu souris, attendrie, et passes une main dans ses cheveux emmêlés. « pourquoi est-ce que tu t'infliges ça, Lys ? Pourquoi est-ce que tu nous infliges ça ? » Tu restes assise au bord de son lit pendant un temps, à caresser ses cheveux et à la regarder dormir. Elle a l'air si paisible quand elle dort. Si douce, si gentille.. Après un moment à la regarder dormir tu te lèves, éteins la lampe de bureau, et vas te coucher également. Mais le sommeil ne te vient pas si facilement qu'à elle. Tu te tournes et te retournes sous la couette, préoccupée par Alys et son comportement de ces derniers temps.. Ses fréquentations t'inquiètent, mais tu tentes de ne rien lui montrer. Ni à elle, ni à vos parents.. Tu tiens simplement à être là pour elle. Quand elle en aura besoin, tu seras là, quoiqu'il arrive, quoiqu'il t'en coûte.. CHAPTER SIX ; “ darkness cannot drive out darkness; only light can do that.” Silencieuse tu ramènes tes genoux contre toi et les enserres de tes bras. Dans le noir, tu fixes un point imaginaire. Tu es fatiguée, mais tu n'arrives plus à dormir. Tu te contentes de fixer le vide, encore et encore. Tu te berces l'esprit ailleurs, en te balançant d'avant en arrière. Combien de temps depuis la dernière fois que tu as fermé les yeux ? Tu n'en sais rien, tu ne veux pas le savoir. Tu ne veux plus rien savoir. Tu veux dormir. Juste dormir. Arrêter de penser. Arrêter de ressentir. Tu aimerais pouvoir hiberner. T'enfermer dans un sommeil si profond que tu n'aurais plus à faire face à ta misérable vie. Mais tu sais que les humains ne sont pas capables d'un tel état. Tu regrettes. Tu regrettes de savoir ce que tu sais. Tu aimerais tellement pouvoir oublier. Oublier tout. Oublier que tu as passé les examens pour deux. Oublier que tu as pris la place d'Alys dans sa vie à l'école. Oublier que ta sœur est devenue une dealeuse. Oublier qu'elle rentre tous les soirs en état d'ébriété profonde. Oublier que ta vie ne ressemble à rien à ce que tu souhaiterais. Oublier ta souffrance. Mais ton esprit s'acharne. Tu n'arrives pas à le vider, à ne penser à rien. C'est impossible. Alors tu continues de fixer le vide encore et encore. Ton père est passé tout à l'heure. Ou alors était-ce hier ? Tu n'en sais rien.. Tu ne sais plus. Tu t'en fiches. Tu l'as à peine regarder. Son air compatissant te fait mal. Tu as mal au cœur à l'idée de l'inquiéter. Tu as mal à l'âme. Tu as mal à l'intérieur, et tu ne sais pas comment faire passer toute cette douleur, toute cette peine. Tu n'y parviens pas. Tu te lèves, dans le noir et te diriges vers votre salle de bain. Tu t'assieds au bord de la baignoire. Tu regardes ton reflet dans le miroir. Tu as vraiment une sale tête. Et une larme roule sur ta joue. Lorsque tu le constates tu détournes les yeux. Normal que ton père s'inquiète pour toi. Tu as perdu beaucoup de poids. Tu as les traits tirés. Tu as les yeux cernés. A cette pensée, tu éclates en sanglots. Tu ne ressens plus rien que cette douleur. Cette douleur que tu veux faire partir. Tu n'en veux plus ! Ton regard tombe sur ton rasoir sur le bord de la baignoire. Tu l'attrapes précautionneusement et une idée s'insinue dans ton esprit. Quelle personne ne ressent plus de douleur ? Une personne morte.. Tu entends vaguement des cris en bas. Certainement une nouvelle dispute entre Alys et tes parents à propos de son comportement. Tu chasses leur dispute de ton esprit. Tu ne veux pas entendre ça. Tu ne veux plus rien entendre. Alors tu commences à démonter ton rasoir. Les trois lames tombent sur le sol à tes pieds. Tu te baisses, à genoux sur le tapis de bain. Tu en saisis une entre tes doigts tremblants. Tu la regardes de ce regard vide qui te caractérise depuis quelques temps. Tu as pris ta décision tu ne ressentiras plus rien. Plus jamais. Tu presses la lame sur l'intérieur de ton poignet de plus en plus fort, jusqu'à entamer ta chair, la douleur intérieure disparaît peu à peu alors que celle que tu ressens physiquement prend sa place. Les coins de tes lèvres s'étirent dans un sourire de soulagement, et tu recommences ton geste. Une, deux, trois entailles. Tu changes la lame de main et fais de même sur ton bras droit. Ton sang a déjà commencé à se répandre, mais tu t'en fiches. Tout ce que tu sais, à cet instant précis, tout ce dont tu es certaine, c'est que la douleur s'en va. Tu t'appuies contre le mur derrière toi, et tu attends. Tu attends avec soulagement, le moment ou tu ne ressentiras plus jamais rien. Enfermée entre quatre murs. Tu passes tes journées à zoner dans cet endroit au milieu de gens plus cinglés les uns que les autres. Tu es vois tous. Ils ont des comportements qui te sont étrangers. Tu ne comprends pas vraiment ce que tu fais ici. Cela fait deux semaines que tu n'as pas vu Alys, et elle te manque affreusement. Tu as eu beau supplier, implorer, refuser de manger, faire des scènes, ils n'ont pas céder. Ils refusent de te laisser voir ta sœur ou tes parents pour l'instant. Pourtant tu sais bien qu'elle passe. Elle passe tous les jours, à la même heure. Tu le sais parce que tu la vois depuis ta fenêtre. Tu la vois dans la rue en bas. Et quelque part, rien que de la voir tu te sens un peu soulagée. Le fait qu'elle revienne tous les jours à la même heure de fait plaisir. Mais tu aimerais qu'on te laisse enfin la voir. CHAPTER SEVEN ; “ i have moments of anger and protest. sometimes i've been closer to her for that reason.” Tu regardes Alys déposer le dernier carton sur le sol de votre appartement. Enfin libres ! Toi et elle avez enfin emménagé ensemble. Certes, c'est votre père qui a payé pour l'appart, mais il est à vos noms. Et enfin, vous allez pouvoir vivre votre vie, sans avoir à vous préoccuper de ce que peuvent bien penser vos parents. Ta mère vous a presque chassées de la maison refusant de s'éterniser en au revoir. Mais votre père vous a aidées à tout porter, il vous a même accompagner faire les magasins ces derniers jours pour pouvoir choisir avec vous le mobilier de votre nouveau chez vous. Tu as l'impression qu'il ne veut pas vraiment vous laisser partir. Tu as la sensation qu'il aimerait bien vous garder un peu encore avec lui. Et puis.. Il est inquiet. Tu le sais. Tu le surprends souvent à t'observer avec attention. Tu lâches ton dernier sac de fringues sur ton lit encore sous plastique. « t'en fais pas, papa, tout ira bien.. » tu lui fais un câlin, le serres fort dans tes bras et lui fais un petit sourire pour le rassurer. « Alys saura prendre soin de moi.. » l'intéressée entre alors dans ta chambre. « on parle de moi ? » Tu lui souris. « t'écoutes aux portes, maintenant ? » Elle hausse une épaule désinvolte. « deux ? Comment ça deux ? » Alys fait une grimace.. « beh.. le médecin m'a dit qu'elle en avait vu deux.. » tu te laisses tomber sur le canapé d'angle en cuir blanc et la regardes presque désespérée. « et tu vas les garder ? » elle te regarde presque choquée que tu aies posé la question. « Evidemment ! » Tu hausses une épaule. « eh ! Me regarde pas comme ça ! Un gosse c'est une chose, deux c'en est une autre ! » Intérieurement tu maudis ta sœur de ne pas savoir utiliser un préservatif.. putain ! Deux gosses, merde ! Et leur père sera absent ! Et qui c'est qui va certainement devoir modifier ses horaires de boulot ! C'est bibi ! Évidemment.. Alys n'a pas d'horaires.. et elle ne peut certainement pas en réclamer.. Mais quelle merde ! Néanmoins, tu es contente. Des enfants amèneront un peu de vie dans cet appartement bien trop souvent vide et désolé.. Tu les vois déjà, deux petites têtes blondes – oui, parce qu'ils seront blonds, ils n'ont pas le choix – courir dans tous les sens avec des petits cris d'amusement. Oh oui, tu te vois déjà tatie, à pouvoir les dorloter et les chouchouter sans avoir à être celle qui fixe les règles. Tu souris à ta sœur. « je suis heureuse pour toi, Lys. » Elle te sourit en retour.. « t'as réfléchi à des noms déjà ? » Tu te mords la lèvre. Tu connais les prénoms des enfants d'Alys depuis votre enfance. Depuis toute petite elle cherche des prénoms pour être prête lorsque ce sera son tour d'être maman, et tu en as vu défiler des prénoms. Mais tu ne peux t'empêcher de poser la question, peut-être aura-t-elle changé d'avis depuis votre dernière conversation à ce sujet ? Alys te regarde toute excitée. « Olivia et Elle, si ce sont des petites filles, et Alekseï et Nate si ce sont des garçons. » Tu le savais, elle est déjà fixée. « Et tu comptes demander à savoir si ce sont des fills ou des garçons ? » Elle secoue la tête de droite à gauche. « surprise ! » Tu souris, attendrie. Ta sœur est hallucinante. Une minute douce et joyeuse, et la suivante, elle devient cette femme sans cœur qui exécute les gens qui n'ont pas payé leurs dettes. Sa situation te préoccupe.. comment allait-elle pouvoir élever ses enfants sans inquiétude, vu le monde dans lequel elle travaillait ? Elle trouverait un moyen. Elle avait toujours trouvé une solution à tout. CHAPTER EIGHT ; “ two people, two different paths, two different lives, one destiny.” « Allô ? » « Hilou ! Hilou, dis-moi que les enfants sont chez papa et maman ? » Sa voix affolée te fait peur. Elle n'a jamais eu l'air si peu sûre d'elle. « Oui, ils y sont, comme prévu.. » « Okay. Bien.. Tu devrais partir. Quittes l'appart ! » Et elle raccroche. Tu regardes ton téléphone étonnée. Qu'a-t-il bien pu se passer pour qu'elle paraisse si paniquée ? Toc, toc, toc. Trois coups secs à la porte. « Melle Rhose-Materson ! Police de New-York, ouvrez s'il vous plait ! » Tu lèves un sourcil... merde.. Que se passe-t-il ? Tu te lèves, et observe l'appartement vide. Heureusement que tu as laissé les enfants à leur grands-parents pour les prochains jours.. Tu as un projet un peu long à terminer, et tu ne pouvais pas t'en occuper correctement.. « Melle Rhose-Materson, ouvrez s'il vous plait ! » Tu avales ta salive. Ils ne sont certainement pas là pour toi, tu n'as jamais rien fait de mal. Tu soupires. Qu'a-t-elle fait cette fois-ci ? Vous avez déjà souvent eu affaire à des fouilles intempestives de domicile, ils cherchaient tout ce qui pourrait s'apparenter à des armes ou de la drogue. Mais Alys n'est pas folle à ce point. Elle ne ramène jamais le boulot à la maison. Elle ne veut pas mêler ses enfants à ça. Elle les aime bien trop. Avec un temps d'hésitation, tu finis par ouvrir la porte. Devant toi, trois officiers. Deux hommes une femme. Cette dernière prend la parole alors que les deux hommes attrapent tes bras et te les maintiennent dans le dos pour te passer les menottes ; « Vous avez le droit de garder le silence. Dans le cas contraire, tout ce que vous direz pourra et sera utilisé contre vous devant un tribunal. Vous avez le droit de consulter un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera désigné d’office, et il ne vous en coûtera rien. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition. » Tu ne protestes pas, mais regardes autour de toi, tu ne comprends pas bien ce qui t'arrive. « Mais.. je.. » tu te tais. Tu n'oses pas leur dire qu'ils ont à faire à la mauvaise personne. Tu serres les dents, et restes muette. S'il y a bien une chose que tu sais c'est que tout ce que tu diras pourra être déformé de la manière qui les arrange alors tu préfères garder le silence. Voilà six mois. Six mois que tu es enfermée dans cette prison à la place d'Alys. Tu n'aurais jamais pensé qu'usurper l'identité de ta sœur auprès des autorités serait aussi facile. Mais comme ils n'avaient encore jamais relevé ses empreintes, ce fut un jeu d'enfant. Mais ici, ce fut dur.. Trés dur.. surtout les premiers temps. Tu n'es pas faite de la même étoffe que les femmes enfermées dans cette prison. Elles ont toutes une raison d'être ici. Plus où moins dangereuse ou violente.. Toi.. Tu n'es ici que parce que tu as voulu protéger ta sœur.. Parfois, tu regrettes. D'autres fois, non. Ce n'est pas mauvais pour toi, ça t'endurcira un peu, toi et ton caractère trop doux.. Le seul bémol.. C'est qu'ici tu n'as pas tes cachetons.. Alors tu as tenté de t'instaurer une certaine routine. Pour éviter d'avoir à trop penser.. Puis il y a ce gars, que tu ne croises quasiment qu'au réfectoire, le seul endroit mixte de la prison. Ce gars, il s'appelle Scott. Il t'a prise en affection.. Il a tenté de se procurer quelque chose pour toi, mais rien de ce qui tourne ne s'approche de ton traitement. Alors tu as abandonné l'idée. Tu as simplement décidé de te reposer sur lui.. Il te sert d'ancre. Comme Alys l'était quand tu étais dehors.. Elle n'a pas pu venir te voir. Elle ne le pourra pas. Alors vous vous contentez de vous appeler. Tous les jours à heures fixes. Et tu peux parler avec ton neveu et ta nièce aussi. C'est simpa de les entendre.. Même si tu aimerais pouvoir les voir.. Mais tu es enfermée la dedans pour encore six mois.. CHAPTER NINE ; “ you almost feel like you could fly without the plane.” « Olivia ! Reviens par ici, petite chipie ! » La voix de ta sœur résonne au milieu du brouhaha de l'aéroport. Tu prends la main d'Alekseï à Alys lorsqu'elle se met à courir après Olivia. « Reviens par ici ! On va pas tarder à rentrer dans l'avion, alors tu te calmes un petit peu, et tu viens t'asseoir ! » Tu t'assieds avec ton neveu sur les genoux. Tu regardes ta sœur peiner pour rattraper ta nièce. Tu les regardes amusée alors qu'elles courent à travers l'aéroport. Mais tu ne peux t'empêcher de regarder autour de toi. Tu es nerveuse à l'idée qu'on puisse être en train de te chercher. […] « Les passagers pour le Vol 603 - à destination de Tokyo – Sont attendus au poste d'embarquement. Départ dans trois minutes ! » Tu te lèves en même temps que ta sœur, et sors vos billets ainsi que vos passeports. Sur les quatre, deux sont faux.. Tu es plus nerveuse, tu as beau savoir qu'ils sont passés une première fois et qu'il n'y a pas de raison qu'ils ne repassent tu ne peux t'empêcher d'angoisses.. Une fois les billets validés par l'hôtesse, vous prenez la passerelle jusqu'à l'avion, et vous asseyez aux places désignées, les deux enfants entre vous. Une fois les deux bout de chou installés Alys tente de leur imposer le silence. Mais ils ne l'écoutent pas. Elle soupire et se tourne vers toi une moue désespérée sur le visage. Tu lui souris, et t'occupes de faire taire les enfants. Puis l'avion décolle, et ils finissent par s'endormir. […] « Tatie, on va mourir.. » Tu serres la main de ton neveu dans ta main. « Mais non petit bout, on ne va pas mourir, c'est promis » L'avion tremble.. L'avion gronde. Toi aussi tu as peur, mais tu prends sur toi. Tu veux rassurer les enfants. Tu viens de faire une promesse que tu n'es pas certaine de tenir, mais tu serres les dents et tentes un sourire rassurant. CHAPTER TEN ; “ the island is ours. Here, in some way, we are young forever.” Mais Ivy est tendre. Ivy est là pour toi. Ivy te réconforte. A sa manière. A votre manière. Sa présence suffirait. Et quand sa main touche la tienne, tes larmes cessent de couler. Tes joues sont toujours mouillées de larmes, mais elles ont cessé. Sa voix est douce. Sa voix te berce. Sa voix te rassure. Elle t'embrasse et essuie tes joues. Déjà tu te sens mieux. Tu ne dis rien de plus. Tu n'es pas encore en état de raconter quoique ce soit, mais ça viendra. Plus tard dans la soirée, les paroles couleront au fil des gorgées avalées, et tu lui diras tout. L'alcool fluidifiant les mots. Puis après un calin, Ivy passe à la suite du programme de la soirée. Empoignant deux bouteilles, elle te les tend et avec un sourire tu les attrapes. Tu les coinces entre tes jambes le temps d'essuyer ce qui reste de larmes du revers de ta manche. Une fois fait, tu débouches une première bouteille que tu tends à Lizzie, puis débouches la tienne que tu portes tout de suite à tes lèvres. et glou et glou et glou. L'habitude. Déjà l'alcool te réchauffe de l'intérieur. Tu sens que tout ira bientôt mieux. Tu souris à Ivy, bois encore quelques gorgées de plus pour te donner du courage et trinque avec elle bouteille contre bouteille. Puis d'une voix plus forte et plus assurée que quelques minutes auparavant, tu portes un toast.« Je trinque en l'honneur de... nous! Parce qu'on est belles, parce qu'on est re-belles, parce qu'on est toujours belles, et parce qu'on est les meilleures!! » Après le cling émit par vos bouteilles s'entrechoquant, tu portes de nouveau le goulot à tes lèvres et renverses la tête en arrière. Ivy est rentrée, tu vas passer une bonne soirée. Il suffit juste que tu absorbes assez d'alcool pour oublier. « Merci d'être là, meuf.. » Tu lui souris. Franchement. Ce sera certainement les seuls remerciements de la soirée. Vous n'êtes pas trés excessives au niveau des marques d'affections. Quelques mots, quelques gestes. Et même si pour certains ça pourraient paraître trés peu, pour vous, c'est amplement suffisant. Vous êtes loin d'être trés démonstratives l'une envers l'autre. Vous vous connaissez. Trés bien même. Vous vous êtes tout dit. Vous connaissez chacune les aventures de l'autre. Ses peines, ses chagrins, ce par quoi elle est passée, vous connaissez tout de l'autre. Alors quelques mots, un regard et un sourire suffisent pour que vous vous compreniez, pour que vous vous déclariez combien vous vous aimez. Tu cours. Tu aimes faire le tour du lac, tu peux observer la faune et la flore qui appartiennent à cet endroit. Tu peux laisser ton esprit vagabonder à la rencontre de toute la nature et la beauté de cette vaste étendue d'eau. Tu peux imaginer les histoires des personnes qui se prélassent le long des rives, ou alors celle des deux filles qui se disputent dans un coin à l'écart. Ou alors tu peux aller de l'autre côté, le côté moins public. En général de ce côté-là les individus que l'on croise le plus souvent sont des canards. Tu sais que tu y seras tranquille pour ressasser cette histoire.. Mais plus loin tu aperçois un couple. Tiens, c'est marrant, cette fille a le même t-shirt que toi. C'est la première fois sur cette île que tu croises quelqu'un qui.. Non.. Ce n'est pas possible. Cette fille c'est ta soeur. Et cet homme n'est pas Karl. Et pourquoi ta soeur porte-t-elle ton t-shirt? Elle ne porte jamais d'autre couleur que le noir d'ordinaire.. Elle l'embrasse. Mais.. cet homme c'est.. Non.. Elle n'a pas osé! Elle n'a pas osé recommencé. Ce n'est pas possible. Alys ne te referait pas ça. Elle te l'a promis! Ta bouche s'entrouvre dans une expression de stupéfaction.. Tu n'arrives pas à réaliser ce que tu viens de voir. Tu ne veux pas en voir plus. Tu ne peux pas supporter de les voir. Non non non non non non non! ce n'est pas possible! Tu espères qu'aucun des deux ne t'a remarquée et tu t'en vas, tu fuis cette vision d'horreur. Tu comprends mieux maintenant. Fenner ne veut plus d'oxford parce qu'il ne veut plus de toi. Il préfères une version plus méchante de toi.. Il préfère ta soeur. « Hilou! Attends, s'il te plait! » Alys te coure après mais tu fais mine de ne pas l'entendre. Tu voudrais ne pas l'entendre. Tu voudrais ne pas être là. Tu voudrais n'avoir jamais vu ce que tu viens de voir. Tu voudrais être loin d'ici. Tu voudrais ne jamais avoir rencontré Fenner. Tu voudrais ne jamais être venue sur cette île. Alys t'a rattrapée et elle t'agrippe le bras pour te forcer à te retourner. « Lâche-moi Alys.. C'est pas le moment.. du tout.. » Tu enlèves ton bras et tente de repartir. « Je peux tout t'expliquer. » Là tu te retournes vers elle. Elle d'habitude si forte et confiante en elle a l'air de ne plus trop savoir où se mettre.. comme si vos rôles étaient inversés pour une fois. « EXPLIQUER!? Mais p*tain! mais qu'est-ce que tu veux m'expliquer!? » Comme chaque fois que tu es énervée tu agites tes mains en l'air. « C'est trés clair pour moi.. Mais qu'est-ce qui te prend? Tu t'ennuies dans ta vie que tu veux absolument ruiner la mienne? Pourquoi est-ce que tu me fais ça? Pourquoi? » Tu es dégoûtée. dépitée. Tu ne sais même pas quoi dire de plus.. tu la regardes avec mépris. C'est la première fois que tu poses ce regard sur elle. C'est le première fois qu'elle descend si bas dans ton estime.. Mais tes yeux sont attirés par un mouvement derrière Alys. C'est lui. C'est Oxford.. enfin.. Fenner.. Tu reportes tes yeux sur le visage de ta soeur. Sa trahison à elle est moins douloureuse que la sienne à lui.------------------------------------------------ Quand on s'est soudain retrouvés sur cette île, j’ai immédiatement… [x] Tenté de retrouver mes proches. On n’est définitivement rien tout seul, surtout sur une île déserte. [ ] Couru dans tous les sens pour apporter mon aide aux personnes blessées. [ ] Perdu connaissance. Tout simplement.Sur l’île, quand une nouvelle journée débute, je sais que je vais… [ ] Dormir. Bronzer sur la plage. On verra si au bout d’un moment, il me reste du temps pour faire quelque chose. [x] Aller chasser, puiser de l’eau et rendre visite à mes voisins pour voir si tout va bien. [ ] Je sais pas ce que je ferai demain. On verra bien. Après tout, c’est le principe même du lendemain, non ?Les Hostiles, pour moi c’est juste… [ ] Des abrutis qui se croient plus forts que ce qu’ils ne sont. Qu’ils viennent un peu me chercher des poux. [x] Des menaces ambulantes contre lesquelles il faut toujours être prêt. Et je parle en connaissance de cause.. [ ] Les quoi ?Internet, un lit douillet ou une bonne douche sont des concepts bien lointains… [x] Au final je me suis habitué(e) à cette vie bien plus vite que prévu. [ ] C’est carrément pas possible. J’essaie, mais rien n’y fait, mon confort me manque énormément. [ ] Des fois j’y pense, d’autres non. Ce serait cool, de temps en temps, de retrouver un semblant de confort, et d’intimité.Un bateau s’approche et semble sur le point de voir la présence des habitants de l’île. [ ] Je saute dans tous les sens, fais un feu énorme, hurle à m’en casser la voix : y’a pas moyen, je quitte cette île ! [ ] J’attends de voir ce que font les autres, après tout, faut toujours se concerter, non ? [x] A vrai dire, j’me suis plutôt bien habitué à cette vie, donc je fais probablement semblant de pas avoir vu de bateau.C'est nouveau, il y a des voisins, une autre île, l'Hydre... [x] Soyons tous potes, plus on est de fous, plus on rit survit ! [ ] Evitons tout contact, chacun reste dans son coin, comme ça pas de problèmes. [ ] Faisons la guerre et exterminons-nous, que les meilleurs gagnent !
sinan bah en vrai, moi j'suis
jacks ✕ en réalité j'ai
22 ans ✕ j'habite du côté de
aix en provence ✕ sur TI, vous m'verrez
le plus souvent possible ✕ il m'semble que j'ai connu le forum par
lizzie et susie ✕ ce qui m'a plu, c'est
vous ✕ le personnage que je vais jouer, il tue, en fait c'est un
inventé ✕ j'lai choisi car : Hilou c'mon premier perso ici, et j'peux pas m'résoudre à la lâcher comme une vieille chaussette. ✕ j'vais d'ailleurs m'empresser d'aller
recenser mon avatar ici ✕
j'ai plein d'autres comptes ✕ puis comme j'suis sage, j'ai
lu&signé le règlement ou pas , et j'vais peut-être même demander
un parrainage là si jamais j'me sens perdu(e) ✕ allez j'finis en vous disant :
que j'vous aime très fort, et que je suis vraiment trop contente d'être parmi vous depuis si longtemps, quoi ! .