× Ma Célébrité : Sophia Bush x3 × Nombre de messages : 2136 × Age du perso : 26 ans (21/06/1989) × Job : Infirmière × Côté love : ...
(#) Sujet: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Ven 23 Jan - 23:56
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
New-York, cela faisait maintenant deux ans et demi que j’en étais partie et que je rêvais d’y revenir, de retrouver ma vie, de sortir de cet enfer dans lequel je vivais. Ce jour était enfin arrivé, un bateau était passé par là et j’ai eu la chance d’y embarquer pour retrouver la terre ferme, le continent. L’île ne m’avait pas fait que du bien, bien au contraire, j’y avais très clairement vécu l’enfer. cet avion, ce crash, tout ça restera toujours dans ma mémoire, et je n’oublierai jamais tout ce que j’y ai perdu et ce petit bout qui poussait en moi et que je n’ai pas su protéger, alors que moi je suis toujours là. Bref, revenir ici, j’avais pris ça comme une chance de me reconstruire, de repartir de zéro et de reprendre une vie « normale ».
Quand je repense à notre arrivée ici, je n’en garde pas un très bon souvenir. On a été accueillis comme si on était des animaux de cirque, projetés sous les feux de la rampe, assaillis par les journalistes, je ne supportais pas ça. Tout ce que je voulais, c’était retrouver ma famille, mes parents et oublier tout ce cauchemar que j’avais vécu, mais apparemment, c’était trop leur demander, et ils ne cessaient de nous faire ressasser ce qui s’était passé, et ils cherchaient les petits détails croustillants. Vive les journalistes … Je dois dire que je vis plutôt mal tout cet engouement médiatique qui se déroule, et tout ce que j’ai trouvé à faire pour y pallier, ça a été de rester enfermée chez mes parents.
Sauf que je n’en peux plus, j’ai besoin de souffler, de sortir, de réaliser que c’est bien vrai, que je suis vraiment de retour et pour de bon, que ce n’est pas qu’un rêve duquel je vais me réveiller d’ici peu. Il était encore très tôt, mais comme d’habitude, mon sommeil s’était fait des plus légers et agités. Il est temps que j’affronte le monde extérieur, autant commencer en douceur, à cette heure - ci, j’étais sure de croiser beaucoup moins de monde qu’en pleine journée, surtout vu le temps qu’il faisait, ou plutôt le froid poignant à cette période de l’année. J’enfilais rapidement un jean, tout en prenant soin d’emporter mon manteau ainsi que mon écharpe, et mes cheveux étaient négligemment noués. Je marchais sans but précis, mais mes réflexes reprirent vite le dessus et comme lorsque je le faisais dans le passé quand ça n’allait pas, je finis par atterrir à la plage. Comme je l’avais prévu, il n’y avait personne, je finis par m’assoir face à la mer et à la contempler.
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Dernière édition par Aislynn J. Jenkins le Ven 6 Fév - 17:52, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Sam 24 Jan - 11:51
I loved you, you hurt me ...
AISLYNN&ROHAN
Deux ans et demi d’absence, à rester sans nouvelle, mais surtout sans aucune explication de son départ. J’étais peut-êter fautif, j’étais sûrement fautif. Mais je ne savais ni en quoi je l’étais, ni ce que j’avais fait pour qu’elle débarrase le plancher. J’en avais le cœur brisé. Elle avait piétiné mon cœur comme on peut piétiner un vulgaire bout de papier au sol. Lorsque je m’étais rendu compte de son départ, elle avait embarqué mon cœur avec elle, ma force, mon âme et surtout mon envie de vivre. On me reprochait souvent de ne jamais montrer la moindre émotion, le moindre sentiments, que je ne ressentais pas les choses. Alors que pour elle, elle avait tout mon cœur en sa possession, toute mon âme lui était entièrement dédiée. Et même si j’étais la cause de son départ, elle était la cause de mon malheur. Ne fut-il pas multiplié par 1000 lorsque le crash a été annoncé. La peur de ne pas savoir si elle est en vie, si elle a survécu, si elle se porte bien, comment fait-elle pour vivre sur cette maudite île et que sais-je encore. J’étais persuadé, au plus profond de moi-même, qu’elle affrontait cet évènement avec force, comme elle avait toujours su le faire.
Puis, il y a eu ce bateau, ce sauvetage. Je n’avais pas assisté à leur arrivée à la ville. Pour la simple et bonne raison, que je ne voulais pas voir qu’elle n’y avait pas survécu, qu’elle ne ferait pas partie des rescapés. Puis, c’est à partir de ma télévision que j’avais aperçu son visage parmis les rescapés, son doux visage de femme tellement indépendante et forte. Je l’aurais reconnu parmis mille. Mon sang n’avait fait qu’un tour et les battements de mon cœur s’étaient alors acceléré. Elle était belle et bien en vie, de retour à New-York. J’étais persuadé qu’un jour ou l’autre, nos regards se recroisont au beau milieu d’une rue de New-York. Mais je voudrais retarder ce moment le plus possible, même s’il me manquait des explications. Sauf que ce jour n’était pas encore arrivé.
Il était tôt, bien trop tôt pour sortir faire un tour dans la ville. Sauf que j’avais envie de me vider la tête. Depuis le sauvetage, je me demandais, à chaque fois que je sortais dans New-York, si j’allais rencontrer Aislynn. Après une nuit assez courte, j’avais congédié la jeune femme qui faisait place dans mon propre lit et qui était d’ailleurs encore bien endormie. Je ne me rappelais même pas de son prénom mais je lui demandais de partir en lui faisant comprendre qu’elle ne devait pas me rappeler ni même se souvenir de cette nuit, ni de moi, ni de rien. Et qu’elle ne devait surtout pas compter sur mon appel. La jeune femme partie, j’enfilais un survêtement ainsi qu’un sweat. J’avais envie d’aller courir, d’évacuer le trop plein d’alcool que j’avais engurgité la veille au soir. Par le froid qu’il faisait à présent, courir me ferait un bien fou. Je m’étais retrouvé à courir sur la plage. A cette heure-ci de la journée, il y avait personne. Personne sauf que j’apperçus une silouhette, assise dans le sable même, face à la mer. Tout en courant, je me rapprochais. Et plus je me rapprochais de la silouhette, plus je pus reconnaitre une jeune femme brune. Et encore une fois, cette jeune femme, j’aurai pu la reconnaitre parmis mille, exactement comme lors de nos tout premiers regards. Je n’osais pas m’avancer vers elle, de peur de la brusquer, de lui faire peur. Puis son visage se tournait vers ma direction et enfin nos regards se recroisèrent après deux ans et demi d’absence. J’avais ralenti mon pas de course pour marcher en sa direction. Nos regards ne se quittèrent jamais jusqu’à ce que je me trouve qu’à quelques mètres d’Aislynn. Je ne voulais pas croire que c’était bien elle.
- Aislynn, c’est toi ?
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Sam 24 Jan - 12:25
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
Le temps est censé panser les blessures, c’est ce qui se dit, mais je me rendais peu à peu compte que ce n’était pas le cas, loin de là, au contraire. Ça faisait déjà deux ans et demi que j’avais vécu ce cauchemar, et pourtant, rien de cela ne s’effaçait, au contraire, je le revivais quotidiennement et toujours un peu plus fort. Surtout que l’île me rappelait sans cesse tout ce qui avait pu s’y passer, comment oublier quelque chose lorsque vous y êtes confronté à chaque moment ? C’était totalement impossible. Toutes ces épreuves m’ont changée, je ne suis plus la même, enfin je ne l’étais pas là-bas, je n’arrivais pas à m’ouvrir aux autres et à faire confiance. Seuls quelques personnes ont eu la chance, si je peux dire, d’apprendre à me connaitre et de découvrir celle que je suis réellement.
Malgré mon retour tout frais à New York, je ne cessais de repenser à tout ça. Il m’arrivait même de me sentir coupable d’être revenue ici, alors qu’ils sont encore tellement nombreux perdu au milieu de l’océan, avec parmi eux, des enfants, des personnes bien plus innocentes que moi, bien plus méritantes, qui auraient dû avoir leur place sur ce navire, afin de retrouver une vie « normale ». Toutes ces pensées ne m’aidaient pas du tout à essayer d’aller de l’avant, de reprendre ma vie où je l‘avais laissée, mais c’était bien plus compliqué que ça. Je vais finir par devenir folle si je n’essaie pas d’avancer et que je continue de ressasser cette horrible épreuve, ce cauchemar. Mes parents font absolument tout pour essayer de me redonner goût à la vie, comme si leur bonheur dépendait du mien. Ma mère n’a d’ailleurs jamais été aussi présente pour moi, que depuis que je suis revenue. Cela faisait plusieurs jours maintenant, et pourtant, je n’avais même pas essayé de revoir mes anciens amis, je ne prenais même pas la peine de les rappeler lorsqu’ils me laissaient des messages. Je n’arrive même pas à expliquer mon comportement, j’ai tellement attendu ce moment, et maintenant qu’il est là …
J’étais sur la plage, cet endroit me faisait tellement de bien par le passé, c’était e seul endroit où j’avais envie d’être en ce moment. Je savais qu’ici, je pourrais être tranquille et laisser mon esprit se vider, j’en avais tellement besoin à ce moment. Mon regard ne quittait pas la mer, qui s’avérait légèrement agitée à cette période de l’année, le froid saisissant ne m’atteignait pas, tant je me sentais bien à ce moment. Ce sont des pas dans le sable qui m’ont sorti de ma léthargie et à ce moment là, tout s’est écroulé. Je jetais un coup d’œil vers mon perturbateur, et là mon monde a failli une nouvelle fois. Il était là, je n’en avais aucun doute, ça ne pouvait être que lui, Rohan. Mes yeux commencèrent à s’embuer, je ne peux dire si c’est à cause de son absence de ma vie ces deux dernières années, ou si c’est à cause de toute la colère que j’ai pu ressentir pour lui, sans rien en dire. Lorsqu’il se mit à parler, ce fut pire que tout. Mon cœur se brisait une nouvelle fois, comment pouvait-il me faire encore si mal malgré la haine que je ressentais pour lui et le temps qui avait passé ? « Au revoir Rohan. » , c’est tout ce qui réussit à sortir de ma bouche, au milieu des larmes qui coulaient sur mes joues. Je me relevai rapidement, afin de m’éloigner de lui, mais il était plus rapide que moi, et avant que je ne puisse partir en courant, je sentais sa main autour de mon bras, alors que je venais de lui tourner le dos. Je finis par prendre une grande respiration afin de me tourner lentement vers lui et de le fixer sans ajouter un mot.
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Sam 24 Jan - 14:01
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Pendant deux ans et demi, mon esprit avait été encombré de multitudes de questions. En deux ans et demi, je n’avais jamais réussi à me libérer, à libérer mes pensées et mon esprit de ces foutues questions que je me posais. Mes proches me disaient de me faire une raison. Elle était partie, point. Pour eux, il n’y avais rien d’autre à en tirer, hormis de la douleur. Mais je ne voulais pas me résigner à ce simple fait, je ne voulais pas rester dans cette position, à toujours me questionner. Certes, je ne lui avais pas toujours rendu la vie facile, de part mon métier et également mon comportement au quotidien. Mais elle avait toujours sur qu’elle était la femme de ma vie, que je la voulais pour femme et mère de mes futurs enfants. Alors quand elle était montée dans cet avion, je m’étais promis de l’appeler dès qu’elle aurait attéri, afin d’avoir au moins une petite explication sur les raisons de son départ. Le destin en avait décidé autrement. Il nous avait mis des bâtons dans les roues, pour ne pas arranger les choses.
Pendant bien des semaines entières, je me demandais comment elle allait. Comment elle allait survivre au beau milieu de cette île, au beau milieu d’un lieu hostile. Il aura fallu deux ans et demi de questionnement pour qu’enfin, un bateau vienne les secourir. Je ne pourrais jamais m’imaginer l’horreur qu’ils avaient vécu durant tout ce temps. Et je ne voulais pas assister au bonheur des gens de retrouver leurs proches après deux ans et demi. Je n’avais pas le droit de réapparaitre dans la vie d’Aislynn comme un cheveu sur la soupe, pas avec ce qu’elle venait de vivre. Mais elle non plus, elle n’avait pas le droit de réapparaitre dans ma vie, comme ça, sans qu’on ne discute. Même si je me mentais, même si je le voulais plus que tout, je ne voulais pas la recroiser. Au fond de moi, je ne voulais pas connaitre la véritable raison de son départ. Je ne voulais pas qu’elle me déverse toute sa colère, toute sa haine envers moi. Même si ce qu’elle avait vécu sur cette l’île l’a sans aucun doute changée, ni elle, ni moi, sommes prêt à oublier les erreurs du passé, ces deux ans et demi d’absence, de questions et d’inquiétude.
Je m’étais retrouvé sur la plage, instinctivement. J’avais l’habitude de venir courir sur cette plage, le matin de bonne heure. J’aimais l’ambiance qui y régnait à cette heure de la journée, le calme de la plage, le bruit du vent dans le sable et dans les vague. La mer était d’autant plus agitée par ce froid glacial de l’hivers. J’avais mis la capuche de mon sweat sur mes oreilles puis je me réchauffais au fil des foulées. Lorsque j’aperçus une silouhette, ma seule envie avait été que ce soit Aislynn. C’était à la fois une envie puis une appréhension lorsque je l’eus reconnu. Même si mon cœur battait encore pour elle, j’appréhendais de recroiser son regard, après deux ans et demi, de revoir son sourire. Arrivé près d’elle, je me demandais bien ce qu’elle pouvait faire sur la plage à cette heure ci de la journée. Je m’étais approché d’elle et j’avais brisé le silence qui régnait. J’avoue que ma question lui avait peut-être semblé ridicule et inutile. Mais sur le coup, je croyais que mon imagination me jouait des tours, que j’étais en train de rêver et qu’il ne s’agissait pas d’Aislynn. J’étais essoufflé par les foulées que j’avais fait. Puis, j’avais le souffle coupé en la voyant si proche de moi. « Au revoir Rohan. » me répondit-elle. Un énième coup dans le thorax. Elle n’avait pas le droit de me dire un simple au revoir. Je ne voulais pas la laisser partir comme ça. Alors de ma main, j’attrapais son bras. - Attend Aislynn, t’as pas le droit de me laisser une nouvelle fois en plan, sans explications. Lui lançais-je, sans qu’elle ne me regarde. Puis elle se retourna pour me faire face et me regarder droit dans les yeux. Je ne savais pas quoi lui dire, ni même par quoi commencer. - Est-ce que tu vas bien ? J’ai su pour le vol, le crash, l’île… Je me trouvais maladroit dans mes paroles. Je savais qu’elle n’était qu’une bombe à retardement et qu’elle ne tarderait pas à me tomber dessus pour des raisons que j’ignorais. Mais je voulais m’assurer qu’elle allait tout de même bien après ce qu’elle venait de vivre.
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Sam 24 Jan - 16:03
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
Moi qui m’attendais à avoir une vie beaucoup plus simple en revenant sur le continent, j’avais tout à fait tort. Rien n’était simple, c’était même tout le contraire, ma vie est devenu un véritable bordel, dénué d’intérêt, dans laquelle je me sentais juste plus à ma place, coupable d’avoir volé la place de quelqu’un d’autre, coupable de me retrouver ici, où on m’offre tout ce que je veux, sans que je n’ai à le demander. Coupable de vivre tout simplement ici. Je ne sais pas si je peux vraiment appeler ce que je traverse vivre, ce serait plutôt survivre quand on y pense. C’est comme ça que je vivais la chose.
Je me sentais seule sur l’île, je ne voyais que très peu de personnes avec qui je pouvais traverser des choses, mais je m’y étais faite, alors qu’ici, j’étais entourée. Tout le monde voulait me voir, savoir comment j’allais, et je ne supportais pas ça, je ne supportais pas la pitié que je pouvais voir dans certains regards, c’était bien pire que tout. Encore pire que la solitude qu’on peut ressentir seule perdue au milieu de nulle part. Alors oui, j’avais rêvé pendant deux ans et demi de revenir ici, mais maintenant que c’était le cas, ça ne se passait pas exactement comme je l’avais imaginé, comme je le voulais. Par moment, je demandais simplement un peu d’air, qu’on me laisse respirer et qu’on me laisse le temps de me reprendre de tout ce que j’avais vécu. Tout le monde voulait savoir ce qui s’était passé, sans vouloir comprendre que tout ce que je veux, c’est oublier tout ça derrière moi. Ils ne veulent pas voir que je ne reviens pas d’un voyage mais bien d’un enfer, mais ça, personne ne peut le comprendre sans s’être retrouvé dans notre situation. Je passais beaucoup de temps enfermée dans ma chambre pour ne pas avoir à affronter le monde extérieur. J’avais l’impression qu’au moindre pas que je faisais en dehors de chez moi, j’étais observée, que ce soit par les journalistes en attente du dernier scoop ou par les gens qui nous reconnaissaient et nous regardaient avec une tête étrange, parfois de la pitié, d’autre de la curiosité, je ne voulais pas à voir à vivre avec tout ça.
Au moins, à cette heure-ci, j’étais quasi sure d’être tranquille, il y avait très peu de chance que je croise quelqu’un et encore moins un journaliste. Je m’étais dit que cette sortie me ferait du bien, que je pourrais souffler, mais c’était trop beau pour être vrai apparemment. Il fallait, en plus, que ce soit lui que je croise. La seule personne que je ne voulais pas voir pour le moment, la confrontation qui me faisais le plus peur. J’aurais aimé pouvoir la repousser, vraiment, mais il ne semblait pas être du même avis loin de là même. « Tu veux que je te dise quoi ? » lui aboyai-je dessus, alors que mes joues me brûlaient à cause de mes larmes et du froid qui régnait. Le voir me faisait tout remonter à la surface, à la fois la naïveté dont j’avais fait preuve, tout ce qu’on avait vécu ensemble. Je me revoyais encore prête à tout faire par amour pour lui, à tout accepter, son métier, tout, sans rien dire. Qu’est-ce que j’ai pu être stupide. A ce moment, je ne savais plus vraiment si j’étais en colère contre lui ou contre moi-même. Mais j’ai tellement souffert, que s’il avait pris mon cœur pour le jeter par terre et le piétiner, la douleur n’aurait pas été plus importante. Les larmes ne cessaient de dévaler sur mes joues. « Je vais bien … ça te suffit ou tu veux aussi des détails croustillants comme tout le monde ? » , j’étais loin d’être agréable, mais j’ai tellement accumulé depuis que je suis rentrée, qu’il fallait que ça sorte et c’est tombé sur lui. Mon cœur ne cessait de se serrer dans ma poitrine, alors que je voyais son regard sur moi, celui qui m’a toujours faite chavirer. « Tu n’as pas le droit de venir vers moi comme si de rien était après ce que tu as fait … » sanglotais-je avant de fléchir sur mes jambes. Je ne me sentais pas de taille à l’affronter, alors qu’il me regardait comme si j’étais particulière, comme il le faisait quand on s’est rencontrés. Comment les choses ont-elles pu défaillir à ce point ?
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Sam 24 Jan - 22:11
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AISLYNN&ROHAN
Plusieurs fois je m’étais imaginé ce qu’ils pouvaient vivre sur cette île durant tout ce temps. Certes, ils ont vécu l’enfer, ils ont peut-être vécu dans un lieu qui ne pouvait pas accueillir des vies humaines. Mais ceux qui, comme moi, sommes restés à New-York à les attendre, à se poser mille et une questions quant à leur santé, leur confort et que sais-je encore. Je pense que je ne me suis jamais autant inquiéter en deux ans et demi. Alors moi aussi, j’avais souffert. Souffert dans un premier temps de son absence dans ma vie, et souffert de ne pas savoir où elle se trouvait exactement et comment elle se portait. Puis, au fil du temps, je me suis fait une raison. Je me disais qu’elle ne devait plus autant m’aimer qu’avant, qu’elle avait sans doute rencontrer quelqu’un. Quelqu’un de mieux que moi.
Lorsqu’elle était montée dans cet avion, ça avait été comme si une partie de moi s’envolait avec elle. Comme si elle avait pris une partie de mon cœur. Rien que pour ça que je ne lui pardonnerais sans doute jamais. Aislynn a toujours été la seule fille que je n’ai jamais autant aimé. A partir de l’instant où j’avais compris qu’elle m’échappait et que notre histoire terminé, plus rien ne me retenait dans cette vie, triste et avide de sens. Pourtant, je me devais de rester fort, de continuer à me battre, à vivre. Alors j’avais une méthode bien particulière et bien à moi pour essayer d’oublier son visage, son sourire, la douceur de sa peau, son regard dans le mien. J’accumulais les rencontres d’un soir, les coups d’une nuit. Je ne voulais plus aucune fille pour la vie, juste des filles qui me satisferaient le temps d’une nuit, de quelques heures à l’abri de tous les regards. Je n’avais plus cette envie d’aimer que j’avais lorsque je posais mes mains sur Aislynn, lorsque nos regards se croisaient. Je n’avais plus envie de prendre le risque de retomber amoureux pour retomber, tête la première, au sol, encore plus piétiner le sol même. Je savais qu’Aislynn était partie par ma faute, que j’avais fait quelque chose qui avait été loin de lui plaire. Mais quoi exactement ?
Je m’étais avancé vers elle, engageant le sujet. Je ne me doutais pas qu’elle n’aurait pas envie de me parler. Pourtant, je savais qu’elle était en colère contre moi, qu’elle ne ressentait plus que de la haine à mon égard. Lorsqu’elle avait posé son regard sur moi, mes souffle s’était coupé, à la vitesse des souvenirs qui ressurgirent dans mon esprit. Des flash des bons comme des mauvais moments me revinrent en tête. Son regard intense m’avait manqué, le son de sa voix également. Il me sonnait comme une douce mélodie, qu’elle soit énervée ou non. Cette fille, je l’aimais, de toute mes forces, de toute mon âme. Et rien qu’en la regardant à cet instant précis, je ne lui en voulais plus d’être partie comme ça, comme une voleuse. Rien qu’en la revoyant, mes sentiments envers elle, enfoui au plus profond de moi-même, refirent surface dans mon cœur. Et je n’entendais que les battements de mon cœur à l’oreille, me coupant totalement du monde, du lieu où je me trouvais. - Je veux juste que tu me dises que tu vas bien. Je la forçais certainement pas à me raconter tout son périple durant ces deux années et demi passées sur cette île, dans cet enfer. Je voulais juste m’assurer que tout va bien pour elle, physiquement. Je me doutais que psychologiquement, elle était complètement retournée, complètement déboussolée. Qu’elle me dise juste qu’elle va bien. Elle avait fait énormément de concession pour moi, pour nous, pour notre histoire. Alors que j’avais fait si peu d’efforts pour elle. Elle avait toujours accepté mes choix, elle m’avait toujours épaulé pour que je fasse mes choix. Et moi, j’avais tout gâché, même si je ne savais pas pourquoi, je savais que tout était de ma faute. - Oui, ça me suffit, Aislynn. Elle se défoulait sur moi, à défaut de le faire sur les journalistes qui devaient la harceler. Je ne lui en voulais aucunement. J’essaiyais de la rassurer à travers mon regard. Je voulais la mettre en confiance afin qu’elle se décide à me donner ses explications. Surtout après ce qu’elle venait de me répondre. Je ne comprenais absolument pas où elle voulait en venir. - Après ce que j’ai fais ? Aislynn, tu es au courant que tu es partie comme une voleuse, sans même me dire pourquoi tu partais réellement ? Tu peux me reprocher ce que tu veux mais je veux juste comprendre pourquoi tu es partie.
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» Aislynn J. Jenkins "
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Dim 25 Jan - 2:04
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
Je ne pouvais me permettre de mener cette vie ici, je n’avais pas le droit de vivre repliée, cloitrée, alors que j’avais la chance d’être de retour à New York. Je m’étais imaginé plusieurs fois comment je mènerais ma vie une fois de retour ici, tout semblait si facile dans ma tête, mais là, ça n’avait absolument rien à voir avec toutes les idées que j’avais pu m’en faire. C’était totalement différent, le jour et la nuit. Je savais que je devrais me reprendre rapidement, que je devrais reprendre ma vie en mains pour aller de l’avant, mais une chose était sure, ça prendrait du temps, sans doute beaucoup de temps, surtout si le monde extérieur s’acharnait sur moi, sur nous, comme il semblait vouloir le faire.
Quand je repense aux deux dernières années que je viens de vivre, rien a été parfait. La moindre chose qui semblerait banale ici, se révélait être un défi là-bas, que ce soir pour se nourrir, se loger, bref tout ce qui est nécessaire à la vie. On avait dû tout construire par nous-même, il n’y avait absolument rien sur cette île, et on n’avait pas eu le choix. Une fois les premiers jours passés, on avait dû se résoudre à se faire à l'idée qu’on devrait passer quelques temps ici, et qu’on ne pouvait se permettre de ne pas avoir d’abritations. C’est ainsi que la vie sur le camp avait commencé à s’organiser. Certains s’étaient vite habitués à cette vie sur l’île, mais pour d’autres, comme pour moi, ça s’était avéré bien plus difficile. Je m’étais maudite plusieurs fois d’avoir pris cet avion, mais quand j’ai décidé de partir, c’était pour moi la meilleure option qui se présentait à moi. Je n’aurais jamais imaginé que ce voyage me mènerait à ça. Je pensais juste à m’éloigner d’ici, et cette mission qui s’offrait à moi, était tombée comme une aubaine. Elle devait me permettre de me vider la tête et le faire en aidant des personnes malades, c’était le meilleur moyen pour moi d’y arriver.
En le voyant, je me reprenais tout en pleine tête. Il avait été la raison de mon départ, sans lui, rien de tout cela ne serait arrivé, et je ne pouvais que lui en vouloir encore plus. Mais il était là, face à moi, et il semblait tellement sincère dans sa démarche, mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à le regarder, à laisser derrière moi tout le mal qu’il a pu me faire, non, c’est bien trop dur. J’allais m’enfuir une fois de plus, pas pour partir à l’autre bout du monde cette fois-ci, juste pour rentrer chez moi et ne pas avoir à l’affronter, mais Rohan n’avait pas l’air du même avis. J’étais totalement chamboulée de le voir devant moi, je n’arrive pas à le regarder sans avoir les yeux remplis de larmes. « Je vais bien… » Chuchotai-je. Je crois que j’essayais de me convaincre autant que lui que c’était le cas, mais n’importe qui me verrait, comprendrait que ce n’est absolument pas le cas.
Il se tenait là, devant moi, beau comme un Dieu, il n’avait que très peu changé en deux ans et demi, et il n’avait rien perdu de sa beauté. Ça me faisait mal de le voir, il me faisait mal à en crever. Et ce ne sont pas ses paroles qui ont arrangé les choses. « Ce que tu as fait ? Tu ne vois vraiment pas ? » , et là, je revoyais la scène comme si c’était hier, tout le temps passé n’avait rien effacé de ce qui s’était déroulé sous mes yeux. Je me revois encore arriver chez lui, plus heureuse que jamais, tous nos projets allaient devenir réels. Mais j’aurais mieux fait de l’appeler avant d’y aller, ça aurait changé bien des choses, ça aurait évité qu’il me brise le cœur comme il l’a fait, aussi brutalement. Je le revois avec cette fille, bien trop proches pour être de simples amis. J’aurais tout donné pour avoir imaginé cette scène, mais elle était bien réelle. J’avais préféré ne rien dire et faire demi-tour, il ne méritait pas de voir à quel point il me faisait mal. « Je vous ai vus ! J’étais venue chez toi pour te faire une surprise mais c’est moi qui en ai eu une. » Je le dévisageai pour voir sa réaction, avec un regard des plus froids «Alors oui je suis partie mais toi, comment tu as pu me faire ça ? » Demandais-je en tapant des poings contre son torse « Comment tu as pu ? Je te faisais confiance … ».
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Dim 25 Jan - 10:09
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AISLYNN&ROHAN
Je fus rassuré lorsqu’elle me répondit qu’elle allait bien. Certes, je n’étais pas convaincu mais ça me suffirait. Aislynn n’était pas d’humeur à m’en dire plus sur son voyage et en même temps, je n’osais pas lui poser plus de questions sur ce dernier. Je ne voulais pas lui rappeler l’enfer dans lequel elle a vécu pendant deux ans et demi. Même si, elle ne devait sûrement pas avoir besoin de questions pour s’en rappeler. J’aurai donné n’importe quoi pour prendre sa place, pour qu’elle soit ici pendant que moi je sois sur cette île, à vivre l’enfer. Même si Aislynn a toujours été une femme forte, j’aurai voulu la savoir en sécurité, près de sa famille.
Je savais pertinemment que je n’étais plus le bienvenue dans la vie d’Aislynn, qu’elle me détestait et que je n’avais pas le droit de lui demander des explications après ce qu’elle venait de vivre. Mais j’avais également le droit de connaitre mes erreurs et le pourquoi de notre séparation. Je me tenais devant elle, arborant un regard rempli de tendresse, tout de même. Au contraire, elle me fusillait presque du regard, comprenant qu’elle me détestait, à travers son regard. Je ne l’avais jamais vu comme ça, je n’avais jamais vu ce regard. Je le souvenais de nos plus moments passés ensemble. Je secouais la tête machinalement. Je ne voulais pas me rappeler, pas après ce qu’elle venait de me dire. - Je ne vois absolument de pas de quoi tu veux parler, Aislynn ! Durant toute son absence, j’avais fait le choix de ne me rappeler de rien de nos moments passés ensemble, de ne plus me souvenir d’elle, de son visage. C’en était tellement douloureux que c’est ainsi que je me protégeais. Je passais mon temps à protéger les autres, mes entourages, il me fallait me protéger pour une fois. Je n’avais pas le droit de m’abattre parce qu’elle avait décidé de partir presque sur un coup de tête. Alors j’avais enchainé les missions, me permettant de penser à autre chose qu’à notre relation, qu’à réfléchir aux éventuelles raisons de son départ. Puis, à chacune de mes permissions, je les passais à boire tout ce que je pouvais. L’alcool me faisait oublier ce que je vivais actuellement. Mais le lendemain était souvent beaucoup plus douloureux. Le lendemain, non seulement j’avais la gu*ule de bois mais en plus, tout me revenait en plein visage. Comme lorsque je l’eu reconnu sur cette plage. Ma foi, j’aurai mieux fait d’accélérer le pas plutôt que de vouloir voir qui était cette femme seule et perdue sur cette plage. Je détestais cette sensation. Ce sentiment lorsque tous les souvenirs reviennent en tête, lorsque l’on revit un par un tous les moments passés avec l’autre. Mais le flash fut plus intense lorsque Aislynn m’expliquait enfin les raisons de son départ. Je me souvenais alors de quoi elle voulait parler. Je me souvenais de ce début de soirée, cette fille à l’appartement. Oui, nous étions bien plus proches que des amies mais Aislynn ne savait pas tout, elle n’avait pas eu tout les éléments en main. Je baissai alors la tête, avouant ma faute. Sauf que je ne comptais pas la laisser me dire que je l’avais trompé - Je ne t’ai jamais trompé Aislynn. Tu la connaissais cette fille, c’était … c’était une simple amie. Mais tu savais qu’elle voulait plus que de mon amitié, tu le savais ! Peut-être que je confondais les situations, peut-être que mes souvenirs s’embrouillaient. Je ne comprenais pas, je ne comprenais pas comment on avait pu en arriver là. Aislynn me frappait de ses poings, comme si elle voulait tout oublier, faire tout disparaitre à chacun de ses coups. Je ne bougeai pas, je la laissai faire. - Alors c’est pour ça que tu as décidé de partir ? Pour ça que tu m’as laissé ? Tu n’avais pas le droit de me laisser, de partir sans explications. Moi aussi, je te faisais confiance et je pensais que l’on était plus que de ces petits couples d’adolescents. Tu aurais pu m’en parler au lieu de prendre la fuite. Ca t’aurait évité bien des soucis, je pense !
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Dim 25 Jan - 13:52
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
Il se tenait là devant moi, dire que par le passé, j’attendais ce moment avec impatience. A chaque fois qu’il partait en mission, je restais forte pour lui, je ne lui montrais pas toute la peine que je pouvais ressentir et la peur. La peur qu’il lui arrive quelque chose sur le champ de bataille, la peur de ne jamais le revoir, tout était possible là-bas, mais je n’y pouvais rien. Je respectais son choix de vie, même si ça me tuait à chaque fois. J’attendais ses retours avec impatience, en espérant à chaque fois qu’il me revienne entier et que la guerre ne l’ait pas blessé un peu plus. Je ne pouvais pas imaginer ce qu’il vivait là-bas, ce qu’il pouvait voir, mais la vie ici n’était pas simple sans lui, il me manquait sans cesse. Je ne cessais de m’inquiéter pour lui en permanence, c’est pourquoi je travaillais le plus possible, ça m’évitait de passer mon temps à imaginer le pire, surtout quand je passais plusieurs jours sans nouvelles de sa part. J’étais là à chacun de ses retours, je m’évertuais à être présente, c’était très important pour moi. Il faisait partie intégrante de ma vie, c’était juste lui, celui avec qui je me voyais être.
Et là, il était devant moi, et cela me faisait mal, très mal. Je n’aurais jamais pensé que le voir en face de moi pourrait me faire aussi mal. J’aurais tellement aimé le serrer dans mes bras, le retrouver tout simplement, comme je le faisais par le passé, mais aujourd’hui, rien n’était plus pareil, quelque chose s’était brisé. « Réfléchis un peu Rohan, à ton avis pourquoi tu ne mas pas vue pendant ta permission ? », je perdais pieds, cette situation était tellement dure à affronter. J’avais essayé d’effacer ces images de ma mémoire, mais rien n’y avait fait. Dès que je pensais à lui, je revoyais ce cauchemar que j’avais vécu. Je voulais juste l’oublier, oublier le mal qu’il m’avait fait, mais c’était impossible, il était ancré en moi. Je lui en voulais, je le détestais, mais je n’arriver pas à l’effacer de ma mémoire, même à l’autre bout du monde, il n’y avait pas une journée où je ne pensais pas à lui. J’avais eu des aventures durant ces deux dernières années, enfin quelques-unes, mais il n’y en a pas un qui a réussi à occuper mes pensées plus que lui. « Comment voulais tu que je le devine ? Si tu savais ses intentions, tu aurais dû faire quelque chose, tu aurais dû lui faire comprendre qu’il n’y aurait jamais rien ! » Je débitais toutes ses paroles au milieu de mes larmes « Tu n’aurais jamais dû l’embrasser », je le voyais déjà ouvrir la bouche pour riposter mais je continuais « Même si ça ne venait pas de toi, tu aurais dû l’arrêter. ». Je ne sais pas s’il se rendait compte à quel point cela m’avait blessée, à quel point je m’étais sentie vide à ce moment précis.
Je continuais de frapper son torse, et il n’essayait même pas de m’en dissuader ou de m’arrêter. Il semblait autant perdu que moi. Je savais que nos retrouvailles seraient dures, mais pas à ce point, il m’aurait giflée, que cela aurait été moins douloureux que ce que je pouvais ressentir. « On était plus Rohan, beaucoup plus… mais, mais je ne pouvais pas. Je devais nous protéger ! ». Je n’avais même pas réalisé ce que je venais de dire avant d’avoir fini. Avec un peu de chance, il ne relèverait pas le nous que j’avais utilisé, ou alors il ne comprendrait pas, pensant que je parlais de lui et de moi. Mais je n’étais pas partie que pour moi, non, seule j’aurais sans doute essayé d’affronter ce que j’avais vu, mais dans la situation dans laquelle je me trouvais, je n’en avais pas eu la force. J’osais maintenant le regarder dans les yeux, bien que ma vision était quelque peu brouillée.
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Lun 26 Jan - 11:34
I loved you, you hurt me ...
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L'armée m'avait changé. Elle changerait tout homme. J'étais devenu un homme plus sûr de moi, un homme plus dur envers moi-même. Petit à petit, au fil des années où je m'étais engagée dans l'armée, je me renfermais à chaque fois un petit plus sur moi-même. Je ne laissais rien transparaitre, ni même une émotion et encore moins mes sentiments. A l'armée, on nous apprend justement à ne rien laisser paraitre, à ne rien montrer, à ne pas s'impliquer auprès de nos co-équipiers. Ainsi, la perte est moins douloureuse. Sauf qu'au début, lorsque je revenais en permissions pour 72 heures, je passais mon temps à ruminer ce que je pouvais voir, je me retrouver à pleurer lorsque j'avais un moment à moi seul. Puis, au fil des missions, la carapace que je me forgeais prenait de plus en plus de place. Et je montrais encore moins ce que je ressentais, j'en parlais encore moins. J'avais pris cette mauvaise habitude de tout garder pour moi, tout enfouir au plus profond de mon être. Je ne voulais jamais montrer que quelque chose puisse me toucher. Au camp, c'était interdit sous peine de punition. Alors, j'essayais de prendre des permissions le plus possible. Afin de passer le plus de temps possible avec ma famille mais surtout avec Aislynn. A chacun d'elle, elle était présente, avec un sourire que je ne saurais lui redonner, avec le mal que je lui ai fait. Toujours présente, elle a longtemps enduré mes sautes d'humeur, mon renfermement et ma dureté. Je ne voulais pas lui raconter ce que je voyais sur le camp, ni même ce que j'en pensais. Lors de mes permissions, je voulais me consacrer entièrement à autre chose qu'à mon travail de militaire. Aislynn me sauvait la vie à chaque permission. Elle était ma bouée de sauvetage, la personne à laquelle je m'accrochais pour ne pas succomber, pour ne pas fléchir. Elle aurait pu me reprocher des millions de fois de ne rien lui dire, de ne rien lui confier, sur nous, sur mes sentiments. Mais jamais, elle ne l'a fait, se contentant toujours du moment présent, tout comme je le faisais.
Avec les paroles d'Aislynn, je me remémorais, cette permission. J'avais été de retour à New-York et Aislynn m'avait dit qu'elle ne serait pas là dans la journée, ayant du travail. J'étais alors rentré chez nous. Puis, cette fille était arrivée, une amie, une simple amie pour ma part. Sauf que cette dernière voyait en moi, autre chose qu'un ami, beaucoup plus qu'un ami. J'avais toujours refusé ses avances, n'étant certainement pas intéressé. Sauf que cette après-midi là, elle ne m'avait pas vraiment laissé le choix et m'avait embrassé. - Tu m'avais dit que tu travaillais toute la journée ce jour là..
Je ne comprenais plus. Plus j'y réfléchissais et plus je me disais que tout cela ne rimait à rien. Notre relation n'avait pas pu prendre une telle tournure. Notre relation était basée avant tout sur la confiance. Et jamais je n'aurais cru trahir la confiance d'Aislynn, encore moins avec un baiser. Je comprenais petit à petit les raisons de son absence lors de cette permission. Dans ma tête, la situation s'éclairait et je me demandais comment j'avais pu faire une telle chose à la femme que j'aimais le plus au monde. Je savais que pour elle, ce baiser représentait bien plus que de la tromperie. Et lorsque je voyais ses larmes couler sur son visage, je voulais la prendre dans mes bras, comme je savais si bien le faire auparavant. J'avais honte de la faire pleurer, de la faire souffrir autant, surtout après autant de temps. - Je .. Je suis désolée Aislynn. Je ... Oui, j'aurai dû la repousser mais ... Je n'ai aucune excuse. Je regrette et je m'en veux tellement de te faire autant de mal... J'imaginais ce qu'elle pouvait ressentir et je me disais que si ça avait été l'inverse, si je l'avais surpris avec un autre homme que moi, j'aurai réagit la même manière. Je ne lui en voulais pas de réagir ainsi, je m'en voulais à moi-même.
Plus elle frappait, plus je ressentais sa douleur, sa haine à chacun des coups. J'étais perdu, non pas dans mes sentiments, mais dans ce que je devais faire. Je n'avais qu'une seule envie, la prendre dans mes bras et la serrer, ce que je n'avais pas pu faire pendant deux ans et demi. Sentir son corps contre le mien. J'aurai sans doute préférer qu'elle me gifle plutôt qu'elle ne verse de larmes part ma faute. Voir ses larmes couler le long de ses joues me faisaient un mal de chien, pire qu'une gifle. - Nous ? Je ne voyais pas où Aislynn voulait en venir. Mais de part l'expression de son visage, je pouvais comprendre qu'elle en avait trop dit, qu'elle me cachait quelque chose d'important. - Tu voulais protéger qui Aislynn ? Ce n'est pas en partant que tu m'as protégé, donc tu voulais protéger qui ? Ses larmes avaient cessé de couler et pourtant son visage avait toujours cet air triste et douloureux à voir. J'attendais impatiemment qu'elle me réponde, qu'elle me dise enfin toute la vérité.
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Lun 26 Jan - 17:53
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
Rohan, j’avais absolument tout accepté, tout supporté pour lui. Depuis qu’on s’était rencontrés et qu’on avait décidé de former un couple, j’avais fait tout ce que je pouvais pour lui, tout ce dont j’étais capable. Quand on s’est mis ensemble, on a surpris plus d’une personne, les gens n’arrivaient pas à nous imaginer, la jeune fille des plus sérieuses et assidues, et lui, le beau gosse de service, qui se fichait des cours. Déjà, à l’époque, j’ai dû tenir tête à pas mal de mes amis, qui pensaient que c’était une mauvaise idée, mais je n’étais pas d’accord avec eux. Ils ne le voyaient pas comme moi, ils ne savaient pas comment il pouvait être lorsqu’on se retrouvait tous les deux, ils ne cherchaient pas plus loin que ce qu’ils voyaient sous le bout de leur nez. Je n’avais jamais eu à regretter le choix que j’avais fait, pourtant la vie ne nous facilitait pas les choses. Lorsqu’il a décidé de s’engager dans l’armée, j’en ai eu le cœur brisé, pourtant, je l’ai soutenu du mieux que j’ai pu. Et une fois encore, on me conseillait de mettre fin à cette relation. Mes parents appréciaient beaucoup Rohan, mais pour eux, cette situation me ferait plus souffrir qu’autre chose. Avec le recul, je dois avouer qu’il n’avait pas forcément tort, mais la peine, que je ressentais à chacun de ses départs, ne valait rien comparé à la joie présente quand je le retrouvais. En l’acceptant tel quel, je savais la vie, à laquelle je me destinais, mais je savais que peu importe à quel point se serait dur à supporter, ça ne le serait jamais plus que de passer ma vie sans lui.
J’étais toujours présente pour lui lorsqu’il revenait, même si ses retours n’étaient pas toujours simples, j’étais toujours là pour lui. Il savait que s’il avait besoin de quoi que ce soit, je serais là pour lui, pour l’écouter, l’épauler. Je crois que j’aurais pu donner ma vie pour lui à cette époque, tout simplement parce que je ne voyais pas la mienne sans sa présence. Alors je subissais sa mauvaise humeur, ses doutes, son mutisme dans lequel il s’enfermait par moment, ce n’était pas tous les jours évidents, mais quand il s’ouvrait à moi, quand il me prenait dans ses bras, quand il me disait qu’il m’aimait, ça me suffisait. C’était tout ce dont j’avais besoin, il était tout ce que je voulais avant que je ne parte. Je pense que si j’ai autant souffert de ce que j’ai vu, c’est justement parce que je l’aimais plus que tout, que j’avais une confiance aveugle en lui et je pensais qu’on passerait notre vie ensemble, on était fiancés, pour moi, ça représentait quelque chose.
Plus je l’écoutais et plus j’avais l’impression que mon monde s’écroulait une fois de plus. Pourquoi fallait-il ressasser le passé, lorsque celui-ci est si douloureux ? Lorsqu’il vous détruit ? J’avais l’impression que je retrouvais une nouvelle fois plus bas que terre. Ces deux années n’avaient pas suffi à effacer la douleur que j’avais ressentie, elles n’avaient fait que l’enfouir au fond de moi, pour mieux la faire réapparaitre au moment où ce serait le plus douloureux. Au fur et à mesure qu’il essayait de s’expliquer, ma colère s’accentuait, il semblait se perdre dans ce qu’il disait, et sa dernière phrase fit la goutte d’eau qui fit déborder le vase. « Alors je n’aurais pas dû arriver plus tôt et rentrer chez moi, c’est ça ? Ça veut dire quoi ? Que quand tu savais que je n’étais pas là, tu en profitais, c’est ça ? », mes mots dépassaient ma pensée à ce moment précis, mais je ne savais plus quoi penser, j’étais des plus perdue devant lui. Pourtant, je n’avais jamais douté de lui ou de sa fidélité avant ce jour-là, et à vrai dire, je savais que j’étais horrible de lui lancer ça au visage, mais c’était sorti tout seul. Inconsciemment, j’essayais de le blesser autant qu’il avait pu me faire mal, autant qu’il avait réussi à détruire tout ce qu’on avait construit en une fraction de seconde. « Tu as tout gâché » lui chuchotai-je « J’espère au moins que ça en valait la peine ». Ma voix était dédaigneuse, elle se voulait cassante et je voyais que je le touchais, même s’il n’en disait rien, il n’était pas insensible à ce qui se passait. « Dire que j’aurais tout donné pour toi, j’étais vraiment stupide ! » concluais-je plus pour moi-même.
Je n’arrivais pas à me ressaisir et à faire cesser les larmes qui coulaient sur mon visage, et le regard qu’il me portait, me brisait un peu plus à chaque instant. J’aurais tellement aimé que toute cette histoire ne soit qu’un cauchemar et pouvoir le retrouver comme si de rien était, mais ce n’était pas le cas. A vrai dire, plus ça allait et plus les choses empiraient, et mon état faisait que je ne contrôlais plus rien, ni mes gestes, ni mes paroles ; et là, j’aurais mieux fait de me taire. Malheureusement pour moi, ça ne lui avait pas échappé et je voyais bien que je ne pourrais pas lui mentir. Il le saurait aussitôt. Malgré les années, malgré la distance, il savait toujours lire en moi et ce sujet était plus que sensible. Je crois que cette perte sera toujours présente en moi et qu’elle ne cessera jamais de me marquer. Il y a des choses, des évènements dans la vie qu’on ne sait comment surmonter et celle-là en faisait partie. Je ne savais pas comment aborder le sujet, il m’était très difficile d’en parler, et le faire avec Rohan me paraissait être encore plus dur que d’ordinaire. Je le fixais et ses yeux bleus intenses me déstabilisaient au plus haut point. « Ça n’a plus d’importance … » commençai-je mais il ne me quittait pas des yeux, il n’allait pas laisser tomber aussi facilement. J’inspirai profondément la tête baissée, avant de plonger mon regard dans le sien et de dire dans un sanglot « On … Je … J’étais enceinte … ».
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Lun 26 Jan - 21:52
I loved you, you hurt me ...
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Aislynn était le genre de fille sérieuse, simple et qui n’attire aucun ennui. Elle était tout mon opposé. C’est bien cette différence qui m’a de suite plu chez elle. Sa façon de sourire, de rire, son regard intensément vert et sa façon de froncer les sourcils. De petits détails qui m’avaient fait succomber au premier regard que j’avais posé sur elle. Je n’avais jamais douté de notre histoire, de nous et encore moins d’elle. Ce que j’aimais en elle, c’était sa façon de me réconforter, de me parler, de me conseiller lorsque nous étions plus jeune. Lorsque je lui ai annoncé que je voulais m’engager dans l’armée, elle a été la seule à me soutenir et à accepter mon choix. Aucune fille n’aurait pu accepter que son copain parte de nombreux jours dans un camp militaire mais surtout au front. Pour ça, je lui en étais toujours reconnaissant. Elle avait été la seule à me pousser à aller jusqu’au bout de mon choix. Souvent, nous avions parlé de ma décision de m’engager et même si elle me témoignait souvent sa tristesse de me savoir parti pendant de longs jours, elle ne me retenait pas, me disant qu’elle serait d’accord pour avoir ce genre de vie. Je ne voulais qu’elle dans ma vie, je ne me voyais avec personne d’autre qu’elle. Une femme totalement opposée, totalement indépendante et forte malgré les apparences. Aislynn, c’était la force incarnée, elle avait de la force pour deux, à elle tout seule, elle avait souvent porté les bases de notre couple. Les moments de doutes, de stress, de questions que j’avais pu avoir dans ma vie, c’était grâce à elle que je les surpassés. A elle seule, elle se battait pour notre couple. Si elle n’avait pas été telle qu’elle l’est, voilà bien plus longtemps que nous serions séparés.
Mes permissions ont toujours été plus ou moins douloureuses. Douloureuses dans un premier temps à chacun de mes nouveaux départs. Bien souvent, j’avais droit à plusieurs jours de suite mais jamais assez pour pouvoir profiter pleinement d’Aislynn, de sa joie de vivre. Elle était mon rayon de soleil. Lorsque je suis sur le camp militaire, je pense essentiellement à elle, elle me redonne du baume au cœur de là où elle se trouve. Puis, à chacune de mes permissions, nos retrouvailles étaient toujours intenses, j’étais tellement heureux de la retrouver à chaque fois. Sauf ce jour là, elle voulait me faire une surprise, elle m’avait prétexté son boulot pour ne pas que je m’attende à la voir à la maison, que l’on passe ces 3 jours non stop ensemble. Puis, au final, c’était elle qui eu une surprise.
J’avais ce gros défaut d’être maladroit dans mes paroles. Je m’en rendais compte dans ce que je lui répondais. Mais j’étais perdu, je ne savais pas si je devais partir en courant ou si je devais affronter le regard dur d’Aislynn. Je voulais partir de sa vie, maintenant que toute la vérité avait éclaté. Jamais je n’aurais pensé dire un jour ces mots, jamais je n’aurais voulu et je ne voudrais sortir de sa vie. Mais si c’est pour son bonheur, si elle est plus heureuse sans ma présence, je m’y résoudrais.
- Tu sais très bien que non, Aislynn. Tu sais très bien que je ne t’ai jamais trahi, hormis cette fois là. J’ai beaucoup de défauts mais pas celui-là.
Je ne voulais pas qu’elle voit en moi le gars qui trompe sa fiancée lorsqu’il en avait les moyens. Je n’étais certainement pas comme tel. J’avais énormément de respect pour Aislynn et aussi pour moi-même. Si ce jour était arrivé, je n’avais au aucun contrôle sur la situation et je n’avais voulu aucun des faits qui s’étaient déroulés. Ce que Aislynn me disait était totalement faux, j’avais tout gâché. Mais si seulement je l’avais su avant, j’aurai au moins pu m’expliquer et me rattraper pour me faire pardonner.
- Tu as raison Aislynn et tu ne peux pas t’imaginer comme je m’en veux. Mais je n’ai pas couché avec elle, je l’aimais pas cette fille. Dis-moi que tu la connaissais et que toi aussi, tu connaissais ses intentions.
Je ne voulais pas me donner des excuses puisque je n’en avais aucune. Je voulais qu’elle comprenne la situation de mon côté. Je comprenais ce qu’elle me disait, ce qu’elle me reprochait. Je ne pouvais ressentir ce qu’elle ressentait, mais on avait tous les deux, cette même blessure au cœur, ce tiraillement de voir l’autre s’échapper, cette déchirure après autant de temps d’absence. Cette moitié de notre cœur partie aux oubliettes, déchirée en miettes.
- J’aurai tout donné pour toi, pour nous. J’aurai pu même arrêter l’armée si tu me l’avais demandé Aislynn.
Ce qui m’avait faire réfléchir à mon entrée dans l’armée, c’était l’éloignement d’avec Aislynn principalement. J’avais peur que ce train de vie nous ferait nous éloigner l’un de l’autre, plutôt que de nous rapprocher. Sauf que l’on avait su être plus fort que ça et qu’à chaque fois que l’on se voyait, on profitait du moment présent et surtout l’un de l’autre, sans penser à autre chose qu’à nous, qu’à notre histoire. Je ne bougeais pas, je n’osais pas ni m’avancer, ni reculer d’elle. Je ne voulais pas que la discussion s’arrête là, même si j’aurai préféré qu’elle n’existe jamais. Que cette situation ne se passe jamais et que ni elle, ni moi, n’attendions des explications de l’autre. J’aurai voulu essuyer ses larmes, la prendre dans mes bras, lui redonner son si beau sourire afin que son visage et son regard rayonnent de nouveau. Je n’aimais pas la voir malheureuse et la voir souffrir, surtout lorsque tout est de ma faute. Puis, elle me répondit enfin, elle en dit enfin plus, elle me dit enfin la vérité. « Enceinte », ce mot me résonnait dans la tête, plus rien autour de moi ne comptait. Je n’en revenais pas. Comment avait-elle pu me cacher une telle chose. Elle n’avait pas eu le droit de me le cacher, quoi que j’aie fait. A présent, je lui en voulais, je lui en voulais de ne pas m’avoir dit qu’elle attendait la vie, qu’une partie de chacun de nous poussait en elle. Je regardais alors la mer, afin d’éviter de m’énerver. Je ne voulais pas m’énerver, nous étions fautifs tous les deux dans cette histoire, à présent. Je passais mes mains dans les cheveux, me répétant continuellement, ce qu’Aislynn venait de lancer. Une bombe, elle venait de lancer une véritable bombe. Puis, j’osais enfin la regarder, tout en m’écartant d’elle. Je reculais.
- Je … Je crois que j’ai pas bien saisi, là. Tu … Tu étais enceinte et … Et tu ne m’as rien dit ? Comment t’as pu faire ça, Aislynn ?
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Mar 27 Jan - 7:45
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
On dit que les opposés s’attirent, c’est exactement ce qui s’était passé entre nous. On était totalement différents, mais c’est ce qui avait fait notre force toutes ces années. Je sais très bien que personne ne croyait en nous, personne sauf nous, et on leur avait prouvé plus d’une fois qu’ils avaient tort, oui, ils avaient tort, notre histoire n’avait pas été une simple amourette de lycéens, non, ça avait été bien plus. Je ne vais pas dire que tout a toujours été rose entre nous, ce serait mentir, mais on a toujours su surmonter les épreuves e en sortir plus fort. Toujours, mais je ne saurais dire si cette fois-ci on y arriverait. Si on m’avait demandé avant toute cette histoire comment je voyais mon avenir trois ans après, il n’aurait en rien ressemblé à ce qu’il est aujourd’hui. Non, absolument pas, déjà, l’île n’aurait jamais fait partie de mes pensées, ni tout ce qui a bien pu s’y passer. Certains diront que je n’étais qu’une idiote naïve, mais si j’avais répondu à cette question, je sais ce que j’aurais dit. J’aurais eu des étoiles plein les yeux, comme à chaque fois que je parlais d’avenir, surtout en imaginant celui-ci avec Rohan, et j’aurais répondu : « dans trois ans, je me vois ici à New York, je serai infirmière et j’aurais arrêté Médecins sans Frontières, j’aurais arrêté les missions pour m’occuper de mon enfant, et surtout, je serai madame Rohan Morgan », voilà ce que j’aurais répondu, mais la réalité d’aujourd’hui en était loin, vraiment très loin. Dans ce que je voyais, ça ressemblait à un conte de fée, or, ce qui se passait actuellement ressemblait plutôt à un enfer. Un enfer, où je faisais partie des personnages principaux, où ma vie n’avait plus réellement de sens.
On dit toujours que ce sont les personnes qu’on aime le plus qui nous font le plus souffrir, je dois dire que je suis totalement d’accord. Personne n’aurait pu me faire aussi mal que lui à cet instant. Pourtant, je voyais bien qu’il ne cherchait pas à me blesser, mais le fait de le voir là, devant moi sans pouvoir le toucher, sans pouvoir ressentir tout ce que je pouvais ressentir par sa présence autrefois, ça me détruisait un peu plus. Je pouvais maintenant le dire, malgré tout ce qui s’est passé entre nous, malgré les années, malgré la distance, je n’ai jamais cessé de l’aimer. Là encore, alors que je le déteste, que je souffre comme jamais, il possède et possèdera toujours mon cœur. J’étais en train de me détruire petit à petit, et ses paroles agissaient comme un coup de poignard à chaque fois. « Je te faisais tellement confiance. J’étais sans doute trop stupide, mais je me disais que ce genre de choses, ça ne pouvait pas nous arriver, qu’on s’aimait bien trop pour, ne serait-ce songer d’aller voir ailleurs ! », oh oui, si on me l’avait demandé, j’aurais parié tout ce que j’avais sur mon couple, j’aurais tout perdu, mais je croyais au grand amour, je croyais aussi l’avoir trouvé. On fait tous des erreurs dans la vie, ça avait été la mienne.
Pourtant, malgré tout ça, malgré toutes les épreuves passées et les années, je n’arrivais pas à rester indifférente face à lui. C’était plus fort que moi, ça me touchait plus que de raison. Cet homme, qui me manquait tant par le passé, à chaque fois qui partait en mission, cet homme pour qui je ne cessais de m’inquiéter, celui que j’aimais bien plus que de raison. Ce qu’il me disait me faisait du mal, alors que j’étais présente ce jour-là, que j’avais vu ce qui s’était passé, mais en parler rendait la chose encore plus réelle. « Tu ne l’aimais pas … Et moi ? Tu m’aimais moi ? », je ne remettais pas en cause notre histoire, je voulais juste l’entendre, sans doute pour la dernière fois d’ailleurs. Il continuait de parler et je ne l’arrêtais pas. Sa dernière phrase me restait en tête, il aurait arrêté l’armée pour moi. Comment ? c’est ce qu’il avait voulu faire de sa vie, ça aurait été le priver d’une partie de lui. « Tu sais très bien que jamais je ne t’aurais demandé ça, jamais je ne t’aurais demandé de renoncer à ce qui te faisait avancer », je le regardais un peu plus calmement avant de continuer « Je t’ai accepté comme tu étais à l’époque, et je sais que l’armée comptait pour toi, alors … alors même si j’en crevais à chaque fois que tu partais, je ne t’aurais jamais demandé ça ! ». Cette idée était bien plus douloureuse à accepter qu’elle n’y parait, je sais ce que ça représente pour lui et le sacrifice qu’il aurait fait, il l’aurait fait pour moi. Je n’étais pas la seule à m’accrocher dans notre couple.
Ça aurait été tellement plus simple de ne pas aborder ce sujet douloureux, celui qui me déchirait le plus, mais je n’avais pas réussi à contrôler mes paroles, et j’étais incapable de lui mentir. Désormais, je n’étais plus la seule en colère, je le voyais, je savais reconnaitre les signes de son corps. « Et tu voulais que je te le dise quand ? Quand tu avais ta langue dans sa bouche ? », je savais que j’avais des torts, mais tout n’était pas de ma faute, loin de là. J’étais venue lui annoncer, mais je n’en avais pas eu l’occasion. Il ne me regardait plus à présent et je me sentais très mal. J’avançais d’un pas hésitant vers lui, avant de saisir, hésitante, son bras et de le retourner vers moi « Regarde-moi s’il te plait » balbutiai-je. Je crois que j’aurais tout donné pour ne pas avoir à vivre ce moment, mais je devais faire face à tout ça maintenant, je n’avais plus le choix. « Je ne sais pas quoi te dire, j’ai eu tort, mais je ne suis pas la seule. Je ne sais pas quoi te dire d’autre … ». Je baissais la tête face à son regard froid, je ne me sentais pas bien, j’avais l’impressions que l’air commençait à me manquer.
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Mar 27 Jan - 9:53
I loved you, you hurt me ...
AISLYNN&ROHAN
Je me rappelais souvent de nos plus beaux moments passés ensemble, rien qu’elle et moi. Je me souviens du jour où je l’avais demandé en fiançailles. Ce jour là, elle ne s’y était absolument pas attendue et pourtant, je lui avais fait la plus belle des surprises. Je crois que comme moi, elle serait capable de s’en rappeler et de se souvenir de chacune de nos paroles. Notre relation avait été comme ça, simple et intense. Intense en sentiment et simple dans les moments que l’on passait ensemble. Nos différences faisaient nos forces et nous étions liés à jamais afin de combattre les personnes qui voyaient d’un mauvais œil note relation. Nous n’avions jamais douté de nous, ni même l’un de l’autre. J’avais une confiance aveugle en Aislynn, même lorsque je me trouvais à des millions de kilomètres d’elle. Et pourtant, même sur le camp militaire, je mourrais d’inquiétude lorsque je la savais partie à l’autre bout du monde pour sauver des vies. J’étais fière d’elle, fière de ce qu’elle accomplissait dans son métier, fière de la femme qu’elle était. Il n’y avait pas une journée sans que je ne pense à elle, ni même que je parle d’elle. Elle était en moi, ancrée à même ma peau. Mais à présent, c’est cette douleur qui régnait, autant en elle qu’en moi-même. Une douleur intense et désagréable que l’on ressent lorsque l’autre vous échappe, lorsque l’un des deux s’éloigne petit à petit, emportant avec lui, une moitié de l’autre. Je détestais cette douleur, je la détestais parce que j’en étais l’auteur.
Lorsque j’étais plus jeune, lorsque j’étais en âge de comprendre les sentiments et tout ce qui s’y rapporte, ma mère était venue discuter avec moi. Je me souviens, j’étais alors dans ma chambre, je me fichais éperdument de ce que ma mère pouvait bien me raconter, trop impliquée dans ma console de jeux vidéos. Sauf que je me souvenais des quelques mots qu’elle m’avait dit, ce jour là. Elle m’avait fait promettre de ne jamais faire souffrir les filles. Ces paroles m’étaient restées en tête, jusqu’à aujourd’hui. J’entendais ma mère me répétait qu’aucun homme n’avait le droit de faire souffrir une femme et qu’elle serait déçue si elle me voyait en faire à la femme de ma vie. Je me rendais compte que c’était ce que j’avais fait, sans même le savoir. Je n’avais rien su, avant aujourd’hui, de la douleur d’Aislynn, de ce qu’elle avait pu ressentir me surprenant avec cette fille qui avait tout gâché. Je n’aimais pas les paroles d’Aislynn. Depuis ce jour là, elle devait penser que ce n’était pas la première fois que ce genre de choses arrivait.
- Tu penses vraiment que j’ai pu te faire une chose pareille ? C’est que dans le fond, tu ne me connaissais pas si bien que tu en avais l’air.
J’étais dur dans mes paroles, mais j’étais sûr d’une chose : jamais je n’aurais couché avec cette fille, ni même avec une autre fille qu’Aislynn. J’étais bien trop comblé, trop heureux avec Aislynn que jamais je n’aurais pu poser les mains sur une autre fille. Mais pour elle, ce baiser représentait bien plus, elle devait sans doute nous imaginer tous les deux dans notre lit. On se disait tout, avec Aislynn, du temps que nous formions un couple. Nous avions conclu que pour le bien de notre couple, il fallait qu’on se dise tout. Et pourtant, ce qu’il s’était passé, était passé à la trappe. Mais jamais je n’aurais pu lui dire de but en blanc que cette autre fille m’avait embrassé de force et que je n’avais pu la repousser et l’arrêter. Sa question me prenait le cœur, avait-elle eu des doutes sur mes sentiments, en notre histoire ?
- Bien sûr que non, je ne l’aimais pas ! Et toi ? Je t’aimais comme un fou Aislynn, je voulais finir ma vie avec toi, que tu sois la mère de nos enfants. Tu étais mon rayon de soleil là-bas, quand j’étais en mission ... Il n’y a pas eu un jour sans que je ne pense à toi, même pendant ces deux ans et demi…
J’étais encore éperdument amoureux d’elle. Mais aujourd’hui était bien la première fois que je lui témoignais autant mes sentiments à son égard. Je n’étais pas un grand bavard sur ce que je ressentais pour elle. Je n’aimais pas exposer mes sentiments sur une table, me mettre à nu, dévoiler mes faiblesses. Parce qu’Aislynn était une de mes faiblesses, elle était la première fois qui puisse m’atteindre.
- Tu étais et tu seras toujours la femme de ma vie, Aislynn, même si à présent, plus rien ne sera comme avant, que nous deux c’est de l’histoire ancienne …
Même si elle faisait toujours battre mon cœur, j’étais persuadé que notre histoire était belle et bien terminée, par ma faute, après ce qu’Aislynn avait pu voir. Je savais très bien que jamais, elle ne m’aurait demandé de tout arrêter, d’arrêter l’armée. Mais, elle savait, à son tour, que si elle l’avait fait, j’aurai tout abandonné pour elle, pour nous, pour notre couple. Ses paroles me réchauffait, tant soit peu, le cœur. Mais je ne le montrais pas, je ne baissais pas ma garde. Elle avait été la seule à m’accepter tel que j’étais, à m’aimer sous toutes mes formes.
- Moi aussi, ça me déchirait le cœur de te laisser ici, moi aussi j’en crevais… Et après, tu oses me demander si je t’aimais ?
Quelque part, lorsqu’elle m’avait demandé si je l’aimais, je lui en voulais. Je lui en voulais d’avoir remis en cause mes sentiments à son égard, et d’avoir des doutes. Ils n’étaient absolument pas fondés ses doutes et je me demandais bien ce qui pouvait la faire douter ainsi, hormis cet incident. Elle me connaissait, et elle savait qu’elle m’aurait, tant soit peu, blessé avec cette question.
Je m’étais tourné vers la mer, je voulais que le bruit du vent dans les vagues m’apaise, après ce qu’Aislynn m’avait annoncé. Je n’en revenais toujours pas qu’elle avait porté en elle un bout de notre amour. Mais je lui en voulais surtout de ne pas me l’avoir dit, même si elle me l’avait dit juste avant son départ, j’en aurais été heureux. Elle n’avait pas eu le droit de me cacher une telle chose, une annonce tellement importante. Il ne s’agissait plus d’elle, ni de moi, il était question de nous lorsqu’elle m’a caché sa grossesse. Elle me lança un pic en pleine tête. Je ne répondis pas, tentant de me calmer avant de lui faire de nouveau face. Avec l’armée, je contrôlais petit à petit mon impulsivité, mon rentre-dedans direct. Elle me prit le bras afin de me tourner vers elle et me demanda de la regarder. Mon regard s’était fermé et j’avais un de ces regards noirs, que je pouvais avoir uniquement sur le camp militaire. Certes, elle n’était pas la seule fautive dans l’histoire, à présent nous avions tous les deux nos torts.
- Et tu oses me reprocher que t’avoir trahi ? Tu te rends compte que de ce que tu m’as caché ? Comment t’as pu me cacher une telle chose ? T’avais pas le droit, même après ce que j’ai pu faire…
Je continuais de me reculer d’elle. Ma tête me faisait atrocement mal, les questions fusaient dans ma tête, tellement je réfléchissais, je réfléchissais à comment tout cela était possible.
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Mar 27 Jan - 12:52
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
Notre histoire aurait pu faire rêver plus d’un couple, on s’était rencontrés au lycée, ça avait été le coup de foudre, véritablement. Je ne m’intéressais pas aux garçons plus que ça, mais quand je l’avais vu, quelque chose s’était produit en moi, il m’obsédait, et en même temps, il m’intimidait énormément. Il pouvait faire craquer n’importe quelle fille à l’époque. D’ailleurs, il n’avait qu’à claquer des doigts pour en avoir, elles lui courraient toutes après, mais c’était moi qu’il avait choisi, alors qu’il y en avait tant d’autres, des biens plus belles, bien plus populaires, bien plus tout. Mais il s’en fichait d’elles, il m’avait faite me sentir spéciale, spéciale à ses yeux, et je ne demandais rien d’autre. Je pense que c’est tout ce qu’on demande à une belle histoire d’amour, enfin c’était tout ce que je voulais, et j’avais la chance que ce que je ressentais pour lui soit réciproque. Contrairement à beaucoup d’autres, on avait eu la chance que notre couple résiste à la fin du lycée. Ce n’était pas une simple amourette que nous vivions, non, nous partagions quelque chose de vraiment fort, de sincère. Malgré toutes les épreuves qu’on avait pu avoir à traverser, rien, pas même certains choix difficiles n’avaient réussi à se mettre entre nous. Je pense même que c’est plutôt le contraire, tout ce qu’on a traversé et surmonté, nous a rendus encore plus fort qu’on pouvait déjà l’être. Comme certains de nos amis se plaisaient à le dire, pour eux, on était le couple, celui qui résiste tout, et qui s’aime quoi qu’il arrive. J’y croyais aussi, jusqu’à ce fameux jour.
Tout avait été bousculé dans ma tête, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça avait tout chamboulé dans ma vie, et pas forcément d’une façon positive. J’avais dû traverser bien trop d’épreuves avant de revenir ici, et le plus dur dans tout ça, c’était de devoir le faire seule. Peu importe qui pouvait se trouver à mes côtés, je n’avais jamais l’impression d’être entourée, tout simplement parce qu’il me manquait la présence de Rohan. Il était bien plus important à ma vie que je pouvais le laisser entendre lorsque j’étais sur l’île. « Je ne savais plus quoi penser … » finis-je par dire. Sa dernière phrase me faisait bien plus mal que le reste, comment pouvait-il dire que je ne le connaissais pas. Certes, mon attitude n’était pas des meilleures, mais c’était plus le mal que j’avais ressenti qui parlait plus que ce que je pouvais ressentir au fond de moi. « Je te connaissais, on se connaissait. Mais, mais comprends moi que tout s’est effondré d’un coup dans ma vie à ce moment-là ! ».
J’avais déjà vu Rohan dans des mauvais jours, ça arrivait souvent, mais en général, j’étais seule qui arrivait à lui relever la tête de sous l’eau. Or, là, j’étais celle qui le faisait plonger tête la première. Je commençais à penser que cette conversation ne nous mènerait nulle part. On ne faisait que crier et se hurler dessus des horreurs. Tout ce qu’on s’était retenu de dire durant ces deux années et demi, tout ce qu’on avait gardé au fond de nous resurgissait à cet instant. « Tu étais toujours présent dans mes pensées quand tu étais loin … » lui répondis-je. Ses mots me brisaient le cœur, je n’étais pas la seule à avoir souffert de cette situation, il semblait être au plus mal aussi. Tout ce qui se passait, aujourd’hui, ne m’aidait pas à aller mieux, au contraire. Ça aurait été bien plus simple de tourner la page s’il l’avait fait lui aussi, mais tout ce dont j’avais l’impression à cet instant, c’est qu’il avait autant souffert que moi. « J’avais constamment peur qu’il t’arrive quelque chose » avouais-je pour finir.
Ces mots me brisaient un peu plus, à mesure qu’il les débitait. Il se dévoilait, dévoilait ses sentiments comme il ne l’avait jamais fait. Rohan n’était pas du genre à vous dire qu’il vous aimait à longueur de temps, mais il suffisait de le voir pour le savoir. Je devais souvent lui tirer les vers du nez pour réussir à obtenir quelques informations ou quelques idées de ce qu’il pouvait penser. Mais ça faisait partie de son caractère, de sa personnalité et je l’avais accepté. « Arrête s’il te plait … » je n’en pouvais plus de l’entendre dire tout ça. Mon cœur était en train de se déchirer intérieurement et d’être réduit en miettes. « Tout est fini, mais sache que je t’aimais et … et je pense que ce sera toujours le cas… ».
Ce n’était pas mon amour que j’avais remis en cause en partant, non, je ne le ferai jamais. Tout simplement parce que le voir en face de moi me rappelait à quel point il m’avait manqué, à quel point ne pas voir son visage m’avait fait mal, à quel point ses bras, ses lèvres me manquaient, à quel point j’avais envie de sentir sa peau contre la mienne. Comment peut-on autant souffrir à cause de quelqu’un et en même temps avoir autant besoin de lui ? J’aimerais vraiment le découvrir. J’avais le sentiment qu’on ne cessait de me poignarder, qu’on s’acharnait sur moi, tant la sensation de douleur était présente. « Comment voulais-tu que je sache tout ça ? » Toutes ces confessions me touchaient, mais elles me blessaient d’avantage encore. Je ne m’étais jamais retrouvé aussi perdue dans ma tête, dans mes sentiments, et je ne savais trop comment réagir, comment affronter tout ce qui venait de se passer.
Ce n’était plus le même homme que celui que j’avais laissé qui se tenait à présent devant moi, il était bien plus meurtri, bien plus froid envers moi à cet instant. J’aurais pu le supporter, mais pas son regard. Il ne m’avait jamais regardé ainsi, ses yeux étaient noirs comme je ne les avais jamais vus et il était froid. Je pense qu’il aurait pu me tuer en me regardant ainsi, son regard me transperçait totalement. « J’aurais aimé que les choses se passent autrement … vraiment ! » les larmes avaient repris leur trajet sur mes joues, cette conversation était tellement douloureuse et difficile à affronter. « Mais c’est trop tard maintenant, débattre ne pourra rien changer … » Il ne pouvait pas comprendre qu’en parler me faisait tout revivre. Que je me revoyais vivre sur une île, seule, alors que j’avais été incapable de protéger ce petit bout de vie qui poussait en moi. C’était de ma faute s’il était mort avant d’avoir vécu. J’étais faible, et je ne pouvais même pas protéger ceux que j’aimais.
Je finis par retomber dans le sable, enfouissant ma tête dans mes bras, pour laisser s’échapper toute ma douleur. Dire que je voulais prendre l’air pour m’évader, réussir à respirer un peu et au final, je me sentais plus mal et plus seule que j’avais pu l’être depuis mon retour. Ce retour était censé me sauver, me faire revivre, mais c’était tout le contraire qui se passait.
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Mar 27 Jan - 18:05
I loved you, you hurt me ...
AISLYNN&ROHAN
Les paroles d’Aislynn me touchaient en plein cœur, surtout lorsqu’elle insinuait que je pouvais la tromper lorsque j’en avais l’occasion. Dans ma jeunesse, je n’avais jamais été un homme qui courrait après les filles. J’ai énormément de défaut, mais je n’ai pas celui de l’infidèle. Avant que je ne rencontre Aislynn, je plaisais à énormément de filles. Des filles des plus superficielles qui soient, voyant en moi un homme qui pourrait les rendre populaire. Je n’étais pas à la recherche d’une fille. Mais je savais exactement le genre de fille que je voulais et je ne voulais certainement pas l’une des ses filles qui sont bien plus préoccupées par la couleur de leur vernis à ongles. Une fille exactement comme Aislynn : simple, naturelle et sérieuse. Une fille qui saurait me calmer lorsque j’en aurais besoin, qui saurait m’apaiser, me contenir. Et surtout une fille qui me tiendrait tête lorsque les choses ne lui plairaient pas. Et lorsque j’avais croisé le regard d’Aislynn pour la première fois, j’étais tombé raide dingue d’elle, sans vraiment comprendre ce qui m’arrivait. Je passais mon temps à vouloir l’impression, à toujours attirer son attention. Sauf que cela lui passait totalement au dessus et qu’elle ne paraissait pas plus intéressée par moi que ça. Quelques mois après, nous étions ensemble et nous étions heureux. Je ne l’avais jamais autant que lorsque j’étais avec elle. Mes amis du moment me faisaient des leçons à me dire qu’ils se demandaient ce que je foutais avec elle, si je jouais avec elle, si c’était un pari. Je n’aurais jamais osé faire ça à une fille, jouer avec elle et encore moins avec Aislynn. Nous avions mis les choses aux claires dès le début et elle-même, m’avait posé cette question. J’étais réellement sincère avec elle.
Sauf qu’à présent, toute ma vie avait changé. Non pas depuis l’armée puisqu’Aislynn avait toujours été à mes côtés. Mais bien depuis le départ d’Aislynn, depuis deux ans et demi. Je prenais le plus de missions possibles, prenais le moins de permissions possibles. Ma mère mourrait d’inquiétude de rester plusieurs longues semaines sans me voir, ni même avoir de mes nouvelles. Mais c’était ce qu’il me fallait, m’enfermer dans mon travail, ce que je savais faire de mieux. La vie au camp tentait de me faire oublier Aislynn ainsi que toutes les interrogations que j’avais à son égard. Sauf qu’elle était bien plus présente en moi que ce que je pouvais imaginer. Je me savais amoureux d’elle, heureux avec elle mais jamais, je n’aurais cru qu’elle m’aurait autant hanté l’esprit, me prenant aux tripes à chaque pensée pour elle.
- Alors par la simple vu de ce baiser, tu t’es mise à douter de moi, de nous ?
J’avais l’impression de retourner la situation à mon avantage. Alors que j’étais le fautif, je reversais la balance, mêlant doutes et incertitudes chez Aislynn. J’étais seul fautif et je me permettais d’en vouloir à Aislynn de croire que je lui étais infidèle. Pour la simple et bonne raison que je ne voulais surtout pas qu’elle croit que ce n’était pas la première fois, je ne voulais pas qu’elle croit que je l’avais déjà trompé plusieurs fois. Cette fois-là avait été l’unique et la seule fois de ma vie. Toutes les aventures que j’avais eu dans ma vie avaient été après le départ d’Aislynn, quand j’eu compris qu’elle ne reviendrait pas et que notre histoire était terminée. A ses paroles, je tentais de l’imaginer, seule dans notre appartement, comme lorsque je partais en missions. A chaque départ, je lui promettais de faire attention à moi et qu’elle pouvait me faire confiance, que je reviendrais vite. Malgré que je pouvais lui en vouloir pour telle ou telle chose, elle arrivait à me rassurer par ses paroles, à me réchauffer malgré le froid qui régnait à cette heure-ci de la journée.
- Si à chaque fois, je suis revenu vivant, c’était grâce à toi Aislynn.
Je pourrais paraitre beau parleur ou joueur de violon mais ce que je lui disais, je le pensais réellement. J’espérais qu’elle comprenne comme moi ce que je voulais lui dire. Lorsque je devais me rendre au front, je pensais à elle uniquement et c’était grâce à mes pensées vers elle que j’arrivais à tenir, à combattre, à tenir le coup. Sans elle, sans savoir qu’elle m’attendait ici à New-York, je n’avais plus aucun but en revenant à chaque fois, je n’aurais eu plus aucune envie de me battre, de tenir le coup. Aislynn semblait surprise par mes paroles, par ma déclaration. La seule fois où j’ai du lui dire ce même genre de parole, c’était le jour de ma demande en fiançailles. J’avais été tellement fier de le faire, de lui demander de devenir ma fiancée et dans quelques années après, ma femme. Celle qui porterait mon nom, ainsi que mes enfants. Je ne voyais qu’elle dans ce rôle et depuis son absence, je ne me suis jamais posé la question de savoir si j’y voyais quelqu’un d’autre. Mon cœur se serrait à mesure qu’elle me répondait, dans le même sens que moi. Je n’avais jamais douté de ses sentiments à mon égard.
- Tout est terminé, oui …
Je l’avais dit en marmonnant, espérant qu’Aislynn ne l’ait pas entendu. J’essayais de me convaincre que tout était terminé. Mais j’avais l’impression que nous étions en train de nous disputer pour un oui ou pour un non, une dispute sans grand intérêt dans un couple. Alors que non, pas du tout. Cette discussion était bien plus importante et sérieuse qu’une simple querelle d’amoureux. Bien plus importante concernant notre avenir en tant que couple. Et cet avenir était bien et bien détruit, nous ne regardions plus dans la même direction depuis un certain temps, depuis deux ans et demi maintenant.
Aislynn avait raison. Jamais elle n’aurait pu devinait tout ce que je venais de lui dire. Pour la simple et bonne raison que je lui disais je t’aime à chaque fois que je me brulais. J’étais bien plus convaincant de mes sentiments dans mes actes envers elle, plutôt que dans mes paroles. J’ai toujours pensé que les paroles peuvent refléter le contraire de ce que l’on ressent exactement. Tandis que les actes ne trompent pas, surtout lorsqu’elles sont faites de force. Je ne lui répondis pas, contentant de soutenir son regard. J’aimais me plonger dans son regard vert intense et rester quelques minutes sans parler. J’étais autant perdu qu’elle, non pas dans mes sentiments que j’avais toujours à son égard et qui s’étaient ravivé dès que je l’avais reconnu, assise sur cette plage.
- Et moi dont, Aislynn. Tu imagine la vie qu’on aurait si tu n’étais pas partie, mais surtout si tu m’avais dit avant pour ta grossesse ?
Elle avait parfaitement raison de me dire que ça ne servait à rien de débattre à présent. Je me doutais qu’elle avait perdu l’enfant avant même qu’il naisse, sur cette île. Mais je me plaisais à m’imaginer en train de pouponner, en train de jouer avec une petite ou un petit garçon. A jouer avec mon enfant, notre enfant. La moitié de nous, le fruit de notre amour. Je décidais de me calmer, pour Aislynn. Je voyais qu’elle souffrait également de la situation. Je me rendais compte qu’elle avait été seule pour vivre et surmonter cet évènement qui était douloureux. Et en m’énervant, je ne ferais que raviver ces mauvais souvenirs. Elle finit par s’écrouler dans le sable, se cachant le visage entre ses bras. Elle pleurait, je le savais. Je m’en voulais d’autant plus. Je me mis à sa hauteur, posant mes mains sur ses bras entourant ses genoux.
- Je suis désolé Aislynn, désolé de cette discussion, désolé de réapparaitre dans ta vie comme ça sans prévenir, désolé de tout le mal que je t’ai fait, désolé de ce que tu as pu vivre par ma faute.
Je pris conscience que si elle avait atterrit sur cette île, c’était de ma faute puisqu’elle était partie par ma faute. Je ne savais pas ce que je devais faire, si je devais rester là près d’elle et l’écouter pleurer ou si je devais partir. Alors je me relevai, et je décidai de me sauver, de rebrousser chemin comme si tout allait disparaitre, toute cette discussion n’avait jamais existé.
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(#) Sujet: Re: I loved you, you hurt me ... {Rohan . Mar 27 Jan - 19:31
I loved you, you hurt me … Aislynn &&’ Rohan
Et voilà comment le passé, qui est censé être enfoui au fin fond de nous, peut revenir et nous faire encore plus de mal qu’il ne nous en avait fait par le passé ; même lorsque celui-ci nous a brisé. C’était exactement ce qui venait de se passer. Je venais de me prendre une des parties les plus importantes de ma vie en pleine face. Certes, Rohan n’en avait pas toujours fait partie, il n’y était rentré que quelques années auparavant. Mais du jour, où il y était rentré, je savais qu’il n’en sortirait pas de sitôt. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais je l’avais senti, j’avais senti au plus profond de moi qu’il y avait quelque chose qui s’était créé entre nous, un lien fort. Grâce à sa présence, ma vie avait pris un sens, un réel sens. Je ne voyais plus ma vie de la même façon. J’étais plutôt jeune à l’époque, et toutes mes attentes de la vie étaient dirigées vers mon avenir, mes études, les ambitions que j’avais. C’était tout ce qui comptait pour moi. Mais il a décidé d’entrer dans celle-ci et de tout bousculé, que ce soit dans ma tête, dans mon esprit ou dans mon cœur. Dès lors, tout ne tournait plus autour des cours. Je ne les délaissais pas, non, loin de là, je voulais toujours obtenir mon diplôme pour pouvoir entrer à la fac sans problème. Mais désormais, ma préoccupation première, ce à quoi je pensais le premier en me réveillant le matin et en me couchant le soir, c’était Rohan.
Cet homme avait pris totalement possession de mon être. Grace à lui, ma vie était devenue bien plus belle, je me sentais bien plus heureuse que je ne l’avais jamais été, même si ma vie était loin d’être un cauchemar, il avait réussi à la rendre encore plus magnifique à mes yeux. Je savais que s’il m’arrivait de me sentir un peu moins bien, il suffisait que je le voie pour que j’oublie immédiatement ce qui me causait de la peine. Il me suffisait de le voir pour qu’un sourire niais naisse sur mes lèvres. J’aurais pu passer pour la petite ado enamourée, qui aimait pour la première fois, un amour de jeunesse, mais je savais que ça allait bien plus ça et que je pourrais compter sur lui dès que j’en aurais besoin.
Ces paroles, elles rendaient la fin de notre histoire encore plus réelle. « Je suis désolée … » Rien d’autre n’avait réussi à sortir de mes lèvres. Même si je m’étais déjà dit que mo, histoire avec Rohan était morte, qu’il n’y aurait plus jamais rien entre nous, le fait de le dire, mais surtout de l’entendre de sa bouche, ça rendait notre rupture réelle, présente. Cet homme, qui possédait toujours mon cœur après tout ce temps, n’était désormais plus le mien, il ne le serait plus jamais. Je doute que je pourrais à nouveau aimer quelqu’un comme je l’ai aimé lui, je ne pourrais jamais plus offrir mon cœur sans condition comme je l’avais fait, je ne pourrais tout simplement jamais l’oublier, ni même l’effacer de mon cœur, effacer les sentiments que j’avais pour lui. Même si ce que j’avais vu, avant de partir, m’avait fait du mal, il n’en était rien comparé à la douleur que la réalité de notre rupture me provoquait.
Le voir aussi ouvert avec moi n’était pas facile à supporter. Je voulais tellement qu’il arrive à se livrer à moi lorsque nous étions ensemble, mais il ne le faisait pas, il n’y arrivait pas et je ne le forçais pas à parler. Et là, que tout était fini, il me disait enfin tout ce que je n’ai jamais réussi à lui faire dire du temps de notre relation. Je sais désormais qu’il comptait beaucoup sur moi à l’époque. Je savais que j’avais besoin de lui pour aller bien, pour être heureuse. Mais qu’en était-il de lui ? Je savais qu’il tenait à moi, qu’il m’aimait même, mais maintenant je sais également qu’il avait besoin de moi, qu’il se reposait sur moi plus que je ne le pensais. Je sais que j’avais la place la plus importante dans sa vie, tout comme il avait celle dans la mienne.
Je ne voulais plus ressasser tout ce qui s’était passé. Ça ne servait à rien, ça ne changerait rien et surtout, ça ne me rendrait pas mon bébé. Tout ce que j’y avais gagné avec tout ça, c’était de souffrir un peu plus, que ce n’était déjà le cas. « Je sais très bien ce qu’aurait pu être notre vie, j’y pense tous les jours, j’en fais des cauchemars toutes les nuits. Il n’y a pas un jour sans que je ne pense à mon bébé que je n’ai pas su protéger. ». Il me fallait assumer tout ça, c’était tout ce que je pouvais faire maintenant. Peu importe ce que je pourrais faire, rien ne pourrait changer ce qui s’était passé, il était impossible d’effacer le passé, de faire comme si rien n’avait existé. Je ne pouvais que vivre avec, avec tout le mal et la peine que ça pouvait me causer.
A cet instant, j’avais su que je l’avais déçu. Oui, il m’en voulait, mais je n’avais pas su comment réagir, et la fuite, cette mission, m’avait semblé être la meilleure solution. J’étais effondrée, à bout de force. Cette conversation avait puisé le peu de force dont je disposais. Je ne cessais de pleurer, le fait de tout avoir lâché me marquait et m’avait épuisé. C’est alors que je sentis ses deux mains contre mes bras, instantanément j’en avais eu des frissons. J’avais doucement relevé la tête, alors qu’il s’excusait, il s’excusait alors que nous étions tous les deux fautifs à notre façon. Là, je savais qu’il avait été autant touché que moi par cet échange. Mais il est plus fort, et il ne me le montrera pas comme ça. Rohan finit par se relever et partir au courant. J’avais survécu à nos retrouvailles, bien que celles-ci s’étaient montrées très dures. Désormais, les choses étaient claires entre nous.
Je me retrouvais seule sur cette plage, et je me sentais perdue. Pourtant, c’est ce que j’avais cherché en venant ici, mais là, que c’était le cas, je ne me sentais plus à ma place. Il fallait que j’évacue tout ce que je venais d’accumuler. Je restais là encore quelques minutes, le regard dans le vague, avant de me décider à me relever et à prendre la direction de la maison de mes parents. Je n’avais envie que d’une chose, rester seule à cet instant.
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