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{ Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur !  Vide
Message(#) Sujet: { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur ! { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur !  EmptyMar 30 Déc - 12:39


Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas si sur !
Les livres étaient des mines d'informations que les gens négligeaient bien trop souvent à mon goût. Pour nombre de mes congénères si l'éducation des nôtres était essentielle elle ne devait cependant  pas être poussée trop loin. Comme si laisser la populace accéder au savoir était prendre le risque de voir leur esprit critique s'éveiller et s'aiguiser. Et, un jour peut-être, les mener à une rébellion qui aurait, en effet, été plus que gênante. Mon père, d'ailleurs, était à la fois le premier à vouloir maintenir la masse dans une ignorance aussi crasse que salutaire et celui qui, paradoxalement, m'avait appris à nourrir mon esprit de toutes ces choses qui, aujourd'hui, me laissaient parfois plus que pantoise et dubitative. Les livres étaient parmi mes plus grands trésors et je crois pouvoir affirmer sans mentir qu'il n'en restait que peu sur l'île que je n'ai pas encore compulsé ou dévoré, tentant d'en retenir la moindre petite ligne. Grâce à eux j'avais appris à rêver de ces mondes lointains qui existaient hors de nos terres. Entre leurs pages j'avais découvert la magie de la poésie, des lettres... et plus encore de ces sciences qui, mises entre certaines mains et esprits, pouvaient se révéler les plus pacifiques ou meurtrières des armes ! C'étaient ces équations étranges, ces algorithmes loufoques et autres inconnues qui avaient permis aux nôtres d'exploiter correctement les ressources naturelles de l'Hydre et de nous apporter ce confort que nous étions les seuls à posséder. Et je ne pouvais m'empêcher d'en apprécier les bienfaits chaque fois que je me glissais sous une douche bien chaude ou sous mes draps tous doux !

Mais il eut été plus que candide de ma part de m'imaginer que les membres du Conseil n'avaient pas trouvé d'autres applications à cette science avec laquelle tout semblait possible ! Surtout le pire. Mon père avait, à maintes reprises, tenté de me faire comprendre l'intérêt de ces manœuvres politiciennes qui se jouaient entre ceux qu'il convenait de nommer les hauts dignitaires ou simplement les grands de notre communauté. La politique, quel que soit l'aspect qu'elle revête, avait son intérêt, son but. Mais j'y demeurais parfaitement hermétique, je dois bien l'avouer. Sans doutes étais-je encore un peu trop immature pour en comprendre l'enjeu. Moi, tout ce que je voyais, c'était que ces familles avec qui nous étions tellement liés avaient la main mise sur le Conseil et que ses membres en formaient le plus parfait des petits conciliabules de manipulateurs que je connaisse ! A eux tous ils géraient d'une main de maître les nôtres, évitant les conflits, édictant ces règles auxquels nous nous pliions tous sans même réellement chercher à les contester. Ils ordonnaient, nous obéissions. Et, franchement, cela me convenait … presque. Parce que, contrairement à ce que mon si digne papa espérait, je ne caressais pas la moindre envie de marcher dans ses pas et de, un jour, siéger à sa place ! Je le voulais fier de moi, oui, mais je n'entendais pas me lancer au milieu de cette fosse aux requins où les sourires hypocrites rivalisaient avec les ambitions personnelles ! Ca, très peu pour moi merci ! Même si j'avais parfaitement conscience que je n'aurais guère le choix. J'étais sa seule fille... Son héritière... Et il avait déjà choisi mon chemin, décidé de ma destinée.

Alors lorsqu'il m'avait ordonné bien plus que demandé de l'accompagner ce matin-là, j'avais obtempéré sans même tenter de m'opposer à cette volonté que je savais d'airain. Le gaspillage d'énergie n'étant pas mon fort ! Pendant ce qu'il me parut être une éternité je me retrouvais réduite à l'état de gentille petit fantôme, docile et muet qui suivait la haute silhouette de mon père, me contentant de saluer poliment tous ceux que l'on croisait et de répondre avec courtoisie et concision ses « copains » du Conseil. Jusqu'à ce que nos pas ne nous mènent jusqu'à ce laboratoire où je ds enfoncer mes ongles dans la chair de ma paume presque jusqu'au sang pour ne pas laisser la nausée la plus violente remonter à mes lèvres ! Tant de rumeurs courraient sur cet endroit ! Et bien, vous savez quoi ? La réalité est encore plus terrifiante encore ! Et alors que mon père devisait si sereinement avec l'un des chefs de cet antre de Frankenstein, perdus au milieu des bocaux aux contenus plus immondes les uns que les autres, je regrettais d'avoir autant rempli ma panse au petit déjeuner ! La vision de ces globes oculaires baignant dans un liquide aussi jaunâtre que visqueux me soulevait dangereusement l'estomac...

Bredouillant quelques excuses je rejoignis le pas de la porte et, me détournant de ce spectacle peut-être moins horrifique que je ne le pensais en fait, je tentais de retrouver un souffle qui commençait singulièrement à me manquer. Mon cœur palpitait bien trop fort en mon sein et je fermais un instant les yeux pour mieux chasser de mon esprit ces images qui y tournoyaient furieusement. Super ! Ma cervelle était comme prise dans une centrifugeuse... Ce ne fut que lorsque je sentis une présence familière près de moi que je daignais rouvrir mes paupières et que je dardais immédiatement mes orbes limpides sur celui qui se tenait devant moi... Et que je reconnus dans un soupir accompagné d'une grimace. Zacharia Hamilton... Evidemment ! Sur tous ceux qui auraient pu assister à cette pitoyable scène, preuve de ma bien trop grande encore, fragilité, il avait fallu que cela tombe sur lui ! Ce n'était visiblement pas mon jour de chance ! Et m*rde... La famille de Zach et la mienne se connaissaient depuis bien longtemps maintenant et cette espèce de beau gosse aussi mignon qu'arrogant et imbuvable m'avait pour ainsi dire naître et vue grandir. Est-ce que cela le poussait à se comporter envers moi avec un peu plus de civisme que ce qu'il ne réservait aux autres ? Même pas ! Pire, on aurait même pu dire que le bonhomme prenait le plus malin des plaisirs à en rajouter une couche dès qu'il me voyait ! Chez lui l'amabilité frôlait de peu l'insulte et se noyait toujours dans une mer sans fond de moquerie. Et aboyer semblait être sa nature la plus profonde. Charmant personnage, non ? Pourtant... pourtant je l'aimais bien moi Zach' et, plus il me rabrouait, plus je m'amusais à le coller. Il me rendait chèvre ? Je le rendrais marteau !

Salut Zach'... avais-je dit bien trop malade encore pour me montrer déjà insolente et imbuvable. Me relevant légèrement je dodelinais de la tête et fis mine d'être prête à rendre le contenu de mon petit estomac sur ses chaussures Si tu n'as pas envie que je te redécore tes vêtements à la sauce café et céréales je te conseille de reculer la grande gu*ule. A moins que tu n'aies envie de me gueuler dessus ? Au moins, là, tu aurais une bonne raison !   notre manière habituelle de nous parler, rien de neuf à l'horizon jusque là . Lorsque je me sentis un peu mieux je m'adossais au mur et jetais un regard en direction de mon père toujours en grande discussion avec les savants fous et avec, entre ses pattes, un bocal qui contenait cette-fois une magnifique cervelle... humaine. Han la nausée remontait dans ma gorge à grande vitesse et je m'empressais de revenir ancrer mon regard à celui de Zach alors que je lâchais, innocemment ou pas d'ailleurs Tu ne devineras jamais qui j'ai aperçu hier. Jolan et sa si charmante maman. C'est marrant mais je trouve que plus il grandit le pioupiou plus il a le même regard que toi... Et Sara, elle, est plus belle encore, tu ne trouves pas ? et pan ! Dans ses jolies quenottes ! Ca lui apprendra à me regarder avec un œil goguenard ! J'aimais le provoquer … même si je ne doutais pas que je ne tarderais pas non plus à le payer et chèrement ! Plus sérieusement, et afin de retarder un peu l'inévitable bourrasque qu'il ne manquerait pas de lâcher sur moi je soupirais et soupirant un rire j'ancrais mon regard au sien et annonçais la grande nouvelle tout en m'inclinant d'une façon faussement déférente devant lui Es-tu l'un de ceux que je dois remercier pour avoir pensé à moi comme espionne ? Parce que, dans une semaine jour pour jour, je rejoindrais l'île des rescapés et je commencerais mon infiltration. et dans un clin d'oeil je conclus Et rien que parce que je parie que cela te tapera sur le système j'aimerais que ce soit toi mon « officier de liaison ». Tu sais, celui qui devra me supporter à chaque fois que je reviendrais lui faire mon rapport. Allez ! Avoues que tu es heureux ?

Joke... Mauvaise ? Peut-être.


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Zacharia E. Hamilton
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× Ma Célébrité : Jonathan Rhys-Meyers. × Nombre de messages : 221 × Age du perso : 34 ans. × Job : Membre tyrannique du Conseil de l'Hydre :face:. Il rêve et entreprend de s'approprier l'Hydre et l'île pour y instaurer sa propre tyrannie. × Côté love : Sara C. Emingway mon obsession. { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur !  Tumblr_nqad5dbSLY1ry79y6o3_250


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Message(#) Sujet: Re: { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur ! { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur !  EmptyDim 4 Jan - 14:02

Pénopoline ∞ Zacharia
Zacharia était ce matin, FURIEUX ! Une réunion du conseil avait eu lieu et bien évidemment, malgré ses requêtes, il n'avait pas été invité ! Pour qui se prenaient-ils ? Ce n'était que des personnes faibles ne sachant pas gouverner. Depuis que son père et sa mère ne faisaient plus partie du Conseil, ces ploucs ne faisaient que de parler écologie et autres broutilles qui n'en vaillent pas la peine. Zacharia avait envie de les secouer comme des pruniers pour réveiller ses abrutis. Ce n'était pas avec eux que les Originaires allaient prospérer. Ils n'y arriveraient pas sans un homme : Lui ! Zacharia était la meilleure personne qui soit pour permettre à l'Hydre de vivre son âge d'or comme ce fut le cas au début de l'arrivée des Originaires du continent. À présent, les jaunes passaient leur temps à se satisfaire de choses qu'ils ont déjà, sans jamais être désireux de se surpasser. L'Hydre vivait au ralentit. Trop à son goût. Il avait l'impression qu'ils devenaient faibles comme ses rescapés de crash d'avion. Ce n'était pas comme ça qu'ils allaient pouvoir protéger leur antre. Zacharia ruminait dans son coin, les mains dans ses poches, prêt à faire de sa journée, un journée rythmée et surtout qui lui permettrait de s'approcher un pas de plus dans le Conseil. Le jeune homme décida de voir ce que les membres faisaient. Il avait aperçu Sara avec ce merdeux de gamin. Elle était si belle, si magnifique. Lorsqu'il observa chaque partie de son corps, comme par exemple son cou, il n'avait qu'une seule envie c'était d'y déposer des baisers ou bien l'étrangler pour ce qu'elle lui avait fait. Ses sentiments étaient extrêmes. Il pouvait l'aimer d'un amour fou comme il pouvait la haïr plus que tout au monde. Sara devait être sa pire ennemie, elle était vraiment la seule à le rendre hors de lui. Certes, il était facile d'énerver Zacharia mais Sara détenait son coeur dans une boite à jouet qu'elle pouvait s'amuser à torturer à sa guise.A force de l'observer, il en devenait furieux, il décida de passer au membre suivant. Comme il s'attendait envers trois personnes du Conseil, ces dernières ne firent que de parler écologie. Il leva les yeux au ciel, exaspéré. Il finit ensuite par tracer sa route jusqu'aux laboratoires. C'est alors qu'il vit une vermine y sortir aussi pâle qu'un linge. Son simple état arrivait à l'exaspérer. Encore une qui croit entrer là dedans, prête à affronter ce qui s'y trouve comme une héroïne. Zacharia connaissait très bien Penopoline. Il avait eu malheureusement l'horreur de l'entendre brailler, faire des areuh à longueur de journée et même marché, en clair, il avait vu grandir ce petit diable. Lui jetant seulement un regard hautain, il ne désirait pas entamer une conversation. Il n'a pas de temps à perdre avec ce genre de spécimen. Cependant, cette dernière ne comptait pas le lâcher. Comme à son habitude, il ne répondit même pas à son salut. C'est alors qu'elle commença à attaquer. Elle osait le menacer de lui vomir dessus ? Zacharia lui jeta un regard noir et répondit tout de suite au tac-au-tac :

« Je te conseille de vomir à côté si tu n'as pas envie que je t'en colle une sur ton joli visage de fille à papa ! »

Est-ce que Zacharia était prêt à gifler Penopoline sous les yeux de son père ? Peut-être mais, il préférait éviter ce genre d'incident en public s'il tenait à entrer dans le Conseil. Cependant, en privée, sa main serait très vite parti toute seule. Alors qu'il ne s'y attendait pas, la jeune fille lui évoqua Sara et Jolan. Il lui jeta un énième regard noir notamment, en voyant son petit manège. Elle n'arriverait pas à lui sortir les vers du nez aussi facilement puis cela ne la regardait pas !

« Dans ce cas tu devrais porter des lunettes, la myopie à cet âge ça craint ! » il regarde ensuite dans la direction du père de Penopoline et plus précisément le bocal détenant une cervelle : « tu sais ce qu'il arrive aux curieuses dans ton genre ? »

Il faisait référence au laboratoire. Il sourit en coin « il serait facile de dissimuler un corps à l'intérieur sans qu'aucun soupçon sois fait. »

Ensuite, la demoiselle lui évoqua sa mission auprès des rescapés. Il leva les yeux au ciel en l'entendant si fière et si vaillante. La petite chérie allait enfin faire quelque chose de sa vie, youpi ! Zacharia faillit s'étrangler en l'entendant lui proposer d'être son officier de liaison. Il rétorqua à son tour :

« Si j'ai fais partie de ceux qui t'envoient comme espionne c'est tout simplement pour que tu ne puisses jamais revenir et que l'on ait enfin la paix ! Tu ne tiendras pas deux jours auprès d'eux et on t'aura vite oublié, comme tant d'autres d'ailleurs. » Il sourit en coin « être ton officier de liaison n'est peut-être pas si mal, j'aurais ce privilège d'annoncer ta mort à tout le monde. »

Zacharia se mit à rire à sa propre remarque puis il décida de reprendre sa marche, comme s'il désirait rester en sa compagnie, plutôt rêver !

« Allez à plus moustique et bonne mort auprès des rescapés ! »
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Message(#) Sujet: Re: { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur ! { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur !  EmptyDim 4 Jan - 22:44


Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas si sur !


L'île, aussi vaste puisse-t-elle sembler, n'en était pas moins un minuscule microcosme dans lequel nous étions tous contraints de vivre, de nous supporter encore bien plus que de nous apprécier et il était bien loin le temps où je buvais sans jamais penser à les remettre en question, toutes ces jolies fables que mon père me servait. Oh elles étaient belles toutes ces histoires qui faisaient de chacun d'entre nous des héros potentiels, unis par ce même désir de servir notre si parfaite et unie communauté ! Sauf que je n'étais plus une enfant et que, à force de me faire traîner par mes parents et surtout mon père un peu partout, j'avais fini par voir le vernis s'écailler et la bien plus sombre réalité de notre monde m'apparaître. Nous vivions dans un paradis terrestre mais nous en faisions une chose qui, si elle n'était pas encore l'enfer, s'en rapprochait fortement à certains moments. Notamment lorsque les si hauts membres du Conseil se réunissaient. Je n'avais pas le droit d'y pointer mon petit nez de fouine et, pour être honnête, je ne m'en portais que mieux ! Très loin de moi d'embrasser les passions politiques de mes parents ! Et contrairement à ce que mon père ne cessait de me répéter, je savais déjà que je ne le remplacerais jamais ! Parce que je ne le voulais pas ! Servir la communauté, oui. Le faire en me lançant à corps perdu dans une bataille pseudo politico politicienne avec en face de moi des requins aux mâchoires prêtes à me déchiqueter ? Non, merci ! Moi, j'ignorais encore quelle serait ma destinée mais elle ne serait pas celle que l'on me destinait. La politique me détesterait sans doutes autant que je la détestais ! Et puis il y avait déjà bien assez de postulants pour aller se jeter volontairement dans la bataille !

Comme celui que je fusillais du regard alors qu'il ne trouvait rien de mieux, comme à son habitude, que de me rabrouer et de me rabaisser tout en m'abreuvant de ces mots si durs et blessants dont il semblait avoir le secret. Zacharia était un homme que beaucoup méprisaient et détestaient sans jamais trouver le courage de le lui dire en face. Il était aussi un homme craint et dont on évitait soigneusement la route de peur d'avoir à essuyer l'une de ses mémorables et si noires colères ! Et il se murmurait ici et là que ses ambitions politiques commençaient à le ronger et qu'il se languissait de remplacer ses parents. On disait même qu'il ne désirait rien de moins que de devenir le leader, le chef de notre petite communauté... J'avais beau ne jamais me priver de lui taper sur le système et de crier haut et fort mon mépris et mon dédain pour cet arrogant notoire, il n'en demeurait pas moins que j'appréciais vraiment Zacharia et que -je préférerais me faire tuer que de le reconnaître – je le voyais bien endosser ce rôle qui semblait être taillé pour lui. Oui, je pouvais bien l'insulter encore et encore il était l'un des rares en qui j'ai une totale et aveugle confiance. Et ce n'était pas pour rien que j'avais demandé ce matin à ce qu'il soit officiellement désigné comme mon officier de liaison. Parce que, quoique je puisse être amenée à découvrir, je savais que lui m'écouterait. Et puis, à notre façon, lui et moi étions parvenus à trouver notre façon de communiquer. Personne ne nous comprenait, tous s'en agaçaient, mais au fond, lui et moi en rions sûrement beaucoup. Rarement ensemble, c'était tout ce que je regrettais ! Quoique, à voir la façon dont notre échange du jour débutait...

Oh mais c'est qu'il mordrait le petit roquet ! Fais moi penser à t'acheter une muselière la prochaine fois ! A moins que Sara n'en ai une à me prêter ? Après tout, après votre si longue et épique histoire il faut bien qu'elle en ait une et peut-être même bien un fouet pour te survivre ! avais-je aboyé moi aussi alors que je soutenais son regard et me rapprochais de lui et pointais sur lui mon index tout en le poussant doucement. Un rire moqueur et espiègle qui s'échappait de mes lèvres alors que je continuais de persifler   A moins que Sara n'ait eu l'insigne honneur de voir la face de toi que tu ne montres jamais à personne le prétentieux ? Et même que cela ne m'étonnerait pas tiens ! Je te vois bien japper comme une gentil caniche devant elle ! Oh oui tu serais trop mignon en train de donner la papatte et de remuer la queue !   et je ris tout en le défiant du regard et en approchant cette joue qui était la mienne et que Zacharia devait rêver de défoncer de ses gros poings    Enfin j'imagine que sur le dernier point tu n'as plus grand chose à apprendre, n'est-ce pas ? Peut-être devrais-tu songer à transmettre ton savoir à Jolan ! On ne sait jamais ! Ce serait dommage qu'il finisse aussi borné et insensible que son père ! Non ?

Si cette-fois je ne m'en mangeais pas une je savais que je ne le devrais qu'à la crainte que pouvait encore lui inspirer ce père qui avait remarqué notre petit manège et nous observait du coin de l'oeil.  Je n'avais jamais su ce que mon père pensait de Zacharia. Il avait semblé proche des parents Hamilton mais j'aurais presque pu jurer que l'arrogance et le côté un peu trop ambitieux du rejeton ne lui plaisait guère ! Mon père ne différait en rien des autres membres du Conseil et il n'aimait ni la concurrence que pouvait représenter un mâle comme Zach ni encore moins qu'on songe seulement à révolutionner des choses qu'il avait largement contribué à mettre en place ! Alors, oui, les relations entre eux deux étaient pour ainsi dire tendues mais le statu quo avait été tacitement conclu et se paraît de papier de soie et d'hypocrisie qui ne laissait ni l'un ni l'autre dupe. Moi, je me contentais de louvoyer en ces eaux plus que troubles et faisais de mon mieux pour tirer profit de la moindre chose. Et, en l'occurrence, je devais bien dire que ma langue se faisait plus écharpée encore uniquement parce que je savais que mon père ne permettrait jamais que l'on touche à un seul de mes cheveux ! Cependant je n'avais pas envie de me disputer plus que cela et, pour une fois une seule, j'avais envie que celui que je considérais comme un frère et presque un modèle, m'écoute et me prenne au sérieux. Même si j'avais conscience de m'y prendre vraiment plus que mal ! La remarque qu'il me fit après que j'ai osé aborder le sujet plus que délicat des amours épiques et plus que contrariées des héritiers des deux clans ennemis, je la méritais. Aussi me contentais-je de rétorquer d'une grimace et d'un doigt bien impoli levé en la direction de celui qui ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin et se gaussait déjà de ce rôle d'espionne que l'on venait de me confier. Ah oui ? C'est ce que nous allions voir ! Courant après lui, vraiment pas décidée à le laisser se carapater aussi facilement j'agrippais son bras et le contraignais à me faire face

Ca t'arrive jamais de te montrer un tant soit peu humain ? Tu ne peux pas faire un effort, une fois rien qu'une fois Zach' ?!   mon ton qui se fait plus rauque et plus sourd alors que je le darde de mon plus sombre regard. Je me voudrais déterminée mais je ne peux nier ni même ne veux lui cacher cette peur qui m'a assaillie depuis ce moment où je fus introduite devant le conseil et où me fut confiée cette tâche dont je ne mesurais pas l'ampleur. J'aurais voulu pouvoir parler posément mais il faut croire que c'était bien trop demander ! Alors je versais moi aussi dans l'agressivité et je continuais à mordre, à envoyer ces piques dont moi aussi j'étais spécialiste Et au lieu de faire ton fanfaron et de m'affubler de ce sobriquet ridicule de moustique tu ferais mieux de m'en coller une parce que, moi la sale gosse et la fifille chérie à son papa, j'ai réussi là où toi tu n'as pas été foutu de réussir jusque là ! J'ai assisté, été invitée à assister à la fin de leur réunion ! Et toi, tu étais où ? puis je l'avais relâché et, les poings serrés je m'éloignais et murmurais Si tu ne percutes même pas que devenir mon officier de liaison te permettrait d'infiltrer ce Conseil qui semble prendre un malin plaisir à te claquer la porte au nez... Tant pis pour toi ! Peut-être devrais-je offrir cette opportunitéà un autre ? Dommage parce que je m'étais battue comme une belle diablesse pour t'imposer ! Ils ne voulaient pas de toi ! Pas même mon père ! Mais, moi, si ! puis je m'étais arrêtée quelques pas plus loin et l'avais regardé avec douceur Je pensais que, sur ce coup-là, toi et moi pourrions former une superbe équipe. Et puis j'aimais bien l'idée de t'aider à progresser vers ce poste sur lequel tu louches ! Mais puisque tu rêves de me voir crever, rassures-toi, tu devrais bientôt être exaucé ! Puisque personne ne semble se soucier de me conseiller j'irais me faire écharper, éviscérer... J'espère au moins que tu verseras une larme sur ma tombe ! Crétin bouffi d'orgueil pas même foutu de voir que je voulais juste …. un soupir qui m'échappe alors que je me recroqueville presque sur moi-même et que je soupire, la voix tremblante De toutes façons je sais bien que personne ne me pleurerait ! Pas même mon père parce que si je crève c'est que j'aurais échoué et, ça, il ne me le pardonnerait jamais ! Alors vas-y réjouis toi ! Nemo, au moins, il me pleurera ! Et peut-être aussi La...

Mais je me coupais, le rouge aux joues. Lahas... Non, je ne voulais pas parler de lui ! Et surtout pas avec Zach'... Pourquoi ? Appelez cela l'intuition féminine. Ou l'instinct d'une femme voulant protéger l'homme qu'elle aimait un peu trop.



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Zacharia E. Hamilton
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Message(#) Sujet: Re: { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur ! { Flashback ft Zach'} Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ? Pas sur !  EmptyDim 22 Fév - 19:45

Pénopoline ∞ Zacharia
Si Zacharia avait le sens de la répartie, il se trouvait devant une adversaire de taille : Pénopoline. Cette gamine était haute comme trois pomme et elle savait se faire entendre. Si ce dernier passait son temps à la traiter comme une malpropre, Zacharia arrivait à l'apprécier, il voyait en elle du potentiel. Bien évidemment, il était bien trop fière pour le lui avouer. L'originaire lui jeta un regard noir lorsqu'elle osa répliquer et le pire dans tout ça : mettre Sara au milieu.

« Tu vas voir ce que je vais te faire avec ce fouet ! »

Réplique-t-il agacé et surtout en espérant qu'elle le lâche avec Sara. Le fait qu'elle est trouvée son point faible ne lui plaisait guère. Manque de chance pour Zacharia, la petite peste était bien déterminée à l'embêter avec Sara. Grrrr il avait envie de lui mettre du scotch sur la bouche et l'attacher à un arbre pour l'empêcher de continuer ! Pénopoline évoqua même Jolan, y compris l'idée qu'il en était le père. Zacharia garda un regard froid, insensible, il n'était pas du genre à montrer ses sentiments sauf pour témoigner de son mécontentement, c'est-à-dire tout les jours.

« Occupes-toi de tes affaires gamine ! Tu ne sais pas de quoi tu parles. »


Le jeune homme évite de s'énerver davantage, il ne voulait pas montrer que cette affaire : Sara-Jolan le touchait, c'était son combat personnel. Il n'en parlerait à personne si ce n'est peut-être les membres de sa famille et encore. A présent, la demoiselle lui reprocha d'être une personne sans cœur. Zacharia répliqua au tac-au-tac comme si la réponse était une évidence :

« Si j'avais un cœur, cela se saurait. »


Cette fois-ci il ne l'avait pas dit d'une manière agressive, il tentait d'être moins sur la défensive mais ce n'était pas gagné. Zacharia n'avait aucun cœur, il ne se rappelle même plus la dernière fois qu'il avait pleuré, cela remonte à très longtemps. Il observe Pénopoline, un vrai moulin à parole cette petite. Bien évidemment, comme il se doutait, il était incapable de rester calme bien longtemps. Il jeta un énième regard meurtrier à Pénopoline lorsqu'elle évoqua l'idée qu'il n'avait pas eu l'occasion d'assister à la réunion des originaires contrairement à elle.

« Cette réunion n'est que le bal des faux-culs ! Pour entendre parler de comment s'amuser à récolter de l'eau et faire pousser des plantes, j'ai d'autres chats à fouetter ! Tu apprendras par le temps que ce n'est pas autour d'une table que l'on règle les problèmes, il faut agir. »

Zacharia est surpris lorsque Pénopoline réplique une nouvelle fois. Non pas par sa manière de le faire car il en est habitué mais parce qu'elle semble sincère. La jeune femme semblait vraiment vouloir de lui comme officier de liaison. Zach' est au fond de lui touché mais il ne laisse rien transparaître sur son visage. Cependant, il se calme de nouveau et l'écoute attentivement. Il s'approche d'elle et lui prend la tête en posant ses mains sur ses joues :

« Pleurer est une faiblesse. » Un silence et retire ses mains pour croiser ses bras : « Tu sembles tenir à ce que je sois ton officier de liaison, tu as su mon convaincre, j'accepte mais je ne serai pas tendre avec toi ! Si tu espères que je sois le père que tu rêves d'avoir tu te fourvoies ! Je t'apprendrais à survivre et à te comporter comme une vraie originaire mais tu mets tes sentiments de côté, ça aussi c'est pour les faibles ! »

Il fallait admettre qu'il y avait de l'intérêt derrière néanmoins, il fallait que Pénopoline fasse ses preuves pour obtenir son aide. Quant à sa dernière phrase, il lui jeta regard noir et ajouta :

« Pas de sentiments quelque soit le guignol que tu aimes ! C'est la première règle à retenir si tu veux que je me soucie de ta survie sur l'île ! »

HJ : désolé pour ma réponse tardive, j'avais quelques soucis cache
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