× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Mer 19 Fév - 20:48
He who fights with monsters should look to it that he himself does not become a monster. And when you gaze long into an abyss the abyss also gazes into you
Rose&Jeremiah
Ces derniers temps, Jeremiah appréhendait chaque nuit avec une anxiété grandissante. On lui avait répété, qui sait combien de fois, qu’il fallait qu’il apprenne à ne pas considérer certains moments comme des déclencheurs de ses crises de panique. Le jeune homme n'avait jamais été très doué là-dedans. Plus ça allait, et moins il était capable de gérer son anxiété. Les nuits où il se réveillait en sueur et terrifié devenaient de plus en plus récurrentes. La terreur qu’il expérimentait lorsqu'il se réveillait le marquait au fer rouge. Chaque journée après l'un de ses cauchemars était difficile, les peurs de la nuit lui tournant en tête. Il perdait le contrôle de ses pensés. Avant l’île, ses cauchemars étaient des expériences rares et désagréables, mais ses parents avaient été là pour l’aider. Ils étaient là chaque fois qu'il se réveillait, terrifié, tremblant et sanglotant. Maintenant, il était seul et orgueilleux, incapable d’aller chercher de l’aide, lui qui avait l’impression d’être déjà toujours à la recherche de celle-ci. Il en avait déjà assez d’ignorer sa voisine, elle qui était probablement la seule consciente de ses cauchemars et aussi l’une des rares personnes sur l’île à qui il préférait ne pas parler. Jeremiah n'aimait pas y penser. Il n'aimait pas considérer le fait qu'elle était la seule personne capable de l'aider. Chaque soir, lorsqu’il entrait dans sa tente, il espérait qu’il n’aurait pas affaire à Rose, mais son optimisme était miné par la peur qu’un autre cauchemar fasse son apparition. Il tentait de tenir le sommeil en otage, incapable de s’endormir, à moins qu’il ne soit plus qu’exténué. En général, il se contentait de rester allongé dans sa tente, les yeux observant le bout de toile qui le protégeait des possibles averses. Le sommeil n’arrivait qu’aux petites heures de la nuit, lorsqu’il n’arrivait plus à garder les yeux ouverts. Cette nuit-là n’avait pas fait exception à la règle. Il avait à peine fermé les yeux que les mains gourmandes du marchand de sable l’avait attrapé, l’amenant dans le monde mystérieux des rêves…
Plus rien n’allait. Pourquoi le regardait-il avec cet air ? Ils étaient effrayés, terrifiés et cette peur était dirigée vers lui. Jeremiah ne comprenait pas, il n’avait rien fait. Tout allait bien, ils passaient une belle journée, lui et ses parents. Où étaient ses parents d’ailleurs ? Son regard parcouru l’endroit et il le reconnut aussitôt, c’était la maison familiale. Pourquoi y avait-il tous ces gens chez ses parents ? Des inconnus, qui plus est. Soudainement, il les entendit, les sirènes de police, elles étaient proches. Le jeune homme paniqua, que se passait-il enfin ? Pourquoi la police ? Pourquoi avait-il peur ? Les questions se bousculaient et il s’entendait les dire à voix haute, mais personne ne parlait. Leur silence était frustrant. Ils étaient figés, leur regard terrifié plongé sur lui.
Jeremiah n’en pouvait plus de ces regards sur lui et de cette ambiance terrifiante. Il voulut s’approcher d’un de ces étrangers pour lui demander une explication. L’individu recula, terrifié et le pied de Jeremiah s'accrocha dans quelque chose, le faisant perdre l'équilibre. Il réussit à le retrouver et baissa les yeux, à la recherche de ce qui pouvait bien l'avoir fait tomber. Son cœur s'accéléra, son souffle stoppa, il resta immobile, choqué. Son père. Le corps de son père était allongé sur le sol, inerte. Le regard de Jeremiah parcourut à nouveau la pièce et trouva celui de sa mère, quelques pas plus loin. Elle s’étouffait avec son propre sang. Du sang, le liquide rouge était partout autour de lui, le plancher en était couvert, les murs et même ses propres pieds. Soudainement, le jeune homme ne voyait plus que du rouge, partout autour de lui. Pourquoi ne l’avait-il pas remarqué avant ? Il voulut aller aider sa mère, même s’il n’avait aucune connaissance médicale et qu’il croyait s’évanouir s’il restait une seconde de plus près du corps de son père, mais une main le retint. Il leva le regard et croisa les yeux d’un policier. Celui-ci parlait, souriant. Son sourire était terrifiant, comme s'il était heureux de voir tout ce sang. Jeremiah n'entendait plus ce qu'il disait, ses paroles se perdaient derrière la panique qui grandissait. Il venait de voir le coupable de ce carnage. Ses propres mains, couvertes de sang, le brûlaient, se déclarant elle-même coupable. Le jeune homme recula, il s'entendait dire que ce n'était pas possible, mais il savait que ce l'était. Il avait tué ses parents. Au même moment, les inconnus autour de lui s'animèrent, ils parlaient, criaient. Le jeune homme tremblait, criait aussi, mais personne ne l'écoutait. Le policier sortit des menottes, il parlait encore, mais le jeune homme n'entendait rien de ce qu'il disait, étouffé par ses propres sanglots, ses cris. Il niait, il ne pouvait pas les avoir tuer, il n'avait rien fait. C'était une belle journée, pourquoi les aurait-il tué ? Il les aimait, ils ne pouvaient pas être mort. Non, non non. Il paniquait, son estomac bouillait et le poids du monde creusait ses épaules. Ses yeux le brûlaient, il voulait courir, faire quelque chose. Il avait besoin de faire quelque chose, de bouger, d’aller aider sa mère, mais tout le monde autour de lui l’en empêchait. La réalisation le frappa, comme un couteau lui perçant le cœur. Il avait tué ses parents, il les avait tué lui-même, de ses propres mains. Meurtrier. Le mot résonnait dans son crâne, s’affichant partout autour de lui, dans les yeux des inconnus, dans le sourire du policier, sur le visage de ses parents…
Il s’entendait crier avant même qu’il ne soit réveillé, il avait tué ses parents. Il les avait tué, ils étaient morts, il ne les verrait plus jamais. Pourquoi ? Pourquoi ? Son souffle était trop rapide, l’oxygène n’arrivait plus à pénétrer ses poumons et son cœur se déchirait. Des larmes coulaient sur ses joues, il n’arrivait plus à distinguer la réalité du rêve. Les sanglots lui brûlaient l’abdomen, il était terrifié et il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Tout ce qu’il savait, c’était que ses parents étaient morts, qu’il les avait tué. « Je les ai tué. » répétait-il sans cesse, lorsque les sanglots ne lui coupaient pas le souffle. La culpabilité avait planté un couteau dans son coeur et il n'arrivait plus à l'en sortir. Le jeune homme sursauta lorsqu'il entendit une voix près de lui. Il était perdu, troublé, la seule chose qu'il arrivait à voir était les cadavres de ses parents et il ne comprenait pas pourquoi quelqu'un souhaitait être près de lui. Il était un meurtrier.
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Mer 19 Fév - 23:38
In my dreams I'm dying all the time as I wake its kaleidoscopic mind I never meant to hurt you I never meant to lie so this is goodbye. Tell the truth you never wanted me in my dreams I'm jealous all the time as I wake I'm going out of my mind.
Jeremiah & Rose
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Se cacher jour et nuit derrière un masque pour effacer le visage attristée d'une âme en peine, voilà ce que Rose savait si bien faire. Simuler pour mieux avancer... Elle ne cherchait pas à guérir de ce trouble de l'esprit, elle ne l'avait jamais fait. Elle préférait fuir comme toujours. C'était la façon dont elle vivait aujourd’hui. Se préoccuper des autres lui permettait de se libérer de ce poids constant qui la rongeait intérieurement, celui du visage de sa mère agonisant sous ces yeux. Elle pouvait bien essayer de s'entasser sous les problèmes des autres mais elle ne pouvait pas éternellement fuir les siens car la jeune femme en avait bien plus qu'elle ne le pensait... Mais ce cauchemar éveillé la hantait chaque minute et chaque seconde. Sa misérable existence n'était qu'une au milieu de centaines et même si elle tentait de garder la tête haute, les gens se doutaient bien de son mal être. Cependant elle essayait de se mouver dans l'environnement de telle sorte à passer inaperçue, elle avait bien réussi depuis le début mais depuis quelques temps, la donne avait changé. Il y avait toujours ces ignorants qui croyait que la femme de 21 ans était une personne extrêmement forte mais elle ne l'était pas loin de là. Chaque soir, elle redoutait d'aller se coucher par peur de se retrouver face au marchand de sable ou même de faire face à un problème bien plus perplexe. Son voisin de tente... Au fond ils se ressemblaient tous les deux, il lui rappelait ces premières nuits sur l'île. Cependant cette haine malsaine qu'elle lui vouait, l’aveuglait et elle sentait toujours le besoin de l'éviter comme s'il était atteint de la peste. Non il était juste effrayé comme elle, comment ne pas l'être face à ce climat hostile.
Bref revenons, la jeune femme avait entamé la journée de mauvaise humeur, et face aux dégâts sur le campement, elle avait passé sa matinée à rassurer la plupart des survivants. Effectivement, la nuit dernière un violent coup de vent avait ravagé une minime partie du campement. Une cabane avait été détruite et les débris jonchaient le sol depuis à présent quelques heures. Pour éviter que quelqu'un se blesse, il fallait agir vite. Alors recensant plusieurs mains à tout faire, elle avait nettoyé cette parcelle de l'île et avait trouvé un nouveau refuge aux pauvres habitants du domicile. Heureusement pour eux, ils n'avaient pas été présent lors de la bourrasque d'air chaud, ce qui les avaient assurés encore du temps à vivre. Dans cet enfer, mais du temps quand même, car après tout cette notion du temps avait son importance sur cette étendue de terre. Personne ne pouvait nier le danger de ce paradis contrasté par la noirceur de ces visiteurs. Les hostiles, ces troubles fêtes qui s’amusaient à foutre le bordel un peu partout. Rose se méfiait d'eux et les détestait depuis son arrivée, ne comprenant pas comment des personnes pouvaient être aussi cruelles. Ils prouvaient à quel point la nature humaine était lâche s'attaquant la plupart du temps en groupe aux pauvres innocents qui voulaient fuir ce sauvage quotidien . Ils avaient brisé bien plus que des vies mais des familles...Et parallèlement, ils avaient aussi défoncé la cabane de la jeune femme donc forcément c'est normal qu'elle ne les porte pas dans son coeur. L'après midi fut plutôt tranquille, il y avait moins de choses à gérer, ce qui arrangeait plus ou moins Rose qui se retrouvait sur la touche. Alors elle profita de ce temps libre pour aller se balader cherchant des vivres pour le groupe. Mais sa cueillette ne fut pas des plus enrichissantes au contraire en revenant au campement , elle déposa son maigre butin honteuse.
Une heure plus tard, la nuit reprit ces droits berçant l'île dans une douce et opaque obscurité. Rose était claquée mais elle ne voulait pas se coucher par peur de retomber auprès de ces vieux démons alors elle restait assise là béate dans sa tente juste à scruter les ombres à l'extérieur. Mais la sombre léthargie allait finir par l'emporter face à la douce décadence des silhouettes ténébreuses et des bruits magnétiques de la nature profonde. La jeune femme sombrait ,telle une pierre pénétrant l'eau avec brutalité, dans une spirale infernale, celle des rêves. Cependant, cet envoûtant trou noir allait la relâcher de ces bras envoûtants la réveillant dans une stupeur effroyable. Des cris ou plutôt des hurlements... Rose savait pertinemment à qui il appartenait. Mais cela la touchait toujours en plein coeur, alors elle se leva certes avec un flegme impressionnant, mais d'un pas assuré, elle accourra dans la tente de Jeremiah, son voisin de tente. Et elle le retrouva là... Le front en sueur, les yeux emplis de peur et des larmes tombant en cascade sur ces joues pâles. Son coeur s'emballait face au désarroi du jeune homme et elle se précipita à son chevet dans un seul but celui de l'aider, elle se refusait de le laisser dans une telle misère. A son arrivée, ces cris stridents ne se stoppèrent pas l'horreur émanant de chaque coin de cette scène mais Rose n'était pas effrayée elle voulait juste calmer le jeune homme. Alors elle l'attrapa aux épaules, s'abaissant à son niveau et le secouant quelque peu pour lui révéler la réalité de la situation.
"JEREMIAH, REGARDE MOI! JEREMIAH!"
Ces mouvements se faisaient plus violent face à la panique de ce dernier et c'est alors qu'elle attrapa son visage pour lui faire entièrement face, elle le regardait avec tendresse et sans aucune once de violence ou de haine. Elle voulait qu'il stoppe c'était tout! Elle se mit à ces côtés attrapant la couverture qui à présent se retrouvait à ces pieds, et elle le recouvrait de tous son long cherchant à réchauffer la pauvre victime de ces rêves chaotiques. Elle essuyait ces larmes du bout des doigts et stoppait ces gestes brusques. Il ne cessait de répéter "Je les ai tués" inlassablement, comme s'il était possédé par un esprit démoniaque le rendant insensé. Elle, elle ne disait rien faisant semblant de ne rien entendre passant au dessus de ces dires, elle restait muette, mais les questions immergeaient son subconscient avec une aisance déconcertante. De quoi parlait-il? De qui? Était ce un cauchemar ou un reflet de la vérité? Sans l'apercevoir, l'anxiété s’incrusta dans chacun de ses pores, elle ne croyait pas à ces dires, se persuadant que ce jeune homme était innocent mais il y avait toujours cette amertume derrière qui cachait de lourds secrets conséquents. Elle en pouvait pas savoir, elle ne le connaissait pas. C'était difficile d'expliquer pourquoi elle s'appliquait autant à calmer ce type, elle même ne comprenait pas ce feu qu'il l'animait. Autant des fois, elle le trouvait insupportable et puis d'un coup, il lui paraissait si vulnérable. Elle ne l'appréciait pas pour autant mais elle ne supportait pas ces souffrances, elle détestait même ce mal qui le rongeait. Alors tous ces gestes doucereux avait un seul but l'apaiser.
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(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Ven 21 Fév - 0:58
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Rose&Jeremiah
L’image ne le quittait plus. Elle était tout ce qu’il voyait, partout où il regardait, même lorsqu’il fermait les yeux, ils étaient là. Le mot résonnait; meurtrier. C’était comme si les consonnes était ses mains, les voyelles l’arme, les syllabes son nom. C’était irraisonné, illogique et c’était ce que Jeremiah croyait dur comme fer. La raison n’y était plus. Son rêve paraissait si réel, il y croyait, il en était persuadé et il ne comprenait plus rien. Tout ce que le jeune homme savait, à ce moment-là, alors qu’il était accroupi dans ce qui lui servait de lit, c’était qu’il était coupable et que la douleur qu’il ressentait était plus que réelle; elle était partout. Dans son cœur, son abdomen, sa tête. Dans le bout de ses doigts, dans ses poumons et même dans sa gorge. Elle l’entourait, le serrait de ses mains froides et il se débattait, il se débattait pour s’en sortir, mais il n’y arrivait pas. Les larmes qui coulaient contre ses joues étaient la preuve de son combat, il perdait, il était vaincu, ça ne servait plus à rien de se battre. Il les avait tués. Les mots hurlaient dans sa bouche, criant qu’il était le coupable, dégoulinants de culpabilité. Ses épaules tremblaient sous ses sanglots et la panique, grimpant dans sa trachée, lui serrait la gorge. Sa voix était comme un murmure dans l’espace clos de la tente, se frappant contre ses pleurs. Jeremiah ne la reconnut pas, tout autour de lui n’était plus qu’un nuage d’incompréhension, le laissant en désarroi, terrifié de tout ce qui l’approchait. Il recula en voyant la silhouette, répliquant qu’il les avait tués, il les avait tués. Pourquoi voulait-elle s’approcher? Il était coupable, il l’avouait. Il méritait d’être seul et d’être laissé à lui-même, de vivre avec le poids qui lui déchirait les épaules. Ses mains tremblaient comme des feuilles, terrifiées de leurs propres actes, Jeremiah les détestait d’être si faibles. Il les approcha de son visage, se tirant les cheveux, tentant désespérément de ne plus les voir, d’oublier leurs regards, d’oublier le sang. Des mains attrapèrent ses épaules, l’agitant, comme pour le réveiller. Pourquoi ? Il était réveillé, il était là, tout ça était réel. Il les avait tués. Une voix criait son nom, lui criait de le regarder. Le regard du jeune homme était brouillé par les larmes qui ne cessaient d’en couler, cherchant la source de l’appel, tentant de comprendre. Son visage fut saisi, comme si on avait compris son désarroi. Un regard vert se fixa dans le sien, rempli d’une douceur qu’il ne pensait pas y trouver. Le souffle de Jeremiah s’étreignit dans sa gorge, pourquoi n’avait-elle pas peur ? Il les avait tués. Il ne méritait plus de douceur, pourquoi ne la regardait-elle pas comme tous ces inconnus ? Un regard rempli de peur, d’effroi et de tout ce qu’il ressentait lui-même. Les sanglots le cognaient, son souffle se brisait. Il ne voulait qu’une chose, retourné dans le passé et changer ce qu’il avait fait. Pourquoi était-ce impossible ? « Je suis là! Calme toi! Chut... » La voix calme et rempli de tendresse vint le chercher, le sortant lentement de son brouillard. Son souffle se calma un peu, sans que les larmes ne cessent. Ses mains tremblaient, mais il arrivait à la voir. Il réussissait à voir autre chose que leurs regards, que leurs corps, que le rouge de leurs sangs. Le jeune homme observa la silhouette près de lui, dont les doigts effaçaient doucement ses larmes. Elle n’était pas en harmonie avec le reste, elle n’allait pas avec ses cauchemars, la douceur dont elle faisait preuve était trop réelle. L’esprit de Jeremiah plongea un bras à travers le brouillard, alors qu’il tendait la main vers celle de la jeune femme, désespéré de chaleur humaine.
Ce n’était qu’un rêve, la réalisation le frappa, mais la douleur ne le quitta pas. Il était dans sa tente, il n’avait pas tué ses parents, il était encore sur l’île. Toutes ces petites réalisations venaient vers lui, une à une, lentement, le ramenant à la réalité, tandis que les émotions ne le quittaient pas, une image bien ancrée derrière ses paupières. Malgré tout, à ce moment-là, tout ce qu’il voyait n’était que le vert des yeux de la jeune femme, leur couleur plongé dans la sienne. Les larmes glissaient silencieusement sur ses joues, tandis que les sanglots se calmaient dans son ventre. « Rose.» Jeremiah dit le prénom sans même vraiment y penser, pour s’entendre le dire, pour se rappeler qu’il était toujours là, qu’il était bel et bien en vie. Rien n’était vraiment arrivé, ce n’était qu’un rêve. Un rêve qui lui déchirait la poitrine, le jeune homme n’en connaissait que trop bien la signification. Il hantait de plus en plus ses nuits, différentes versions, toujours le même refrain, comme une chanson à différents couplets. Sa main serra celle de la jeune femme un peu plus fort, l’autre porté à son visage, essuyant les larmes, tentant de comprendre, mais rien ne faisait de sens. Pourquoi était-elle-même présente ? Pourquoi était-il heureux qu’elle se tienne près de lui, tandis que sa culpabilité le poignardait en pleins cœur ? Chaque mauvais rêve, il la trouvait près de lui, prête à le ramener vers la surface, comme un phare éclairant le chemin. « Je ne… Je ne voulais pas. » Je ne voulais pas les tuer, je ne voulais pas que leurs visages me hantent avec raison chaque nuit passée sur cette foutue île. C’était un murmure, sa voix rauque de toute la culpabilité qu’elle tentait de communiquer, mais n’y arrivant pas. Il chercha désespérément la compréhension derrière les yeux verts, tandis que les siens étaient mouillés des larmes qu’ils réussissaient à retenir, son souffle toujours aussi court l’étouffant. Jeremiah ignorait pourquoi il se tournait vers elle, tout ce qu’il savait, c’était qu’il était désespéré qu’elle comprenne, qu’elle le lui dise, qu’elle soit là. Il baissa la tête, incapable de soutenir son regard plus longtemps. Rien n’avait de sens.
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(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Sam 22 Fév - 2:14
In my dreams I'm dying all the time as I wake its kaleidoscopic mind I never meant to hurt you I never meant to lie so this is goodbye. Tell the truth you never wanted me in my dreams I'm jealous all the time as I wake I'm going out of my mind.
Jeremiah & Rose
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Le chagrin le ravageait de toutes parts assaillant son esprit et son subconscient, et il était spectateur de cette torture, impuissant par les gestes et la pensée. Seule cette intense souffrance et cette détresse le portait à l'insomnie contagieuse et envoûtante. Cette douleur aiguë... Ce regret douloureux dont il ne cessait d'invoquer le souvenir le rongeait intérieurement. Son combat était vain ,il était perdu d'avance dans cette lutte sans égal perdu dans un monde mélangeant rêve et réalité... Il était hors de contrôle pris au piège dans les bras de Morphée qui le maintenait toujours vers le fond ,l'aspirant dans les abysses du vide. Et Rose se retrouvait là perdue face à cette détresse profonde, seul son regard tentant de créer un contact avec le présent. Sa voix était l'échappatoire et tentait de s’insinuer un passage dans le mauvais rêve de Jeremiah. Elle se frottait contre les sombres pensées de cet âme en perdition, près à se confronter aux vieux démons d'un esprit torturé. Son chemin était semé d’embûches et pourtant elle ne lâchait pas prise. Non elle comptait bien stopper ce calvaire, cet enfer bruyant qui le maintenait dans cette transe malsaine. Et elle était prête à tout... Il criait, agonisant à chacun de ces mots, hurlant son incommensurable culpabilité, luttant contre cette force qui le possédait entièrement. Il était seul et égarée, il avait si mal qu'il n'arrivait plus à respirer , son souffle se comprimant à l'intérieur de ces poumons et il s’asphyxiait avec cette image béante, ce mirage au loin, qui l'effrayait dans un dernier râle. Celui de la mort dévorante et lancinante qui le tourmentait à son paroxysme... De quoi avait-il si peur? Quel effroi l'érodait-il? La jeune femme tentait de résoudre ce dilemme, restant sourde à ces aveux. Cette confession aurait fait fuir n'importe quel rescapé de l'île mais elle, elle n'était pas comme ça, ne cherchant pas à fouiller dans les réminiscences de ce dernier mais l'aidant à lutter contre cette transe léthargique. Elle savait au plus profond d'elle que Jeremiah était une personne innocente incapable d’exécuter le moindre acte cruel. Elle le scrutait, du coin de l’œil, ses yeux verts arborant sa fuite et se confrontant à la folie béante de ces larmes, elle se muait dans un silence réconfortant, recollant les cases de cet énigme qui s'étendait sous ses prunelles éclairées. Un meurtrier ou un innocent? Seul un fou pouvait s'accuser d'un crime qu'il n'avait pas commis. Mais la démence n’allait-elle pas avec les insomnies? Lorsque vos paupières se font tellement lourdes que vous vous enlacez sous vos draps pour évacuer cette anxiété qui finalement fini par vous bouffer lorsque votre réalité se transforme et vous êtes seul face à un problème conséquent. Vous ne savez plus si vous dormez ou si vous êtes réveillé... Et cette brume vous transporte jusqu'à vous pétrifiez d'effroi. Tout comme Jeremiah en cet instant qui ne cessait de bouger, paniquant face à cette apparition , et se battant contre lui même.
Il devait se calmer, stopper tous gestes brusques et juste se reconnecter avec le présent, pour cela il devait lâcher prise entièrement. En cessant de se rappeler une chose fausse ... Ces tremblements se faisaient plus puissant face à l'impuissance de la jeune femme. Il se tordait en deux, attrapant ces cheveux les maltraitant et les tirant, il était au bord du gouffre. Sa torpeur se transformait en un enfer sans échappatoire... Rose se devait de prendre les devants et malgré une appréhension furtive, elle se concentra tentant de percer la bulle de Jeremiah, l'extirpant de sa psychose. Et ses cris eurent un impact à retardement, stoppant le compte à rebours de son autodestruction au bout de quelques minutes. Après une recherche à tatillons ,à l'aveugle, enfin il revenait d'entre les vivants. Sa main cherchant désespérément le contact chaud de la peau de la jeune femme, elle lui attrapa avec une douceur infinie, caressant du bout de ces doigts son pouce tremblant et liant ces derniers au siens. Il devait sentir cette pression pour qu'il revienne à lui, elle ne devait plus le lâcher pour créer ce lien tari entre les ombres de sa mémoire et de ces cauchemars. C'était fou, elle détestait le jeune homme mais elle arrivait quand même à s’inquiéter pour lui, comme si cette barrière d'inimitié l'avait poussé à s'écarter de la voie, de ce chemin qu'elle s'imposait. Elle n'avait pas besoin de veiller sur lui, elle n'arrivait pas à veiller sur elle déjà.
"Rose". Sa voix tremblait mais il reprit soudain pied, ce prénom résonnant comme un appel. Et elle le fixait un sourire aux lèvres, sentant qu'enfin ses actions allaient être récompensés. Mais la souffrance était toujours présente guettant inlassablement sa proie qui tentait vainement de reprendre son calme, trahi par ce désarroi dans son regard. Et Rose se tenait là ,prête de lui, elle s'était même assise à ces côtés, Elle s'est même elle surprise à soupirer, la situation prenant une tournure badine. Rassurée et calmée, elle sentit instantanément l'emprise de la main de Jeremiah se renfermait sur sa fine paume. Chaque soirée, chaque nuit, dès que le soleil se couchait pour laisser place à la nuit ténébreuse et glaciale, elle se dirigeait dans cette tente sans but certain ,seule sa conscience la faisait arpenter les dortoirs. Et son voisin lui donnait cette raison de se balader ainsi. C'était dramatique de savoir que les deux jeunes gens se rapprochaient que dans les situations d'urgence mais ça n'avait aussi aucun sens. C'était étrange, et ridicule. Mais ça cachait quelque chose... Mais quoi. Le jeune homme tentait de reprendre son calme, essuyant ces larmes et cachant son animosité. Cependant ,Rose n'était pas dupe, elle savait absolument ce qu'il ressentait pour l'avoir vécu pas avec autant d'intensité certes mais à une dose inférieur. « Je ne… Je ne voulais pas. » Il se détournait, se perdant dans les alentours mais la meneuse ne lui laissait pas le choix l'obligeant à le confronter à son propre regard, elle glissait un doigt sous son menton guidant son visage l'obligeeant à la scruter et reprenait enfin. " Ecoute moi! Tu n'as rien fait! Tu es avec moi sur cette île et tu n'as absolument pas bouger , ce n'était qu'un cauchemar..." Allait-elle lui parler de cet aveu ? Non elle ne comptait pas revenir sur ce passage douloureux qui risquerait de lui provoquer une de ces crises de paniques, bien que la curiosité se faisait grande, elle attisait ces questions les noyant par un vide béant.
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(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Dim 23 Fév - 19:26
He who fights with monsters should look to it that he himself does not become a monster. And when you gaze long into an abyss the abyss also gazes into you
Rose&Jeremiah
Rien n’avait de sens. Elle était là, près de lui, la chaleur de sa main comme une bouée l’ancrant à la réalité. Il ne pouvait s’imaginer loin d’elle, à ce moment-là, alors que les ombres de ses cauchemars s’attachaient à lui, ses larmes brillaient dans ses yeux et la peur lui serrait le cœur. L’ironie de la situation était une flèche pendant au-dessus de leurs têtes. Le jeune homme s’attachait à la blonde chaque nuit, tandis qu’elle le délivrait de sa peur, lui permettant de respirer à nouveau, de cesser ses cris. Il ignorait ce qu’il ferait sans elle. Les mains de la jeune femme étaient celles qui l’attrapait de chacun de ses cauchemars, sa voix devenue un appel, un lien avec le monde réel. Pourtant, il savait bien. Le lendemain, ils s’éviteraient et s’ils avaient la malchance de se croiser, leurs regards seraient hautains, leurs remarques malsaines. La haine ferait son chemin avec le soleil, leur relation réglée par les jours et les nuits. Jeremiah ne comprenait pas. Il ne comprenait pas le besoin qu’il ressentait d’être près d’elle chaque soir et le soulagement qui l’envahissait lorsqu’il comprenait que c’était le vert de ses yeux qui plongeait dans l’ambre des siens. Chaque jour, elle l’irritait, chaque remarque qu’elle faisait était la remarque de trop, attisant la haine. Pourtant, derrière tout cela, il revoyait la blonde qui entrait dans sa tente sans même y penser deux fois et se demandait s’il la détestait réellement. Rien n’avait de sens. La situation n’était que des questions dans son esprit, tandis que la main de la jeune femme dessinait des cercles contre la sienne et que son cœur prenait le rythme de la blonde. Jeremiah ne comprenait pas, mais il savait qu’il ne voulait pas qu’elle le quitte, qu’il voulait qu’elle reste près de lui, chassant les fantômes du passé. L’aveu brûla ses lèvres, sans qu’il n’ait vraiment de sens. Il ne voulait pas. Il ne voulait pas les tuer, il ne voulait pas être ici, il ne voulait pas que ce soit elle près de lui, mais il ne voulait pas qu’elle parte. C’était des paroles sans sens, des miettes de son dernier rêve qu’il tentait d’effacer, d’oublier. Il ne les oubliait jamais. Chaque matin, il les revoyait, les images claires telles l’eau des rochers, tandis qu’il avalait sa peur et agissait comme s’il allait bien. Les mensonges s’accumulaient, la culpabilité lui pesait sur les épaules et la seule qui le savait était celle qui ramenait son visage vers le sien, percevant son effroi, sa lâcheté. Jeremiah se haïssait de son attitude, se détestait de ses peurs irrationnelles, se détestait de ne pas avoir le contrôle sur ses propres pensées. Rien ne faisait de sens dans son esprit. Pourquoi avait-il cette impression déchirante que ce n’était pas qu’un cauchemar et qu’il les avait vraiment tués ? « Écoute moi! Tu n'as rien fait! Tu es avec moi sur cette île et tu n'as absolument pas bouger , ce n'était qu'un cauchemar... » Les paroles de Rose frappèrent Jeremiah, répondant à ses inquiétudes avec une conviction qu’il ne croyait pas trouver chez elle. Il était avec elle sur cette île, ce n’était qu’un cauchemar. Elle avait raison. Il ferma les yeux, une question lui démangeant les lèvres; pourquoi ? Pourquoi était-elle là ? Pourquoi étaient-ils sur cette île ? Pourquoi faisait-il tous ces cauchemars ? Pourquoi se demandait-il s’il la haïssait vraiment ? Pourquoi avait-il envie de s’excuser de la réveiller si souvent ? Et si l’île elle-même n’était qu’un cauchemar, que feraient-ils ? Les peurs du jeune homme prenaient une autre tournure, tandis que son corps exténué lui rappelait son manque de sommeil, le poids de l’insomnie dans chacun de ses membres de plus en plus lourd à porter. Il ouvrit à nouveau les yeux, scrutant Rose. Elle semblait en contrôle, fatiguée certes, elle aussi dormait de moins en moins, comprit-il, mais bien présente. Elle ne semblait pas regrettée d’être là, tandis qu’elle tentait de lui faire comprendre qu’il allait bien, que tout allait bien. « Pourquoi… pourquoi es-tu là ? »
La question résonnait dans le silence de la tente, une question qui planait entre eux depuis la toute première nuit. Jamais le jeune homme n’avait osé la poser, terrifié de la réponse, effrayé à l’idée de la voir partir et le laisser seul avec lui–même et les peurs qu’elle chassait. Il était trop orgueilleux pour l’avouer. Son orgueil étant une chose qui le mènerait probablement au bord du précipice, chaque émotion devenant un secret qui pesait. La solitude le terrifiait. Chaque soir, il était terrifié à l’idée de se réveiller en sueur et seul, sans personne, sans Rose. Son souffle s’était pris dans sa gorge, attendant la réponse, observant leurs mains liées. Les contradictions de son esprit le tourmentaient et, pour la première fois, il cherchait une réponse, une explication. Il n’en pouvait plus de vivre avec ce poids, cette incompréhension entre eux. L’attente le rendit nerveux, relâchant la main de la jeune femme, il se leva de son lit, se passant une main dans les cheveux, il fit le tour de la tente puis se retourna vers elle. « Je comprends pas Rose, je comprends pas pourquoi t’es là, tu me détestes, je te déteste. Ça fait aucun sens, tu comprends ? » Il resta planté là, attendant une réponse, on aurait dit qu’il venait de faire la guerre, une guerre avec lui-même. Son regard était tourmenté, ses cheveux en bataille et ses mains tremblaient, mais il voulait une réponse,il avait besoin d'une réponse, même si cette réponse la poussait à partir loin de lui.
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Lun 24 Fév - 23:40
In my dreams I'm dying all the time as I wake its kaleidoscopic mind I never meant to hurt you I never meant to lie so this is goodbye. Tell the truth you never wanted me in my dreams I'm jealous all the time as I wake I'm going out of my mind.
Jeremiah & Rose
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L’ambiguïté de cette situation troublait les deux jeunes gens d'un malaise profond et téméraire. Rien n'était compréhensible entre eux... Ils étaient une antithèse à eux seuls, la propre opposition du mot banal. Et pourtant, plus ils se détestaient plus ils s'approchaient... A croire que Rose avait un pur problème: celui de s'attacher aux mauvaises personnes. Enfin si on pouvait qualifier cela ainsi car elle même ne comprenait pas ce qu'elle entretenait avec Jeremiah. C'était trop complexe et torturé, c'était à la limite de l'insalubre, du malsain. La journée à s'éviter et la soirée à se réconforter... Et ce quotidien ne changerait pas de si tôt. Elle se rattachait à cette position comme à une balance, elle se maintenait avec cette équilibre, cachant cette propre peur d'attachement en refoulant toute possibilité, rejetant sa pauvre culpabilité à l'égard des gens qu'elle rencontrait. Et le jeune homme était une proie facile, sa jeunesse l'aveuglait, tout comme son innocence. Comment réagirait-il face à un affront? Par une offensive évidemment... Et l’enchaînement d'actions ferait qu'ils s’éviteraient jusqu'à la tombée de la nuit avec leurs critiques et attaques incessantes. Mais cette haine et cette violence qu'ils cultivaient cachait quelque chose d'inconnu. Une chose effrayante et étrange... Qu'aucun d'eux ne serait nommé... Mais cette chose les avait ramené encore une fois ici, dans le creux de cette tente glaciale et ténébreuse, où elle le soutenait de ces phobies, éclairant sa nuit de sa présence tardive. Son regard étant la clé de ces cauchemars et sa voix la fuite de cet enfer, elle ne cessait d'être attentive à lui, par peur que ce dernier retombe dans ces vieux travers. Sa main, elle, se baladait doucement sur la sienne lui rappelant la douceur de ce monde dans lequel ils vivaient. Cependant, elle restait quelque peu froide, jouant avec le silence et scrutant son visage hanté par ces insomnies. Des lourdes poches cernaient ces yeux de sa fatigue aiguë et ces yeux amers exprimait toute cette souffrance et cette tristesse cuisante et cinglante. Rose elle aussi était marquée par ce manque de sommeil, un peu plus en contrôle, mais sa peau blanche et ces joues amaigries trahissaient cette déficience. Elle semblait si fragile, si vulnérable en cet instant, elle et ses cheveux en bataille et elle se délavait de jours en jours, tombant dans la médiocrité et l'insuffisance. Mais Jeremiah était bien pire qu'elle, ce qui la penait à un haut point. Il était marqué par la honte et la culpabilité, sa tentative de fuite étant vaine, elle l'obligeait de lui faire face détestant de le voir aussi lointain. Cette inquiétude s'échappait dans ses yeux. Pourquoi ce sentiment? Pourquoi ce besoin de le faire revenir à lui? Pourquoi s'attardait-elle sur son cas en particulier? Tant de questions sans réponses. Juste des interrogations vaines et lourdes de sens qui avait pour conséquence plus encore de doutes. Rose n'était comme ça habituellement, elle était sur d'elle chaque geste ayant un but particulier mais là cette situation aléatoire la déréglait dans ses habitudes, la froissant.
Ces mots pourtant brisaient ce désarroi , n'étaient pas réfléchis à l'avance, elle laissait son impulsivité prendre le dessus. Elle qui avait si peur de perdre le contrôle... La voila à tatillon sur des marches glissantes. Et le pire c'est que toute cette démarche entreprise porta ces fruits, lorsque le jeune homme semblait s'être convaincu que tous ces cauchemars n'étaient que l'origine de son trouble du sommeil et rien d'autre que l'insuffisance de son esprit rongeait par la tentation de ses démons. Enfin elle réussit à le toucher au coeur, lui permettant de reprendre pieds dans sa transe,mais cette réussite déboucha sur un dilemme certain. Une question qui hantait la jeune femme depuis à présent plus de deux semaines; Alors qu'après un long silence, il se mit à fermer les yeux pour oublier le monde qu'il l'entourait, il reprit.« Pourquoi… pourquoi es-tu là ? » Le vide se fit alors instantanément, Rose choquée se rabaissa, ressentant comme une culpabilité et une honte mystérieuse. Elle se retira prenant ses distances. Le silence était une vertu, une protection qui maintenait la stabilité de la jeune femme, mais aussi une arme, c'est ce qui lui permettait de garder le contrôle. Elle se cachait derrière son mutisme, derrière ses lèvres scellées et son regard vide, et cela lui convenait pleinement. Mais là cette question du jeune homme venait de remettre tout en cause. Il venait d'implanter une bombe à retardement dans l'esprit de Rose qui à présent était troublée. Toutes ces réponses qu'elle tentait d'enfouir dans ces profondes pensées ressortaient de sa mémoire. Elle était perdue... Et lui ne faisait rien pour l'aider, lui rajoutant une pression en s'écartant d'elle brisant ce contact et faisant preuve d'une anxiété étonnante. Il était débout dans la tente, le regard figé sur la blonde esseulée , froissée dans son intérêt mais surtout incapable de réagir. « Je comprends pas Rose, je comprends pas pourquoi t’es là, tu me détestes, je te déteste. Ça fait aucun sens, tu comprends ? »
Rien n'était différent. Elle voulait simplement l'aider, lui faire respirer un autre air, l'apaiser de ces crises indomptables. En quoi cela était-il si mal? Elle mettait sa rancœur de côté pour soulager sa souffrance. Elle n'était pas obligée de se justifier.. Ni envers lui ni envers personne. Alors pourquoi voulait-il soudainement des réponses? Après tous ce temps... Il était incompréhensible dans toute sa beauté, un étranger pure et simple qui arrivait toujours plus à la rendre colérique. Il brisait un instant sans se rendre compte de ces conséquences. Semblait-il effrayé? Ou encore Irrité? Non loin du monde, il était paisible malgré son apparence éperdue. Il tournait simplement en rond, égaré entre deux pensées. Tout comme elle qui se tenait beaucoup moins fièrement qu'auparavant. A son tour, elle le fuyait, son regard se perdant dans un coin de la tente, elle n'osait pas le scruter. Et elle le détestait pour ce qu'il lui infligeait. Cette honte et cette culpabilité... Alors qu'elle ne faisait que ce qu'elle pensait juste. Elle se retrouvée égarée et impuissante dans un endroit qui ne lui appartenait pas et elle se sentait frustrée, terriblement frustrée. Que voulait-il entendre? Qu'elle en avait marre de l'entendre geindre , ou bien qu'elle était ici pour une raison beaucoup plus obscure. Elle n'en savait rien ,cette situation la gênait de plus qu'elle perdait peu à peu le contrôle. Si elle écoutait son coeur, elle lui dirait que sa présence se réduisait au fait qu'elle ne pouvait pas subir la souffrance des autres, et qu'elle ne voulait plus ressentir tous ce mal au fond d'elle et que venir ici lui permettait d’extérioriser tous cette douleur. Mais révéler ça lui prouvait sa faiblesse et il risquait de s'en servir contre elle le lendemain devant tous les autres rescapés et elle ne pouvait l'admettre mais cela lui faisait terriblement peur et ch*er. Car elle tenait bien plus à Jeremiah qu'elle ne le voulait l'admettre, elle ne supportait pas de le voir souffrir. Tous simplement... M*rde à quoi tu penses Rose reprends toi un peu! La jeune femme se stoppa soudainement face à cet aveu, à elle même et son regard changea du tout au tout se vidant de toute émotions. La froideur de celui ci la rendait effrayante, c'est alors qu'elle se retourna vers lui. Elle se cachait une fois de plus derrière ce masque de méchanceté pour ne plus avoir à répondre à des futiles questions.
"Tu avais besoin d'aide, je suis venue c'est tout mais si cela t’embêtes tant que ça je peux partir!"
Elle mentait, elle voulait rester auprès de lui, elle ne voulait pas être seule dans la froideur de la nuit, elle avait peur. Et sa voix la trahissait malgré son air hautain de miss j'ai tout vu et je connais tout par coeur, une cassure en cachant une autre, elle asphyxiait avec ses propres mots s'étouffant dans ses mensonges.
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Mar 25 Fév - 20:52
He who fights with monsters should look to it that he himself does not become a monster. And when you gaze long into an abyss the abyss also gazes into you
Rose&Jeremiah
Les mots tombèrent de ses lèvres, s’en échappèrent, tandis qu’ils le percutaient de leurs milliers de questions chaque jour depuis déjà deux semaines. Il n’en pouvait plus, c’était trop. Il n’en pouvait plus de ce questionnement entre eux, comme une gigantesque barrière qui les narguait. Elle se tenait là, devant lui, mais elle n’était qu’une étrangère. Elle le connaissait mieux que quiconque et, en même temps, il n’était qu’un inconnu pour elle. Il la haïssait et, pourtant, il ne voulait pas qu’elle parte. Jeremiah se sentait démuni. Il avait tout perdu sur cette ile. Sa famille, ses amis, ses connaissances, ses biens, mais aussi le contrôle de ses pensées et de son corps lui semblait disparu. Tout lui échappait, même ses rêves s’enfuyaient, le laissant aux mains de ses plus grandes peurs, les seules qui s’attachaient encore à lui, rampantes, s’animant sous son désarroi. Le réconfort qu’il trouvait dans les quelques choses encore normales autour de lui était instable, un coup de vent pouvait les chasser, une personne, n’importe quoi. Cette île était un nid à problèmes, le lendemain n’était jamais certain. Alors, lorsqu’il se trouvait face à Rose, son désarroi et ses peurs refaisaient surface. L’instabilité de leur relation le laissait pantelant, dansant d’un pied à l’autre, incapable de décider. Il avait l’impression de devenir fou, qu’un seul pas de travers et les confusions de son esprit l’emporteraient, le faisant franchir ce dernier mur fragile entre la folie et la raison. Il ressentait ce besoin immense de finalement savoir, de savoir s’il devait la haïr, d’avoir au moins une chose de certaine dans sa vie. Il passa une main dans ses cheveux, son cœur battait vite, ses yeux le brûlaient de toute la fatigue accumulée, son corps était si lourd. Le sommeil l’effrayait et il était terrifié que la jeune femme parte, qu’elle le laisse seul avec sa culpabilité et ses regrets. Il se détestait, à ce moment-là, alors que les mots quittaient ses épaules, flottaient entre eux. Jeremiah se haïssait d’être si stupide, d’exposer le problème. Pourquoi ? Tout était si compliqué dans son esprit, si entremêlé. Il avait envie de les reprendre, tandis que Rose fadait devant ses yeux. Des émotions conflictuelles flashèrent dans son regard, avant qu’elle ne le détourne, se perdant dans les aléas de ses pensées.
Jeremiah restait immobile, ignorant que faire. Il ne savait que dire pour se rattraper, tandis qu’une autre partie de son esprit voulait une réponse. N’était-il pas temps que le problème soit exposé ? murmurait une voix à son esprit. Le jeune homme ignorait que répondre. Si seulement elle n’avait jamais été sa voisine, rien de tout cela ne serait arrivé, il ne serait pas devant elle, la regardant se perdre dans ses émotions, tandis que les siennes le grugeaient, lui donnait envie de crier et de s’enfuir, de tout oublier et de recommencer. C’était impossible, il ne pouvait s’enfuir, il n’y avait que l’île et lui-même, un jour peut-être fuirait-il l’île, mais il ne pourrait jamais se fuir. Son esprit était une prison à part entière, une prison sans clé. Le regard vert de la blonde revint sur lui, froid, immobile, le terrifiant. Elle n’était plus la jeune femme qui l’avait serré dans ses bras, qui lui avait fait oublier son meurtre. Son regard était vide d’émotions, comme une poupée, ou comme une personne terriblement meurtri, se protégeant derrière un masque. « Tu avais besoin d'aide, je suis venue c'est tout mais si cela t’embêtes tant que ça je peux partir! » Sa voix se cassait, son regard trahissait ses émotions. Les messages étaient aux antipodes, sa voix lui disait qu’elle voulait partir, son corps lui criait de ne pas la renvoyer, de la laisser rester. Jeremiah ignorait que faire, il ne voulait pas l’insulter, il voulait juste comprendre quelque chose à toute cette situation qui les entourait. Pourquoi ne comprenait-elle pas son désarroi ? Pourquoi y tenait-il tant ? La colère qu’il ressentit, face à toutes ses questions et aux paroles de la jeune femme, le prit par surprise, ses émotions se perdant en lui. Il bouillait de ce qu’elle lui disait, sachant bien qu’elle ne le pensait peut-être pas, mais il en avait tellement marre de tout ça. Il serra les poings, passa une main sur son visage, les mots s’échappant sans qu’il ne prenne le temps d’y penser. « J’ai jamais rien demandé à personne et encore moins à toi ! Si on était l’après-midi, tu n’hésiterais pas à m’envoyer ch*er. Ça m’tue de rien y comprendre, tu es la dernière personne qui serait venu m’aider si je me faisais bouffer par un ours, alors pourquoi tu es là chaque soir ? Pourquoi ? » La colère laissa place à l’incertitude sur les traits de Jeremiah lorsque le dernier mot franchit ses lèvres. Les questions ne le laissaient plus, s’accrochant à lui. Déboussolé, le jeune homme retourna s’asseoir près d’elle, prenant sa tête entre ses mains, l’incompréhension le hantant.
Le souffle de Rose était court, remarqua-t’il, le silence devenant lourd entre eux. Jeremiah laissait le silence faire son chemin pesant, pénétrant dans chacun de leurs pores. Ses mains tremblaient encore, son cœur battait trop vite, son souffle s’accélérait. Il avait l’impression que tout lui échappait, même elle. Il ne pouvait rien y faire, obliger à regarder tout ce qui l’entourait s’écrouler. Pourquoi ? Cette question le brûlait, comme une marque au fer rouge. Son corps et son esprit se battait, l’un souhaitant le sommeil, le repos et l’autre terrifié à cette idée. Son corps abandonnait le champ de bataille, ils allaient tous perdre de toute façon. Pourquoi ? La question lui serrait l’estomac et étranglait le cœur. Il ne voulait pas connaitre la réponse, comprit-il, il en avait déjà une trop grande idée. Il était aussi terrifié qu’elle, il ne voulait pas le savoir, il n’était pas prêt. Levant son regard ambre sur elle, les yeux mouillés de toute cette peur, de ce désespoir, sa voix n’était plus qu’un murmure lorsqu’il brisa enfin son silence. « Je t’en prie, ne part pas. » La demande était aussi discrète que le vent qui pénétrait sa tente, son regard était suppliant, ses mains tremblaient. Il ignorait ce que cela voulait dire, ou il le savait trop bien, mais il ne pouvait se résigner à la voir partir, la voir lui tourner le dos pour de bon. Rose était devenue une nécessité pour lui, même si Jeremiah n’arrivait pas à se l’avouer; il avait besoin d'elle.
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(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Jeu 27 Fév - 21:37
In my dreams I'm dying all the time as I wake its kaleidoscopic mind I never meant to hurt you I never meant to lie so this is goodbye. Tell the truth you never wanted me in my dreams I'm jealous all the time as I wake I'm going out of my mind.
Jeremiah & Rose
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Tout n'était qu'un étrange manège qui tournait en rond et ces faux semblants ,qu'ils créaient , n'étaient que des illusions tranchantes et insolites. Ils fallaient arrêter de se cacher et fuir cette vie saisissante mais affronter les épreuves, les encaisser et se battre pour survivre.Il est seulement plus facile de mentir que de se confronter à la vérité, plus facile de se dissimuler derrière la souffrance des autres, cependant tellement difficile de se confier de cette propre douleur. Rose se tuait avec son mutisme chaque jour mais elle a peur de se dévoiler, peur que ses faiblesses soient éclairées en plein jour. Elle est vulnérable, comme la plupart des rescapés ici. Mais elle se la ferme, bien qu'elle endure ce calvaire quotidien. Ce piège, sa mémoire, ses secrets, cet esprit malin qui s'amuse de ses souvenirs... Son masque se fissurait au fils du temps, son visage se froissant d'un léger voile de tristesse. Elle n'était plus maître de son existence, juste un pantin s'aventurant sur un terrain inconnu, un fantôme au milieu des autres silhouettes. Et elle ne s'appartenait plus... Elle était là sans être là. C'est ce qu'elle faisait en ce moment même, en se mentant à elle même et en lui mentant à lui. Elle tentait de rattraper son comportement avec ses paroles mais tous ça n'était qu'un lot de conneries ambulantes. Elle jouait un rôle qui n'était pas le sien mais celui d'une garce hautaine. Elle se dissimulait comme à son habitude dans ce flot de ressentiments et d'orgueil tentant de se maintenir debout malgré les coups. Elle ne tenait pas la route, tout chez elle, déraillait sa voix ,sa couverture même ses yeux criaient à l'aide. Ces prunelles étaient obscurcies par la froideur de son âme, la tristesse émanant de chaque sillon, cependant son visage restait de marbre, aucun traits ne trahissaient ce désarroi. Jeremiah la fixait tentant de dénouer ce mystère qui se déroulait sous son regard, ne comprenant certainement pas pourquoi ce changement de caractère soudain, le silence accompagnait sa réflexion. Seul le bruit du vent creusait ce vide intense entre les deux jeunes gens , chacun impassibles mais tourmentés. La distance séparant leurs êtres accablés. Puis il y eut cette phrase, cette haine crachait à l'encontre d'une provocation, chaque mot étant des rasoirs coupant la langue de la jeune femme et brisant l'assurance de l’insomniaque. Il avait soulevé un problème qu'il les dépassait tous les deux avec son "pourquoi". Et elle tentait de lui faire regretter cette abus de curiosité en le désarmant avec son animosité. Et cela marcha plus ou moins...
Effectivement, ce dernier se tenait droit et immobile ,ne sachant que faire, ces traits variant face à l'agressivité de la jeune femme et la culpabilité, le doute l'emportant. Il cherchait simplement des réponses mais Rose n'était pas de cet avis. Elle ne savait pas à quoi se tenir avec lui... Toute leur relation était basé sur une pente glissante, chaque instant était instable et éphémère. Et cette fragilité la gênait tout comme l'incertitude de ces ressentiments. Elle n'y comprenait rien sur rien. Et apparemment Jeremiah aussi... Ils étaient ridicules. Ne pouvait-il pas réagir comme tous le monde? S'ils se détestaient tant, alors autant s'ignoraient à la place. Et si elle n'était pas sa voisine de tente alors peut être qu'elle n'aura jamais agi de la sorte. Mais pourtant... Le hasard avait fait les choses ainsi et pas autrement. Et elle se retrouvait là chez lui, à se battre contre ces interrogations, le défiant avec son regard et sa voix. Et l'impact fut incommensurable. La colère dominant les réactions du jeune homme qui bouillonnait intérieurement, il semblait se désintégrer sur place. Il attaqua de nouveau, ne laissant aucune pitié à la blondinette au point d'imploser.« J’ai jamais rien demandé à personne et encore moins à toi ! Si on était l’après-midi, tu n’hésiterais pas à m’envoyer ch*er. Ça m’tue de rien y comprendre, tu es la dernière personne qui serait venu m’aider si je me faisais bouffer par un ours, alors pourquoi tu es là chaque soir ? Pourquoi ? » Il osait une fois de plus et même si vers la fin, son visage muta, le doute évacuant de chacun de ces pores, Rose se décomposa.Elle se sentait coupable, accusée à tort. Devait-elle ravaler sa fierté ou bien s'enfuir par la grande porte sans se retourner? Elle voulait juste qu'il se taise, qu'il ne mette plus en cause sa bonne foi. Il arrivait à la faire douter, et c'était bien un des seul. Elle le haïssait encore plus. Sa colère montant crescendo , elle se leva alors que ce dernier se rasseyait près d'elle. Ne pouvant plus contenir son calme, elle explosa. "Tu sais quoi? La prochaine fois je te laisserais seul, toi et tes crises d'angoisses; Je sais pas pourquoi je suis là. Ok? J'en ai aucune idée !! Je ne veux pas te voir souffrir peut être!"Elle se stoppait nette ,se rendant compte que toute cette situation venait de la faire déraper entièrement. Elle venait de lui échapper et elle se retrouvait plus qu'éhontée, face à lui, seule face à sa colère. Elle venait vraiment de dire ça? Réellement? Bordel! C'était quoi son problème? Elle se détournait de lui après cet aveu plus que surprenant, n'osant même plus le regarder, prête à sortir de cette foutue tente. Elle se sentait humiliée et tous se ressentait.
Le silence était long, froid et insistant. Son souffle était faible et saccadé. Et elle n'osait même plus parler. Elle était lamentable dans ce malaise. Son coeur battait inlassablement dans sa poitrine et la peur succéda à la colère. Elle ne voulait pas partir, elle voulait rester avec lui, à ses côtés même si sa conscience lui disait de quitter cette situation malsaine. Pourquoi tout était si compliqué? Pourquoi? Et elle se retourna une dernière fois, en espérant que Jeremiah la retienne, la sauve de son propre désarroi et sa honte. Et elle trouva bien plus, son regard larmoyant suite à sa crise, s'exhaustant de toute sa douleur. Et il se brisa sous ces yeux lui révélant toutes ces faiblesses;« Je t’en prie, ne part pas. » Rose restait sans voix face à ce murmure, se retrouvant complètement prise au dépourvue. Elle ne savait plus quoi faire ou quoi dire. Il cherchait des réponses, elle ne lui en avait pas fournis et là il lui demandait de rester.Après tout, ce qu'elle venait de lui dire. Qui pourrait faire ça à part un homme à terre.?Elle ne pouvait pas l'abandonner comme ça. Alors elle rebroussa chemin, laissant son cœur la guidait. Avec lenteur, elle se positionna à sa droite, s'accroupissant auprès de lui et bien qu'avec une once d'hésitation, elle posa sa main sur son genou. " Je vais pas t'abandonner"
Dernière édition par Rose K. Fairclough le Sam 1 Mar - 3:43, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Ven 28 Fév - 20:57
He who fights with monsters should look to it that he himself does not become a monster. And when you gaze long into an abyss the abyss also gazes into you
Rose&Jeremiah
Je ne veux pas te voir souffrir peut-être. Les paroles de Rose le laissèrent suspendus, ignorant que faire, quoi dire. Il sentait son cœur se chambouler et sa raison elle-même ne savait plus ce qui était bon pour lui. Le silence entre eux était pesant de toute sa signification, telle une épée au-dessus de leurs têtes baissées. Ses mains tremblaient et il avait envie de crier, envie de frapper quelque chose, cette colère qui s’accumulait en lui ne faisait aucun sens. Il était furieux, déboussolé, terrifié, attristé. Elle semblait si effrayée par sa propre réalisation, Jeremiah la comprit. Elle qui était toujours tellement en contrôle, elle s’exposait devant lui et le jeune homme était trop choqué pour réagir, pour faire quelque chose. Il n’avait rien fait pour mériter une telle confiance. Les émotions se battaient pour gagner, tandis qu’il pensait à sa vie avant Rose. Depuis quand y avait-il même un ‘avant Rose’ ? Elle avait pris une place si importante en si peu de temps, elle était devenue une bouée de sauvetage, une ancre à la réalité, un des points les plus importants de sa propre santé mentale. Que serait-il aujourd’hui si Rose n’avait pas été là pour le sortir du monde de Morphée, obscur et sanglant ? Il ne serait rien, il ne serait qu’une loque. Il n’était déjà pas à sa meilleure forme, alors il ne pouvait imaginer son état sans la blonde. Il était désespéré qu’elle n’est jamais été là et que personne n’est jamais été près de lui, ne l’est jamais tenu dans ses bras comme elle le faisait. Mais c’était impossible, elle était là, il ne pouvait plus reculer. Jeremiah n’avait plus d’autres choix. Le destin avait toujours eu sa manière de jouer avec leurs vies sans qu’ils ne s’en rendent compte. La peur gagna. Le jeune homme se rappelait toutes ses nuits passées seul dans cette même tente. Les pires avaient été les premières, des nuits sans sommeils et pourtant criblées de cauchemars. Il croyait s’habituer, mais on ne s’habituait pas à la peur, elle nous envahissait, trouvant sans arrêt de nouvelles faiblesses, celles que l’on cachait au plus profond de nous-même. La solitude avait toujours été une de ces faiblesses. Il n’était jamais seul auparavant. Même sur l’île, Jeremiah s’était vite rapproché des autres habitants, cherchant désespérément du réconfort, des sourires, un peu d’amour. Chaque nuit, pourtant, il se sentait plus seul que jamais. Cette solitude venait le hanter, le terrifier et lui rappeler tous ces gens qu’il perdait ou avait perdu. Il ne voulait plus être seul. Rose s’était présentée, comme la pièce du puzzle manquante, qui venait remplir l’espace gigantesque qu’était ses nuits trop souvent solitaire. Elle était venue, apportant avec elle toutes ses questions. Il savait bien. Il savait que s’il avait tant envie de répondre à ses milliers de questions, c’était par pur égoïsme. Jeremiah avait peur qu’une nuit, elle ne soit pas là, ayant compris qu’elle le détestait de toute façon, et qu’il se réveille, tremblant, la peur au ventre, le cœur battant, les larmes lui mouillant les yeux et qu’il soit aussi seul qu’il l’était il y a à peine quelques semaines. Que la seule chose qui puisse le ramener à lui-même soit sa propre voix, ses propres pleurs, tandis que le tourment des rêves l’englobe. Cette idée le terrifiait et chaque fois que le soleil se levait, il la poussait au plus profond de son ventre, l’oubliant, se rappelant à quel point elle pouvait être horripilante. Et, pourtant…
Elle le quittait. Rose lui tournait le dos, prête à partir de sa tente et à quitter l’embarras et le malaise. Cette relation étrange et sans sens qui tenait entre eux n’était plus qu’à deux pas de se terminer. Jeremiah se sentait perdre pied, paniqué et tomber dans ce vide qui se tenait face à lui. Elle ne pouvait pas partir, elle ne pouvait pas le quitter. Il se fichait de combien c’était égoïste et qu’ils se faisaient plus de mal que de bien. Il avait un besoin viscéral d’elle. Ce n’était pas seulement la solitude qu’il tentait de combler, pour cela l’alcool était un bon ami. Non, le jeune homme voulait qu’elle reste et que sa présence soit là près de lui, peu importe ce que tout ça voulait dire. Peu lui importait, maintenant que la menace de son départ planait réellement. Il pouvait reporter toutes ces questions à plus tard, oublier ses interrogations, les laisser de côté comme il le faisait déjà depuis deux semaines. Le regard de Rose trouva celui de Jeremiah, elle semblait à la recherche d’une raison de ne pas partir, de rester. Les mots tombèrent de ses lèvres, tel un aveu. Il s’affichait et avait l’impression de montrer toute sa fragilité à Rose, le peu qu’il cachait encore. Les mots n’étaient qu’un murmure, un soupir et, pourtant, ils criaient de désespoir. Il tentait de lui communiquer toutes ses émotions qui se battaient en son sein à travers son regard, de lui expliquer qu’il ne se préoccupait plus du pourquoi.
Le vent frappait la tente, en cette nuit frisquette de février. L’obscurité les entourait, à peine transpercée par les quelques chandelles qui reflétaient leurs lumières contre la toile. Lorsqu’elle vint s’accroupir près de lui, posant sa main sur son genou, Jeremiah sentit son corps soupirer de soulagement. L’air autour de lui pénétraient enfin ses bronches, son cœur cessait de vouloir sortir de sa poitrine, Rose allait rester. Le poids sur ses épaules était déjà un peu moins lourd. « Je vais pas t'abandonner. » Les mots étaient une promesse. Elle venait le toucher au cœur, prononçant exactement les paroles dont il avait besoin. Le jeune homme posa sa main sur celle de Rose, un sourire éclairant enfin son visage, après toute cette montagne russe d’émotions. Il apprécia ce bonheur simple, cette réassurance, comme un rayon de soleil venant lui réchauffer la nuque. Même ses yeux lui semblaient moins lourd, son esprit moins tourmenté et son corps moins fatigué. « Merci. » C’était peu, mais il n’y avait rien de plus à dire. Sans vraiment comprendre tout l’impact de ces gestes, ni même bien y réfléchir, il franchit l’espace entre eux, venant déposer ses lèvres contre celle de Rose. C’était rapide, à peine quelques secondes et il reculait, l’air surpris, tentant de comprendre ce qu’il venait de faire. Il venait probablement de tout foirer et la seule chose qu’il réussissait à enregistrer, c’était qu’il regrettait de ne pas avoir fait durer le moment plus longtemps.
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Sam 1 Mar - 3:40
In my dreams I'm dying all the time as I wake its kaleidoscopic mind I never meant to hurt you I never meant to lie so this is goodbye. Tell the truth you never wanted me in my dreams I'm jealous all the time as I wake I'm going out of my mind.
Jeremiah & Rose
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Cette lutte qu'elle tentait de maintenir en équilibre depuis des semaines, se cachant derrière ses sourires de façades venait de s'effondrer comme un château de cartes, toutes ces illusions s'enfuyant au loin balayées en un coup de main. Comme quoi malgré les efforts fournis, quoi qu'il advienne le moindre élément est éphémère et est destiné à se désintégrer en poussière. Ce combat en était la preuve formelle. Elle s'était battue contre Jeremiah inlassablement, jouant avec ces nerfs et son impatience mais la conséquence de ses gestes hargneux se résumait à un mot ; l'attachement. Elle l'avait détesté au point de l'apprécier et même plus... Pourtant elle tentait de rattraper la situation avec sa haine, sa colère, son envie de lui crier au visage à quel point il lui est insupportable. Mais les murs qu'elle tentait de construire pour se barricader s'effondrait, et elle était seule avec toutes ces questions et cette rage. Rage envers elle même. Rage pour toute cette souffrance. Cette rage qui se décuplait de jour en jour, qui la rendait plus instable et incontrôlable... Elle était un électron libre qui tentait de maintenir l'ordre mais sa propre vie était en désordre. Et les dommages collatéraux se résumaient aux simples cassures de son âme. Rose était perdue, simplement égarée entre ces émotions, elle ne savait comment agir après cette bombe qu'elle venait de lancer. La fuite semblait une bonne solution, beaucoup plus agréable que la confrontation ,un moyen de se retirer sans honte et avec simplicité. Cependant ,cela signifiait une perte immense, un vide béant et un non retour. Si elle quittait cette tente, elle ne pourrait plus revenir en arrière. Cette échappatoire était aussi un cul de sac. Et Rose avait marre de fuir, marre de se convaincre que pour son bien, elle devait éviter de s'attacher. On ne pouvait pas toujours tout contrôler surtout quand il s'agit de relations humaines. Alors elle avait fautée, baissant sa garde un quart de seconde. Un écart de conduite bref mais conséquent... Je ne veux pas te voir souffrir peut-être. Cette phrase était sortie toute seule, sans aucunes réflexions ni préméditations. Mais l'impact lui fut instantané. Un silence glacial s’installa entre les deux jeunes gens. Un blanc traduisant l'incompréhension mais surtout ce reflux de ressentiments refoulés, un marqueur de temps qui les coupait au milieu de leur guerre l'un contre l'autre, une cassure, une défaillance dans le système, un événement en enchaînant un autre. La peur succédant à la haine... Jeremiah était fasse au mur tout comme elle, ces futurs actions déterminant de la présence de la blonde et de sa proximité. Il suffisait d'un mot ou d'un signe pour que la jeune femme se laisse attendrir; Juste la réminiscence de sa voix aurait suffi à la détourner de ce chemin scabreux. La peur guidant ses pas et son espoir, elle se détournait de l'entrée pour entre apercevoir une autre ouverture. Elle avait besoin d'entendre ces quelques mots qui la détournerait de sa voie, besoin de savoir. Et il fit le nécessaire lui ouvrant son coeur pour la première fois. Après cette faiblesse passagère, il lui prouvait sa vulnérabilité, nécessitant ce manque de sa personne ou délibérant de son égoïsme certain. Il avait besoin d'une personne, Rose se trouvait là pour combler ce trou, et elle ne se faisait pas prier pour le reboucher.. Non ! Elle ne pouvait pas car elle aussi avait besoin de ce contact si fragile et étrange , pour se sentir vivante, pour comprendre qu'elle n'est pas seule, pour se sentir appréciée. Elle ne voulait plus affronter seule cette peine qui la hantait, et avec Jeremiah même si elle restait étonnamment silencieuse, elle n'avait pas la nécessité de s'expliquer pour se sentir libérer d'un poids. Tout se faisait naturellement en douceur et avec un calme anesthésiant.
Comme à cet instant précis, lorsque Rose s'accroupissait près de lui pour poser cette main sur son genou comme pour lui expliquer qu'elle resterait à ces côtés jusqu'à ce qu'il aille mieux. Un simple mouvement aux multiples significations. Et elle se sentait revivre une fois de plus ,son coeur se déridant dans sa cage thoracique, ses mauvaises pensées s'envolant comme une nuée d'oiseaux d'un arbre et son esprit se faisant plus léger. Une minute auparavant, elle était prête à le quitter sans sourciller néanmoins une pointe à l'âme et là elle était juste ravie qu'il ne l'ait pas rejeter comme elle le faisait si souvent, lorsque la lune laissait place au soleil. Alors elle regrettait pour la première fois de sa vie, tous ce qu'elle lui faisait subir, cette violence verbale qu'elle lui crachait au visage sachant pertinemment que ce dernier n'était pas maître de lui même. Elle l’enfonçait plus bas que terre alors qu'il ne méritait pas un tel sacrilège. Mais il était son exutoire, sa pression se relâchant et sa relaxation de l'esprit , en réalité, elle était aussi égoïste que lui, profitant de sa faiblesse pour le piétiner. Elle devrait avoir honte mais elle n'y arrive pas et elle se rend encore plus malade. Alors elle compense avec cette tendresse sachant pertinemment que le pardon ne s'accorde pas face à une bonne action. Elle essaye cependant.
Je vais pas t'abandonner. La sincérité dont elle faisait preuve l'étonna elle même, mais cette chance qu'il lui offrait, elle la saisissait sans réfléchir, lui laissant le choix de profiter d'elle. Le jeune homme semblait se dérider face aux paroles de la blonde, se relâchant entièrement, un large sourire recouvrant autrefois ces grimaces d'horreurs, une lumière au milieu de l'effroi. Un point d'ancrage auquel répondu Rose. "Merci." Elle resserra sa main dans sa paume, créant une pression pour lui exprimer sa propre gratitude de non rejet, et elle glissa son regard sur les voiles de la tente, le vent à l'extérieur se faisant plus violent sous les bourrasques d'air chaud. Elle ne faisait ni gaffe à l'incident qui allait se produire préoccupée aux conséquences de ces brises violentes. Mais cette réflexion se stoppa même au moment où elle sentit les lèvres de Jeremiah sur les siennes. Le coeur de la blonde tapant fortement dans sa poitrine, elle ne chercha même pas à résister ou à le rejeter. Ce fut rapide, et pas vraiment prémédité mais tellement surprenant que Rose resta là quelque instant, béate et surprise, ses yeux posés le jeune homme se transformant en des éclairs. A quoi jouait-il là? Il se foutait largement de sa gu*ule. Et la blonde ne sachant pas comment réagir, et bouillonnant de l'intérieur ne trouva pas mieux que de lui rétorquer sa haine habituelle."Mais c'est quoi ton problème?!" Comment pouvait-il profiter de la situation ainsi? Elle ne comptait pas l'apaiser de sa souffrance ainsi. Il jouait avec elle, et elle ne pouvait supporter un tel comportement de plus qu'elle n'avait pas le contrôle, chose très irritable pour elle. Elle tentait vainement de garder son calme. Mais elle ne pouvait plus se contenir détestant ce jeune homme qui la poussait toujours à se questionner. Elle le haïssait tellement de plus que ce court baiser, elle l'avait apprécié. Elle ne pouvait pas l'apprécier, elle n'avait pas le choix. Sa colère grandissant, et devenant tremblante face à ces pulsions, elle se taisait face à lui, son corps exprimant son non contrôle. Elle ne le supportait pas et pourtant malgré ses envies de le frapper, elle tentait de respirer et de reprendre sa quiétude. Elle devait lâcher prise, exprimer ses ressentis pour une fois, simplement se laisser aller sans réfléchir aux conséquences. Alors elle lâcha sa main violemment prête à le frapper ou à tout simplement partir, mais au dernier moment, elle abaissait cette dernière, baissant sa garde une fois de plus et se soulevant à l'aide de ses mollets, elle se pencha vers lui, et déposa ses lèvres sur les siennes avec lenteur, laissant juste ses envies prendre le dessus sur tous le reste.
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(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Sam 1 Mar - 19:22
Shadows settle on the place that you left, our minds are troubled by the emptiness. Destroy the middle, it's a waste of time from the perfect start to the finish line. And if you're still breathing, you're the lucky ones, 'cause most of us are heaving through corrupted lungs.
Rose&Jeremiah
La gratitude. C’était toujours ce sentiment impossible à exprimer. On crevait d’envie de gravir des montagnes, d’embrasser le soleil, de mettre son pied sur la lune ou même de construire une pyramide pour la personne et, tout ce qu’on pouvait faire, c’était dire merci. Un petit mot, deux syllabes, et tellement insuffisant. C’était tout ce que Jeremiah avait pour partager cette émotion qui lui prenait aux tripes et lui donnait envie de faire tout ce que Rose voulait. Il aurait pu dire tellement plus, pourtant. Merci de rester. Merci d’être là, tous les soirs. Merci d’écouter mes questionnements. Merci de ne pas en avoir parlé à personne. Merci de faire une croix sur ton sommeil pour moi. Merci d’être là, même si je suis trop con, trop souvent. Pourtant, il n’en dit rien. Il fit ce qui lui semblait naturel à ce moment-là, quelque chose de probablement stupide et irréfléchi, parce que c’était toujours ces deux mots qui définissaient Jeremiah. Il ferma l’espace entre eux, déposant ses lèvres contre celles de la jeune femme. Puis, il comprit son erreur. À peine quelques secondes plus tard, il reculait, comprenant la faute gigantesque qu’il venait de commettre. Sérieusement Jeremiah ? Le jeune homme ne comprenait pas lui-même son propre geste, choqué par ses mouvements, son instinct. Son regard ébahi dévisageait Rose, incapable de prévoir sa réaction. Il était stupide. Pourquoi ne pouvait-il pas réfléchir, une seule fois, avant d’agir ? Chaque jour de sa vie, il s’était posé cette question, incapable d’apprendre de ses erreurs. Le nombre de situation où il s’était retrouvé les deux pieds dans les plats à cause de ses propres gestes ne se comptaient plus et, pourtant, le voilà, le regard étonné, observant la jeune blonde. Étrangement, il ne regrettait pas non plus. Il ne regrettait pas de l’avoir embrassé, il regrettait plutôt d’avoir mal choisi son moment et de ne pas l’avoir fait durer un peu plus. Ses émotions lui étaient incompréhensibles, dix minutes plus tôt il aurait arraché la tête de la blonde et, maintenant, il regrettait de ne pas avoir fermé l’espace entre eux plus longtemps. Leur relation lui était un mystère, ses émotions une carte qu’il ne comprenait plus, le guidant vers une destination dont il ignorait la signification. Rien n'avait de sens entre eux, mais il ne s’en préoccupait plus, il ne voulait plus y penser.
Les bourrasques de vent ne se calmèrent pas, mais ce n’était pas les premières, ni les dernières. Plus solide qu’elle ne pouvait le paraître, Jeremiah ne s’inquiétait plus pour sa tente. Ses préoccupations se tournaient plutôt vers Rose, dont le regard bouillonnait d’une colère effrayante. « Mais c’est quoi ton problème ?! » s’exclama-t’elle, sa voix le brûlant au fer rouge. Il ignorait quoi lui répondre, il ignorait les raisons de ses actes et son ignorance devait se lire sur son visage, car elle était tout ce qu’il ressentait à ce moment-là, cherchant une réponse, des mots. Lui qui avait toujours des mots sur les lèvres, voilà qu’ils lui échappaient, soufflé par tout ce qui lui arrivait. La raison au problème lui était inconnue et il ne voulait pas aller la chercher. Elle était belle, était-ce suffisant ? Elle était belle et elle était là, elle restait. Sa main passa dans ses cheveux, comme si mêler ses cheveux lui permettrait de démêler les fils de son esprit. Pourtant, la raison de ses actes était fermée à clé, inaccessible dans son esprit. « Je sais pas, d’accord ? Je sais pas ! Je croyais que… Je croyais… » Il ignorait ce qu’il croyait, les mots s’étouffèrent dans sa gorge. Il n’avait rien de concluant à dire, rien qui l’aiderait. Ça ne servait plus à rien de parler. La colère de Rose et ses questionnements tendaient l’air entre eux, les laissant immobiles, se dévisageant. Jeremiah regrettait ses actes. Il les regrettait et avait envie de secouer Rose, de lui dire de lâcher tout ce contrôle, de laisser tomber son masque, mais il n’en fit rien, attendant sa sentence. Il n’était personne. La jeune femme n’était pas son amie, elle n’était pas une personne de confiance, elle n’était même pas une connaissance amicale. Il n’y avait aucun mot pour décrire leur relation, rien du tout. Ils n’étaient encore que des inconnus, ne se connaissant pas, ignorant tout de l’autre. Jeremiah ignorait quels animaux avait eu Rose par le passé, si elle tenait bien l’alcool ou finissait toujours à terre, si elle aimait ses parents ou les détestait de tout son cœur, avait-elle-même déjà eu un beau noël ou était-ce une fête qui la faisait faire des cauchemars ? Ils ne se connaissaient pas du tout. Alors qui était-il pour lui dire quoi faire ? Pour s’imposer ainsi ? Il n’était personne, voilà tout.
Chaque jour n’était qu’un jour de plus sur cette île, maintenant. Le pessimisme était devenu sa religion. Le rêveur d’antan avait donné son dernier souffle dans cet avion qui s’était écrasé, il y a huit mois. À ce moment-là, le pessimiste regardait la blonde, sachant bien qu’elle allait le quitter. Le rêveur, l’optimiste, n’existait plus et ne pouvait plus lui donner d’espoirs. Elle partirait et leur relation ne serait plus que méchanceté et haine. Jeremiah s’y était fait, il ne pouvait plus lui demander de rester, aucun argument n’était à sa disposition maintenant. Lorsqu’elle lâcha sa main, le laissant froid, vide, il était prêt à vivre avec, à la regarder partir sans rien dire. La solitude le serrait déjà de ses mains froides, posant son empreinte contre lui, un fantôme qu’il connaissait bien. Soudainement, il n’était plus seul, la solitude disparaissait dans la noirceur et des lèvres rencontraient les siennes à nouveau. Cette fois, tout était attendu, tout était plus doux, plus réel. Elle était encore là. La réalisation vint frapper Jeremiah au cœur et il répondit à son baiser, à ses lèvres contre les siennes, avec la même lenteur qu’elle. Il découvrait le goût de ses lèvres, la chaleur de son corps et la douceur de sa peau. Ils apprenaient à se connaitre, lentement, doucement, une nouvelle expérience. Sa main entoura sa taille, la serrant plus près de lui, appréciant le contact de son corps avec le sien. Leurs regards se retrouvèrent lorsqu’ils se séparèrent, le souffle court, les yeux noircis par le désir. Jeremiah avait toujours la main sur la taille de la jeune femme, l’instant n’existait plus. Le temps était une parenthèse entre eux. Des questions voulaient la franchir, mais il ne les laissa pas agir. Amenant une main contre le visage de Rose, il l’embrassa à nouveau, mais cette fois, il ne découvrait plus, il prenait. Amenant Rose dans une position plus confortable pour les deux, il éloigna son visage quelques instants, l’ambre dans le vert de ses yeux, leurs souffles si près qu’il ne formait plus qu’un. La chaleur de son corps le réchauffait, les problèmes ne le préoccupaient, tandis que ses mains la tenaient contre lui. Il glissa ses lèvres dans le creux de son cou, murmurant contre sa peau. « Ça ne te dérange pas ? » Les mots étaient les plus tendres qu’il avait prononcés en cette nuit d’émotions, voulant s’assurer qu’elle était d’accord avec cette situation, que tout lui allait, qu'aucune barrière ne viendrait se poser à nouveau.
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Dim 2 Mar - 2:08
In my dreams I'm dying all the time as I wake its kaleidoscopic mind I never meant to hurt you I never meant to lie so this is goodbye. Tell the truth you never wanted me in my dreams I'm jealous all the time as I wake I'm going out of my mind.
Jeremiah & Rose
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Le déni et la colère étaient deux étapes concluante à la haine, une haine capable de rendre fou quiconque tentant de lutter. Et suite à ce processus de marchandage, peu à peu ces deux sentiments se transformeront en dépression. Durant ce laps de temps, la sensation d'abandon est amplifié et peut sembler insoutenable. Ce qui peut finalement conclure à une perte de totale confiance en soi et de son propre espoir. Un trou noir et une fissure béante. Viens le stade de l'acceptation ! Celui qui permet de remonter la pente et se rendre compte que tout sera différent mais que la vie continue malgré les épreuves. Et enfin l'adaptation. Exécuter par tous les moyens une intégration en douceur pour se familiariser avec un nouveau climat hostile ou non. Ces quelques procédures sont très dures à obtempérer, et peuvent subir de lourds changement, telle qu'une aversion dans le sens. Rose avait subi ce léger désagrément suite à la perte de sa mère, passant outre le stade de l'acceptation, considérant que sa mort était exclusivement sa faute, et depuis ce refus même de déculpabilisation , la seule émotion que connaissait la jeune femme était le rejet le plus total de ses propres règles. Et aujourd'hui, ce changement radical l'avait bossue, la meurtrissant derrière son visage de porcelaine. Toute personne dérivant de sa façon de penser devenant une cible certaine de ses sautes d'humeurs. On pourrait croire que la jeune femme est tyrannique ou à tous simplement un balai dans le cul , mais c'est sa façon à elle de respirer, de reprendre son calme sur cet île qui la privait de son confort passé mais surtout de ses proches. Ce manque se ressentant, elle se sentait terriblement seule, que parfois elle se posait cette question : à quoi bon se battre? Et Jeremiah était une des réponses. Non pas pour sa personne cependant pour le bien ressenti face à cette aide qu'elle procurait. Ce soulagement lors de ces crises lorsque ce dernier reprenait son calme et son souffle. Le bien qui en ressortait. Elle aimait cette sensation d'avoir une place à part entière au sein du campement, celui d'apaiser les maux de ces gens qui souffraient d'une terrible peine. Elle n'était pas une sainte, elle avait fait des erreurs comme bien d'autres mais elle tentait de se rattraper pour ses mauvaises actions. Revenir auprès du jeune homme était une de ses tentatives de raccrochage. Et non pas une tentative de rapprochement contrairement à ce que cru le fameux concerné qui suite à cet acte étonnant se permit de faire un geste déplacé. Geste qui provoqua une crise de colère de Rose. Une envie meurtrière accompagnant ce melting pot de pensées dans sa boite crânienne, elle se retrouvait choquée et sans défense une fois de plus. Seule ses membres résultaient de cette énorme frustration. Il venait de tout faire capoter avec ce stupide excès de confiance, juste un baiser hésitant avait réussi à causer un trouble profond chez la blonde. Elle était perdue entre les différentes émotions et ressentiments se mélangeant dans son corps. De la colère, de l'anxiété mais aussi de l’appréciation... Comment c'était possible? Et pour faire taire cette délicieuse sensation de satisfaction, la jeune femme se braqua complètement créant un certain froid et une distance avec son voisin. 5 mots imbibés de son venin avait suffi pour faire régner un silence maladroit. Silence contagieux qui laissait une stupeur grandissante au sein de la tente. Jeremiah , béat, se stoppait net , n'osant plus bouger face à la fureur de la blonde, son visage reflétant son état d'âme, c'est à dire cette incompréhension grandissant dans son coeur. "Je sais pas, d’accord ? Je sais pas ! Je croyais que… Je croyais… » Que croyait-il ? Que justement parce qu'elle restait à ses côtés, il était permis de faire ce que bon lui semblait. Faux! Il n'avait aucun droit d'influer dans sa vie, de semer son trouble au milieu de ce maintien. Il n'était rien , juste un inconnu qu'elle aidait, rien d'autre. Voilà ce qu'elle essayait de se persuader depuis à présent quelques secondes mais c'est sa colère qui parlait à sa place. Colère qui l'aveuglait à l'avance, colère qui la poussait à devenir violente., colère qui la ravageait.
Elle se sentait humiliée, ni plus ni moins. Et ce sentiment si péjoratif la poussait à se rendre malade, à s'énerver. Elle devrait le frapper pour cet affront, le faire taire avec une gifle. Elle n'avait pas besoin d'une bouée de sauvetage et encore moins d'une personne à se rattacher malgré sa solitude. Encore moins de lui... Ses yeux émeraudes s’épanchaient sur le visage vide de Jeremiah, désirant choisir entre l'abandon ou la délivrance. Rose restait silencieuse bien que son esprit s'échauffait. Ces neurones subissant une surchauffe suite à un choc post traumatique. Plus rien ne marchait correctement dans son cerveau, comme si chaque fibres se mélangeaient l'une à l'autre la poussant à se questionner sur les deux pôles. Perdue, égarée, entre deux connexions nerveuses, le rejet semblait inévitable. Sa main s'envola quittant le contact si plaisant du jeune homme contre sa peau douce pour se logeait à côté de son épaule. Un geste signifiant un futur choc et un renoncement total à cette confrontation chaque soir. Un chemin sans retour... Une étrange sensation de refus stoppa le jeune femme prête à le frapper, elle ne pouvait pas l'abandonner, alors elle signa une trêve. Mais tout s’enchaîna trop vite à son goût, et suite à cet échec , elle laissa tomber la pression se déridant. Rose était égarée et pour une fois, laissait son instinct la guider. Un baiser plus assurée venait remplacer la gifle tant attendue. Un simple élan d'envie et de désir refoulé depuis trop longtemps... Elle posa ses mains autour de son cou, ne réfléchissant plus à ses actes, le gout acidulé de ces lèvres la berçant dans son assurance. Le contrôle n'avait plus sa place au sein de la tente qui était secouée de nombreuses rafales violentes. L'instant se transformant en un écart, une pause, une digression, seul lui comptait au milieu de cet îlot si imposant. Rien n'avait de sens mais le désir violent et répulsif prêchait cette envie primitif. Celui d'un contact , d'une connexion entre deux âmes vagabondes... La réalité prenant une ampleur tout autre.
Jeremiah répondit à son baiser avec la même lenteur dont elle lui avait fait preuve. Et la jeune femme se sentait faillir, tombant dans une lente agonie délicieuse, sa respiration se faisant courte, s'étouffant dans ses poumons et son coeur ne renvoyant plus le sang aux organes de son corps. La solitude semblait à présent si lointaine. Rose profitait de cette invitation, la main du jeune homme autour de sa taille, pour se rapprocher, se coller à son corps, se blottir dans les bras de son voisin , goûtant à la proximité suave de cette ouverture. Appréciant le toucher de sa peau , cette saveur acidulé de ces lèvres contre les siennes, elle glissait ses mains au creux de sa nuque laissant ses doigts se baladaient intimement sur l’arête dorsale du jeune homme. Et cette proximité se coupa quelques secondes , le temps que les deux se scrutent avec une certaine tension. L'ambre de leurs regards jaugeant le taux d'envie au creux de leurs prunelles, leurs souffles courts émanant de ce désir impassible. Une intime conversation sans mots, juste une observation exquise ne faisant qu’accroître ces ressentiments cachés trop longtemps. Plus rien n'était calculé, leur jeu se transformant en une réalité confuse, ces mois à se détester pour mieux succomber. Leur ensemble formant un désordre magnétique et enivrant... Jeremiah reprit son assaut sur ses lèvres, attrapant du creux de sa main le visage de la jeune femme qui laissant ses mains remontaient dans ces cheveux. Une assurance toute autre, bestiale et sauvage. Il n’hésitait plus, ce qui étonna la blonde qui se laissait charmer par cet aspect inattendu. Il l'attrapa , la portant dans une position plus confortable et se hissa sur elle, scrutant son visage avec profondeur. Rose profitait de cet instant pour retenir la beauté de ces traits et surtout cette chaleur délicieuse se dessinant sur la paume de leurs silhouettes assemblées l'une à l'autre. Leur distance se résumant à rien, ils inspiraient le même air, leurs respirations se mélangeant. Elle était sous lui, fragile à chacune de ces attaques, découvrant une douceur qu'elle n'imaginait pas, elle restait là sans rien faire, se laissant guider à travers le plaisir d'une dégustation. Alors que ce dernier descendait sensuellement dans son cou imposant sa marque au creux de ses épaules, son souffle court et chaud sur sa peau frissonnante, ses lèvres goûtant une nouvelle parcelle de son corps, Rose ne pouvait s’empêcher de se mordre la lèvre inférieur de plaisir. Ce plaisir qui la poussait à glisser ses mains à présent sous le t-shirt du jeune homme, touchant les formes de son corps avec envie. Alors que ce dernier la maintenait fermement ces mains toujours sur elle. « Ça ne te dérange pas ? » La blonde acquiesçait sans réfléchir murmurant un 'non ' très discret relevant plus d'un soupir. Elle était d'accord. Bien que les questions l'assaillaient en masse, la faisant douter quelque peu. Était-elle vraiment prête à s'accorder une minute de détente? Mais surtout pourrait-elle en assumer les conséquences? Elle n'en savait rien, elle voulait simplement qu'il ne s’arrête plus qu'il ne parle plus et laisse son corps s'exprimait à sa place. Alors luttant contre ses pensées ,pour les faire taire, la jeune femme attrapa le visage du brun et le remonta à hauteur du sien pour déposer un baiser plus langoureux, plus intime, remontant en même temps sa jambe contre la sienne. Elle était sans doute en train de faire une grosse connerie mais pour la première fois de sa vie, elle s'accordait cette erreur pour toutes ces retenues passées oubliant tous les facteurs extérieurs que ce soit sa retenue habituelle ou encore sa fausse relation avec Jay. Jay! M*rde alors! Était elle prête à l'abandonner sur ce coup là? Elle lui avait promis , oh et puis de toute manière il comprendrait , enfin elle l'espérait. Elle n’allait pas se priver pour lui ! Rose était incertaine, le contrôle n'étant absolument plus à ses côtés, son corps bouillonnait se consumant intérieurement d'un feu brûlant. Sans attendre une seconde de plus, elle lui enleva son t'shirt , son impatiente se lisant au creux de ses traits , ce besoin viscéral de se sentir près de lui se transformant en obsession, elle se colla à son corps sensuellement , ses mains dessinant des ronds dans son dos dénudé à présent. L'impatience frémissante poussant les deux extrêmes à s'allier dans une étreinte primitive... Plus de barrières, plus rien ne pouvait les pousser à s'écarter l'un de l'autre , cette haine les consumant se transformant en un désir injouable. Ils étaient deux inconnus jouant avec le feu se découvrant doucement, avec lenteur mais avec envie.
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Dim 2 Mar - 5:36
Shadows settle on the place that you left, our minds are troubled by the emptiness. Destroy the middle, it's a waste of time from the perfect start to the finish line. And if you're still breathing, you're the lucky ones, 'cause most of us are heaving through corrupted lungs.
Rose&Jeremiah
Abandon, deuil, colère, choc, peur, tristesse. Ces émotions étaient devenues des murs. Chaque brique s’était posée une à une, jour après jour, heure après heure, minute après minute. Un beau jour, il s’était réveillé et elles l’encerclaient, il n’y avait plus d’issus, il était coincé. Il était otage de cette prison, de cette image qu’il affichait jour après jour, heure après heure, minute après minute. Et c’est à ce moment-là que tout commença. Lentement, grimpant doucement dans ses veines, un poison qu’il s’était injecté lui-même, l’anxiété, la panique, la peur glissait dans son sang. Elle remontait, elle refaisait surface, les braises avait pris feu, elles incendiaient son esprit, ravageaient ses pensées, détruisaient tout ce qu’il avait encore entre ses mains tremblantes. Les cauchemars, son arme, son poison coulait d’un liquide noir contre son cœur et il n’y avait pas d’issu. La panique augmentait, sa raison se fissurait, son cœur était empoisonné. Plus rien n’allait. Lorsque la raison et le cœur ne sont plus en état; comment peut-on encore s’appeler humain ? Jeremiah perdait pied, il glissait vers la folie, son sort était scellé. Il n’y avait pas d’issu contre une prison que l’on avait construit soi-même. Il était celui qui était venu poser le ciment, qui s’était assuré que jamais elles ne fissurent et qui avait décidé de son propre destin, inconsciemment. Il était le maitre penseur de sa catastrophe, la main derrière ses blessures. Il n’avait personne à blâmer. Personne à part sa propre personne. Jeremiah vs Jeremiah, battle’s on. Chaque erreur, chaque geste irréfléchi, était la conséquence de sa perte de contrôle. Il était prêt à prendre le blâme, la culpabilité. La lumière au bout du tunnel lui paraissait si lointaine, son corps lui paraissait si lourd, qu’il se demandait vraiment si un jour il allait arriver à l’atteindre, de toute façon. La main de Rose avait quitté la sienne, le signe de son départ, de son attaque. Il était prêt à prendre le coup, il était prêt à avaler n’importe quoi; il le méritait. Il avait fait tant de conneries, tant d’erreurs. Il méritait qu’elle le frappe sans qu’il ne rechigne.
Le coup ne vint pas. Elle ne le frappa pas. Il ne comprenait pas ce qu’il avait fait pour mériter ses actions, mériter ses actes, mais il n’arrivait plus à s’en préoccuper. Ses neurones court-circuitèrent, son cœur manqua un battement, ses poumons retinrent leur souffle. Elle l’avait embrassé. Il ne pouvait plus réfléchir, les pensées ne faisaient plus aucun sens tandis que son corps se pressait contre le sien, que le désir montait dans ses veines, que le goût acidulé de ses lèvres envahissait les siennes. Il ne pensait plus qu’à elle. La lenteur de leur acte n’était qu’un prélude. Ils apprenaient l’un l’autre les règles du jeu, à se comprendre dans cette intimité qui leur était jusque-là inconnue. Ses bras encerclaient son cou, se posaient sur ses épaules, élargissant le contact entre leurs corps, tandis que ses doigts dessinaient contre sa nuque, leurs lèvres murmuraient ce besoin qui coulaient dans leurs veines. Les nerfs de Jeremiah explosaient, désiraient goûter plus, sentir plus, l’avoir tout contre elle, sans aucune barrière, aucune limite. Doucement, lentement et, pourtant, avec un désir qui les laissèrent essoufflés, curieux, alors que la proximité se brisait, sans s’éteindre. Le regard obscurci se jaugeant, une tension insoutenable, un souffle court, leurs histoires se rassemblaient enfin, unissant leurs corps après tant de mois à les séparer. Ils étaient des aimants dont les pôles avaient été inversés, s’attirant invariablement. Plus rien n’était réfléchi, plus rien n’était calculé. Ses mouvements n’étaient plus qu’instinct, alors que le terrain connu le laissait confiant, conscient de ses gestes, conscient de ce qui plaisait et, pourtant, enivré de Rose, désireux de plus, plus, plus. Il l’embrassa avec cette passion qui lui crevait l’esprit, avec ce besoin de communiquer toute cette haine et ce désir, toutes ces émotions qui brûlaient en lui. Une échappatoire insensée et sensuelle qui le poussa à continuer leur échange, à les amener dans une position plus confortable, à prendre le dessus. Sa beauté le frappa, tandis qu’elle était si près de lui, si ouverte, si peu en contrôle. Elle était magnifique, inassouvie, indomptée, incroyable. Il voulait goûter chaque partie de son corps, la laisser dans cet état à jamais, pantelante, le cœur rapide et son nom sur le bout des lèvres. Ses lèvres descendirent dans le creux de son cou, cherchant plus de plaisir, toujours plus. Son odeur et le goût de sa peau étaient des drogues dont il n’aurait jamais assez. Les mains de la blonde se glissaient contre son torse, sensuellement, une invitation, un toucher qui le fit désireux d’explorer à son tour le corps de sa voisine. Il murmura la question contre sa peau, souhaitant avoir une confirmation, un besoin de savoir qu’il pouvait aller plus loin, que plus rien ne se poserait entre eux pour ce soir. Il ne voulait plus de barrière, plus de limite, il voulait la toucher sans restreinte, l’embrasser sans fin et assouvir ce désir qui les contrôlait. La réponse fut discrète, un soupir contre son oreille, mais il ne demandait rien de plus, les mots n’avaient plus à exister entre eux. Il levait sa main, la glissait contre son abdomen, s’aventurant là où il n’avait pas osé aller, lorsqu’elle attrapa son visage, l’amenant contre le sien, fermant l’espace entre eux à nouveau. Le baiser qu’ils échangèrent était intime, une promesse, un secret langoureux. La jambe de la blonde montait contre la sienne, augmentant le désir, tandis qu’il glissait sa main sur celle-ci, puis sa cuisse. Leurs corps s’entrechoquaient, l’espace intime n’existait plus, il n’y avait plus d’espace, mais il voulait plus, encore. Il ne voulait plus se priver, il en avait marre des limites, sa claque de toutes ses complications. Lorsqu’elle enleva son t-shirt, l’impatience brûlait de la jeune femme, le faisant échapper un sourire en coin. Elle se collait contre son corps, ses mains dessinaient des cercles contre son dos, l’incitant à continuer. L’envie était un incendie, lui donnant envie de s’y brûler. Jeremiah souleva le t-shirt de la jeune femme à son tour, sa main caressait sa cuisse, sa bouche se guidait sur la peau douce de son abdomen. L’intimité était une confiance aveugle. Il se releva suffisamment pour tirer sur son t-shirt, cherchant à le libérer de la jeune femme, à éliminer un autre obstacle entre elle et lui. Lorsqu’elle fut débarrassée du morceau de tissu inutile, il s’arrêta un instant, une pause, pour la regarder, l’admirer. Il avait raison, plus tôt, elle était belle. Elle brillait de toute sa beauté, de tout son désir et de son impatience. Il n’était sûrement pas celui qui allait la laisser attendre, il avait laissé le contrôle de sa personne à la porte de sa tente. Ses lèvres retrouvèrent à nouveau les siennes, insatiables, insatisfaites, désirant un infini de toucher, de saveur, de sensibilité. Le contact de sa peau nue contre la sienne le rendait fou, leurs corps glissaient l’un contre l’autre, les mains de Jeremiah s’aventuraient ailleurs, cherchaient plus, encore plus. Ses nerfs étaient hypersensibles, ses émotions, sa raison ne faisaient plus de sens, le désir lui brouillait la vue, l’engourdissait, le rendait assoiffé de sensations. L’une de ses mains trouva sa ceinture, hésitante, la frôlant, sans oser. Il ignorait jusqu’où il pouvait s’aventurer. Deux inconnus, se rencontrant, sauvagement, passionnément, cherchant désespérément à se comprendre, c’était ce qu’ils étaient en cette nuit orageuse.
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Dim 2 Mar - 20:42
In my dreams I'm dying all the time as I wake its kaleidoscopic mind I never meant to hurt you I never meant to lie so this is goodbye. Tell the truth you never wanted me in my dreams I'm jealous all the time as I wake I'm going out of my mind.
Jeremiah & Rose
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Le destin ,ce terme si aléatoire exprimant le chemin prévu à l'avance pour l'existence de chacun, ce mot si incompétent et si hasardeux que la plupart bénissent pour réussir à s'en sortir, la bouche ouverte et les yeux étincelants. Sa tonalité résonne dans l'esprit de tous, dans la luminosité de l'espoir. Ce n'était qu'un mensonge, une pure calomnie inventée de toutes pièces. Le futur n'est pas un long fleuve tranquille ,tracé à l'avance par une quelconque source supérieure ou mystique, non ! Cet avenir tangent n'est que le fruit d'erreurs et de choix. Tout n'est que décisions... Avancer ou reculer? Se battre ou se retirer? Survivre ou lâcher prise? Aimer ou détester? Rien n'était dû aux coïncidences variables, juste aux facteurs extérieurs qui vous tire vers votre douloureuse décision . Chaque instant reflétant cette conséquence résultant du verdict incompétent de ces états d'âmes. Ils en étaient le résultat même de ce danger ,de cette incertitude, de cette haine d’aveuglement, de cette précarité. Ils étaient le pion d'une animosité étrange et succulente. Leurs bouches s'effleurant, se goûtant, se délectant, se testant, alors que leurs mains se guidaient mutuellement dans la découverte de leurs corps affinés. Plus rien n'était du sens de l'expertise ou du constat mais de l'expérimentation, chaque geste ayant pour but d'éveiller la conscience de l'autre. Ils s'éveillaient chacun, de leurs transes laissant les peurs et les blessures béantes se tarirent, oubliant les cauchemars et leurs souffrances, ils se guérissaient l'un l'autre de leurs maux. Rien n'avait d'importance sauf leur présence. Ce sentiment de protection laissait une place à part entière dans leurs douces étreintes , cette sensation de ne plus être dans le froid, d'être accompagnée au milieu d'un champ de bataille, l'impression d'être invincible aux yeux des autres. Cette expérimentation se transforma en quelque chose de plus profond , plus charnel, plus palpable, cette tension guidant leurs pas sur cette voie dangereuse et semée d’embûches.
Enfin Rose lâchait prise, laissant son instinct prendre le dessus. Toute cette haine accumulée se transformant en une envie irrésistible de lui, de se retrouver dans ces bras, de le toucher, de le goûter, de le caresser. Ses lèvres retrouvant les siennes, elle s'amusait à entrechoquer cet espace clos entre eux, la distance n'ayant plus lieu d'être , appréciant ce contact doux et chaleureux à la fois. Plus aucune barrières ne pouvaient s'interposer entre eux, les murs s'étaient effondrés, remplaçant la façade par la sincérité. Dans l'incapacité de réfléchir, ses pensées s’emmêlant face à sa proximité avec Jeremiah, le contrôle s'enfuyant au loin, seul son corps interagissait dans ce manque constant de contact. Elle le voulait maintenant et tout de suite, l'envie la rongeant de l'intérieur, seul son regard émanait de ce désir brûlant lui laissant la peau à vif. Il était le seul à la maintenir dans cet émoi avec son assurance et ses doigts longs qui s’arpentaient sur sa taille, la maintenant fermement contre son buste. Le seul à pouvoir se jouer d'elle sans qu'elle n'éprouve aucune résistance, elle était peut être naïve ou simplement captivée, mais elle en avait marre de jouer à cache à cache, elle avait trop tourné en rond pour regretter l'instant présent. La frustration de la privation passait bien outre à présent, seul ces corps lovés ensembles avaient une réel importance, une sorte d'engagement physique à un plaisir charnel juste une nuit, pour conclure un désir inhibé. Rose avait la respiration saccadée, le souffle coincé dans sa poitrine étouffée, son envie pulsant les battements de son coeur, elle était un aimant attiré inlassablement au jeune homme, à ces baisers mais surtout à son regard chocolat envoûtant, elle voulait se perdre dedans pour ne plus jamais y ressortir. Elle fondait de tout son être , sa protection défaillante laissa une ouverture béante au creux de ses bras. Ouverture que Jeremiah pénétra en douceur , brisant les quelques fissures retenant les mouvements de la belle, lorsque ces prunelles ardentes toucha la blonde en plein coeur. Quelques secondes, un quart de minute... Et cette tension palpable rendait toute chose Rose , cette observation discrète crevant une barrière de plus. Leurs regards noircis par le désir, ils se scrutaient jaugeant les réactions de chacun, guettant le moindre signe défaillant. Mais rien ne vient et l'étreinte reprit... Le jeune homme prit les dessus, attrapant la blonde et la déposant sur le sol avec tendresse dans un baiser passionnée qui la rendit pantelante . Cette exquise sensation de bien être lui fit lâcher un sourire éblouissant, alors qu'elle se blottissait dans ces bras rassurants, ses mains trouvant des destinations inconnues sur sa peau en sueur. Il était si proche d'elle, si collé, si entreprenant que les derniers doutes de cette dernière s'envolèrent. Elle découvrit même son charme, charme naturel dans la disposition de son visage. Il avait ce petit nez retroussé qui le rendait si craquant, cette bouche si gourmande et affinée, sans parler de ces petites rides d'expression qu'elle découvrait avec subtilité. Rose détaillait chaque trait ,captivée et envieuse, voyant le jeune homme sous un autre jour tentant de comprendre qui se cache derrière ce joli minois car après tout, il n'était qu'un étranger, une silhouette se baladant parmi les autres sur cet îlot, elle ne savait rien de lui comme lui ne savait rien d'elle, mais sa confiance il la détenait avec une facilité déconcertante.
Ce soupir en était la confirmation ,ce murmure prouvant l'aveuglement de la blonde, et cette ravageante envie de plus, toujours plus ne faisait que l'attiser,tout comme les étincelles au sein de son regard ambré . Elle n'était qu'ébullition ,l'impatience devenant un lourd défaut sous l'effleurage de ses mains baladeuses, à présent connectées au torse de Jeremiah qui se juxtaposés sur sa peau frissonnante, frissons contagieux qui tiraillait le bas ventre de Rose brutalement, la faisant se cambrer contre son torse. Le temps semblait s’arrêter autour des deux jeunes gens ,fous d'envies et se consumant d'un feu brûlant . Sa main attisant la flamme contre son abdomen, la blonde souffrait d'un manque d'air dans son crâne qui la tourmentait la dévorait, plus rien n'était oxygéné chez elle, elle retenait son souffle appréciant ce contact intime et ardent. Son coeur témoignait de cette intimité, découvrant le jeune homme au fils de ces gestes et mouvements. Elle en voulait toujours plus, et cette envie accéléra la tournure des événements. Rose attrapait le visage du brun contre le sien scellant un baiser sur ces lèvres délicieuses, vouant un pacte charnel, une promesse envieuse. Sa jambe remontait contre sa cuisse, et elle sentait ces mains sur elle caressait sensuellement le long de sa cuisse suivant la courbe imposée. Et ce doux contact lui provoquait des picotements le long de l'échine. Elle n'en pouvait plus, elle lui enlevait son t-shirt avec rapidité , ne manquant pas d’observer le sourire en coin de Jeremiah, qui devait jubiler intérieurement. Et elle lui répondait d'un baiser dans le cou très doux comme une caresse. Il descendait sur son abdomen jouant de ses lèvres sur sa peau en fusion, elle se sentait étouffée dans ses vetements ,à l'étroit , elle voulait sentir sa peau contre la sienne dans le plus simple appareil. Elle voulait énormément de choses et ses fantasmes se retrouvaient exaucées. Le jeune homme tirait sur l'étoffe de tissu, jouant avec les nerfs de la blonde, qui dégustait et qui s'enflammait un peu plus, baladant ses doigts sur les hanches du brun.
Il s'écartait d'elle créant un vide entre leurs deux corps avides l'un de l'autre, le temps de lui enlever ce haut si gênant et elle se retrouvait à moitié dénudée sous ces yeux observateurs. Une petite parenthèse, une coupure dans leur étreinte juste le temps qu'il la dévore du regard. Rose se retrouvait intimidée, le rose lui montant aux joues, pas habituée à ce constat. Le changement d'idée se creusant une place dans son crâne, se rendant compte que Jeremiah était plus sensible à ses charmes qu'elle le pensait. Les jointures de ses lèvres s'étendaient sur son beau visage dans une satisfaction suprême. Le jugement de ces regards enchevêtrés choisissant l'issue de cette situation, il replongea sur ces lèvres, son corps s'ondulant contre celui de la jeune femme . Le contact chaud de sa peau la rendant plus que désireuse d'aller plus loin. Elle était folle, folle de ces caresses , folle de ces lèvres goûteuses et sucrées, de ce parfum envoûtant qui émanait de chaque pore de sa peau, de cette drogue qu'il lui injectait, de ces mains baladeuses qui arborait ses courbes à la perfection. Il lui faisait de l'effet, un effet opaque et constant, l'attirant à lui comme à un aimant, son assurance l’envoûtant, et ces gestes la dégustant. Elle était prête à creuser ce vide entre eux, prête à passer un cap qu'elle ne pensait pas imaginable avec lui. Sa colère l'aveuglant depuis bien des mois. Rose le voyait s'agiter, son regard hésitant, ce faible doute brisant cette animosité, sa main trouvant sa ceinture bouclé, et la belle comprenait instantanément, ne savant pas jusqu'où étaient ils prêt à aller. Leurs découvertes profondes et primitives dans l'incompréhension de leurs âmes esseulées, toujours à chercher à se connaitre un peu plus n'était pas trop attife? Elle déposait sa main sur la sienne, enchevêtrant ses doigts aux siens, les mêlant et les démêlant , et l'autre elle la glissa sur sa joue, appréciant la douceur du contact avec sa peau, créant une connexion entre son regard ambré et ces prunelles exquises , creusant un puits de questionnement, une lueur d'interrogation entre ces sillons émeraudes, elle le fixait avec une douceur immense, mais surtout avec une assurance totale, tentant de le convaincre qu'elle était prête, qu'il avait son accord pour aller plus loin.Néanmoins de l'appréhension se lisait aussi dans ce regard perdu et lointain face à ce choix. Elle le laissait pantois, lui ouvrant une ouverture de sortie s'il voulait tout arrêter, le questionnant du regard. Elle avait confiance en lui et quoi qu'il choisisse elle accepterait sa décision.
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(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Lun 3 Mar - 17:43
Shadows settle on the place that you left, our minds are troubled by the emptiness. Destroy the middle, it's a waste of time from the perfect start to the finish line. And if you're still breathing, you're the lucky ones, 'cause most of us are heaving through corrupted lungs.
Rose&Jeremiah
Tu dois apprendre à aimer ta propre personne avant d’aimer quelqu’un d’autre. Cette petite phrase, toute simple, avait bercé son enfance et son adolescent, gravant lentement chaque lettre au creux de sa mémoire. Sa mère aimait la leur répéter, jour après jour, lorsqu’il n’était encore qu’un enfant, ignorant toute la signification des mots et, pourtant, la prenant entre ses mains fragiles et l’encerclant, la conservant. Puis, un jour, un matin, les mots ne franchirent pas ses lèvres, rien ne les franchissait plus, rien n’allait dans leurs petites vies simples de californiens. Sa mère lui prenait la main, ses yeux brillaient d’une tristesse qui donnait envie, à l’enfant qu’il était encore, de la prendre dans ses bras, mais il n’en fit rien. Les mots étaient durs, les jours qui suivirent étaient vide de sens, vides de vie et sa mère ne lui répétait plus qu’il devait s’aimer avant d’aimer quelqu’un d’autre. La panique vint encercler Jeremiah pour la première fois, encore un enfant, encore innocent, l’anxiété venait lui griffer les intérieurs, se creuser son nid et il ignorait qu’en faire. Il s’était levé un matin, et tout était différent, plus rien n’était pareil, l’absence de cette petite phrase routinière, de cette leçon de vie qu’elle leur répétait en leur brossant les cheveux, leur lavant le visage, déclencha sa première crise de panique, sa première rencontre avec une mort trop omniprésente. C’était ce jour-là qu’il comprit que plus rien ne serait jamais pareil, que l’absence d’un pion de leur famille était trop grande pour les laisser sur leurs deux pieds, ils étaient tombés et devaient apprendre à se relever. Chaque jour qui suivit devint un apprentissage, le laissant tremblant, tentant de mettre un pied devant l’autre, ses parents le tenaient par l’épaule, ne lui montraient plus leur fragilité, créant un semblant de normalité. Jeremiah entra au lycée, les mots de sa mère encore en tête chaque matin, ne le quittant plus, mais n’arrivant pas à les mettre en pratique. Il ne s’aimait pas, il se détestait et cette haine l’empêchait d’avancer, le rendait maladroit avec les autres, il parlait trop, n’avait pas d’assurance, rien n’allait. Puis, l’adolescence commença à le quitter, le laissant avec un corps plus grand, des expériences plus nombreuses et beaucoup de maux à soigner. Il commençait à reprendre pied, à comprendre la réelle signification des mots de sa mère lorsqu’il entrait à l’université. Ils s’étaient marqués dans sa mémoire à jamais. L’apprentissage ne se faisait pas en quelques jours et, encore aujourd’hui, Jeremiah pensait à la voix douce de sa mère qui leur disait qu’il fallait s’aimer, qu’il ne fallait pas se laisser de côté. Elle aurait été déçue de lui.
L’orage les quittait, laissant la lune miroiter sa lumière contre les courants d’eau, refléter sa lueur contre les grains de sable et couler son étincelle à travers les feuilles des arbres. Le calme après la tempête laissait l’île dans un voile de tranquillité, un souffle s’échappant de ses branches, de sa terre. Le soleil n’était plus loin, se préparant à prendre la place de la lune, à travailler une énième journée de plus. Tout ça ne préoccupait plus Jeremiah. La croix était tracée sur les quelques heures d’insomnie qu’il réussissait habituellement à récupérer contre Rose. Leurs lèvres s’étaient rencontrées et leurs souffles s’étaient unis. Rien ne faisait plus de sens dans son esprit, ses pensées, son cœur, sa raison, si ce n’était la jeune femme sous lui. Les barrières entre eux s’écroulaient, se fracassaient, chaque toucher était un coup, une flamme. Les rythmes étaient instables et leurs mouvements frénétiques, les mains de Jeremiah cherchant à la libérer d’une barrière de plus, d’un tissu désuet. Le vide nécessaire entre eux pour éliminer cet obstacle en plus le laissa immobile, choqué, étonné. Il était soufflé par elle, par sa beauté, le voile posé par la haine s’était levé et il voyait plus qu’une simple voisine. Il voyait les veines bleutés sous sa peau laiteuse, la couleur compliquée de ses yeux dans les siens, ses courbes telles une douce vague qui appelait à plonger. Le rose qui lui montait aux joues était un rappel de sa fragilité, de l’ouverture qu’elle lui laissait franchir tandis que son sourire triomphant le ramenait à la réalité; elle n’était pas fragile, elle était indomptable. Il plongea sur elle, ramenant ses lèvres contre les siennes, goûtant à nouveau la saveur sucrée de sa peau, incapable de se satisfaire, il avait l’impression qu’il n’en aurait jamais assez, que le goût de sa peau était trop doux, que son odeur, ses caresses étaient parfaites. Il ne pouvait en avoir assez. Le contact de leurs peaux nues augmentait le désir, le laissait frissonnant et brûlant. Ses nerfs ignoraient comment réagir, lui donnant l’impression d’exploser et, pourtant, d’en vouloir plus encore. Il n’y avait plus de limites, il était prêt à tout, à n’importe quoi. Il voulait lui faire perdre la raison à son tour, lui faire perdre conscience de l’endroit où elle se trouvait, de ce qui l’entourait, que la seule chose à laquelle elle pense soit son nom, encore et encore. Il voulait la rendre dingue comme elle le faisait. Son corps réagissait malgré lui, cherchant plus de contact, de friction, elle lui faisait perdre toute raison. Ses mains lui laissaient des traces indélébiles contre sa peau, traçant un chemin, des caresses, qui le brûlait encore. Il trouva ses hanches de ses mains, ses lèvres engourdies contre son cou, tandis qu’il frôlait sa ceinture, hésitait, ignorait. Pouvait-il aller si loin ? Était-il trop rapide ? Son regard tourmenté trouva celui de la blonde, cherchant une réponse à des questions muettes. Il désirait plus, son instinct lui criait de continuer et sa raison tentait de lui expliquer, de lui dire qu’il était trop tôt, trop rapide, trop illogique. Sa main trouva les siennes, son autre main contre sa joue était un réconfort inconcevable. Leurs regards se rencontraient, une fusion de l’ambre et du vert, des couleurs complexes de leurs iris cachés par leurs pupilles dilatées. Ils communiquaient sans mots, sans paroles, le regard de Rose lui criant qu’elle était prête, qu’elle voulait plus. L’appréhension se cachant derrière cette assurance, derrière cette décision. Jeremiah voulait, il voulait tout, il voulait prendre, mais pouvait-il, devait-il ? L’indécision le brûlait, la chaleur de la peau de Rose contre la sienne le hantait, son cœur lui criait de plonger et sa raison lui murmurait de reculer, un soupir discret, presque absent. Il était toujours celui qui plongeait les pieds les premiers, toujours celui qui n’hésitait pas, qui suivait ses désirs sans attendre, mais, cette fois, il hésitait, il doutait. Il ne voulait pas se tromper. Sa main frôla à nouveau sa ceinture, hésita à nouveau, puis remonta son abdomen, glissa sur sa hanche, dessinant des cercles de ses doigts. Tout son corps lui criait qu’il ne faisait pas le bon choix, le désir qui pulsait dans son sang remplissait ses veines, mais les erreurs étaient une habitude chez lui, les décisions qu’ils souhaitaient n’étaient jamais les bonnes, les regrets étaient toujours trop grands. Il ne voulait pas regretter Rose. Il amena ses lèvres contre les siennes à nouveau, une promesse, un pacte qu’il avait l’intention de continuer, un jour, un autre jour. C’était lent, doux, ralentissant le rythme de son cœur effréné, de leurs souffles trop rapide.
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Mer 5 Mar - 3:43
In my dreams I'm dying all the time as I wake its kaleidoscopic mind I never meant to hurt you I never meant to lie so this is goodbye. Tell the truth you never wanted me in my dreams I'm jealous all the time as I wake I'm going out of my mind.
Jeremiah & Rose
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Depuis toute petite, Rose n'est qu'un pion au milieu d'une famille décomposée. Elle sourit alors qu'en réalité, elle a mal, elle fait semblant, jouant à cache cache avec ses émotions. Ses joies ressemblant à ses peines, elle est étrange, petite et naïve, elle mange. Elle défile sans même savoir où elle va. Elle vague comme bon lui semble entre deux crises de larmes, et de cris. Elle s'autodétruit à écouter ses parents qui s'attaquent inlassablement, se dévorant de leurs insultes. Il l'a pourri, elle le pourrit. Match nul. 1-1 partout. Ils reprennent le combat sans cesse, cette lutte devenant leur ancre, leur joie, et leur adrénaline. Elle les fixe de ce regard vide et absent à la place où devrait se trouvait ces étincelles d'enfant. Elle ne comprend pas. Elle ne bouge pas. Elle reste plantée là. Se demandant pourquoi. Pourquoi cette agitation? Pourquoi cette frustration? Elle voulait leur poser la question mais ses lèvres restaient scellées de privation. Et le temps passa, laissant les dommages s’incinéraient dans leurs âmes desserties , emprisonnés de leurs idéaux, de leurs idées meurtries. La séparation semblait être la meilleure solution .Elle n'était qu'un moyen de les écarter de leurs désillusions. Elle n'était qu'un pion au milieu d'un désordre linéaire, lui imposant un strict chemin. Elle n"était secondaire , elle a passé sa vie au deuxième plan, s’effaçant de ces visages turbulents. Elle ne parlait pas, elle restait muette. Sa voix s'effarant dans les bruits sourds de la cour de recrée. Une enfant évasive et seule, se plaisant dans cette solitude environnante. Elle était bizarre, trop mature à son âge, elle avait grandi trop vite entre les flots de ces disputes parentales. Élevée entre les préjugées et les remarques, elle s'est longtemps privée de nombreuses choses, s'interdisant ce que les autres enfants pouvaient avoir. L'erreur lui étant interdite, elle paraissait parfaite sous ces airs de petite ange. Mais personne n'est parfait ! Et sous ce masque de porcelaine se cachait une gamine meurtrie, pénalisée de son père et obligeait d'écouter à longueur de journée à quel point ce dernier est pourri. Elle ne méritait pas cette enfance dégueulasse, elle avait le droit elle aussi au bonheur, comme tous ces gosses de son âge. Cependant son coeur resta esseulé pendant des années... Ces années la marquant au fer rouge ,la forgeant de ce caractère de feu, le contrôle étant son expertise, sa prédominance, elle tentait de reconstruire sa vie en attrapant les bribes de son passé pour les recoller. Ses anciens démons revenant la hanter, elle était incapable de réparer ce bordel qu'était son existence, alors elle avança toujours à l'aveugle, à tatillons, cherchant une chose à laquelle se rattacher éperdument. Une bouée de sauvetage, une issue de secours, une échappatoire, quel qu’elle soit... Elle n'en trouva jamais l'occasion... Pas une seule fois. Jusqu'à ce jour. Jusqu'à Jeremiah. Il était difficile pour elle de l'avouer. Mais lors de cette fameuse première nuit, lorsque la nuit immaculée appelait au tréfonds des rêves, ces cris au milieu de la tempête, de cet enfer clos, ce réveil en urgence, en courant dans cette tente voisine où elle s'y trouvait en cet instant même, elle avait découvert un autre dommage collatéral. Une cassure ,une fissure au milieu de la terreur, un torturé... Cette peur qu'elle lisait dans son regard la terrifiant, la clouant sur place. Elle avait trouvé une personne, un jeune homme aussi perdue qu'elle, il avait aussi besoin d'être réparer. Il nécessitait d'être aider. Et même si dans un premier temps, leurs rapports avaient toujours été mauvais, elle avait calmé cette haine dans son coeur pour l'apaiser, pour le délivrer de ce passé douloureux qui le tourmentait ou simplement de ces paniques passagères. Voilà la raison même de sa venue ici, en l'aidant, elle s'aidait. Il était sa cure et sa torture , son malheur et son bonheur, son agresseur et son guérisseur. C'est ce qui faisait l’ambiguïté de leur relation. Ce tranchant de contrastes, tous chez eux les rendait imparfaitement parfaits, leurs différences faisant leurs forces.
Ils étaient deux électrons attirés irréversiblement vers l'autre, le magnétisme jouant de leurs corps en mouvement. Tout n'était qu'actes sauvages et suaves. Le désir prenant part sur leur raisons, ils étaient guidés par cette envie pure et simple de se retrouver dans cette étreinte charnelle et intime. Leurs lèvres trouvant une issue sur leurs peaux dénudés, elles se baladaient découvrant la douceur de leurs épidermes, s'extasiant de ce contact sensuel et délectable. Chaque baiser devenant source d'un feu ardent dans leurs cœurs paniquants. Cette même panique prenait le contrôle de leurs pensées diffuses , ce bordel devenant leur ensemble. Ils se complétaient, s'unissant côte contre côte, leurs visages se défiant, se touchant, ils vibraient , leur courses sans dérive, ils tombaient hors champ. L'ivresse de leurs caresses les laissant là à trépigner , à sourire, se cachant de cette peur de s'attacher. Juste deux innocents qui s'adonnent à se brûler mutuellement, cette phobie de se quitter, Rose ne voulait pas qu'il la laisse partir, elle s'adonnait à cet espoir de pouvoir le découvrir un peu plus, ne misant plus sur sa sécurité. Que lui importait de se retrouver à moitié nue face aux regards des autres? Elle n'assumait pas son corps saignant, s'ouvrant à cet inconnu aux yeux envoûtants. Elle était toute à lui . Elle voulait juste qu'il la torde , lui laissant qu'un mot à la bouche, son prénom, qu'elle se souvienne de cette nuit comme une mémoire béante, salissante et frappante. Une marque brutale et douce... Elle le voulait, lui. Et seulement lui. Ces lèvres la rendaient folle, lui creusant ce souffle brutal dans la gorge, sa carotide témoignant de ce chamboulement physique, elle était asservie entre ces bras attendant le verdict final. Son regard ambré lui créant cette douce sensation de plaisir intérieur, une joie contagieuse, sa bouche se retroussant à chaque extrémités. Jouant avec sa fragilité, elle s'amusait de cette situation ,profitant de chaque seconde comme si c'était la dernière. Ses mains indomptables trouvant en son corps un large terrain de jeu, en ses hanches, elle voyait des chutes vertigineuses, contigus et gourmandes, et entre les lignes de son torse,elle y découvrait des formes bien dessinés. Elle le bouffait littéralement du regard, que ce soit pour sa silhouette envieuse ou pour son visage doux et harmonieux. Elle était sous le charme, et ce sentiment effrayant d'attache la faisait douter pleinement. Son coeur ne l'aidant pas dans ce dilemme, elle était perdue entre deux solutions: celle de la facilité ou le contraire. Mais ces baisers lui faisaient oublier ce qu’elle ferait demain ,il lui faisait oublier toutes ces merdes dehors qui attendait d'être reglées. Ces caresses étant cette échappatoire, lui faisant oublier cet enfer dehors, elle allait devenir folle. Folle de lui! Et elle s'interdisait de craquer avant lui, de s’essouffler sous ces yeux satisfaits. Ce jeu était son contrôle, ses doigts glissant sur sa peau bouillonnante, elle laissait sa main se balader sur son torse, s’accommodant de sa musculature. Elle ne craquerait pas maintenant. Non pas tout de suite... Elle allait tenir la distance, lui prouvait qu'elle est une dure à cuire. Cependant ce doute planant , cette hésitation constante, la peur de faire les choses trop vite, les interrompit, les obligeant à reprendre pied à terre.
Cette effluve de désir les oppressait, les maintenant toujours en émoi. Passer le cap aussi facilement? Etait ce vraiment si facile? Rose le voulait mais à quel point? N'était ce pas l'adrénaline de l'instant, boostant le sang dans ses veines ou encore le désordre dans sa tête immaculé, qui la poussait à agir de la sorte? Dans d"autres conditions aurait-elle serait allée jusque là? Toutes ces questions la bloquaient instantanément, son instinct tentant d'enfuir ces doutes profondément, mais cette incertitude était coriace, menaçante. Elle avait remarqué cette hésitation courte et brève dans le regard ambré de Jeremiah, elle l'avait compris ces appréhensions partageant celles ci secrètement. Sa main dans un élan attrapant la sienne , pour l'apaiser, pour le rassurer dans ces gestes, l'autre trouvant place sur son visage en sueur. Elle caressait du bout des doigts sa joue, communiquant seulement avec ses yeux émeraudes, le contact de leurs prunelles si complexes, les connectant, les froissant. Le jeune homme eut alors cette réaction , un impact changeant leurs positions enchaînées. Il hésitait, tous chez lui émanait de cette peur de fauter. Il semblait vouloir faire les choses bien ,avec lenteur mais à son allure. Et qui était Rose pour lui imposer un rythme? Elle était prête à le suive, à s’adapter, elle même soulagée de voir cette incertitude. Sa main reprit direction sa ceinture, la frôlant une fois de plus, et le coeur haletant de Rose témoignait de cette pression ,la peur au ventre dans le silence. Cette barrière jouant avec les nerfs de la jeune femme, désireuse de plus mais avec restriction. Il se stoppa remontant cette dernière sur la hanche de la belle, dessinant des cercles sur sa peau brûlante, chacun contact attisant cette flamme. Puis un baiser tendre, plus lent que les autres, une promesse, un non dit signe d'un regret mais surtout d'une autre fois, comblant la blonde d'un sourire radieux. Ses mains trouvant place dans son cou ,attirant son visage plus à elle , pour pouvoir profiter encore un peu avant que tous se stoppe. La lune descendante dans le ciel marquera la fin de cette nuit passionnée qui avait provoqué une découverte insoupçonnée. Elle ne voulait pas non , mais le temps avait toujours l'avantage sur leurs misérables petites vies ,son exigence étant sans limite. Elle tombait au sol, son corps inerte le souffle encore chargée d'émotions. Saccadée et fatiguée, elle l'était mais rien n'y faisait elle en voulait pas dormir. Malgré tout, malgré lui, elle était bien. Et ce baiser sur son épaule rapide et doux, comme un remerciement, la soulageait d'un poids. Jeremiah était l'antidote à ses souffrances et de ses maux mais aussi l'ombre de cette peine. Et que fera-t-elle le lendemain de cette nuit divine ?Effacer lorsque le soleil serait à son aurore tous ces moments tendres et passionnées pour reprendre ses habitudes. Elle le détruirait, elle l'assassinerait avec ces mots rigides et l'incompréhension de ses paroles ne lui ferait que se rappeler à quelle point elle est pitoyable. Ou assumerait-elle? Elle n'était pas prête à donner une réponse, elle voulait juste profiter des bras de Jeremiah encore une fois, ce qu'elle fit dans une étreinte inattendue et quelque peu enfantine.
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: i got this feel that we’re dead and there’s nothing more Ҩ rose Mer 5 Mar - 6:38
Shadows settle on the place that you left, our minds are troubled by the emptiness. Destroy the middle, it's a waste of time from the perfect start to the finish line. And if you're still breathing, you're the lucky ones, 'cause most of us are heaving through corrupted lungs.
Rose&Jeremiah
Un masque. Un jour, il s’était réveillé et une réalisation était venue lui mettre un coup de poing dans la gu*ule. Elle l’avait mis k.o à terre, l’y avait laissé se démener sur le sol; tentant de se relever, sans y arriver. Jeremiah n’était qu’un pantin de ses propres pensées, contrôlé par sa perte de contrôle, un marionnettiste sans fin. Un jour, il avait compris. Il se cachait, la lâcheté était la définition de sa vie. Il n’était pas le seul pourtant. Des milliers, que dis-je, des millions se cachaient avec lui. Derrière des masques. Des millions de masques, tous uniques et identiques, tous ayant qu’un seul objectif : cacher leur véritable identité. Ils se réprimaient derrière ses masques socialement acceptables, tentant d’oublier qu’ils n’étaient pas ce qu’ils disaient être. Et pourtant, le soir, étouffés dans la noirceur de leur solitude, qu’étaient-ils alors ? Jeremiah se perdait derrière ce masque, sachant que tous ceux qui l’entouraient faisaient de même, mais ignorant comment les atteindre, comment trouver le soutien qu’il cherchait. Parfois, les secrets deviennent plus lourds à porter que l’on ne le croyait, devenant à leurs tours un secret plus gros encore. C’était un cercle, une boucle infinie, infernale, les laissant à bout de souffle, telle une danse sans fin. Il ne voulait pas y entrer, ne voulait pas coudre ce masque à son visage, à tel point qu’il en oubliait parfois que ce n’était pas lui. Qui était-il de toute façon ? Comment était-il censé le savoir ? Il pouvait poser ses questions aussi souvent qu’il le désirait, mais personne n’avait jamais la réponse. C’était comme demander pourquoi on était ici, à quoi on servait, quel était le but de notre existence. Des questions sans réponses et, pourtant, celles dont la réponse importe le plus. Ces questions le hantaient, comme un vingtenaire qui ignorait où il allait et qui n’avait pas envie d’aller où les gens le poussaient. L’avenir lui paraissait ennuyant, le présent était passablement intéressant et Jeremiah n’était qu’à la recherche d’un peu d’aventure, de distraction pour son esprit bombardé par des milliers d’informations. Sans vraiment le savoir lui-même, comme un cœur a toujours la main pour se guider vers la bonne solution, il s’était retrouvé à accumuler les problèmes, mineurs, mais important, les regards désapprobateurs, les soupirs affectifs, les haussements d’épaules. Il était devenu un aimant à erreur, un amoureux des mauvaises décisions, une facilité pour les difficultés. Le masque était toujours cloué, mais il n’avait plus à y penser; des tourments de nouveaux genres venaient le hanter, lui laissant une possibilité de solutionner, de régler l’énigme de ses problèmes. Il n’y a pas de clé qui ne fait pas mal face à un masque qui nous colle à la peau. Face à Rose, il y avait un masque, un énorme masque, qui pourtant tombait si souvent. Pourquoi continuait-il à le tenir ? Ses émotions étaient de gigantesques trou noirs; impossible à comprendre, invisibles et pourtant bien présentes. Elle était là lors de ses pires terreurs, pourquoi n’était-elle pas elle-même une de ses plus grandes peurs ? Il savait. Il savait que des morceaux de puzzle lui manquaient, et chaque tentative d’y ajouter une pièce et de compléter l’image était détruite par un mur, une brique de trop, un silence glacial. Elle était son contraire et son pareil, son masque et sa réelle identité. Elle était tout ce qu’il n’était pas et tout ce qu’il était. On dit que les contraires s’attirent, mais que qui se ressemble s’assemble. Peut-être qu’à quelque part, ils étaient destinés à s’assembler.
Parfois, les meilleures décisions sont les plus difficiles à prendre. L’humain est un animal avant tout, une bête avec des instincts, des besoins et l’animal en l’humain n’a pas de limites. Pourquoi en aurait-il ? C’était cette insécurité, cette recherche de la bonne décision qui les rendait humains, différents, uniques et qui leur brisaient le cœur, les amenaient aux larmes, aux questionnements, aux difficultés. Ses instincts et sa raison se heurtait, le laissant avec cette indécision qui lui perçait les épaules. Les yeux dans ses yeux, Jeremiah sentait son cœur palpiter dans sa poitrine, le sang pulser dans ses veines et ses lèvres engourdies de leurs échanges en demander plus, un peu plus, toujours plus. Le désir lui susurrait à l’oreille des mots doux, la chaleur de la jeune femme sous lui un péché attirant dont il savait le goût délicieux. Elle était si belle, si douce, une parfaite combinaison contre son corps, une saveur, un toucher qui le laissait le souffle court. La flamme du désir le brûlait et il ne voulait pas s’y enflammer, y laisser sa peau. Leur relation était un courant d’eau instable, indécis, passant de calme à tempête, les laissant jongler entre eux, trompés, ignorant où s’accrocher. Ses mains douces contre son visage étaient un réconfort. Une façon à elle de lui dire que tout allait, peu importe la décision. La confiance entre eux était un couteau à double tranchant, la décision était sur ses épaules, il ne se sentait pas le courage de la prendre. Jeremiah n’avait jamais été le réfléchi. Jeremiah avait toujours été celui qui plongeait les deux pieds en premier, terrifié, mais ignorant que faire d’autres. Certains lui disaient que c’était la seule façon de vivre, mais, généralement, c’était ceux-là qui restaient à piétiner sur le bord de l’eau et à le regarder se mouiller de la tête au pied. Et pourtant, à ce moment-là, alors que tout ce qu’il voulait, c’était écouter cette petite voix à son oreille, détacher cette dernière barrière entre elle et lui, une autre voix lui murmurait au fond de la tête que ce n’était pas le juste mouvement. Ce n’était pas la chose à faire. Tandis qu’ habituellement il serait passé outre ce murmure, il se sentit flancher, se sentit prendre ce que d’autres appelleraient la bonne décision, une envie de faire la bonne chose. Malgré tout, il n’était pas certain que c’était la bonne décision et c’était ce qu’il détestait le plus de tout ça. On était toujours indécis.
La lune descendait dans le ciel, mettant une fin à une énième nuit d’éternité et une première nuit de passion entre eux, plus rien ne serait pareil. Sa main contre sa hanche dessinait des cercles, ses lèvres contre les siennes étaient tendres. Il n’avait pas envie de la quitter, de laisser cette intimité de côté et les regrets transperçaient ce contact qu’il n’arrivait pas à interrompre. Il était trop tard pour retourner sur ses pas. Les mains de Rose contre sa nuque n’étaient qu’un encouragement, un partage de cette promesse qu’il avait faite. Un lendemain, un futur, quelque chose, n’importe quoi. Elle tomba à côté de lui, leurs souffles étaient courts, saccadés, chargés de ses émotions qu’ils tentaient de réfréner et d’oublier. La volonté était une vertu difficile à acquérir et Jeremiah n’était pas celui qui pouvait se vanter d’en être porteur. Il ferma les yeux quelques secondes, ses pensées étaient à l’envers, son cœur battait encore trop rapidement et, lentement, mais sûrement, il arrivait à reprendre le contrôle, la fatigue venant le prendre sur sa vague. Les lèvres de Rose contre son épaule, à peine un effleurement, firent apparaître ce léger sourire sur ses lèvres, petit, mais intime qui étirait ses lèvres d’une affection qu’il oubliait parfois. Il baissa les yeux vers elle, observant sa carrure frêle et ses cheveux blonds tel un halo. Les apparences pouvaient être trompeuses. Le jeune homme savait, à ce moment-là, qu’il tentait de ne pas penser au lendemain qui les attendait, à l’appréhension de leurs réactions. Il n’avait pas envie d’y songer. Jeremiah détournait ses pensées lorsqu’il sentit les bras de la jeune femme l’entourer, le laissant étonné et pourtant souriant. Il la serra contre lui. Sa chaleur était le plus grand réconfort qu’il pouvait envisager, telle une berceuse chantée par une personne que l’on aime. Ses membres étaient épuisés, ses paupières l’abandonnaient, fatigués de leurs travaux abusifs. Les heures de sommeil qu’il avait eu ses deux derniers jours se comptaient sur les doigts d’une main et venait le rattraper, le laissant le souffle lent et le cœur tranquille. Le rythme cardiaque de Rose contre lui était une promesse qu’il n’était pas seul, qu’il n’avait pas à avoir peur et, sans vraiment comprendre, le sommeil le tirait vers lui, tandis qu’il redescendait de toutes ses émotions, de tout ce désir refoulé. Il enfouit son visage contre sa tête, sa main autour d’elle jouant avec ses cheveux dorés. « Merci d’être là. » Un murmure ensommeillé, son second merci, des mots qui contenaient toute la signification du monde et dont il ne se souviendrait probablement pas quelques heures plus tard. Ses paupières déclaraient forfaits, le laissant dans les bras de sa Morphée.