jeremiah Ҩ lately i've been losing sleep

❝ Jeremiah G. Archer ❞ ♦ Feat DYLAN O'BRIEN ;

depuis que j'suis gosse, on m'appelle Jay, Jerem, Jeje, Jeremiah ✕ j'ai déjà dix-neuf piges ✕ je suis née le 26 août 1994 dans un endroit nommé Los Angeles ✕ avant j'étais étudiant en informatique✕ sur l'île maintenant je suis devenu plutôt inutile, parfois je ramasse du bois ✕ dans la vie d'tous les jours, on me décrit comme sociable, futé et boute-en-train, mais aussi très maladroit, je-sais-tout et fauteur de troubles ✕ j'aime par-dessus tout me mêler de ce qui n'me regarde pas, ne rien faire d'utile dans mes journées ou explorer des endroits qui semblent suspects ✕ je déteste encore plus les gens qui mâchent la bouche ouverte, les endroits clos, chasser et pleins d'autres choses ✕ personne ne le sait, mais j'ai des attaques de panique de plus en plus souvent ✕ je me distingue par mon talent à trouver les problèmes ? ✕ j'avoue, mon orientation sexuelle est plutôt incertaine ✕ puis en c'moment t'façon j'suis célibataire ✕ mais au pire, y'a toujours des speed-datings ici ✕ sur l'île, j'suis plutôt du genre réfugié ✕ et j'agis ainsi principalement car : mon avion s'est écrasé l'an dernier, duh .

twisted lips

Dix-huit ans, un corps qui semble toujours trop grand lorsqu’il bouge et une bouche difficile à contrôler, c’était ce qui décrivait bien Jeremiah à ce moment-là. Il venait tout juste d’entrer au collège, mentait à ses parents lorsqu’il leur disait qu’il ne se nourrissait pas seulement de ramens et de macaronis au fromage et préférait passer ses cours de calculs à observer la jolie jeune fille blonde assise face à lui que son cahier de notes. Il menait une vie digne d’un américain habitant Los Angeles et destiné à être probablement très endetté et un peu malheureux, mais pas trop. Cette prospective d’un avenir réjouissant le dégoûtait et fut probablement la raison pour laquelle il courra se réfugier à Tokyo dès ses premières vacances de printemps. Hors de question qu’il passe toute sa vie à pourrir dans le même bout de planète, oh non, il avait un plan à long terme pour visiter au moins chaque continent et toutes ses connaissances en avaient entendu parler au moins une fois. Si Jeremiah était un pessimiste du plus profond du cœur, il était aussi un grand rêveur et n’hésitait pas à couver des projets sous son aile dans l’espoir de les réaliser un jour et de ne pas finir à quarante piges, endettés par-dessus la tête et sans aucun bon souvenir à se remémorer. Il connaissait l’importance des souvenirs comme une personne qui n’avait plus que ceux-ci pour s’accrocher.

Ce jour-là, Jeremiah avait décidé de ne rien faire du tout. Voilà une semaine déjà qu’il courait partout à travers le Japon, désespéré de tout voir, son meilleur ami sur ses talons. La tête enfouie dans son oreiller, il ne leva pas un sourcil lorsque des coups résonnèrent dans la chambre. Probablement le service de chambre, se dit-t’il, prêt à sombrer à nouveau dans ses rêves. Les coups se firent de plus en plus excessifs et la sonnerie de son téléphone cellulaire résonna dans la chambre, signant une croix sur son sommeil. Il décrocha le téléphone, trottinant jusqu’à la porte, la voix de son père dans l’appareil tentait de se faire calme, alors que le visage paniqué de Travis, son meilleur ami, apparut face à lui. Des mains le pressaient, des voix tentaient de lui expliquer qu’il devait partir et Travis était déjà dans sa chambre à ramasser ses valises, mais Jeremiah ne comprenait absolument rien.

Il y avait du danger qu’ils lui disaient, il devait partir rapidement qu’ils lui répétaient, il y avait un avion pour Los Angeles qu’ils pouvaient prendre. Jeremiah sentit son souffle devenir court, tandis que les pires scénarios défilaient devant ses yeux, les discours des gens autour de lui s’étouffaient, ses pensées l’engouffrant. Il tenta de fermer les yeux, de reprendre son calme, mais le mal était déjà fait; il s’accroupit sur le sol, la panique bouillait au creux de son ventre, son cœur palpitait contre sa poitrine, ses mains tremblaient et il n’arrivait plus à respirer. Des voix étouffées lui parvenaient, mais il n’arrivait plus à les assimiler, la panique gagnait le contrôle de son corps et il ne pouvait s’empêcher de penser. La mort, la peur et surtout la tristesse lui tournait dans la tête, alors qu’il revoyait son père et sa mère, dix ans plus tôt, le serrer dans leurs bras, les yeux mouillés, lui offrant des réponses à des questions qu’il n’osait pas poser. Il ne pouvait pas les laisser tomber, les blesser, leur arracher le cœur à nouveau. Des larmes coulaient sur ses joues, la chaleur de la paume d’une main sur son épaule et le souffle court, trop court. La voix de son père creusa son chemin jusqu’à lui, calme, tranquille et relaxante. Il l’écouta lui raconter sa journée, comment il s’était réveillé ce matin-là le nez dans ses dossiers et que sa mère l’avait boudé toute la journée à cause de cela, même si elle lui avait quand même laissé une assiette de pancakes fraiches et une tasse de café chaud à son réveil et comment ils avaient bien rigolé devant toutes les photos qu’il leur avait envoyé de son voyage jusque-là. Jeremiah sentit son souffle se calmer peu à peu, l’air pénétré ses poumons et ses mains se stabiliser, pendant que le récit de son père se terminait. Les yeux mouillés, il serra le téléphone contre son oreille, murmurant un merci d’une voix rauque, son père échappant un soupir soulagé. « Une attaque de panique. » expliqua-t’il au gens autour de lui, le téléphone toujours accroché à l’oreille. Ce n’était pas sa première, mais son père avait toujours été doué pour le ramener sur terre. Ses mains tremblaient toujours, par contre le pire était passé, se figura-t’il en montant dans un taxi.

Jeremiah avait le cœur lourd, pressant sa tête contre le siège de l’avion. « Tu ne trouves pas que c’est… lâche ? » marmonna-t’il à Travis, son meilleur ami, assis à côté de lui. Le jeune homme leva un sourcil. « Non, pas du tout, on ne serait d’aucune aide, ici. » répondit-il avec un haussement d’épaules, visage tourné vers le hublot. Jay baissa la tête, ses mains tremblaient et il était plus nerveux qu’il n’osait se l’avouer. Il avait vu le visage remplis de désespoirs de la foule à la télévision, dans les rues, à l’aéroport, tandis que lui fuyait vers l’autre bout de la planète, où les gens regarderaient d’un air désolé leur écran, donnerait un 5$ et oublierait bien vite la souffrance de ces milliers de personnes. Il serra les poings, pensa à son père qui lui avait dit un Tu nous manques fiston, on a hâte de te revoir lorsqu’il avait dû fermer son téléphone et ferma les yeux. Il ne serait d’aucune aide ici de toute façon.

Il ouvrit les yeux un peu plus tard lorsque des turbulences agitèrent l’avion. Ils reçurent la commande d’attacher leurs ceintures, l’inquiétude crépitait au sein de l’avion, alors que Jeremiah tentait de garder son souffle calme. Le tremblement de ses mains était incontrôlable, son regard inquiet se posa sur son meilleur ami à ses côtés qui lui sourit. « Ça va bien aller, mon pote, on a vaincu un tsunami, c’n’est pas un avion qui va nous tuer, hein ? » lui dit-il, son sourire s’agrandissant. Jeremiah absorba ses paroles, hochant la tête. Il ne pouvait qu’avoir raison, se répéta-t’il, il devait avoir raison.

Une brise lui frotta le visage, des bruits assourdissants résonnaient autour de lui et sa tête lui faisait un mal de chien. Ses yeux marrons s’ouvrirent sur un ciel grisonnant, son cœur fit demi-tour et il se retrouva à vomir Dieu sait ce qu’il avait encore dans l’estomac. Il n’était pas à Los Angeles et il était encore moins dans l’avion et son cerveau ne prit pas plus d’une minute pour comprendre qu’il n’allait probablement pas rentrer chez lui cette soirée-là. Tu nous manques fiston, on a hâte de te revoir. Les paroles de son père lui tournèrent dans la tête, la panique se creusait une place confortable au creux de son cœur et s’accrocha à lui comme une sangsue. Elle n’allait plus le lâcher.

Il allait chercher de l’eau au puits, fatigué et vraiment pas d’humeur. Il n’arrivait pas à dormir depuis qu’il était tombé sur cette île, le sommeil ne le trouvait plus et il sentait chacun de ses membres criés pour un peu de repos. Dès qu’il fermait les yeux, il voyait un fantôme du passé et la panique qui bouillait venait lui brûler les poumons, l’empêcher de respirer, le rendre complètement fou. Et il avait bien l’impression que ça n’allait pas se régler aussi facilement qu’il l’aurait souhaité.

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Quand on s'est soudain retrouvés sur cette île, j’ai immédiatement…
[ ] Tenté de retrouver mes proches. On n’est définitivement rien tout seul, surtout sur une île déserte.
[ ] Couru dans tous les sens pour apporter mon aide aux personnes blessées.
[X] Perdu connaissance. Tout simplement.

Sur l’île, quand une nouvelle journée débute, je sais que je vais…
[ ] Dormir. Bronzer sur la plage. On verra si au bout d’un moment, il me reste du temps pour faire quelque chose.
[ ] Aller chasser, puiser de l’eau et rendre visite à mes voisins pour voir si tout va bien.
[X] Je sais pas ce que je ferai demain. On verra bien. Après tout, c’est le principe même du lendemain, non ?

Les hostiles, pour moi c’est juste…
[X] Des abrutis qui se croient plus forts que ce qu’ils ne sont. Qu’ils viennent un peu me chercher des poux.
[ ] Des menaces ambulantes contre lesquelles il faut toujours être prêt.
[ ] Les quoi ?

Internet, un lit douillet ou une bonne douche sont des concepts bien lointains…
[ ] Au final je me suis habitué(e) à cette vie bien plus vite que prévu.
[ ] C’est carrément pas possible. J’essaie, mais rien n’y fait, mon confort me manque énormément.
[X] Des fois j’y pense, d’autres non. Ce serait cool, de temps en temps, de retrouver un semblant de confort, et d’intimité.

Un bateau s’approche de l’île et semble sur le point de voir la présence des survivants.
[X] Je saute dans tous les sens, fais un feu énorme, hurle à m’en casser la voix : y’a pas moyen, je quitte cette île !
[ ] J’attends de voir ce que font les autres, après tout, faut toujours se concerter, non ?
[ ] A vrai dire, j’me suis plutôt bien habitué à cette vie, donc je fais probablement semblant de pas avoir vu de bateau.

« PHRASE DE CITATION »
• Relashionship’ :

Love : L'amour lui semble bien loin franchement, il a encore de la difficulté à s'imaginer comment certaines personnes peuvent s'être reconstruites une famille sur cette île.
Family : Il a des parents à Los Angeles et avait une petite soeur, qui est décédée lorsqu'il était plus jeune.
Friends : Il y a peut-être une ou deux personnes qui réussissent à supporter son bavardage constant, ouais.
Ex : Jeremiah a toujours préféré admiré qu'aborder, alors à part rêvasser sur quelques personnes lorsqu'il était adolescent, il n'a pas vraiment d'amourettes passées.
Hate : D'accord, il en est bien conscient, la façon qu'il a d'être un peu trop franc et sa curiosité presque malsaine ne plait pas à tout le monde.
Other : Des connaissances j'imagine, l'île n'est pas aussi grande qu'elle peut paraître.

sinan bah en vrai, moi j'suis Audrey ✕ en réalité j'ai 18 ans ✕ j'habite du côté du Canada ✕ sur TI, vous m'verrez à peu près chaque jour ✕ il m'semble que j'ai connu le forum par ça fait trop longtemps. ** ✕ ce qui m'a plu, c'est tout. ✕ le personnage que je vais jouer, il tue, en fait c'est un perso inventé ✕ j'lai choisi car : c'est dylan. (a) ✕ j'ai pas d'autres comptes ✕ puis comme j'suis sage, j'ai lu&signé le règlement ~~ou pas~~, et j'vais peut-être même demander un parrainage là si jamais j'me sens perdu(e) ✕ allez j'finis en vous disant : merci ! hihi .

STIIILES

bienvenue à toi hipiip

good luck pour la fin de ta présentation & bon jeu sur l'île <3

tu passerais presque inaperçu ahah, j'vais pas te gâcher ça, mais REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUE, BON JEU SUR L'ILE & RESTE LONGTEMPS, PEUT-ETRE BIEN TOUTE LA VIE ahah I love you

HIIIIIIIIIIIII bienvenuuuuue
courage pour la suite & j'veux un lien c:

OMG C'EST PAMPLEMOUUUUS

j'avais un soupçon en plus, mais j'osais pas m'extasier, j'me suis dit qu'on m'aurait prise pour une folle si jamais j'me trompais *out*

r'bivenue du coup hhiii

puis ta fiche est toute belle, du coup t'es validé <3 voilà have fun, jerem' ♥

(#) Sujet: Re: jeremiah Ҩ lately i've been losing sleep