× Ma Célébrité : rachel laplubel. × Nombre de messages : 1897 × Age du perso : trente ans. no comments. × Job : pompier/planquée dans la forêt. × Côté love : i never knew i could love someone the way that i love you.
(#) Sujet: ❝ i'm out of touch, i'm out of love. ❞ (nono&booniemonlapin) Sam 22 Juin - 19:55
BOONES & NOREEN
❝ i'm gonna pick up the pieces and build a lego house ; if things go wrong we can knock it down. ❞
Ca avait commencé par un rêve, tout de suite suivi d’une dispute bien étrange. Le reste, Noreen l’avait découvert au fil des jours : un vieux bouquin que l’eau avait considérablement abimé, un stylo quasiment vide, une écriture maladroite et quelques idées qui s’enchainaient, l’une à la suite de l’autre. Elle avait presque passée une semaine totalement enfermée dans sa bulle, encore plus coupée du monde que d’habitude, à essayer de trouver LA bonne idée. Et puis, à un moment donné, elle avait compris une chose. Ça l’avait frappé d’un seul coup, comme quand tu te manges un poteau en pleine face : elle n’y arriverait pas toute seule et, enfin, elle en prenait conscience. Il y a des choses qu’on ne peut faire qu’accompagné – mieux encore, il y a certaines personnes qui correspondent plus que d’autres. Et, après quelques heures de recherche, la demoiselle avait fini par trouver le candidat idéal pour sa mission. Ça s’était imposé à elle, finalement, et, à vrai dire, maintenant qu’elle y pensait, il lui semblait que personne d’autre que lui n’aurait pu correspondre à ce qu’elle avait besoin. Et c’est ainsi qu’elle s’éveilla un peu avant le soleil – elle aurait pu prendre son temps et n’pas débarquer comme un cheveu sur la soupe, mais c’était Noreen et, si rien ou presque ne pouvait la changer, elle n’avait pas l’intention de prendre plus de temps. Ça faisait déjà trop longtemps qu’elle en perdait.
D’une démarche rapide & assurée, Noreen traverse une bonne partie du campement sans prêter la moindre attention à quiconque. Aujourd’hui, elle a d’autres projets, une seule et unique personne à voir alors, en résumé, les autres ne l’intéressent pas. Elle soupire en réalisant que ça fait un bon bout de temps qu’elle marche : pourquoi est-ce qu’ils se sont installés si loin l’un de l’autre, déjà ? Ah oui, c’est une coïncidence. Ou pas du tout, en fait, mais il vaut parfois mieux se mentir que de s’avouer la vérité – en particulier quand on a un égo un peu – ou beaucoup trop – imposant. Enfin bref, elle reconnait sa tente, parce qu’elle la reconnaîtrait entre mille, sans même en connaitre la raison. Du coup, elle se penche rapidement, et finit bien vite par l’appeler. « Boones ? » Elle n’attend même pas de réponse et s’introduit directement de son semblant d’habitation, avant de réaliser qu’elle a peut-être fait la plus grosse erreur du monde. Directement, elle pose ses deux mains sur ses yeux et s’exclame. « J’ai fermé les yeux, comme ça si t’es à poil ou si y’a quelqu’un avec toi qui l’est, promis je vois rien ! » Un grand sourire étire ses lèvres tandis qu’elle tente de s’avancer dans le tout petit endroit, histoire d’être sûre et certaine qu’il l’entende – et, pourquoi pas, qu’il l’ait bien reconnu. Elle ne sait pas s’il est seul ou bien accompagné d’une, deux ou sept nanas, mais ça n’a pas d’importance. Non, car ce qu’elle a à lui dire est mille fois plus important encore que n’importe quelle tepus fille totalement valeureuse (a) traînant dans son lit. En fait, elle ne sait même pas s’il est là puisqu’il ne lui a pas encore répondu, mais elle préfère encore parler au mur – ou, dans ce cas précis, aux parois de la tente - plutôt que de voir quelque chose qu’elle ne devrait pas ; c’est des coups à finir traumatisée à vie ça. Alors elle attend qu’il se réveille, si jamais il dort, ou qu’il se cache si jamais il est bel & bien à poil comme elle l’imagine. Et, dans le troisième cas, si jamais il n’est ni endormi ni tout nu, et bien disons qu’elle attend simplement d’avoir son entière attention avant de se jeter à l’eau. Elle finit par reprendre, les yeux toujours cachés par ses doigts, et complètement excitée par ce qu’elle compte lui dire. « Je sais que ça fait longtemps qu’on s’est pas vus et peut-être bien que tu me détestes ou même que tu te souviens plus de qui je suis mais dans tous les cas on s’engueulera plus tard, parce que là il faut que je te demande un truc ! » On dirait une gamine de cinq ans et demi – à peine – qui vient d’avoir l’idée du siècle. Du genre qui vient de trouver comment piéger le père Noël dans la cheminée quoi. Sauf que c’est pas vraiment ça, à une exception près : son idée à elle semble aussi naïve & drôle que celle d’un enfant qui croit encore au père Noël. Mais chut, faut pas le lui dire – de toute façon, il ne fait aucun doute que Boones le ferait très bien, et surtout très vite. Ignorant s’il vaut mieux attendre une réponse ou si elle a la permission sourde de continuer, la jeune femme reprend la parole, et son excitation est presque palpable dans sa voix. « En fait, j’ai eu une idée, enfin disons que c’est plus un projet, mais peu importe comment tu appelles ça… J’ai besoin de toi. » Elle a envie d’enlever ses mains de devant ses yeux pour pouvoir zieuter sa réaction, histoire de voir si c’est plutôt bon ou bien très mauvais, mais elle a décidé qu’elle ne bougerait pas avant qu’il ne lui en ait donné l’ordre. Alors elle attend silencieusement une foutue réponse, comptant mentalement les secondes. C’est décidé : à vingt, elle fait demi-tour et s’en va. Ça voudra dire qu’il veut pas l’aider. Ou simplement qu’il est pas là. En attendant, c’est sa propre phrase qui résonne dans sa tête, et elle réalise qu’elle a peut-être parlé un peu trop vite. Enfin, sans réfléchir quoi, comme d’habitude, après tout on parle de Noreen. Mais elle croit important de rectifier son erreur, pour pas qu’ils continuent à s’envoyer des piques comme ils l’ont si souvent fait. Et puis, simplement parce qu’une phrase déformée ou mal comprise peu provoquer pleins de sous-entendus, ou même de malentendus. Et, pas de ça pour le moment : car c’est sérieux, aujourd’hui. « Enfin, j’ai besoin de ton aide, quoi. »
» Boones H. Kirton "
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× Ma Célébrité : ryanfuckinggosling × Nombre de messages : 404 × Age du perso : trente ans × Job : médecin militaire et actuellement médecin sur l'île. × Côté love : complètement en manque de sex..
(#) Sujet: Re: ❝ i'm out of touch, i'm out of love. ❞ (nono&booniemonlapin) Lun 24 Juin - 14:08
En ce moment, la vie de Boones sur l'île consistait simplement à manger et dormir. Seulement deux petites choses qui pouvaient très bien résumer sa vie. Cela faisait maintenant quelques temps qu'il ne sortait plus vraiment de sa tente, qu'il ne voyait quasiment personne et pour tout vous dire, il vivait très bien ainsi. Il en avait clairement marre de toute cette population, toutes ces mêmes personnes qui étaient un peu comme lui finalement, juste perdu au beau milieu de nul part et ne sachant absolument plus quoi faire de ses journées. Le jeune homme traînait souvent avec quelques potes mais rien d'autre. Il ne foutait absolument rien de ses journées et le pire dans tout ça, c'est qu'il s'en fichait royalement. Le soleil se levait sur l'île et Boones n'avait pas dormis de la nuit. Il était complètement décalé, il dormait une partie de la journée et quand la nuit tombait, le jeune homme ne montrait aucun signe de fatigue. Pour le coup, il avait le choix : soit il allait dormir encore une journée entière et donc, une journée de perdue ou bien, il se bougerait pour aller faire quelque chose, comme aller chercher de l'eau pour se laver ou peut-être pour boire, car il n'avait plus rien dans sa tente et il n'avait pas envie de mourir, enfin, pas maintenant quoi. Franchement, si quelqu'un pouvait le faire à sa place, cela l'arrangerait énormément, mais ici, c'est un peu chacun pour sa pomme et le reste, on s'en fou. De toute façon, Boones avait toujours fait passé sa petite personne avant le reste du monde et ça l'étonnerait beaucoup que quelqu'un fasse le contraire, en fait. Tranquillement, il était parti au puits, d'un pas décidé, vêtu d'un simple short beige qu'il n'avait pas retiré de la veille. Il était revenu quinze minutes plus tard, portant un seau remplis d'eau dans chacune de ses mains. Et à sa plus grande surprise, il faut l'avouer, il avait trouvé une blonde à l'entrée de sa tente. Franchement, il aurait pu s'attendre à n'importe qui, sauf à elle. Le jeune homme n'avait pas mis bien longtemps à reconnaître la demoiselle, pour tout dire, il l'aurait reconnu entre mille blondes lui ressemblant. Mais, pour le coup il se fichait pas mal d'avoir réussi à deviner qui était cette personne devant chez lui, non il en avait clairement rien à faire, ce qu'il voulait savoir c'était ce qu'elle pouvait bien faire là. Boones et Noreen ne s'étaient pas vu depuis leur fameuse soirée au bal, et il en avait aucune idée de la raison. Peut-être regrettaient-ils d'avoir passé une aussi bonne soirée et du coup, ils ne voulaient pas se faire face. Mais, cette réflexion était pas mal ridicule, quand on passe une bonne soirée, on a surtout envie de revoir la personne avec qui on l'a passé. Sauf que là, contre toute attente, ils ne s'étaient pas revu, ni l'un ni l'autre n'avait cherché à croiser l'autre. Et c'était peut-être mieux ainsi, ils avaient tous deux des occupations différentes maintenant et même si la blonde préférait fricoter avec des militaires bien plus intéressants, il faut dire qu'il en avait clairement rien à faire. Le jeune homme avait donc stopper sa marche et souffla un bon coup. Il ne savait pas ce qu'elle faisait là et pourtant, il n'allait pas tarder à le savoir puisque qu'il venait d'entendre qu'elle avait besoin de lui. C'était la plus grosse blague de l'année, depuis quand Noreen avait besoin de quelqu'un et encore pire, depuis quand est-ce qu'elle avait besoin de Boones ? Sérieux. Il s'avança vers la tente, y entra pour finalement contourner la jeune femme qui avait mis ses mains devant ses yeux. Elle était clairement dérangée et il le savait très bien. Il posa les deux énormes seaux d'eau à terre, et ne se fit pas attendre pour lui répondre. « Tu peux ouvrir les yeux, il n'y a plus rien à voir. Enfin, j'veux dire, elle est partie il y a dix minutes quoi. » Bien-sûr, il mentait, personne n'était sortis de sa tente car personne n'y était déjà rentré. Pourtant, il pouvait bien se venter de pouvoir se taper un tas de nanas sur l'île mais, franchement il n'avait pas envie de repeupler toute l'île. Il avait simplement dit ça pour confirmer les dires de la jeune femme. Ignorant totalement ce que la jeune femme avait bien à lui dire, il se posa contre ce qui lui servait de table et croisa la bras afin de répliquer. « Oui, tu as besoin de moi, ça je l'ai compris. Je t'écoute, j'ai pas toute ma journée....et je me donne le droit de refuser, évidemment. » Sa réponse n'était ni froide, ni joyeuse. En fait, il voulait simplement savoir ce que la jeune femme foutait ici et il espérait qu'elle le lui dirait assez vite. Et pour le coup, il n »avait absolument aucune idée de ce qu'elle allait lui demander.
» Noreen Blodwyn-Barnes "
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(#) Sujet: Re: ❝ i'm out of touch, i'm out of love. ❞ (nono&booniemonlapin) Sam 29 Juin - 14:10
BOONES & NOREEN
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Ça fait des jours qu’elle y pense et, étrangement, c’est un drôle de soulagement qui s'empare de tout son corps alors qu'elle aperçoit – enfin - sa tente. C'est drôle comme on peut passer des mois à ne pas penser à quelqu'un, et soudainement redevenir totalement heureux à l'idée de le revoir lorsqu'on a une idée en tête. Noreen, profiteuse ? Pas le moins du monde. C'est juste qu'elle sent en lui l'âme d'un battant, au point de faire du jeune homme un candidat idéal pour la mission qu'elle a à lui confier. Alors ouais, même si Noreen & Boones, ça n'a existé que l'espace de deux soirées complètement décalées, elle sent quelque chose de plus. Ensemble, ils peuvent y arriver. A condition qu'il accepte, bien sur. Et alors, au moment où elle entend ses premiers mots, elle réalise que ce ne sera pas aussi simple que ce qu'elle avait osé imaginer. Car, pour peu qu'elle connaisse un minimum cet homme bien étrange, elle a tout de suite compris qu'il est loin d'être ce genre d'homme à se laisser entrainer dans n'importe quelle aventure, et en particulier dans celles de Noreen. Parce que ouais, au fond, il n'a rien à voir avec ces militaires trop gentils & aimables qui ont transformés le quotidien de la jeune blonde. Lui, il est dur, froid & peut parfois se montrer légèrement… insociable ? Elle aurait dû y réfléchir avant et, en même temps, une petite voix lui répète que ça marchera quand même. Que même si, la plupart du temps, il ne semble pas ressentir pour elle quelque chose de plus qu’une simple envie de la dégager à grand coup de pied au cul, eh bien, il peut rentrer dans son truc. Parce qu’il a l’âme de quelqu’un fait pour ça. Parce qu’il se fait ch*er comme un rat mort & que ses journées ne ressemblent à rien du tout. C’est, au fond, pas beaucoup plus compliqué. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu’il lui affirme qu’elle est déjà partie, et Noreen ne cherche même plus à savoir de qui il peut bien parler, sans même se douter une seule seconde qu’il ne fait que lui raconter des conneries. A un moment donné, elle ne sait même plus trop à quel moment, toutes ses histoires de nanas ont simplement arrêtées de l’intéresser. Parce qu’au bout d’un moment, c’est devenu totalement impossible de savoir avec qui il passait ses nuits. Les gars comme lui, y’a bien longtemps que Noreen les considère comme des oiseaux ; oh oui, ils sont tous beaux, grands & forts, et parfois même, t’es tentée d’essayer d’en apprivoiser un. Mais ces mecs-là n’ont pas d’attache, ils vagabondent d’un arbre, ou plutôt d’un lit à un autre, sans se poser nulle part plus d’une nuit, deux si t’es chanceuse. Noreen ne veut pas d’oiseau. Elle a passé l’âge où t’as vingt ans, où tu te fous du lendemain, où, clairement, y’a qu’aujourd’hui qui t’intéresse. Elle est trop vieille pour ces conneries et, de toute façon, quitte à n’avoir qu’une importance éphémère, autant ne pas en avoir du tout. Ses doigts se détachent finalement de ses yeux, qui se dirigent directement vers le grand homme qui se tient en face d’elle. Il n’a pas beaucoup changé depuis la dernière fois, en tout cas pas dans ses souvenirs. Et, en même temps, y’a ce petit quelque chose de différent sur son visage, cette trace qui le marque à présent de la monotonie de son existence. Ouais, ça se voit, il se fait ch*er, et sa vie ne sert à rien. De toute façon, la vie de tous ces foutus survivants est totalement & indéniablement inutile.
Son ton la fait sourire de plus belle, simplement parce que si un jour elle avait pu le penser un minimum sympa, elle se demande à présent comment elle a pu imaginer un truc pareil. Il transpire l’arrogance & elle peut lire une sorte de mépris au fond de ses yeux. Elle lui a fait un sale truc, dans ce passé qu’elle a, en grande partie, oublié ? Il lui semble pourtant que non. Leur dernière soirée ensemble avait même été plutôt agréable et, même si elle datait maintenant de plusieurs bons mois, Noreen en avait profité. Enfin, au fond, ça n’a pas grande importance. Au diable sa condescendance déplacée, de toute façon elle s’en fout. « En tout cas ça fait plaisir de voir que t’as rien perdu de ta sympathie légendaire ! » C’est une grosse blague tiens mais, au fond, elle a pas complètement tord. Bah ouais, la plupart du temps, Boones agissait comme le plus parfait des connards, n’hésitant pas à répondre avec ce même ton, détaché & insupportable. Mais allez, aujourd’hui ça ne dérange pas la blonde qui, pour une fois, va seulement se contenter de passer au-dessus de son caractère de m*rde, et en venir directement au fait. Elle non plus n’a pas envie de trainer, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle s’est rendue si tôt chez-lui, avec l’espoir de le trouver là-bas. Dieu merci, il y était et c’est déjà un bon début, même s’il faut avouer que leur conversation ne démarre pas spécialement bien. Il lui semble pourtant essentiel de le prévenir, avant de lui lâcher sa bombe. « Ne rigole pas parce que même si dans ta tête ça va ressembler à une blague, tu m'as rarement vu aussi sérieuse. » Et, pour le coup, le ton qu'elle a utilisé ne fait aucun doute : elle est totalement sérieuse, y'a pas une once d'espièglerie dans son regard, lui qui pétille habituellement de cette petite lumière transpirant l'ironie. Il l'a surement jamais vu comme ça, probablement jamais même mais, au fond, c'est une première pour tous les deux. Elle n'a pas peur, oh non ; à vrai dire, même avec cet air de maître du monde qu'il affiche si sereinement, il ne l'intimide pas. Elle a simplement conscience que sa proposition n'a absolument rien de conventionnel et alors, même si elle se doute qu'on lui a déjà sorti un truc identique, son air ne trompe pas : jamais personne n'a été aussi sûr de lui en lui proposant une telle chose. « Epouse-moi. » « Je veux quitter cette île. »
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(#) Sujet: Re: ❝ i'm out of touch, i'm out of love. ❞ (nono&booniemonlapin) Sam 23 Nov - 16:53
Boones était sûrement le type le plus rancunier de toute la planète. Il n'était pas mauvais, loin de là, il avait vraiment du mal à pardonner les erreurs commises par certaines personnes. Au-delà du fait qu'il n'aimait pas du tout être prit pour un con, malgré le fait que ça soit le cas, le jeune homme avait une fierté qui dépassait largement son ego surdimensionné. Et personne ne pouvait changer cela. Alors, quand la jeune femme s'était pointée dans sa cabane, la première chose qu'il eu envie de lui s'était simplement qu'elle foute le camp d'ici. Il l'avait adoré, oh oui, il ne regrettait aucune parole ni aucun acte avec Noreen. Cependant, il avait l'impression d'avoir été pris pour un con. Il s'était tout d'abord aventuré dans un jeux de séduction un peu périlleux pour enfin redescendre sur Terre : ça ne marchera jamais. Alors oui, il avait pris du recul, depuis cette nouvelle année où il avait passé une soirée plus qu'extraordinaire mais, surtout à partir du moment où ils ne s'étaient plus jamais adressés la parole depuis. Tout avait changé, comme si le décompte de la nouvelle année avait changé la donne. Depuis ce jour, il n'avait aucune nouvelle de la jolie blonde. La seule chose dont il était certain, était que la jeune irlandaise virevoltait entre les bras des militaires. Alors, c'est qui le queutard dans l'histoire ? Il avait été pris pour un con, à l'instant où il avait posé les yeux sur elle. Pourtant, il n'avait rien attendu de la part de la jeune femme, peut-être une belle amitié, ou une amitié tout court...maintenant c'était trop tard. Boones entendait un tas de conneries au quotidien. C'était un peu comme si que les personnes qui vivaient sur l'île, avaient tous attrapé une énoooorme insolation. Ou alors, parce qu'ils étaient tout simplement c*ns de nature, il n'en savait strictement rien et pour tout dire, il se fichait pas mal des conneries racontées par telle ou telle personne. Mais aujourd'hui, l'irlandaise avait fait fort. Elle voulait carrément quitter l'île. Et le pire dans toute cette histoire aussi farfelue qu'elle n'en à l'air, c'est qu'elle avait littéralement besoin de son aide. C'est vrai, dans un passé lointain, le jeune homme aurait pu accepter la demande de son interlocutrice. A l'heure d'aujourd'hui il en avait strictement rien à faire de ces histoires. Bah oui, pourquoi était-elle revenue, après ces longs mois d'absence et de silence, vers lui alors que, tout le monde sait à quel point elle ne le supporte pas. C'est alors d'un entier naturel, qu'il échappa un petit rire nerveux suite à la demande de la blonde. Etait-elle vraiment sérieuse ? Mais surtout, devais t-il vraiment perdre son temps à répondre à une question aussi...débile ? Il haussa les sourcils avant de rétorquer. « Et comment je peux t'aider à quitter l'île ? » Boones marqua une courte pause, avant de répondre d'un calme surprenant. « Enfin, je veux surtout dire par là : Pourquoi je ferai une telle chose ? » C'est vrai, après tout, elle avait débarqué là, en plein milieu de la journée, en le suppliant presque de l'aider à accomplir quelque chose qu'il ne pourrait clairement pas lui donner.
» Noreen Blodwyn-Barnes "
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(#) Sujet: Re: ❝ i'm out of touch, i'm out of love. ❞ (nono&booniemonlapin) Sam 30 Nov - 14:56
BOONES & NOREEN
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Debout devant lui, elle perd ses mots. Elle n’a jamais été du genre à se taire lorsqu’elle a quelque chose à dire, ni à se refermer quand quelqu’un tente de lui marcher dessus, mais… Mais là, c’est différent. Parce qu’elle se demande simplement si elle n’a pas fait une connerie encore plus grosse qu’elle, ou que l’égo de Boones. Pourquoi lui, en fait ? Ca lui avait semblé être une évidence, mais là, maintenant qu’elle croise son regard froid, presque cinglant, elle ne sait même plus pourquoi elle l’a choisit lui. Après tout, y’a pleins de mecs sur cette île, des tas de mâles, dont certains auraient été prêt à l’aider. Elle connait presque tous les militaires et, pour avoir passé un temps fou avec une partie de cette troupe fraternelle, elle est persuadée qu’elle aurait pu demander à n’importe lequel, ou presque. Mais alors, pourquoi avoir choisi le dernier mec auquel elle aurait pu songer, même après ceux qu’elle déteste, comme Buck ? Incapable de répondre, elle garde le silence et ses yeux se perdent dans l’immensité de ceux de Boones, qui semble plus prête à la balancer du haut de la plus haute montagne de l’île que de l’écouter. Trop tard, pourtant. Elle est là et elle n’a pas l’intention de partir. Ou alors, pas avant d’avoir essayé de le convaincre, ne serait-ce qu’un minimum. Pourtant, elle sent que cette mission ne sera pas aussi simplement que ce qu’elle avait escompté… Alors elle cherche ses mots, bafouille dans sa propre tête, fait un pas en avant, essaie de lui montrer qu’elle n’est pas du tout dérangée par l’hostilité dont il fait preuve et à laquelle elle ne s’attendait pas le moins du monde… Mais ça ne prend pas. Elle repense à sa question, une fois, deux fois, peut-être bien dix, puis elle tente de trouver ses mots ; ça ne prendra peut-être pas mais, au moins, elle aura essayé, hein. « Parce qu’au fond, même si tu l’avoueras jamais, on s’en sort plutôt bien quand on est ensemble, nan ? » Okay, pour le coup, c’est sur qu’elle aurait pu trouver mieux, vu leurs dernières excursions. Il avait passé plusieurs heures à essayer de la raisonner, l’empêchant de sauter du haut de la falaise, parce qu’elle avait –encore- picolée comme un trou et qu’elle ne savait même plus comment elle s’appelait. Pourtant, ils avaient passé une soirée carrément cool, et le blond semble avoir tout oublié ? C’est trop facile et, s’il n’avait pas été aussi impressionnant – parce qu’il fallait bien l’avouer qu’il transpire la colère et que, si Noreen avait parfois du mal à comprendre les choses, elle n’était pas assez stupide pour ne pas voir que s’il était énervé, s’était bien après elle et personne d’autre – elle le lui aurait rappelé sans prendre de détour. Mais ouais, là faut bien avouer qu’il lui fait un peu peur, ou disons simplement qu’elle n’a pas tellement envie de le voir péter un câble, surtout vu ce qu’elle a à lui proposer. C’est bidon, elle aurait dû y réfléchir avant, car elle ne sait même pas comment ils vont s’y prendre, mais ça n’a aucune importance, car ils trouveront ensemble, s’était-elle dit avant de venir. Oops, mauvaise idée. Tant pis, elle tente de trouver quelque chose, un semblant de logique, peut-être. « Honnêtement, j’sais pas comment on va faire, mais j’ai l’impression que deux cerveaux aussi ingénieux que les nôtres n’vont pas mettre bien longtemps avant de trouver une solution ! » affirme-t-elle avec un grand sourire. Bien-sûr qu’elle y a réfléchit – un peu, en tout cas. Et, bizarrement, ça lui avait paru moins débile au moment où elle l’avait pensé dans sa tête, sans l’évoquer devant quiconque. Tant pis, elle tairait ses idées légèrement bidons pour le moment, juste le temps qu’il ne change d’avis, quoi.
Elle a beau le regarder dans les yeux, y’a rien à faire : elle a l’impression d’être la personne la plus c**** et chiante au monde et que jamais il n’acceptera. Elle ferme les yeux, respire une grande goulée d’air et, au moment où elle les ouvre, espère qu’il aura changé d’expression. Mais allez, c’est le moment de croire au père Noël, vraiment ? Elle pose les mains sur ses hanches, avec un drôle d’air énervé sur le visage qui, très clairement, ne lui va pas franchement bien. Elle aimerait l’envoyer se faire voir, car elle a l’impression que c’est la seule façon qu’il aura de changer d’avis mais, soudainement, ça ne lui semble pas être une bonne idée. Alors elle garde quand même son calme, comme si ça allait pouvoir changer les choses, et réalise qu’elle n’a absolument pas répondu à son autre question. En fait, elle se la pose toujours à elle-même : pourquoi lui, et pas un autre ? Elle a l’impression que ses pas l’ont guidé jusqu’à lui sans raison apparente et, pourtant, lorsqu’elle finit par y réfléchir à deux fois, ce n’est pas du tout ça. D’accord, elle l’a fui pendant plusieurs semaines, qu’elle n’a d’ailleurs pas vu passer. Okay, ils ne se sont pas adressé la parole depuis des mois, mais est-ce la seule fautive ? S’il avait voulu la voir, il l’aurait fait de lui-même ; mais il ne l’a absolument pas fait. Alors elle n’est pas la seule à avoir mal agit. Et, qui y’a-t-il de mal à simplement vouloir ne pas empiéter sur la vie des gens, et les voir lorsque le temps le permet ? Okay, elle pourrait trouver toutes les excuses du monde, aucune ne serait réellement bonne, et rien n’expliquerait son choix. Rien, à part peut-être ce qu’elle s’apprête à dire, pour peu qu’elle puisse mettre des mots dessus. Elle sait pourquoi lui et pas un autre. Alors, elle croise les mains dans son dos, relève les yeux vers lui, et lui balance une vérité à laquelle il ne s’attendait sûrement pas. « Parce que j’suis pas à ma place ici. Parce que j’ai beau faire semblant, me forcer, ma vie ne ressemblera jamais à rien sur cette île. J’ai beau fournir tous les efforts du monde, y’a rien qui marche. C’est comme ça, j’ai mis du temps à l’accepter, mais aujourd’hui je sais que je serai jamais heureuse ici. Et toi non plus, Boones. Y’a ce petit truc au fond de tes yeux qui n’brille pas et qui ne s’allumera pas tant que tu n’auras pas quitté cette île. Et tu n’peux pas dire le contraire, je te connais peut-être un peu plus que tu n’le voudrais. C’est pas chez-nous ici. Voilà pourquoi toi. Parce que, même si tu l’avoueras pas, tu sais ce que je ressens, et je sais ce que tu ressens. »
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(#) Sujet: Re: ❝ i'm out of touch, i'm out of love. ❞ (nono&booniemonlapin) Jeu 23 Jan - 11:12
C'est vrai, même si les deux jeunes gens pouvaient passer la plus grande partie de leur temps, à se balancer des conneries à la figure, il faut dire qu'ils formaient un bon duo ensemble. Enfin je veux dire que même avec tout cela, ils arrivaient à passer des moments cool ensemble. Le jeune homme avait beau dire qu'il la détestait et qu'il la détesterait peut-être toute sa vie, rien n'y faisait, il avait quand même besoin de Noreen, même s'il avait souvent du mal à se l'avouer. Il faut dire aussi qu'ils entretenaient une relation des plus étrange. Ils pouvaient passer un moment des plus formidable pour ensuite ne plus se voir et ne s'adresser aucun mot pendant de longs mois. D'ailleurs, Boones n'avait jamais compris pourquoi. Pourquoi ils agissaient ainsi, alors qu'ensemble ils étaient carrément cool, quoi. Cela venait peut-être de la part du jeune homme, qui, renfermait sur lui-même, n'acceptait pas le fait que sa vie puisse être un minimum satisfaisante, lorsqu'il est en présence de l'irlandaise. Seulement voilà, rien n'expliquait le fait que la jeune femme avait peut-être choisie la mauvaise personne pour quitter l'île. En fait non, elle avait carrément choisi la plus mauvaise idée de toute la Terre. C'est vrai, c'était sûrement une chose impossible à réaliser, à moins qu'elle ne comptait sur l'aide du jeune homme pour lui construire une ébauche de bateau. Bref, tout se chamboulait dans sa tête. C'est vrai, il était vache avec elle, il ne lui avait pas adressé le moindre sourire depuis qu'elle avait mis un pied dans sa tente. Il l'avait complètement envoyé bouler et oui, il regrettait un peu ses actes. Pourquoi ? Et bien parce que pour une fois, la jeune femme sait y faire face. Elle se fiche royalement de ce que peut bien lui dire le jeune homme, elle passe au dessus de tout cela, en lui exposant une réalité des plus...Gênantes. Elle avait raison, ils s'en sortaient bien tous les deux quand ils étaient ensemble, mais pourquoi l'avouer maintenant. Bon, c'est vrai qu'à part le fait que la jeune femme avait tenter de mettre fins à ses jours, et que le jeune homme avait, tant bien que mal, essayé de la raisonner. A part le fait qu'ils ne pouvaient passer une journée sans se lancer des pics mutuellement, il faut quand même reconnaître, que tous les autres moments étaient vachement biens. Et c'est seulement maintenant que le jeune homme s'en rendait compte. Il venait clairement d'aller trop loin avec la jeune femme, mais pas question de s'excuser pour autant. Boones se contenta de hocher la tête, c'est vrai, il était tout à fait d'accord avec elle mais, il n'avait rien à rajouter de plus de ce qu'elle venait de dire. « Oui, bon d'accord on s'en sort bien parfois..Mais ça dure quoi, une seule journée et trois mois après, plus rien ? Je crois que tu t'en sortirais mieux avec quelqu'un d'autre Noreen... J'sais pas qui, peut-être un de ces nombreux militaires...Tu sais, il paraît qu'ils sont 'vachement cool' et super forts, ils pourraient peut-être t'aider, eux ?» Bon, ok il était un peu jaloux que la jeune femme puisse le délaisser pour passer des moments avec les militaires. Ils étaient cool, mais pas autant que Boones, non ? Non...D'accord. Le jeune laisse apparaître un léger sourire sur son visage, suite à la réponse de la jeune femme. Il avait oublié à quel point elle savait être drôle, dans des moments où elle n'avait pas forcement choisit de l'être. Il passa une main dans ses cheveux, recoiffant ainsi, les quelques mèches rebelles qu'il pouvait avoir. « Ouais bon, mon cerveau j'peux comprendre...Mais franchement, le tien je n'sais pas s'il nous apportera quelque chose de correct...tu vois ? » Bon, c'était un peu méchant ce qu'il venait de lui dire, mais c'était sa façon à lui d'accepter un peu la proposition de la jeune femme. C'était sa manière à lui de s'excuser et de tirer un grand trait sur les abominables choses qu'il venait de lui dire.
Et puis, debout devant elle, il l'écoute. Il écoute son discours. S'était tellement vrai ce qu'elle était en train de dire là, mais pas question de l'avouer haut et fort. Il avait tellement pensé, prié et espéré quitter l'île un jour. Il n'était pas là depuis longtemps, beaucoup moins longtemps que les rescapés et parfois, il se demandait comment pouvaient-ils faire pour ne pas péter les plombs. C'est vrai quoi, ici c'est vachement nul, il n'y a même pas la télé pour pouvoir regarder les matchs des Lakers ni aucun autre programme aussi débiles qu'ils puissent être. Ils étaient un peu pareil tout les deux. Pourtant, le jeune homme ne s'était jamais douté que Noreen n'était pas heureuse ici. Elle ne lui avait jamais dit et elle ne lui avait jamais montré non plus. Enfin, Boones lui, le montrait tous les jours qu'il n'était pas à sa place ici. Il passait la plus grande partie de son temps seul dans sa tente, ou alors allonger quelque part sur l'île, attendant qu'un miracle se produise. Alors voilà, la jeune femme avait totalement raison. Il regarda vaguement autour de lui, passa par le regard de la jeune femme avant de lui répondre, en soupirant. « Suis-moi. » Deux petits mots pouvaient être suffisants. Il n'avait pas besoin de plus pour lui faire comprendre qu'il comprenait tout à fait ce qu'elle venait de lui balancer et que, finalement, il était bien d'accord avec elle. Alors, le jeune homme quitta la tente et espérait que la jeune femme fasse de-même et le suive. Il ne savait pas vraiment si c'était une bonne idée de lui faire voir ce qu'il s’apprêtait à lui montrer. Mais, après tout, ils voulaient quitter l'île tous les deux et à par ça, il ne savait pas trop par quel moyen ils allaient s'y prendre. Boones contourna sa tente qu'il avait aménagé en petite cabane. Il passa derrière quelque rocher avant atterrir devant quelque chose de très abstrait. En effet, pendant des mois, Boones avait pensé à quitter l'île mais, pas question de le dire à qui que ce soit. Il avait alors décider que s'il devait partir, ça serait seul alors il avait gardé ce projet secret. Devant eux, se trouvait une sorte de petit radeau-bateau en bois. Il avait donné corps et âme pour fabriquer cela, il ne savait pas si cela allait fonctionner puisqu'il avait attendu le bon moment pour l'utiliser. Et si, le moment était enfin arrivé ? Si c'était maintenant, avec la jeune femme ? Boones, passa du regard son minable bateau, avant de se tourner vers la jeune femme qui, visiblement n'était pas vraiment sceptique. « Bon, je sais pas si ça supportera deux personnes mais, on peut toujours essayer, si tu veux ? »
» Noreen Blodwyn-Barnes "
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(#) Sujet: Re: ❝ i'm out of touch, i'm out of love. ❞ (nono&booniemonlapin) Jeu 6 Fév - 21:19
❝ il s'appelle boones, elle noreen ❞
Ça avait toujours été compliqué entre Boones et Noreen et, quand la blonde y réfléchissait à deux -ou dix- fois, il lui semblait que c'était pas plus mal parce que finalement, ça ne faisait que rendre leur relation encore plus géniale. D'accord, ils se prenaient souvent la tête pour des conneries encore plus grosses qu'eux -oh le jeu de mots de fifouu- mais finalement, c'était peut-être ça qui rendait leur relation si singulière : ils passaient ainsi sans arrêt d'un état d'esprit à un autre - quand l'un proposait quelque chose, l'autre refusait sans raison apparente, quand l'un était de bonne humeur, l'autre ne souriait plus, quand l'un gueulait sur l'autre, ce dernier avait l'idée saugrenue d'en rire plutôt que de lui répondre sur un ton vaguement semblable. Et parfois, quand l'un disait quelque chose, il arrivait que l'autre l'écoute assidument, et lui réponde même. Ces petits moments plaisaient énormément à Noreen, presque autant que ceux où ils se hurlaient dessus parce que l'un n'avait pas fait assez d'efforts pour voir l'autre - alors que, clairement, ils n'en faisaient jamais aucun, l'un comme l'autre. Ça aurait été si plat, si ennuyeux si Noreen allait toujours le voir, non ? En tout cas, c'est ce qu'elle se disait, le regard plongé dans celui du gogole de beau blond qui lui faisait face, tandis qu'elle bouffait son sarcasme à grandes bouchées. Elle ne lui en voulait pas vraiment de l'agresser de la sorte, après tout ça faisait un peu trop longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus pour que l'hôte ne lui crache pas son mécontentement à la figure. Ça avait toujours un drôle d'effet sur la jeune femme, qui pouvait autant en rire qu'en avoir peur, et parfois même les deux en même temps. C'était un peu le cas ici, pour la simple et excellente raison qu'elle avait quelque chose d'important à lui réclamer. Après tout, c'est pas tous les jours qu'on propose à quelqu'un de changer sa vie.
Noreen savait. De tout son être, son corps et son cerveau, elle savait qu'elle avait fait le bon choix. C'était lui et personne d'autre. Elle l'avait senti, un beau jour où ils avaient insinués être aussi malheureux l'un que l'autre sur ce bout de sable un peu trop peuplé, ou peut-être pas assez à leur goût. Alors, escompter de quitter cet endroit avec Boones lui avait paru être l'idée la plus brillante qu'elle avait eu - ça lui était arrivé aussi au moment de prendre le sous-marin, mais elle avait changé d'avis peu après le naufrage. Forcement, elle était lucide et se doutait que convaincre Boones ne serait pas si simple que de se faire tous les militaires le faire chanter après avoir trop bu. Mais elle y croyait, pas forcement parce qu'elle pensait lui faire un quelconque effet manipulateur, encore moins parce que sa rhétorique était infaillible, mais simplement parce que c'était Boones et que, quoi qu'ils puissent en dire, ils se comprenaient. Alors, non ce ne serait pas facile, mais la jeune blonde n'avait pas l'intention de lâcher l'affaire avant d'avoir eu une réponse claire, nette et fondée. Il ne faisait évidemment aucun doute qu'elle ne se contenterait pas non plus d'un simple non en guise de réponse alors, en somme, leur conversation, qui finirait probablement en dispute, risquait de s'avérer excessivement longue s'il ne lui donnait pas ce qu'elle voulait. Pourtant, le chemin que prenait leur petite discussion semblait moins glissant que ce que Noreen avait pu imaginer. Elle ne comprit pas vraiment ses mots, c'était étrange, un peu comme s'il lui en voulait de ne pas lui avoir donné de nouvelles pendant tout ce temps, et aussi d'avoir profité de leur petite pause amicale pour aller voir d'autres militaires plus cool ? Cette réflexion ne lui avait pas franchement effleurée l'esprit ; bien sur, elle était au courant qu'ils ne s'étaient pas vu depuis une plombe, mais ça ne l'étonnait même plus vraiment, simplement parce qu'ils savaient tous les deux qu'ils n'avaient pas besoin de se voir tous les jours pour s'apprécier, car ça semblait finalement être tout le contraire ; ils ne s'entendaient que quand ils ne se voyaient pas pendant quelques semaines, et ensuite ça allait mieux. C'est plutôt le reste de sa phrase qui lui échappait. Pourquoi est-ce qu'il venait de lui dire que les militaires étaient cool et forts ? Comme si elle n'était pas au courant qu'ils étaient tous des beaux gosses inspirés de Ken le joli fiancé de Barbie (a) La vérité, c'est qu'elle ne savait pas franchement quoi lui répondre, simplement parce qu'à ses yeux, ça n'avait jamais été une question. C'était avec lui qu'elle voulait, qu'elle devait faire ça. « Franchement, j'sais pas pourquoi on fait ça, mais on est peut-être juste comme ça ? Peut-être qu'on a pas besoin de se voir tout le temps, parce que quand c'est le cas ça va pas ? Peut-être qu'on veut juste conserver les bons moments ? » Elle n'avait pas l'impression de l'avoir convaincu, parce qu'elle ne serait pas convaincue elle-même. C'était un peu nul comme flot d'arguments, mais il fallait qu'elle continue malgré tout. « Ou peut-être simplement que j'en sais rien, et parle-moi de militaires cool et forts, j'te rappelle que t'en es un aussi... Enfin cool j'ai pas encore eu l'extrême privilège de voir, mais le fait est que c'est toi que je veux pour cette mission. » Elle n'savait même pas lui expliquer pourquoi, alors elle se contentait de petites phrases sans grand intérêt, espérant secrètement l'avoir touché un minimum pour qu'il accepte. Elle ne pensait pas pouvoir le convaincre si facilement, mais son sourire, son attitude décontractée lui intimaient de bonnes choses à venir ; sa petite blague de très bon gout acheva de l'en convaincre, et elle ne se priva pas de rebondir à sa remarque. « Évidemment, je suis pas trop logique, j'te laisse la partie mentale et je serai le sex appeal ! » C'était vraiment ironique, parce qu'elle voyait les choses de la manière totalement inversée : il était celui qui se préoccupait de son corps et qui pouvait faire tomber raide n'importe qui, et elle bah... D'accord, tout ce qui était logique et ingénieux n'était pas forcément pour elle, mais elle trouverait bien un rôle à jouer dans cette expédition. Enfin, c'est ce qu'elle espérait, quoi.
Sans dire un mot, elle lui emboita le pas, espérant secrètement qu’il n’avait pas l’intention de lui faire une énième blague de mauvais goût. Elle ne le paraissait peut-être pas comme ça, mais elle était véritablement sérieuse, et le voir se jouer d’elle risquait de la faire sortir de ses gonds… Mais Boones, aussi surprenant que bogooooss uesh personne, mena la demoiselle dans un endroit bien spécial, et la laissa clairement sur le cul. « J’le savais ! » déclara-t-elle en guise de première réaction, les yeux pétillants d’un drôle de bonheur indescriptible. C’était ça, cette petite chose qui lui avait intimé de choisir Boones : une pensée secrète qu’il désirait, lui aussi et plus que tout au monde, se tirer d’ici. Elle fit quelques pas en direction de ce qui semblait être un radeau, l’observa d’un œil approbateur et se tourna vers son créateur au moment où il lui proposa implicitement – ou pas – de tenter de s’en aller avec ça. Elle leva la main très haut pour tenter de taper dans celle de Boones, et le ‘clac’ qui résonna à peine conclu qu’elle était vraiment nulle en high five. Mais peu importe ; son sourire niais ne quitter pas ses lèvres, comme si, enfin, elle avait trouvé le moyen de respirer à nouveau. « On va sauver ces gens, Boones. Et on va sauver notre peau à nous, surtout. » Elle n’avait pas dit ça par simple égocentrisme, mais elle avait bien été réclamé l’aide du jeune homme pour une raison : qu’ils s’en aillent, tous les deux. Maintenant, il leur manquait plus qu’à trouver comment faire et ça, c’était presque aussi abstrait que ce que le médecin militaire était parvenu à construire. « Et maintenant… On commence par quoi, monsieur l’génie ? »
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(#) Sujet: Re: ❝ i'm out of touch, i'm out of love. ❞ (nono&booniemonlapin)