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(# ) Sujet: Tarek Thompson Sam 2 Fév - 18:34
identity card Tarek Samuel Thompson . ♦ Feat Célébrité ;
• Age, Date & Lieu De Naissance : 24 ans, 9 Août à Austin, Texas
• Métier avant d'atterrir sur l'île : Critique d'art
• Un signe particulier ? Labret centré à la lèvre inférieure, plus un piercing lingual et trois à l'arcade sourcilière droite et un tatouage tribal du Kitsune sur l'épaule gauche.
• Orientation sexuelle : Homosexuel
• Qualités : Euh... Intelligent, après ptêt que Mathieu lui en trouvera mais... C'est pas du tout garanti.
• Défauts : Manipulateur, fourbe, rusé et cruel.
• Manies : Plisser le nez
• Ma p'tite catégorie : Hostile !
• Pourquoi ce groupe ? Pour faire en toute liberté ce pourquoi je suis fait...
• Post prédéfini [] - Scénario [] - Inventé [X] • Pourquoi ce perso/avatar ? : Eh bien... Déjà, parce qu'il est roux ^^ Et ensuite, parce qu'il était pas pris...^^
• J'ai recensé ma célébrité ici :
[X] oui. [] pas encore.
© CREDIT
what about me • Physique : Mon physique à toujours été mon grand complexe mais aussi, ma meilleure arme... Je mesure à peine 1m55, et donc évidemment, les années lycées et même celle du collège n'ont pas été de tout repos. Au Texas, les gens sont très grand donc... De plus, j'ai la peau très blanche et je ne bronze pas, et fait par conséquent tâche dans le décor du grand Ouest Américain. J'ai des cheveux roux, qui virent au blond l'été, au soleil. J'ai les yeux très verts par contre, ce qui me donne un air assez maussade, c'est un peu bizarre. Mais il paraît que ça plaît, que ça me donne un charme, alors bon, je fais avec. Etant cavalier de longue date et street dancer, je n'ai pas à me plaindre côté musculature, même si on m'a souvent reproché d'être trop fin, trop félin dans mes mouvements et mon apparence. J'ai aussi la malchance d'avoir des traits particulièrement réguliers, que j'ai tenté d'alourdir à grand renfort de piercings mais sans grand résultat... Alors j'ai opté pour le tatouage tribal qui met en valeur mes muscles. Je ne vois pas vraiment quoi dire d'autre... Hormis les hideuses taches de rousseur qui me dévorent le visage. Mais ça, je ne veux pas en parler et je déconseille à tous de le faire.
• Caractère : Hum... Voyons, je suis assez impulsif, et puis très manipulateur. Je ne prends vraiment mon pied qu'en détruisant la vie des gens. En les tuant, mais aussi -et surtout avant d’atterrir ici parce que ce n'était pas permis- en faisant disparaître ce à quoi ils tiennent. Je suis également totalement insensible, et malgré l'affection que j'éprouve pour mon petit ami, croyez moi, s'il me décevait, je n'hésiterais pas à le mettre hors course ! Pas en le tuant, oh non, ce serait si simple... Non, je m'arrangerais autrement. Mais nous n'en sommes pas là, sûrement pas. Ma vocation depuis toujours, c'est détruire. En fait, non, je la refait. Construire, gagner la confiance des gens, me servir de mon visage angélique et de mon argent, et ensuite tout défaire pièce par pièce jusqu'à ce que je puisse me perdre dans la fumée des ponts que j'ai brûlés. J'ai, depuis ma puis tendre enfance, une fascination incommensurable pour le rouge. Et de là, pour le sang. Vous l'aurez compris, mes passions sont embêter le monde et pousser le plus de gens possible dans la tombe. Directement, ou non.
• Pourquoi ai-je pris ce vol pour Tokyo ? : Pour mon travail. J'avais rendez-vous pour une grande exposition d'art asiatique, et j'avais même convaincu Mathieu de venir. Et voilà, maintenant, nous sommes là...
• Mon passé avant de prendre l'avion : Par où commencer ? Bon, je vais vous épargner ma petite enfance, je ne pense pas que jusqu'à mes six ou sept ans elle ait été passionnante... A ce moment là, par contre, mon frère jumeau Mehdi a commencé à devenir gênant. Il prenait un malin plaisir à me suivre partout, mais il était si gentil qu'il s'attirait les grâces de tout le monde. Nous avions à l'époque une petite soeur de huit mois, Judith. Alors j'ai réglé la question. J'ai poussé Mehdi à la folie, peu à peu, avec subtilité. Notre jumelage m'offrait de grandes possibilités, transposant nos sensations physiques de l'un à l'autre. J'étais déjà un enfant sadique, et je ne craignait pas les coups. Mon frère, si. C'était une aubaine. Je pouvais m'infliger des blessures sans danger, et profiter de sa douleur... Il ne savait même pas pourquoi il avait mal, alors je lui ai dit que c'était parce qu'il était dingue. Il y a cru. Il a finit par égorger Judith, et à été enfermé dans un hôpital psychiatrique. Terminé, exit Mehdi, et à moi la vie de fils unique... Ensuite, j'ai commencé le rodéo. Je devais avoir dans les dix ans, quelque chose comme ça, et comme je grandissait dans un ranch gigantesque, quoi de plus facile ? Je n'étais pas capricieux, oh non; pas le moins du monde. A l'époque, cela me plaisait, de m'occuper des animaux, de me lever à quatre heures du matin par cinquante centimètres de neige -oui, au Texas, les hivers sont rudes !- pour aller jeter des balles de foin aux bovins par brassées. Mais par dessus tout, je voulais participer aux rodéos. Je voulais être vu, adulé. La première fois que je l'ai fait, c'était avec un cheval nommé RedFox, un alezan brûlé aux crins délavés, à moitié toqué mais qui n'avait pas d'égal avec le bétail. Mon père ignorait mon choix, et je me souviens encore de son regard paniqué, et de l'air estomaqué de la foule qui connaissait le nom du cheval qui était passé de propriétaire en propriétaire. Indomptable, impossible à manier, vicieux et même méchant. On disait de ce cheval qu'il lui fallait un cavalier qui serait aussi vil, fier et sûr de sa supériorité sur ses semblables que lui. Je suis entré sur la piste, j'ai défié le public du regard, et j'ai imposé la session de nuque au hongre. Il a renâclé, avisé le taureau. Moins de quinze secondes après, celui ci mangeait la poussière, les quatre membres liés. L'épreuve de slalom, je l'ai gagnée avec Tarveller, un vieil étalon. Mais il avait l'expérience pour lui. Il y avait un garçon blond, un certain Alaric, qui me talonnait mais... Il n'avait aucune chance de toute façon. Quant au rodéo pur et simple, l'épreuve du cheval sauvage... C'était un grand palomino, un étalon qui roulait des yeux fous, et coinçait son mords entre ses molaires. Au moment où la porte s'est ouverte, j'ai saisi les crins empêtrés sous le garrot de la selle. Ainsi ma main ne pouvait pas se défaire. Et je me suis debout dans les étriers, parce que comme ça c'est bien plus simple d'accompagner les mouvements amples du cheval. Les gens pensent qu'il faut peser de tout ses forces sur le dos de la monture, mais non... Surtout pas. J'ai gagné ce rodéo. Et les suivants aussi. Je grillait Mathieu Alaric au poteau, je m'amusait à le narguer. Parce que son attention était la raison pour laquelle j'avais fixé l'objectif de toujours être au dessus de lieu dans le sport le plus respecté de l'Etat. A douze ans, j'ai commencé à coucher à droite et à gauche. Mais si ça semblait normal, pour moi ça ne l'était pas. Parce que je ne choisissais pas les filles... Et que j'étais dominé. Les choses ont changer à cette époque. Je me suis rendu compte que je dégageais un charme animal qui attirait les regards sur moi, des regards de convoitise. J'ai compris que je pouvais me servir de mon corps pour obtenir ce que je voulait, et que je pouvais briser des coeurs comme ça. Les adolescents, ça tombe vite amoureux. Et ils m'aimaient. Et je les détruisait en leur faisant croire à mes sentiments, jusqu'au jour ils me trouvaient avec un autre. Et puis il y avait les filles. Elles m'aimaient les filles, beaucoup trop. Et elles s'accrochaient à l'idée qu'elles étaient assez belles pour me faire virer de bord. C'était les plus faciles à enfoncer dans les flammes de l'Enfer, à humilier en promettant mes faveurs. Le collège, c'était aussi Mathieu. Capitaine de l'équipe de football américain, adulé des filles, petit ami de la plus jolie fille du bahut. Et le plus beau garçon que j'ai jamais rencontré. Alors j'ai lancé le jeu du chat et de la souris. Je faisais exprès de me faire remarquer, de venir au lycée où nous étions entrés désormais habillé de manière tout à fait indécente, de salir mon nom et mon corps, obtenant la réputation de sa**pe en quelques mois. Mais peu m'importait. Je le voulais, mais je voulais que lui, il vienne vers moi. Je désirais qu'il me convoite comme rien d'autre au monde, comme si j'avais été l'objet du plus grand caprice de sa jeunesse. Qu'il me haïsse, mais que malgré j'éveille en lui un désir bestial. Ce petit jeu à duré longtemps... Je lui faisais du rentre dedans en permanence, puis l'ignorais totalement, le repoussait avec mépris, m'amusait de ses réactions, de savoir qu'il était encore avec l'autre idiote de Cheerleader et que j'étais pourtant sa proie. Ha ! Stupide Don Juan... Quel ressenti pouvait il bien avoir à regarder les mecs les plus stupides de la région passer dans mon lit, alors que lui, avec ses airs de Dieu vivant, se faisait recaler ? Je donnerais beaucoup pour le savoir... Et puis il y a eu la Terminale, l'année de tous les défis. Je ne sais plus quand, pourquoi, ni comment c'est arrivé, mais je me souviens qu'il est venu au Ranch. Il devait être dans les deux heures du matin, mais je ne dormais pas. Bah non, à cette heure là, moi je m'envoyais en l'air... Mais le pauv' type qui était avec moi s'est vite fait envoyer ch*er du coup. Et il n'a pas demandé son reste. Mathieu était bizarre, et je crois qu'il avait du sang sur ses fringues. Je ne sais plus vraiment, et au fond je m'en fiche. Je sais juste que j'attendais ça depuis longtemps, et que c'était l'aboutissement d'un jeu dangereux que j'aurais pu payer cher. Ensuite Mr. Alaric est mort, il y avait l'université... Et puis j'ai obtenu mon diplôme de critique, et j'ai quitté définitivement le Ranch. Mon frère à été déclaré aliéné entre temps, et ma mère est morte. Empoisonnée, oh, quel grand mystère... Et puis j'ai pris ce fichu avion, et je me suis retrouvé là. Le reste ne vous intéressera pas, et de toute façon ne vous regarde pas.
• Vie après le crash : Après le crash, je me suis d'abord demandé si j'allais mourir ici comme un pauvre chien, à des kilomètres de mon Texas natal et coincé avec ce narcissique de blond qui me sert de petit ami. Mais ensuite, nous avons vu là une chance de commencer une vie bien plus libre et moins rigide. Pas de règles, pas de loi, pas de prison et donc la criminalité ne l'était plus vraiment. C'est vrai, franchement, quand vous essayez de survivre sur une île inconnue, vous avez autre chose à faire que de construire un tribunal pénal pour ceux qui s'amusent à tuer tout le monde ! Non ? Bon. Et puis, comme j'avais grandi dans l'ouest, j'avais la grande passion de la capture de chevaux sauvages. Donc, une fois sur l'île, je me suis amusé à me perfectionner dans l'art de l'embuscade... Voilà comment Mathieu et moi nous nous débrouillons. Monter des embuscades, et massacrer les pauvres gens errants pour le plaisir. Pas pour autre chose, ce serait moins drôle. Et ainsi, nous sommes plutôt à l'abri. La cruauté permet de devenir un être éloigné du danger dans la mesure du possible. On ne peut pas vraiment dire que personne ne veut notre peau, ça non, mais du moins nous restons dans la catégorie des rescapés méchants, impitoyables et sadiques. Quand au reste, et bien, cet endroit est rempli d'arbres, de fruits, et dans l'eau mesdames et messieurs des poissons. Voilà, je ne pense pas que vous soyez intéressés par les moyens que nous employons pour manger...
► Love : Mathieu Alaric est mon petit ami. Mais au niveau relationnel, je ne dirait pas que nous sommes amoureux l'un de l'autre. Non. Moi, je ne ressent rien pour lui en tout cas. Je n'ai jamais aimé. Je n'ai même jamais apprécié qui ou quoi que ce soit. Pas même les bêtes alors... Mais je joue quand même le garçon soumis et fou de jalousie. Pour faire genre... Et puis ça lui fait plaisir. Ah, et on est "ensembles" depuis cette fameuse nuit de Terminale. Donc depuis six ans, environ.
► Ex : Il n'y en a pas, ou énormément. Comme vous voudrez, si vous estimez que coucher avec quelqu'un est une relation amoureuse. Je ne suis jamais sorti avec personne, jusqu'à Mathieu. Donc...
► Friends : Je n'ai pas d'ami, si ce n'est moi même.
► Family : Il ne reste que mon père, mais il n'est pas là alors...
► Hate : Tout le monde, hormis mon petit copain. Et encore, je le hais plus que je l'apprécie...
behind the picture • Prénom/Pseudo : Rek
• Age : 18 ans
• Pays : France
• Fréquence de connexion [../7] : Je n'en ai aucune idée
• Niveau moyen en Rp ? 16 /2o
Spoiler: Flash Back
J'ai froid, et j'ai peur surtout. Seul, dans le noir, je passe mon temps à me cogner contre des murs glacés. Mes mains saignent sans interruptions à force que je tente de m'échapper de cette prison morbide, et l'odeur entêtante du sang me donne la nausée. J'entends à peine se qu'il se passe autour de moi, et le noir persiste. Les médecins disent que je ne recouvrerai jamais la vue. Même ma famille n'a rien pu faire, et ne pourra jamais rien faire. Mehdi a déclaré qu'il ne voulait plus voir mes animaux, et l'image mentale de mon pauvre petit Télys grelottant dans son enclos de zoo me glace le sang. Terrorisé, frigorifié, je resserre la prise de mes bras autour de mes épaules et recommence à sangloter. Je parle tout seul depuis plus de trois mois. Je hurle souvent, dans mes cauchemars. Le problème c'est que désormais, les cauchemars,je n'arrive plus à les différencier de la réalité. J'appelle Mathieu à voix basse à travers mes sanglots étouffés, je voudrais tellement qu'il soit là. Un claquement me fait reculer comme un animal traqué, d'un bond, montrant les dents. Je n'ai que sept ans, et pourtant je suis le patient le plus dangereux de cet hôpital. J'ai entendu le médecin général le dire à ma mère il y a quelques temps. Le type entre dans la cellule, à petits pas, et me parle comme à un animal domestique. Doucement, c'est bien, calme, je ne te veux pas de mal... Des clous ! Tout le monde me veut du mal !! Je hais tout le monde ! Je les tuerai tous !!! Fou de rage, je me jette sur l'infirmier et je sens mes dents pénétrer violemment dans la chair de ce qui semble être son bras. Le goût du sang me ramène brusquement à la réalité et je fais un bond vers l'arrière avec un cri effrayé, les mains plaquées aux tempes. Les images de ma vision rouge me reviennent, et la vue mentale du sang me terrifie. Je me remet à pleurer, assis par terre, me balançant doucement. Je n'en peux plus. Je veux sortir d'ici. Je veux que ce cauchemar cesse, par pitié ! Je vous en supplie ! Je voudrais courir, admirer le paysage qui défile quand je regarde par la fenêtre de la voiture de mon père qui m'emmène aux champs, aller m'occuper de mes animaux... Je voudrais remonter le temps, mais ce n'est pas possible. Le temps ne se compte plus au service de psychiatrie. J'ai appris à écouter, à me diriger sans mes yeux. A reformer une image à partir de celles qui ont échappé au feu qui a ravagé ma mémoire. Il y une jeune fille très gentille, anorexique, qui m'aide à m'accepter. Les crises ses raréfient, les médecins apprennent à connaître le petit garçon au coeur d'ange que j'étais. Dans une autre vie, semble-t-il. L'équitation devient un échappatoire, les chevaux mes yeux. J'ai désormais, à neuf ans, le droit de passer quelques jours chez moi sous la surveillance de deux infirmières. La première fois que j'ai refais du saut d'obstacle, c'était un accident. Mon cheval avais du repérer l'obstacle depuis longtemps, et quand je suis passé au galop il a brusquement bifurqué et m'a emmené droit dessus. Je ne savais pas qu'il y avait cet obstacle. J'ai eu une peur bleu quand j'ai senti que je ne touchais plus terre du tout, et les larmes ont coulé toutes seules. Mais, le saut. Je ne pouvais plus voir, je pouvais voler. Équitation. Une seconde chance. Pour moi, ce jour là, tout recommençais. Le début d'autre chose. A onze ans, j'ai enfin quitté l'hôpital. On me jugeait apte à vivre en société. J'ai intégré un collège d'art, et mon domaine de prédilection s'est automatiquement révélé être la musique. Le chant aussi, mais je haïssais ma voix. Du coup, j'ai appris à jouer de nombreux instruments de musique. Je n'oublierai jamais l’hôtel des Aliénés. Parfois, la nuit, en rêve, j'y suis toujours. Et je n'en sortirai jamais. Ceux qui n'y sont pas allés n'y entreront jamais, ceux qui y sont allés n'en sortiront jamais. C'est un endroit hors du monde. Pour la première fois depuis plus d'un an, je sens une crise se pointer. Alaric a tenté de m'étrangler, et j'ignore comment il a trouvé assez de raison pour ne pas le faire. Assis par terre, cette position me rappelle ma détention. Je tente désespérément de me raccrocher à la réalité, de ne pas sombrer. La douleur au creux du ventre, je sais qu'elle me vient de Mehdi. Le sang ruisselle sur son corps, je le sens aussi. Le sang. Dans mon esprit, il n'y a plus qu'une gigantesque mare de sang. Je n'arrive plus a commander à mon cerveau de respirer. Je me sens partir, m'enfoncer dans un abîme de solitude. Mathieu. Mehdi. Kathleen. Mon père. Qui d'autre encore me tournera le dos ? Qui vais-je encore décevoir ? Ma respiration me revient d'un seul coup, et un cri de possédé m'échappe. Replié sur moi même, j'ai l'impression que rien ni personne ne pourrai m'arrêter. Comment ose-t-il me demander de le regarder ??! JE N'AI JAMAIS PLUS POSE LES YEUX SUR LUI DEPUIS PLUS DE DIX ANS !!!! COMMENT OSE-T-IL ???
Je me relève en vacillant, le noir qui m'entoure depuis si longtemps semble s'être épaissi. Je suis complètement perdu, je ne sais même plus où je suis. La tempête gronde, et je sens sous l'effet de ma terreur la terre vibrer sous pied. Seulement sous mes pieds. Nulle part ailleurs. C'est comme si elle voulait m'engloutir, et je ne serai pas contre. Je pleure, pleure sans interruption, pas pitoyablement comme d'habitude, non... En silence, les paumes plaquées sur mes yeux, haletant. Je ne veux pas mourir... Pas maintenant... Il m'a fallu tellement de courage pour me reconstruire... Tellement de rage surtout ! Je ne veux pas repartir à zero ! Je refuse de retourner
là-bas ... Pas là-bas...
Ma petite soeur, Ciaran, est en train de revenir de sa promenade à cheval. Sûrement à cause de la tempête. Ciaran...Oh, petite soeur, fuis ! Ne viens pas t'interposer s'il te plait... Tu me ressembles tant, petite soeur. Tu es plus proche de moi, physiquement, mentalement. Tu es moi à onze ans. Moi tout craché.
J'entends qu'elle se rapproche sur son poney Dartmoor aux allures si parfaites. Je ne suis pas peu fier du travail que j'ai fait avec ce joli poney bai. Ma petite soeur... Il ne faut pas regarder grand frère. Je suis pitoyable, terrifié, trempé de sueur, à sursauter pour rien comme une bête malade craignant une attaque. En fait, dans l'immédiat, c'est ce que je suis.
Tarek...Qu'est-ce qui t'arrives ? Tu as mal quelque part ? ... Bonjour Mehdi, bonjour jeune Alaric -mes respects. Elle descend de cheval, et j'entend son long pardessus de soie frôler le sol au rythme de ses pas d'enfants. Oh, Ciaran... Elle n'a rien à voir avec cette histoire... Il ne faut surtout pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. A aucun prix. Elle pose sa main sur mon épaule et me redresse, et son odeur de printemps me remet un peu les pieds sur Terre.
Tarek...Tout va bien... Je suis là, je vais tout arranger. Je vais faire appeler maman, d'accord ? Elle sifflote quelques chose à un oiseau que j'ai entendu se poser sur sa main, et il repart dans un quasi imperceptible froissement d'ailes. Le bruit du moteur de la jeep de ma mère ne tarde pas à se faire entendre. Je pense qu'on doit approcher des sept heures du soir. Tout le monde rentre du travail. Peut être vais je avoir un moment de répit jusqu'à lundi, au lycée. Je crois que je n'irai pas. Pas avant une ou deux semaines. J'ai des notes qui me le permettent, et certificat médical comme quoi je suis psychologiquement dévient, instable et fragile. Si ça, ça ne suffit pas...
Je dessine dans la poussière un paquet de berlingots, à 'intention de Mathieu, celui que je connaissait, et qui a disparu sans espoir de retour. Avant de chuchoter, très bas, juste pour lui et moi.
Va, Alaric. Je ne te haïrais jamais. Pour l'amour de celui que tu as été. • Ton opinion sur le forum : ça à l'air cool ^^ Et puis, de bouger pas mal alors... Enfin bref.
• Comment as-tu connu le forum : Une amie... A vrai dire c'est elle qui voulait absolument que je m'inscrive mais je ne pense pas le regretter ^^
• Un double compte ? Si oui, qui ? Non.
• Souhait d'un Parrainage pour être mieux intégré ? Lylou, bien sûr ^^
• Mot de passe du règlement : Spoiler: This could be really a good life
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Dernière édition par Tarek Thompson le Dim 3 Fév - 13:54, édité 12 fois