• Physique : Se décrire sois-même n'a jamais été ma tasse de thé, d'ailleurs il est rare que je me rende devant la glace histoire d'y apercevoir mon reflet. A vrai dire je suis assez grande, environ un mètre soixante douze pour environ soixante et un kilos et surement quelques grammes, m'enfin là n'est pas la question. Je suis plus ou moins bien proportionnée et vous n'entendrez jamais de ma propre bouche qu'il est dans mon intention de me faire refaire les seins. Ressemblé à une poupée Barbie refaite ne m'a jamais donné envie - non, non, je n'ai rien contre Barbie, bien au contraire étant plus jeune, elle remplissait la moitié de mon emploi du temps. Mes cheveux sont naturellement bruns avec des reflets chocolats, fins, légèrement ondulés et assez long m'arrivant au milieu du dos. J'ai hérité des yeux de ma mère, de couleurs noisettes presque aussi beaux que ceux de mon père qui quant à lui à les yeux vert. J'ai tendance a beaucoup sourire ce que vous remarquerez très certainement ce qui d'ailleurs peut parfois donné à certaines personnes une - presque - fausse idée de fragilité me concernant. Mon sourire est sans doute mon atout physique que je préfère le plus. Au niveau vestimentaire je ne suis pas très compliqué, je ne fais pas parti des personnes qui ont une centaine de paires d'escarpins différentes dans leur dressing si vous voyez ce que je veux dire. Je suis généralement assez correct dans mes tenues, n'appréciant pas être remarquée et la provocation n'étant pas dans mes habitudes. Puis je garde aujourd'hui encore mon âme d'enfant voyons...

• Caractère : On ne peux pas dire que je sois méchante, ou tout du moins dans des cas très, très rare. D'ailleurs on m’énonce souvent mon incroyable naïveté, or je suis convaincu ne pas l'être le moins du monde, ou peut-être un tout petit, petit peu. Par naïveté je ne dis pas que je suis prête à croire à tout ce que l'on me dit et encore moins à faire confiance à tout le monde. Je parle plutôt de la naïveté dont on fait preuve par gentillesse. Je suis quelqu'un d'assez vivante, j'aime m'occuper des personnes que j'aime, mettre à l'aise celles qui se sentent exclues, disons que j'aime aider mon prochain. J'aime beaucoup rire aussi, et je me suis d'ailleurs toujours demandés s'il m'était possible de rester une journée entière en compagnie de personnes pas sociable du tout tirant la tronche à longueur de journée. Vous vous imaginez bien que la réponse fut vite trouvé, c'est un non bien évidemment. Je repartirais complètement déprimée le moral à zéro, ce qui je vous jure ne serait pas bon à voir. Si vous décidez un jour de me défier au cap ou pas cap alors rebrousser votre chemin, vous êtes dors et déjà disqualifié. Aussi j'aime m'aventurer dans des domaines inconnus, allant à la rencontre de tout et de rien. Je ne suis pas une trouillarde, ou tout du moins je ne l'ai jamais été dans mes ruelles seuls aux alentours de trois heures du matin qu'un drogué croise mon chemin ou non. Cela étant dit un drogué et des phénomènes étranges sont deux choses totalement différentes. Si un animal féroce doté de grandes canines devait croisé mon chemin, l'aventurière que je suis s'en irait en courant illico presto à en perdre haleine. Je n'ai peur de rien - ou presque, ce qui me vaut de nombreux « T'es complètement tarée et inconsciente ! Faudrait te faire soignée tu sais ? » à force c'est à me demander si je ne devrais pas prendre rendez-vous histoire de me faire consulter voyez-vous... C'est bien beau d'être gentille, cependant il est inutile de croire qu'en cas de méchanceté gratuite je ne vous rende pas la pareille. Je peux me montrer parfois pire que le diable lui-même. M'enfin ça seulement si l'on me cherche. (a)

• Mon passé avant de prendre l'avion : Mon passé avant de prendre l'avion n'a clairement rien avoir avec celle que je vis aujourd'hui. Je suis née à Athens, dans l'Ohio le quatre août mille neuf cent quatre vingt neuf et ais donc vingt trois ans. Mes parents se sont rencontrés dans le Sud de l'Espagne à Séville, mon père ayant prit une année sabbatique une fois son diplôme en poche. Ils auraient eu selon eux le coup de foudre dès le premier regard, plus jeune je trouvais ça merveilleux, m’imaginant moi-même trouver mon prince charmant en lui jetant un seul coup d'oeil, vous imaginez bien qu'aujourd'hui tout ça est terminé depuis bien longtemps. Mon père est américain, quand à ma mère elle est d'origine espagnol, d'où le fait que je sois douée en espagnol. Mes parents n'ont pas perdus temps, après leur romantique rencontre leur mariage était annoncé deux années plus tard. Cependant il lui était impossible de rester en Espagne, c'est pourquoi ils se rendirent tout deux dans l'Ohio. Ils se marièrent donc - et eurent beaucoup d'enfant, ou pas - six mois après leur mariage Inès, ma mère tomba enceinte d'un petit - aujourd'hui bien grand et fort charmant - garçon. C'est trois ans après que je vint à mon tour. Nous vivions paisiblement et sereinement tous les quatre dans notre demeure. A vrai dire, je n'ai jamais manqué de rien, j'ai toujours eu une famille aimante, voir très aimante, un frère casse-coup, hyper protecteur mais complètement adorable, une scolarité plus ou moins tranquille si on retire le nombre de disputes que j'ai pu avoir avec ces potiches et des amis que je n'échangerais pour rien au monde et que je peux facilement compter sur la moitié d'une seule main. La seule chose qui est pu me rendre vraiment dingue durant mes années passés, ce qui d'ailleurs continue encore au jour d'aujourd'hui, sont mes crises de paniques au réveil, voir durant mon sommeil. Je suis parti consulter, mais la seule chose que j'ai pu y gagner - si on peut dire ça comme ça, oui, les bonnes actions, ça me connait - en consultant et le seule fait d'avoir enrichis un tant soit peu cet incompétent. Une fois âgé de mes dix-huit ans, j'ai voulu prendre mon indépendance en m'en allant vivre à New York, ce qui ne dérangeait personne - mes parents me faisant parfaitement confiance. Personne excepté mon grand-frère enfin ça lorsqu'il apprit que je comptait habiter sous le même toit qu'Aidrian son ancien meilleur ami. Histoire assez compliqué qui s'était passé lorsque j'avais seize ans. Ce n'est pour une fois pas une histoire de fille, ou presque... Disons que mon frère avait sa copine avec qui il était depuis deux ans et demi, quant avec Aidrian ils se connaissent depuis le berceau sa mère étant tombé enceinte exactement - à quelques jours prêts -en même temps. Ils étaient les meilleurs amis du monde, faisaient tout ensemble - enfin presque - personne n'aurait pu les séparer pas même moi si j'aurais fais une crise de jalousie auprès de mon frère et je peux vous jurer qu'aux yeux de mon frère je suis quasiment plus importante que mes parents - allez savoir pourquoi, mais d'abord faudrait peut-être qu'un jour je finisse par le savoir, hein... Oui, donc même moi je n'aurez pas pu les séparer, quoique je n'en ais jamais eu l'intention Aidrian ayant toujours été une personne que j'appréciais énormément. Aidrian a eu une période assez difficile durant une année, il n'en parlait pas autour de lui, pas même à mon frère. Il commençait à tourner plus ou moins mal ce que Jason mon frère ne comprenait pas et pourtant il tentait tant bien que mal de l'aider et ça même sans en savoir la cause. Aidrian était défoncé un soir ou nous étions tous conviée à une soirée, et puis il y a eu Sarah - la copine de Jason - qui semblait se débattre en demandant de l'aide. Et c'est là que tout à dérapé, mon frère s'est mis dans une colère noir, une bagarre entre les deux jeunes hommes s'en est suivit, j'étais dépassé. Mais je ne voulais pas que l'un des deux finisse à l’hôpital c'est pourquoi j'avais tenté de les séparer - ce que je ne ferais sans doute plus jamais - jusqu'à ce que Aidrian me charcute au bas du ventre possédant un couteau suisse que j'avais manqué de voir. N'étant pas adepte des écoulement sanguinaire en abondance, je n'avais pu m'empêcher de tourner de l'oeil. Aidrian avait réalisé sur le coup, étant prêt à m'accompagner à l'hôpital le plus proche possible, mais Jason refusa, ils ne se sont plus parlé depuis. Pour ma part je voyais bien dans les yeux d'Aidrian à quel point il regrettait, il n'osait pas venir s'excuser, il le fit deux semaines après après avoir croisé mon chemin chez une amie qu'on avait en commun. Vous pouvez à présent comprendre pourquoi mon frère n'était pas d'accord pour que je vive en colocation avec celui-ci. Ça avait été difficile, mais il avait fini par accepté. Par la suite je suis devenue professeur d'espagnol au lycée, ce fut assez éprouvant dans les débuts, mais rien de grave, seulement quelques gamins qui se croyaient tout permis. Au final, rien de vraiment spécial ne s'est passé dans ma vie, seule mes crises de paniques persistes.

• Vie après le crash : Disons que l'Apocalypse aurait été beaucoup plus sympa que d'arriver sur cette île. Aujourd'hui ça va beaucoup mieux certes, cependant j'ai toujours du mal à accepter que l'on soit là, sur cette île. Et le pire c'est que les secours ne se bougent pas le c*l, la plupart des îles ne sont-elles pas toutes sur les cartes ? Puis aujourd'hui n'est pas comme hier, les nouvelles technologies nous le permettent. Je n'ai pas trop à me plaindre non plus, certaines personnes sont sympathique ici puis Aidrian est toujours à mes côtés fort heureusement d'ailleurs, je n'aurais pu supporter de l'avoir perdu. Surtout lors du premier jour ou l'on pouvait voir toutes les personnes en paniques criant par-ci, par-là, des personnes blessés, des personnes qui avaient perdu des proches pleurer. C'était horrible, vraiment... Aidrian et moi-même nous sommes rapprochés d'avantage bien que nous l'étions déjà, on sait qu'on peut se faire confiance tous les deux. On s'aide en cas de problème, l'autre est toujours là pour l'autre quelles qu’en soit les raisons. Je n'aurais jamais cru pouvoir vivre sur île, surtout que celle-ci est étrange et m’effraie de nombreuse fois. Mais je reste confiante, puis nous sommes en groupe, l'union fait la force, n'est-ce pas ? ...