C'est l'été, les vacances, mais ne vous y méprenez pas, un flot d'péripéties va venir s'abattre sur votre petit coin de paradis... L'île vous a laissés un peu trop longtemps tranquilles ces derniers mois, et il est temps qu'elle vous remette un peu au défi. Des nouveaux rebondissements dans votre quotidien, mais quelles tournures vont donc prendre les évènements sur l'île ? quel rôle allez-vous y jouer ? y survivrez-vous même encore ? le choix que vous prenez maintenant va peut-être tout changer, oui vous seuls êtes désormais maîtres de votre destin...

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INTRIGUE #1

Il faisait sombre sur l'île. Un voile nuageux était venu embrumé tous ses lieux habituellement si clair et ensoleillés. C'était comme revivre un épisode apocalyptique. Le ciel était noir de nuages, il grondait, comme si une pluie en déluge allait tomber à tout moment en trombe, mais qu'en fait aucune goutte n'osait se risquer à venir mouiller le sol aride de l'île. Ca faisait ainsi plusieurs jours qu'il ne pleuvait plus, et le soleil ne brillait plus non plus, jamais. Très vite, les arbres semblèrent manquer d'eau et s’assécher, manquer de lumière et perdre une à une leurs feuilles de vie... Le vent soufflait en rafale, le sol se craquelait sur le passage de tout individu, l'air était morbide, limite glacial. Un silence planait dans les environs, les animaux semblaient tous s'être cachés, tous sauf une seule espèce, devenue comme maîtres de ces lieux, les corbeaux. Grands oiseaux sombres et voraces, leur comportement avait de quoi en effrayer plus d'un. A peine vous mettez le nez dehors, ils se précipitent sur vous, en masse. Ils vous écorcheraient, grifferaient, mordraient, et ce jusqu'à la mort, tels des vautours. Il faut dire que la météo étrange de ces dernière semaine a fait disparaître toute trace de nourriture pour les bêtes, et pour les habitants de l'île aussi. Vous êtes affamés, cette atmosphère pesante vous met le moral au plus bas... Combien de temps cela va-t-il encore durer ? et subsisterez-vous seulement assez longtemps pour voir le retour des beaux jours ? Trouverez-vous de quoi manger ? A moins que ces mystérieux nouveaux corbeaux carnivores soient plus rapides et que, inévitablement, ils vous mangent en premier...

INTRIGUE #2

Cela fait longtemps que les Hostiles n'avaient pas frappé d'un grand coup dans le dos des rescapés. Mais qui a dit qu'ils n'avaient pas pour autant des plans machiavéliques ? qu'ils seraient prêts à lâcher sur vous un attentat, telles une bombe atomique qui parsèmerait le chaos sur l'île. Il y a divers moyens de provoquer le trouble, de créer le malheur et apporter la misère. La souffrance physique est la plus frappante, la plus courante, mais peut-être pas la plus dévastatrice. On sait que la violence, les coups, les blessures, le sang, c'est redoutable, c'est direct et ça fait mal. Mais on guérit souvent de ses blessures. Peut-être qu'au final, l'attaque morale fait bien plus mal. On dit des mots, on manipule, on agresse psychologiquement et on laisse des cicatrice à l'intérieur... Et si les Hostiles avaient en fait trouvé une arme encore plus massacrante et plus subtile ? Et si, d'une petite combinaison de molécules, naissait un virus puissant, une maladie foudroyante et incurable ? Il y a bien un Hostile qui a isolé ce gêne, cet hypothétique virus, il l'a modifié, développé et retourné contre le reste de l'île... Un instant, l'air autour de vous était sain, propre, sécurisant. La seconde d'après, le virus s'est envolé et échappé, il s'est répandu, tout à coup instoppable. Il y avait là quatre personnes non loin de Dorian au moment où celui-ci a libéré le fruit de sa petite expérience. Une contagion à petite échelle, pour entrevoir les premiers dégât de ce nouveau virus inconnu. Une aubaine pour l'Hostile si son test est un succès ; la poisse pour les quatre malchanceux présents sur les lieux, impliqués malgré eux dans cette expérience risquée. Au mauvais endroit au mauvais moment ? dans tous les cas vos heures sont peut-être désormais comptées... Qui a été touché ? Quelles proportions cette contagion va-t-elle prendre ? Comment régir, comment y survivre ? Votre destin est peut-être soudain scellé. Ou peut-être même dans les main d'un cruel Hostile. Oh le malheur des uns fait le bonheur des autres, paraît-il.

INTRIGUE #3

Depuis combien d'années les rescapés de l'île attendent-ils des secours ? Combien de fois ont-ils espéré apercevoir au loin un avion, un bateau, un hélico, n'importe quoi qui aurait pu les sauver ? Avouez que vous vous êtes déjà, au moins une centaine de fois surement, tournés vers l'horizon, pour guetter l'espoir d'une possible silhouette, un navire à appeler pour le faire accoster. Oh beaucoup en ont rêvé, beaucoup l'ont espéré, puis au file des années tout le monde a finalement cessé d'y croire. Mais alors, et si soudain, un soir, une lumière était apparue au loin, tout au bout de l'océan. Entre ciel et mer, dans la nuit noire, cette lumière se serait rapprochée et vous auriez fini par deviner l'arrivée d'un bateau. Vous auriez alerté les gens autour de vous, et puis vous vous seriez tous hâtés sur la plage, courant dans le sable frais, criant, sautant, battant des bras... Vous auriez allumé un feu, un signal, et puis après maintes appels, les effort ne furent pas vain, le navire aurait aperçu l'île et il serait venu jusque sur la côte. Trop beau pour être vrai ? Pourtant c'est arrivé, ce jour-là, vous étiez cinq sur la plage, cinq à vous démener à pas d'heure dans la nuit, pour appeler ce bateau qui venait d'apparaître à l'horizon. C'était la chance de votre vie, même une Amazone s'était jointe au groupe pour apporter son aide. Quitter cette île, après cinq longues années, l'espoir était juste là, à toucher du bout des doigts... Mais ça aurait été trop facile ! La mer était agitée, et il n'a pas fallu longtemps pour comprendre que le petit bateau qui se rapprochait avait perdu tout contrôle sur l'eau. Le navire a chaviré, il a dérivé et est allé s'échouer violemment contre les rochers. Premier réflexe, vous accourez tous, vous montez à bord de l'engin qui commence déjà à couler... Y a-t-il quelqu'un à sauver ? Il fait tout noir, l'eau monte à une vitesse folle, vous vous faufiler malgré tout dans l'épave submergée. La situation devient dangereuse et périlleuse. Dans les eaux sombres à cette heure, vous prenez bien des risques. Mais vous n'avez encore rien vu...

INTRIGUE #4

C'est l'été, il fait beau, il fait chaud... oh non détrompez-vous, ces derniers temps sur l'île les nuits sont glaciales. Surtout quand on se ballade en forêt, sous la pleine lune, et que les faibles éclats blancs du ciel traversent les feuillages pour dessiner des ombres effrayantes sur les chemins sinueux. On n'ose pas vraiment sortir à cette heure de la nuit, qui aurait l'idée de venir se promener dans les bois aussi tard ? L'île regorge de mille et une créatures mystérieuses, en cinq ans personne ne pourrait dire quelles sont les bêtes qui peuplent les cavernes, les champs, les rivières et les forêts. L'île est grande et la journée les animaux se cachent. Mais une fois la nuit tombée, qui sait ce qui se réveille ? On croit connaitre l'île par cœur, après tout ce temps on se sent en sécurité. Mais il faudrait être fou pour avoir autant confiance en ces lieux. On ne se balade pas dans les bois, par une nuit noire, sans se méfier un minimum... Qui sait avec qui, ou plutôt avec quoi, on peut tomber nez à nez ? Pourtant, cette nuit-là, vous étiez quatre à parcourir la foret, chacun de votre côté. Et puis dans le silence ténébreux des environs, vous avez entendu leurs hurlements, les loups... Une hallucination ? peut-être ! Après tout personne n'a jamais croisé de loups sur l'île, enfin du moins pas en pleine journée ; et la nuit ils restaient dans leur coin d'habitude, fuyant l'homme, craintifs. Mais ce soir ils sortent de leurs trous et ils sont affamés. Leurs yeux brillants sont apparus dans l'ombre et ils se sont mis à vous pourchasser. Ils vous ont faits courir pour vous réunir, tous les quatre, et ils vous ont encerclés. Oh vous n'auriez pas dû sortir ce soir, car cette nuit il va y avoir une chasse... une chasse à l'homme.

INTRIGUE #5

Ces derniers temps, les jours sur l'île sont difficiles, la météo n'est pas au beau fixe et le moral non plus. Il fait toujours gris, pour un été c'est plutôt déprimant. Le ciel gronde et résonne jusque dans les sous-sols de l'île. Des petites secousses viennent même faire trembler tous les lieux de temps en temps ; certains rescapés s'imaginent le pire, que l'île va finir par se couper en deux, que ces séismes vont provoquer un tsunami qui va tout engloutir ; l’inquiétude est au summum. Ces petits tremblement de terre sont en train de consumer l'île à petits feux, des cabanes s'écroulent, des pierres s'éboulent, des arbres s'effondrent ; il suffirait que les secousses soient un peu plus fortes et aucune construction ne tiendrait encore le coup... Tout le monde est un peu sur ses gardes. Cette après-midi-là, certains n'ont peut-être pas été assez méfiants surement, car un orage avait éclaté et une lourde averse s'était finalement abattue sur l'île. Il a fallu s'abriter, et c'est là que tous en même temps, cinq personnes allèrent s'abriter dans les mines. Une Amazones, un Militaire, une Hostiles, une Indispensable et une Rebelle, un regroupement qui lança des tensions. Mais sur le moment, ceux-ci aurait dû être plus prudent, car un nouveau tremblement vint ébranler toute l'île, bien plus fort que tous ceux ressentis jusque là. Et soudain, les parois du tunnel de la mine se brisèrent, les roches s'éboulèrent et le passage s'effondra, bouchant toute l'entrée. Coincés dans le souterrain, les cinq personnes se retrouvèrent plonger dans le noir, sans moyen d'en sortir. Embrumés dans la fumée, ils vont avoir intérêt à faire exceptionnellement équipe pour trouver un moyen de désencombrer la sortie. Mais faîtes vite, à cinq dans ce petit tunnel, l'air pourrait bien finir par vous manquer...

INTRIGUE #6

Le grand chêne, arbre protecteur de l’île, surplombant majestueusement la forêt. Beaucoup s’amusent à grimper dans ses hautes branches, nombreux sont ceux qui profitent des coins d’ombres de son épais feuillage toujours verdoyant. Certains sont aussi déjà tombés de ses hauteurs, des maladroits ou des trop-aventuriers, mais jamais rien de bien grave, espérons-le. Non, le vieux chêne est un endroit paisible de l’île, sécurisant et chaleureux. Par les temps de beau soleil, on y entend les oiseux chanter, les amoureux viennent graver leurs initiales dans l’écorce de son tronc, les familles viennent s’organiser des petits pique-niques sur le tapis d’herbe à ses pieds… Oui, le chêne est un des petits coins de paradis que l’île n’aurait à envier à personne. Pourtant, ces derniers temps, les choses ne sont plus tout aussi roses. Le soleil ne brille plus trop, le ciel est sans cesse nuageux, les feuilles du vieux chêne sont passées au orange, fanant et tombant peu à peu une à une. C’est comme si l’île traversait une période sombre, un de ces sinistres automnes pluvieux qui abaissent le moral à zéro. Quelques corbeaux noirs sont venus se percher sur les branches nues de l’arbre, remplaçant les habituels petits écureuils rougeoyants. Un souffle frais et morbide s’est installé, à la place de l’air doux et fleuri de la nature. Si on passe devant le grand chêne ces temps-ci, il n’inspire plus tellement confiance. L’endroit a été un peu déserté. Mais ce n’est pas trois corbeaux et une atmosphère un peu grisâtre qui fait réellement fuir les habitants de l’île. Non, un réel danger s’est niché dans les hauteurs du vieil arbre : des abeilles-tueuses. Tout a commencé l’autre jour, quand un jeune garçon est descendu du chêne en trombes, piqué par une "guêpe". S’en est suivi fièvre, maux de tête, cauchemars, hallucinations… Celui-ci a fini par guérir heureusement, et certains ont mis ça sur le compte d’une banale grippe ou autre maladie passagère. Mais d’autres ce sont interrogés davantage sur cette fameuse grosse ruche qui est apparue en haut du grand chêne. Une seule piqûre de ces bestioles, ça a été, mais si quelqu’un se faisait piquer bien plus ? Ne vaudrait-il pas mieux tenter de détruire ce nid d’abeilles ? On a proposé d’abattre l’arbre pour s’en débarrasser, on a menacé de le faire brûler, ce bon vieux chêne… Au final, quelques personnes, qu’importe leurs motivations, ce sont portées volontaires pour préserver l’arbre et atteindre simplement la ruche, afin de la décrocher et la faire cramer ensuite. Une opération audacieuse qui a finalement vite fait de mal tourner. Dans la manœuvre, la ruche est allée s’écraser au sol, s’ouvrant et libérant tout un fléau de guêpes en furie. Et si vous aviez ainsi été piqués maintes fois ? si les conséquences en étaient dévastatrices ? Il semblerait que de ce venin, il vous soit impossible de discerner la réalité de l’imaginaire. Des hallucinations immédiates terribles, vos pires cauchemars devenus réels ; face à vos démons intérieurs qui surgissent, dissocierez-vous le vrai du faux ? Oh le poison finira peut-être par vous tuer.. sauf si vous vous entretuez d’abord.

INTRIGUE #7

Les marécages, un lieu bien peu flatteur de l'île. En effet, les nombreux marais, étendues d'eau profondes, recouvertes d'algues et maintes plantes sauvages. Une couche d'eau stagnante, des moustiques, de la boue et toujours une amère odeur de vase. Autant dire que l'endroit ne grouille pas de monde. Qui plus est, le marécage n'est pas très sûr, étant donné ses nombreux sables mouvants dispersés un peu partout dans la zone et qui réservent parfois des surprises. Beaucoup de personnes un peu trop curieuses s'y sont déjà enfoncées, fort heureusement il suffit généralement d'un peu d'aide ou d'agilité pour s'en dégager lentement et continuer sa route un peu plus prudemment. Oui au final, après cinq ans ici, les habitants de l'île ne craignent plus vraiment les dangers des sables mouvant et certains se risquent assez souvent à traverser les marais quand ça leur permet d'avoir un raccourci à travers la forêt. A force d'habitude, on ressort du marécage avec pas plus d'un peu de boue sous les chaussures, ou dans le pire des cas un peu de vase sur ses habits et trois piqûres de moustiques. Ce qui effraie davantage les passants, ce sont plutôt les superstitions des bestioles qui peupleraient les marais. Les plus folles histoires parlent de "monstres des eaux", les plus cohérentes s'inquièteraient de possibles crocodiles, rongeurs ou autres oiseaux, mygales ou crapauds... Mais mis-à-part quelques canards dans les hautes herbes et des petites grenouilles inoffensives, libellules et poissons, rien n'a été vu qui pourrait manger quelqu'un ! Pourtant, ce jour-là, un petit garçon va y passer plus de temps qu'il n'y avait pensé. En effet, après avoir été tenté par un petit kidnapping d'enfant, un des Hostiles s'est permis d'enlever le petit blondinet, histoire d'aller le perdre un petit moment dans les marécages. A défaut qu'il se noie dans un marais, le petit bonhomme ferait bien inquiéter ses parents quelques heures et c'était assez jouissif à regarder pour un Hostile ! Mais les grands cris et pleurs du garçon attirèrent en fait bien vite l'attention de trois jeunes femmes qui accoururent aux marécages. Mais, ce qui aurait dû être au départ une simple petite farce, va bien vite devenir un grand piège pour les cinq personnes sur les lieux. Oh on ne sait jamais ce qui serpente vraiment dans les herbes sauvages, nénuphars et vieilles eaux...

INTRIGUE #8

La terre gronde. Des récents séismes secouent de temps en temps d'île ; les rescapés sont inquiets. Qu'est-ce que ça présage ? Les habitants de l'île sont-ils toujours en sécurité sur leur éternel bout de terre ? Certains imaginent déjà les pires choses ; d'autres heureusement sont un peu plus optimistes et voient ça juste comme une mauvaise passe ; la météo fait des siennes, mais le beau temps finira bien revenir... Pourtant peu aurait pu prévoir ce qu'il s’annonçait ce jour-là. La journée n'était pas des plus mauvaise, elle était moins moche que ces derniers-temps. Cependant, personne aurait dû se réjouir très vite. En effet, en début d'après-midi, une explosion éclata dans le ciel. On aurait pu croire à une bombe au centre de l'île, ou peut-être que des avions étaient en train de nous bombarder. Mais en fait, il ne fallut pas beaucoup de temps aux recapés pour appercevoir l'épais fumée noire qui était en train de s'échapper du vieux volcan. Si longtemps endormi, et pourtant le voilà qui semblait avoir éclater, il s'était réveillé et grondé à travers toute l'île. Le ciel devint vite plus gris encore, des cendres volaient et se déposaient de partout. S'en suivirent de longues traînées de lave rougeoyantes qui commencèrent à se déverser sur les flans du volcan. Une chaleur épaisse s'échappait du volcan. Et la lave sur son passage produisait de grands feux, brûlant herbes, arbres, arbustes... Prises au piège dans les incendies, coincées entre deux chemins de magma, les personnes impuissantes, sur la partie ouest de l'île, avaient à cette heure en vision sûrement un petit bout de l'enfer. L'île se consume à petits feux, et peut-être finira-t-elle par vous emporter avec elle...