• Physique : Dwayne perçoit modestement son apparence. Mais il s'en soucie plus qu'il ne saurait s'avouer. Il escompte que le regard du sexe opposé voit l'allure qu'il souhaite affichée. Une coiffure impeccable est au moins bienvenue, sur le reste il peut chipoter, mais pas trop. Un sourire parcimonieux de-ci de là, insinuant une pincée de mystère le plus clair du temps. Son regard est apparemment dur et froid, il raconte son caractère, ses blessures, et tout ce qu'on peut y voir par là. Ses yeux d'ébène vivace sont un fusil de bataille, mais uniquement sur le champ de la séduction. Les contours de son corps sont ceux d'un militaire exercé et entrainé, dotés d'une musculature fine et travaillée. Il est mince, et atteint fièrement le mètre soixante-dix sept. Du côté vestimentaire, le brun accorde autant de soin à l'équipement du contingent, qu'aux vêtements civils une fois tombé l'uniforme. Ce n'est pas une obsession particulière chez lui, puisque le matériel sur la plage, puis ensuite en captivité, est chétif suite aux pertes. En dehors des circonstances particulière, le résultat est très franc, son désir de séduire prend le pas.

• Caractère : Il a été éduqué selon des principes de discipline, d'obéissance, et de devoir, dans une famille de militaire. Dwayne n'a pas toujours introduit ces préceptes dans sa vie d'adolescent, allant de bêtises en petits méfaits. Il s'est recherché durant ce temps, même en défiant les valeurs arrêtées qu'on lui inculquait. Il conserve un caractère froid et violent, des coups que son père lui porta pour faire de lui un soldat. Cette rancœur perspicace, finalement, il l'a déchargé sur les théâtres de conflit, un fusil d'assaut sous l'épaule. Il a tué avec autrement plus de facilité qu'aucune recrue. Il n'était pas une recrue, il avait en lui la rigueur et la dureté de son père. Depuis lors, Dwayne s'est prouvé à lui-même qu'il peut être un homme complet, et aspire aussi à faire la fierté de sa mère.
Son parcours n'est pas seulement lié à la vie militaire, Dwayne a toujours compté sur une vie comblée par une ou plusieurs présence féminine. Il veut conquérir ces demoiselles, et n'hésite pas pour cela à jouer de ses charmes. Il aime la séduction, qu'elle soit accompagnée ou non d'une affection profonde. Il ne s'avoue que de l'attirance physique pour les femmes, l'amour est une autre paire de manches, qu'il n'a que rarement voire jamais enfilé. Par ailleurs, Dwayne est féru d'aventure, et depuis la mission, d'exploration. Il n'est pas du genre posé, et poursuit ce qui est mouvementé et trépident.

• Mon passé avant d'arriver sur l'île : Le domicile des Hunter, militaires de père en fils, le père de Dwayne ne l'apercevait qu'en de rares occasions. Le jeune garçon désespérait de le voir gravir le perron de leur habitation privilégiée et aisée en caserne. Il l'imaginait qui revenait de son service dans le Corps des Marines des Etats-Unis, son chapeau blanc de cérémonie greffé sur sa tête, revêtu de son costume brun constellé de décorations militaires fièrement exhibé, tandis qu'il approchait pour réjouir sa famille de son retour. Lorsque enfin se réalisait ce rêve d'enfant, Dwayne apprenait de la discipline et de l'obéissance chère au métier de son père, mais sans qu'il ne faille pour cela, négliger la joie et le sourire. Entre deux garde-à-vous, ou alors que Dwayne refaisait son lit sous le courroux d'un chronomètre, son père lui avançait parfois ses rêves pour lui. Dans la fin de son enfance, ce fut même l'Académie militaire de West Point qu'il entendait le voir intégrer, tandis que sa mère se mêlait d'envisager des universités civiles pour son enfant.

La volonté du père se disputait à ses longues périodes d'absences. Dwayne grandit avec sa mère essentiellement, elle l'éduqua sans l'emphase du père militaire. Il suivit sa scolarité dans une école publique, et persévéra dans les notes tantôt moyennes, tantôt remarquables, ou alors exécrables dans d'autres cas. Il se lassait de l'autorité des professeurs, de s'apercevoir que son père ne verrait rien de sa scolarité, alors que ses amis se racontaient leurs pérégrinations et leurs loisirs en famille, père y compris. Dwayne en alla de son propre chef, défiant l'autorité il commit vols, dégradation, multipliant les délits mineures. S'ensuivirent les cuites au cours des soirées interdites aux mineures, la fête et les quelques pincées de drogues malvenus, et toutes les conséquences sur son assiduité en cours.

Dans le même temps son père fut blessé au combat et revint transformé de sa mobilisation à l'étranger. Le désenchantement fut grand pour les Hunter dans cette période, son père avait perdu en vigueur ce qu'il gagna en brutalité. Dwayne fut remis au pas, mais avec autrement plus de violence. Il perçut cela comme une injustice, son père contraint à la retraite revenait soudainement et rendossait ses habits de paternel, sans les qualités qu'il lui connaissait dans son enfance. Alors il s'endurcit autant qu'il se renferma, tolérant les coups de son père tant qu'il n'en mourait pas, devenant froid et exigeant avec lui-même pour ne pas fuguer, pour sa mère et cette enfance rêvée qu'elle lui avait offert avec amour. Bientôt il attendrait la majorité et quitterait le domicile.

Dwayne s'engagea finalement dans l'armée après sa majorité et la fin de ses études secondaires, rejetant le parcours universitaire qu'espérait tant sa mère pour lui. Il quitta la caserne et rejoignit le Corps des Marines des Etats-Unis dans lequel servit avant lui son père. Il devint un soldat acharné mais violent et souvent ingérable. Le jeune homme enchaîna les théâtres de conflit , à terre dans les infiltrations baveuses ou subreptices au sol, dans les opérations en hélicoptère armés de combat, et enfin en mer. Il prit part à une mission navale de l'U.S Navy, au cours de laquelle une île inconnue fut détecté par les instruments de navigation. Pour l'explorer, les fusiliers de la marine s'acheminèrent vers elle à bord de bateau semi-rigides. La flotte entière, ainsi que Dwayne, s'échoua sur l'île, le contact fut perdu avec le navire principal du fait des aléas de la mer venteuse et instable. Le contingent s'établit sur la plage dans l'expectative de rétablir la communication avec le bateau toujours en mer. Toutefois l'espoir s'amenuisa en quelques jours, le séjour menaçait de durer. Les soldats explorèrent l'île pour conjurer l'attente. L'ennemi s'abattit sur eux, aussi soudain qu'imprévisible, en quelques minutes il furent encerclés et captifs. Les amazones exsudèrent de toutes parts, piégeant les hommes un à un. Elles les conduisirent en captivité dans leur caverne. Elles étaient aussi fascinantes que redoutables, s'avoua le fusilier marine Dwayne Victor Hunter dans les premières heures de l'équipée forcée de la taverne.

• Vie après le naufrage : La troupe s'alanguissait depuis quelques mois dans la taverne des amazones. Elle constituait un abri, mais le temps démontra qu'elle avait un air insidieux de prison. Les femmes dominaient l'endroit, les déplacement dans la jungle étaient plus tolérés que permis, mais parmi les militaires, on songeait à profiter de l'accalmie et de la détente des relations avec ces femmes intrigantes pour s'aventurer plus en profondeur de l'île. Dwayne, avait noué des relations contrastées avec certaines de ces jeunes femmes. Elles étaient farouches, certaines moins que d'autres. Elles ne devaient pas se mêler à eux, et eux devaient obligeamment ne pas se confondre avec elles. Dwayne enfreignait allègrement les ordres de Vania. Il n'y avait pas de meilleure circonstance pour des militaires projetés à l'autre bout du monde, mais le bougre d'imbécile de colonel l'ouvrait assez grande pour dissuader quiconque de s'enticher d'une amazone. Le séjour durait, durerait probablement, le panorama se bornait à ces femmes, jeunes, attirantes, mais revêches. Noëlynn s'intéressait au monde, elle était dure et méfiante comme ses "soeurs", mais elle ne manquait pas de charme, et converser avec elle était plaisant. Il était proche de Satinà également, elle paraissait séduire les hommes sans même s'apercevoir de ce pouvoir particulier. Elle avait fini par en jouer sur lui, peut-être qu'il jouerait à deux pour finir, mais rien n'était moins sûr dans cette antre de virginité et d'hostilité. Celle qui se déroba à son charme, dans un affolement indicible, fut Xena. Il avait été présomptueux de tenter l'embrasser en la maintenant trop vigoureusement, elle se tenait à bonne distance depuis lors. Il envisageait de lui expliquer qu'elle se trompait sur son compte, qu'il avait été trop prompt et inconvenant.

Mais dans l'après-midi, on quitterait le camp pour avancer dans l'exploration de l'île. Ed, Kane et d'autres s'étaient liés à certaines amazones, dans la dispute comme dans l'amour ou l'amitié, mais il faudrait partir et ne pas s'attarder sur le camp. Sous les flamboiements du soleil altérés par les frondaisons des arbres , à la mi-journée, certains soldat s'éloignaient déjà, quelque part dans la jungle, aussi loin que possible des amazones. Dwayne s'enfonça dans la forêt, chargé d'un sac de vivres, il ne savait pas comment ces guerrières réagiraient au départ des militaires, si elles s'en souciaient seulement, ou si elles n'en avaient cure. Ed et Kane devaient avoir progressé largement dans la direction qu'il suivait, le colonel était encore présent. Dwayne se heurta au regard incrédule d'une amazone, dans un instant de stupeur il remarqua l'indisposition d'une seconde, puis d'une troisième. Avancer devint irraisonnable, et pourtant d'autres s'étaient faufilés hors du camp, avant, mais peut-être seraient-ils les derniers. Les flèches menaçaient de sourdre sur ses compagnons, sur lui, les traits bandés leurs signifiaient de se détourner vers le camp. Dwayne remarqua une effusion de voix au lointain, des voix féminines. Un groupe d'homme fendit la broussaille de la jungle, suivi des amazones, ils étaient prisonniers, malgré qu'ils furent parmi les premiers à s'esbigner, mais quelqu'un devait avoir fuir assez loin du camp pour se mettre en sécurité, prévenir le commandement, ou établir un campement. Dwayne allait devoir s'alanguir parmi ces guerrières, avec d'autres.