× Ma Célébrité : Gaspard Ulliel × Nombre de messages : 3682 × Age du perso : 27 ans × Job : Tout ce qui n'es pas bon : ) × Côté love : Je n'aime que moi pour le moment.
La chaleur, l’humidité m’enduisait la peau, je sentais les légères gouttes de sueur perler sur mon visage au rythme de mes coups de bèche. Je retourne la terre mieux que qui conque qui a pu vivre entre ces murs. J’avais sans cesse l’impression que j’étais plus crédible dans mon rôle qu’eux. Leur mouvements étaient lascifs et peu précis alors que les miens étaient déterminés et forts. Parfois, je devais les ralentir pour ne pas leur montrer ma bonne endurance. Dans la jungle, tout est différent d’ici, là-bas chaque secondes peut être mortelle si elle n’est pas prise avec précaution. Les faibles ne survivent pas longtemps dans ce milieu hostile. J’ai toujours vécu dans le danger c’est sûrement pour ça que je semble très à l’aise dans les camps adverses. Rien ne pourrait me trahir car ma peur est assez bien gérée. Je ne peux pas dire que je ne la ressens pas mais j’arrive à la retenir et la transformer en force ou en courage. Rien ne pourra m’arrêter dans mon but, rien à part la mort. Je ne suis pas né chez les originaires mais ils ont l’impression de me connaître comme si j’y ai vécu toute la vie. Là est tout l’art de la suggestion et de la manipulation si cela est bien manié on peut faire croire n’importe quoi à n’importe qui. Cette île est grande mais bien trop petite pour abriter des gens aussi mauvais et si peu respectueux de la nature qu’eux. Ils arrachent le blé et les plantes sans précautions, ils ne remercient pas la terre de leur avoir offert à manger. Ils se contentent de cultiver, de prendre sans regret. Leur mentalité me dégoute ainsi que leurs façons de faire. C’est peut-être le seul camp dans lequel j’ai du mal à contenir toute cette rage qui n’attend qu’à jaillir de mon ventre pour se rependre sur leurs maisons jaunâtres. Certes, ils n’ont pas tous cet air hautin sur le visage et il y a certainement des gens intéressant parmi eux mais ils ont sûrement été très bien manipulés pour qu’ils perdent tous leurs éclats. Quand j’y pense, c’est ici que j’ai rencontré Pénopoline, cette femme qui m’a donné son amour alors que je n’attendais rien d’elle. Cette femme que je repousse sans cesse mais qui ne cesse de s’accrocher à moi. Je ne l’ai jamais comprise mais peut-être qu’elle voit en moi tout simplement une porte de sortie.
Je soupirai en ralentissant mes gestes alors que chacun attendaient mes « ordres » pour savoir quoi faire. On ne peut pas dire qu’être responsable des champs est une grande responsabilité mais ils ont dû voir en moi ma capacité de leadeur. Ou est-ce tout simplement mon assiduité qui les a convaincus ? Je ne saurais pas le dire tout ce que je sais c’est que je suis responsable de ces hommes, que je dois leur donner des ordres et faire semblant de sympathiser avec eux. L’une de mes règles est de ne jamais m’attacher à l’ennemi sauf si je vois en lui un potentiel à rejoindre notre cause et se battre à nos côtés le moment venu. Mais là est toute la difficulté. Trouver ce genre de personnes ne cours pas à chaque coin de rue. Je devais être patient et savoir trier mes relations tout simplement et surtout me faire discret. Je ne tenais pas à ce que leurs chefs me remarquent car s’ils font des recherches sur moi, ils comprendront bien vite que je ne fais pas partie de leur rang et se serait à ce moment-là que ça deviendra dangereux pour moi. Je relevai mon regard bleuté et empli de force vers chacun d’eux et leur donnèrent une tâche pour me débarrasser de ces fainéants rapidement. J’avais besoin de réfléchir et pour cela je n’ai pas besoin d’homme perdus qui restent planté là à me regarder travailler le temps qu’ils discutent entre eux. À leurs yeux je suis le fils d’un traître qui essaie de se racheter en travaillant d’arrache-pied mais ce qu’ils ne savent pas c’est que tout est une supercherie appuyée par l’homme qui a été banni de ces terres.
Je souris en pensant à tout ça, j’étais satisfait de mon plan et pour le découvrir il faudrait que l’on me trahisse. Mais qui ferra cette erreur ? Personne j’espère. La chaleur augmenta et leurs mouvements lascifs se transformèrent en petits coups peu motivé. Cela me faisait pitié parfois…Je n’aimerais pas être à leur place et avoir un corps si faible et n’ayant pas de ressources. À côté d’eux j’ai parfois l’impression d’être un surhomme. Je continuai mon activité alors que j’entendis des petits ricanements, je relevai alors le regard vers ces femmes qui se permettaient de trainer dans « mes champs » pour simplement m’apercevoir torse nu. Je trouvais ça pitoyable de leur part et puis comme si j’avais besoin d’avoir du succès avec les femmes. M’attarder sur elles, c’est me retarder sur mon objectif et ça je ne me le permettrais jamais. Je rabaissai mon regard directement pour continuer ce que je faisais mais alors que mes paupières descendaient, j’aperçus cette jeune femme que je n’appréciais pas vraiment. Son air hautain m’avait agacé dès la première fois que je l’ai vue.
C’est le genre de femme qui me rebute tout simplement. Étrangement, elle se baladait dans les allées des champs. Je me demandai ce qu’elle pouvait bien faire là. Elle semblait pas du tout à sa place et avait un regard légèrement perdu. Je me dis que c’était l’occasion de lui faire comprendre que je ne la portais pas en estime. Je plantai mon outil d’un coup violent dans la terre et me dirigeai vers elle d’un pas décidé, presque fière. Je traversai quelques épis de blé non coupé et me postai devant elle pour river directement mes yeux clairs dans les siens. « Vous ne pouvez pas être ici ». Dis-je sèchement. En quelque sorte cela pouvait se traduire en un « dégage » mais je n’obtenu pas la réaction que j’espérais. Je fronçai légèrement les sourcils d’incompréhension. J’étais légèrement perdu, elle semblait être une autre personne bien plus différente de celle que j’ai pu « connaître » auparavant. Que lui avaient-ils fait ? Je soupirai en relâchant mes épaules qui étaient droitement dressées il y a quelques secondes. « C’est dangereux ». Dis-je simplement pour lui faire comprendre qu’elle ne devrait pas rester là sans rester en mouvement. Ça ne me dérangerait pas qu’elle se fasse décapiter par une faux mais je doute que cela ne soit positif pour ma « carrière ». Je lui montrai du doigt le chemin de sortie. « Suivez-moi je vais vous sortir d’ici. ». Je fis comme si je ne la connaissais pas car elle ne semblait pas me reconnaître. D’ailleurs cela me procura une drôle de sensation. Mon attitude ne me trahit pas pour autant et je la sortis du champ avant de me retourner vers elle. « Qu’est-ce que vous faisiez là ? ». Je ne m’attendais pas à une réponse très intelligente car il n’y a pas vraiment de raisons pour se promener dans un champ. Enfin, je crois…J’attendis ses explications en restant planté devant elle sans ajouter la moindre chose. Katty…Qu’ont-t-ils fait de toi ?
Il parait que tout le monde devient plus sage par son vécu et plus fort de par ces souvenirs... Alors que me restait-il à moi dont le passé était tel un abysse... Un puis dont les pierres semblaient usés par l'eau mais qui se trouvait alors désespérément vide. Aucune image surgissant de mon inconscient pour désaltérer cette soif de savoir... Qui étais-je, moi la femme qui ne connaissait son nom. "Katty"... Il m'avait été soufflé mais cela ne m'avait guère avancé... Je restais désespérément à errer sur le chemin de l'incertitude et des interrogations...
Je restais là, dans la pénombre de mon habitation en bois. Enfin "mon"... On m'avait informé qu'il s'agissait bien de la mienne, alors pourquoi les lieux me paraissaient-ils froid et aussi étranger... Je m'y sentais même quelque peu mal à l'aise. Comme à peu prêt partout d'ailleurs... On m'avait assuré que ce sentiment se dissiperait peu à peu. Qu'il était du à mon état amnésique. Comme je me languissait alors de me souvenir. De me sentir de nouveau chez moi, de reconnaître tout ces gens que je côtoyais qui était mes frères, ma famille, mes amis... Pourtant je ne voyais que des silhouettes dont le visage était baigné d'ombre... Impossible d'y associer un nom... Un sentiment... une impression... Tout ce dont j'étais certaine c'était que j'avais vraiment du mal à supporter leurs regard accusateur... soupçonneux...
Il parait que leur attitude résultait de ma folie après avoir consommé des baies venimeuses... Une espèce très rare. La fièvre m'avait fait alors délirer et j'étais devenu alors violente. Bien plus que de raison... J'aurais fait du mal à plusieurs personnes mais on se refuse à me les "présenter" afin que je m'excuse de mon incontrôlable conduite... j'ignore jusqu'à leur nom... Pourquoi tant de mystère je ne comprend pas. Peut-être préfèrent-ils rester dans l'ombre par crainte...
Ainsi au milieu de tant de personne je me sentais tellement seul... Malgré cette "garde" rapproché que l'on m'avait attribué... Je n'étais pas sotte, je remarquais bien que depuis hier, à ma sortie de "l'infirmerie" j'étais quelque peu filé... On me suivait où que j'aille dés que je sortais de ma demeure. Bien sur en toute discrétion... Malgré les avoir vu je feignais l'ignorance. Je pouvais comprendre qu’après mon pétage de plomb et ma mémoire qui flanche on me tienne à l’œil... Du moment que la surveillance se faisait à une certaine distance et dans une certaine mesure, je pouvais le supporter et le gérer. J’espérais que l'inquiétude à mon égare disparaîtrait avec le temps... "Laisser le temps au temps... " Combien de fois avais-je entendu cette phrase depuis ces trois derniers jours. Depuis mon fameux réveil amnésique. Pourtant l'impatience me rongeait de l’intérieur... Malgré une vue parfaite je me sentais aveugle... perdu...
Sans même m'en apercevoir, je frappais de la paume de la main le matelas sur lequel j'étais allongé... Je m'étais étendu dans le noir pour essayé de me rappeler... encore et encore... mais jamais rien ne venait. Je décidais donc de quitter les lieux pour prendre un peu l'air dehors, peut-être qu'une personne ou un détail serait ce fameux déclic qu'il me manquait... la clef qui ouvrirait la porte de mes souvenir.
Alors que j'ouvrais la porte, je dus porter une main devant mes yeux tellement la luminosité était intense. Les rayons chaud du soleil vinrent me taquiner la peau. Une bien délicieuse brûlure infime. Un vent chaud souffle ce qui fit naître un sourire sur mes lèvres. Qui avait-il de plus jouissif au monde que de sentir le vent caresser son visage. J'étais de celle qui aimait aussi l'odeur de la pluie et de l'herbe fraîche par un beau matin de rosé... La nature n'était que beauté... et j'avais un profond respect pour elle car celle-ci nous donnait la vie, sa force... L'homme la détruisait à petit feu, comment pouvait-il rester aveugle à ses nombreux appels au secoure... Pourtant quand elle se mettait en colère, elle nous montrait que nous ne sommes que des pantins futiles qui demeuraient impuissant devant sa puissance matérialisé en tsunami, en tornade, en tremblement de terre et inondation et tellement d'autres phénomènes naissant de la main immatériel de mère nature...
Je mâchouillais l’intérieur de ma joue d’agacement, comment pouvait-je me rappeler de ça? l'amnésie était tout de même une chose bien étrange... On se rappelait qu'on aimait l'odeur de la pluie mais pas de son propre nom...
Je me dirigeait machinalement droit devant moi regardant avec attention de part et d'autre le long de mon chemin qui me mena directement en plein milieu du champ ou je me stoppais, complètement hagard... Je m'étais tellement concentré sur tout les petits détail que je n'avais pas fait vraiment attention où mes pieds me menaient.
Je ne pu m’empêcher de sursauter quand un homme se fixa devant moi plongeant son regard bleu électrique dans le mien. Sa silhouette était imposante de part sa grandeur et sa musculature. Il s'adressa alors à moi d'un ton sec et expéditif. Je scrutais alors son visage espérant qu'il éveil en moi... à vrai dire je ne sais pas trop ce que j'espérais... A force d'attendre une chose qui ne viens jamais, on ne sais plus trop quoi espérer vraiment...
Je fus sortie de mon intense réflexion quand il m'affirma que c'était dangereux. Il était passé d'un ton froid, qui laissait présager un éventuel énervement ou un ressentit peu chaleureux à mon égare, à un ton neutre parfaitement détaché de toute familiarité. Visiblement je ne le connaissais donc pas, inutile de continuer à triturer mon esprit en espérant le reconnaître. J'avais déjà bien assez la migraine comme ça.
Avant que je ne puisse dire quoi que se soit il me montra le chemin de la sortie du champ qui, il fallait bien le reconnaître, pouvait être dangereux. Je m'exécutais donc en lui emboîtant le pas.
Une fois en lieux sur, l'inconnu se retourna vers moi et me questionna sur ma présence sur son lieu de travail. Sa question était des plus pertinente... si seulement j'avais une véritable réponse à lui donner... je cherchais mes mots en m'accompagnant de mes mains comme si elles allaient répondre à ma place.
- Je... je voulais...
je ne pus réprimer un soupire d'impuissance en relâchant mes bras qui vinrent ballottés le long de mon corps avant de se fixer.
- je n'en sais rien...
Je me mis à chercher du regard la direction dans laquelle je venais. Avant de me refixer sur l'homme qui me regardait d'un air interrogateur. Il semblait attendre un meilleure réponse.
- Je voulais me rappeler...
Lançais-je alors en hochant les épaules. Pour dissiper un doute quelconque, je préférais demander;
- Excusez-moi... Est-ce qu'on se connait? si c'est le cas je ne veux absolument pas vous vexer en vous posant cette question mais... je... Je ne me souviens absolument de rien...
Je lui offrit un sourire, mais celui-ci demeurait sans joie bien au contraire. Je n'étais pas du genre à partager ma peine et mes souffrances, si jamais je ressentais le besoin de pleurer, c'était loin d'éventuels regards... ou ceux qui m'étaient très proche au point d'avoir une véritable confiance pour m'exposer ainsi. Je me refusais à montrer mes faiblesses à d'autres... Tiens, encore un trait de caractère dont je me souvenais...
Toujours est-il que son regard était différent des autres. Il était certes dure et froid ... Mais il ne me regardait pas comme un repris de justice fraîchement sortie de prison dont on se méfie ardemment, c'était vraiment salvateur.
- Vous ne semblez pas au courant, je me suis réveillé il y a trois jours à l'infirmerie sans aucun souvenir sur mon passé ou sur celle que je suis... Je sais que je me nomme Katty Evans... a vrai dire le peu que je sais, c'est parce qu'on me l'a dit...
Je désignais alors le champ derrière moi.
- je suis navré d'avoir fait irruption comme ça... J'étais partie faire un tour pour essayer de voir si le paysage pouvait me rafraîchir la mémoire et a force de me concentrer je n'ai pas fait attention où j'allais.
Mon visage affichait un nouveau sourire qui était plus une grimace témoin de ma confusion.
- Je ne voulais pas me montrer imprudente ou impolie en pénétrant "ici".
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(#) Sujet: Re: Sunshine can't kill me (Katty & Lahas) Mar 22 Sep - 23:25
Sunshine can't kill me
Don't play
Je regardai devant moi en laissant mes pensées se bousculer entre elles. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire d’elle ? Et si elle me reconnaissait ? Ça ne semblait pas être le cas, mais il suffisait peut-être qu’elle fixe mon visage pour que tout lui revienne en mémoire. Je ne devais pas avoir ce genre de pensées, voire de cette façon peut me trahir et je n’ai pas vraiment besoin de ça en ce moment. Je l’amenai en dehors des champs et quand je me retournai vers elle je retrouvai ce regard confus et incertain. La moindre question que je lui posais lui semblait être un obstacle insurmontable et je dû m’avouer que j’avais du mal à reconnaître cette femme qui m’avait sévèrement jugé autrefois. Elle se méfiait de moi auparavant et aurait pu tout faire pour me démasquer mais là elle semblait être une tout autre personne. Je ne la reconnaissais pas. Et si c’était un piège ? Si elle jouait la comédie car elle veut confirmer ses soupçons ? Je n’allais pas rentrer dans ce jeu malsain et j’allais faire ce que je fais de mieux…L’imbécile. C’est un rôle que j’arrive à rendre très crédible il paraît. Je vais faire comme si j’ignorais totalement qui elle est et était. Je la regardai s’agiter en tentant de me donner une réponse convaincante mais rien ne lui vint à l’idée il faut croire. Elle relâcha ses bras et les fit ballotter contre son corps, elle semblait réellement perdue. Je dois avouer que ses gestes et expressions sont feintes à la perfection si elle joue la comédie. Aurais-je trouvé meilleur que moi ? Non c’est impossible.
Elle me soutenu qu’elle voulait se rappeler mais de quoi au juste ? Qu’elle me détestait viscéralement ? Elle me regarda d’un drôle d’air et puis elle me confia qu’elle ne se souvenait pas du tout de moi. Elle voulait jouer avec moi ? Et bien jouons alors, j’allais nier notre relation plus que désastreuse et retourner tout cela à mon avantage. J’adore m’amuser alors voyons qui sera le premier à craquer et à faire tomber les masques. Je la fixai sans montrer trop de familiarités mais ne me montrai pas agressif. « Non, je ne dirais pas ça. Disons que l’on s’est déjà croisé ». Dis-je d’un ton détacher et avec simplicité. Elle m’offrit un sourire dépourvut de conviction qu’elle savait rendre convainquant ça je devais le reconnaître. Son regard était tellement neutre que ça en était presque déconcertant. Je dansai d’une jambe à l’autre car l’une d’elle commençait à s’endormir légèrement. Je continuai d’écouter son récit même si ma seule envie était de retourner faire semblant de travailler pour écouter et observer ce peuple qui devra bientôt subir mes asseaux. Elle me dit qu’elle était amnésique et qu’elle se rappelait que de son nom et de son prénom car on lui a dit. Ha ! Le coup de l’amnésie on ne me l’a pas encore faite celle-là ! J’avais envie de ricaner mais je me contentai de le faire en mon for intérieur. Il n’y a pas à dire elle a beaucoup plus d’humour en « amnésique » qu’en étant elle-même.
Elle ne voulait pas si, elle ne voulait pas là. Pauvre petite chose malade qui essaie de se souvenir. Elle voulait se rafraîchir la mémoire et comme par hasard elle passe dans MA parcelle de champ alors qu’il y en a une dizaine. Je soupirai légèrement en laissant mon regard glisser sur ce corps qui semblait si affaiblit. « Non je ne suis pas au courant madame, je suis ici pour racheter la dette de mon père en travaillant dans les champs, les ragots m’intéresse peu ». Je lui fis un léger sourire qui voulait se montrer amicale mais qui, dans le fond, n’était pas sincère. Tout ce jeu de réplique n’est que du cinéma que je jubile à animer. « Ne vous excusez pas, contentez-vous de ne plus y rester plantée là sans bouger. Un accident est si vite arrivé ». Oui un accident est si vite arrivé… « Je suis désolé pour votre perte de mémoire, je peux comprendre que c’est un fardeaux de ne pas se souvenir. » Je ne pensais pas un traitre mot de ce que je venais de dire. C’était de la simple politesse pour meubler la conversation et surtout pour analyser son comportement afin de savoir par quel côté j’allais pouvoir la manipuler. « Vous savez, parfois, il vaut mieux oublier son passé pour repartir sur de bonnes bases. Dans votre cas c’est plutôt une bonne chose » cela sonnait d’un air « méchant » et mesquin ou du moins ça laissais sous-entendre de nombreuses choses. « En tout cas si je peux vous aider… » Allez, dis oui afin que je continue à t’embrouiller l’esprit. « Il paraît qu’il y a une petite fête au village, vous devriez y aller, peut-être que quelques souvenirs vous reviendrons ». Et si je tentais de me rapprocher d’elle pour en savoir plus ?
Je devais en avoir le cœur net et confirmer mes soupçons avant de l’accuser à tort. Mais si justement tout es resté secret et que cette histoire a été inventée et diffusée pour que tout le monde y croit ? J’étais décidément très perplexe. Je passai ma main sur mon visage qui était parsemé par des traces de boues. Celles-ci soulignaient mon regard et me donnait un air de guerrier mal braillé. « Ne vous concentrez pas trop cela pourrait vous faire perdre le fil encore plus ». Je la regardais à peine car je n’avais pas envie de m’attarder sur elle. Ses cheveux de couleur dorée, son regard bleuté, sa silhouette me rappelaient trop de mauvais souvenir. Surtout un en particulier. Quand elle m’a regardé dans les yeux et qu’elle m’a fait sous-entendre qu’elle savait que je n’étais pas celui que je prétendais être. Si son amnésie est réelle cela m’arrange mais si ce n’est que de la comédie, il va falloir la jouer fine. Haaa les femmes et leur esprit tordus…
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(#) Sujet: Re: Sunshine can't kill me (Katty & Lahas) Mer 23 Sep - 13:35
Lahas & Katty
▴Sunshine can't kill me▴
Ainsi je ne connaissais pas cette homme plus que ça... Le fait que nous nous croisions ne faisait pas de lui une personne qui aurait été importante dans ma vie. Bien que j'avoue que, ne serait-ce que me souvenir de lui, aurait déjà été pour moi une chose tout à fait merveilleuse même s'il ne pouvait m'apprendre grand chose sur celle que je pouvais être. Toujours est-il qu'au moins, je ne pouvais guère le vexer car sa personne était pour moi tout à fait étrangère.
Je ne puis réprimer un sourire à son "madame". J'étais surprise... agréablement surprise par sa bienséance dont personne avait fait usage jusqu'à maintenant. Sa manière de parler me faisait penser à un lords des temps passés. Je m'imaginais ce que cela aurait pu donné en habits d'époques... J'en venais à la conclusion que celui-ci lui aurait été à merveille.
Je secouais subtilement la tête pour que cela soit le plus discret possible tout en étant assez présent pour moi afin de m'aider à faire le vide dans mes pensés alors que je venais de me rendre compte de la suite de son discours. Racheter les dettes de son père? Que pouvait-il bien entendre pas cela? Je préférais le laissé poursuivre plutôt que de l'interrompre. Mon regard s'attarda sur ses lèvres qui m'offrirent un sourire amical. Mon cœur fit un bond de joie. Cela pouvait sembler parfaitement ridicule mais il s'agissait du premier de cette nature que l'on m'offrait. Depuis mon réveil du moins. Qu'il soit sincère ou non à cet instant m'importait peu. Je préférais conserver mes œillères et me délecter de la sensation de bien être que cela me faisait ressentir. Même si les yeux de cet homme se posait sur moi avec dureté, ce qui faisait un réel décalage avec ce sourire offert, je ne pouvais nier qu'en cet instant je me sentais réellement bien. Comme une impression de chez soit. C'était à la fois jouissif et agaçant... Jouissif car un tel sentiment, je l'attendais depuis ces trois derniers jours... Agaçant que cela puisse venir d'un homme qui me connaisse si peu...
- Je serais plus prudente la prochaine fois je vous l'assure!
Répondis-je au fait que mon errance en ces lieux puisse être dangereux.
- Il serait regrettable que je perde la tête... du moins un peu plus que maintenant...
Je n'avais pu m’empêcher ce trait d'humour avant de reprendre mon sérieux quand l'inconnu se montra conciliant fasse à ma situation.
- vous n'avez pas idée... Se sentir étrangère dans un lieu étranger... c'est déroutant. Se sentiment perpétuel de ne pas être à sa place.
Quand il me dit qu'oublier le passé pouvait être bénéfique, je serrais la mâchoire à un tel point que cela en devint douloureux. Surtout quand je décelais un ton piquant de sa part quand il dit que pour moi ce fut plutôt une bonne chose. Je plongeais alors mon regard émeraude dans celui de l'homme sans nom.
- On ne peut savoir où l'on va sans savoir d'où l'on vient...
J'allais ajouter que si nous nous connaissions aussi peu, il ne pouvait juger sur le fait que cela soit réellement une bonne chose pour moi... comment aurait-il pu savoir ce qui était bon ou pas en ce qui me concernait... Mon agacement naissant s'envola aussi vite qu'il était apparu quand il me proposa de l'aide. Il enchérie en me parlant d'une petite fête de village qui se déroulait à ce moment même. Ma curiosité fut piqué à l'idée qu'il puisse y avoir de la musique, visiblement je devait adorer ça car la moindre parcelle de mon corps était en excitation fasse à cette idée, mais je fut vite refroidie à l'idée qu'il y ait beaucoup de monde... J'avais du mal à supporter tout ses regards que je ne connaissaient pas mais qui me jugeaient...
L'homme attira de nouveau mon attention quand il entama de se passer une main sur le visage. Le pauvre était plein de terre. Il n'y avait pas de doute, il était travailleur et ne lésinait pas à la tache. Ces mots me revinrent en mémoire, il voulait racheter les fautes de son père. Quoi qu'ait pu faire son géniteur, il se donnait tout entier pour faire pénitence. Je ne savais pas si cet homme allait devenir plus qu'une simple rencontre mais ce dont j'étais sur c'est qu'il avait fait naître du respect en moi. Je respectais profondément sa quête et la trouvais juste à tel point que je ne puis rester externe à la situation.
- Votre père es très chanceux de vous avoir pour fils. Il doit être très fière de vous. Quoi qu'il est fait vous travailler dure en son nom. Vous sacrifiez de votre personne pour lui, ce que je trouve profondément respectable!
J'imaginais qu'il n'avait rien à faire de ce que je pouvais bien penser, moi, un simple visage de passage... Mais je n'avais pu m'empêcher de le dire tout de même. Il semblerait que je sois très franche et que je ne mâche pas mes mots. Un nouveau trait de ma personnalité se révélait encore... Décidément ce travailleur de terre m'avait proposé son aide mais il ne pouvait s’imaginer à quel point il m'aidait déjà. Je sortais de la poche de mon short, en jeans usé, un mouchoir en tissus que j'y avais placé le matin. Je veillais toujours à l'avoir sur moi pour y récolter quelques fraises sauvages qui se trouvaient sur des pieds alentour de ma demeure. Visiblement je ne pouvais résister à ses délicieuses friandises. Quoi qu'il en soit, il en avait plus besoin que moi. Je voyais des petites perles de sueurs couler sur son front dont certaines venaient mourir dans ces yeux, voulant surement regagner le bleu lagon qui s'y trouvait déjà. Plus il s'essuyait du revers de son bras plus il se barbouillait de terre qui se muait en boue.
Alors que je lui tendais le petit carré de tissu, j'osais enfin lui demander son nom.
- Et se repenti aurait-il donc un nom à me confier...
Demandais-je dans un sourire sincère avant qu'il se change en une petite grimace gêné...
- et serait-il en clin à m'accompagner à cette fête de village?
Je ne pouvais supporter l'idée de m'y rendre seule.
- J'imagine que vous avez beaucoup de travail et des milliards de choses plus importante à faire mais je vous avoue que la foule ne m'inspire guère... Je crains de n'y trouver aucun visage familier.
Voila que je me montrais aussi bienséante que lui et j’avoue que cela ne me déplaisait pas. La beauté des formes était si agréable. Mais cela étant dit... ma franchise éternel n'aurait su m’interdire de lancer un "merde" si cela me semblait nécessaire!
Alors que je formulais ma requête je discernais au loin mes "gardes"... Comment aurais-je pu les oublier ceux là. Ils c'étaient montrés alors si discret que j'en avais presque oublié leurs présences. Je fronçais les sourcils. Jusqu'alors ils ne m'avaient guère dérangé, probablement parce que je me sentais tellement seul qu'ils finissaient par me faire une sorte de compagnie. Là en revanche je devais bien avouer que cela me pesais.
- Je sais que même si vous ne veniez pas, je n'irais jamais vraiment seul de toute façon, mais de manière non officiel... Où que j'aille, j'y suis suivie de trois ombre sauf qu'une seule est la mienne...
Je me mis a mordiller ma lèvres... songeuse...
- Cette surveillance est nécessaire je présume... à cause de mon amnésie qui ferait suite au fait que j'ai avaler des baies, venimeuses, qui m'ont causé une fièvre de cheval qui engendra une folie passagère avant de tomber dans un coma de plusieurs jours... J'ai agressé plusieurs personnes parait-il... Mais on se refuse à me dire qui...
Je décidais de quitter du regard mes deux fidèles "accompagnants" pour le reposer sur mon interlocuteur.
- Me laisserez-vous en tête à tête avec eux?
Dis-je en lui offrant un sourire joueur.
- Ou aurez-vous le courage de vous montrer en compagnie d'une femme aussi dangereuse que moi...
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(#) Sujet: Re: Sunshine can't kill me (Katty & Lahas) Mer 23 Sep - 15:49
Sunshine can't kill me
Party
Lancer la lance et attendre qu’elle transperce sa cible est l’une de mes spécialités, mais je ne pensais que ça allait être si facile. Elle rentra dans ce petit jeu très facilement et c’était parfait, je n’allais pas devoir creuser trop loin pour trouver ce qui pourrait la faire chavirer. Elle joua sur l’humour quand je lui dis qu’un accident pouvait si vite arriver, il n’y a pas à dire je n’ai pas l’habitude de ces traits de personnalité. Est-ce que j’allais m’y habituer ? Je n’en étais pas certain, il me fallait tout simplement rester sur mes positions et ne pas mordre à son hameçon qui pend juste devant mon nez. Elle continua en me disant que je ne pouvais sûrement pas comprendre ce sentiment de ne pas être à ma place constamment. Malheureusement si je sais ce que c’est et sûrement bien plus qu’elle. Ma place ici n’est qu’un mirage particulièrement bien orchestré. Les miens me manquent, l’odeur âcre de la sève ne remplit pas mes narines chaque matin. Mes pieds nus ne foulent plus le sol poussiéreux et les épais tapis de mousses qui mènent jusqu’à notre rivière. Je n’ai plus cette sensation de liberté qui me rend si vivant. Je me sens coincé dans ce rôle morne et si peu intéressant. « Je peux vous assurer que je sais très bien ce qu’est ce sentiment ». D’ailleurs, je ne comprends pas comment ils peuvent se sentir heureux ainsi, cloitré entre quatre murs toute une journée. Ils travaillent, se soudent, se trahissent tout simplement car leur vie est ennuyeuse. Ils ne savent pas quoi faire pour la rendre belle et sans soucis alors ils se montent les uns sur les autres pour se dominer. J’ai tellement l’impression que nous avons la vie plus simple et saine, nous avons le progrès mais nous restons proches de la nature et nos conflits nous les réglons par des combats. Il n’y a qu’un chef et c’est moi et si qui conque tente de prendre ma place cela se règle dans une violence qui scellera le destin de l’autre. J’entretiens les Taykars avec de la haine, de la violence, de l’organisation et surtout avec un respect de la nature. Je pourrais parler de nos différences une journée entière sans jamais m’arrêter. La seule conclusion à retenir c’est que ce peuple me dégoute.
Katty rajouta que l’on ne peut pas savoir où l’on va sans savoir d’où l’on vient. D’un côté, je suis d’accord avec elle. Savoir nos racines est quelque chose d’important mais que faisons-nous si ces mêmes racines sont pourries dès leurs origines ? On ne peut pas se construire sur des bases douteuses et bancales. Dans son cas, tous ses éléments sont réunis alors oui il vaut mieux qu’elle oublie son passé pour avancer. « Mais parfois il faut savoir oublier d’où l’on vient pour avancer ». Elle n’aimait pas réellement que je parle de cette façon, je le voyais bien dans son regard pleins d’éclats. Mais je m’en contre fichais, je n’ai jamais mâché mes mots et ce n’est pas parce que c’est une femme que j’allais me retenir dans mes propos. Pour éviter de la contrarier complètement, je changeai de sujet pour lui parler de cette fête stupide mais alors que j’attendais sa réponse elle me dit une chose à laquelle je ne m’attendais pas réellement. Elle me dit que « mon père » était un homme chanceux et qu’il devait être fier de moi, que j’étais une personne respectable. Là aussi, j’aurais voulu lui dire que j’avais sacrifié mes parents à coups de machettes car ils avaient décidé de ne pas me suivre dans mes idéaux. C’est certain, mon père doit être très fière de moi, l’avoir décapité en un seul coup a agrégé ses souffrances rapidement. Je n’ai rien d’une personne respectable, je demande le respect mais si on ne me le donne pas je le prends par la force. Elle a un monstre en face d’elle mais elle ne s’en rend pas encore compte. Elle me tendu un carré de tissu avec des sortes de baies rouges que l’on ne trouve pas dans la jungle mais qu’il y a beaucoup ici. Je regardai la chose de manière hésitante et si elle voulait m’empoisonner ? « Mon père est très fière de moi et je suis ravi de faire ça pour nous ». En ce qui concerne les baies, je me contentai de faire un geste de la main pour refuser poliment. « Je n’ai pas très faim merci ». Elle me demanda ensuite mon nom et je lui répondis simplement « Lahas ».
Elle finit par enfin me demander si je voulais l’accompagner à cette petite fête car la foule lui faisait peur. Ce n’est pas en ma compagnie qu’elle va se sentir moins jugée se sera même pire car il y en a des choses qui circulent sur moi…Mais cela ne me dérangeais pas, ils pouvaient parler tant qu’ils veulaient, ça ne m’atteint pas car je ne pense qu’à mon but. Elle me raconta qu’elle était suivie et je dois dire qu’ils n’étaient pas vraiment discret n’importe qui pourrait les remarquer sans aucunes difficultés. Ou c’était ma capacité de pisteur qui m’a permis de les remarquer très facilement ? Je ne saurais pas le dire quoi qu’il en soit tout se passait comme je le désirais. « Je dois dire qu’ils ne sont pas très discret… Les fêtes de village ne sont pas faites pour des gens comme moi mais si vous souhaitez que je vous accompagne. Je vous préviens se ne sera sûrement pas de tout repos » Je ricanai alors qu’elle m’expliqua la cause de son amnésie. J’haussai mes sourcils pour prendre un air légèrement étonné. Comment elle a pu manger le fruit d’un Datura ? Il ne ressemble en rien à une baie… Me fait-elle encore marcher ou son amnésie est-elle vraiment réelle ? En tout cas si elle a consommé ce fruit, il y a beaucoup de chance pour que ce soit vrai. Peut-être devenait-elle dangereuse pour leur « gouvernement » ? Ils l’auraient empoisonnée pour se débarrasser d’elle ? Je ricanai légèrement. « Je ne sais pas comment vous avez fait votre compte pour consommer de la Datura mais en tout cas je pense que vous savez que vous ne devrais plus y toucher ». Les hallucinations et la fièvre ont dû la faire délirer complètement…Nahya a l’habitude d’utiliser ces plantes pour rentrer en communication avec nos déesses et nos dieux. Mais elle est tellement habituée qu’elle ne ressent presque plus les effets. Ils ont dû sûrement lui faire inhaler une grande quantité de fumée pour qu’elle soit dans cet état. « C’est une plante plutôt dangereuse, vous aimez prendre des risques on dirait ». Je rangeai mes mains dans mes poches et la regardai normalement. Visiblement, elle insistait pour que je l’accompagne et dire non serait vraiment stupide de ma part. Elle me fit légèrement rire quand elle me dit que c’était une femme dangereuse. Elle a son caractère mais elle n’a rien d’une femme dangereuse. « C’est plutôt ma présence que vous devriez craindre, il paraît que je n’ai aucun sens de l’humour et que ma seule qualité est ma belle gueule et mon autorité ». Je ris avec elle un court instant et puis soupirai. « Suivez-moi…Je vais me laver le visage et nous pourrons y aller. Ils se débrouilleront bien sans moi » Je partis devant elle et nous conduit vers une petite fontaine qui était posée au milieu du village. Je jetai de coups d’œil de temps en temps vers l’arrière pour voir si ses « gardes » la suivaient toujours. Je n’aimais pas ça du tout, il allait falloir qu’on les sème pour que j’aie la conscience plus tranquille. Je me penchai vers l’eau claires et me l’envoyer sur mon visage que je frottai énergiquement de mes grandes mains. L’eau tantôt transparente finit par se teinté d’un marron clair qui vivotait de gauche à droite pour s’enfuir de ce bac. Elle semblait vouloir rejoindre le sol, là où elle devrait-être. Je m’essuyai du revers du bras et regardai ensuite katty.
« Nous pouvons y aller ». Je lui fis un léger sourire pour reprendre la marche et puis je lui saisis le poignet sans prévenir et la tira pour me mettre à courir « J’espère que vous aimez la course ». Je me mis à courir aussi vite qu’un tigre et je tournai à la première ruelle qui s’offrait à nous, elle semblait avoir assez de mal à me suivre mais ma traction sur son bras l’obligeait à suivre le rythme. Je souris alors que je partageai avec ces gardes un moment de complicité éloigné. À la seconde ruelle, je pris le virage d’un coup sec et la tira vers moi pour la soulever sans aucunes difficultés et balança derrière un petit muret que j’escaladai ensuite. Je lui souris en m’approchant de la légère fente dans celui-ci. « Venez voir ». Je lui fis un signe de la main pour qu’elle s’approche. « Regardez les comme ils ont l’air paumés haha ». On pouvait les voir tourner de tous les côtés en essayant de nous localisé mais sans grand succès. Je me retournai vers elle. « Je n’aime pas avoir des chaperons, les airs de grands princes ce n’est pas pour moi ». Je me redressai et lui saisis sa main pour qu’elle se redresse à son tour. « Nous pouvons maintenant y aller le cœur léger ». Je n’aime pas avoir les femmes à mes pieds mais mon charme fait partie de mes qualités et je vais devoir l’accepter. Le charisme est aussi quelque chose d’important dans la manipulation et dans ce cas je compte bien l’utiliser. Que la partie commence.
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(#) Sujet: Re: Sunshine can't kill me (Katty & Lahas) Mer 23 Sep - 19:51
Lahas & Katty
▴Sunshine can't kill me▴
Mes joues porcelaines rougirent quand il m’expliqua qu’il ne comprenait que trop bien le sentiment qu’elle exprimait… Vraiment ? N’était-il pas sur ces terres aux milieux des siens ? Je ne comprenais pas… Peut-être qu’on est jamais réellement à sa place si notre cœur désir plus que tout être ailleurs. Où aimerait être cet homme ? J’avoue que la curiosité me taquinait… j’aurais bien aimé lui demander de vive voix ce qu’il entendait par là mais il reprit de plus bel en m’affirmant qu’il fallait parfois mettre le passé derrière sois pour pouvoir prétendre à un avenir meilleur… tout ceci me fit frissonner… et si derrière mon amnésie se cachait des secrets lourds à porter, au point de ne plus vouloir les garder. On dit que parfois le l’inconscient mes des barrières pour ne plus qu’on se souvienne de certaine chose qui sont difficiles à encaisser… Et bien quand bien même ! J’y ferais face la tête haute ! Hors de question que je courbe l’échine devant quoi ou qui que ce soit !! Si j’avais fait des erreurs par le passé, je devais y faire face et les assumer ! Si j’avais fait des choses horribles je devais me montrer responsable également, les nier ne les auraient jamais fait disparaitre de toute manière. Si ce n’était moi mais mon passé qui était sombre et bien je devais tout de même l’accepter comme il était car il avait fait de moi ce que j’étais avant tout ça. Le vécu nous rend plus sage, les erreurs nous font apprendre… Bref je devais me rappeler !
Toujours est-il que cet inconnu avait entamé une bien belle chose. Je lui indiquais mon ressentit alors qu’il acquiesça le fait que son père était fière de lui mais qu’il le faisait avant tout de bon cœur. Il ne recherchait pas la reconnaissance visiblement. Un grand homme me faisait fasse et m’imposait le respect. Le respect est une chose qui se mérite… Le respect et la peur son deux choses différentes car il est facile d’avoir peur de quelqu’un sans pour cela éprouver du respect pour lui. Tout au juste de la haine ou du dégout… Un ennemis pourra tout de même gagner votre respect par le mérite cela dis… donc quoi qu’il arrive, le respect se méritait !
Je dus me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas littéralement exploser de rire quand il me spécifia qu’il n’avait pas faim. J’avais complètement oublié qu’il restait trois petites fraises des bois dans le mouchoir que je lui tendais. Mon idée était surtout de lui proposer pour qu’il puisse se débarbouiller quelque peu avec… L’idée de lui proposer quelconque friandise dans pareil situation me paraissait absurde mais je préférais ne rien dire et hausser les épaules en les engloutissant moi. Je ne voulais pas les oublier de nouveau, elles risquaient de s’écraser dans ma poche ce qui serait bien regrettable, de si succulente petites choses ne méritaient pas une faim si atroce… La nature nous avait offert leur beauté et leur saveur, il aurait été sacrilège de les abîmer avec aussi peu de reconnaissance. Je soupirais d’aise au nectar qui me caressait la langue avant de finir dans ma gorge… Je ne m’en lasserais jamais… c’était vraiment mon péché mignon… Comme tous les fruits d’ailleurs… Je n’étais pas spécialement viande.
J’enfournais avec bien peu de délicatesse le mouchoir à sa place initial alors qu’il m’informa se nommer Lahas. Un prénom somme toute peu commun mais très jolie. Je fus discrète par mes deux compères dissimulés… Je venais de demander à Lahas s’il accepterait de venir à cette fête à avec moi… Mais avant je devais lui révéler le pourquoi de cette filature à lui qui n’écoutais guère les ragots… Je décidais de jouer la franchise même si cela devait me couter un refus certain de sa part par la suite. S’il voulait racheter les fautes de son père il ne préfèrerait sans doute pas trainer avec une femme que l’on regardait comme une bête noire…
Pourtant il accepta en ajoutant cependant un détail par le fait qu’avec lui se ne serait pas de tout repos… ah ? Dans quel sens ? Je ne puis, une nouvelle fois, formuler mon interrogation car il riait au faite des causes de ma cécité… Je fronçais les sourcils quand il avoua se demander comment j’avais fait pour manger du datura… et que je n’étais certainement pas prête d’y retoucher… Cette remarque me piqua au vif… il se pourrait que je sois également susceptible car j’appréciais peu le fait que ces paroles puisse envisager que j’ai pu être aussi idiote pour manger délibérément un fruit que je savais pertinemment toxique…
- Je n’ai pas dit toxique… j’ai dit empoisonné…
Je levais un sourcil tel une manière d’exprimer un « et toc ! » enfantin qui me sortait dont ne sais ou… Ce jeune homme venait de titiller malgré lui mon égo. Cela restait innocent, donc ma répartie l’était tout autant mais je pouvais sentir qu’en une autre situation avec un manque de respect bien plus violent j’aurais pu le devenir également. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un réel manque de respect ici…
- Il semblerait que ces fruits aient été délibérément empoisonnés mais je n’en sais pas plus.
Il y avait tellement de mystère qui planait… j’avais l’impression qu’on me cachait des choses et je n’aimais vraiment pas ça… Toujours est-il qu’il n’y était pour rien aussi décidais-je de passer outre et de revenir sur la fin de sa phrase.
- Mais pour ce qui est d’aimer prendre des risques… Il me semblerait que oui… Je pense que c’est un dépassement de soi qui est nécessaire… Il faut savoir le faire quand c’est nécessaire… car prendre des risques peut-être mais être suicidaire certainement pas !
D’ailleurs en parlant de risque, je lui demandais une nouvelle fois s’il prendrait celui d’accompagnée une femme dangereuse comme moi à cette fameuse fête… Je ne pus m’empêcher de rire, à sa réponse, en sa compagnie. Enfin il m’invita à le suivre pour qu’il puisse faire un brin de toilette afin d’accéder à ma requête. Je restais silencieusement en retrait pour qu’il puisse prendre le temps de se rafraichir tranquillement.
Alors que Lahas se retournait vers moi fraichement débarbouillé je pus contempler totalement les jolies très fin de celui-ci. Il fallait dire ce qui était, il était des plus plaisant à contempler et il ne devait avoir guère de mal à courtiser les femmes… Il ne devait certainement même pas devoir à le faire, il y avait tellement de ses dames que la beauté suffisait à contenter… Tout ceci me faisait beaucoup rire. Cela revenait à aimer un livre pour sa couverture. Le récit qu’il contenait avait beau être ridiculement court et vide de sens on se contentait d’afficher sa fierté à l’exposer aux regards envieux de ceux tout aussi matérialiste que soit. Bien sûr que la couverture est attractive mais elle ne l’est pas forcément par de sa beauté. Une couverture qui est craquelée et usée peut se montrer tout aussi plaisante, surtout parce qu’elle l’est devenue par son vécu… Son histoire était tellement fascinante qu’il avait été lu et relu… Je ne sais pas si l’image que j’utilise peut être comprise de tous mais, la beauté demeure dans celui qui la regarde puisqu’elle est subjective…
Lahas me fit savoir qu’il était prêt ce qui me sortit fort heureusement de mes réflexions très profondes. Il m’offrit l’esquisse d’un sourire que j’allais lui rendre s’il ne m’avait pas coupé en me demandant si j’aimais la course. Question purement rhétorique car il c’était déjà saisie de mon poignet pour m’entrainer dans sa course folle. Je dois bien avouer qu’au début j’avais bien du mal à le suivre. Cet homme avait de grande jambe et savait pertinemment où il allait. Moi je ne faisais que le suivre complètement hasardeuse. Je décidais de ne plus réfléchir et de courir tout simplement puisqu’il savait le chemin pour deux. Ainsi j’avais moins l’impression d’être une brindille de paille qu’on laisse voler derrière soit… du moins jusqu’à ce qu’on prenne un virage serré et qu’il ne se saisisse de moi pour me jeter par-dessus un muré. J’atterris sur les fesses. Lahas ne tarda pas à être à mon côté m’empêchant de me relever… Qu’elle mouche l’avait donc piqué ? Il m’invita à regarder dans une fissure qui lézardait le muret qui se commençait en une fente discrète. J’eus un large sourire de satisfaction quand je vis ses pots de glue nous chercher du désespérément regard. Combien de fois avais-je rêvé de leur fausser compagnie puis m’étais-je résigné de ne pas le faire après réflexion. Jusque-là il n’était pas trop gênant alors je les avais supporté. Qu’il était libérateur de savoir que je n’étais plus dans leur champ de vision.
J’offrais un sourire satisfait à Lahas alors que j’essayais de reprendre quelque peu mon souffle. Je saisis sa main bien volontiers afin qu’il m’aide à me relever.
- J’avoue qu’il est plus agréable d’y aller en sachant que mes gestes ne seront pas épiés… due moins par eux. Pour les autres par contre...
Je laissais volontairement ma phrase en suspens alors que je commençais à avancer vers la source de bruit que l’on pouvait déjà discerner… Il y avait de la musique, des rires, du brouhaha festif sommes toute. Alors qu’en quelques pas nous étions arrivés je regrettais presque d’y avoir mis les pieds alors qu’un homme me toisa du regard. Je ne fus pas la seule car Lahas en prit pour son grade… Je suis littéralement surprise qu’on puisse se méfier de lui tout autant de moi. Qu’importe ce que son père avait fait pour que lui, qui montrait toute la bonne volonté du monde, fut jugé ainsi. Cela ne semblait pas le gêner en tout cas. Je me saisis de son bras, quitte à faire jazzer les gens, autant qu’il y est un peu plus de matière ! Je l’attirais vers le petit groupe de musicien qui entamais un morceau festif et mélodieux.
- Merci d’avoir accepté de m’accompagner.
Je laissais un rire m’échapper alors que je poursuivais…
- Même si j’ai failli mourir en vous suivant dans cette course folle !! nous n’avons pas les même enjambé !! Vous triché monsieur !!
Je ne l’appelais pas monsieur par bienséance cette fois-ci mais plus sur le ton de l’humour. Je regardais enfin tout autour de moi car il me languissait de découvrir la réaction de ses gens tout autour de nous. Beaucoup d'entre eux nous regardaient de travers d'un air tout à fait désapprobateur. Les messes basses allaient bon train. Je ne pus réprimer un sourire satisfait. Bien, voila qui illuminerait leur journée de ragot nauséeux.
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Dans le clair-obscur, le loup attend que la brebis s’approche pour la croquer en douceur. Tapis dans les abysses, ses yeux clairs reflètent la lune et ses crocs aussi tranchants qu’une lance se cachent prêt à déchiqueter sa proie. Il se délecte déjà de pouvoir déguster sa chair si tendre et goûtue. Il est fort, il est patient, il est le plus rusé. Nous ne sommes jamais à l’abri du danger et dans cette situation, je suis le loup et elle est ma brebis. J’attends dans l’ombre en silence pour lui bondir au cou et la laisser s’évader vers d’autres cieux. Elle est une proie intéressante et je compte bien découvrir plus de choses sur elle dès à présent. Elle ne m’intéressait pas, je voulais m’en éloigner mais maintenant il semblerait que je veux l’inverse. M’en approcher, lui donner l’impression qu’elle peut me faire confiance et me suivre dans n’importe laquelle des situations. C’est malsain, je le reconnais mais l’humain ne se reconnait que dans le chaos et la discorde. À croire que le désordre les aide à mieux réfléchir. D’un côté, cela m’arrange très fortement car il m’est facile de créer une situation similaire à celle que je viens de décrire. Il faut dire que ce n’est pas très compliqué. Elle me souligna que ses baies avaient été empoisonnées et n’étaient donc pas toxique. Dans mon cas, je ne fais pas vraiment la différence entre ces deux mots. Quand on se met à recracher ses boyaux, les évacuer par le bas ou se sentir mourir ça me suffit pour me dire que ce n’est pas bon tout simplement. Je laissai échapper un léger rictus ainsi qu’un ricanement sourd comme réponse. Je n’avais pas envie de m’embarquer dans un débat long et inutile avant d’aller à une fête. Il fallait qu’elle soit agréablement surprise et non agacée par ma compagnie.
Elle me certifia qu’elle aimait les risques et bien pour le coup, elle allait être servie. Et si elle n’avait encore jamais connu un risque aussi grand que moi ? Ou si justement quelqu’un me surpassait ? Cela me fit doucement sourire au fond de moi. Nous finîmes par partir à cette fête d’un pas nonchalant avant d’entamer une course folle. À un moment, j’ai bien cru que j’allais la laisser derrière moi tellement elle avait du mal à me suivre. Mais je ne suis pas du genre à abandonner si facilement et j’ai su renverser la situation à mon avantage une fois de plus. Quand nous vîmes ces deux hommes nous chercher avec beaucoup de confusion nous nous regardâmes pour partager ce moment de tranquillité. Quand la voie fut libre, elle saisit ma main et nous nous dirigeâmes vers les bruits assourdissant de la musique locale. « Pour les autres ? » je fis un petit sourire. « J’ignorais que vous aimiez vous faire épier. En ce qui me concerne, cela m’agace haha ». Je dis cela sur le ton de la plaisanterie mais j’avais envie de rajouter un « en même temps, il ne faudrait pas que l’on me surprenne retourner chez les miens » mais je me fis cette réflexion à moi-même. J’aimais cette sensation d’être le loup dans la bergerie, c’est plutôt divertissant même si je dois rester concentré sur mon but –encore et toujours- .
La musique allait bon train, je ne suis pas un grand expert dans le domaine. Pour être honnête, nous ne connaissons que le bruit de nos tambours alors je ne vais pas commencer à essayer de chercher quel style de musique est quoi. Ils ont tellement de choses différentes que je ne m’y retrouve pas vraiment. Du moment que l’on arrive à danser dessus cela me suffit. Elle rajouta de l’humour en me disant que j’avais failli la faire mourir avec ma course. Elle semblait plutôt en confiance en ma compagnie étrangement. Je n’allais pas m’en plaindre cela me facilite grandement la tâche une fois de plus. La petite place artificielle était spécialement décorée pour le petit évènement. Ils avaient disposé des petites sortes de lianes sur lesquelles ils avaient posé des papiers de couleur. Ils devaient trouver ça décoratif mais moi j’avais tout simplement le sentiment que c’était une faute de goût. Inutile de le spécifier une nouvelle fois, eux et moi n’avons vraiment les mêmes choses en commun, enfin sauf l’électricité. Je regardai ma compagne de route et ricanai. « Ce n’est pas ma faute si vous avez des jambes plus courtes que les miennes». Nous nous engouffrâmes dans la foule qui parfois me dévisageait bien plus qu’elle. Sur ce point, nous ne sommes pas si différents, nous sommes évités et cela nous soulage d’un poids supplémentaire. Naturellement, les gens s’écartaient pour nous laisser passer sans jamais nous interrompre dans notre « discussion ». « Quand je disais que je ne suis pas très apprécié ce n’est pas pour plaisanter ». Je lui fis un sourire en l’emmenant naturellement au centre de cette masse éparse.
La musique changea pour passer à quelque chose de plus calme et intime. Les couples se rapprochèrent pour se serrer l’un contre l’autre et partager un moment de complicité. Je déteste ça mais cette fois pour le jeu je vais devoir me résoudre à le faire. Je me retournai vers elle en me rapprochant légèrement. « Nous n’avons pas traversé tous ces fans de ragots pour rester planter là ». Je la saisis avec légèreté à sa taille pour la rapprocher de moi et pouvoir prendre sa main dans la mienne. Les gens de la terre lointaine appellent ça un slow et je comprends mieux pourquoi maintenant. C’est tellement ennuyeux…Nos danses sont beaucoup plus expressives, festives et authentiques. Ici, j’ai l’impression de répéter le même mouvement sans cesse et cela me lasse. Je n’étais pas oppressant pour qu’elle puisse avoir son espace nécessaire sans qu’elle soit gênée. Beaucoup, se mirent à chahuter entre eux en nous voyant partager ce moment. Serait-ce de la jalousie ou du vice de toujours tout vouloir savoir ? Très sincèrement, je m’en fiche. Leur avis m’importent peu seul mon score m’importe. Je serais prêt à tout pour gagner. « J’espère que vous aimez ça au moins ». Pourquoi cette question ? Parce que j’avais vu dans ses yeux une petite pointe d’hésitation un instant. Je regardai autour de moi d’un regard attentif mais pourtant discret pour voir ce qu’il pouvait bien se passer. C’était fascinant de les voir grouiller comme des serpents prêts à mordre. Jamais ces gens ne marcheront, ils préfèrent avaler la poussière. « Alors ? Quelque chose vous revient en tête ? ». J’espérai au fond de moi qu’elle me dise non. Il fallait que son passé reste bien enterré pour ne pas me gêner. « Je me demande qui pourrait vous vouloir du mal au point d’empoisonner votre nourriture. ». Je me rapprochai d’elle d’avantage. « Vous ne devez pas raconter beaucoup de ragots ça doit être ça ». Je ris légèrement en sourdine « Je dois être le prochain alors…Il faut que je fasse attention » lui glissai-je au creux de l’oreille en relevant ensuite ma tête vers l’horizon tout en faisant un grand sourire accompagné de mon regard sûr de lui. Certain furent surpris de mon expression, étonnement, mes oreilles ont cessées de siffler. Tout semblait plus calme tout à coup…
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(#) Sujet: Re: Sunshine can't kill me (Katty & Lahas) Mer 30 Sep - 20:34
Lahas & Katty
▴Sunshine can't kill me▴
J’avais pris son bras tout d’abord pour jouer un peu, effectivement cela semblait attiser les messes basses de ses bon gens qui nous entourait. Que les ragots pouvaient me détecter !! S’ils avaient quelques choses à nous dire, à nous reprocher pourquoi pas nous le dire de vive voix… Non, il était tellement mieux de se complaire dans la mesquinerie !
Alors que certains refaisaient visiblement toute notre vie, la plus sordide possible cela va de soi, je remarquais une toute autre nature de regard éparse. Certaines demoiselles semblaient à la fois envieuses et médisante au point que je croyais même qu’une d’elle allait se ruer sur moi pour me crever les yeux. Oh mon dieu, pourquoi une partie de moi n’attendait-elle que ça ? Comme une envie d’avoir un prétexte pour me défouler sur quelqu’un qui me chercherais des noises… Je me surprenais à rêver à quelques violences… Leur attitude m’énervait au plus au point que j’aurais donné n’importe quoi pour avoir le plaisir de distribuer quelques claques… J’étais tel comme un chien qui se sentait menacé et qui montrait les dents, pour peu que l’on s’approche, il aurait mordu à grande gueule ! Cependant personne ne semblait prêt à venir s’y risquer donc…
Pour revenir à ces donzelles, je ne pouvais que constater que le jeune homme était visiblement très convoité. Il aurait pu venir en ces lieux avec n’importe la quel de ses beauté qui le regardait avec des yeux de biche effarouchée… Beaucoup s’entre elles étaient tout simplement magnifiques. Je ne pus m’empêcher de jeter un œil sur ma propre personne. Il n’y avait pas photo ! Elles étaient si belle et féminine dans leur robe artisanale alors que moi je me trimbalais dans un petit short de jeans usé, un débardeur limé au coup à force d’être porté et reporté et des baskets bien peu reluisante qui affichait péniblement leur vécu. Tout ceci permettait de voir que je n’avais guère de tenue. A vrai dire depuis trois jours je n’avais que ça ! Toutes les soirées je me rendais à la rivière proche de ma demeure pour y laver mes sous-vêtements délavé par de nombreux lavages précédant… Non pas que mon allure me faisait honte à moi… Personnellement j’étais confortablement habillé et cela me suffisait… Juste que Lahas aurait pu venir ici avec n’importe laquelle de ses femmes, qui bavaient à les menacer de noyades, et qu’il avait choisi de l’accompagner moi… Aussi ne voulais-je pas qu’il regrette ce choix, ou ait honte de se montrer en ma compagnie. Aussi le remerciais-je pour ça.
Mon cœur commençait à peine à se calmer de cette course folle.
- Même si j’ai failli mourir en vous suivant dans cette course folle !! nous n’avons pas les même enjambé !! Vous triché monsieur !!
Je lâchais un rire de bon cœur alors qu’il précisait que c’était moi qui avais des jambes trop courtes. Alors que nous commencions à avancer dans la foule je regardais une nouvelle fois tout autour de moi. Il est vrai que je commençais à m’amuser vraiment de ce petit jeu. Je les regarder parler de nous de plus belle et j’appréciais d’avoir l’impression d’être un marionnettiste.
Lahas souligna le fait qu’il n’était pas très apprécié.
- Alors nous voilà un point commun…
On le regardait en effet bien plus que moi, je suppose qu’il est plus facile de détester un homme qu’une femme…
- Toujours est-il que si beaucoup ne vous aime guère, d’autres en revanche vendrait leur grand-mère pour être à ma place !
Je plongeais dans ses yeux d’eau alors qu’il repassait devant pour faire place afin que nous arrivions au centre de la foule, tel point culminant…
- Ainsi donc vous êtes très convoité également…
Je n’eus pas l’occasion de finir que la musique prit une tout autre direction. Le côté festif disparu pour laisser place à l’intimité des cors qui se rapprochaient de leur cavalier, comme s’ils étaient aimantés. Je ne sais pourquoi je me sentis immédiatement mal à l’aise. J’allais proposer à Lahas que nous hâtions le pas pour sortir de là quand je le vis se stopper et se retourner vers moi. Je n’eus pas vraiment l’occasion de comprendre ce qui arrivait ni de protester qu’il s’empara délicatement de ma taille. Je sentis mes joues s’empourprer. Alors qu’il se saisissait de ma main je ne savais plus vraiment quoi faire… J’avais comme une envie de m’enfuir et de me cacher dans le premier trou de souris que je voyais. Pourtant il était hors de question que je prenne la fuite ! Je devenais alors prisonnière de mon propre jeu. Pourtant, pourquoi me sentais-je aussi mal, il ne s’agissait rien de plus ni plus ni moins qu’une simple danse. Tout mon être me disait que j’avais plus que tout envie de danser, alors pourquoi venait ce moment je me sentais vaciller… Je sentais mes jambes trembler comme si elle menaçait de céder sous mon poids. J’espérais vraiment que Lahas ne s’en apercevait pas. Hors de question de me montrer aussi… faible ? Impuissante ? Comme une proie prise au piège…
Nous commençâmes alors à nous mettre en mouvement. Bien, déjà il ne semblait pas que j’ai le mal de mer c’était une bonne chose, mon estomac était déjà bien assez stressée comme ça. Bizarrement cela me gênait de devoir me soumettre à cette danse dont les pas n’étaient rien de plus qu’une gesticulation semblable à l’envie d’aller faire pipi ! Je suis navré mais pour moi il n’y avait rien de beau ni d’artistique dans une danse qui se résume à se balancer d’un pied à l’autre… Tiens ? Pourquoi une pensé aussi analytique sur une simple danse. J’avais l’impression de me connaitre sur le sujet même si tout restait un flou.
La hanche de mon cavalier frôla la mienne et me sortit de ma réflexion. Je ne sais pas le quel des sentiments l’emportait sur l’autre, le fait que cela me soit quelque peu étranger et gênant ou bien que j’appréciais ce contact. Je piquais une nouvelle fois mon fard. J’avais l’impression d’être une poupée de chiffon dans ses mains et je ne savais pas encore si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Je décidais de ne pas y réfléchir maintenant et posais mon regard alentour, sur les gens qui nous épiaient, pour penser à autre chose. Le venin se crachait de plus en plus semblait-il… Et bien qu’il s’étouffe avec…
- Je crois…
Je ne voulais pas parler de tous ses sentiments contradictoire qui se bousculaient en moi aussi je me contentais de cette simple réponse quand il me demanda si « jamais ça »… Ne sachant pas s’il parlait du fait de danser avec lui ou des gens qui se faisaient un malin plaisir de baver sur nos actes, j’avais donc répondu de façon à ce que cela corresponde au deux cas.
Il me demanda alors si quelque chose me revenait en mémoire.
- Hélas non, tout ce que je sais c’est que je dois aimer beaucoup l’art, surtout celui de la musique et de la danse… Car il semblerait que je suis très pointilleuse sur la question. Rien de plus qu’un grain de sable sur la plage de mon identité. Mais aussi infime soit-il, c’est déjà un pas en avant.
Je lui souriais. En savoir peu est mieux que de ne rien savoir du tout. Ma petite « victoire » s’assombrit ainsi que mon visage quand il réfléchit à voix haute. Il se demandait donc qui avait bien pu vouloir m’empoisonner… et moi donc. C’est alors que je sentis son torse venir frôler ma poitrine alors que mon cœur faisait un bon et que mon souffle restait en suspens. Alors que l’océan de ses yeux venait se mélanger à la prairie verdoyante des miens, il conclut que je ne devais pas raconter assez de ragot. J’aurais bien rie à cette remarque si sa proximité ne m’avait autant troublé. Je sentais mon cœur s’affoler alors, qu’après avoir ricané légèrement, il me susurrait à l’oreille qu’il devait être le prochain et qu’il devait se montrer prudent. Alors qu’il disait ses mots son souffle chaud caressait la peau de mon cou avec volupté. Mon corps tout entier se mis à frémir. Mon dieu qu’elle idiote ! Je réagissais telle une nonne vierge de tout contact. Ce fut comme un coup de massue derrière la nuque. Oh mon dieu… Même si j’avais été extrêmement timide je n’aurais pu considérer tous ces ressentit et contacts comme étranger… Et si j’étais…
- Vierge… Je crois que je suis vierge…
Je faillis m’évanouir quand je me rendis conte que je venais de parler à haute voix. Je regardais mon cavalier avec de grands yeux honteux avant de reculer. Je n’étais pas du genre à prendre la fuite c’est vrai mais j’avais assez de pudeur pour ne pas avoir envie de parler de ça ici, à un inconnu au beau milieu d’une foule qui l’était tout autant. Je n’aurais pas supporté que l’on se moque de moi, je crois que je serais rentré dans le tas pour parler familièrement ! Le sujet semblait me toucher au plus haut point. Certes je n’en étais pas sûr, comment le pourrais-je si je n’avais pas de souvenir de mon passé. Mais il semblait que certaine chose était innée… et d’instinct une femme savait ce genre de chose… du moins je crois. J’étais totalement perdu.
Alors que je reculais, je bousculais un couple dont la dame jura de ma maladresse d’une façon pédante qui ne me plu guère… * L’amnésique si tu ne sais même plus marcher reste donc chez toi… de toute façon tu n’es pas la bienvenue ici…* la fin fut ponctué par un coup d’épaule de son binôme qui la fit taire immédiatement comme si elle venait de se rendre compte qu’elle en avait trop dit….Je ne fis cas de ce geste. De un le fait qu’on me manque de respect je n’aimais pas, mais en plus ce n’était vraiment pas le moment de me faire….
Je me postais devant ignorant simplement son cavalier.
- Je me souviens parfaitement comment te faire ravaler ton impolitesse.
Je serrais le poing. Elle ne méritait pas autant de bienséance de ma part.
- Alors ta langue de cuisse légère soit tu la ranges, sois je la coupe ! C’est clair comme ça !? Si tu ne m’en crois pas capable. J’ai subi un reset, aussi peu importe ce que j’étais avant… Je peux choisir d’être qui je veux aujourd’hui !
Je me reculais pour m’adresser aux couples qui c’étaient arrêté de danser.
- Ce que je vais dire je le dirais qu’une fois ! Oui j’ai perdu la mémoire, je ne sais pas plus qui vous êtes que qui je suis, moi… ce qui m’est arrivé n’est pas ma faute et si j’ai blessé des gens je ne l’ai pas fait de mon plein chef ! Cela fait trois jours que je suis les règles qui me sont nouvelles puisque oubliées. Tout ce que j’ai en retour c’est ragots, regards haineux, injustes. Ici c’est chez moi, même si je n’en ai pas le souvenir. J’y ai ma place comme vous avez la vôtre. Je travaillerais dur pour trouver de nouveau la mienne mais cela se fera dans le respect ! Je pourrais être celle sur qui l'on pourra compter, mais je refuse ce genre comportement ! Ne comptez pas sur moi pour baisser la tête ! Je suis l’une des vôtres que cela vous plaise ou non. Si vous n’êtes pas d’accord avec ça nous allons avoir un problème. Je suis une femme, je suis amnésique et j’emmerde ceux qui on un problème avec ça !! Est-ce que c’est clair.
Je reposais mon regard sur la femme qui avait été le déclencheur de mon pétage de plomb. Je la pointais du doigt d’un air menaçant.
- Ne me manque plus jamais de respect c’est clair !
Une fois que j’avais tout sortie ce que j’avais sur le cœur je regardais de nouveau la foule. Certes je n’aimais pas qu’on me manque de respect mais j’avais quand même sacrément exagéré la chose… quoi que… elle fût la goutte qui avait fait déborder le vase de ma colère. Tout ces mots bouillaient en moi et ne demandait qu’à sortir. Que se fut une bonne chose ou pas, en tout cas maintenant c’était fait. Je posais mes yeux sur Lahas et fut le seul à qui j’offris un regard synonyme d’excuses. Si je l’avais mis mal à l’aise je n’en étais pas très fière pourtant j’avais vraiment besoin de cette mise au point. Je ne sais pas si mes mots c’étaient égarés dans le vent ou s’ils avaient vraiment été écoutez et compris. Toujours est-il qu’ils savaient maintenant.
Je quittais la foule d’un pas décidé vers… je ne savais pas trop. Ailleurs qu’ici en tout cas. Non loin, mais assez toujours pour ne plus voir tous ses gens. J’avais pris mon bain de foule, il fallait que j’en sorte avant de m’y noyer. Je retournais donc vers le muret que nous avions franchi un peu plus tôt. Je sautais pour m’y asseoir. Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine à un tel point que je redoutais qu’il ne bondisse en dehors pour finir dans les cailloux en contre bas. Me donner en spectacle comme ça m’avais fait horreur mais c’était une chose nécessaire. J’en avais besoin pour mon bien être personnel. J’avais déjà bien trop de choses en tête pour que cela ne vienne une peu plus me torturer l’esprit. Je ne sais pas si j’avais bien fait… Mais en tout cas… c’était fait !
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(#) Sujet: Re: Sunshine can't kill me (Katty & Lahas) Lun 5 Oct - 14:10
Sunshine can't kill me
Paix à ton âme
Moi convoité ? J’eus un soubresaut d’épaule quand elle me dit ça. J’avais envie de rire. Il faut dire que je ne fais pas très attention à ce genre de choses vu que la conquête d’une femme ne m’intéresse pas. Je ne suis donc pas attentif aux dames qui m’entourent et à leurs regards envieux, je préfère me dire qu’elles me jugent. Cela m’enlève une préoccupation de plus. Selon Katty, je créerais des jalouses et bien qu’elles le soient non seulement. Quel que soit leur argument, je ne changerais pas d’avis sur la question. Je pourrais peut-être au mieux leur offrir une nuit à mes côtés mais mon cœur n’a rien à donner, il est donc plutôt difficile à prendre. Quoi qu’il en soit nous finîmes par nous mettre en mouvement l’un contre l’autre. Je réfléchissais que très peu pendant cette danse sans aucunes significations pour moi. Je me contentai de faire de long mouvements pour ne pas que l’on reste entièrement statique. Je la titillai légèrement en lui répondant dans le creux de son oreille à chacune de ses répliques. Mon action semblait la troubler à tous les coups et surtout à la replonger dans ses pensées. Je ne sais pas si j’étais sur le bon chemin mais qui sait j’étais peut-être en train de la séduire. « Qu’elles tentent tout ce qu’elles veulent. Si je suis si « convoité » comme tu le dis c’est sûrement parce qu’elles savent que je suis inaccessible ». Je lui offris un léger sourire avant de reprendre ma proximité d’avant. À plusieurs reprises j’effleurai sa hanche avec la mienne ou encore mon bassin pour voir sa réaction. La première fois, elle ne s’en aperçu même pas mais pour les suivantes cela la sortit de sa tête en désordre. Je remarquai qu’elle se mit à rougir très rapidement. Est-ce que j’avais réussi mon coup ? Ça y ressemblait en tout cas.
Elle commença une phrase mais n’alla pas au fond de sa pensée comme si elle avait honte de m’avouer quelque chose. Allez fais un effort et crache le morceau pour que je sache où j’en suis dans cette histoire. Alors que mes yeux fixaient ses lèvres qui me laissaient en suspens, elle changea de sujet et répondu à une autre de mes questions. Rien ne lui revenait en mémoire…C’était déjà un bon point pour moi. Elle ajouta qu’elle aimait juste la danse et qu’elle devait s’y connaitre en la matière. Sincèrement, pour ce point, je n’en avais strictement rien à foutre. Mon but n’est pas de faire ami-ami avec elle. Je lui laisse le bénéfice du doute mais quand j’aurais fini ce que j’ai à faire, je me détournerais sans le moindre remords. Ils n’hésitent pas à profiter de notre nature alors pourquoi je ne profiterais pas d’eux ? Beaucoup ne comprendraient pas ma façon de voir les choses, ils diront que j’ai l’esprit limité pour se rassurer dans leurs ignorances. Ma vision est infinie même si elle dirigée par la haine et la violence. N’est-ce pas cette rage au ventre qui nous permet de survivre dans toute situation ? Moi, je suis persuadé que si. Personne ne connait le véritable Lahas, chacun se contente de se faire une vision de moi avec ce que je leur donne. Si chacune de ces personnes se rencontraient, elles auraient du mal à se mettre d’accord sur ma véritable personnalité. Mais cela n’arrivera pas…Ils sont tous de camps diverses et varié, ils se détestent, ne veulent absolument pas se mélanger entre eux et cela m’arrange au plus haut point.
Je balançai légèrement la tête de gauche à droite pour rythmer mes mouvements pour être sur la même longueur d’onde que la musique. Plus la chanson avançait, plus elle semblait avoir du mal à garder sa proximité avec moi. Je me demandai pourquoi d’ailleurs mais j’eus bien vite une réponse à ma question. Elle me regarda timidement comme une bête que l’on venait de blesser. Elle me dit, sans prévenir, qu’elle était sûrement vierge. J’eus un air surpris qui s’afficha sur mon visage-et sincère cette fois- je n’aurais jamais cru qu’une fille comme elle puisse être « pure ». Pour être honnête, je pensais que c’était la plus grande salope des originaires. Autoritaire, belle, hautaine et du genre à se donner à n’importe lequel des hommes. Il faut croire que je ne peux pas avoir raison sur tous les domaines et heureusement, je reste un humain avant tout. Je ne savais pas vraiment comment réagir face à ça car je dois l’avouer j’étais sorti de mon rôle face à cette « révélation ». C’est un point que je pourrais d’avantage explorer. Le sexe est un bon moyen pour qu’une femme soit capable de tout pour vous. Une chose de plus qui se goupillait à merveille et cela commençait à en être inquiétant d’ailleurs. Elle se recula et rompit le moindre contact entre nous. Je lui fis un sourire compatissant. « Je ne vois pas où est le problème de l’être encore ». Mais alors que j’eus fini ma phrase, elle bouscula un autre couple qui était à proximité.
Je soupirais, j’avais le sentiment de savoir comment tout ce cirque allait se finir. En dispute de femme inintéressante et puérile. Tout semble plus plat en dehors de la tribu. Chez nous quand une femme a un problème avec une autre femme, elles se battent et nous on se contente de regarder leur petits corps s’entacher de boue et légèrement déshabiller. Ailleurs, il n’y a que des mots, très peu de gestes et quand il y en a, j’ai l’impression de voir deux oiseaux qui cherche à avaler la même graine. Ça commença à crier, je me reculai doucement pour me mêler à la foule et ne pas me donner en spectacle comme elle le fait. Je suis ici pour rester discret et non me faire remarquer. Et puis, elle semble tellement remontée qu’elle ne prend même plus attention à moi et ne pense qu’à se défouler. Cette femme est emplie de colère mais elle n’arrive pas à l’exprimer comme elle le souhaiterait. Son petit discours moralisateur me refroidit légèrement mais je ne dis rien et attendu qu’elle se calme tout simplement. Quand elle eut finit, elle me jeta un regard comme pour s’excuser de sa maladresse. Elle quitta la foule alors que je la suivis simplement des yeux. La foule me fixa à mon tour alors que je mis mes mains dans mes poches tout en les défiant. « Parfois, je comprends pourquoi mon père a fait ce qu’il a fait. Votre égoïsme et sens du ragot est quelque chose qui m’agace aussi». Certains haussèrent leur sourcils de manière hautaine, d’autres ne rajoutèrent rien à la chose. Je décidai, à mon tour, de quitter ces gens qui étaient devenu un peu trop oppressant à mon goût.
Je parcourrai quelques mètres et la recroisai sur le muret où nous avions pris refuge lors de notre fuite. J’entendu le sifflet des champs pour dire qu’il fallait que tout le monde retourne au boulot. Et merde… ça tombe plutôt mal. Je vais faire vite alors. Je m’approchai d’elle en douceur et vint m’assoir à ses côtés. Je lui fis un regard en coin tout en posant mes mains sur mes jambes. « C’était peut-être pas une bonne idée de t’emmener ici. ». Je pinçai légèrement mes lèvres avant déchaîner. « Je vais devoir retourner au travail mais on peut se revoir si tu veux » Je la bousculai légèrement en ricanant « on pourra découvrir si tu es vraiment vierge ou non » je marquai une pause. « Je plaisante, ne le prend pas mal ». J’attendis qu’elle se tourne vers moi pour lui sourire à pleine dents. Quand j’eus une réponse de sa part je me redressai et me relevai. Je posai ma main sur son épaule « Repose toi bien, si tu as besoin tu sais où me trouver ». Alors que je levai le regard je vis l’un des fermiers me crier après, il fallait croire qu’ils ne savaient pas se débrouiller sans moi. Je reposai mon regard sur katty et m’excusa de devoir partir si vite après cette dispute « Passe plus tard dans l’après-midi si tu veux ». Je lui fis signe alors que je sautai au-dessus du muret pour rejoindre l’autre incapable. Il n’y a pas à dire, je les trouve réellement désolant. Mais je dois faire avec quoi qu’il advienne maintenant.
× Ma Célébrité : Amber heard × Nombre de messages : 382 × Age du perso : 23 ans × Côté love : Je ne m'en souvient plus...
(#) Sujet: Re: Sunshine can't kill me (Katty & Lahas) Lun 19 Oct - 12:16
Lahas & Katty
▴Sunshine can't kill me▴
Ainsi donc cet homme qui me faisait face se disait inaccessible… A chaque fois qu’il frôlait mes hanches je me troublais de plus en plus… S’en était même frustrant… Lui restait impassible, imperturbable… Elle aurait dû faire de même, où tout au plus se sentir émoustillé par ses tentatives de séductions qui servaient certainement plus à faire parler un peu plus le peuple qui les scrutait du regard. Pourtant elle se retrouvait là, toute chancelante et avec autant de prestance et de fermeté qu’une poupée de chiffon.
Je ne pouvais plus ignorer les signaux que mon cœur battant et mon corps tremblant m’envoyaient… j’étais vierge !! Je l’avouais bien malgré moi à haute voix et là, la honte me submergea alors que Lahas semblait complétement déconfis par ce surprenant aveu. Je ne fis même pas attention à son sourire compatissant qui s’en suivis ou de ce qu’il m’avait dit. J’avais à peine entendu le son de sa voix. Je ne pensais plus qu’à une chose, quitter les lieux et vite. Me faire aussi petite qu’une souris qui allait disparaitre dans la foule… Malheureusement la souris croisa un rat qui voulait se prendre pour un chat… Ce n’était pas le moment de la faire chier la petite souris !! Elle montra des dents et des griffes aussi acéré que le plus terrible des prédateurs doublé d’une langue vénéneuse ! Je fini par adresser mon discourt à la foule. Ce n’était pas du tout mon genre de me donner en spectacle mais je ne pouvais plus contenir ma fureur. C’était la petite goute de trop… Moi qui avais pris sur moi depuis le début lâchais prise et ça faisait un bien fou. Ce n’était certainement pas la meilleure chose à faire, mais c’était complètement libérateur…
L’expression de mon visage témoigna des excuses gênées vers un Lahas qui c’était quelque peu reculé. Je pouvais fort bien comprendre qu’il ne voulait pas être associé à mon coup d’éclat. Il était déjà lui-même en situation précaire ici. Mieux valait prendre congés ! Cette fois-ci je ne baissais plus la tête, mieux encore je bombais le torse et m’éloignait d’un pas décidé. Je ne voulais pas laisser entrevoir quelque chose qui ferait croire que je regrettais ce que je venais de faire ! Quand je fus assez loin de la foule je permis à mes muscles de se relâcher et je pris une grande inspiration afin de finir de me détendre mais cela semblait impossible. Je décidais de prendre place sur le muret pour soulager mes jambes qui avaient bien du mal à me porter alors que l’adrénaline redescendait peu à peu. Alors que j’étais maintenant assise, je repensais à ce pauvre Lahas qui devait vraiment regretté de m’avoir accompagné à cette stupide fête de village… Je devais avoir dégouter la seule personne qui ne m’avait pas regardé d’une façon méprisante ici… Je fermais les yeux et me passais une main lasse sur le visage. Je ne vis même pas le jeune homme approcher avant qu’il prenne place à mes côté. Je ne pus m’empêcher de le regarder avec des grands yeux. Malgré la scène que j’avais faite, il était là… Probablement pour me faire des reproches ? Pourtant son visage n’avait rien de dur…
Voilà qu’il se faisait des reproches à lui… Il aurait pu s’énerver sur moi, me dire que j’avais été incorrecte en vers lui, que je l’avais mis en fâcheuse situation… et bien d’autres choses… Mais au lieu de ça, il se rejetait la fautes sur lui… j’en restais bouche-bé… incapable de dire quoi que ce soit… Il me proposa même de nous revoir en me taquinant gentiment. A son petit coup d’épaule espiègle, mes lèvres esquissèrent un petit sourire qui s’effaça aussitôt qu’il dit que l’on pourrait enfin découvrir si j’étais vraiment vierge. Je dus me faire violence pour ne pas tomber en arrière et me retrouver cul par-dessus tête en bas du muret. Il m’affirma ensuite que ce n’était qu’une petite boutade… Alors que je reposais mon regard sur lui, il m’offrit un large sourire ce à quoi j’échappais un petit rire en soupirant… Mais qui était ce curieux personnage. Toujours est-il que je ne m’étais pas senti aussi bien avec quelqu’un depuis ses derniers jours.
- Je crois que les taquineries sont de bonne guerre !
Avouais-je alors. Après ma scène je pense qu’il méritait bien une petite immunité là-dessus ! Je sentis sa main se poser délicatement sur mon épaule. Un jeta amical et qui venait ponctuer parfaitement ce qu’il me disait. Je pouvais visiblement compter sur lui. C’était vraiment libérateur de savoir que je pouvais vraiment compter sur quelqu’un. Il m’invitait même à venir le rejoindre cette après-midi… Le devais-je ? Je ne puis répondre, Le fougueux jeune homme était déjà loin.
- Merci…
Chuchotais-je sincèrement même s’il ne pouvait pas m’entendre. Un sourire s’afficha sur mon visage alors que je le regardais s’éloigner. Je décidais enfin de rejoindre mon domicile de fortune pour me reposer un peu… Après ces quelques nuits agitées où j’avais si peu dormi, je me trouvais assez détendu pour faire une petite sieste. Décidemment ce Lahas avait des effets bénéfiques sur moi. Je retournerais le voir, il n’y avait plus de doute à cela !
Désolé pour la longue attente pour la réponse, maintenant je suis revenu et fait tout ce que j'avais à faire donc je reprend mon activité normal ♥ kiss
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(#) Sujet: Re: Sunshine can't kill me (Katty & Lahas)