Life doesn't stop for anybody

Depuis son arrivée à New York, il n'y a pas une seule journée qu'Elias passe sans Tristan. Les deux jeunes hommes ne se lâchent plus et ont commencés à tisser une amitié très forte depuis leur départ de l'île. Une aventure avait commencé, et ce n'est pas prêt de se terminer.

Mes pieds commencent à ne plus réagir, j'ai vraiment froid. Mais c'est un détail, dans peu de temps on va arriver à New York, on sera enfin sain et sauf de cette horrible aventure. J'ai tellement hâte. Sur le bateau tout le monde se réconforte, le fait d'être sauvés à rapprocher tout le monde. C'est plaisant à voir. J'ai parlé à quelques personnes aussi, des personnes que je n'avais jamais vu sur l'île. On a tous très hâte de rentrer à la maison. Je ne sais pas trop ce que je vais faire une fois à NY, d'abord qu'est ce qu'il va se passer ? Comment les gens vont nous accueillir, est ce qu'on va trouver un endroit pour dormir ? Bon au pire des cas on est habitués à dormir dehors depuis le temps. Mais ce serait cool de dormir dans un lit, un vrai lit, bien douillé. Wooah rien que d'y penser mes pieds se sont réchauffés ! Étrangement, dès que mes pieds se sont réveillés, tout le monde à commencé à bouger vers l'avant du bateau, j'entendais les gens rire de joie, certains pleuraient. J'ai finalement décidé de me lever et d'aller voir ce qu'il se passait. Nous étions arrivés. Et la première chose que je vis fût la Statue de la Liberté. C'est tellement beau à voir, je ne l'avais jamais vu de ma vie. Jamais je n'aurais cru la voir pour le première fois, depuis le bateau qui m'a secouru d'une île perdu. Vachement ironique quand même.

On était tous très émus, la galère allait enfin s'achever, une fois qu'on aura mis le pieds à terre tout ira mieux. Je l'espère sincèrement. Le bateau se rapprochait de plus en plus de la Statue de la Liberté, on la contournait doucement. Tout le monde l'admirait, comme si c'était notre sauveuse. C'est vrai qu'elle était belle, imposante et à la fois libératrice. Et puis pile à ce moment j'ai eu une grosse envie de rigoler. C'était pas le moment, les gens allaient me prendre pour un débile mentale. Mais trop tard je commence à pouffer de rire. C'est plus fort que moi je peu pas m'en empêcher. Imaginez la situation, il n'y avait pas un seul bruit sur le bateau, silence totale rompu par un gros débile qui commence à rigoler tout seul. Sur le coup j'étais vraiment mort de rire, parce que honnêtement "La Statue de la Liberté" c'est quand même hyper ironique comme nom, en plus elle est sur une île. Il fallait que je dise un truc, tout les gens s'étaient retournés vers moi. "S'il y avait eu une statue comme ça sur l'île d'où on vient, je serais resté sans problème, ça met plus en confiance." Personne ne rigola, j'étais encore à moitié plié mais je me suis calmé relativement vite. Je venais de me prendre un gros bide, bon en même temps c'était une blague de mauvais gôut vu la situation. Les gens cessèrent de me prêter attention ; Puis j'entendis quelqu'un pouffer de rire à son tour. Ça m'a surpris, quelqu'un a quand même ris à ma blague ? Je me retourne et vit un jeune homme se rapprocher de moins tout en explosant de rire. Il se mit côté de moi, me regarda et continua de rire.