(#) Sujet: O'DONAILL - She Changes the Weather Lun 25 Mai - 21:13
She Changes the Weather
ft. Venus & Locklain
« Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »
Venus avait remonté les escaliers à toute vitesse et était entrée dans l'appartement en trombe. Jetant son sac sans faire gaffe à si il atterissait sur le canapé ou par terre, elle se mit à chercher dans tout l'appartement, en appelant : Locky !! Salle de bain, toilettes, chambre ? Pourquoi ne pas avoir directement commencé par le plus logique : la cuisine. Locky tu te souviens la grosse connasse de la dernière fois qui nous cherche la merde dans l'immeuble ? Essaie de deviner, mais je crois qu'elle n'osera plus jamais récupérer son courrier. Lance-t-elle alors, toute fière, avant d'enlever son blouson en jean et d'ouvrir son frigo pour attraper une bouteille de lait qu'elle "déguste" sans se servir dans un verre. Une sale habitude que Connor tentait de lui faire disparaître. A croire que le retour de son jumeau bouleversait les "bonnes résolutions" de la jeune femme. Sans être réellement le cas, ce n'était pas tout à fait faux non plus. Loin d'être des enfants de choeur, Venus et Locklain avaient toujours chahutés, obéis qu'à eux-même et rendu la monnaie de leur pièce à leurs ennemis. Les O'Donaill, on ne les cherchait pas. Et si les New-Yorkais ne le savaient pas encore, ils feraient en sorte de le leur rappeler. Comme Venus présentement qui revenait avec une sorte de baume au coeur. Comme une gamine, elle retrouvait son frère. Cela faisait quelques mois déjà qu'il était réapparut dans sa vie, mais ça ne constituait pas grand chose face aux deux années d'absence effroyable qu'elle avait subit. La façon dont Locklain avait "l'habitude" de "quitter" la vie de Venus rendait leur relation parfois compliquée. Certains jours la brunette se montrait froide, impassible, d'autres odieuse et provocatrice. Et puis, d'autres jours, comme celui-ci, vraisemblablement, elle était heureuse de pouvoir partager avec lui. Après, le reste dépendait de son humeur à lui aussi. Ils se ressemblaient, et pas qu'un peu, alors V ne savait pas vraiment si elle allait tomber sur un Locky fier d'elle, ou sur un Locky chieur. Elle se posait pas vraiment la question en fait. Posant son cul sur une des chaises, la serveuse poussa un long soupir. Sinon on bouffe quoi ce soir ? Vu qu'on est que deux, Connor est d'ja parti vu l'heure. Ce comportement, c'était du Venus tout craché. Elle savait que son frère avait passé deux années compliquées, elle savait qu'il avait peut-être changé, ou que ça pouvait paraître stupide de venir lui parler de vengeance minime alors qu'il retrouvait à peine une vie normale. Mais Venus n'était pas du genre à s’apitoyer. Oui il lui avait manqué, oui elle s’inquiétait, oui elle voulait comprendre. Oui, elle se sentait complète en sa présence. Oui, oui oui. Mais c'est pas comme si elle savait le montrer. Alors autant faire comme si de rien n'était.
× Ma Célébrité : Noel Fisher × Nombre de messages : 628 × Age du perso : 22 ans × Job : Dealer, trafiquant d'armes × Côté love : M'emmerde pas 😏
(#) Sujet: Re: O'DONAILL - She Changes the Weather Sam 6 Juin - 3:58
SHE CHANGES THE WEATHER
VENUS & LOCKLAIN
She takes my time but I don't mind, she makes me feel like I can see for miles. It's ok, it's not obvious 'cause what you say will make my day, rid of consequence, it's so weird but it's so clear. ✻✻✻ Avoir une soeur comme Venus, c'est de la torture. A chaque fois qu'elle est dans les parages, j'ai l'impression qu'on a deux fois plus d'emmerdes. Avec nos caractères pourris et nos attitudes barrées, c'est peut-être ça le point con au fait d'être jumeaux, c'est qu'il y a dans cette ville, non pas un, mais deux O'Donaill casse-burnes. Et puis je mentirais si je disais que je n'aime pas notre duo. En vrai, Vee me fait marrer, tout le temps. Même quand je suis de mauvais poil et que je la jette, elle me fait encore marrer, et j'adore tout d'elle. Même si je ne le lui montre jamais. C'est ma soeur, ma moitié, personne n'a le droite de l'emmerder ma soeur, personne sauf moi. Nos marques d'affection, c'est quand on se tape dessus, c'est comme ça dans notre famille. Si il y a bien une chose qui ne m'avait pas manqué durant nos quelques années de séparation, c'était sa voix, ses gueulantes enraillées qui me pètent les tympans depuis près de vingts ans. Non en fait même ça ça m'avait un peu manqué ! Elle m'avait manqué. Ok, c'est pas si dur à dire. Et maintenant on était là, de retour dans ce taudis, à reprendre une vie "normale", nos vieilles habitudes. Je sentais que Venus était différente pourtant, mais je faisais comme si de rien n'était. On était peut-être devenus des étrangers l'un pour l'autre, avec nos secrets, nos parts d'ombre, nos gueules toujours fermées quand il s'agit de parler de sentiments. Le seul qui avait l'habitude d'encourager les discussions, c'était Connor. Mais même le rouquin avait décidé de ne quasiment plus s'exprimer depuis mon retour. Je ne savais plus quoi penser. Mes repères étaient chamboulés. Mais je dissimulais ma confusion vis-à-vis de mes colocs, on pouvait juste faire comme si tout était cool, c'était bien vivable aussi. J'étais assis sur la table de la cuisine, une bière entre les mains, quand V débarqua comme une tornade dans l'appart. Quelques minutes plus tôt, elle m'aurait encore retrouvé vautré dans le canapé, devant la console, mais heureusement, mon estomac commençait à crier famine, et j'avais fait quelques pas pour aller dans la cuisine, pour un peu moins passer pour le blaireau de service qui n'en branle plus une de toute la journée... Et ouais heureusement qu'elle rentrait maintenant, j'avais la dalle. J'avais vite repris le gout de m’empiffrer de bouffe de merde (je me souviens quand j'étais sur l'île, qu'est-ce que j'aurais donné pour une barquette de frites bien grasses) Venus but du lait tout droit sorti de la bouteille - je faisais souvent pareil - à croire que les verres n'existaient pas chez les O'Donaill quand ils étaient gamins. Elle vint s'asseoir à son tour, soupirant, portant enfin réellement son attention sur moi. Je croisai son regard, content de la voir, amusé par son histoire de boite-aux-lettres. Mais comme d'habitude, mon visage était impassible, limite grincheux, tandis que je lâchais enfin : « Pizzas... » Je finissais ma bière d'un trait, puis je poussais mon cul de la table, pour le descendre sur une chaise. Assis face à Venus, j'ajoutais, presque autoritaire : « Vas-y appelle ! Moi je veux une quatre-fromages... » V était habituée que j'emploie ce ton, puis de toute façon, faut pas m'emmerder quand j'ai faim. « S'te plaît. » C'était quand même sorti de ma bouche, plus doucement, muni d'un regard un peu plus gentillet - c'est dur de l'amadouer la frangine, je le sais que bien. Je m'accoudais sur la table et je soupirais à mon tour. Etre impatient et râler, c'est génétique chez nous. J'étais un peu déçu que Connor ne soit une nouvelle fois pas là pour manger avec nous. Bizarre... Mais je profiterais de la merveilleuse compagnie de mon adorable soeur ! En vrai j'aime bien quand elle est dans la même pièce que moi, quand elle est là, je me sens juste à nouveau entier, à nouveau moi-même.
(#) Sujet: Re: O'DONAILL - She Changes the Weather Lun 15 Juin - 13:41
She Changes the Weather
ft. Venus & Locklain
« Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »
Parfois, c'était à se demander si Locky savait ce que le mot "sourire" ou "amabilité" signifiait. Même en l'adorant de tout cœur la gueule constamment pendue de son frère l'agaçait parfois. Elle avait envie de lui dire qu'elle n'était pas sa bonniche, qu'il pouvait faire des phrases ou ce genre de choses. Mais c'était peine perdue, elle s'en était déjà assez plaint durant leur enfance. De plus, quelque part, cela prouvait combien ils étaient complices : pas besoin de dire grand chose pour se comprendre, pas besoin de mettre les formes comme avec une nouvelle rencontre (bien que Venus doutait que Locky puisse mettre les formes avec qui que ce soit), rien. Juste quelques mots, quelques regards et ils agissaient, riaient, ou se disputaient. Poussant un soupir face à l'enthousiasme de Locklain, V avait ouvert le programme télé. Elle était quasi-sûre d'être la seule à s'en servir, on se foutait régulièrement de sa gueule pour sa passion pour les programmes télévisés complètement pourris et surjoués. Parfois on se moquait aussi pour les films trop "sérieux" qu'elle aimait bien regarder, on lui disait qu'elle se donnait un genre à vouloir faire celle qui comprenait les films dit d'auteur compte tenu de son niveau scolaire. Au final, V savait pertinemment que c'était de la taquinerie affectueuse, alors elle s'en moquait. Parfois même, quand elle s'était retrouvée devant la TV avec un pot de glace, la voix râleuse de son frère lui avait manqué, ça faisait parti du tout désormais. Ce dernier d'ailleurs s'impatienta, sa jumelle lui donna un bref et plus ou moins léger coup de pied dans le tibia de Locky. " Mais ouais et toi là pourquoi t'appelles pas j'suis sûre t'as rien glandé d'la journée gros tas ! " Elle fait l'énervée, car sur le coup il l'a agacée, il l'agace toujours au premier coup Locky. Mais au final ça n'est qu'un agacement affectueux, amusé. C'est une nuisance qu'elle a l'habitude de supporter, et qui est devenue plaisante. Du coup, malgré sa réaction, elle balance un peu le programme de côté et se lève pour attraper le téléphone. " Oui, ouais ça serait pour une quatre fromages et une arménienne. N'oubliez pas le piment s'vous'plait ! O'Donaill.. Ha ben vous connaissez l'adresse ahaha, ça marche, merci ! " Elle raccroche et s'étire. " Soit je monopolise la TV soit tu trouve un truc drôle à faire. Et ouais, bientôt on aura même plus besoin de dire quelles pizzas on veut, ils sont habitués. " Lâche-t-elle, amusée avant de sortir deux bières et de s'en ouvrir une qu'elle commence à boire avant de se rasseoir. Comme avant. Comme si rien n'avait changé. Ou presque ?
× Ma Célébrité : Cameron Monaghan × Nombre de messages : 2329 × Age du perso : 21 ans × Job : étudiant bien sage, ou pas trop. × Côté love : tu l'sens, que je suis totalement à fond ? et puis que j'me fais arnaquer ? il faut croire que c'est l'histoire de ma vie.
(#) Sujet: Re: O'DONAILL - She Changes the Weather Mer 5 Aoû - 1:47
She changes the weather. J'ai pas bossé aujourd'hui, mais j'ai bossé hier soir et c'est à partir de là que ça a commencé. Après le taf, j'suis parti chez un habitué du club pour une soirée comme j'ai appris à les apprécier en fréquentant mon lieu de travail. Il n'est pas question ici de baise sauvage dans une chambre qui coûte au moins la peau du cul. Il n'est pas question ici de partouze dans l'appartement d'un vieux richousse non plus. Juste de la défonce et de la musique. Juste de la musique et de la défonce. Puis un sommeil de plomb sur un canapé-lit.
Et c'est à ça que j'ai passé le trois-quart de ma journée. Comater entre les coussins pour essayer de me remettre un peu, attendre que le temps passe, sans me sentir pressé de rentrer à l'appartement. Il faut bien dire que si ça se passe plutôt très bien entre Vénus et moi... L'ambiance avec Locklain et un peu plus... Particulière. J'dirais que c'est un peu tendu. J'dirais que je sais pas bien où on en est ni comment je suis censé agir. C'est pas aussi facile qu'il pourrait y paraître en fait. C'est largement moins facile.
J'ai fini par me bouger, avant de partir j'ai quand même pris le temps de passer sous la douche avant de remettre mes vêtements froissés et pas très frais puisque j'ai dormi avec. Et puis je suis allé prendre le métro pour me rapprocher de notre petit appartement qu'on partage à trois avec plus ou moins de facilité par manque de moyens.
J'espère limite qu'ils seront pas là. J'espère beaucoup que Locklain n'aura rien raconté à Vénus à propos de ce que je fais réellement de mes nuits. Je compte sur lui pour pas être assez con pour ne pas réaliser que ça serait admettre qu'il m'a suivi ou qu'il est délibérément entré dans un bar homosexuel. J'espère juste que... J'sais pas. J'suis lâche, j'suis un gros fuyard en fait. J'ai fait des conneries et je l'assume même pas au final.
J'espère limite qu'ils seront pas là. C'est tout.
Mais quand je suis arrivé dans le couloir et que j'ai vu le livreur de pizzas qui se dirigeait vers notre porte, j'ai de suite capté que si, ils étaient là, tous les deux. J'ai récupéré la bouffe en payant le mec avec des billets chiffonnés étant passés de mon short de danseur à ma poche de jean puis j'ai fait les quelques pas qui me séparaient de la porte de l'appart'. J'suis rentré, normal et j'suis venu directement la cuisine pour poser les cartons super chauds sur table autour de laquelle ils étaient assis tous les deux.
J'ai senti un léger stress monter en moi, juste comme ça.
J'ai fait : « Livraison à domicile, on se refuse rien. »
Petit sourire amusé, peut-être un peu crispé au fond. Mais j'fais de mon mieux pour ne pas avoir l'air de m'être pris un balai dans le cul avant d'arriver quoi. Je passe nerveusement mes doigts dans mes cheveux encore humides de leur lavage. Je souris et j'me sens un peu con, j'essaye d'avoir l'air naturel. Le plus possible au moins, ça serait déjà pas trop mal dira-t-on.
« J'espère que j'bousille pas votre soirée en tête-à-tête entre jumeaux ? »