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(#) Sujet: You're better than anyone I've ever met (V&S) Lun 11 Mai - 17:44
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VENUS & SILAS
J'entendais des klaxons de voitures dans la rue en bas et ça me sortait brusquement de mon sommeil. C'était le matin, les premiers rayons du soleil passaient à travers la fenêtre et ça me venait en plein dans la tronche. Bordel. Je me mettais sur le ventre, pour enfoncer ma tête dans l'oreiller. Les draps étaient bizarres, et moi qui passe beaucoup de temps dans mon pieux, je pouvais dire que je n'étais pas dans ma piaule ce matin. Alors, curieux, je me redressais et j'examinais la pièce. Un endroit que j'avais jamais vu. Mais je ne mis pas longtemps à comprendre que c'était une chambre d'hotel. Et pas des plus luxueuses. C'était même un hôtel assez pourri. Mais qu'importe. Je me retournais légèrement, et il y avait une fille à côté de moi. Tout s'explique ! Je me penchais un peu et puis je la reconnaissais sans mal. Oh ça c'était la merde ! Je soupirais, tentant tant bien que mal de me remémorer la nuit passée. En effet, ça me revenait. J'avais traîné avec des potes hier soir, on était passé dans un resto-diner pour manger, et il se trouve que c'était celui où travaillait V... On ne s'était pas beaucoup revus depuis qu'on s'était dit qu'il fallait qu'on arrête de se voir. Il faut dire qu'à la base, Venus c'était le plan parfait : le coup d'un soir, qui se transforme en baise régulière, et puis on sort un peu ensemble, on se voit de plus en plus, on s'entend bien. Jusqu'à qu'arrivent les complications : l'étiquette "petite-amie", l'attachement de plus en plus fort, ce manque quand elle n'est pas là, les sentiments, comme en ont tous les jeunes gens normaux quoi. V c'est une fille à part. Je sais qu'elle est comme moi, qu'elle n'a pas eu une adolescence facile, qu'elle a perdu pas mal de ses proches, comme moi. Je sais qu'elle se donne des airs de bad girl alors qu'elle a un coeur en or, tout comme elle sait que je joue au glandeur alors que je suis bien plus intelligent que ça. On a des vies de merdes, mais quand on était ensemble, on était bien. Alors pourquoi on a tout stoppé ? Bonne question ! En fait je pouvais pas la laisser voir que je m'étais attaché. Sérieusement, on n'a jamais vraiment formé un couple. On était trop désintéressés pour ça. Enfin j'ai pas vraiment fait gaffe à ses sentiments. Je sais juste que pour moi, ça allait trop loin et je devais prendre mes distances. Et elle m'a dit qu'elle était tout à fait ok avec ça, qu'elle s'en fichait. Tant mieux. On est restés en bons termes ces derniers mois. On s'est croisé deux-trois fois, on a pris un peu des nouvelles de chacun, c'est tout, sans rancune.
Mais elle était à nouveau là. Dans mon lit. Grosse erreur. Je m'étais promis de ne plus l'entraîner dans mes histoires. Si on avait remis le couvert si facilement, ça allait être reparti pour un tour, c'était mauvais, très mauvais. Il y a trop de choses que Venus ignore sur moi. Des choses que je lui cache, qui la ferait souffrir un jour ou l'autre. Ça m'embête qu'on soit à nouveau retombés dans les bras l'un de l'autre, ça va ne m'apporter que des emmerdes. Et ça va être douloureux de la perdre encore une fois. Mais pour Venus je sais que c'est mieux, il vaut mieux qu'elle me perde maintenant, vaut mieux maintenant que plus tard... J'étais assis dans le lit, à me frotter les yeux pour bien me réveiller. Et je savais que la meilleure chose à faire à présent, c'était de filer en douce. J'étais dégoûté. Ca aurait pas dû se passer comme ça. Je me revoyais, hier soir, j'avais préféré attendre qu'elle finisse son service, juste pour pouvoir lui demander un peu comment elle allait. C'était la moindre des choses. Mais on avait pas vraiment parlé au final. Et visiblement, on avait pas pu s'en empêcher, on avait fini la nuit dans cette hôtel minable. Connerie connerie ! Je me décidais enfin à sortir du lit, sans réveiller la belle brune. L'idéal restait qu'elle ne me voit pas partir, ça nous épargnerait une situation qui serait peut-être un peu gênante, et on n'avait pas besoin de compliquer les choses plus que ce qu'elles ne l'étaient déjà. Sans bruit, je récupérais mes fringues, j'enfilais mon bas, mon haut, et en trois mouvements, j'étais prêt à m'éclipser. C'était salaud de ma part, d'être ce genre de gars qui se barre sans même prendre un café ou autre avec elle. Surtout par rapport à V. Mais c'est justement parce que c'est elle, que je préférais ne pas m'attarder. Ca me fait bien passer pour un connard, mais tant pis... Je m'étais assis un instant sur le bord du lit, pour enfiler mes godasses. Et je ne pouvais pas m'empêcher de regarder Venus dormir encore quelques secondes. Si il y avait bien une fille avec qui je me serais vu faire ma vie, ça aurait été elle, j'en suis sûr. Mais je sais que je n'aurais pas le droit à cette vie-là. Et elle pourrait trouver tellement mieux que moi comme gars. C'est comme ça... Je me levais, je tournais lentement les clés dans la serrure, puis j'ouvrais la porte d'entrée, en essayant de faire le moins de bruit possible. C'est un peu trop me demander, je grimaçais, étant donné le vacarme que cette simple action était en train de provoquer. Je jetais un dernier coup d'oeil à V, qui semblait dormir toujours à poings fermés, heureusement. Je sortais finalement de la chambre et je descendais tranquillement les quelques étages, jusqu'à la réception de l’hôtel. C'est là que je me rendis compte que j'avais oublié mon téléphone portable. Débile ! Je remontais jusqu'à la chambre, et j'entrais à nouveau, le plus silencieusement possible. Ma foi, je sais pas pourquoi, je sentais que j'allais payer cher toute cette histoire.
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(#) Sujet: Re: You're better than anyone I've ever met (V&S) Jeu 14 Mai - 20:30
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Lourd. Aucune idée de quand elle s'est endormie, ni comment. Quand ses yeux s'ouvrent, elle a l'impression d'avoir dormi que deux secondes, c'est passé trop vite. Le sommeil, est-il obligé de s'évaporer en si peu de temps ? Comment quelques heures peuvent paraître un instant ? Quelle en est la sorcellerie ? C'est comme ça avec tout, tout ce qui en vaut la peine, tout ce qui est un tant soit peu. Tout passe trop vite, quand c'est plaisant. Comme la veille, tout était allé vite. En voyant Silas, si son cœur avait commencé à s'emballer, jouer un rythme plus soutenu pour que le thème de sa soirée soit un peu plus oppressant, son esprit n'avait pensé qu'une chose : casse toi. Pourtant, Venus s'entendait encore bien avec Silas, elle appréciait encore de le voir, de rigoler avec. Elle appréciait encore plus quand ils se retrouvaient vraiment, quand ils s'embrassaient, quand ils couchaient. Mais elle n'aime pas être prise au dépourvu V, elle n'aime pas être déconcentrée quand elle travaille. Elle n'aime pas un jour, puis le jour d'après si. Il la mettait dans des états terribles, rien qu'en jetant un regard avec ses deux globes bleus. "T'es même pas vraiment beau" pensait-elle en le fixant, quand une autre voix répondait "charismatique en revanche..". Mais si, il est beau. Il est drôle. Il est presque intimidant. Chieur. Chieur. Mais quel chieur ! Et là, c'était passé en accéléré. Ils avaient trouvés un hôtel, comme ça, terrain neutre et impulsif où déchaîner leur passion sans pudeur. Sans réflexion. Et c'était bon. Comme toujours.
Venus ne comprends pas pourquoi ils doivent être comme ça, à jouer les inconnus, à se voir par hasard où quand leur impulsivité le leur dicte. La plupart du temps elle n'a pas non plus envie de se questionner trop longtemps sur ça, elle prend comme ça vient, ça lui va aussi; mais il y a quelque chose d'indéniable entre eux, quelque chose qui aurait dû leur permettre de rester ensemble. Encore longtemps.
Lorsqu'elle se réveille, Venus met du temps à se replacer. Elle a comme l'impression d'avoir été inconsciente tout ce temps, mais le soleil, quelques bruits, l'avait tirée de son coma. Se frottant les yeux, V se redresse tandis que la porte claque. Sur le coup, elle ne comprend pas très bien, elle s'étire et tourne la tête. Et comprend.
Putain sérieux..
Pas franchement du matin, V se lève comme une furie, attrape son débardeur qu'elle enfile rapidement, fait de même avec son boxer et attrape le téléphone que l'imbécile avait oublié. V ne comprend pas pourquoi il est obligé d'agir ainsi, se barrer en catimini comme si elle était l'inconnue d'un soir, le trou d'ivresse. Parfois, il agit comme un vrai con, et la plus conne c'est elle : toujours contente de le voir, toujours prête à ouvrir ses cuisses. Hésitant entre l'envie de lui courir après pour le pourrir ou garder son téléphone en otage, Venus n'a pas le temps de se décider : la porte s'ouvre et Silas montre sa tête, elle s'adosse à la table.
Tu as oublié quelque chose ? Me dire au revoir peut-être ? Ou même bonjour.
Dit-elle le ton sec, accentuant ses mots, la mine renfermée. De quoi bien commencer la journée.
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(#) Sujet: Re: You're better than anyone I've ever met (V&S) Ven 22 Mai - 1:14
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C'est pas comme si j'étais un pro pour filer en douce après une nuit passée en compagnie d'une fille. Ou peut-être que si. C'est l'habitude. Pas d'attaches. C'est tellement plus simple de se réveiller en premier, de prendre ses affaires et de foutre le camp. Il m'est déjà arrivé que la fille se lève avant moi, et alors là, ça devient impossible de s'en débarrasser. Ou il faut trouver la bonne excuse pour réussir à s'éclipser. Mais c'est simple, je n'avais certainement pas envie de jouer à ce petit jeu avec Venus, encore moins pour lui sortir des bobards. Non il valait mieux que je me sois enfuit avant qu'elle me voit, ça éviterait bien des emmerdes. J'étais déjà assez dégouté d'avoir cédé si facilement et de nous avoir laissé retomber dans les bras l'un de l'autre. J'avais été faible. Maintenant j'allais devoir la laisser en plan, lui laisser penser qu'elle n'est qu'un coup d'un soir comme un autre et que remettre le couvert avec elle, ça ne signifie rien pour moi. Pas d'attaches j'ai dit. Ce fut un soulagement quelques parts, quand j'ai vu qu'elle dormait encore au moment de mon réveil. Je pus partir, ni vu ni connu. Elle ne m'en voudrait pas. Elle s'en fiche aussi de moi. C'est beau d'essayer de s'en convaincre... L'oubli stupide de mon téléphone dans la chambre, je sus tout de suite que ça signait mon arrêt de mort. Non vraiment, j'avais vraiment l'espoir de pouvoir de refaufiler dans la pièce, récupérer mon portable et en ressortir comme ça ? C'était peine perdue. Je le savais d'avance. C'est de la faute de Venus tout ça. D'habitude je n'oublie pas des affaires aussi bêtement alors que je suis en train de filer en douce. C'est la situation, notre histoire, notre relation. Ca me rend tellement plus nerveux que je ne le serais avec aucune autre. Pourquoi arrive-t-elle a ce point à altérer mes émotions ? J'ai l'impression de n'être qu'un pantin en sa présence. Je perds totalement le contrôle quand elle est là... J'hésitais un instant à abandonner mon téléphone et à partir de cet hôtel sans le récupérer. Mais dans le meilleur des cas, Vee se vengerait en le détruisant en mille morceaux. Dans le pire des cas, elle chercherait à me le rendre, pour être sympa, et on devra se revoir, et je lui serais redevable, et je ne pourrais pas lui résister une nouvelle fois. Non il fallait que j'affronte la situation. Maintenant ou jamais.
J'entrais enfin dans la chambre, et comme je m'y attendais, Venus me tomba dessus direct. Elle me fit une réflexion, totalement légitime, et je refermais donc la porte derrière moi, puis je m'avançais vers elle, comme si de rien n'était. « Ouais... Bonjour. » Je me grattais la tempe, en cherchant distraitement du regard, dans toute la pièce, mon fameux portable égaré. Plus vite je le trouvais, plus vite que je déguerpissais. Mais aucune trace, à première vue. Je ne voulais pas décevoir Vee - j'en ai marre d'être ce crétin qui passe son temps à la decevoir. Pourtant, les mots sortirent tout seuls de ma bouche : « J'ai pas voulu te réveiller. Il fallait que je file tôt, j'ai ce rendez-vous, ce boulot là... au truc de... enfin. » Et voilà, le bobard débile. Je suis même meilleur d'habitude. Mais là je me perds dans mes mots. Je suis toujours un piètre menteur face à Venus. Elle me fait perdre la tête. Pourquoi je ne peux pas lui dire que notre histoire ne peut pas aller plus loin ? J'ai qu'à lui balancer une bonne fois pour toute qu'elle n'est bonne que pour la baise et qu'on n'a pas besoin de s'attarder plus ! Mais ça n'en serait encore qu'un sacrément gros de bobard. Je ne veux juste pas qu'elle perde son temps avec un loser comme moi. C'est une fille en or, je la ferais souffrir plus qu'elle ne le croit... Mon regard croise furtivement ses yeux clairs, mais je ne m'y attarde pas. Je devine qu'elle est déjà pas mal fâchée. Et alors, comme le parfaits des idiots, je continue, pour m'enfoncer : « Et donc, tu aurais pas vu mon téléphone par hasard ? ... »
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(#) Sujet: Re: You're better than anyone I've ever met (V&S) Lun 25 Mai - 20:02
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L'envie de lui balancer le téléphone dans la figure m'a traversé l'esprit. C'est-à-dire que la délicatesse, le sang froid, ce genre de choses là c'est pas vraiment mon fort. Quand tu me gave, je réagis, on dit que je suis bourrne, pas aimable, impulsive, violente. J'y peux rien, je sais pas mentir. Si j'ai envie de te foutre une tarte, je le fais. Mais pas là. Et je sais pas trop pourquoi. Pourtant il cherche bel et bien son téléphone le Silas, il semble pas franchement prêt à s'expliquer ou quelque chose du genre. Son regard est fuyant, il se gratte la tête : pas droit dans ses pompes. C'est le moment de lui filer son putain de phone, mais je le fais pas. Je profite d'être un peu accoudée pour le cacher derrière moi. Si il reste planté là comme un épouvantail il se pourrait bien qu'il ne le voit pas. Et quelque part, je comprends pas pourquoi je réagis comme ça. Pourquoi je continue d'espérer quelque chose de sa part. Je sais pas ce que j'attends et je ne sais même pas pourquoi j'attends ! Attendre c'est se donner l'occasion d'être déçue, à croire que c'est ma passion : être déçue par Silas. Si on peut appeler ça comme ça. Normalement il y a une limite à la déception, non ? C'est un peu comme la douleur, on est pas censé gober jusqu'à n'en plus finir. Mais je continue, d'avoir ce petit pincement au coeur quand il fait l'inverse de ce que j'espère bêtement. Et j'agis comme une conne, comme une meuf désespérée de ces comédies à la con que quelque part j'aime bien regarder. Pourquoi souhaiter qu'il reste ? Bonne question. Ouais, par "respect" j'ai tendance à dire. Mais maintenant que c'est fait, le téléphone il va me servir à quoi ? Je vais le garder en otage et après ? Mon air s'est sans doute encore plus assombri : le sérieux me guette, je fronce les sourcils. On aurait pu se réveiller l'un à côté de l'autre. Se regarder comme deux adolescents abrutis, se sourire l'esprit embrumé et se trouver sexy malgré l'haleine du matin. On serait conscients qu'on a été cons et puériles, et s'en foutre encore quelques heures, rien que pour se remémorer ce que l'alcool voulait bien nous faire oublier. J'aurais pu goûter sa peau encore ce matin, le deviner frissonner, sentir son souffle sur moi, entendre ses gémissements, souvent discrets mais évocateurs. Ça n'aurait pas signifié se remettre ensemble, ça n'aurait pas signifié retomber amoureuse. Enfin, c'est ce que j'ai tendance à penser, à espérer. Je pense pas, au quotidien, qu'au fond j'aimerais bien que ça signifie tout ça justement. Et qu'il n'y a aucun besoin de "retomber" dans ce dans quoi l'on est déjà. Mais par fierté, je ne l'admets pas. Et pourtant, cette fierté soit disant de marbre est absente lorsqu'il s'agit de rigoler à nouveau avec Silas, lorsqu'il s'agit de l'aider, ou d'ouvrir mes cuisses. Conneries.
C'est si urgent que tu ne sais même pas ce que c'est.
Je penche légèrement la tête, puis le quitte des yeux. J'ai tendance à avoir du mal à regarder les personnes qui m'énervent, et avec lui particulièrement. Je ne sais jamais si je le déteste ou si je l'adore. On est toujours plus blessés par les personnes que nous aimons. Un inconnu ne peut pas être touchant réellement. Alors je fais ma reloue, je suis exécrable et c'est sans doute la meilleure chose que je puisse faire pour le pousser vers la sortie. C'est pourtant pas mon but, si j'étais un peu futée, un peu plus calculatrice, je jouerais l'hypocrite. Je l'attirerais dans mes draps, je ferais l'idiote qui n'a rien vu, rien que pour paraître cool et accueillante. La séduction qu'on dit. Mais je sais pas faire, désolée. Je suis entière, volcanique. J'ai tendance à croire qu'il m'a quitté pour ça parfois. Pour mon tempérament. Ouais ouais, la version officielle dit pas ça, la version officielle stipule "séparation d'un commun accord", mais c'est du chiqué. J'avais pas vraiment de raison pour rompre. J'avais rien pour penser que lui et moi c'était censé terminer. Rien. Mais j'ai fait comme si. Alors, dilemme. On lui balance son téléphone ou pas ?
Mensonge pour mensonge..
Désolée, j'ai rien vu. Tu peux y aller maintenant. Je finis ma phrase dans un espèce de marmonnement et je baisse la tête. Je ne sais pas trop si c'est par colère ou parce que j'assume pas ce que je viens de faire : j'essaie de retourner dans la chambre tout en gardant le téléphone caché. Il l'a peut-être vu, peut-être pas. Si il le voit, je suis ridicule. Mais au moins, il sera obligé d'être honnête. Si il ne le voit pas, j'ai de la marge ? Un peu ? Peut-être.. Peut-être qu'il va partir. Et j'aurais ma marge. Mais sincèrement, pour quoi faire ? Je vais lui ramener son truc après, en mode "ouais salut je l'avais pris" ? Pathétique. "Ouais je l'ai trouvé" ? Pas crédible. C'est ça quand t'es conne Venus. Je soupire et je m'assoie sur le lit, tenant le téléphone entre mes mains. J'attends mollement le son de la porte qui claque, le signale de son départ. Après quoi, je pourrais m'habiller, prétendre qu'il ne s'est rien passé, et reprendre une journée normale. J'attends la porte. J'imagine pas cinq secondes qu'il puisse en être autrement. Pour une fois, j'attends rien de positif de Silas. Mais ça ne me soulage pas.
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(#) Sujet: Re: You're better than anyone I've ever met (V&S) Ven 26 Juin - 0:43
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VENUS & SILAS
Je vois bien que mon attitude énerve Venus. Mais je mets de la distance entre nous, pourquoi ne voit-elle pas que c'est pour son bien ? Elle se porte pas mieux sans moi ? J'en suis certain. Alors qu'elle ne vienne pas me gonfler de bon matin. C'est ça le problème avec V, c'est qu'on fait les cons tous les deux, et on est incapables de dire ce que l'on ressent ; c'est simple, quand on baise pas, on s'engueule. J'aimerais que les choses soient autrement entre nous, j'aimerais être moins salaud avec elle. Mais c'est trop m'en demander. Qu'elle ne se prenne pas la tête avec moi et qu'elle aille voir ailleurs. Si seulement c'était aussi facile de la laisser en dehors de ma vie de merde. En plus, elle est là, en train de me tuer avec ses regards noirs, je jurerais qu'elle me déteste. En même temps, c'est tellement compréhensible. Mais je veux pas. J'arrive pas à partir en me disant qu'elle me hait. Je voudrais qu'elle ressente ce que je ressens. Et croyez-moi, c'est tout sauf de la haine. J'ai envie de couper court à cette situation qui nous embrouille plus qu'autre chose. Pas besoin d’empirer notre relation plus que ce qu'elle ne l'est déjà. Mes excuses bidons, je peux me les garder pour moi, et je ferais mieux de filer avant que Venus ne me balance quelque chose dans la gueule. Pourtant, elle est quand même sacrément calme en apparence, ce matin elle ne laisse rien paraître. Et moi j'aimerais faire comme si elle s'en fout vraiment, comme si je m'en fous aussi. Mais ça ne marche pas. Et je me retrouve incapable de partir comme ça. De partir sans mon téléphone quoi !
Je ne la crois pas quand elle me dit qu'elle me dit qu'elle ne l'a pas vu. Il était sur la table de nuit putain, il s'est pas volatilisé tout seul. Et je ne vais certainement pas lui laisser mon portable entre les mains, ne sait-on jamais quelles informations elle pourrait trouver sur moi là-dedans. Pourquoi elle ne me rend pas juste ce foutu téléphone et après on n'en parle plus ? C'est quoi, une sorte de vengeance personnelle, pour me faire payer mon manque de politesse ? Finalement, quand elle est partie s'isoler sur le lit, je suis resté comme un con et j'ai hésité à vraiment me casser maintenant. Je sais jamais quoi attendre de Venus. Elle sera peut-être plus apte à négocier d'ici quelques jours, je récupérerais surement plus facilement mon tel à ce moment là. Je lâchais donc un long soupir et je tournais la poignet de la porte, prêt à me barrer. Je ne dois pas être en retard, comme j'ai un "rendez-vous"... C'est n'importe quoi. Je ne pourrais pas juste avoir une explication honnête avec V pour une fois ? Je me retrouve alors à revenir sur mes pas. Je reviens vers elle. Je m'approche, je me sens presque d'humeur à lui présenter quelques excuses, ce serait un bon début. Mais en fait, je ne suis même pas à un mètre d'elle, que je vois mon portable entre ses doigts. C'était tellement prévisible. J'ai pas envie d'être fâché contre elle. Mais me mettre en colère, ça peut être une bonne raison pour me tirer ensuite sans la moindre raison. « T'es pas sérieuse... » Je m'approche encore plus et je vais lui voler l’appareil des mains. J'ai presque été violent dans mes gestes, parce que c'est tellement plus facile de s'énerver que de se montrer gentil. Je récupère le téléphone et je le glisse dans ma poche. C'est à moi. Je croise un instant le regard de la brunette. Je m'en vais maintenant. Mais alors pourquoi mes pieds sont cloués au sol ? Donc je reste là. Mais je ne peux pas rester sans rien dire. Alors je m'énerve un peu plus. Je prétexte une dispute, juste pour passer quelques minutes de plus en compagnie de ma ronchonne préférée. Si c'est pas lamentable. « C'est quoi ton problème ? Sérieux, t'as quel âge pour faire la gamine ? T'es chiante, V ! » Et t'es belle aussi. T'es tout ce que j'aime. Puis n'écoute pas ce que je raconte, je suis qu'un connard... Je peux pas dire ça tout haut. Elle me prendrait pour un fou ! Je m'attends bien à ce qu'elle s'énerve aussi et qu'elle me foute à la porte. Je ferais vraiment mieux de filer maintenant. Mais comme si je ne contrôlais pas mon corps, je me retrouve à simplement poser mon cul sur le lit, à côté de Venus. C'est insensé. Je sais pas, je n'ai plus envie de partir. Qu'elle me crie dessus, qu'elle me frappe, je m'en fous. J'encaisserais. J'ai beau me convaincre du contraire, quelque part j'aime bien la provoquer, ça me plaît quand on se dispute. Et en vrai elle est sexy Venus quand elle boude ou quand elle râle. Je veux rester rien que pour voir ça ! Et puis c'est de sa faute, c'est elle qui a commencé, quand elle a décidé de prendre mon téléphone en otage.
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(#) Sujet: Re: You're better than anyone I've ever met (V&S) Dim 2 Aoû - 13:57
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Assise sur le lit, je cogite. J'attends le son de la porte comme un condamné sa sentence. Je me sens étrangement mal, je m'en veux, j'ai honte. De tout, honte de la situation, de ce qu'on a fait pour que ça donne ce que ça donne ce matin, de ce téléphone que je ne lui ai pas rendu juste par mauvaise foi, ou pour m'essayer à la manipulation, sauf que je ne sais pas faire. Malgré mes actes débiles, parfois brutaux et pas très sympas, je culpabilise à faire ce genre de choses. Il y a une différence entre de l'impulsivité incontrôlable et le mensonge. Ceci dit, je ne me lève pas pour le lui rendre pour autant. Je reste assise, dos voûté, sur le lit. J'aimerais mieux ne même pas regarder la chambre, cela me ferait tomber dans un sentimentalisme écœurant, celui qui me rappellera que Silas ne veut plus de moi alors que moi.. J'ai pas le temps de réaliser que le téléphone "vole" hors de mes mains. Je lève brusquement la tête, et je le vois planté devant moi. Je suis au début surprise, puis en colère, et finalement j'ai honte. Sans doute que ça se lit sur mon visage, moi qui voulait avoir du temps j'ai été prise de court. Putain Silas pourquoi tu fais jamais ce que j'ai besoin que tu fasse ? Pourquoi tu trouve un malin plaisir à toujours faire ce que je n'espère pas, à me mettre des bâtons dans les roues, à me rendre minable comme ça. C'est quoi ton problème ? Sa réplique ne fait qu'accentuer ce que je ressens, alors je dévie le regard, je sais même pas quoi répondre. Ta gueule.. , c'est un bon début ça Venus, t'es sûre ? Je serre les dents et regarde ailleurs, attendant cette fois-ci son véritable départ. Déçu pour déçu, Silas n'a plus de téléphone à récupérer maintenant, plus de raisons de rester. Il a son "rendez-vous" urgent, haha, la blague. Il bouge pas. Je tourne brusquement la tête vers lui lorsqu'il m'interpelle, saoulé, ouais je suis chiante, ouais j'ai fait la gamine et toi alors ? Je lui crache : Putain ! t'attends quoi pour te barrer maintenant ? T'es tellement moins gamin que moi que tu te barre en cachette.. Je le fixe, ses grands yeux bleus, ses yeux de crapaud que je lui disais pour rigoler, avant, ses yeux un peu globuleux qui y sont pour beaucoup à son charme. Bleus, clairs, troublants en somme. On me dit souvent que j'ai le regard noir, mais je suis sûre que ce n'est rien face à la froideur dont peuvent parfois faire preuve ceux de Silas. Contre toute attente, il s'est assit juste après m'avoir prise en grippe. J'ai même pas vraiment le temps de cracher mon venin qu'il est à côté de moi, et j'aimerais prendre ça pour une bonne chose. Il est à côté et ça m'intimide presque, alors que quelques heures plus tôt, il était en moi. La logique des émotions m'échappe. T'as pas de rendez-vous. Tu me prends pour une conne et ça m'saoule. j'arrête de ronchonner à regarder ailleurs et j'affronte ses yeux. Pour plus de franchise, pour donner du poids à mes mots, mais aussi car j'ai toujours aimé ça, me perdre dans ses yeux.. Si t'as tellement envie de t'éloigner de moi t'as qu'à le dire, j'suis une grande fille, au lieu de rester là comme un abruti. je me fais sèche et pas compréhensive pour deux sous. Mais plus je le regarde plus j'ai du mal à lutter entre colère et désir, agacement et souvenirs tendres. Je baisse encore les yeux. Toujours il finit par me faire baisser les yeux, et la voix, car il est juste là. Il attend, et je ne sais pas ce qu'il attend. Ça m'a vexé. conclu-je alors, avant de pousser un long soupir et me redresser pour enfiler ma tenue de travail. J'ai pas envie que ça se passe comme ça, mais j'ai pas envie d'avouer ce dont j'ai vraiment envie. J'ai pas envie de lui donner matière à rire de moi, ou à avoir le dessus, alors que pour moi il l'a de toute manière déjà.. le dessus. On est plus ensemble, je garde ça pour moi. Arrête de me regarder comme ça, je vais encore être celle qui te saute dessus, comme d'habitude, car je suis inlassablement attirée par toi Silas, ton être tout entier. Je lui tourne dos, sans réussir à boutonner ma robe, je ferme les yeux un instant, essayant de réfléchir. On est bloqués comme des imbéciles. Bloqués ensemble.
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(#) Sujet: Re: You're better than anyone I've ever met (V&S) Lun 21 Sep - 3:14
You're better than anyone I've ever met ✩
VENUS & SILAS
Elle va me faire péter une durite cette nana. Elle est timbrée. Elle fait sa chieuse. Ca me prend la tête. Je voudrais la rayer de mon chemin. La rayer de ma vie. J'en suis incapable. Ca me prend encore plus la tête. Elle est soûlante. Elle lâche rien. C'est quoi son foutu problème ? A se plaindre, alors qu'elle a tord... Ouais, je suis aussi borné qu'elle. Et je peux jouer au gamin, pire qu'elle. C'est le mal incarnée cette fille. Parce qu'elle m’agace. Parce qu'elle m'obsède. Et après, qu'elle ne s'étonne pas. A me voir "me barrer en cachette" comme elle dit. C'est sa faute. Elle n'a qu'à pas s'attacher à moi. Elle a qu'à me regarder filer et faire comme si elle s'en fichait. Moi je suis doué à faire comme si j'en avais rien à foutre. Si elle faisait pareil, on se prendrait salement moins le bec. En attendant, j'aurais pu gueuler plus fort qu'elle. Je suis doué aussi pour passer mes nerfs sur V, même quand elle a rien demandé, c'est pour dire. On pourrait se chamailler pendant des heures. Sérieux, y en a pas un plus futé que l'autre. On est des idiots. Surtout moi. A s'envoyer autant de haine à la figure. Alors qu'on le sait. Qu'on est loin de se détester. Et c'est pour ça, que je suis resté là. Parce que je vais pas laisser Venus avoir le dernier mot dans cette conversation. Et avant tout, parce que je vais pas laisser Venus imaginer que je l'aime pas. On est à des années-lumières d'être un couple normal. On n'est même plus en couple à vrai dire. Mais nos scènes de ménage à la con comme ça, ça me rappelle combien je tiens à elle. Que je l'entende plus souvent maronner que rigoler, ça change rien au fait qu'elle reste cette fille à qui je fais que penser. Et vers qui ma route ne fait qu'aller.
Elle m'a vu m'asseoir sur le lit de notre piaule d'hotel. Elle aurait encore pu m'envoyer bouler. Ça aurait été largement mérité. Mais à la place, elle s'est un peu calmée. Ca m'a conforté dans l'idée de rester. Ses paroles sont devenues moins piquantes. Quoique toujours franches. Et barbantes. Je suis méchant. En vrai ce n'est pas si terrible ce qu'elle me dit. C'est même la totale vérité. Mais c'est ce qui me fait chier peut-être. Qu'elle ait autant raison justement. Ouais je suis "un abruti". Et je ne peux pas m'empêcher de donner l'impression que je la prends "pour une conne". Ouais je devrais être un peu honnête avec elle parfois. Mais est-ce qu'elle l'est seulement elle-même avec moi ? J'ai décidé de jouer la passivité pour le coup. Je n'ouvre plus ma bouche. Sinon ça va repartir à se tirer dans les miches. On a échangé un regard. Je l'ai laissée causer. En prenant sur moi pour pas l'interrompre en ronchonnant. Je me suis concentré sur ses yeux. Ses magnifiques yeux bleus brillants. Comment elle peut être aussi chiante ? Et avoir un regard aussi doux ? J'arrive pas à me décider de lui répondre quelque chose. Je sais pas quoi lui dire. C'est tout. Je suis qu'un crétin et elle a raison sur toute la ligne. Mais je vais certainement pas lui donner le vrai fond de ma pensée. On peut continuer à mitonner encore un peu... Elle s'est détournée de moi. Elle s'est mise à se rhabiller. Elle peut soupirer autant qu'elle veut, je me confondrais pas en excuse devant elle. A croire que c'est au-delà de mon seuil d'intelligence. Mais maintenant que je suis grillé. Qu'elle a bien compris qu'il n'y avait pas de "rendez-vous". Que c'était juste pour ne pas à avoir à l'affronter de bon matin. J'ai plus qu'à laisser courir. Et à attendre là. Peut-être pour essayer de me rattraper un peu ? Il faut que j'arrange les choses avec elle, sinon j'aurais plus jamais la chance de la voir (et de partager mon pieux avec elle une prochaine fois) Non je déconne. J'aime bien quand elle râle. Mais j'aime bien quand on se fait pas la gueule aussi. Quand elle veut bien me faire des bisous. Et me dire des choses gentilles. Putain, je suis tellement qu'un sale fayot. J'ai admiré quelques minutes la ligne délicate de son dos nu devant mes yeux. Et je me suis rapproché un peu. Pour poser mes mains sur ses omoplates. Et refaire descendre doucement les manches de sa tenue de travail, le long de ses bras. Dégager ses belles épaules de tout tissu, pour pouvoir finalement venir y poser ma bouche. Et embrasser suavement sa peau douce. Ma manière à moi de dire : te rhabille pas trop vite, on est pas pressés, on peut faire la paix si tu veux. Je vais me faire jeter ! Elle va me remballer. Je perds rien pour attendre. Je sais pas comment faire pour regagner des points auprès d'elle. Je suis resté posté là, derrière elle. J'ai écarté ses cheveux du revers de mes doigts. Et j'ai remonté mes lèvres dans sa nuque. J'aurais pu juste l'inciter davantage que relâcher la pression, en l'embrassant encore. Mais j'ai quand même repris la parole, comme si ça allait arranger mon cas : « J'ai jamais dit que je voulais m'éloigner de toi. Et je sais pas pourquoi ça t'a vexée d'abord... On n'est pas ensemble. On a juste passé du bon temps pour s'amuser. Pas besoin de s'énerver. Je croyais que t'étais d'accord avec ça... N'inventons pas des complications là où il y a en a pas, V ; tu as vu où ça nous a menés la dernière fois. » J'aurais mieux fait de me taire ? Bordel. Ça c'est l'excuse la plus bidon de toutes. Et Venus ne va pas aimer. Quoique, il y a un peu de vrai dans ce que je dis. Si je me voile un peu la face (et si je pense avec autre chose qu'avec mon cerveau), mes paroles ont même du sens. C'est juste pas du tout sûr que Vee puisse continuer à se contenter de ça venant de moi. Je suis qu'un gros profiteur, qui abusera de son affection jusqu'au bout. Je le fais pas exprès. C'est juste ma manière à moi (stupide, certes) de lui montrer ce que je ressens vraiment.
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(#) Sujet: Re: You're better than anyone I've ever met (V&S)
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