On ne t'a jamais dis que c'est le prince qui sauve la princesse ? Pas l'inverse =P

Je ne suis pas le héros de cette histoire

Hope & Camille ♥« Prendre des risques au final anime mon cœur d'un sentiment nouveau. »
Il était évident que si tu venais à me dégoûter, c'est vrai que j'aurais du mal à revenir vers toi, sachant que tu étais mon premier vrai petit copain alors franchement, je ne voulais pas que tu sois..Décevant quand même. Bon sang, quand je dirais ça à Jude, elle ne va pas en revenir et je sais qu'elle me dirait de pas faire la conne à provoquer mes frères ainsi, même involontairement. Mais qu'est-ce que je pouvais faire d'autre hein ? Te laisser au final en plan comme ça ? Non. Je voulais que tu partes, que tu retrouves tes amis et je savais bien que cela se terminerait au jour où tu partiras. Je n'étais pas stupide, on ne pourrait pas continuer à être ensemble. Nos ''clans'' étaient en guerre, du moins les survivants n'étaient pas copain avec nous, les originaires et vice-versa. Cela m'embêtait, à chaque seconde que je passais avec toi car je savais que ces moments, seraient vite terminé. Un nœud était constamment présent du moins quand je songeais à ça et j'avais vraiment pas hâte, que tu partes. C'était super égoïste, je sais... Déjà que tu restais à casser des roches pour moi, car il y a longtemps et je le sais, que tu aurais pris la fuite. Je souffle doucement en reculant un peu, après avoir donc plongé ta tête dans le bassin, pour te faire couler. Tu n'avais pas pris compte de ma menace, petit saligaud. Mais je ne m'attendais pas à moi venant de toi. Je commençais à te connaître oui, et c'est vrai que j'avais presque l'impression de retomber dans l'adolescence avec toi. Faut dire que tu y es quand même encore un peu, toi. Moi on me forçait à grandir un peu plus vite, que je prenne mes responsabilités mais au fond, on me couvait comme je ne sais pas quoi et c'était lourd, très lourd.

« Arrête avec tes surnoms merdiques » Grommelais-je en te laissant donc sortir la tête de l'eau, avant donc de nager à reculons tout en gardant quand même un œil sur toi, un éblouissant sourire s'étant dessiné sur mes lèvres. Je finis par nager un petit peu tout en m'arrêtant là où j'avais pied en entendant tes paroles, me demandant si t'étais mon vrai premier copain. Je lève les yeux au ciel, avant de répondre en croisant les bras sur ma jolie poitrine dénudée :

« En effet. Comme je te l'avais dit, j'ai des frères envahissants et très observateur. Là j'arrive encore à filé en douce car ils sont très occupés, mais en temps de paix, tu verrais.. » Soupirais-je bruyamment, avant de me rapprocher du bord, car je commençais à avoir froid. Je sors donc, te tournant le dos ainsi pour ne pas non plus t'offrir trop de jolis spectacles bien que cela avait été fait très involontairement. Je finis par m'allonger dans l'herbe, tout en ayant remis quand même mon haut, tant pis si j'étais encore mouillé. J'essore mes cheveux pour éviter quand même de tomber malade, les secouant ensuite. Je finis par reposer mon regard sur toi avant de lancer :
« Peut-être, mais tu as déjà eu des rapports sexuels toi. Donc ce n'est pas encore pareil. » Dis-je en baillant un peu, passant mes bras derrière ma tête en regardant d'un air calme et apaisé les étoiles. Bon sang que j'avais faim..J'aurais dû penser à apporter quelque chose à manger, car j'étais sûr que tu devais avoir faim, toi aussi.

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Camille-Clovis Macallan ∞ Hope K. Hamilton

Camille-Clovis avait l'art de la provocation. Il s'en amusait toujours. Alors face à la menace de sa petite amie, le jeune homme avait continué dans sa lancée, il l'avait traité de pieuvre. Il rit, fier de lui et ne s'attendant vraiment pas à ce qu'elle mette ses menaces à exécution. L'hostile se retrouva la tête sous l'eau. Il finit par remonter à la surface en grognant et marmonnant.

« Ils sont bien mes surnoms !!! »

Dit-il en marmonnant comme le font les gamins. Camille-Clovis replaça ensuite ses cheveux avec l'aide de sa main, il n'aimait pas tout comme Hope de les avoir ébouriffé. Il aimait le faire aux autres, mais il n'aimait pas que l'on lui fasse, s'était paradoxale. Le jeune homme l'observa s'approcher du bord tout en la matant. Elle avait vraiment un beau physique puis il était comme tout les garçons de ce point de vue là. De plus, il devait admettre qu'elle était encore plus magnifique lorsqu'elle était agacée. Cloclo fit une petite moue, il n'avait pas posé cette question dans le but de la faire répéter ou la même mal à l'aise, il avait demandé pour savoir si elle en avait quand même eu même si ce n'était allé jamais plus loin comme des amourettes lorsque l'on est enfant. Il soupira à son tour et s'approcha pour sortir également de l'eau sans aucune pudeur.

« Et alors Hope ? Je me fiche que tu ais eu zéro ou cinquante conquêtes. Je ne juge pas. À vrai dire je trouve ça bien que tu le sois encore, ça prouve que tu as des valeurs, car je suis sûre qu'avec toutes les conneries que tu as faites, tu as du avoir l'occasion de te rapprocher d'un ou deux mecs. À moins que vous faites des mariages arrangés ? »

Il ignorait tout de leur système. S'il ne la connaissait pas, il dirait que l'Hydre était une secte, une communauté flippante et chelou. Camille-Clovis vint s'allonger à côté d'elle, il tourna la tête pour la regarder.

« Tu me fais la tête ? »

Il se demandait si elle lui en voulait de lui avoir posé ces questions. Il ne l'avait pas dit dans un but de la blesser. D'habitude il se moquait de blesser les gens mais là il ne voulait surtout pas. Le jeune homme entendit ensuite le ventre de Hope gargouiller ce qui le fit sourire amusé. Il devait admettre qu'il avait faim également. Il se leva et alla s'habiller, enfin il remit tout sauf son blouson, il alla plutôt le donner à Hope pour qu'elle n'est pas froid :

« Je vais aller voir dans les parages s'il n'y a pas des fruits à manger, je t'aurais bien proposer de chasser, mais j'ai peur que ça soit trop long. » il rit « Tu veux rester ici ou m'accompagner ? »

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Hope & Camille ♥« Prendre des risques au final anime mon cœur d'un sentiment nouveau. »
Ce qui était bien entre nous, c'est qu'on ne se jugeait pas. Il faut dire qu'on avait aussi d'autre chose à penser, mais bon. Je ne savais pas quand même comment je pourrais réagir face à ce que tu me dirais, peut-être dans le futur. Il est vrai que cela serait compliqué d'apprendre tant de choses pas aussi jolies sur toi, mais dans le fond je m'y attendais un peu. Tu ne m'avais pas menti en te traitant de petit con alors je me doutais que tu n'étais pas un petit croyant sage comme une image qui avait eu des bonnes notes toute sa vie. Mais c'est vrai que j'allais m'embourber dans des sacrées histoires si je te suivais hors de l'Hydre et ça, je m'y attendais pas. Mais alors pas du tout. Je pensais que tu avais juste des amis comme ci, comme ça.. Pas des conquêtes fois deux sur le campement qui me voudrait sans doute du mal déjà qu'en plus j'étais une des méchantes et en plus la copine du mec qu'ils voulaient. Mais bon, ce n'était pas encore l'heure d'y penser.

« Et bien, tu as jamais entendu des surnoms bien toi, car franchement ils sont merdiques. » Dis-je avec un brin d'amusement au fond de la gorge, avant donc de me rhabiller un peu plus, ayant séché. Il faisait un peu chaud, la température était facilement dans les vingt degrés. Environ. J'avais l'habitude du climat de l'île donc je m'y accommodais facilement mais c'est vrai que je n'avais pas prévu de serviette ni rien. Je ne pensais pas te proposer de rester avec moi la nuit donc bon. C'était un peu de ma faute si j'avais un peu froid quoi. Je ne pus cependant m'empêcher de pouffer légèrement en t'entendant parler de valeurs niveau sexe. Oui, être vierge à vingt-ans c'était avoir des valeurs, surement. C'était surtout que j'avais des frères pénibles et pis c'est tout ! Sinon je l'aurais fait depuis bel lurette surtout vue ce que Jude m'en disait, j'avais vraiment envie de tenter cette nouvelle expérience. Et c'est vrai que même si j'avais un peu d'angoisse vis-à-vis de ça, je savais qu'avec toi cela pourrait se produire. J'avais confiance en toi, et toi en moi alors je ne voyais pas le problème. Mais c'est vrai que si je voyais mes frères débarqués dans un moment comme ça, je me tirerais une balle car c'était une malchance vraiment énorme.
« Pas vraiment, comme je t'ai dit j'ai jamais vraiment aimé quelqu'un, c'est plus pour ça. Pis les mecs ici sont un peu..lourd. Et comme on a une famille de rivaux, cela diminue encore plus les possibilités de choisir. Fin, pour moi quoi. » Grommelais-je légèrement en souriant quand même vite quand je te sens poser ta veste sur mes épaules. Tu avais beau te traiter de petit con, tu étais prévenant et surtout soucieux de mon bien-être, je le remarquais constamment ça. C'était peut-être une facette, que le début car tu ne voulais pas me montrer le pire de ta personnalité.. Cela se pouvait mais je n'y pensais pas vraiment. L'amour que je te portais m'aveuglait un peu je pense.

« Oui, je viens avec toi. Je sais parfaitement ou trouver de la nourriture. » Dis-je en me mettant à te suivre dans le calme, regardant ou je marchais car bon, c'était dangereux vue qu'il faisait pas super jour ici, seule la lune nous éclairait. Nous avions donc marché jusqu'à des arbres fruitiers, là ou nous avions l'habitude de récupérer nos vivres. Cela faisait du bien. On avait passé une bonne soirée, vraiment. On avait bien discuté, de chose et d'autre. J'étais contente de passer ma nuit avec toi, c'était quand même plus appréciable que de te ramener dans ta cage et moi aller chez moi sans rien faire à part penser.

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Camille-Clovis Macallan ∞ Hope K. Hamilton

Camille-Clovis lui jeta un regard en l'entendant dire que ses surnoms étaient merdiques. Elle plaisantait non ? Ils étaient bien ses surnoms. Il fit une petite bouderie avant de finir par lui tirer la langue et rire. Il faudrait qu'elle s'y habitue, il n'avait pas l'habitude de dire des classiques « mon cœur », « ma chérie », peut-être que cela arriverait une fois qu'ils seraient encore plus proche, mais il était du genre à donner des noms plutôt mignon et loufoque, s'était sa façon à lui d'aimer. Camille-Clovis l'observa en l'admirant sortir de l'eau avant de faire de même. Le jeune homme mit sur elle son blouson afin qu'elle n'attrape pas froid. Ce serait stupide qu'elle attrape un rhume en plein printemps. Il lui sourit et se rhabilla également avant de s'allonger à ses côtés. Il la contempla avant de regarder les étoiles. Il trouvait ça apaisant puis romantique même si c'était tout nouveau pour eux. Camille-Clovis l'interrogea une nouvelle fois sur sa virginité et lui avoua qu'il trouvait ça bien, car elle avait des valeurs. Bon si elle avait déjà goûté au fruit défendu, il l'aurait aimé tout autant.

« Arf je vois, t'aurais fini bonne sœur alors ? »

Dit-il pour la taquiner, elle pouvait d'ailleurs le voir avec son grand sourire aux lèvres. Cela l'amusait. Il se demandait également si les originaires croyaient en Dieu, si c'était comme à New-York ou si au contraire, ils avaient leur propre Dieu comme les amazones. Tiens, est-ce qu'il y avait un mini couvent sur l'Hydre ? Le ventre de Camille-Clovis fini par gargouiller, il avait faim et elle aussi apparemment L'hostile aurait bien aimé lui chasser de quoi manger, mais cela risquait de prendre des heures surtout qu'il n'était pas si doué en chasse, s'était surtout un coup de chance ou parce qu'il mettait des pièges et encore il arrivait qu'il se fasse mal avec sa propre construction. Camille-Clovis évita de lui faire part de son manque d'expérience en tant que chasseur, il voulait faire les virils en jouant l'homme de la situation. Néanmoins, il opta pour prendre des fruits, s'était plus simple et plus pratique. Hope accepta de venir avec lui. Il sourit car il aimait vraiment passer du temps en sa compagnie. Il l'aida à se relever en lui tenant la main puis ils allèrent marcher en direction des arbres fruitiers. Le reste de la soirée se déroula super bien, ils avaient passé leur nuit à observer les étoiles et à délirer. Il faut dire que Camille s'était amusé à jouer les scientifiques en inventant des étoiles qui n'existent pas. Deux jours plus tard, Hope et lui allaient se retrouver chez les Hamilton. Revoir une maison, ça il ne pensait jamais le revoir en atterrissant sur cette île.

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