(#) Sujet: I'm not afraid by you - Hope&Camille Ven 1 Mai - 19:26
L'hydre n'est pas un cadeau pour toi, étranger Hope & Camille« Tu crois vraiment pouvoir nous détruire de l'intérieur étranger ? Ne prend pas tes rêves pour la réalité. »Une nouvelle « fournée » de survivants venaient d'arriver. Je pouvais entendre ce fameux brouhaha tempétueux depuis la fenêtre de ma maison de bois, comprenant que j'allais avoir du boulot en ce jour bien ensoleillé. Je fourre mon visage sous l'oreiller, pas vraiment motivé pour me lever maintenant. Je ne peux que râler en entendant la voix de Jude me gueuler depuis la porte d'entrée que je devais venir, car il y aurait de l'action avec la troupe ramenée. Je n'en doutais pas une seule seconde, mais je ne voyais pas franchement en quoi c'était amusant de voir des gens qui n'avaient rien demandé de se faire torturer. Du moins si j'étais du conseil, j'aurais pas fait ça comme ça. Mais mon avis, on s'en foutait non ? Alors je devais juste la fermer et être la bonne gardienne que j'étais, comme pas mal de filles de mon âge. J'avais pas de talents en cuisine ni en couture ou tout autre travaux de femmes quoi, donc j'étais mieux là, à faire gaffe que ces gens n'aillent pas faire un foutu trou dans la terre pour se barrer en douce.
Puis il faut dire que leurs parler, m'occupais. J'étais tellement curieuse... Que je voulais tout savoir, même si généralement je n'allais pas leur parler du moins j'évitais car je ne voulais pas non plus m'attirer les foudres du Conseil puisque de base, on avait interdiction de leurs parler, de sympathiser ou quoique ce soit avec eux. Normal, vous étiez l'ennemi à nos yeux mais moi je m'en foutais un peu dans le principe, ce n'était pas comme si j'avais pris l'habitude de désobéir souvent, mais presque. Je me mets alors à râler, étant bien installé dans mon lit, et j'étais sûr qu'il était tôt, mais genre à peine huit heures du matin. Je finis par soupirer, commençant à avoir mal à la tête d'entendre Jude martelé ma porte. Je me lève donc, enfilant rapidement quelque chose de descen pour lui ouvrir.
Elle se met directement à parler dans tous les sens, me fatiguant un peu. Elle ne reste cependant pas bien longtemps, ayant apparemment des choses à faire et la voilà partie. Une vraie fusée ce matin. Je soupire bruyamment, prenant alors un rapide petit-déjeuner avant donc de m'habiller convenablement pour aller donc en direction des prisons. Les prisons intérieures, celle que je détestais en gros. Mais c'était là qu'ils mettaient les nouveaux arrivant, pour les calmer et les torturés un peu avant. Le prince était tout à fait cruel et carrément inhumain, mais cela semblait calmer certains qui étaient fou de rage d'avoir atterri ici, même si la plupart étaient choqués de tomber sur une telle île alors qu'ils vivaient comme des reclus depuis des mois sur l'autre île, alors que nous, on avait tout le confort. Sauf les télévisions, téléphone et internet quoi. Je ne savais pas vraiment ce que c'était d'ailleurs. Je m'avance vers l'un de mes frères, qui était toujours la avec plaisir pour faire du mal à ces étrangers. Mon regard clair se pose alors sur ce qu'ils avaient récupéré. Deux femmes, trois hommes. Ils en emmenaient déjà un dans la fameuse salle.
« Surveille les bien d'accord ? » Me lance alors Ilias, tout en ébouriffant légèrement mes cheveux, me faisant alors grogner brièvement. J'hausse les épaules en réponse, avant de m'asseoir, n'ayant aucune gêne à vous fixer de part et d'autre. Mon regard finis par se poser sur toi. Tu ne semblais pas du tout commode, du moins pas content d'être là et c'était compréhensible.
La journée passe super vite, la torture avait dû être terrible, pour chacun. Je n'aimais pas, surtout de voir plein de sang sur leurs visages, beurk. L'injustice me rendait dingue, et je ne pouvais pas m'empêcher de faire ce que me disait ma raison : vous aidez. J'avais donc apporté de l'eau aux femmes, de toute manière j'étais dans mes droits à faire ça. Mais je remarque bien que toi, t'avais l'air totalement à l'écart, comme si tu ne les connaissais pas :
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Ven 1 Mai - 21:34
Camille-Clovis Macallan ∞ Hope K. Hamilton
Camille-Clovis avait eu l'idée farfelue depuis quelques jours déjà d'aller explorer l'Hydre. Il en avait entendu parlé tout simplement parce qu'ils étaient en guerre. Le jeune homme se demandait si ces derniers étaient si terrible que l'on le disait. De plus, Cloclo voulait trouver de quoi s'amuser sur cette île. Il se demandait si les originaires disposaient du confort comme à New-York. Peut-être arriverait-il à dénicher des barres chocolatés, une gameboy et autre. Des trucs cool en somme ! Il espérait également trouver un appareil photo. Son meilleur ami, Abel et lui souhaitaient faire des selfie et des grimaces en guise de souvenir. D'ailleurs, en parlant d'Abel, ce dernier avait décidé de passer la journée en compagnie de Freya, sa petite amie. Tous les deux étaient si nianian à voir, c'est nul l'amour ! C'est en tout cas ce qu'il croyait peut-être jusqu'à aujourd'hui. Son meilleur ami semblait prendre ses précautions pour l'Hydre, il avait toujours été réticent quant à l'idée de s'en approcher. C'est pourquoi c'était le moment idéal pour y aller, au moins Abel ne se douterait de rien et il ne se soucierait pas pour lui. Tiens ! S'il trouvait un truc sur Marvel là-bas, il lui en ferait la surprise ! Son meilleur ami était aussi gaga que lui lorsqu'il voit un objet Bob l'éponge. Quoi qu'il en soit, Camille-Clovis attrapa le premier sac à dos qui lui venait et l'enfila avant de se diriger vers l'Hydre...mais où était cette île ? Il n'en avait aucune idée, pas même une indication. Il ne se démonta pas pour autant et s'enfonça dans la forêt. Camillou n'était pas discret, pour passer le temps il s'amusa à donner des coups de pieds dans des cailloux, il siffla et chanta des chansons. C'est en tout cas ce qu'il fit jusqu'à ce qu'il se fasse assommer. La dernière chose qu'il aperçut ce fut la terre. Il se réveilla au bout d'une heure dans une cage : « What the fuck ! » Lâcha-t-il avant de regarder autour de lui tout en se frottant la tête. Il n'était pas seul, deux femmes et deux hommes étaient là. Il les reconnaissait. C'était ces abrutis de rescapés du même vol que lui qui avait approuvé son exil du campement pour un meurtre qu'il n'avait pas commis. Camille leur lança un regard noir avant de lâcher : « Bien fait pour votre gueule ! ». L'un des deux hommes se jeta sur l'hostile et une bagarre éclata entre lui et les deux hommes, enfin jusqu'à ce qu'on les sépare avec des coups avant qu'on le sorte de la cage pour l'envoyer dans une salle. C'est à ce moment-là qu'il croisa Hope du regard pour la première fois. Camille ne comprenait rien à ce qui était en train de se passer. Dans quel pétrin venait-il de se mettre ? Il ignorait où il était jusqu'à ce qu'il fasse attention au décor autour de lui. Cela semblait ressembler à la description que les rumeurs disaient. C'était même impressionnant puisqu'ils étaient sur une île déserte. Une fois dans la salle, on l'attacha à une chaise où on le ligota. L'hostile essaya de se détacher tout en lançant des jurons à ces kidnappeurs. Si au début il jouait les malins, c'est à force d'être torturé qu'il fini par donner des informations. Enfin, rien sur les hostiles, il ne les trahirait pas. C'était bizarre toutes ces questions, il devait même raconter sa vie. Une fois l'interrogatoire terminée, on le balança dans cette cage à l'air libre. Il gémit de douleur et s'éloigna des autres. Eux aussi, passaient un par un pour se faire torturer. Lorsqu'ils revinrent, ils restèrent chacun dans leur coin, il faut dire qu'ils n'avaient rien en commun avec Camille, ils étaient des Kappas et lui un Sigma. La jolie brune qu'il avait aperçu tout à l'heure s'approcha de la prison. Il était dans un sale état. Camille-Clovis la dévisagea, car il ignorait qui elle était. Etait-ce une amazone ? Elle était très belle pour en faire partie, mais il savait au moins une chose, les amazones ne vivaient pas avec des hommes. Bravo la déduction ! Celle-ci lui donna un médicament tout en lui adressant la parole. Sa voix était douce, tellement mélodieuse comparée à ces tortionnaires. « Pourquoi fais-tu ça ? C'est du poison ? »
Rétorqua-t-il avec arrogance tandis qu'il sentait le regard des quatre autres sur lui. Ils ne semblaient pas apprécier l'idée que Camille le reçoive. Le jeune homme le planqua dans sa poche de son pantalon et s'approcha avec difficulté des barreaux : « J'étais un des leurs, enfin jusqu'à ce qu'ils me jettent comme de la merde loin de leur camp ! » L'hostile se leva avec difficulté et ajouta : « Je fais partie à présent des méchants. » Il rit légèrement. Il avait parlé forte pour qu'ils puissent l'entendre et comprendre qu'il ne leur donnerait rien. Camillou observa ensuite la jeune femme : « Tu es bien trop mignonne pour faire partie de ceux qui torturent, je me trompe ? »
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Ven 1 Mai - 22:36
L'hydre n'est pas un cadeau pour toi, étranger Hope & Camille« Ne jamais essayé de se faire des amis, même si cela peux être la meilleure rencontre de sa vie... »Tes paroles me laissent encore plus dans une curiosité dévorante, voulant faire presque l'enfant très curieux et te poser tout un tas de questions, surtout que tu ne semblais pas contre le fait de me parler, a contrario de la plupart. Certains m'avaient brièvement parlé, mais la plupart essayaient surtout de me soudoyer pour que je les fasse sortir. Ce qui était bien sur un mauvais signe et surtout une manipulation déloyale. Je détestais tout bonnement les gens qui manipulaient comme ça, même si sur ce coup, c'était un peu normal. Ils voulaient sortir et partir de cet endroit qui pour eux étaient de l'esclavage à l'état pur. Oui, le Conseil utilisait les survivants du crash pour faire des travaux en tous genre ici. C'était dégueulasse et j'étais la première à le penser. Je n'aimais pas qu'on traite des gens différemment et c'était bien le cas chez moi. Mais qu'est-ce que je pouvais bien dire ? Je ne cessais de me prendre la tête avec mes aînés pour leur dire ma façon de penser mais ce, rarement car bien sûr, tout partait vite en live quand on venait à parler de ça. Ils étaient tous contre les survivants, absolument tous. C'était notre île, on se devait de la protégée. Je comprenais mais bon, de là à faire du mal à ces gens qui n'avaient rien fait et rien demandé.
« C'est pour tes blessures. Si je voulais te tuer, je l'aurais fait depuis longtemps. » Soupirais-je en levant les yeux au ciel, assez exaspéré par ton inquiétude. Ouais, si on te voulait mort, tu le serais déjà. Donc ta question était franchement inutile sur ce coup bien qu'à ta place, j'aurais quand même eu ce doute concernant le petit tube en verre. Je m'assieds donc prêt de la cellule, tout en regardant les alentours, ne voulant pas qu'on me voit à parler comme ça, à un prisonnier. Tes paroles concernant les groupes m'émoustillent encore plus, encore plus ma curiosité maladive. « Vous avez des groupes ? Combien ? Et pourquoi avoir fait ces groupes, c'est pas justement mieux d'être tous ensemble et être plus fort ? » Demandais-je en plissant un peu le front, pour donc te montrer ô combien tout ce que tu disais, cela m'intéressais. Et que je ne comptais pas rester là, silencieuse surtout avec ce que tu venais de dire.
Tes derniers mots me mettent un peu mal à l'aise mais me font sourire en même temps. C'était quand même agréable d'entendre même un étranger vous dire que vous êtes belle. Même si je soupçonnais un peu de lèches pour avoir mes faveurs et éventuellement avoir quelques petits trucs en plus dans ces prisons foutrement horribles. Le pire, c'est que cela pouvait marcher car je devais bien l'avouer, il m'arrivait d'être naïve comme je ne sais quoi. Je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille, avant de lancer d'un ton calme : « Je suis née sur l'Hydre, je ne fais pas ce qu'ils vous font, je suis plus là car je ne sers pas à d'autre boulot. Donc faudra me supporter. Maintenant tais-toi. Si on nous voit nous parler, tu risques d'avoir plus que ça. » Dis-je en désignant ton visage un peu abîmé. Je tourne le dos en ayant bien sur entendus des bruits de pas, faisant mine de rien en voyant des autres habitants dans la surveillance venir ici, jetant un coup d'œil aux cellules, avant donc de me dire mes horaires pour aujourd'hui. Je baille négligemment avant donc de m'avachir dans un coin, un livre à la main. Mais pas bien longtemps avant donc de marcher en long vas et vient devant les cellules, avant de brièvement me stopper devant la tienne. Trop de curiosité :
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Ven 1 Mai - 23:45
Camille-Clovis Macallan ∞ Hope K. Hamilton
CCamille-Clovis était méfiant vis-à-vis de la jeune femme. Il ne la connaissait pas et elle semblait vouloir l'aider plus que ces compagnons de cellule. Il était curieux de savoir pourquoi un tel intérêt. Elle aussi le trouvait grande gueule et souhaitait en finir avec lui en l’empoisonnant ? Peut-être, après tout elle avait donné de l'eau aux femmes et pas à lui. C'était sans doute ça, un ange de la mort, elle semblait trop belle pour être sympa après ce qu'il venait de vivre. Il était tellement méfiant qu'il en avait même oublié de la remercier. Lorsqu'elle rétorqua que si elle avait eu envie de le tuer, elle l'aurait fait auparavant, Camille la regardant de bas en haut avant d'éclater de rire. Elle ? Réussir à le tuer ? La jeune femme réussirait surtout à se casser un ongle. « Tu ne serais pas la première à essayer. »
Il sourit amusé, car Laïla, une ancienne amazone devenue Kappa, l'avait déjà menacé au couteau. D'autres également, à croire qu'il avait une tête qui donnait des envies de meurtres. Camillou l'observa et décida de finalement prendre sa potion magique. Il le sortit de sa poche et regarda ces compagnons de cellule. L'hostile leur adressa son plus beau sourire hypocrite tout en gigotant la petite fiole sous leur nez pour les narguer. Il l'ouvrit ensuite et l'avala d'un trait tout en grimaçant. C'était dégueulasse ce truc ! Qu'avait-elle mit dedans ? Du pipi de chat ou quoi ? Il jeta ensuite la fiole aux pieds des prisonniers. À vrai dire, il s'attendait vraiment à cracher du sang et avoir des crampes au ventre où il souffrirait de mille morts. Mais non, rien ! La jolie brune n'avait pas menti. Maintenant, il ne restait plus que cela fasse effet. Hope l'interrogea ensuite concernant les groupes. Il fronça les sourcils car il avait l'impression de se retrouver dans la fameuse salle de torture. Il rit de plus belle :
« ça y est ! Je viens de comprendre ! Ils ont envoyé une jolie fille nous surveiller pour nous soustraire des informations, c'est pas mal du tout j'ai failli tomber dans le panneau ! »
Camille imaginait Hope être comme une des sirènes de l'Odyssée, essayer de paraître gentille pour obtenir des informations histoire qu'après la manière forte des bourreaux, il y ait une manière douce pour avoir plus facilement des réponses. Néanmoins, il décida de lui répondre de façon amusée :
« Ce sont des foutaises d'être en groupe pour être plus fort. S'ils le pouvaient, ils donneraient pères et mères pour survivre ! »
Il faisait référence aux personnes à ses côtés. Il était persuadé qu'ils échangeraient leur place avec n'importe qui afin de fuir cette prison. Bizarrement Cloclo n'échangerait sa place avec personne, il assumait ce qui lui arrivait. La seule et unique chose qui l'embarrassait, c'était de ne pas pouvoir prévenir Abel pour ne pas qu'il s'inquiète. Cette pensée réussi à lui trottait dans la tête jusqu'à ce que Hope reprenne la parole. Cette dernière lui expliqua pourquoi elle se trouvait ici. Il comprenait à présent qu'il était bel et bien sur l'Hydre et que la jeune femme devait trouver le temps long ici parce que ça devait être ennuyant de surveiller des cellules. Bizarrement, il s'exécuta lorsqu'elle lui demanda de se taire. Il resta collé au barreau tout en faisant une mine de chien battu jusqu'à ce qu'elle revienne vers lui une fois les gardes partis.
« Tu es obligé de travailler ici ? C'est nul ton Hydre ! Nous au moins on fait ce que l'on veut ! »
Dit-il avant de répondre à sa question. Après tout elle lui avait dit de ce taire alors qu'il n'en avait pas eu envie. Camille-Clovis lui jeta un regard du genre : « T'es sérieuse là ? » , il trouvait la question stupide car pour lui, la réponse fut presque évidente. Toutefois, il décida de s'en amuser :
« Bah écoutes, sur l'île on vit dans les arbres, on a de la nourriture à volonté, on s'occupe en ramassant des fleurs que l'on se met dans les cheveux, on chante des chansons et on se fait tous des câlins, non mais a-ton avis tu crois que l'on vit comme des bisounours ? On tout juste de quoi s'abriter. »
Il avait dit cela avec arrogance et surtout mépris en voyant au loin les maisons des originaires. Ils avaient tout et eux n'avaient rien. Il ne fallait pas s'étonner que ceux de l'île envisageait de les dépouiller. En revanche, quand Hope s'interrogea sur son porte-clé, il se détendit. La jolie brune venait de l'interroger sur Bob l'éponge !!! son héros !!! Camille-Clovis était d'un seul coup comme un enfant de huit ans, il était fier de ce porte-clé : « Tu ne connais pas ? C'est Bob l'éponge !!! » Il sourit : « Si tu veux je peux te chanter la chanson ! »
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Sam 2 Mai - 0:33
L'hydre n'est pas un cadeau pour toi, étranger Hope & Camille« Ne jamais essayé de se faire des amis, même si cela peux être la meilleure rencontre de sa vie... »Tu devais sans aucun doute remarquer que je n'étais pas vraiment comme les autres, sinon je me serais moqué de voir les autres arrivés. Alors que là, j'avais clairement montré que je n'avais pas le droit de converser avec toi de la sorte, que je n'avais même pas le droit de parler tout court ou alors de donner des médicaments comme ça. Mais tu devais sans doute avoir d'autre pensée en tête, donc je n'en tien pas rigueur, de tes paroles concernant donc cette fameuse stratégie que tu venais donc d'inventer de toute pièce même si dans le principe, c'était pas con. Cela aurait pu être le cas mais tout était bien clair sur Hydre : pas de contact, pas d'amitié à créer avec ces gens qui étaient nos ennemis et qui pourraient nous causer des ennuis. On avait jamais eu de soucis jusqu'à présent et nous voilà en guerre avec votre arrivée. C'est vrai que cela pouvait être une bonne raison pour vous vouloir du mal mais moi... Je n'étais pas trop dans l'idée du : je suis le groupe comme un mouton. Mon gros défaut était vraiment la désobéissance, je n'aimais pas suivre des ordres qui à mes yeux étaient totalement insensés et surtout injuste. Ce qu'ils t'avaient fait, il y a quelques heures, je ne le concevais pas. C'était pas normal.
« La loi du plus fort et surtout de l'égoïsme. C'est la raison pour laquelle on vis ici, reclus de votre monde à vous où ces deux principes sont presque une obligation. Cela ne m'étonne même pas de voir ce que vous faites, sur cette île et c'est bien dommage. Mais humain. » Soupirais-je de ma belle voix douce, tout en glissant une main dans ma chevelure longue et brune, avant donc de poser un court instant mon regard sur les autres cellules, adjacentes à la tienne. Ce lieu était vraiment horrible en somme. Ça puait la mort, c'était franchement lugubre et sans vie. Mon beau regard clair se pose une nouvelle fois sur toi pour répondre à tes paroles :
« Tout le monde doit avoir un boulot, dans vos villes c'est bien pareil aussi non ? L'île n'est pas comparable, vous n'êtes pas là par choix... » Dis-je simplement en haussant les épaules, avant d'entendre une voix cinglante dans mon dos : « Recule de ce type et arrête de lui parler, Hope. C'est un ordre. » Je reconnais parfaitement la voix de mon frère ainée, soupirant profondément en me retournant pour le fusiller du regard : « Quoi ? Il ne va pas me tuer non plus. » Lâchais-je d'un ton sec, avant donc de me décaler, sentant sa main attraper mon avant-bras pour me mener plus loin et me faire encore une de ces leçons de moral qui me faisait vraiment soupirer bruyamment, me gonflant plus qu'autre chose et d'ailleurs, me fis partir, franchement en colère d'être prise autant pour une gamine. Je savais me méfier, ce n'est pas comme si j'avais confiance en toi non plus. J'étais juste gentille car je détestais l'injustice et je t'avais juste parlé comme ça quoi ! Je finis donc par aller prendre l'air, pensant longuement à tes paroles, allant donc prendre le petit-déjeuner. Je revins quand même dans l'après-midi, voyant que de toute façon rien n'avais bougé, toi non plus d'ailleurs.
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Sam 2 Mai - 1:25
Camille-Clovis Macallan ∞ Hope K. Hamilton
Si Camille-Clovis était sur la défensive jusqu'à présent, le jeune homme commençait petit à petit à lui faire confiance. C'est vrai qu'elle lui parlait alors qu'elle ne semblait pas avoir le droit. Cette fille était décidément intrigante ! L'hostile se tenait accroché aux barreaux :
« Tu sembles bien l'aimer cette île....Je commence à ressentir ça aussi. »
Il lui adressa un léger sourire. Camillou n'avait pas voulu grimper dans le bateau qui était venu chercher des rescapés, il trouvait que sa place était à présent ici. Il comprenait sa réaction concernant les siens en général. C'est vrai qu'ils ne respectaient pas grand-chose. Elle n'avait pas tort quand il s'agissait de travail, à New-York ils devaient aussi le faire.
« Ouais c'est pas faux, mais est-ce que vous gagnez de l'argent au moins ? Parce que travailler pour rien, c'est con ! »
Il se demandait suite à sa réflexion comment ils travaillaient et comment ils étaient payés, c'était vraiment chelou ici il n'y avait pas à dire. Alors qu'il aurait aimé continuer à discuter avec la jolie brune, un homme assez violent du visage vint la stopper. Camille-Clovis lui jeta un regard noir, il n'aimait vraiment pas comment il lui parlait. Cependant, grâce à cette intervention, il apprit son prénom, Hope, un joli prénom remplit d'espoir. Il sourit à cette pensée lorsqu'il se rassit au sol contre les barreaux. La jeune femme était partie. Bizarrement, Hope venait à lui manquer. Elle était sa petite distraction et il la trouvait cool pour une méchante, enfin les originaires quoi. Il se demandait si elle allait revenir. Pendant quelques heures, Camille se disputa avec ces colocataires de cellule avant de finalement dessiner au sol, enfin il avait juste pris un bout de bois et s'amusait à écrire le prénom de la jeune femme sur la terre. Alors qu'il ne s'y attendait plus, la jolie brune revint. Il cru sur le moment délire mais non elle était bien en chair et en os puisqu'elle lui proposa un morceau de pain et une pomme. Cloclo l'observa, il ne comprenait vraiment pas pourquoi elle réagissait de la sorte, certes elle luttait contre l'injustice mais elle ne le connaissait pas. La voyant insistante, il attrapa la nourriture, il cacha la pomme dans sa poche tandis qu'il croqua dans le bout de pain comme un goinfre. Il n'avait plus goûté de pain depuis deux ans déjà, il en avait presque perdu le goût : « Hum....merci Hope ! » Il lui adressa un sourire amusé et fini le morceau : « C'était ton père ? » L'hostile avait remarqué l'air de ressemblance. Après un petit instant de silence, il reprit la parole :
« Tu as un magnifique prénom, ça me donne presque envie de croire que je vais finir par sortir de ce trou pommé. » Il rit légèrement et il lui tendit sa main pour qu'elle la lui serre doucement, enfin libre à elle de le faire ou non : « Je m'appelle Camille, enfin, Camille-Clovis précisément, mais tu peux m'appeler comme tu le sens ! » Il savait que cette prise de main était risquée parce qu'elle pouvait être à son tour méfiante et croire qu'il allait essayer de s'échapper, mais également parce qu'elle pouvait se faire crier dessus pour ce simple geste.
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Sam 2 Mai - 2:25
L'hydre n'est pas un cadeau pour toi, étranger Hope & Camille« Ne jamais essayé de se faire des amis, même si cela peux être la meilleure rencontre de sa vie... »Honnêtement ? Je sais même pas pourquoi je suis aussi sympa. J'avais jamais vraiment été comme ça, d'ordinaire même face à des enfants capturés, même aux rares personnes qui m'avait adressé la parole. À croire qu'il y avait un bon feeling qui passait entre nous, fin je ne sais pas trop. Des personnes étaient destinées à s'entendre à merveille en l'espace de quelques instants, c'était comme ça. Et d'autre mettait bien du temps avant de pouvoir se comprendre à pouvoir communiquer. Nous étions apparemment dans le premier cas. Naïvement, je pensais que tu faisais ça de manière désintéressée, mais ma raison plus méfiante revint un peu au galop car cela m'étais déjà arrivé. Alors je devais me méfier. Je retire alors vite mon bras d'entre les barreaux, restant quand même dans la petite distance de sécurité que je connaissais que trop bien. Je t'observe donc manger avec appétit ce pain, qui pour moi était totalement banal mais j'en oubliais presque que toi, tu vivais comme un sauvage dans la nature et c'était franchement loin d'être génial, je pouvais le comprendre même si je n'avais jamais vécu vraiment ça. En t'entendant donc m'appeler par mon prénom, cela me fait assez drôle sur le coup car je ne vois pas comment tu le savais sur l'instant, mais quand je me mets donc à réfléchir un peu, je me souviens que c'est mon frère qui m'avait interpellé assez vivement quand il m'avait vue prêt de ta cellule et qui avais donc gueuler mon prénom assez fort que tu avais sans aucun doute dû y entendre.
« Non, c'était mon frère aîné. Dis pas ça devant lui, il prendrait mal que tu le vois aussi vieux pour ressembler à mon père. » Dis-je en laissant se dérober un sourire sur mes jolies lèvres pulpeuses, franchement amusé par tes paroles. L'avais-tu fait exprès pour m'amuser ? Je ne pense pas, alors c'était ça le plus drôle dans l'histoire. Je finis par poser mon regard dans le tien, voyant que tu n'étais pas si méfiant envers moi, pour me tendre ta main comme ça. Que faire ? L'accepter mais prendre le risque de me faire étrangler pour que je te sorte de là ? Surtout que tes paroles qui précèdent en disant que mon prénom est beau et surtout plein d'espoir pour éventuellement que tu puisses te barrer ne me facilite pas la tâche qui est de faire le choix de serrer ou non ta fichue main. C'était carrément pathétique de penser comme ça, comme si tu étais soit un horrible serpent venimeux ou alors juste un beau mec qui me faisais un peu de charme et qui était surtout gentil avec moi. Au pire, j'avais une sorte de taser, je pourrais bien réagir si jamais... Voilà. Je tends assez fébrilement mon bras venant donc saisir ta main, un doux courant nous entrechoquant sans violence alors que le geste se fit naturellement. Je ne tarde cependant pas et retire ma main avant de lancer :
« Je vois que t'a aussi été gâté que moi niveau prénom en tout cas. » Dis-je avec un nouveau sourire qui se dessine en coin, légèrement moqueuse. Je finis par regarder dans mon dos un court instant avant d'ajouter : « Si cela ne tenait qu'à moi, je te ferrais sortir... Mais si je le fais, je crois que là, c'est moi qui finis balancer par les falaises et pas les abats d'animaux.. » Soupirais-je avant de prendre une chaise pour m'asseoir à cheval dessus, tout en regardant un point invisible dans ta cellule un très court instant avant de dire :
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Sam 2 Mai - 3:14
Camille-Clovis Macallan ∞ Hope K. Hamilton
Camille-Clovis était décidément heureux de la retrouver. Il n'aimait pas être seul même s'il trouvait de quoi s'occuper. Il aimait être aimé ou en tout cas se sentir aimé, c'était stupide comme réaction non ? Par curiosité, le jeune homme demanda si c'était son père qui lui avait fait la morale tout à l'heure. Cette question semblait la faire sourire car apparemment ce n'était pas son père mais plutôt son frère. Cloclo se mit à sourire amusé de sa gaffe :
« Pourtant il est vieux. » Il rit puis il reprend son sérieux : « Il a l'air très paternel avec toi non ? »
L'hostile était curieux et intrigué. Hope lui avait dit vivre ici depuis toujours. C'était décidément étrange. Comment des gens pouvaient-ils être là avant eux ? Étaient-ils présents ici avant les amazones ? Sa civilisation semblait être fascinante et flippante à la fois. Pour être sur la même longueur d'onde du point de vue des prénoms, Camille se présenta et lui tendit sa main en guise d'amitié ou en tout cas de paix, lui-même ne savait pas pourquoi. Peut-être qu'il s'agissait seulement d'un prétexte pour établir un contact beaucoup plus proche avec elle...peut-être...Il lui adressa un sourire et lui serra doucement. Il en avait des frissons. Malheureusement, ce fut de courte durée puisque la jeune femme la lui lâcha. En l'entendant dire qu'il n'avait pas été gâté par son prénom, il se mit à rire : « Ce n'est pas moi qui te contredirais là-dessus ! »
En effet, Macallan avait appris à aimer son prénom mais c'était dur dans la société de porter un de la sorte, bonjour les moqueries à l'école ! Camille-Clovis la regarda faire tout en sortant sa pomme de sa pomme pour jongler avec : « Je ne compte pas te supplier de me laisser sortir, ce n'est pas mon genre. » L'hostile croqua dans sa pomme avant de mâchouiller le morceau : « En fait je suis même bien ici, je profite du soleil, je mange à ma guise et surtout je suis en agréable compagnie que demander de plus ? »
Il lui adressa un sourire complice avant de croquer un autre bout. Hope semblait toujours aussi curieuse que précédemment, mais comparé à tout à l'heure, il était coopératif. Il appréciait lui parler.
« C'est grand, tu as des buildings de partout, des magasins, il y a aussi beaucoup de monde et tu trouves toujours de quoi t'occuper. »
Camille termina sa pomme et sorti de sa poche un porte-clé. Il ne le gardait pas accroché à lui et l'avait trouvé dans des affaires qu'il avait volés à un rescapé. Il s'agissait de la statue de la liberté. Le jeune homme le lui tendit entre les barreaux : « C'est la statue de la Liberté, c'est un monument célèbre chez nous, tiens gardes-le je te le donne. » L'hostile connaissait suffisamment ce monument puis c'était sa façon à lui de la remercier pour ce qu'elle avait fait jusqu'à présent pour lui. Il regarda autour pour s'assurer qu'Hope ne se fasse pas une nouvelle fois crier dessus par son frère-papa. « Dis Hope ? Je vais mourir ? »
Finit-il par demander. Il ne comprenait pas cette situation, enfin d'être enfermé ici. Qu'arrivait-il aux prisonniers ? Allaient-ils subir encore des coups ? Camille n'avait pas peur, mais il commençait à se demander s'il n'était pas en train de vivre ces derniers instants en si charmante compagnie.
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Sam 2 Mai - 3:46
L'hydre n'est pas un cadeau pour toi, étranger Hope & Camille« Et si seulement tu n'était pas le prisonnier et moi la gardienne...»Une bien drôle de sensation oui, même si je trouvais ça tellement banal mais c'est vrai que je n'étais pas super habitué à être dans une sorte de situation aussi inhabituelle avec quelqu'un. Certes, je m'amusais un peu des garçons surtout du frère de ma meilleure amie mais jamais j'avais été bien loin, la preuve, j'étais totalement pur et innocente. Oui, dans le bon sens du terme. A y croire ou pas mais c'était bien vrai. Déjà car j'avais des frères très...Comment dire, imposant et insupportable à ce niveau et puis je ne sais pas, je n'étais pas tombé amoureuse alors je ne trouvais pas d'utilité à faire des conneries. De plus, on n'était pas forcément élevé comme vous, la fidélité primait et les amusements du type étaient sans doute moins courant que vous par exemple sur l'autre île entre jeunes et tout ça. Donc c'est vrai que cela me dépassait un peu et puis j'étais assez habitué à recevoir des compliments que je n'y faisais que guère attention...en général.
Mais tes compliments à toi, ça me gênait un peu... Cela m'intimidait. Sans doute car tu étais une personne totalement différente de celle que j'avais l'habitude de côtoyer et qu'il y avait une curiosité malsaine derrière tout ça et surtout un goût pour le risque qui me faisais vivre à deux mille à l'heure, même à l'instant présent. J'adorais ressentir ce sentiment, cela me rendait tellement puissante de défier les règles. « Et pourtant, pas tant que ça. Il a dix ans de plus que moi ce n'est pas énorme.Et oui, il est super protecteur comme mes autres frères d'ailleurs, et c'est chiant, vraiment chiant. Comme je suis la dernière et que j'ai apparemment un visage d'ange, ils pensent que c'est mieux de me garder bien en sécurité. S'ils savaient les conneries que j'ai fais dans leur dos... » J'avais un peu prononcé ces derniers mots pour moi, laissant un sourire fort enfantin mais aussi sournois se dessiner sur mes lèvres, montrant bien mon goût certain pour le risque et surtout pour la désobéissance. Je pourrais parfaitement te libérer si cela me chantait, je le savais. Je pourrais nier le fait de t'avoir aidé et juste que tu m'avais coincé ou blessé bêtement, pendant une ronde. Je pourrais oui et plus les minutes, les heures passaient, plus j'y songeais. Je t'aimais déjà bien, et je ne voulais pas te voir vivre ici. Enfin...Pas dans le sens où tu vivrais tel un esclave, cela me ferrait de la peine, mais dans un sens, cela me ferrait de la peine de pas te voir. On s'accommodait vite à des gens et c'est vrai que ta personnalité me plaisait. Cela changeait des originaires. « Des buildings ? J'en ai jamais vu. Ce n'est pas un peu chacun pour soit quand même ces villages-là ? Enfin..Ces villes ? Si vous êtes aussi nombreux, vous ne vous souciez pas des autres, en gros non ? » Bien sûr que oui, pour moi c'était un peu choquant. On était tous fraternels, à s'entraider ici, vivre sans se soucier un peu des autres étaient totalement impossible et moi-même je ne pourrais pas vivre autrement. Je finis par me redresser quand tu me tends ce petit objet, curieuse. Je regarde donc la petite figurine de cette femme, qui était assez bizarre. Je ne comprends pas son symbole ni ce que cela semblait vraiment représenté mais c'est vraiment incroyable. « Merci... » Dis-je en l'observant comme si c'était un trésor, c'était bête mais bon. Je ne connaissais rien que mon île alors tu pouvais être sur que j'allais le conserver bien précieusement. Mais je perds vite mon sourire adorable quand tu me poses cette question, mon visage devenant blème, mais surtout vite ferme. Mourir..Est-ce que tu allais mourir ? La question assez terrible mais que tous dans les cellules semblaient se poser aussi. Je serre légèrement le porte clé avant de lancer, assez mal à l'aise : « Non, tu ne vas pas mourir.. Il faudrait que tu soit désobéissant et totalement hors contrôle mais tu seras utilisé comme travailleurs comme tous les autres, pour la construction des routes... »
La question avait franchement fichu un froid glacial, et me glaçais quand même un peu aussi. Mourir, je n'avais pas songé vraiment à ça. C'est vrai que des visages ne réapparaissaient pas toujours, je le savais puisque j'étais gardienne, mais je n'y pensais pas. Tu venais donc de lancer la pique que j'évitais soigneusement de voir en face mais là, c'est vrai que si je devais savoir que t'allais mourir, cela me fendrait le cœur. Tu étais un garçon gentil à mes yeux, qu'importe que tu sois hostile ou autre, je m'en foutais sur le coup. J'ajoute alors : « Reste en vie, et fait ce qu'il te dise, je t'aiderais si je le peux. » Ajoutais-je donc dans un murmure pour que seul toi y entende. Je finis par me redresser, emportant donc la chaise pour la remettre à sa place, tout en regardant l'horloge. J'enfile alors ma veste, avant donc de voir venir l'autre garde qui allait prendre le relais. Je te jette un dernier petit coup d'œil pour te rassurer que je reviendrais. Du moins j'espère que tu le comprends.
Quelques jours passent, sans trop de changement autant pour toi, que pour moi. Je passe mes heures dans ce noir presque horrible à discuter discrètement avec toi, comme si c'était normal, comme si tu n'étais pas le prisonnier et comme si moi, je n'étais pas ta gardienne. Comment tu voulais donc que je te laisse ici maintenant, alors que mes sentiments pour toi étaient sincères et bienveillants à ton égard. Tu étais amusant, et vraiment gentil. Tu me parlais de ton pays, ta vie et tout sans rechigner et je m'en lassais pas de t'écouter parler. Mais ce matin, alors que je vins vers toi prêt des barreaux, je lance :
Dernière édition par Hope K. Hamilton le Sam 2 Mai - 15:03, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Sam 2 Mai - 13:43
Camille-Clovis Macallan ∞ Hope K. Hamilton
Le jeune homme était curieux de connaître la vie de Hope ici. Il ne connaissait rien de l'Hydre à part des rumeurs provenant d'anciens prisonniers évadés, mais également par le silence de ceux qui n'étaient jamais revenus. Il sourit amusé en l'écoutant parler. S'ils avaient plus de temps à se consacrer, il lui demanderait sûrement quel genre de connerie elle avait fait derrière leurs dos.
« Mais t'en as combien de frangins ? C'est quand même pas toute l'Hydre ? »
La seconde était en fait une taquinerie de sa part, il en souriait même, fier de lui. Camille avait toujours vécu seul alors il ignorait cette sensation de protection. À vrai dire, il n'avait jamais été protégé, c'était d'ailleurs pourquoi il avait autant le goût du risque. L'hostile ignorait s'il aurait aimé avoir une sœur ou un frère et s'il l'aurait aimé. D'un côté, si ce frère était comme son meilleur ami Abel, alors oui il aurait adoré. Il sourit à cette pensée avant ce dernier s'évanouisse en pensant à sa bande d'amis en train de le chercher dans la jungle. Dire qu'il n'avait même pas laissé de mot pour les prévenir, c'est dans ces moments-là qu'il se sentait vraiment con ! Bon tant mieux car si ses amis étaient aussi futés que lui, ils se feraient kidnapper aussi. La douce voix d'Hope réussi à le ramener sur terre.
« Ouais c'est exactement ça, c'est peut-être pour ça que sur l'île ça a été un vrai bordel pour s'organiser. »
Retoqua-t-il en riant. C'était également pour ça qu'il avait aussi terminé dans le groupe des associables de l'île. Enfin, entre eux ça allait, mais ils étaient très individuels et solitaires. Camille-Clovis lui donna bien volontiers ce porte-clé. Il n'en avait pas usage puis ça lui permettrait de connaître New-York en quelque sorte. S'il revenait à son campement, l'hostile allait essayer de lui trouver d'autres objets pouvant rappeler le continent et le lui faire ainsi découvrir, s'il arrivait à sortir un jour d'ici...même s'il semblait docile depuis qu'il la côtoyait, Camille n'aimait pas être en cage, il avait besoin de sa liberté puis comme tout le monde il n'imaginait pas finir sa misérable vie ici. C'est pourquoi il avait demandé à Hope s'il allait mourir. Au moins il valait mieux être fixé. Le seul avantage, s'il était condamné c'est qu'il aura au moins vu une magnifique créature sous ses yeux. Camillou se mit à rire en écoutant sa réponse avant de reprendre son sérieux :
« C'est un comble pour un mec comme moi qui ne voulais pas travailler et encore moins gratuitement ! »
Il aurait mieux fait de se taire lorsqu'il avait parlé de boulot précédemment. Il grimaça. Il était vraiment hors de question qu'il sert d'esclave à des gens qu'il ne connaît pas et puis même, non, non et non ! Camille avait envie de se lever et de s'exciter aux barreaux pour espérer montrer sa colère. Néanmoins, il ne le fit pas. Hope arrivait à l'apaiser puis il était encore trop faible pour bouger autant, il avait encore mal. Il se contenta de hocher la tête positivement avant de faire une petite moue quand il la vit partir. Pendant les quelques jours qui vinrent, Camille-Clovis perdit la notion du temps, il ignorait combien de jour il était resté dans cette cage. Peut-être une semaine qui sait ? Trois jours ? Le temps était long, il faisait froid les nuits et il passait son temps à se quereller avec ces voisins de cellule. Les meilleurs moments furent quand Hope arrivait pour lui tenir compagnie. Il prenait plaisir à lui parler sans aucune résistance. Il s'était pris d'affection pour elle. La jeune femme semblait différente des autres gardiens. Camille-Clovis connaissait ses horaires par cœur, il l'attendait avec impatience. Depuis quelques jours, l'hostile avait pu commencer à se remettre de ses blessures, il en avait encore quelques traces, mais rien de bien méchant. Le jeune homme était en train de tourner en rond dans sa cage tel un lion en cage quand la jolie brune vint à sa rencontre. Il s'approcha de la cellule avec un sourire aux lèvres, enfin jusqu'à ce qu'elle lui annonce la nouvelle. Camille n'appréciait en rien cette révélation dans la mesure où il allait devoir travailler et surtout ne plus voir Hope. Il ne voulait vraiment pas de cette vie pourrie, c'est pourquoi il répliqua d'un ton amère :
« Je vais m'enfuir dans ce cas. » Il la regarda dans les yeux. Au fond, il voulait partir avec elle d'ici. Camille avait envie de lui proposer, mais elle risquait de lui rigoler au visage. Néanmoins, s'il faisait sa petite tête brûlée, il allait bien partir en direction des autres prisons.
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(#) Sujet: Re: I'm not afraid by you - Hope&Camille Sam 2 Mai - 17:57
L'hydre n'est pas un cadeau pour toi, étranger Hope & Camille« Et si seulement tu n'était pas le prisonnier et moi la gardienne...»Tout était si compliqué... Du moins ça l'était depuis que je te connaissais car je ne voulais pas qu'ils te fassent du mal dans un sens, car je t'appréciais. Je t'appréciais et de savoir que tu pouvais avoir autant d'ennui, m'embêtais. Je ne savais pas trop comment cela se passerait pour toi, car je n'étais pas vraiment en surveillance extérieure, c'était assez rare même. Donc je ne savais pas réellement quel traitement subissait ceux dans les cages mais elle ne devait pas être forcément aimable comme pouvait être la mienne. Du moins, je l'avais offert à pas mal de monde, ma belle présence mais peut-être pas aussi généreusement que je le faisais avec toi. Pourquoi. Oui pourquoi j'étais juste gentille voir presque maintenant devenu ami avec toi ? Je ne pouvais même pas répondre et quand j'en avais parlé à Jude, elle me disait en me taquinant que j'avais un faible pour lui. Bien sûr, je niais car je n'avais pas de sentiment comme ça...Fin comme ça. C'était bien vite parlé mais j'évitais d'y penser même si je pensais souvent à toi, comme tu pensais souvent à moi aussi. C'était vraiment presque pénible de te savoir ennemi avec les miens, sinon je suis sûr que j'aurais été heureuse de passé mes journées avec toi, à faire des conneries un peu partout autour du campement et sur l'autre île. Mais aussi, peut-être qu'on ne se serait pas forcément entendu. Car justement, notre différence faisait qu'on était venu à se parler, que tes histoires m'émerveillaient et que ton caractère complètement loufoque et atypique me faisant donc bien rire. Sans doute n'aurais-tu pas été aussi amusant et intéressant à mes yeux ? Je pouvais pas trop le savoir car la situation n'était pas inversée et je faisais donc comme je pouvais pour trouver une quelconque paix intérieure en songeant à ce que faisait l'Hydre à ces pauvres gens. Quoique je dise de toute manière, rien ne serait fait pour calmer les choses, la guerre était bien instaurée donc que dire ou faire de plus ? Rien...
Quand je t'entends me dire ceci, je plisse alors le front, tiraillé entre plusieurs sentiments : le premier sans aucun doute la peur. La peur déjà que tu te fasses tuer sur place d'avoir tenté de t'échapper car quand l'un de vous essayaient de le faire, ils tiraient. Pas de pitié pour des fuyards qui retenterait forcément. Ensuite, je dirais la peine car je ne voulais pas vraiment que tu partes, fin...car du moins je savais que j'aurais guère de chance de te revoir. Certes, il était arrivé que j'aille avec Jude sur l'autre île mais bon, c'était plus rare maintenant car on n'était pas mal en danger. Et le dernier sentiment était surtout l'admiration, que tu sois aussi leste dans tes paroles pour prendre une telle décision en seulement quelque seconde. Je glisse mes mains sur les barreaux tout en scrutant les autres détenues. Je savais bien qu'ils voyaient qu'on était assez proche mais de toute manière, qu'ils essaient de dire quelque chose, je les ferrais taire. Hors de question que tu morfles pour des gens qui apparemment vous avais causez du tort pis qui me causerais du tort aussi alors que je les nourrissais et aidais en cachette. Donc ils se taisaient et c'était mieux comme ça.
« Non. Enfin...pas maintenant du moins. Il faut trouver le bon moment et ce n'est pas le bon moment. Trop de gardes quand il y a des transferts. Une fête va bientôt avoir lieu, tu le ferras qu'à ce moment et quand je te le dirais. Je sais qui est en ronde, et surtout où tu pourrais passer... » Murmurais-je vraiment bas pour que toi seul entende. Cela me faisait clairement chier de te voir partir mais c'était mieux ainsi et surtout plus logique. Tu n'avais pas à finir ta vie ici comme esclave et de toute manière, c'était bien mieux que tu sois loin de moi tu risquais gros à me parler et moi aussi. Mais je n'arriverais pas à m'en convaincre, des règles et surtout des interdictions. « Fait... »