× Ma Célébrité : alexandra park. × Nombre de messages : 3379 × Age du perso : 24 ans. × Job : barmaid. × Côté love : ashford, forever and always, till death do us part.
(#) Sujet: ∞ my illusion, my mistake, i was careless, i forgot × ft. l i z z i e & h i l a r y ; Mer 22 Avr - 0:12
My illusion, my mistake, I was careless, I forgot
∞ “ Tell them all I know now, Shout it from the roof tops, Write it on the sky line, All we had is gone now, Tell them I was happy, All my scars are open, Tell them what I hoped would be Impossible ” ft. l i z z i e & h i l a r y ; ▽
Tu agrippes les barreaux rouillés et froids de ta cellule. Tu les secoues avec violence. Ils sont immuables, inaltérables. Tu as déjà tout essayer, les tourner, les tordre, les déloger, les tirer, les pousser. Mais il n'y a rien à faire. Alors tu cries. Et tu recommences. Tu répètes ce manège encore et encore, jour après jour, heure après heure. Et tu pries pour que quelqu'un t'entende. Tu pries pour que quelqu'un vienne t'aider. «HEY!!» Tu colles ton front sur les barreaux pour reprendre ton souffle. «HEY!! il y a quelqu'un!?» Pas de réponse. Tu n'es pas surprise. Il n'y a jamais de réponse. Ou parfois, un bref ; «ferme-là! il y a personne pour t'entendre!» Depuis combien de temps es-tu là? Tu ne sais pas trop. Tu ne vois même pas la lumière du jour. D'après le nombre des maigres repas qui t'ont été apportés, tu dirais que ça ne doit pas faire beaucoup plus de deux semaines. Trois semaines peut-être. Tu n'en peux plus. Ta voix est éraillée d'avoir tant crié ces derniers jours. Tu te laisses tomber, dans un coin de ta cellule. Tu ramènes tes genoux à toi et les enveloppes de tes bras. Mais quelle idée! Mais quelle putain d'idée!? Tu tapes du poing contre le mur. Tes jointures ripent contre le mur de béton, et tu rouvres les plaies qui sillonnent ta peau. Ce n'est pas la première fois que tu tapes contre les murs. Et tes mains ne sont pas les seules parties de ton corps qui sont abîmées. Tu as reçu quelques visites. Et on t'a frappée. Quelques coups seulement. Mais on t'a frappée pour t'arracher des aveux. On voulait te faire dire ce que tu venais faire ici, ce que tu venais faire sur leur île. Mais ils ne savent pas, eux. Ils ne savent pas que la torture ne peut pas te faire parler. Tu as été à bonne école.. La prison, une soeur trafiquante, ça forge le caractère. Ça forge la détermination. Alors tu as tenu ta langue. Et tu n'as rien dit. Tu ne voulais pas qu'elle soit mise en danger par ta faute. Et tu attends.
La vérité est pourtant simple. La vérité, c'est que Lizzie te manquait. Lizzie. Elle avait disparu à un moment. Tu as bien compris. Elle avait fait son choix, et toi le tien. Vous aviez toutes les deux quitté les campements des rescapés du crash. Mais vous aviez pris des directions différentes. Alors que tu t'étais placée sous la protection de ta soeur et de son clan, Lizzie elle avait choisi de rejoindre l'hydre, la deuxième île. Celle des originaires. Il n'y avait pas eu de véritables adieux, seulement une dernière engueulade. Vous vous reprochiez mutuellement vos choix, vos décisions. Vous vous étiez quittées en mauvais termes. Trés mauvais termes. Mais tu n'en pouvais plus. Tu n'en pouvais plus de ne plus la voir, alors tu as décidé de partir à sa recherche. Tu t'es échappée des grottes, tu as couru, et tu as volé une embarcation chez les hostiles pour t'en aller. Et tu as ramé. Tu as ramé un peu au hasard. Tu avais peur de ne jamais y arriver. Tu avais peur de ne jamais l'apercevoir, cette autre île. Puis tu as réussi. Tu as atteint la plage. Tu as tiré ton embarcation sur le sable, alors que tes pieds s'y enfonçaient, alors que tes bras n'en pouvaient plus. Puis tu t'es effondrée dans le sable. Tu t'es écroulée, et tu as regardé le ciel avec un sourire. Tu y étais. Sur cette île. Sur cette plage. Plus rien n'importait désormais. Tu pouvais bien être capturée, enfermée, torturée, peu importe! Tu y étais.
Et te voilà, à présent, dans cette cellule. Dans cette cage. Derrière ces barreaux. Tu fixes le mur. Tu palpes ta lèvre gonflée. Du bruit, tu te retournes, et t'accroches à nouveaux aux barreaux. «Hey! hey! S'il vous plait! Laissez-moi sortir! j'ai rien pas d'mandé à être ici, moi!» Mais tu as beau t'acharner, rien ne bouge, rien ne change. Ta situation reste la même. Tu poses ta tête contre les barreaux, et des larmes s'échappent de tes yeux pour couler le long de tes joues sales avant de s'échouer lamentablement sur le sol poussiéreux. «S'il vous plait!» gémis-tu d'une voix faiblarde. «S'il vous plait..» soupires-tu entre deux sanglots. Tu en as marre d'être ici. Tu n'en peux plus. Et tu n'as même pas eu l'occasion d'apercevoir Lizzie. Pas une fois. Pas de nouvelles. Pas la moindre trace. Rien. Seulement des visages inconnus. Seulement des gens que tu n'as pas envie de voir. Des gens que tu vas commencer à redouter de voir apparaître. Mais aucun indice, jamais. Rien. Pas de Lizzie.
× Ma Célébrité : keiraHOTknightley × Nombre de messages : 16353 × Age du perso : vingt-cinq ans. × Job : râleuse têtue et inutile. × Côté love : c'est flou.. you ?
(#) Sujet: Re: ∞ my illusion, my mistake, i was careless, i forgot × ft. l i z z i e & h i l a r y ; Mer 22 Avr - 2:33
TELL THEM ALL I KNOW NOW, SHOUT IT FROM THE ROOF TOPS, WRITE IT ON THE SKY LINE, ALL WE HAD IS GONE...
❆
TELL THEM I WAS HAPPY, ALL MY SCARS ARE OPEN, TELL THEM WHAT I HOPED WOULD BE IMPOSSIBLE... IMPOSSIBLE.
Lizzie aurait juré qu'elle avait été certaine de son choix à la base. Que tout faire pour arriver sur l'hydre, c'était une conviction et que personne n'aurait pu la faire changer d'avis. Et dieu sait que certains lui avait demandé de réfléchir et de penser à deux fois à sa décision. Mais elle s'en fichait. Il aurait fallu être fou pour ne pas comprendre qu'aller sur l'autre île, ça aurait dû être leur choix à tous. Lizzie voyait les choses comme ça : y'avait des gens là-bas, dans une station, avec de l’électricité, de la nourriture, des maisons et on ne sait quels autres équipements. Pourquoi est-il si difficile à admettre que c'est chez eux qu'on aurait probablement toutes nos chances de poursuivre notre survie ? Alors oui, les rescapés s'inquiétaient des nombreux captifs qui avaient déjà été faits, de leurs soit-disant méthodes d'interrogatoires, de leur ego apparemment démesuré... Mais il était probablement possible de gagner leur confiance. Lizzie avait voulu tenter le coup. Et disons qu'elle avait même réussi ! Après plusieurs mois sur l'hydre, elle avait obtenu sa place, sa maisonnette, son travail, on la laissait marcher librement parmi eux. Le chemin avait été laborieux, mais elle avait fait ses preuves... Paradoxalement, elle aurait pourtant désormais souhaité pouvoir tout quitter, faire machine arrière. Car elle se sentait de plus en plus prisonnière de cet endroit. N'était-ce pas idiot, étant donné toute l'indépendance qui lui était accordée à l'heure d'aujourd'hui ? Mais non, elle avait de plus en plus peur, elle se rendait de plus en plus compte aussi combien ses proches lui manquaient, combien elle aurait aimé être réellement libre de ses actes et être autorisée à regagner le campement des survivants sur l'autre île. Mais c'est là qu'elle comprenait que ce n'était pas le paradis auquel elle était en train de goûter : elle n'avait aucun moyen de défier les originaires ou de chercher à leur échapper ; qu'elle n'était qu'un pion qu'ils utiliseraient quand l'occasion se présenterait, et qu'en attendant, il valait mieux qu'elle se tienne à carreaux, ou elle perdrait beaucoup, elle perdrait jusqu'à la vie, et pire encore. La menace qui pesait désormais sur ses épaules, ça ne la concernait pas vraiment elle, mais plutôt les personnes qu'elle avait laissé derrière elle, elle en avait bien peur.
Devenait-elle donc parano à ce point ? Pas vraiment en fait. Car il fallut qu'un jour, lors d'une visite hasardeuse dans le post d'observation, elle aperçoive cet écran, projetant des vidéos des prisons. Et elle y reconnut soudain un visage familier : son cœur se glaça sur place. C'était Hilary. Non non non non non, qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Cette image la hanta ensuite pendant des jours et des nuits. Elle imaginait un complot contre elle, que les originaires étaient en train d'enlever ses proches, pour avoir un moyen de pression ou autre. Soupçonnaient-ils quelque chose à propos de ces doutes qu'elle avait ? Cherchaient-ils à tester son allégeance ? Elle était perdue... quand on parlait de paranoïa ! La seule au courant de ses remords et désillusions, ça restait Enorah, une originaire en qui elle avait vraiment confiance. Elle était sa voisine, elle était gentille, loyale et franche, elles étaient devenues très proches ; elle lui rappelait d'ailleurs souvent Hilary. Mais elle n'osa pas aller jusqu'à lui parler de son ancienne coloc', qui était donc enfermée là depuis on ne sait combien de temps. Néanmoins, Lizzie devait intervenir, elle devait faire quelque chose. C'était insupportable, mais elle dut infliger à la pauvre Hilou une semaine d'attente supplémentaire, le temps d'enquêter un peu, d'élaborer un plan. Dans tous les cas, il fallait qu'elle la voit, et surtout il fallait qu'elle l'aide à s'échapper... Lizzie alla se coucher normalement ce soir-là. Mais elle ne dormit pas. Elle patienta jusqu'au milieu de la nuit, et puis elle ressortit de son lit, elle se faufila hors de chez elle. Elle traversa le village et elle marcha, d'un pas rapide mais discret, jusqu'aux prisons intérieures. C'est ce qu'elle espérait, il y faisait assez sombre, et le geôlier de la garde du soir avait préféré aller somnoler un peu plus loin. Elle aborda rapidement les trois murs qui possédaient les différentes caméras de surveillance et elle plaça un panneau devant chacune ; avec la quasi-obscurité, ça passerait inaperçu, du moins pour les quelques heures à venir. Elle se dirigea ensuite vers la cellule de son amie. Une vielle grosse lampe électrique dans les mains, elle s'accroupit contre les barreaux, au plus près qu'elle pouvait. Et elle chuchota enfin, d'un ton accablée, face à la jeune femme endormie, fragile et meurtrie, juste là, dans son coin : ❝ Hilary... Hil' ! Chérie, c'est moi... Hilary, trésor, réveille-toi ! Je t'en prie, ne crains rien, c'est moi... ce n'est que moi... c'est Lizzie. ❞
Dernière édition par Lizzie-Ivy Eswood Stilson le Jeu 23 Avr - 21:45, édité 1 fois
» Endreya A. Hamilton-Wayne "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
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(#) Sujet: Re: ∞ my illusion, my mistake, i was careless, i forgot × ft. l i z z i e & h i l a r y ; Jeu 23 Avr - 21:04
My illusion, my mistake, I was careless, I forgot
∞ “ Tell them all I know now, Shout it from the roof tops, Write it on the sky line, All we had is gone now, Tell them I was happy, All my scars are open, Tell them what I hoped would be Impossible ” ft. l i z z i e & h i l a r y ; ▽
Epuisée. Tu es épuisée. Ereintée par tout ça. Par l'attente insupportable dans cette pièce froide. Par leurs coups à répétition. Par la faible quantité de nourriture qui passe entre tes lèvres. Puis finalement tes mains toujours enroulées autour des barreaux, tu te laisses glisser dans un sommeil agité. Un sommeil tourmenté. Un sommeil terrifiant. Leurs visages hantent tes nuits. Tes rêves semblent si réels. Si vrais. Si harassants. Dormir ne te repose plus, c'est encore pire au réveil. Tu ne peux plus fermer les yeux sans les voir. Ils sont là, ils t'oppressent, ils te torturent.
Un homme aux cheveux blonds entre dans la cellule. Il attrape ton bras, et te secoue, te tirant du sommeil, d'une voix sèche ; «allez, lève-toi!» Tu clignes des yeux. Tu obéis sans protester, tu es trop sonnée pour savoir quoi faire. Le sommeil ne semble pas vouloir te quitter. Tu le suis sans un mot, il t'emmène dans un autre endroit, dans une pièce aux murs nets, nus et froids. Tu avales ta salive. Tu sais ce qui va arriver. Mais tu es encore trop endormie pour réagir. Tu as l'impression d'avoir été droguée. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Il te fais t'asseoir sur une chaise, seule pièce de mobilier de cette salle. Tu t'y laisses tomber, bien contente de pouvoir t'asseoir. Tu lèves la tête vers l'autre, le menton fier. Tu plantes tes yeux dans les siens avec un regard mauvais, déterminé. Tu sais ce qu'il va te demander, à nouveau. Encore et encore. Ils veulent savoir, ils ne semblent pas vouloir comprendre que tu n'as rien à dire. Tu ne peux pas leur dire que tu es venue chercher une amie qui a rejoint leurs rangs. Alors tu gardes cette idée bien au fond de ton esprit, et tu t'appliques à penser obstinément que tu n'as rien d'autre à dire. Alors tu hausses les épaules avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche ; «épargnez-moi vos questions.. allez-y, frappez.. j'ai rien à vous dire de toutes manières..» lâches-tu résignée. Et c'est vrai.. tu n'as rien à leur dire. Tu n'es pas là pour leur vendre ta famille, et ceux qui sont devenus ton clan, tu n'es pas non plus là pour les espionner, eux. Tu n'as rien à te reprocher, tu veux juste voir Lizzie. Tu veux juste la voir. Quand sa voix résonne dans la pièce ; «hilary...» noooon! pourquoi te font-ils entendre sa voix? Tu regardes de tous les côtés. Pas de haut-parleurs pourtant. Pas de Lizzie non plus. Juste sa voix. Des larmes s'échappent de tes yeux. «Lizz'?» souffles-tu en regardant les murs sans failles autour de toi. C'est la pire des tortures. L'entendre. L'entendre sans la voir.. «hil' ! chérie, c'est moi...» Douce torture. Délicieux supplice. «Lizziiie!» cries-tu lorsque sa voix résonne dans ta tête, plus réelle que tout, plus réelle que les coups que tu reçois ensuite.
Tu gémis dans ton sommeil, mais tes lèvres sont bien trop serrées pour laisser échapper son nom. «hilary, trésor, réveille-toi !» Tu ouvres les yeux et clignes des paupières, finalement tirée de ton sommeil par cette voix trop réelle pour n'être qu'un rêve. Te retrouvant face à un visage, tu sursautes. Tu as un mouvement de recul, mais la voix de Lizzie te ramène à la réalité ; «je t'en prie, ne crains rien, c'est moi... ce n'est que moi... c'est lizzie.» Tu lèves les yeux vers elle. C'est vrai, c'est bien elle. Tu retournes près des barreaux et les agrippes de tes mains rappées, ensanglantées. Une vague de soulagement parcoure ton corps, lorsque tu reconnais les traits de son visage. Elle a l'air d'aller bien. Elle a l'air en pleine forme, même. «Lizzie? Lizzie!» Tu lui souris, le regard humide. Peu importe ta lèvre qui craque. Peu importe la douleur. Lizzie est là, juste devant toi. «Oh! Lizzie! j'suis tellement désolée..» Tu passes une main à travers les barreaux pour prendre la sienne. L'autre se glisse jusqu'à son visage pour caresser sa joue. Tu as désespérément besoin de la toucher pour t'assurer qu'elle est bien réelle, pour t'assurer que c'est bien elle. «Pour la dernière fois.. j'pouvais pas rester comme ça, tu m'comprends, hein? tu m'manquais.. 'fallait que j'te vois.» Tes yeux sont emplis de larmes, tu es tellement heureuse de pouvoir enfin l'apercevoir. Tu n'aurais jamais du venir, tu en es consciente, mais tu n'as pas pu t'en empêcher. Il te fallait venir. Tu avais besoin d'être certaine qu'elle allait bien, qu'elle était bien traitée. «Mon dieu, Lizzie, mais qu'est-ce que j'ai fait?» Sa lampe t'aveugle un peu, mais tu t'en fiche. La lumière te permet de détailler son visage malgré l'obscurité, et c'est ce qu'il te fallait. Rien que de la voir, là, devant toi, tu endurerais volontiers d'autres semaines de captivité pour ces quelques secondes en sa compagnie.