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(#) Sujet: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Dim 8 Mar - 20:31
❝ but now i fear i've lost my spark, no more glowing in the dark for my heart. ❞
C’était un bien étrange sentiment. Prise entre la joie, l’espoir, mais aussi la déception, les illusions perdues à tout jamais. Si on lui avait dit qu’un paquebot rejoindrait les abords de l’île, elle en aurait sûrement ri, parce qu’elle en était persuadée : personne ne viendrait plus les sauver. Rapidement, pourtant, elle avait du se rendre à l’évidence.
Elle avait entendu des premiers cris et avait eu un peu peur. Avec toutes ces histoires de clans et de nouvelle poussée de haine, elle avait imaginé le pire, soit, un règlement de compte entre représentants de groupes interposés, ou au moins quelque chose du genre. Elle avait imaginé du sang, des cris de terreur et de la peur. Pourtant, aucun des signes ne ressemblaient à ça, si bien qu’elle avait fini par s’y précipiter, comme à peu près tous les autres rescapés de l’île. Bien que l’ambiance ne ressemblait en rien à ce qu’elle avait pu supposer, la scène n’en était pas moins effrayante. On n’était pas loin des cris, du sang et de la peur. Mais, étrangement, l’espoir était aussi palpable, et elle aurait pu jurer que, pour une fois, ce rassemblement était dû à quelque chose de positif. C’était rare, sur cette île et surtout ces derniers temps, que les choses se passent bien. Persuadée d’avoir pris la bonne décision, elle n’avait cessé d’avancer, de se frayer un chemin entre toutes ces âmes au comportement bien étrange et si différent. Chacun semblait penser ou faire quelque chose de différent, et, à vrai dire, l’irlandaise n’y comprenait pas grand-chose. Jusqu’à ce qu’on ne la stoppe de son avancée. C’était un monstre d’acier qui se tenait devant elle. Impressionnant de sa taille, car il était immense, il fit reculer la jeune femme d’un grand pas. A vrai dire, elle n’était pas sûre d’avoir vu ce qu’elle pensait, et elle se surprise à fermer un instant les yeux, comme pour supprimer cet étrange oasis de son esprit. Au moment où son regard retrouva la lumière, pourtant, le constat était le même. C’était un bateau, un énorme paquebot assez grand pour les accueillir tous. Assez immense pour abriter tout ce petit monde en son sein et les guider vers la maison – le continent. Elle n’avait jamais vraiment songé sérieusement à ce qu’elle ferait, si elle avait eu l’occasion de retrouver l’asphalte new-yorkais. Probablement que sa vie en serait changée à jamais, notamment parce qu’elle n’avait sûrement plus de chez-elle, mais surtout à cause, ou surtout grâce à toutes ces rencontres qu’elle avait pu faire sur l’île. A coup sûr, son environnement changerait, ses amis aussi ; et elle, elle serait une nouvelle personne. La joie de retrouver son uniforme la fit sourire dans le vide tandis que ses yeux se perdaient dans l’immensité de l’engin, qui s’approchait excessivement lentement, et à la fois presque trop vite. Il fallait qu’elle prenne une décision, immédiatement. Il fallait qu’elle décide qui elle irait alerter en premier lieu – soit, qui aurait le plus de chances de sauver sa peau et de quitter cet enfer. L’hydre était beaucoup trop loin pour qu’elle y retourne en si peu de temps ; si elle s’en allait à présent, le bateau risquait d’être déjà bien remplie à son retour. Et puis, quel originaire avait réellement envie de quitter son univers, son monde, si précipitamment ? Non, la personne qui avait besoin d’elle, besoin de ça se trouvait sur la grande île. Elle n’avait plus qu’à trouver qui, faire son choix parmi ses nombreuses connaissances. Quelle personne méritait le plus de s’en aller ? Son cœur la brûlait à la pensée de devoir faire un choix, qu’elle se sentait incapable d’assumer, et même de prendre en cet instant. Il y avait bien quelqu’un qu’elle aurait voulu sauver, à ce moment. Mais elle ne savait que trop bien que cette personne aurait refusé son aide. A cette pensée, elle songea que, peut-être, elle cherchait simplement à le sauver. Pas de cette île – mais de tout, du monde, tout simplement.
Perdue dans ses rêveries, la jeune femme sursauta en entendant quelques cris et, lorsqu’elle releva les yeux, ne put s’empêcher de frémir en voyant le colosse lui faire face. Il était là, il était arrivé à eux, et déjà, tous les rescapés s’y précipitaient. C’était effrayant de tous les voir se ruer vers cette porte si étroite, et à la fois immense d’espoir et de rêves enfin accomplis. Un autre pas en arrière lorsqu’elle réalisa que tout cela lui faisait peur. C’était là, juste devant elle ; elle n’avait qu’un pas à faire et elle s’engouffrait dans la masse, accédant à l’espoir d’une nouvelle vie. Elle avait fait les frais de ce drame et elle aussi méritait, sans aucun doute, son billet retour. Seulement, une drôle de pensée sembla s’amuser à prendre son cerveau en otage : et si, finalement, elle n’avait pas envie de s’en aller ? Ici ou ailleurs, de toute façon, sa vie ne valait pas tant. Non, elle préférait laisser sa chance à ceux qui la voulaient vraiment, et attendre son tour. Le prochain, ou celui d’après, ça n’avait pas d’importance. Pour peu que ceux qu’elle aimait l’accompagnaient, alors elle se verrait comblée. Elle hésita à s’éloigner, comme certaine de ne plus avoir envie de voir ce macabre spectacle. Chacun, lutant pour sa survie, au point de rejeter tout le reste, s’en était effrayant, presque farfelu. Elle soupira, résignée, prête à rassembler ses forces et à retourner sur l’hydre… Jusqu’à l’instant où elle vit cet enfant. Cette toute petite chose, minuscule, blonde comme le soleil et belle comme le jour venait de glisser sur le pont, poussée par une effroyable masse de rescapés malchanceux devenus, pour l’heure, simplement haineux. Rien n’aurait pu l’en empêcher – pas son passé de pompier, pas sa bravoure à toute heure, et pas non plus ces voix qui se haussaient de ne pas s’écouter parler. Prenant une grande respiration, elle agrippa toute sa force, et se précipita sur ce gamin, qu’elle avait à peine reconnu. Et, en quelques secondes, dans l’indifférence générale, Chris était de retour sur le paquebot, cherchant, trempé d’eau salée et de détresse, une présence maternelle. Pour cette fois, il ne fallait plus compter sur Noreen.
Déçue du comportement humain, elle s’éloigna au rythme du paquebot. Des heureux criaient d’étranges on reviendra ; les plus malchanceux refusaient de les entendre, leur jetant de fracassants au revoir qui signifiaient simplement adieu. Elle marchait à travers cette marée d’hommes devenus, l’espace d’un instant, fantômes. Prisonniers de leur espoir, qu’ils voyaient s’éloigner au fil des secondes. Elle n’entendit pas crier son prénom, et elle ne se retourna pas. Qu’au moment où elle sentit une main attraper son bras, elle sentit son souffle se couper. Alors, seulement, elle tourna la tête. Et elle put apercevoir un autre fantôme – celui d’un passé pas si loin qu’elle avait, pour un temps, préféré refouler. Mais on est toujours rattrapé par son passé, un jour ou l’autre. « Matthew ?! »
» Matthew E. Skitia "
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Sam 28 Mar - 18:34
But now I fear that I’ve lost my spark ft. Noreen
Alors que Matthew courrait tranquillement dans la forêt, il avait d’abord entendu les sirènes d’un bateau. Un gros bateau visiblement. Et puis, les minutes qui suivirent semblèrent s’accélérer soudainement. Le brun piqua un sprint jusqu’à la plage principale et regarda alors la scène se dérouler sous ses yeux. Un gros paquebot se tenait devant la plage et visiblement, le militaire n’avait pas été le seul à être alerté par le colosse. Une masse de rescapés se tenait déjà devant la porte massive du bateau. S’il avait écouté son côté égoïste, Matthew se serait précipité à aller chercher ses affaires et de s’engouffrer à son tour dans le bateau. Seulement, il n’avait pas pu. Il était resté figé sur place, à regarder la scène d’un air mi- fasciné mi- horrifié. Jamais, il n’avait pensé qu’un bateau viendrait les secourir, et pourtant… Pourtant, il n’était pas tant surpris que ça. Il ne s’était jamais imaginé mourir sur l’île, pour une raison inconnue.
De l’entrée de la forêt, adossé contre un palmier, les bras croisés sur son torse, Matthew regardait les rescapés se pousser entre eux pour arriver en premier. Peut être que s’il n’avait pas été militaire, le brun l’aurait fait aussi. Mais il était militaire et il savait que son job à lui, ce n’était pas de se mettre en premier plan. Evidemment que tous les rescapés ne pourraient pas repartir tous dans ce paquebot, cela semblait tellement évident. Alors Matthew restait là, fixant simplement la scène devant lui. Il se surprit pourtant à penser ce qu’il se passerait s’il repartait maintenant. Que ce serait-il passé ? Il aurait été mis à pied pendant quelques semaines, deux ou trois mois à tout casser. Puis il aurait repris du service et serait reparti il-ne-savait-où. Au final, il valait peut-être mieux rester ici où il savait qu’il était vraiment utile.
Le militaire fronça les sourcils et secoua la tête. Il était certain que les militaires feraient comme lui et resteraient sur l’île. Sauf peut-être les petits jeunots… Les Originaires resteraient eux aussi sur l’île. Après tout, pourquoi iraient-ils prendre un bateau pour les ramener vers le continent ? L’île était ce qu’ils avaient toujours connu, pourquoi iraient-ils se perdre dans un environnement hostile et inconnu. Matthew pensa alors aux rescapés qui avaient réussi à déjà rentrer dans le navire. Une fois aux Etats-Unis, ils allaient être des stars, des survivants, les chouchous du pays. Pourtant qu’allaient-ils retrouver sur le continent ? Des vies perdues, des familles reconstruites, des amis inconnus qui ont continué leurs vies…. Au final, il était plus facile de rester sur l’île que de repartir.
Au bout d’un moment, la porte se referma petit à petit et des cris déchiraient l’air, suppliant pour rentrer. Mais il était trop tard, le navire repartait, emportant avec lui l’espoir de certains rescapés de revoir leurs proches sur le continent. Pourtant cela paraissait évident qu’ils enverraient un autre navire dans les semaines ou les mois à venir. Tout le monde allait savoir où l’île se trouvait maintenant, heureusement ou malheureusement. Matthew lâcha un soupir et s’apprêta à retourner dans la forêt quand il reconnut une silhouette familière. « Noreen ? » cria-t-il en direction de la brune mais elle ne sembla pas faire attention à sa voix. Peut-être était-elle aussi dans ses propres pensées. Il se redressa et courra alors dans sa direction. Matthew attrapa le bras de la brune et la tira légèrement vers lui, juste pour qu’elle se retourne. Il vit la surprise traverser le visage de la brune, malgré une tristesse légèrement visible. Le brun sourit quand Noreen dit simplement son prénom, au moins elle ne l’avait pas oublié. « J’ai cru que tu étais monté sur le paquebot… Que tu… Enfin que tu serais partie » avoua le militaire, surpris, mais néanmoins souriant. Cela aurait été mentir de dire qu’il n’était pas heureux de voir qu’elle n’était pas monté dans le paquebot. Il n’avait pas vu la brune depuis des semaines, pire, des mois. Et un tas de choses s’étaient passé pendant ces mois-là. Mais revoir son visage après tout ce temps lui arracha un sourire et il passa simplement sa main dans ses cheveux. « Tu as essayé de monter dans le bateau… ? » demanda-t-il doucement. Il ne voulait pas la brusquer, mais il se posait sincèrement la question. Avait-elle voulu mettre un trait sur le passé en quittant l’île ou bien était-elle venue sur l’île comme lui, par curiosité ?
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Jeu 28 Mai - 15:16
❝ but now i fear i've lost my spark, no more glowing in the dark for my heart. ❞
Il est de ces fantômes qu’on croise et qu’on oublie. Matthew était un peu de ce genre-là, à un détail prêt qu’il n’était pas vraiment facile à oublier. A vrai dire, Noreen n’avait jamais rien compris à tout ce qui avait pu se passer entre eux. Elle y avait réfléchi et, au fond, n’avait rien trouvé à y redire : car rien ne s’était finalement vraiment passé. Il l’avait détesté, il l’avait sommé de rester, il l’avait embrassé ; ensemble, ils avaient recommencé inlassablement ce scénario, jusqu’à se lasser. Elle s’était bien posé mille et une questions, avait tenté de mettre un nom là-dessus sans jamais y parvenir ; d’y apporter une explication logique et concise, mais rien n’avait suffit. Elle n’avait simplement aucune idée de ce qu’il s’était passé, ignorait à quoi ils avaient joués, et n’avait toujours pas trouvé sur quel pied danser avec lui. C’était troublant – le temps lui avait permis d’oublier un peu tout cela, la distance prise grâce à l’hydre aussi. Mais on n’évite pas le destin, quoi qu’on tente d’y faire, et il venait simplement de frapper à sa porte, ou plutôt de tirer sur son bras.
Sa réaction fut assez particulière, car elle eut un léger mouvement de recul en comprenant qui lui faisait face. A vrai dire, elle qui ne s’attendait à croiser personne était servie, et franchement étonnée. Il lui fallu quelques bonnes secondes avant de reprendre ses esprits, et de lui sourire, très naturellement, en retour. Malgré toute leur drôle d’histoire, Noreen appréciait le militaire. Il était de ces gens sincères, simples et toujours prêts à aider. Au final, si elle avait eu à désigner une personne de confiance sur cette île, Matthew aurait probablement été en haut de la liste ; elle ne le connaissait pas bien, et pourtant, il dégageait ce truc particulier. A vrai dire, elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance, les yeux fermés, pour à peu près tout. Il avait l’âme d’un militaire, le corps d’un soldat, le cœur d’un homme droit. Elle l’observa silencieusement un instant, se demandant secrètement depuis quand elle n’avait pas croisé ce regard. Etrangement, elle n’avait pas cherché à l’éviter et, pourtant, il avait disparu. Elle s’apprêta à lui poser la question, au moment où il interrompit ses pensées avec une autre, qui fit sourire l’irlandaise. Elle trouva cela adorable, et quelque chose au fond des yeux de l’homme lui prouvait qu’il était sincère. Il n’avait sûrement pas eu peur, mais elle put lire, entre deux clignements, une sorte de soulagement. « Non, toujours bel et bien là ! » assura-t-elle finalement avec le même sourire radieux. Elle ne pouvait pas pleurer sur son sort, elle le savait. Et elle n’ignorait pas non plus que son existence, même si elle était déjà relativement particulière, ne pouvait pas être pire sur l’île.
Noreen avait passé énormément de temps sur le camp des militaires, à cette époque où la plupart des clans se contentaient de se cacher derrière de grands arbres, d’observer en silence et de faire du mal discrètement. Tous avaient débarqués sur l’île quelques mots après elle, et elle s’était presque sentie obligée de les aider. Bien-sûr, ils étaient des hommes forts et courageux, mais elle n’avait pourtant pas hésité à les guider légèrement. Parce qu’ils étaient spéciaux, ces mecs. A leurs côtés, elle se sentait un peu plus forte et les souvenirs remontaient lentement à la surface : de son passé de pompier, qui faisait sa plus grande fierté, il ne lui restait que ce besoin de communauté, cet altruisme constant qui pousse à donner sa vie pour en sauver une autre. Les militaires, ils étaient pareils : unis, pour la vie et surtout pour la mort, dans le danger et dans la solidarité. Elle avait compris et ils le savaient – à tous, elle avait accordé une confiance sans faille, une amitié sincère et une gentillesse illimitée. Mais, avec Matthew, rien n’avait été pareil. Il avait été l’un des seuls à ne pas l’accepter sur le camp. Et, maintenant que Noreen y repensait, elle en était persuadée : c’était presque ridicule de se parler comme si tout allait bien, alors que ce n’était pas le cas. Toute leur relation ne tournait pas dans le bon sens, et ce, depuis le premier jour. Pourtant, quelque chose faisait que la nouvelle originaire ne voulait, ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, ni s’éloigner de l’île. A sa manière, il était spécial.
« Je t’avoue que ça m’a traversé l’esprit, pendant genre… Quatre secondes », annonça-t-elle finalement. Elle n’avait pas vraiment songé à quitter l’ile, en fait, sa première idée étant de laisser ceux qui en avaient le plus besoin. Et, au fond, même si un autre paquebot ne tarderait pas à venir, elle savait déjà qu’elle ne monterait dedans qu’une fois certaine que tous les autres y étaient. « Au fond, je pense qu’on n’a pas fini ce qu’on a à faire ici. Puis j’pouvais pas partir, retrouver le confort new-yorkais aux guerres incessantes de cette île diabolique ? Quelle idée, franchement ! » Elle l’avait dit pour rire, naturellement. Mais, ici, elle arrivait à se sentir enfin utile à quelque chose, à quelqu’un – ce qu’elle n’avait jamais ressenti sur le continent. « Alors, ça fait une éternité, qu’est-ce qui t’es arrivé, pendant tout ce temps ? » Elle avait vraiment envie de savoir si quelque chose d’autre que leur stupidité légendaire avait réussit à les séparer. L’avait-il évité ? Avait-il été occupé ailleurs ?
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Lun 13 Juil - 22:51
But now I fear that I’ve lost my spark ft. Noreen
Dire qu’il était heureux de voir que Noreen était restée sur l’île aurait été un euphémisme. Certes, tous deux ne s’étaient pas vus depuis des semaines voire même des mois, mais la revoir comme ça devant lui rappelait l’époque où ils étaient encore tous les deux aux camps des militaires sur l’ile principale. Quand il y repensait, Matthew trouvait sa réaction stupide et complêtement immature. Parce qu’il avait eu des sentiments forts pour elle, il l’avait évité comme la peste, pensant que c’était la seule façon d’arrêter de ressentir ces choses-là… Quel abruti. Il avait tout cassé, avant même que quoique ce soit n’est commencé. Au lieu de penser rationnellement il avait fui comme un lâche. Parfois, il avait voulu en parlé à Noreen, de ce qu’il ressentait, que c’était pour cela qu’il était aussi horrible avec elle. Il avait failli d’ailleurs, au bal, mais finalement il était parti avant même d’avoir abordé le sujet. Et puis, ils ne s’étaient plus vus. Jusqu’à ce que les Originaires se fassent connaitre, et que certains puissent les rejoindre sur l’île. Matthew en faisait parti, Noreen aussi. Et là encore, il l’avait évité. Comment aurait-il pu expliquer sa fuite ?
Au moment présent, Noreen était là, devant lui, en chair et en os, bien vivante et l’air en forme. Quand Matthew avoua à la blondinette qu’il pensait qu’elle était partie comme les autres, elle répondit assurément que non. Cela soulagea Matthew. Il préférait la regarder de loin et la protéger à sa manière que de la savoir dans une jungle comme celle de New York. Même si cela lui avait traversé l’esprit, comme elle disait, qui était-il pour la blamer. Lui aussi y avait pensé pendant un quart de secondes. Mais le choix était vite vu. De un, ses valeurs et ce en quoi il croyait le poussait à rester sur l’île. Il était militaire, sa mission était de protéger les siens avant tout. Cela voulait dire : rester sur l’île jusqu’à ce que plus personne ne veuille partir. Et puis en deux, s’il allait a New York, qu’allait-il retrouver ? Absolument rien. Ses amis étaient dans l’armée comme lui, soit sur l’île, soit dans des pays à risques comme l’Iraq. Il n’avait aucune famille aux Etats-Unis. Sa sœur était sur l’île avec lui, chez les Hostiles, certes, mais elle était vivante et il l’avait à l’œil.
Le militaire savait qu’il était chez lui sur l’île, plus que dans son pays natal. Et pas un seul instant il regrettait de ne pas être monté dans ce bâteau. Noreen le sortit alors de ses pensées en déclarant qu’elle pensait ne pas avoir fini ce qu’elle devait faire sur l’île. Dans le fond, peut être qu’elle avait faite sa vie sur l’île elle aussi. « Ouais, je vois ce que tu veux dire. Comme si, on avait des choses à faire et à regler avant de pouvoir partir. Enfin, si on veut partir… » déclara le brun en haussant les épaules gentimment. Il rigola doucement en entendant la remarque de Noreen sur l’île qui était diabolique. « Avoue que ça pimente les choses d’être sur l’île. J’aime me dire que je ne sais pas de quoi demain sera fait, et que.. Je n’ai pas de routine. Tu sais, juste vivre au jour le jour, parfois ça fait du bien » ajouta-t-il en se passant les mains dans les cheveux.
Et puis, comme pour le faire assumer ses actes passés inconsciemment, Noreen demanda à Matthew ce qu’il était devenu. « Oh tu sais, j’étais ici-et-là. Toujours un truc à faire, à surveiller ou corriger, à guetter. Tout ça… » déclara-t-il presque naturellement. Puis en la regardant dans les yeux, dans ces yeux qui l’avaient rendu fou au premier regard, il ne put s’empecher. « En fait, pour tout t’avouer je t’ai évité dernièrement. Je.. J’avais pas mal de choses en tête, des choses compliquées que je ressens et.. J’ai pensé que c’était mieux si on ne se voyait pas pendant un moment. Ce qui dans le fond est completement stupide » ajouta-t-il en lâchant un rire nerveux sur la fin.
Matthew lâcha un soupir de soulagement malgré lui. Qui aurait pensé que ça le soulagerait autant d’avouer à Noreen qu’il l’avait fui. Certes ce n’était que la partie visible de l’iceberg mais c’était un bon début s’il voulait repartir sur de bonnes bases avec Noreen. Peut etre qu’elle allait le gifler, au fond, il l’aurait mérité. Comme pour changer de sujet, il se tourna vers le paquebot et put encore voir certaines personnes sur la plage pleurant de ne pas etre monté sur le bâteau. « Comment tu penses que cela va se passer quand ils seront tous retournés à New York ? Est-ce que les Originaires ne vont-ils pas se sentir un peu seuls soudainement ? » dit-il un brin amusé. Il ne pensait pas que les Originaires les empecheraient de partir. Peut-être même qu’ils laisseraient certains d’entre eux rester sur l’île avec eux ? Matthew se posait encore la question…
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Ven 17 Juil - 22:38
❝ but now i fear i've lost my spark, no more glowing in the dark for my heart. ❞
Devant ses yeux, il y avait l’espoir. Quelque chose comme l’idée d’un avenir plus beau, plus brillant que celui qu’ils ne pourraient jamais avoir ici. La perspective d’un futur bien meilleur que le passé qu’ils vivaient dans cet enfer. C’était l’avenir qui s’était dessiné sous les traits de ce bateau. Mais Noreen n’avait pas su le voir. A la place, elle avait vu ces gens qui commençaient une nouvelle guerre pour être les premiers à monter et elle n’y avait rien compris. Elle, elle n’avait pas été tentée de passer devant tous les autres pour sauver ses fesses ; et peut-être bien que si l’idée avait si rapidement traversée son esprit, c’est parce qu’elle n’avait tout bonnement pas envie de prendre le large. Non, elle n’était pas prête à s’en aller, car ça signifiait laisser tomber ceux en qui elle croyait, et se battre pour obtenir une place nullement méritée. Bien-sûr qu’elle en rêvait, d’odeur de shampooing à la cerise, de caramel beurré salé bzh rpz eheh et d’un lit douillet dans lequel se réfugier une bonne semaine entière. Mais elle sentait bien que tous ces songes, ces belles idées ne lui suffisaient pas. Il lui fallait tellement plus qu’une promesse de confort pour la faire quitter cet endroit, et surtout ces gens. Noreen n’était définitivement pas du genre à laisser tomber ceux qui pouvaient bien compter sur elle, alors oui, il était logique de la voir encore sur cette plage alors que le paquebot n’était encore qu’à quelques mètres d’eux. Peut-être que ses motivations étaient difficiles à comprendre, et pourtant, elle avait à peine besoin de les expliquer à Matthew pour qu’il en saisisse le sens. C’était fascinant, cette capacité qu’ils avaient à être sur la même longueur d’onde, alors même qu’ils ne se comprenaient pas tout le reste du temps. Elle esquissa un sourire en sa direction, trouvant dans ses mots l’écho de sa propre pensée. « Ca nous prendra peut-être un jour, mais tant qu’on est bien ici, autant en profiter ! » En fait, elle n’aurait probablement pas pensé pouvoir dire ça un jour, mais maintenant que son âme commençait à s’imprégner de l’esprit originaire, elle se sentait bien de découvrir toutes les beautés de cette île, qu’elle avait encore trop ignorées. Il avait raison, ils ne vivaient jamais deux fois la même journée et, si parfois c’était effrayant, Noreen se couchait souvent avec plus d’étoiles dans les yeux que de peur au ventre. « C’est sûr qu’avec tous les tarés qui nous entourent, on peut pas s’ennuyer une journée ! » A vrai dire, elle faisait surtout référence aux hostiles, et elle était persuadée que son ami avait saisi l’idée, puisqu’à présent, ils se battaient dans le même camp. Ça avait toujours été le cas, mais maintenant Noreen réalisait qu’ils partageaient les mêmes armes et objectifs.
Ils se connaissaient depuis un moment maintenant et, pourtant, l’irlandaise ne se souvenait même plus de leur dernière rencontre. Elle posa alors la question fatidique, sans imaginer un seul instant recevoir une telle réponse. Elle appréciait sa sincérité, même si, au bout du compte, elle ne la comprenait pas. Elle se contenta ainsi de le dévisager quelques instants, le regard pleins de questions, mais une seule finit par franchir la barrière de ses lèvres. « Est-ce que je t’ai fait quelque chose de mal ? Si c’est le cas, tu sais, j’suis vraiment désolée. » Au moins, elle pouvait se réjouir du fait qu’il avait trouvé l’idée mauvaise, mais elle ignorait sérieusement si elle avait pu le blesser. Elle ne le jugeait pas, cherchait simplement à comprendre ce qui avait bien pu se passer entre eux. Elle n’avait pas l’impression d’avoir mal fait les choses avec Matthew, mais il fallait bien avouer qu’elle n’était pas toujours très douée pour bien faire. Dans tous les cas, elle ne savait que trop bien qu’il est parfois nécessaire de prendre de la distance pour mieux revenir – elle se contentait d’espérer que c’était ce qui allait se passer avec Matthew.
Dans un même mouvement, elle se tourna vers le paquebot pour admirer ce terrifiant spectacle qui se jouait sous leurs yeux. En fait, elle n’était pas jalouse, parce qu’elle savait que sa place était encore ici – elle ignorait juste qu’elle se trompait d’île. « Tu les connais, ils trouveront de nouveaux jouets ! » lâcha-t-elle à propos des originaires. Elle était certes aveuglée par l’éclatante grandeur de la team epsilon, mais elle n’était pas stupide au point de ne pas avoir remarqué qu’ils se jouaient bien des rescapés normaux. Ils trouveraient autre chose, sans nul doute – ils avaient même déjà trouvé, à vrai dire. A peine le temps d’y penser qu’une nouvelle question lui brûla les lèvres. Parce qu’il lui semblait avoir croisé Matthew sur l’hydre, mais elle n’en était pas certaine, et parce que quelque part, peut-être que s’il existait une personne qui pouvait bien comprendre son choix de l’hydre, ça pouvait être Matthew. Elle avait tant de fois essayé de se justifier contre vents & marées, un infime espoir de ne pas avoir à la faire devant au moins une personne commençait à prendre doucement forme. « Alors, toi aussi t’as choisi de porter les couleurs des originaires ? » C’était étrange, car elle savait qu’ils n’étaient vraiment pas nombreux à avoir fait ce choix, beaucoup ayant même préféré faire confiance à des meurtriers à la place. Alors, trouver un soutien comme celui de Matthew n’était définitivement pas de refus.
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Mer 22 Juil - 22:53
But now I fear that I’ve lost my spark ft. Noreen
Au fond, ils se comprenaient plus que Matthew ne l’aurait pensé. Noreen et le militaire savaient qu’ils avaient des choses à finir sur cette île et que peut etre, jamais ils ne découvriraient entièrement tous les secrets de l’île. Noreen affirma alors à la remarque du brun que peut etre un jour ils voudraient partir, mais pour le moment ce n’était pas le cas et Matthew hocha la tête pour marquer son approbation. Matthew continua le fil de sa pensée et Noreen déclara qu’on ne pouvait pas s’ennuyer sur l’île. Et c’était vrai. Et même si pendant un instant le brun se surprenait à s’ennuyer, l’île se faisait un plaisir de lui faire tomber quelque chose sur la tête. Le hasard des choses, dira-t-on. Mais maintenant, certaines personnes se mélangeaient. Les hostiles et les militaires par exemple, qui ne faisant pas forcément bon ménage. Et pourtant, ils arrivaient parfois à vivre en communauté. Mais le brun en avait trop vu, il en savait trop, et il ne pouvait pas se permettre de soudainement faire confiance aux hostiles.
Noreen avait demandé des nouvelles au militaire et comme s’il éprouvait un besoin d’être honnête, le brun déballa tout ce qu’il avait sur le cœur. Enfin… du moins une partie. Techniquement il était resté évasif, se contentant de dire qu’il avait évité la blondinette parce qu’il ressentait des choses. Il n’avait pas précisé, pourtant cela lui semblait clair comme de l’eau de roche. Une fois son sac déballé, le brun baissa le regard vers Noreen qui se contenta de la dévisager. Pas de gifle ? Matthew cacha sa surprise mais lâcha comme un rire nerveux. Puis, la blonde demanda simplement si elle avait fait quelque chose de mal et elle s’excusa. Ce fut au tour de Matthew de la regarder de façon interloquée. Pourquoi était-elle désolée ? elle n’avait rien à se repprocher. « Noreen tu n’y es pas. Tu n’as rien fait de mal, j’avais juste du mal à contrôler ce que je ressentais. Quand j’y repense en arrivant sur l’île j’étais encore un gamin, j’avais les réactions d’un gamin. Tu n’as rien à te reprocher » finit-il sur un sourire en coin en portant sa main jusqu’à la joue de la blondinette. Elle avait la peau si douce, il aurait voulu pouvoir effacer les choses stupides qu’il avait fait ou dit envers Noreen. « J’aime ta spontanéité et ton honnêteté » souffla-t-il avant de retirer sa main. Et c’était probablement ce qui l’avait attiré en premier. Bien sur, Noreen était une femme magnifique, n’importe qui aurait pu dire ça. Pourtant c’était ses manières, ses manies, ses habitudes qui avaient fait tomber Matthew un peu plus à chaque rencontre. Elle qui n’hésitait pas à dire ce qu’elle pensait, c’est une femme forte, et le brun appréciait particulièrement ça.
Sans vraiment contrôler ses mouvements, le regard du militaire se posa sur la paquebot et il demanda tout haut ce qu’il allait se passer pour les Originaires. Noreen répondit simplement qu’ils trouveraient de nouveaux jouets. Matthew se contenta de sourire. Evidemment qu’ils allaient trouver de nouveaux jouets, si ce n’était pas déjà le cas. Dans le fond, le militaire savait qu’à choisir un camp, il valait mieux etre dans celui qui avait le plus de moyens. Non seulement il pourrait garder un œil sur certains hostiles mais en plus il n’était pas sans ressources pour aider les autres. « Ouaip ça ne m’étonne pas plus que ça. Au moins, on peut dire qu’on garde un œil sur eux… » répondit-il en lançant un clin d’œil à la blonde.
Noreen sembla partir en intense réflexion et cela amusa le brun. Pourtant il ne fit rien pour la sortir de ses pensées, préférant attendre simplement que la blonde retrouve son chemin. Puis soudainement elle lui demanda si lui aussi avait rejoint les originaires. Au fond, c’était plutôt une affirmation qu’une question et le brun ne put s’empêcher de sourire. Evidemment qu’elle allait finir par poser la question. Pourtant, cela ne dérangea pas Matthew. Il avait fini par arrêter de s’énerver pour un oui ou un non. Impulsif, il l’était toujours, notamment sous pression, mais en ce moment, proche de Noreen, il se sentait étrangement calme et à l’aise. « Il semblerait en effet. Cela a ses avantages d’être sur l’Hydre et puis, ce n’est pas si mal que ça. Je pense que beaucoup de personnes se sont faites de fausses idées, basées sur des rumeurs sans doute. Je ne regrette pas mon choix » finit-il en la regardant dans les yeux. Et puis, il avait fini par tomber nez-à-nez avec Noreen, n’est-ce pas ? Cela était loin d’être un désavantage. « Quant à toi, qu’est-ce qui t’as poussé à rejoindre les Originaires ? Les ressources, les habitants ? » demanda-t-il, réellement curieux.
Puis Matthew réalisa soudainement ce qu’il se passait. Ces derniers mois il avait été comme en une bulle, une routine de surveillance et d’actions. Et voir le paquebot partir et rencontrer Noreen l’avait sorti de son cocon en un instant. Les Originaires avaient eu des communications… Et si c’était eux qui avaient contacté le continent ? Cela faisait fouilli dans l’esprit du militaire. Cela aurait été possible dans le fond, mais pourquoi auraient-ils fait ça ? « Est-ce que tu sais si… les originaires pourraient avoir eu des contacts avec le continent ? Qu’ils auraient pu d’une façon ou d’une autre prévoir ce qu’il vient de se passer ? » demanda-t-il l’air plus serieux. Peut etre allait-il paraitre paranoïaque. Mais c’était son instinct qui l’avait tenu en vie jusqu’à présent.
electric bird.
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Ven 24 Juil - 17:27
❝ but now i fear i've lost my spark, no more glowing in the dark for my heart. ❞
Il y avait ce petit quelque chose de plus chez Matthew qui avait toujours intrigué Noreen. La jeune femme n’avait jamais eu le moindre problème à se faire de nouveaux amis, parce qu’elle faisait toujours un effort pour être la plus ouverte et amicale possible. La plupart du temps, quand l’effort était un tant soit peu réciproque, le courant passait directement, mais ça n’avait jamais été le cas avec Matthew. Le militaire avait toujours mis un point d’honneur à être particulièrement désagréable envers elle, au point même d’en devenir parfois odieux. Presque trop gentille pour être réelle, l’irlandaise s’était, pendant un moment probablement beaucoup trop long, demandée ce qu’elle avait bien pu lui faire de mal, avant de simplement réaliser que le problème ne se posait pas de son côté. Alors elle avait accepté son hostilité, sans pour autant la comprendre, et sans hésiter de sauter sur chaque occasion qui lui permettait de se venger en retour. Le reste était allé de lui-même, ils s’étaient contentés de s’ignorer, considérant que c’était sûrement pour le mieux. Si Noreen n’avait jamais rien compris de tout ce bordel, c’est probablement parce qu’une réalité, plus grosse et encore plus inattendue que la situation elle-même, lui avait manqué pour analyser les choses. Et, si elle avait eu à le deviner, elle aurait probablement été bien incapable de savoir que, si Matthew agissait comme ça à son égard, c’est parce qu’il appréciait un peu trop Noreen pour la laisser s’approcher. Elle, quand elle aimait les gens, elle ne s’en détournait pas – mais tout le monde n’était pas comme ça et elle se trouvait bien malgré elle au centre d’une situation à laquelle elle ne comprenait définitivement rien. Le problème, c’est que malgré ses explications, le militaire demeurait évasif et perdait au fur et à mesure la naufragée. Elle l’écoutait attentivement et, dans ses yeux, il pouvait facilement comprendre que sa lanterne n’était pas plus éclairée. Il parlait bien de ressentis, mais Noreen était probablement bien trop naïve pour imaginer qu’en réalité, il évoquait simplement ce qu’il ressentait pour elle. Elle prit simplement ses mots pour un « j’avais besoin de prendre l’air » et considéra que ses problèmes ne la regardaient pas, à moins qu’il ait envie de lui en parler. Ce qu’elle n’hésita pas à lui faire savoir. « D’accord. Juste, si t’as besoin ou envie de parler à quelqu’un un jour, j’suis là, okay ? » C’était plutôt innocent et surtout assez drôle de l’entendre dire ce genre de choses, car la moitié du temps ils ne s’entendaient pas. Elle prenait pourtant doucement conscience de la réalité, et réalisait somme toute qu’ils avaient choisi le même camp – en plus de se comprendre, ils allaient être amenés à se croiser souvent et, surtout, à se soutenir. Il lui sembla que c’était le bon moment pour faire un nouvel effort et tenter de débuter cette amitié déjà bien amochée par leur connerie respective. Elle le laissa s’approcher et se retrouva une nouvelle fois prisonnière de toutes ces situations dans lesquelles il l’avait déjà menée. Capable d’être excessivement doux avant de redevenir le plus agressif des militaires, il était à lui tout seul une véritable antithèse que Noreen ne comprenait pas. Elle ne put que se contenter d’un simple « Merci » à peine audible. Elle n’était pas franchement gênée, mais Matthew l’étonnait réellement. Elle cherchait au fond de son regard un semblant d’explication mais ne trouvait que de nouvelles questions ; il lui sembla, à cet instant, qu’elle était vraiment nulle quand il s’agissait de jauger la gente masculine, et surtout de la comprendre. Elle aurait pu hausser les épaules, mais ils changèrent bien rapidement de sujet, un peu comme s’il ne fallait pas s’aventurer dans les sentiments du militaire pendant trop longtemps. Un jour, peut-être, elle comprendrait les raisons de ses agissements. Mais les originaires revinrent rapidement sur le tapis et, Noreen, qui commençait déjà à être éblouie par la beauté de son nouveau clan, ne put s’empêcher d’observer Matthew alors qu’il annonça qu’ils pouvaient garder un œil sur leurs nouveaux hôtes. Elle, elle voulait les observer pour s’imprégner de leur vie si différente de la sienne, en tirer le maximum, mais jamais vraiment les espionner. Elle se contenta d’un petit sourire en coin tandis qu’il énonçait ses raisons. Elle avait vraiment eu besoin d’entendre ces mots de la bouche de quelqu’un, et Matthew débarquait réellement comme un allier de taille dans cette histoire. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu l’impression que quelqu’un la comprenait – elle se contenta de lui sourire un peu niaisement, avant de lui exposer à son tour ses raisons. « Le destin, j’suppose ? Je suis tombée sur l’hydre par hasard, ils m’ont tous accueilli et j’ai plus eu envie de repartir. Je pense que ma place est là-bas. » En fait, elle en avait l’impression mais n’en était pas certaine. Ça faisait beaucoup de questions pour trop peu de réponses, mais elle voulait encore se laisser une chance de voir la vie en couleur, maintenant qu’elle était passée de l’autre côté. Bien-sûr que des choses, et surtout des gens, allaient lui manquer bien plus qu’elle ne pouvait l’admettre – mais elle voulait croire que quelque chose de bien l’attendait sur l’hydre. « Tu sais, j’pense que ça a été pareil pour toi mais… Enfin, j’ai l’impression que personne n’a compris mon choix. Et je comprendrais jamais pourquoi ils ont si mauvaise réputation, parce qu’ils sont tous adorables avec moi ! Je préfère la compagnie de gens civilisés qui ont l’eau courante à celle de ces fous d’hostiles. » Pour ça, elle ne pouvait pas regretter son choix. Oh oui, les originaires avaient leurs défauts, mais ils n’étaient pas aussi dégénérés que pouvaient l’être les sigmas. « Enfin, c’est rassurant de trouver quelqu’un qui pense comme moi, » lança-t-elle finalement avant de lui adresser un autre sourire.
Elle observait Matthew et, doucement, ses mots se transformaient dans ses oreilles. Oh, il avait été cherché ça loin, mais pourquoi pas finalement ? « J’en ai franchement aucune idée, mais tu crois qu’ils seraient capables de faire ça ? » Noreen n’y croyait pas vraiment, ça paraissait trop gros. S’ils avaient, depuis longtemps, la possibilité de s’en aller, pourquoi rester ici ? Malgré tout, curieuse et téméraire comme elle était, elle sentait qu’elle ne devait pas passer à côté d’une telle intuition. « Mais, peut-être que t’as raison… Dans tous les cas, quelque chose me dit qu’on devrait faire nos petites recherches. » Et la voilà reconvertie en agent secrète.
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Mer 29 Juil - 12:15
Même s’il se sentait libéré d’un poids, Matthew sentait comme une sorte de tension dans l’air. Noreen pensait qu’elle avait fait quelque chose mais le militaire s’empressa de la contredire. Evidemment qu’elle n’avait rien fait, c’était lui qui tournait en rond à chaque fois. Elle accepta son explication, même si cela se voyait qu’elle n’en resterait pas là. Matthew la connaissait un peu mine de rien et il savait à quel point la blonde pouvait être bornée. Le militaire hocha la tête à sa proposition et la blonde se laissa faire lorsqu’il passa sa main sur sa joue. Il ne comprenait pas pourquoi d’ailleurs, il avait des mains de militaires, des mains rugueuses. Pourtant, Noreen ne fuit pas.
Noreen lui demanda alors ce qu’il faisait chez les Originaires et il lui répondit simplement que cela avait ses avantages. Et c’était vrai. Ils avaient la technologie, la communication, les informations, les connaissances. Et même si certaines personnes avaient l’impression que ceux qui avaient rejoint les originaires avaient retourné leur veste ils se trompaient. Du moins, en ce qui concernait Matthew. Il n’y avait rien de mal à vouloir avoir les moyens de se protéger et de survivre. Le brun retourna alors la question à la blonde et celle-ci lui répondit en impliquant le destin. Matthew redressa la tête, soudainement curieux. Le destin ? Elle lui expliqua qu’elle était tombée sur l’Hydre par hasard et que les originaires l’avaient accueilli et qu’elle y avait sa place.
Matthew pensa à leur situation actuelle et il hocha la tête, comme s’il comprenait son explication. Noreen reprit la parole en expliquant que la plupart des gens n’avaient pas compris son choix. Le militaire se contenta d’hausser les épaules. « C’est vrai que même certains militaires ont eu du mal à supporter mon choix, pensant que je retournais ma veste en choisissant le camp de ceux qui nous ont un jour manipulé soit-disant. Mais dans le fond, ça m’est égale ce que l’on pense de moi, parce que moi, je sais ce que je fais, et si personne ne le comprend, ce n’est pas grave » repondit-il avec un léger sourire. Noreen ajouta alors qu’elle trouvait ça rassurant d’avoir au moins quelqu’un qui pensait comme elle. Matthew lui sourit chaleureusement avant de finalement s’assoir dans le sable. . « Tu sais où me trouver si tu as besoin d’une personne à qui parler » dit-il en lui lançant un clin d’œil.
Le militaire appréciait ce moment avec Noreen. D’etre là, posé, sans a priori, naturel et pour une fois, sans prises de tête. Et puis, il regarda le paquebot et soudain il fut pris d’un affreux doute qu’il exprima à voix haute. Aurait-il été possible que les Originaires aient pu planifier l’arrivée du paquebot ? Qu’ils aient pu d’une façon ou d’une autre contacter le continent ? Noreen le regarda curieusement en lui demanda s’il pensait que les originaires auraient été capables de faire ça ? Le militaire haussa les épaules, toujours en réflexion. La blonde continua en disant qu’il n’avait peut etre pas tort et qu’elle proposa de faire des recherches. Matthew releva la tête vers elle. Alors elle ne le prenait pas encore pour un fou ? Voilà qui était bon signe, elle ne le rejetait pas, ni lui, ni ses idées folles sorties de nulle part. . « Ouais ce n’est pas une mauvaise idée. Pourquoi pas maintenant ? Je pense qu’ils doivent être occupés à savoir qui est parti et qui est resté, ils ne feront pas attention à nous » declara-t-il en se relevant d’un coup. Le voilà tout énergique et déterminé à savoir la vérité. Et cette fois, il comptait bien aller jusqu’au bout.
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Jeu 30 Juil - 14:29
❝ but now i fear i've lost my spark, no more glowing in the dark for my heart. ❞
Au final, Noreen était tombée comme une fleur sur l’île des originaires – une fleur blessée et écrasée sous un radeau, certes, mais sur le coup elle avait eu l’impression d’atterrir sur une autre planète, un autre côté du monde où la vie semblait avoir meilleur goût. Elle n’avait pas mis longtemps à comprendre qu’elle n’avait plus envie de retourner de l’autre côté, mais la suite s’était révélée bien plus compliquée. Parce que s’avouer une vérité à soi-même n’est pas des plus aisé, mais parfois, l’avouer aux autres est encore plus difficile. Elle avait fait de son choix une certitude, ne prenant même pas la peine de l’expliquer à tout un chacun qui avait osé lui poser la question. Sauf que, parfois, quand les mots avaient été prononcés par certaines voix, il avait fallu y répondre. Oh, elle aurait bien-sûr pu mentir, ne pas s’étaler sur ses raisons, laisser une place de choix au mystère, mais certains en valaient la peine et elle n’avait pu se résigner à un mensonge. Le plus difficile, dans toute cette histoire, ça avait été les regards désapprobateurs, les petites piques moralisatrices et tout le déchirement qu’entrainait sa décision. Parce que, choisir de rester sur l’hydre, c’était avant tout choisir de se séparer de ceux qu’elle aimait. Une séparation, ça brise toujours quelques cœurs au passage. Le sien n’était pas resté intact.
Elle se perdait au fond des pupilles de Matthew, et elle sentait son cœur s’apaiser. Parce qu’au fond, elle pouvait y lire qu’il comprenait ce qu’elle avait pu faire, cette décision qu’elle avait prise, et, sur l’instant, il lui semblait être bien le seul. Se battre envers et contre tous, Noreen savait faire, mais elle éprouvait toutes les difficultés du monde à prôner un choix qui allait à l’encontre de ses sentiments. La seule part rassurante de toute cette histoire folle se trouvait au fond des yeux de Matthew. Cette certitude qu’ils partageaient, d’avoir fait le bon choix – l’un pour sauver sa peau, l’autre pour retrouver un semblant de vie. Elle grimaça plus que de raison lorsqu’il évoqua les militaires, et ne put effacer cette image qui dansait dans son esprit. Une dispute, encore et toujours. Matthew ressemblait définitivement au seul militaire avec qui elle ne s’était pas battue depuis longtemps. « C’est clair que les militaires sont pas les plus enclins à comprendre cette décision, » lâcha-t-elle pleine de mystère. Et cette bouille réprobatrice lui revenait en mémoire, assombrissant son visage soudainement un peu clair. Elle aurait voulu ne pas y penser, parce qu’elle était fatiguée de sentir le poids des reproches sur ses épaules. Et pourtant, elle le savait : sa décision avait bouleversée l’existence d’une histoire mort-née, et qui ne verrait probablement jamais le jour… simplement par sa faute. Elle releva les yeux vers Matthew, avalant sa salive et tentant de retrouver un semblant de calme. Elle pouvait bien remettre son choix en question quand elle était seule, perdue et presque abandonnée de tous, mais pas devant lui, parce qu’il n’avait aucun intérêt à savoir que, bien souvent, malgré ses dires, elle vacillait entre l’envie de rester ici, et le besoin, qui en rendait son cœur brûlant, de retourner sur la grande île. Elle lui adressa un léger sourire et l’observa s’assoir, ne réagissant pas plus que de raison à son clin d’œil. Il lui semblait que c’était son truc, à Matthew, les clins d’œil bien placés qui voulaient toujours dire un peu plus que ce que ses mots pouvaient bien avouer. Elle s’installa en tailleur à ses côtés et laissa le sable lui brûler la peau un moment avant de lui répondre. « De toute façon, je crois qu’on va être amenés à passer pas mal de temps ensemble maintenant, mais si j’en ai besoin j’hésiterais pas à venir t’embêter ! » Parce qu’ils étaient du même côté, et parce que Noreen avait besoin de sentir que quelqu’un l’acceptait, elle et les choix qu’elle avait pu faire. Au moins une personne, c’était suffisant, presque nécessaire, dans certains moments.
Quelque chose était bien en train de se passer là, devant leurs yeux, mais surtout à l’intérieur d’eux. Un petit truc qui risquait de tout chambouler, d’inverser leurs belles paroles et de remettre tous leurs choix en cause. Oh, ils étaient bien à des années lumières d’en prendre conscience, maintenant qu’un embryon d’idée, totalement folle et incongrue, naissait dans leurs esprits trop curieux. Aller fouiner chez les originaires, maintenant qu’ils en faisaient partie ? Etrangement, ça plaisait bien à Noreen, elle qui considérait ne rien savoir de ce peuple si spécial qu’elle apprenait pourtant à aimer. C’était une idée ridicule, débile et dangereuse, mais ce cocktail avait toujours plu à Noreen, alors inutile de l’imaginer hors de tout ça, c’était déjà trop tard. « T’as raison ils nous verront pas, mais… Il nous faudrait pas un plan d’abord ? Enfin, savoir où chercher, savoir c’qu’on cherche, déjà ? » Elle l’observa se relever et planta ses yeux dans les siens, sans bouger néanmoins. Il était immense, debout devant elle, mais sa présence se révélait en fait bien plus rassurante que menaçante. Elle, elle aimait bien se jeter dans la gueule du loup, mais il fallait savoir ce que ça leur couterait, s’ils se faisaient prendre la main dans le sac. C’était un risque qu’elle était prête à prendre, mais certainement pas pour rien. Il fallait qu’ils décident par où ils allaient commencer, ce qu’ils allaient chercher, et où. Et puis, la vraie raison, c’est qu’au fond, elle appréciait ce moment avec lui. C’était bien la première fois depuis des lustres qu’elle ne bataillait pas pour faire entendre sa position, ni qu’elle se pliait en quatre pour plaire. La première fois depuis longtemps qu’elle pouvait apprécier un moment calme et sans sous-entendus. Alors, probablement que c’était aussi une bonne excuse, pour rester un peu plus longtemps là, à ses côtés, sans penser à tout ce qui la dérangeait depuis si longtemps.
» Matthew E. Skitia "
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew) Ven 14 Aoû - 19:13
Matthew n’avait jamais vraiment su comment partager ses sentiments, d’autant plus lorsque ses sentiments étaient forts. Cela venait peut-être du fait qu’il n’avait jamais vraiment eu de figure paternelle, ni de grand frère ni personne qui pouvait le guider sur ces choses-là. Lorsqu’il avait rencontré Noreen, avec son fort caractère et sa tête de lionne, c’était comme si Matthew n’avait rien pu y faire. Il s’était gardé toutes ses émotions et avait préféré miser sur l’ignorance, l’amertume et l’agressivité. Alors quand aujourd’hui il était tombé sur Noreen, pendant que beaucoup d’habitants essayaient de se faire la malle de l’île, il n’avait pas hésité à lui dire ce qu’il ressentait. Il n’avait pas mis de mots précis ni de grandes expressions mais il pensait la curiosité de Noreen aurait été rassasiée. Au contraire, cela n’avait fait que le perdre encore plus. Noreen avait pensé dans un premier temps qu’elle avait fait quelque chose de mal et le militaire s’était empressé de la contredire. Il avait simplement caressé sa joue en disant qu’il aimait la spontanéité et l’honnêteté de la blonde. Car après tout, elle faisait surement partie des personnes qui étaient le plus honnêtes envers le militaire.
Finalement, l’irlandaise avait détournée la conversation vers un sujet qu’elle maîtrisait surement mieux que le précédent. Les originaires. Eux aussi étaient un sacré sujet dans le fond. Si Noreen leur vouait une confiance presque aveugle, il n’en était rien pour Matthew. Le militaire savait à peu près dans quoi il s’était embarqué. Après tout, les originaires avaient des moyens et si le brun voulait aider les siens, il aurait besoin de moyens. Et puis, le dicton disait bien « sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis », non ? La blonde exprima son soulagement de voir que quelqu’un pensait un brin comme elle concernant son choix de rejoindre les jaunes. Matthew se contenta de sourire doucement avant d’expliquer que certains militaires n’avaient pas bien pris le choix de Matthew et Noreen hochait la tête en approuvant les dires du brun. Il était vrai que cela faisait généralement partie du caractère des militaires de ne pas bien prendre les décisions qui amenaient les frères d’armes à se séparer les uns des autres. Pourtant, Matthew aurait pensé que certains le connaissaient assez pour penser que s’il rejoignait les originaires c’était pour mieux les aider derrière. Il fallait croire que personne n’avait pensé à faire ce choix à part lui.
La blonde s’assit sur le sable aux côtés du militaire et lorsqu’il lui proposa d’être celui qui l’écouterait si elle avait besoin, elle répondit qu’elle n’hésiterait pas à venir l’embêter. Matthew se contenta de sourire. Il ne disait rien, mais pourtant son sourire en disait long. Noreen et lui commençaient à se rabibocher ou bien plutôt même simplement à se connaitre réellement. Après tout, ce n’était pas comme si avant ils avaient pris le temps de se parler en s’asseyant. Et puis soudain une idée flasha dans l’esprit du brun. Et si les originaires avaient un rôle à jouer dans l’arrivée du paquebot ? Matthew partagea son idée à la blonde qui aux premiers abords ne semblait pas le prendre au sérieux. Puis, visiblement, sa remarque fit l’effet d’une graine et Noreen avait l’air de réfléchir à la question plus longuement. Matthew proposa alors d’aller chercher chez les originaires si quelque chose ne pourrait pas les lancer sur une piste.
Le brun se releva alors que Noreen proposait de trouver un plan avant de se lancer dans quoique ce soit d’hâtif. « Oui, un plan, effectivement, ce serait mieux. On devrait commencer par la tour de garde ? Ils détiennent forcément des registres ou historiques de contacts qu’ils auraient eu par radio non ? » déclara-t-il et cela retournait plus de l’affirmation que de la question. Matthew s’était relevé presque tout excité de partir à l’aventure, pourtant il savait que leur petite mission comprendrait des risques. S’ils se faisaient prendre cela remettrait complètement en cause leur ‘alliance’ avec ceux de l’île principale. « Je dois aller chercher quelques trucs dans ma tente, où cas où. On peut se rejoindre à la lisière de la forêt, pas loin de la tour de garde, ça te va ? » demanda cette fois le mitaire et Noreen hocha la tête positivement. Matthew regarda autour de lui. La foule qui s’était amassé près du paquebot commençait à se dissiper peu à peu. Le militaire jeta un dernier coup d’œil à l’ancienne pompier et lui tourna le dos avant de partir en courant doucement vers la forêt. Leur petite mission amateur commençait à prendre forme et l’idée même de découvrir quelque chose d’important envoyait des frissons dans le dos du brun.
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(#) Sujet: Re: ❝ but now I fear I've lost my spark ❞ (matthew)