× Ma Célébrité : Goo Hara × Nombre de messages : 309 × Age du perso : 21 ans et toutes ses dents ! × Job : Chanteuse professionnelle × Côté love : Eliasounet ♥
La journée avait été rude, non pas seulement par le travail que Clémence avait fournit pendant ses heures de cueillettes mais également par toutes ses histoires de couple qui l'énervait plus qu tout au monde. Elle avait pourtant tenter de faire comprendre à Jay qu'elle tenait encore énormément à lui mais il était toujours accro son ex et même la brunette ne savait plus quoi faire. Elle était perdue, toutes ses pensées étaient confuses et de plus, elle était épuisée de courir après quelque chose qu'elle n'arriverait plus jamais à attraper.
De toute la journée lors de la récolte aux champs, elle espérait voir un de ses ami le plus cher sur cette île, Jeremiah. C'était un garçon que souvent on lui avait dit d'éviter parce qu'il avait tendance à boire jusqu'à n'en plus pouvoir et que les personnes bourrées étaient surement les plus dangereuses car on les connaissait et que même si on essayait de les raisonner, ils risquaient de nous faire du mal mais pourtant, Jeremiah n'avait jamais rien fait à Clémence, bien au contraire, ils s'étaient toujours bien entendu tout les deux et adoraient passer leurs après-midi aux champs, à faire le boulot mais la plupart du temps à rire de bêtises que l'un et l'autre sortait pour amuser l'autre. Parfois, quand ils n'avaient pas envie de travailler car souvent c'était une corvée de cueillir les fruits alors ils esquivaient l travail pour aller "jouer" ou simplement se promener soit dans la forêt, soit vers la cascade ou encore sur la plage quand ils avaient vraiment l'envie de marcher pendant des heures.
Malheureusement Clémence n'avait pas vu Jeremiah aux champs aujourd'hui et ça l'avait d'ailleurs inquiété parce que ce n'était pas vraiment son genre de rester chez lui et ne pas venir travailler. Il s'avait de toute façon que même si il n'en avait pas envie, Clém serait toujours partante pour esquiver la cueillette et partir se changer les idées ailleurs qu'aux champs. Pourtant il n'était pas venu... Après sa rencontre avec Jay à la cascade, alors qu'elle essayer de se détendre et de ne plus penser à sa vie de New-yorkaise comblée. Ils avaient discuter mais la conversation était vite partit sur le sujet de Lysandre, comme d'habitude... Même quand ils se fréquentaient à New York, leurs sujets de conversation étaient souvent Lysandre, ou alors l'histoire d'amour entre Jay & Lysandre ou alors encore plus drôle, le fait que Jay se sente coupable de couché avec Clémence alors qu'il sortait avec Lysandre. Mais il avait toujours été le premier à venir vers elle quoi qu'il arrivait...
Le soir était là et la nuit tombée assez vite pour un soir d'été mais Clémence ne cherchait pas à savoir pourquoi, elle cherchait toujours Jeremiah et puisqu'il n'était pas chez lui et qu'il n'était pas aller chez lui, il devait traîner quelque part sur l'île et où d'autre qu'au bar pour encore une fois se saouler pour oublier quelque chose ? Peut-être mais quoi cette fois-ci ? Elle avait alors enfilée une veste et avait mit des bottes, plutôt le genre bottes militaires puisqu'elle les avaient trouvées dans la carcasse de l'avion et avait décider de se rendre au bar, pour vérifier que le garçon y soit bel et bien. Arrivée sur place, elle ne le vit pas, ce qui était vraiment bizarre. Où pouvait-il bien être encore ? Elle tapa une de ses rangers dans la comptoir énervée et s'assit sur un des tabourets avant de commander un verre. Ce n'est que dix minutes après, qu'elle entendit une bagarre commencer près des toilettes et curieuse comme elle était, elle ne put s'empêcher d'aller voir... C'était Jeremiah et un garçon qu'elle ne connaissait pas qui se battait pour raison qu'elle ignorait. Voyant son ami se faire frapper, elle ne voulu pas rester impuissante et se jeta sur l'inconnu pour l'arrêter. Les mecs bourrés faisaient décidément n'importe quoi et de plus, les autres habitants de l'île semblait complètement ignorer le conflit. Après avoir mit une bonne gifle à l'inconnu pour qu'il lâche Jeremiah, Clémence s'approcha de lui et l'aida à se mettre assit contre le mur. "Jay ? Ça va ? T'as l'air dans un sale état mon pauvre..." En effet, il pissait le sang et semblait complètement sonné ce qui n'était pas habituel d'ailleurs puisque même un peu pompette, il n'avait jamais lever la main sur quelqu'un. Bon, il avait tout de même un petit sexy avec toutes ses marques mais ce n'était une raison pour faire le con encore une fois.
code by PANIC!ATTACK
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
his hands, once steady, have begun to tremble relentlessly, his heart st-stutters in his sleep. At dawn he tastes copper on his tongue, lips dripping red blood smeared on his fingers. He looks in the mirror to find his teeth bared in macabre mirth. Is it his blood? The screams that rip at his insides, are they his own screams? The boy blinks, and sees death before him destruction in his wake. He no longer knows himself. There are constellations dusted along his skin but stars burn out, becoming black holes that eat at his limbs seeping darkness through his pores— he is a black hole bent on consuming himself. Fall back lest you be caught in his collapse.
« Jay? Ça va? T’as l’air dans un sale état mon pauvre… » La confusion remplaça la colère dans l’esprit du jeune homme. Sa vision s’embrouillait, lui montrant des images en différées qu’il avait de la difficulté à comprendre. Ce fut des minutes qu’il lui fallut pour comprendre que Clémence se tenait devant lui. Son esprit s’était absenté, s’endormant dans les vapeurs d’un alcool un peu trop fort et à mauvais goût, mais dont l’effet n’en était que décuplé. Jeremiah, il ignorait depuis combien de temps il était là, dans ce que les habitants de cette île appelait un bar. Il ignorait combien de verres il avait bu, il ignorait pourquoi il faisait ça, tout ce qu’il savait c’était que lorsqu’il ne le faisait pas, l’inconfort qu’il ressentait était beaucoup plus grand que de savoir qu’il était en train de devenir une véritable loque. Terrifié, et seul, très seul. On disait que chaque être humain était associé à un des sept péchés capitaux et, qu’un jour ou l’autre, l’un de ces péchés serait la perte de chacun. Jeremiah, c’était l’orgueil. Un orgueil idiot, un orgueil qui l’étouffait, qui le poussait à se détruire. Un orgueil qui était déjà sa perte. La douleur était engourdie par l’alcool, le laissant dans l’incompréhension. Pour être honnête, il ne se souvenait déjà plus pourquoi il se battait avec l’autre homme. Il avait pourtant le souvenir qu’il rigolait bien pendant une seconde, mais il lui arrivait parfois de dire des conneries et allez savoir lequel avait frappé lequel en premier. Jeremiah parlait trop, mais il était rare qu’il passe aux mains. La douleur se rappellerait probablement à lui le lendemain de cette nuit, mais, pour l’instant, son corps était trop abasourdi pour remarquer quoi que ce soit. Il cligna des yeux quelques fois, remarquant Clémence à nouveau, qu’il avait presque oubliée. Une pensée pour les champs lui revint à l’esprit. S’il se forçait à y aller presque à tous les jours, voilà quelque jours qu’il lui était plus difficile de sortir de sa tente, ou de simplement croiser d’autres habitants. S’il s’était retrouvé dans le bar cette soirée-là, c’était par peur de devoir passer une nuit de plus avec lui-même. Tomber dans l’inconscience parce qu’il avait bu trop d’alcool lui semblait plus facile. Ce n’était pas une solution qu’il prenait tous les jours, mais elle était de plus en plus fréquente et de plus en plus dangereuse. Depuis qu’il était sorti de chez les originaires, tout était plus compliqué. Rose, les autres autour de lui, lui-même. Il avait de la difficulté à respirer sans être terrifié, il n’arrivait pas à retenir ses mains de trembler et s’il était destiné à une bonne thérapie, elle lui semblait plutôt loin d’accès. Il n’en parlait pas pourtant. Il gardait tout ça pour lui, parce qu’il croyait que c’était mieux comme ça, parce qu’il était trop orgueilleux pour avoir besoin de l’aide de qui que ce soit. Il s’enlisait dans des sables où il s’était lui-même plongé. Ses yeux ambre se plongeaient dans le regard vert qui se tenait devant lui. À ce moment-là, il se sentait mieux qu’il ne s’était senti depuis des lustres sans boire. Peut-être même depuis Tokyo. Ses muscles se relâchaient, son cœur battait sans sursaut, ses pensées embrouillées s’apaisaient. La nuit était fraiche, mais elle lui paraissait chaude, comme une nuit d’été. Il appuya la tête contre le mur qui s’était retrouvé derrière lui sans qu’il ne le remarque et s’exclama : « Je vais bien. Très bien. Mieux que jamais. » Il n’avait même pas conscience de répondre à la question qu’on lui avait précédemment posée. Jeremiah sourit à celle qui le regardait avec une expression qu’il ne comprenait pas. Il s’arrêta un instant de sourire, scrutant le visage de la brune, avant de demander : « Pourquoi me regardes-tu comme ça? » Il essaya d’imiter l’expression de la jeune femme, avant de bien comprendre qu’il en était incapable. Il haussait les épaules, trop étourdi pour se poser plus de questions. Sa tête était légère, tout chez lui semblait plus léger, une vague impression de pouvoir tout faire lui cognait l’estomac et aucune limite ne semblait se poser devant lui. Sentant sa gorge et sa bouche se dessécher, il se releva, ou du moins essaya, le faisant avec le peu de grâce que lui permettait le peu d’équilibre qu’il avait et s’appuyant sur celle qui se tenait tout près de lui, il lança un : « Je vais prendre un autre verre, tu viens? » Elle semblait avoir envie de rester avec lui, du moins c’était ce que ses sens lui disaient, puis il aimait bien la compagnie de la jeune femme lorsqu’il avait à passer des après-midis sous le soleil, ou la pluie, alors pourquoi pas ici?