× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Lun 24 Mar - 20:10
WE WILL NEVER BE HERE AGAIN
The gods envy us. They envy us because we’re mortal, because any moment may be our last. Everything is more beautiful because we’re doomed. We will never be here again.
Le temps avançait, le temps s’égrainait. C’était une constante de laquelle on ne pouvait s’échapper. Il avançait, comme un soldat à la marche. Seconde après seconde, minute après minute, heure après heure, jour après jour et ainsi de suite, formant une ligne infinie, une suite sans fin, impossible à éviter. Le soleil se levait invariablement chaque matin. La lune prenait sa suite chaque nuit, brillant de sa lueur astrale. Personne ne remettait le pouvoir du temps en doute. Un jour, il amènerait avec lui la couleur de leurs cheveux, tracerait des lignes sur leurs visages, laisserait ses traces dans le creux de leurs os. Le temps était toujours le gagnant dans l’histoire, il vous accordait quelques années, parfois plus qu’à d’autres, mais ce n’était que du temps emprunté. Il était vainqueur incontesté, il tournait en délire le plus pur des innocents et tourmentait le plus vicieux des coupables. Le temps était un vieil ennemi. Le temps gagnait toujours. Le temps faisait peur, ou peut-être était-il un ami. Le temps passait trop vite, trop lentement, il se jouait d’eux naturellement. Il fallait apprendre à vivre avec lui, parce que le contraire était impossible. Le temps, ils n’en avaient pas eu beaucoup encore. Ils ne se parlaient que depuis quelques semaines. Des mots sans signification, dit parfois avec dégoût, parfois avec haine. Le temps jouait en leur défaveur. Ils s'étaient détestés. Pourquoi ? Elle était toujours trop en contrôle, elle râlait trop, elle était tout ce qu’il détestait. Et il était tout ce qu’elle détestait. Ils étaient deux opposés, ils n’étaient pas censé rire ensemble, ils n’étaient pas supposé se sourire. Pourtant, lorsque les causes et les conséquences l’avaient amené à devenir sa voisine, lorsqu’il se retrouvait à la voir chaque jour, invariablement, sans échappatoire, les lignes de leur avenir s’étaient entrecroisées. Jeremiah la haïssait toujours autant. Elle venait chercher chaque nerfs sensibles, tirés sur eux, ils se défiaient déjà, ils se cherchaient, des points faibles ici et là. Ils n’étaient pas ennemis, ni amis, ils n’étaient qu’inconnus, ils connaissaient les prénoms, les visages, les réparties, mais sans plus. Puis, le temps avait roulé, l’anxiété était une graine qu’il arrosait fréquemment, que le soleil de ses plus grandes peurs venaient nourrir chaque jour, alors il avait peur. Des tourments sans fins, des cauchemars qui venaient hanter ses rêves et ses nuits, qui venaient se refléter dans chaque ombre, chaque pensée, chaque courant d’air. Les images étaient gravées derrières ses paupières, et il les fuyait, comme il pouvait, mais fuir devenait difficile, il était à bout de souffle. Et pourquoi était-elle là ? Les questions avaient commencé. Les réponses n’avaient pas été trouvées. Elle était là, et ça devenait une habitude. Ça devenait presque normal de calquer son souffle au sien, de s’endormir loin d’une solitude envahissante. Parce que seul, il l’était. Il était seul avec des fantômes d’un autre continent, qui le laissait les yeux trop ouverts, le cœur trop grand et ce manque brûlant. Mais il n’avait plus à s’en faire, parce qu’elle était là, et il commençait à avoir peur qu’elle ne soit plus là, un jour. Et si elle partait, si elle se fatiguait ? Rien d’autre ne les liait. Ils se parlaient d’une haine marquante chaque jour, chaque action de l’autre attisait la colère, ils ne s’aimaient pas. Elle était là, mais elle n’aurait pas dû être là et il ne voulait plus qu’elle quitte. Reste, ne part pas. Et soudainement, il n’y avait plus d’espace, les questions étaient en sourdines. Et le lendemain, les questions reprenaient. Fugue, menace, honte, doute, regret, pardon.
Jeremiah ignorait. Il ignorait ce qui avait poussé Rose à l’éloigner de ses peurs si fréquemment, il ignorait tout ce qu’il y avait derrière ce regard perdu qu’il avait vu aujourd’hui, derrière ses larmes qui avaient creusé des sillons sur ses joues. Il ignorait tout ça et plus encore, les questions une éternelle ritournelle. Et peut-être que jamais il n’aurait la réponse, peut-être que jamais il ne comprendrait ce mystère qui se tenait devant lui, que ses doigts tentaient de comprendre, sans y arriver, que son esprit tentait de résoudre, inévitablement. Les choses qu’il savait se comptaient sur les doigts d’une main tremblante, mais son instinct était là pour guider ses pas, éclairer un chemin à prendre. L’instinct n’avait pas besoin de réponses, il était capable de juger de tout le reste, de voir le tableau en grand et d’y remplir les espaces manquants. Et l’instinct de Jeremiah se réveillait à ce moment-là, il se réveillait face à cette blonde qui lui en faisait voir de toutes les couleurs, mais qu’il n’arrivait plus à lâcher. À quel moment s’était-elle incrustée dans sa peau comme ça ? Cette nuit, la semaine passée, la première nuit ou peut-être la première fois que leurs regards s’étaient croisés ? Il n’en avait aucune idée, mais elle était là, elle respirait en cadence, elle le défiait et il répondait. Ils jouaient avec l’espace, la proximité, ils venaient titiller la curiosité, les frissons, ce désir qu’ils se découvraient réciproques. Trop ? Jeremiah avait le souffle court juste à l’avoir si près de lui, mais il ne pouvait pas tomber, il ne pouvait pas perdre une deuxième manche. Alors il venait souffler sa respiration saccadée près de sa peau, laissant le fantôme d’une toucher trop fragile sur son épiderme, il lui faisait subir son propre jeu, il la sentait faillir, comme il faiblissait lui-même. La torture était réciproque, il crevait d’un toucher de plus, d’un toucher franc, il voulait plus encore qu’il ne se permettait. Le souvenir d’une nuit récente le hantait, l’engourdissement de ses lèvres encore frais en sa mémoire, la sensation de sa peau, de ses mains, de ses lèvres n’étaient pas oubliées. Ils s’amusaient d’un feu tout juste éteint, ils venaient chercher des braises encore trop chaudes, lui qui pensait avoir pris la bonne décision la veille remettait tout en doute, tout en indécision, tandis que son corps se collait au sien. Le souffle de Rose était doux à son oreille, dans le même état que le sien, saccadé par un besoin envahissant, qui aveuglait tout le reste, qui ne laissait plus que l’autre, plus que les sensations et les perceptions. Chaque toucher éveillait des millions de neurotransmetteurs, ses nerfs criaient de plaisir, poussait les frissons à élever son épiderme, accélérait le battement de son cœur. Sa main se baladait sur sa colonne vertébrale, découvrant, doucement, lentement, cette torture agréable devenait un supplice qui devait se vivre à deux. Son nom glissait dans sa bouche. Rose. Le prénom d’un afflux, de trop, trop, trop, mais d’un besoin de plus encore.
Le jeu devenait difficile, le jeu devenait réel, tandis qu’il n’arrivait plus à la quitter, que ses lèvres frôlaient son cou, sans vraiment oser, encore une fois. Il n’était pas censé oser, mais il voulait tellement, il commençait à se demander si le jeu valait la peine, mais l’orgueil était un péché, l’orgueil était son péché. Jeremiah vivait de l’orgueil, Jeremiah n’était pas logique, il était illogique. Alors il tenait tout près de son cou, il tenait son visage dans ce creux et s’étouffait de son propre souffle, trop court, trop rapide. Et Rose répondait à son défi, Rose relevait à nouveau le pari. Il la sentait se hisser dans le creux de son cou, ses doigts froids, un contact qui le fit retenir son souffle, tandis que sa voix résonnait tout près, qu’elle venait noyer ses pupilles de cette douceur exquise. « J'aime jouer, qu'importe les conséquences… » Qu’importe les conséquences. Conséquences. Un sourire voulait se frayer un chemin sur ses lèvres, mais les mains de la meneuse qui venait le caresser, agrandir le contact, embrayer l’envie, le stoppa. Un soupir glissa de ses lèvres, malgré lui. Des conséquences, il y en avait toujours, avec eux, de toute façon. Ils cherchaient les conséquences comme on pouvait courir vers le bonheur. Ils attiraient les problèmes et ils en demandaient toujours plus. Ses doigts contre sa peau fiévreuse ramenaient cette tentation à son esprit, cet appétit qu’il avait à ce moment-là. Cette attraction, cette convoitise, cette pulsion entre eux, il la vivait plus que jamais. Il la sentait couler dans ses veines, battre dans son cœur, s’oxygéner dans ses poumons. Elle était là et elle semblait vivante, elle le dévorait du regard comme un affamé. Leur jeu était dangereux, il l’avait dit lui-même, mais les conséquences ne lui faisaient pas peur non plus. Ces iris de la couleur d’un ciel hivernal trouvaient les siennes, cet air, cette innocence, qui ne le bernait plus, en elles. Il ne brisait plus le contact, il ne voyait plus qu’elle, de toute façon. Elle était la seule chose que son cerveau arrivait à enregistrer, le reste n’était que superflu. Elle remontait vers lui, elle terminait l’espace à nouveau, elle venait le clore. Elle le rendait complètement fou. Qui aurait cru que la folie pouvait être si douce ? Il se serait damné pour elle, il aurait traversé l’enfer à ce moment-là. Et puis Rose déposait un baiser aux commissures de ses lèvres, un essai, mais pas un abandon. C’était son tour de jouer, mais il ne voulait plus jouer. Jeremiah étouffait, les frissons l’envahissaient, l’envie le brûlait de l’intérieur, il implosait face à cette jeune femme au-dessus de lui, face à celle qu’il avait appelé ‘sa voisine’ ses dernières semaines, mais qui devenait bien plus que l’occupante de la tente d’à côté. Elle avait ce sourire enfantin, son visage ne trahissait aucune faiblesse, elle était en position dominante. Jeremiah se mordait la lèvre inférieure malgré lui, toutes les cellules de son corps s’unissaient pour lui crier d’arrêter de faire l’idiot et de clore cet espace pour de bon, de déclarer forfait. À quoi bon continuer à se battre comme ça, si la défaite amenait tout ce qu’il voulait ? Il fermait les yeux, coupant ce lien qui accélérait son rythme cardiaque trop rapidement, tentant en vain de replacer ses pensées, mais il était trop tard. Il avait joué avec le feu et il s’était brûlé, son torse s’élevait avec chaque respiration, il était si près de Rose que leur chaleur communiquait, s’unissait. Il rouvrit les yeux, l’ambre rencontrant l’azur. Il s’était relevé sans vraiment s’en apercevoir, dans toute cette histoire, se trouvant assis dans cette herbe qu’il ne remarquait plus, elle était toujours trop près, toujours pas assez proche, cette position de départ qui avait suffi à tout commencer. « Et si… je n’avais plus envie de jouer ? » Il murmurait les paroles, ils étaient si proches qu’un simple soupir aurait suffi, sa voix tremblante, malgré lui, tandis qu'il fondait pour elle, qu'il révélait ses faiblesses. Son regard n’était plus que désir et tentation, convoitise et attirance. Hier encore, il prenait sur lui et se stoppait, ces bonnes décisions ne faisaient décidément pas long feu face à la blonde, face à cette hantise. Et ce fut comme si, soudainement, tous les interrupteurs s’étaient allumés, l’orgueil se mettait en cage, le réfugié glissait sa main contre la nuque de la jeune femme à nouveau, mais ses lèvres trouvaient les siennes, et il n’y avait plus d’hésitation, ni de lenteur délibérée, ses mouvements n’étaient plus calculés. Il se perdait dans ce rapprochement tant convoité, sa main inoccupée s’appropriait le corps de la blonde, glissant sur ses côtes, ses hanches, avant de se glisser sous son t-shirt. Son baiser était empli de ce désespoir d’un désir inassouvi, un soupir parcourait à nouveau ses lèvres déclarantes. Jeremiah ne jouait plus, Jeremiah répondait avec concupiscence. Elle lui avait murmuré à l’oreille que les conséquences importaient peu, et le brun avait écouté chaque syllabe au pied de la lettre.
love.disaster
» Rose K. Fairclough "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Mer 26 Mar - 2:47
Don't get too close It's dark inside It's where my demons hide.
JEREMIAH & ROSE.
Depuis combien de temps les sutures ne paraissaient pas aussi atroces qu'à l'habituel? Depuis quand les pensées de la blonde s'évadait dans un seul but : le relâchement? Depuis quand assumait-elle ses décisions de sa propre vie? Depuis quand était-elle confiante? Elle, qui doutait toujours du lendemain à cause de décisions irréfléchies, là voilà prise au main du hasard, laissant son sort au plus offrant. Le temps était intemporel, effacé au creux du silence, l’amertume du vide englobait le monde extérieur, laissant l'âme égarée face à la nuit, l'obscurité bouffant ses pensées. La liberté à l'état brut, alors que la perte de tout espoir lui offrait des opportunités incompétentes. Rose ne voulait plus penser, plus réfléchir à tous ce qu'il l'entourait, à tout ce qu'elle s'était forcée de faire. Le passé était passé, le présent bien présent et le futur à perte de vue. Elle n'avait plus besoin de contempler pendant des heures les diverses issues de ces dilemmes du quotidien, non car elle était jeune, car elle avait le droit comme tous le monde à l'erreur, droit au relâchement, droit d'être qui elle est. Alors en cet instant, elle oubliait les conséquences même de ces mots qui pesaient sur sa langue, elle délivrait toutes ces envies avec une telle clarté que s'en était déboussolant. Effaçant même la relation fictive avec son ami, avec qui elle entretenait une amitié purement et simplement, ce service dépassait de loin ses compétences maintenant que... Maintenant que quoi? Jeremiah? Rose remets toi en place, tu sais bien que le bonheur n'est qu’éphémère et que le temps trépasse, n'attends personne. Alors pourquoi s'évertuait à penser à quoi? Un futur? Elle savait même pas à quoi s'attendre avec cet homme, qui se jouait d'elle d'une facilité déconcertante. Si ça se trouve, il se servait d'elle pour arriver à ces fins et elle était aveuglée par son coeur qui battait la chamade, par ses yeux qui coulaient au fond des siens,par sa bouche envieuse, par son tout. Abusant d'elle une fois qu'elle avait le dos tourné. IL était un inconnu envoûtant ,un étranger aux cicatrises mortelles, il lui avait délivré toute sa peine avouant un crime qu'il avait ou n'avait peut être pas commis. Le sang était injecté sur ces mains, ces prunelles crachaient de sa culpabilité, il émanait dans l'obscurité de ces cauchemars, lui déroulant la sincérité ou la démence; Et elle, elle, était perdue entre deux ressentiments. Son instinct et sa raison. Chacun lui criait de fuir et de s'approcher. Deux voies distinctes qui la torturaient, qui la tiraillaient dans tous les sens. Reculer ou avancer? S'aventurer ou fuir? La dualité de deux chemins à emprunter. Que devait-elle faire? Qui devait-elle écouter? Elle psychotait sans se rendre compte de l'évidence commune. Chacun s'accrochait à l'autre, chacun était déjà attaché à l'autre, dans l'illogisme même de la banalité. Ils s'entrechoquaient, s’entrelaçaient, se haïssaient, se réconfortaient. Ils se dévoraient d'une passion brûlante. Ils se testaient mutuellement, découvrant la douceur de la folie et de la dépendance. Ils n'avaient rien vu venir, aveuglés par la haine et la colère, aveuglés par leurs propres combats. Leur luttes pour survivre. Maintenant, ils se voyaient, décelant leurs parts de mensonges et de vérités. Leurs expériences n'avaient plus lieu d'être. La règle du jeu était de ne rien changer. De faire semblant, de continuer à se gueuler dessus. Pourtant... Ils n'y arrivaient pas, cette part d’attraction trop grande pour être contrée. L'inconnu les attirait, les séparait, les manipulait. Les jours ne se comptaient plus sans que l'un pense à l'autre. Il n'y avait pas d’origines, pas de début , pas de conclusions , pas d'affiliations. Juste des nuits incompatibles, froides ,glaciales, où dans le vide se trouvait deux êtres épanchés dans les bras de l'autre, le réconfort d'une vie brisée, le réconfort de ne plus être seul. La peur n'obnubilait plus ses proies, les laissant juste oublier, éclairant leurs visages au milieu de la tempête. Les vagues étaient la semence des pertes, le parcours déjà entamé, les pêchés pardonnés. L'écume séchait en son sein les larmes et les rancunes. Et le soleil se levait, faisant planer son calme ambiant, stoppant la tumulte. Puis la vie reprenait son cours, impitoyable et injuste. Mais aujourd'hui, ils ne pouvaient plus fuir.
Il n'y avait plus qu'une voie face à eux, une seule hypothèse, une seule conclusion. Leur liaison n'avait pas de logique, la logique eux mêmes ils ne comprenaient pas. La peine se se jouait encore d’eux, pourtant leurs affrontements avaient cessé. Le calme régnait d'une main de maître, seules les effusions perduraient. Il y avait un bug dans le système, une ouverture indéfinissable, la saisirait-il? Alors que leurs corps collés se testaient, tentant de découvrir la force mentale de chacun, elle séjournait sur lui, retrouvant une intime pudeur, un échange charnel. Rien de très grandiose, juste une connexion tellement bénéfique. Voilà bien longtemps que la meneuse avait oublié ce genre de contact, bien longtemps qu'elle n'avait pas osé s'approcher aussi près d'un rescapé. Jay avait été une erreur, une grosse erreur. Jeremiah serait peut être la prochaine? Mais personne ne pouvait le savoir à l'avance. Tester et chuter ou tester et s’élever. La blonde n'avait jamais accepté la conséquence de ses actes, jamais elle ne pouvait se pardonner par orgueil, par peur. Un long requiem résonnait encore dans ses tympans, tuant par dépit, vouant ses nuits à ses longs dépits. La culpabilité et les blasphèmes... La mort avait un visage et un nom. Mais aujourd'hui, elle ne devait pas être cité, car la haine, la phobie était loin. Effacés derrière la silhouette frêle de cet homme qui s'initiait avec douceur dans les entrailles de son âme, elle plongeait, souffrait ,crachait, se trouvait face à la plus belle des possibilités sur cette île, ce feu l'animait ,la faisait onduler. Son corps s'accordant aux rythmes effrénés de son envie, de ce désir calcinant. Elle jouait car elle adorait ça, elle s'accordait à le faire souffrir en silence sans bruit , le langage des mots n'avait plus sa place. Seuls leurs gestes esseulés se voulaient démonstratifs. Rose elle est là, Rose elle est pantelante et suffocante. Rose elle est perdue au creux de ces bras et de ces caresses. Elle ne sait pas comment elle s'est retrouvée là ni même comment elle avait pu se laisser aller de la sorte mais elle adorait ça. Que d'adorations face à cet étranger aux défauts innombrables. Elle se hissait sur lui, le laissant tremblant, lui infligeant des dommages cérébraux irrécupérables. Son corps est son arme, ses mains sont son apaisement. Lui, il rentrait en elle sans douceur, il la confrontait à ces envies, la confrontait à son propre désir. Elle n'était rien entre ces doigts, juste un pantin désarticulé. Son souffle court était la seule chose qui la maintenait debout car cette dernière allait sombrer, oui , mais ce coup ci le recul ne viendrait pas. La promesse de la nuit passée, oubliée , effacée...Attendre pour qui? Pourquoi? L'attente voilà une chose que Rose ne supportait pas, son impatience la tourmentait, la ronger à chacun de ses pas. Elle le voulait lui, maintenant et tout de suite au milieu de cette forêt sauvage et luxuriante. Qu'importait s'ils faisaient tout à l'envers. La blonde vendrait son âme au diable un jour où l'autre. Sa claque de ces barrières qui la maintenait à distance. Cette pensée malsaine, perverse lui trottait les neurones, la démangeait, la consolait dans sa peur. Elle juxtaposait ses lèvres, les mouvant de telle sorte à accentuer chaque syllabe. Sa voix était incontrôlable, féroce. Elle n'avait pas envie de faire des phrases construites, la flemme absolue, juste s'exprimer à travers la brûlure de sa langue. J'aime jouer, qu'importe les conséquences… Rose à quoi tu joues? Sa conscience la sermonnait et elle ,elle s’évertuait à la faire taire. Les conséquences, foutues conclusions de la vie. Ça les résumait tellement bien, c'était tellement ironique à la fois. Les conséquences voilà ce qu'elle fuyait, voilà ce qu'il suivait. Était-elle prêtre à laisser une place pour lui dans son quotidien? Était-elle prêtre à laisser transparaître ses sentiments à l'encontre des autres? Parce que oui maintenant tout paraissait clair. Ce coeur qui battait la chamade, ses frissons sur sa peau condensée contre la sienne, ses tiraillements dans son bas ventre. Personne n'avait à la guider maintenant. Elle ne poserait aucuns mots sur ce sentiment, car elle ne voulait pas le nommer, elle voulait laisser place un doute. L’attachement voilà une chose bien merdique et tellement planante. Planante au point qu'elle arrive à suffoquer, s'étranglant sans l'aide de personne. Il était son doute, il s’incinérait en elle sans défaut avec une perfection exquise, sa bouche la tentait, sa peau la tentait, ces yeux la tentaient. Elle ne savait pas où donner de la tête malgré ses gestes calculés. Elle le caressait de telle sorte à l'attiser, à le consumer. Ce jeu se jouait à deux, comme il disait auparavant. Ce jeu était dangereux. Il était puissant, tacite, maladroit parfois. Il était tentant, vexant. Il poussait à bout. A bout de souffle... Elle s'accaparait de la commissure de ses lèvres, sans hésitation malgré son soupir. Elle ne savait pas ce qui trottait dans sa tête en ce moment même, elle voudrait lui poser la question mais elle se tait. Elle ternit le silence. Son obsession, lui. La démence la guettait, la scrutait, lui souriait. Elle s'imisciait en elle sans crier gare, la perçant de part en part. Rose elle s'en foutait. Rose elle écoutait ni sa raison ni sa conscience juste son coeur qui se dégradait. Il la renversait sans même la toucher, il n'y avait plus que lui. La douceur de sa léthargie, la douceur de son repos, la douceur de son regard. Il se relevait vers elle, brisant la proximité, captivant la jeune femme, la surprenant. Un espace presque creux et vide , l'instant éphémère, les blasphèmes égarés. « Et si… je n’avais plus envie de jouer ? »
Rose, elle avait le souffle coupé. Rose elle était intimidée. Son murmure la soufflait, la soufflait à maintenir sa respiration qui imitait le flot de ses sentiments. Il s'exposait, il se décomposait. Il la laissait juger. De sa sincérité , de sa vulnérabilité. Et la blonde, elle souriait, touchée. Jeremiah lui, il tremblait, ouais, il n'en pouvait plus de cette torture, il voulait juste qu'elle s'arrête. Elle gagnait haut la main une fois de plus , mais la victoire elle s'en foutait. Ouais elle en avait rien à battre, car elle était perdue dans ces yeux envoûtants, elle était perdue à cause de lui. Lui, lui, lui... Rose elle se sentait bête, même c*nne. Pourtant, son corps épanché sur le sien ne lui permettait plus de juger. Sa garde était baissée depuis bien longtemps, elle était tombée éperdument, n'ayant pas vu arriver le coup, elle ne regardait pas où elle allait et elle l'avait rencontré. Il s'était incrusté dans son monde de fou comme une onde fraîche et purifiante. Il coulait dans ses veines, la rendait accro. Surprise et étonnée, elle ne bougeait plus, emprisonnée de son désir et alors qu'elle s'y attendait le moins , les bras posaient le long du corps, il attrapait sa nuque sans aucune douceur, le contrôle dérapant, il collait ses lèvres aux siennes, la frustration refoulée le confrontant. Elle fondait, retrouvant le gout exquis de sa bouche défini. La parfum de sa peau et les courbes de son visage. Son coeur il dérapait, elle n'arrivait plus à respirer, elle agonisait lorsque les mains de ce dernier s’appropriaient son corps avec férocité. Ces doigts se créant un chemin sous ce bout de tissu très encombrant. Il l'effleurait de ses doigts, de ses mains, de sa bouche. Il sentait bien que sa manière de la toucher la touchait. Comme c'est un touche-à-tout, bien sûr il n'oubliait rien. Tout s'évanouissait, plus rien ne transparaissait. La blonde, elle ne fuyait plus, elle ne pleurait plus, elle accourait. Leurs corps étaient lovés l'un à l'autre, la poitrine de la meneuse s'écrasant contre sa cage thoracique, son bassin au creux de ses reins. Elle n’interrompait en rien ce baiser fougueux, même elle y rajoutait de l'ampleur, caressant ces lèvres de sa langue. Elle ajoutait de la passion, s'enlevant son t-shirt entre deux baisers. Plus rien à carrer des priorités. Elle s'arrachait, elle s'écorchait, et elle jetait au loin son vêtement, se trouvant à moitié dénudée; Ses mains ,elles attrapaient les siennes, les emprisonnaient, l’empêchant de la toucher, créant une nouvelle frustration. Ses envies refoulées la rendait sauvage, incontrôlable. Ses lèvres se fondaient sur sa peau, glissant dans son cou, inspirant son parfum acidulé, des frôlements, parfois des caresses, son souffle saccadé dans le creux de son cou, puis sur la ligne de son épaule. Elle remontait mordiller son épiderme tendrement puis elle retrouvait ces lèvres avec gourmandise. L'emprise de ses mains se relâchaient, la liberté d'un toucher, une autre ouverture. Elle était tout près de lui, imposant son aura comme un réflexe bestial se réveillait l'odorat. Les pupilles se dilataient, les paupières étaient fermées. Il respirait son parfum et l'odeur de sa peau, son arôme était si fin, c'est un nouveau cadeau et puisqu'il avait du flair, elle allait lui en donner. Leurs bouches se rejoignaient, le baiser le plus doux. Ses lèvres et puis sa langue, il aimait déjà leurs goûts comme elle goûtait à son charme, ils iront jusqu'au bout. Ils dépassaient la tendresse, maintenant que le temps pressait. Les pulsions apparaissaient au départ des caresses car le sens qui prend place était celui du toucher. Ils étaient bien debout, ils seront mieux couchés.
On va on vient, on s'éloigne, et on revient puis tu t'élances, et je te tiens, je te retiens du bout des doigts, pour te ramener contre moi..On va on vient, corps contre corps, main dans la main. Plus rien n'existe, plus rien de rien, quand je te tiens du bout des doigts, pour te ramener contre moi..
mapydew codes.
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
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(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Jeu 27 Mar - 2:33
BREAK THE SKIN
'Cause I can't tell where your body ends and mine begins, tear the flesh. I must confess, pull, beg, and plead, that I need your kiss like the ocean needs a breeze.
Elle allait le tuer, elle était une malédiction et une bénédiction, un plaisir et un malheur, elle était des antipodes qui se rejoignaient, elle était tous ses contraires. Et m*rde, ils allaient bien s’entendre, car il était une antithèse et une thèse à lui seule, il était nuit et jour, il était chance et malchance. On dit que la chance s’accompagne toujours de la malchance de quelqu’un d’autre, mais, dans son cas, c’était plutôt sa propre malchance qui avait accompagné sa chance. Et puis, hein ? Et puis, ils s’étaient crashés sur cette île, et puis ils allaient probablement jamais en sortir. Ils vivraient comme des villageois d’une époque trop lointaine, trop loin d’eux. Ils n’avaient même pas l’eau courante. Et s’ils en sortaient, hein ? Ils seraient des bêtes de foires, ils seraient fourrés dans une société en constante évolution et pas du tout prête à voir les victimes de leurs conneries. Alors, non, peu importe la solution, rien n’était parfait, rien n’était jamais idéal. Ça n’existait pas, la perfection, c’était un beau concept, ah ça oui, mais rien n’était parfait. C’était un but impossible, mais qu’on continuait à se fixer, parce qu’à quoi bon voir moins loin que le bout de l’échelle ? On pouvait y mettre tout son cœur et ses tripes, on pouvait tout jeter dans ce feu, mais l’idéal de la perfection allait tout brûler, tout avaler et les flammes ne brilleraient pas suffisamment. Il y avait toujours quelqu’un pour venir vous mettre vos erreurs dans la gu*ule de toute façon. Ah, mais ça, ça va pas, t’aurais dû le mettre un peu plus à gauche, tu vois pas ? Bah, m*rde, s’il aimait ça à gauche, qu’est-ce qu’il en avait à faire de son opinion ? Mais il était humain et il pouvait faire genre je-m’en-foutisme tant qu’il voulait, les paroles marquaient et restaient. Les paroles s’envolent, mais les écrits restent. Bullshit. Les paroles restaient, les paroles s’écrivaient contre les tissus cérébraux, elles plongeaient dans les plus grandes incertitudes, les gouffres des doutes et elles gueulaient. L’écho venait frapper les parois et il résonnait, résonnait, résonnait. Des paroles comme ça, ils en avaient échangé, oh oui. Des paroles qui venaient serrer un peu le cœur, qui venaient toucher la cible, parfait, 100 points, good job. Elles faisaient mal, elles restaient. Une inconnue, un visage sans signification, elle n’était que ça, alors ça ne faisait pas si mal, ça allait. On ne peut pas plaire à tout le monde. Surtout pas quand on ne ferme jamais sa gu*ule. Mais le destin riait d’eux, le destin était un grand rigolo, qui aimait bien jouer, lui aussi, mais aux dépends des autres. Pourquoi tu restes ? Pourquoi t’es là ? À quel moment franchissait-on la ligne de la connaissance ? De l’amitié ? Qu’est-ce que ça prenait ? Des blagues, des sourires, des rires, de la confiance ? Confiance, probablement, ouais. Ce lien invisible, mais tellement fort, qui te poussait à tout dire, tout confier, comme ça, sans excuses, juste parce que voilà, c’était possible. Il n’y avait pas l’aisance de l’amitié entre eux, ni l’agréabilité des connaissances. Il n’y avait que haine et électricité, curiosité et réconfort, peut-être que tout était trop compliqué pour y trouver le bon mot ? Ils n’avaient pas besoin du bon mot, de toute façon. Elle le faisait vibrer de tout son corps. Elle était cette attraction qu’il n’avait jamais remarquée avant. Dieu seul sait quand elle s’était incrustée comme ça, sous sa peau, le laissant à bout de souffle et aveugle de tout, sauf d’elle. Il n’entendait qu’elle, il ne sentait qu’elle, il ne touchait qu’elle, il ne voyait qu’elle. Elle était partout. Cette torture était exquise, cette torture attisait chaque possibilité. Comment ? Pourquoi ? Cette attirance, cette nouveauté, elle apparaissait comme ça, un résultat inattendu, mais qu’il appréciait, qu’il vivait avec chacune de ces cellules. Elle était là, elle était face à lui, si près, magnifique, si belle, époustouflante. Le jeu, perdre ou gagner. Qu’avait-il à perdre ? Qu’avait-il à gagner ? Si ce n’était des émotions incomplètes, vanité et orgueil. Des émotions qui ne lui faisaient plus vraiment de sens, tandis que leurs regards s’échangeaient, se partageaient, s’éclairaient. Son souffle se perçait, sa respiration s’agitait, son cœur tremblait. Non, il pouvait perdre, il était prêt à perdre, si les conséquences étaient aussi exquises que les fantasmes de ses pensées. Jeremiah n’avait plus de mots, plus d’orgueil, qui restait-il alors ? Était-il encore là ? Elle le dépouillait de chaque trait, un à un, doucement, délicatement, lentement, il se perdait, et il aimait ça. Il aimait ça, il adorait ça, chaque toucher, chaque respiration saccadée, chaque caresse l’y plongeait un peu plus. Il se perdait lui-même et c’était parfait, c’était exactement ce qu’il voulait. Elle était une échappatoire à ses problèmes, une solution délicieuse. Elle était exactement ce dont il avait besoin. Elle était l’oubli et la perte, l’irréel et la luxure. C’était dangereux, c’était risqué, ce n’était plus un jeu, il murmurait les paroles contre ses iris, il partageait son désir ancré, ce dommage vers lequel ils courraient à toute vitesse. Conséquences, répercussions, retombées, contrecoups. Jeremiah n’arrivait plus à y penser. Il était trop tard pour reculer. Les freins ne fonctionnaient plus, les freins avaient lâché. La voix qui lui murmurait que les dommages pouvaient être irrécupérables n’arrivait plus à parler, elle était muette à son tour, elle s’extasiait de ce plaisir des cinq sens, la salope, si elle se perdait avec lui, à quoi servait-elle alors ? Il n’y avait plus qu’instinct et pulsion pour le guider, il n’y avait qu’eux pour lui éclairer une voie et Jeremiah voyait ce sourire touché sur les lèvres de Rose, il voyait cet attachement sur son visage, ces émotions indescriptibles. Jeremiah, il craquait. Jeremiah, il abandonnait tout ce qui lui restait de réel. Il se jetait dans ce fossé comme l’idiot qu’il était toujours, ça il ne l’avait pas perdu, ça c’était encore là. Il sautait et il criait d’une joie sans fin, parce que le vent lui frappait le visage et Rose était là pour le rattraper. Parce qu’étrangement, elle était toujours là, elle était attendue, il savait qu’il pouvait compter sur elle. Et si ce n’était pas les bases de quelque chose, qu’on lui coupe la tête.
Un baiser. Un contact entre leurs lèvres qui ne faisaient plus que frôler, que se tenter sans s’y toucher. Jeremiah plongeait, il retrouvait enfin sa bouche contre la sienne, son visage si près, adieu l’espace, il n’avait plus à exister. Il n’y avait plus ni orgueil, ni jeu, tout ça était d’une réalité franche, tandis que le désir prenait le contrôle de chacun de ses mouvements, la frustration s’évadait, se conquérait. Oh oui, elle savait comment le faire taire. Ses doigts s’appropriaient son corps, s’appropriaient chacune de ses courbes, puis sa peau, la douceur de son épiderme, il en voulait tellement plus. Cet appétit était malicieux, il s’ancrait et il en demandait toujours plus, toujours un peu plus, il ne s’arrêtait plus, il les conduisait près du fossé et il les poussait, vicieusement. Jeremiah n’avait plus peur de sauter, oh ça non. Le corps de la meneuse collé au sien, la fougue de chacun de ses mouvements, sa tête en tournait. Son cœur battait trop vite, trop rapidement, il pompait le sang comme il ne l’avait jamais pompé, son souffle était court, mais ça ne le préoccupait plus. Il n’y avait plus que Rose, plus qu’elle, elle était là, son corps, tout contre le sien, sa frénésie. Elle enlevait son t-shirt entre deux étreintes, embrasant une flamme qui incendiait, l’ardeur brûlait, l’ardeur battait sous sa peau. Il n’était plus lui-même, il était aveuglé par Rose, il était aveuglé par ses instincts et ce désir refoulé. Le bout de ses doigts crevaient de toucher chaque partie de son corps, d’y laisser la trace de ses lèvres, il voulait que le fantôme de son toucher soit partout lorsqu’il ne serait plus avec elle. Il voulait qu’elle brûle de lui comme il brûlait d’elle. Elle prenait ses mains, elle l’empêchait de toucher, elle le frustrait. Frustration, sa vieille amie. Jeremiah grognait malgré lui, son filtre vocal complètement anéanti, avant que les lèvres de la blonde ne touchent son cou, sa peau. Sa tête se tournait vers le ciel, un réflexe, l’encourageant, lui laissant plus d’espace, ses lèvres étaient entrouvertes, n’avaient plus la force de murmurer des mots. Jeremiah était désespéré de toucher, Jeremiah voulait la caresser et qu’elle fasse de même, Jeremiah aimait autant être touché qu’il aimait toucher. Contact humain. Désir, besoin, appétit, soif, désespoir. Puis, ces lèvres retrouvaient les siennes, il répondait à ce contact avec véhémence, ferveur. Le corps du jeune homme frappait à nouveau le sien, cherchant à animer un peu plus cette flamme, à créer un peu plus de frictions. Un soupir rauque vibrait dans sa gorge, un soupir de plaisir, un soupir de délectation. Le goût de ses lèvres, sa langue, était doux, sucré. Rose libérait ses mains des siennes, Jeremiah retrouvait le plaisir du toucher et il ne se gênait pas, il l’abordait sans barrière superficielle, enfin corps à corps, peau à peau, mais pas tout à fait, son t-shirt le bloquant. Ses mains se baladaient sur la courbe de son dos, puis il se reculait un peu, il retirait à son tour son t-shirt, l’espace n’avait pas duré longtemps, avant qu’il ne fonde à nouveau sur ses lèvres, qu’il les retrouve à nouveau. Rose était une drogue, Rose était sa drogue. Jeremiah murmurait chacun de ses fantasmes à travers le bout de ses doigts, il rappelait cette promesse qu’ils s’étaient faits sans mots. Des mouvements frénétiques, sauvage, il était guidé par cet animal qui ne se réveillait que dans les moments de plus pur instinct. Il la ramenait tout près de lui, torse contre torse, un contact un peu plus grand, un besoin encore plus grandissant, mais, cette fois, c’était son tour de contrôler, de dominer. Il la prenait autour de la taille et la penchait, la couchait dans l’herbe, sous lui cette fois. Il n’y avait plus de place pour la tendresse et la douceur. Pupilles dilatées, peau fiévreuse, Jeremiah n’hésitait plus, ne réfléchissait plus. Le temps pressait. Ses lèvres retrouvaient les siennes, avant qu’il ne les glisse contre son cou, son épaule, sa poitrine. Jeremiah soupirait des bénédictions à travers ses lèvres muettes. Elle était si belle, elle le fascinait, elle était une source inépuisable de curiosité ébahie. Sa peau laiteuse, la douce étreinte de son corps contre le sien, l’or de ses cheveux qui entourait son visage de ce halo trompeur, cette façon qu’elle avait de toucher exactement les bons endroits, de bouger ses lèvres contre les siennes. La folie était encore plus délicieuse qu’il ne l’avait imaginé. Et il la voulait toute entière, il n’y avait plus de nécessité d’hésiter, il n’y avait qu’elle, de toute façon. Il voulait laisser son prénom sur ses lèvres roses, il voulait rougir ses joues, voir l’exultation de son corps. L’ombre des conséquences s’était perdue à travers leurs étreintes, mais Rose était toute là, elle était là, maintenant, sous lui, fragile à ses caresses, frissonnante. C’était le présent, tandis que le passé et le futur n’avait plus de sens. Jeremiah cherchait plus, voulait plus, mais il avait les mains trop rapides, trop ambitieuses, trop indélicates, tentant de défaire sa ceinture, de libérer l’une des dernières barrières qui les séparaient de leurs envies. Un grognement traversa à nouveau sa gorge, ses lèvres, tandis que sa main tremblante n’arrivait à rien, le bloquait d’un élan de fougue qui le tenait en haleine, le tenait fiévreux et demandant. Son regard retrouvait celui de Rose, suppliant, tandis qu’il remontait dans le creux de son cou, mordillant, cherchant à laisser leurs traces, ses mains s’énervaient un peu plus, avant qu’il ne soupire ses mots. « Je t’en supplie, débarrasse-toi de cette foutue ceinture. » Ses mots contenaient frustration et envie, les traces d’un besoin qui atteignait ses limites, qui venait lui griffer les intérieurs, tant il était poignant.
love.disaster
» Rose K. Fairclough "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Ven 28 Mar - 0:57
Don't get too close It's dark inside It's where my demons hide.
JEREMIAH & ROSE.
Un jour, elle le détestait, l'autre elle le guérissait de ces maux. Une veille ritournelle lancinante et lassante. Puis au creux de ce sauvetage sans fin, un vide considérable. Un manque, un regard, un idéal. Un souffle plus comme un râle, un soupir d'avidité, un soupir de fatigue, un soupir d'envie. Jeremiah était son contraire, son extrême. Et elle le haïssait à un point incommensurable pour ces défauts pour sa volonté à lui faire ch*er, pourtant depuis cette fameuse nuit, toute cette vérité , cette colère et cette haine semblait s'effacer. La théorique n'était plus la même, de nouvelles variantes venant modifier le résultat de l’addition. Les variables devenaient aléatoires, insaisissables et incompréhensibles. Le calcul devenant un vrai casse tête. Ils étaient différents en étant semblables. Leur logique était illogique. Il était un aimant, elle était son opposée. Il s"agrippait, elle relâchait. Leur relation s'empourprait de taches, de nouvelles épreuves. On ne pouvait placer aucun mot sur celle ci, car la complexité même de leurs liens virevoltait au grès du temps. Ce temps si rapide et si lent à la fois. Ce temps qui coure et trépasse le long de leurs doigts. Ce temps qu'ils accumulaient ensemble. Tout était une question de temps. Et pourtant... Ce temps se faisait pressant, ce temps plaquait les dernières clous de son oeuvre, le temps s'amusait de chacun d'entre eux. Sur cette île hostile... Rose marchait à reculons, elle se retournait pour fixer l'avenir mais l'avenir avait disparu. Alors à quoi bon se retenir? Sa vie pouvait se stopper du jour au lendemain, tout ici n'était qu'un piège béant. Les larmes, la violence, la haine et la rage. Tout ça n'était qu'un quotidien froid, distant. Et ça la pourrissait, ça l'affaiblissait et elle ne pouvait plus lutter. Non car ses pieds refusaient de continuer. Elle était seule et égarée, et lui il l'attrapait dans ces bras. Et tout s’effaçait... Plus rien ne transparaissait, juste la perfection de ces traits. Elle le fixait, elle s'étonnait. Elle s'exposait et elle se consolait dans les bras de cet étranger qui la cajolait. Un nom, un seul. Jeremiah. Ce voisin qu’elle a toujours considéré comme un ennemi et qui aujourd'hui s'était incrustée dans sa vie comme un parasite. Il était un virus qui touchait chacun de ces globules, qui infectait son organisme à une vitesse ahurissante. Il lui donnait la fièvre et la laissait se calciner de ce mal, de cette frustration. Il était sa maladie mais aussi son antidote. Le contraste de cette dualité scientifique. Celui qui la pousserait à la mort mais qui lui permettrait d'être vivante. Il était un tout, une place grandissante dans sa mémoire. Il s'imposait dans son crâne comme une évidence, il s'appropriait ses pensées, ils les manipulaient pour ne laisser que son visage transparaître. Et Rose, elle ne cherchait plus à lutter, complètement obsédée. Obsédée par ces lèvres, par son sourire, par son regard , par ses mains, par son corps. Par sa totalité. La fascination la poussait dans sa curiosité à la confronter. Et ce petit jeu ,qu'elle avait lançai innocemment, allait faire déraper toutes ses certitudes, toutes ses vérités, une fois de plus. Sa mère lui disait souvent " que la vie n'était qu'un lot de tourments en perpétuelle mouvements, que chaque instant pouvait se transformer en quelque chose de très grand. Les plus minimes causes pouvant prendre des conclusions démentes. " Elle n'avait jamais comprise cette phrase, mais aujourd’hui elle prenait tout son sens. Et à force de chercher, elle avait soulever un vrai problème, une calamité. Elle s'était brûlée en jouant ce jeu très dangereux, elle s'était trop rapprochée du soleil et ses ailes s'étaient consumées, tout comme son esprit désabusée. Une tentation exquise en fut la clé. Un corps à corps effréné.
Jeremiah céda le premier, dans un ultime relâchement, il attrapa la jeune femme par la nuque et l'embrassa fougueusement. Le feu intensifiant leur échanges, Rose subissait chacun de ses désirs. Sa peau fiévreuse, son coeur anesthésiée, elle se sentait faillir. Et le vide de son âme se comblait petit à petit au fils des caresses et des baisers. Ces lèvres au gout acidulé, ces doigts toujours plus envieux de sa nuque, de son dos, de chaque parcelle de son épiderme. Elle se retirait, se soulevait, s'activait et son haut s'envola. Son corps se recollant au sien, elle voulait se perdre contre lui, perdre son souffle, perdre son contrôle. Juste pour une fois. Pour oublier que ce monde où elle vit n'est qu'un désert de tortures, un marécage de souffrance. Pour une fois, elle voulait se sortir en sécurité dans les bras de quelqu'un. Et il était là, auprès d'elle à la dévorer intérieurement. Ces mains sur elle suffisait à ce sentiment de protection ,à ce sentiment d'être unique aux yeux de quelqu’un. Ce sentiment de ne pas être abandonner qui la hantait jeune et qui la confrontait en ces temps apocalyptiques. Elle voulait être emprisonnée dans ces bras, elle voulait être muette au grès de ces caresses. Sourde aux barrières et aux cris de sa raison. Sa bouche trouvait en la sienne les saveurs d'une résurrection et d'une addiction. Rose, elle avait fraudé, Rose elle n'était pas indifférente , Rose elle était chiante. Alors elle tombait dans la luxure, dans la recherche d'un petit geste. Juste une ouverture, une offrande. Elle guettait le moindre geste pour se faire enlever sous les yeux des témoins; Et lui, son nom comme une évidence effaçait son visage serein. Il était le seul à la démasquer, le seul à la chercher. Et il la trouvait. Crevant sa déficience, crevant son attelage. Il trouvait en son visage, une torture palpable. Et elle suffoquait, elle agonisait sous son regard esseulé. Ses lèvres aux goûts anisés arrivaient à l'attiser. Elle le capturait, l’empêchant de bouger. Ses mains créant cette tension sur ces bras, sa bouche goûtant sa peau sucrée. Elle plongeait et elle s'engouffrait, tombant dans une lente léthargie de soupirs et d’envies. Ce grognement ne faisait que l'embraser. Elle souriait et elle se tassait, faisant durer l'instant de cette supériorité. Lui il capitulait, se laissant captif de son emprise. Ses lèvres susurraient son envie au grès de sa descente, dans le creux de son cou, là où sa veine jugulaire s'emballait , tapait contre sa gorge serrée. Elle s’emballait, tout comme son coeur qui additionnait sa panique. Rose, elle n'était plus maître de son corps,ni de ses mains alors lors d'une ultime ondulation ,d'un contact violent de son torse contre sa poitrine, elle lâcha prise. Retrouvant la liberté de vagabonder là où bon lui semblait. Jeremiah ne perdait pas une seconde, précipitant ces doigts dans le creux de son dos. Les frissons la prenaient , lui remontant le long de l'échine créant un sensation de plaisir incommodante. Il se reculait un instant coupant leurs étreintes passionnées, le temps de virer son t-shirt. Et la blonde se sentait prise au piège en retrouvant le contact des lèvres sur les siennes, leurs baisers de plus en plus fougueux, ce feu qui animait son bas ventre, s'irriguait dans chaque parcelle de son être face à la vision du brun à moitié dénudée. Il l'attisait, il la faisait succomber. Elle était folle , folle de lui. Et cette démence qui la contrôlait peu à peu le prouvait alors qu'elle agrippait à ces épaules, alors que ces doigts trouvaient son chemin sur son torse, sur ces hanches.
Elle savait pertinemment quelle serait les conséquences de cette étreinte désabusée. Ils se brûleraient les sens jusqu’au petit matin et regretteraient ensuite. Puis ils se cracheront au visage et se feront croire que la vieille n'était qu'une erreur et se jetteront l’un sur l’autre comme si le monde allait s’écrouler et qu’ils ne voudraient pas crever ailleurs que dans leurs bras. Dans leurs étreintes de satin, à hurler à la pleine lune, leurs maux de réconfort.. Ils se mentiraient et se diraient qu’ils arrêtent de se voir. Ils pleureront. Anorexier leur vie de leurs mensonges. Vomir l’hypocrisie de quand ils se croiseront sur le camp . Leurs sourires factices. Leur jeu c'est de s'arracher le coeur à pleines mains avec une volonté terrifiante de souffrir plus que l’autre, de se mordre au cœur avec froideur comme si rien n’était vrai, ou plutôt comme s'ils avaient voulu que rien ne soit vrai. Ils étaient comme ça, leurs tortures ils se l'infligeaient eux même car chacun avait besoin de l'autre pour survivre, car leurs liens instables les écroulaient, les contrôlaient. C'était une erreur. Ils étaient une erreur. Et pourtant, cet instant, ce moment, aucun ne pourrait se détacher de l'autre. Trop près, trop amères, trop perplexes. Ils se partageaient, ils se perdaient dans leurs instincts, dans leurs bestialités.
Rose se calcinait à chacun de ces gestes, il la collait contre lui, leurs peaux se frôlant, leurs sourires se fondant l'un en l'autre, leurs bouches inséparables. Il l'attrapait par la taille et elle glissait ses jambes autour de son bassin , pour se maintenir contre. Il la dominait, reprenait la supériorité et Rose, elle se taisait captivée de ces promesses, captivée de ces baisers. Jeremiah était son oxygène et sa nicotine. Sa dépendance et son indépendance. Ces yeux la pénétraient, la laissaient pantelante, elle y lisait toute cette envie, toute cette agressivité. La violence d'un désir trop puissant . Elle ne lâchait plus ses lèvres, se mouvant sous lui, sous cette dérive de caresses, de frôlements. L'herbe accueillait son corps avec douceur. La nature s'accordant à ce plaisir refoulé. Elle consommait et elle se consumait. Jeremiah respirait et elle inspirait jusqu’à leurs expirations. Il dérivait dans son cou, puis sur son épaule, ses lèvres créant des picotements à chacune des bases , rendant fiévreuse la meneuse. Puis sur sa poitrine, là où son coeur s'affolait telle une bombe. Elle suffoquait, son souffle vain, ses doigts s'agrippant à son dos, plus précisément à ces omoplates. Sa tête allait imploser, tout comme son sang qui affluait dans ses veines. Elle allait sombrer en lui et l'impatience se lisait dans ses pupilles dilatées d'envie. Elle voulait être sienne maintenant tout de suite, dans cette forêt non loin du camp, là où tous le monde pouvait les observer. Elle s'en foutait, cela rajouter à son adrénaline excitante. Elle était frissonnante sous ces caresses, son corps se cambrant sous l'afflux de sa bouche et de ces doigts plus entreprenants. Le délice s’immisçant sous sa peau, face à l’étranger. Lui, il la scrutait et elle s'affolait, elle s'affolait face à son regard ambré, face à sa beauté. Ces cheveux bruns en bataille, ce regard limite animal, et ces lèvres. Tout revenait à celle ci, fines et attrayantes. Elles étaient un bonbon acidulé, sucrée qui ne demandait qu'à être goûter. Et Rose ne pouvait se contenter de les butiner, elle voulait bien plus. Elle voulait les mordiller et se les accaparer, pour ne plus jamais se priver. Mais elle ne pouvait car pour l'instant ce dernier la torturait avec celles ci mordant son cou, l'attisant un peu plus. Ses doigts descendaient sur ses hanches, alors qu'elle le voyait se battre avec sa ceinture, un sourire aux lèvres. Et alors que trop rapide, il n'arrivait pas à ces fins, il disait dans un murmure. « Je t’en supplie, débarrasse-toi de cette foutue ceinture. » Rose se mit à rire face à la frustration de Jeremiah qui s'acharnait sur cet obstacle de taille, et les yeux pleins de malice, elle se hissait sous lui, ne faisant plus face à son visage mais à son torse. Elle déposait ses lèvres partout, alors que ses doigts défaisait la fameuse barrière avec une rapidité déconcertante, une fois défaite, elle la jeta au loin, puis elle s'attaqua au jean de ce dernier, lui retirant aussi tout en effleurant son bas ventre de sa bouche gourmande. Puis vint son tour de retirer son short, elle s’exécuta sans grande difficulté, collant son bassin au sien pour mieux éliminer le bout de tissu. Ses doigts descendaient sur ces courbes musclées une fois, l'effleurage terminé, descendant dans le creux de son dos et enfin sur ces fesses rebondies. Rose se relevait vers lui, remontant vers son visage, sa bouche retrouvant la sienne, jouant avec, elle lui attrapait la lèvre inférieur et la mordillait doucement. Elle était pratiquement nue et lui aussi mais elle se sentait encore à l'étroit. Le désir la consumait ardemment alors que ses mains séjournaient sur chaque parcelle de son corps, il était une obsession. Il jouait d'elle, il la brûlait de ces gestes déplacés. Il était la luxure et la tentation et elle se laissait piéger sans aucun regret. La vierge ou la p*tain ? Peu lui importait tant qu’il y avait la passion et la communion.
mapydew codes.
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Dim 30 Mar - 1:06
BREAK THE SKIN
'Cause I can't tell where your body ends and mine begins, tear the flesh. I must confess, pull, beg, and plead, that I need your kiss like the ocean needs a breeze.
- un peu hot, mais pas vraiment, mais bon, vaut mieux prévenir que guérir. -
Jeremiah, dix-neuf ans, de Los Angeles. Jeremiah, étudiant en informatique. Jeremiah, fils d’Angie et de Robert. Jeremiah, ami fidèle. Jeremiah procrastine trop. Jeremiah rêve. Jeremiah s’envole. Jeremiah se coupe une aile. Jeremiah tombe. Tombe, tombe, tombe. Jeremiah atterrit. Jeremiah se fait mal. Jeremiah ne va pas bien. Jeremiah est fatigué, troublé, désespéré, pessimiste, mais pourquoi sourit-il encore ? Jeremiah ne veut pas mourir, Jeremiah veut être heureux, sans la culpabilité, il veut le bonheur de l’insouciance. Insouciance. Son souhait le plus cher, son rêve le mieux caché; juste une insouciance innocente, un rêve impossible. Et Jeremiah s’efforce, il fait comme si, il fait semblant de l’avoir déjà, parce que comment l’atteindre, si ce n’est en l’ancrant, doucement, lentement, dans ses mouvements, ses habitudes, ses expressions faciales ? Insouciance. Pourquoi ça ne fonctionne pas ? Pourquoi il ne se sent pas insouciant ? Il est jeune, aucune réelle responsabilité, aucune pression, aucun lien d’autorité, mais Jeremiah a l’impression que chaque porte est fermée, que chaque issue est impossible. Pourquoi ? Qui a mis le verrou, dit-moi ? Parce que, franchement, je commence à abandonner, ça commence à faire juste un peu trop mal et je le sais, que c’est con, que c’est égoïste. J’fais toujours des foutus décisions égoïstes, c’est plus fort que moi, je pense à moi avant les autres, je suis comme ça. Je le sais, que les autres aussi souffrent, mais… Comment on s’en sort ? Comment on arrête de souffrir ? Parce que ce n’est plus une vie, ça. C’est de la torture. Torture. Chaque écorchure ne cessait plus de faire mal, mais Jeremiah continuait à se battre. Allez savoir pourquoi. Il s’accrochait à cette minuscule étincelle d’un espoir lointain. Et s’il s’en sortait ? Peut-être, peut-être bien… Il s’accrochait à ces sourires idiots de ses amis, et à ces gens qui continuaient à se battre autour de lui. Ils n’en avaient pas conscience, ils ne se rendaient pas compte que chaque jour, chaque fois que le soleil se levait à nouveau et venait réchauffer leur nuque exténuée, chaque fois qu’ils ouvraient les yeux et se mettaient à la tâche, inlassablement, ils tenaient sur leurs épaules un gosse de plus, qui s’accrochait à cet espoir qu’ils avaient encore en la vie. Jeremiah était dépendant des autres, il absorbait leurs positivismes, lui qui leur crachait trop souvent son propre venin, ses pensées négatives, sa lâcheté. Jeremiah ne disait jamais ce qui comptait, Jeremiah utilisait ses mots, mais il tournait autour du pot. On peut parler de météo aussi souvent qu’on le désire, ça ne nous dit rien de l’autre personne. Et ça commençait à être juste un peu trop, il commençait à s’enliser, à se perdre en lui-même. Du sable mouvant l’entourait, l’étouffait, il étouffait dans son propre corps. Il ne savait plus qui il était, ses pensées étaient sur un autre continent, pourquoi son corps ne pouvait-il pas les suivre ? Ses sourires commençaient à fader, et ses nuits étaient cauchemardesques. Ses paupières étaient si lourdes, chaque matin, chaque fois que le soleil venait lui percer la peau. L’anxiété. L’anxiété s’accompagnait de cette tristesse, de cette nostalgie, de cette mélancolie. Jeremiah se tournait vers des échappatoires, Jeremiah était perdu. Jeremiah est perdu. Si un arbre tombe dans une forêt et que personne n’est là pour l’entendre, fait-il du bruit quand même ?
Jeremiah ne s’en sortait pas, mais il s’habituait. On s’habituait à n’importe quoi, de toute façon. Il s’était habitué à vivre sur cette île, il pouvait s’habituer à vivre avec ce vide lourd de ressentiments. Rose, elle vint s’ajouter à sa vie misérable. Elle était une distraction facile, une échappatoire de plus, un moyen de passer ses frustrations inutiles. Elle n’était pas censée devenir compliqué, elle n’était pas censée devenir plus et moins. Elle devenait un problème dont il ne voulait pas se débarrasser, un essentiel dans sa vie sans dessus-dessous. Elle était là, quand il en avait besoin et peut-être était-ce exactement ce qu’il recherchait. Une épaule, une personne sur qui s’appuyer, juste quelqu’un qui le connaissait vraiment, dans ses facettes les plus noires et les plus obscures. Mais elle ne le connaissait pas, justement, elle ne connaissait rien de lui et c’était peut-être là tout le problème, car ils se cherchaient, mais ils se repoussaient, ils se voulaient sans se vouloir. Et chaque nuit difficile, elle prenait de l’importance. Il voulait tellement, mais, en même temps, ça demandait une confiance incroyable, une confiance qu’il ne savait pas donner. Rose devenait un besoin, mais leurs affrontements en prenaient d’autant d’ampleur, car il peut être difficile de s’avouer faible, il peut être difficile de s’avouer dépendant. Indépendant, il l’était moins qu’il ne le laissait croire. Il agissait comme s’il la détestait, mais peut-être, justement, qu’il ne la détestait plus vraiment et peut-être que c’était tout le problème. Elle était irritante, elle lui était incompréhensible, elle avait toujours le mot juste pour le faire tiquer, mais était-ce si horrible ? si insupportable ? Difficile à dire, quand on était aussi têtu. Alors, il continuait à se battre, il continuait à se défouler, il continuait à la chercher et le jeu ne cessait plus. Le jeu ne cessait jamais vraiment entre eux. Leur relation prenait un autre tournant, un tournant qui les mènerait probablement à une perte, probablement à des tourments et des incompréhensions, mais un tournant qui lui faisait tellement de bien, qui répondait à des désirs qu’il n’avait plus conscience d’avoir. Un tournant qui les rapprochait plus qu’ils n’osaient le faire verbalement. Apprenons à nous connaitre physiquement. Peut-être que cela rendra la suite plus facile ? Peut-être bien. On vit grâce aux peut-être, les hypothèses sont la source d’un espoir. Jeremiah vivait d’espoir. Jeremiah espérait. Jeremiah se perdait en elle, il se perdait en Rose comme un naufragé, quelle ironie. Il oubliait tout le reste, parce que, de toute façon, le reste n’importait plus. Il n’y avait plus qu’elle et il n’en demandait pas plus.
C’était ce qu’il voulait. Il la voulait tout près de lui, répondant à ses caresses et ses frôlements, ses murmures et ses soupirs. Soupirons ensemble, unissons-nous, oublions l’instant pour un instant. Jeremiah était fou d’elle. Il n’arrivait pas à mettre le doigt sur la raison précise, il savait seulement que le moindre petit détail le chamboulait, touchait à chacune de ses idées. Chaque baiser lui semblait meilleur que le précédent. Chaque fois que leurs lèvres se rencontraient, il en voulait un peu plus. C’était une ritournelle dont il ne s’échappait plus, elle s’immisçait dans chacun de ses pores et il la laissait faire avec plaisir, il lui ouvrait l’une de ses portes qui lui avait toujours semblé verrouillées. Elle était là, elle était tout contre lui, elle était réelle, son corps se mouvait contre le sien, ses mains laissaient le fantôme de leur toucher, des frissons derrière leurs passages, ses lèvres venaient en rajouter une couche. Le plaisir s’accumulait dans chacune de ses veines et artères. L’impatience montait dans ses gestes, ce qui avait été doux hier n’était plus. Il ne se souvenait pas avoir déjà désiré quelqu’un comme il la désirait, là, maintenant. Ses pupilles dilatées par le désir, ses cheveux emmêlés, ses joues rosies, son corps qui répondait à ses mouvements, Jeremiah était stupéfait de ne pas avoir remarqué son charme auparavant. Il était ébahi, mais n’avait plus le temps de s’arrêter en stupeur, car la recherche du juste toucher, le besoin de s’unir enfin à cette blonde, qui le laissait pourtant pantelant depuis seulement une journée, était trop fort. Mais peut-être était-ce depuis plus longtemps qu’il ne le croyait, justement, peut-être que son esprit avait préféré la colère aux pulsions. Jeremiah ne réfléchissait plus. Adieu les conséquences, les ennuis, les problèmes, le passé et le futur. Il ne pensait pas au lieu choisi, il ne pensait pas à la dispute précédente, il ne pensait plus du tout. Il ressentait, et il ressentait avec une force décuplée. Il vivait, il vivait enfin, lui qui avait eu cette impression de perdre cette étincelle trop souvent. Il respirait, à pleins poumons. L’anxiété l’avait quitté. Il n’y avait plus rien d’autre que lui et Rose. Jeremiah n’aurait jamais cru cela possible, pourtant il n’échangerait cela pour rien au monde. Chacun de ses touchers venait attiser une flamme, venait augmenter chacune de ses étincelles. Leurs cœurs paniquaient, leurs cerveaux en sourdines, ils étaient guidés par cet instinct animal qui sommeillait en chacun d’eux. Elle était sous lui, ses mains caressaient ses épaules, son souffle brûlant le frôlait. Jeremiah découvrait et embrassait, il goûtait, il traçait des liens invisibles. Il recherchait plus encore, parce que les limites n’existaient plus et qu’il s’était trop immergé pour en sortir indemne, de toute façon. Il la voulait entière, dans cette herbe, dans cette forêt, un endroit qui lui semblait intime, alors qu’il ne voyait vraiment qu’elle. Alors, il tentait de défaire une barrière, un obstacle de plus, mais rien à faire. Il n’avait plus le contrôle de son corps, trop tendu par cette soif d’un contact plus profond. Ses yeux cherchaient ceux de Rose, leurs pupilles plongèrent l’une en l’autre, un souffle qui se raccourcissait un peu plus face à cette noirceur réciproque, elle était magnifique à ce moment-là. Absolument époustouflante. Elle était respiration rapide, cœur qui palpite. Elle était soif et fièvre. Dieu qu’il la voulait, s’en était presque illégal. L’impatience allait le tuer, il avait déjà été suffisamment patient, non ? Ses lèvres n’arrivait plus à rester immobile, s’attaquait à son cou, la mordillait délicatement, tandis que ses mains cherchaient à nouveau à détacher sa ceinture, s’activait, mais manquait leur coups. Jeremiah n’était pas délicat, Jeremiah était maladroit et cette faiblesse de caractère allait le tuer, à ce moment-là. Il exprima son refoulement, murmurait contre sa peau bouillante une supplication. Rose ria légèrement face à sa frustration, son impatience évidente. Puis, elle descendait, ses lèvres se frayaient un chemin sur son torse et ses mains plus agiles que les siennes défaisaient sa ceinture en un tour de main. Jeremiah la laissait faire avec plaisir, se plongeant dans chaque sensation, tandis qu’elle le débarrassait de son jean et que son souffle effleurait son bas ventre, qu’il se sentait se mordre la lèvre et fermer les paupières d’un soupir. Il les rouvrit, alors qu’elle retirait son short et qu’elle collait son bassin au sien, venant exalter des sens assoiffés. Jeremiah avait le souffle encore plus court, des millions de bénédictions et de supplications sur le bout des lèvres. Il était désespéré de frictions et de sensations. Elle remontait, doucement, lentement, vers son visage, ses mains glissaient contre son dos, ses fesses et il avait définitivement perdu toute raison. Son cœur en était irrégulier, ses veines pompaient plus rapidement, il se sentait lui sourire légèrement, alors qu’elle attrapait sa lèvre, qu’elle la mordillait doucement. Ils étaient pratiquement nus, les limites disparaissaient plus vite que la lumière, et la tentation montait encore d’un cran. Sa main glissa sur les hanches de Rose, puis dans le creux de sa cuisse. Il lui mordait à son tour la lèvre, un soupir au fond de la gorge, ses yeux baissés vers leurs corps qui se frôlaient toujours. Pendant ce temps, sa main remontait vers l’élastique de ses sous-vêtements et tirait, délicatement, doucement, lentement, un sourire plus grand se dessinait sur ses lèvres réclamantes. Il reprit son souffle un instant, ses yeux se baladant de ses iris azurs à ses lèvres engourdies, enflammées, leurs souffles se mêlaient, et Jeremiah lui retirait enfin l’une des dernières entraves à leur union qui lui avait semblé presque impossible. Elle était nue sous lui, elle était libérée de ses vêtements et le jeune homme l’avait totalement dans la peau. Elle était probablement trop belle pour lui, mais elle ne semblait pas le réaliser, Jeremiah n’allait pas le lui faire remarquer. Il embrassa la commissure de ses lèvres, puis ses lèvres elle-même, tandis que sa main se tâtait à son entre-jambe, lentement, sûrement, se permettant de dessiner doucement des cercles, d’élever le feu d’un cran. Ses lèvres se perdaient dans un baiser gourmand, lent, sensuel, son bassin cherchait involontairement les frictions. L’incendie l’enveloppait d’une chaleur douce, caressante, comme un bain d’eau chaude, les frissons devenaient accoutumances, le goût des lèvres de Rose contre les siennes se joignait au sien, elle jouait avec lui comme il jouait avec elle, il ignorait quel était le but du jeu, ce qu’il y avait à y gagner, mais il aimait jouer, il devenait joueur compulsif lorsqu’il s’agissait d’elle. Il était passionné d'elle.
love.disaster
» Rose K. Fairclough "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Dim 30 Mar - 17:44
Don't get too close It's dark inside It's where my demons hide.
JEREMIAH & ROSE.
L'avenir, on en parle, on le suppose, on le suggère. L'avenir est marqué d'incertitude, de doutes et autres questions en tout genre. On peut toujours essayer de le marquer d'espoir et de rêves. Mais une fois en face de ce futur si prometteur, on se retrouve face à une impasse. L'avenir n'est jamais comme on l'avait prévu. L'avenir est marqué de petites teintes d'insubordination, de petites virages, d'étapes difficiles à surmonter, alors on peut toujours tenter de le redresser. Mais ce futur, passé des mémoires, ne sera jamais comme on l'avait espéré. Jamais. Rose, à peine majeure, pleines de rêves, pleines d’envies de découvrir un monde qui cachait tellement de secrets et de mensonges. Rose elle est naïve, elle est fébrile. Face à cet inconnu, face à ces découvertes... Alors elle s'imagine, elle tente de simuler son étonnement, elle veut fuir de cette ville où elle est née. Elle veut observer, elle veut être libre, sans aucunes responsabilités. Responsabilités qui l'animaient autrefois. Elle est timide, elle est concentrée, elle est idiote. Idiote de croire que ce monde sera à la porte de ses yeux écarquillés. Le présent est révolue, le passé écrit ,le futur suggérait. Et le destin, cette chose qui la rendait sceptique sur sa vie, sur son quotidien, cette chose en laquelle, elle n'avait jamais crue. C'était englobé dans les sermons des mensonges , des les râles rauques du dramatique. Dans la noirceur de la torture, des ténèbres là où la lumière s'accablait de chagrin, de peine et de tristesse. Il suffisait d'une évidence pour en enchaîner une autre, puis une autre, encore et encore... Personne ne pouvait contre attaquer ces plans car cette force invisible, implacable, ne laissait aucuns dommages, aucun pardon, aucune compassion. Un avion, des intempéries, un problème, une chute , le seul espoir d'une jeune femme pour débuter une nouvelle vie. Un espoir, brisé cassé sur les flots d'une carcasse cuirassée. Sa mère en sang, sous ses yeux embués. Un cri, un déchirement, un hurlement. Puis plus rien sauf le dépaysement totale d'une âme en peine, une âme elle aussi brisée de ces fragments de rêves et d'espoir. L'origine même d'un chaos. Une errance, une solitude sans fin, aucune envie de s'attacher pour souffrir encore et toujours. Rembobiner le temps, impossible, seule possibilité avancer. Mais comment avancer, lorsque l'on est tétanisé? L'impossibilité de fuir ou de s'échapper. Puis un sourire, une ouverture froissée d'une violence verbale, un engourdissement, une évidence, une attache qui perturbait ses plans et la revoilà sur pied. Les yeux aigris, l'aisance d'une attaque, d'une confrontation. Un seul visage, un seul mot pour de diverses émotions. Et une envie encore de s'échapper pour s'éviter les grâces de ce destin injuste. Une fuite préméditée mais contrecarré. Un autre enjeu ce coup ci. Deux dommages. La vérité cuisante au creux des bras. Un coeur qui bat trop lointain. Puis un pas et un autre. Une avancée à l'aveugle dans des allées sombres. Rose était perdue, Rose était paumée, mais ce sourire ,sur ces lèvres abîmées, la réanimait.
Une instance, une présence, comme un soutien au milieu des ténèbres. Et plus aucune envie de fuir malgré les erreurs passés. Juste le désir d'oublier dans les bras de cet étranger. Jeremiah comme une drogue à ses côtés. Une tentation ,une fascination, une curiosité. Ils ne se ressemblaient en rien, ils ne se comprenait pas, mais cette découverte l'un de l'autre les animaient. Rose était subordonnée, intéressée, froissée mais aussi désireuse de connaissances. Lui tout autant. Alors elle s'était approchée, baissant sa garde, juste simplement elle, sans ses masques et autres détails factices et elle s'était mise à jouer, un jeu dangereux, un jeu compromettant, un jeu brûlant et croissant. Un jeu qui concluait à l'envie même de s'abandonner. Et cet attache toujours plus présente, plus oppressante. Ce jeu allait les tuer, les abîmer. Pourtant ils fonçaient têtes baissées. L'un comme l'autre désireux d'une passion crescendo dans leurs corps inanimés.
Rose, elle est libérée, Rose elle est saccadée. Le feu véhiculant de ses lèvres à son corps en combustion ,Rose dessinait ces courbes avec véhémence, ses doigts s'entrechoquant à sa peau douce. L'ivresse de son épiderme et de son parfum la laissant béante, nue face à un étranger d'une douceur et d'une force hésitante. Ce contact charnel presque insouciant des vues extérieurs n'était que le reflet de leurs positions. Leurs haines les poussant dans les bras de l'autre. Jeremiah s'amusait d'elle, alors qu'elle succombait, qu'elle soupirait de cette envie de ce désir noir et obsédant. Ce coup ci les barrières étaient toutes abaissées, plus aucune limites en vue sauf leurs corps se mêlant étroitement et Rose brûlait de cette impatience de l'avoir toute pour lui au sein de cette nature, au milieu de cette forêt. Et leurs frustrations échangées ne seraient plus qu'un lointain passé. Et alors que ce dernier s'emprisonnait de ces mains trop rapides, trop insatiables, elle l'aidait à se défaire de cette ceinture qui leur avait posé déjà défaut la veille. La blonde écartant cet obstacle sans véhiculer le moins doute, la passion pour seul but. Sa bouche recouvrant son bas ventre de minutieux baisers, d'effleurements et de frissons nouveaux. Elle s'aventurait dangereusement sur des zones inconnues, ses doigts reprenant le dessus alors qu'elle s'effleurait de son short, collant son intimité contre la sienne à travers leurs sous vetements étouffants. Puis elle remontait face à lui, face à cette éventualité et cette vérité. Cette situation planante où Rose n'était plus vraiment présente, non seule son instinct véhiculait de ce besoin ,de ce désir. De cette envie de vivre sans regretter. Un besoin animal, sauvage, une envie trop pressante et oppressante. Le contrôle semblait s'effacer depuis quelques minutes alors que ses mains se hissaient sur ces fesses gourmandes et rebondies pendant que ses lèvres goûtaient avec hardeur à sa bouche acidulé. Lui, il revenait n'aggravant que son état mental, avec son sourire, son retour mordant, et ces mains qui s'attribuaient chaque parcelle de son corps en fusion. Un intime bonheur éphémère certes mais délectant. Ses hanches puis le creux de sa cuisse, son bas ventre s'irritait de légers étirements, tiraillait au plus profond de sa chair. Alors qu'il s'aventurait au sein de sa nudité, alors que ces doigts lui imposaient une impatience qu'elle n'avait guère. Ces dents sur ses lèvres, ce coeur qui palpitait toujours plus, et ces frissons ambiants qui déstructuraient sa peau stimulée. Il était là, face à elle, comme une échappatoire à un quotidien trop lancinant, trop lassant. Il lui imposait une sérénité autrefois trépassé, lui rappelait que la vie en vaut la peine, que parfois on peut tomber sur un inattendu, un ennui qui peut se transformer en une distraction. Une drogue qui ne faisait qu'accumuler des stimuli, qui faisait paraître ce monde en déclin comme une parenthèse colorée, une foutue morphine qui apaisait les blessures à vif. Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique. Voilà à quoi se résumait cette tentation, cette relation. Et qu'importait les futurs cicatrises, elle savait qu'elle pouvait se reposer sur cet homme qui serait peut être une source de problèmes certains. Jeremiah. Son nom comme une gourmandise. Il était beau alors que ces yeux pétillaient d'une envie monstre, alors que son corps s'ancrait sur le sien. Toute cette bestialité lui donnait un côté sauvage , indomptable. Et Rose n'était pas insensible à son charme, non même loin de là. Ce soupir au fond de sa gorge, ce sourire au creux de ses commissures, chacun s'activait ,cherchant plus de contact, plus de frissons, plus de caresses. Plus de matière à parcourir. Et il prenait le dessus, titillant la jeune femme avec ces doigts qui défaisaient avec lenteur les dernières étoffes sur sa peau, les étirant, jouant avec l'élastique , la laissant pantelante. Son regard dans le sien, cette tension sexuelle ne faisait que monter crescendo et ce sourire intimiste, assuré la laissait défaillir. Tout comme son coeur et son appréhension. Ce jeu prenant une ampleur bien plus réel, la blonde se perdait dans la profondeur de son ambre, souriant à son tour son envie la guidant, la torturant aussi. Et lui ne faisait qu'accentuer cette impatience, alors qu'il la scrutait telle une sucrerie, que leurs souffles de mêlaient harmonieusement, que la proximité n'était plus une option. Et puis l'essence même de cette brûlure réveillait au soudain contact de ce tissu glissant le long de ses jambes, une nuée de frissons inconfortables. La douce sensation d'être livrée ,emprisonnée face à l'emprise supérieur de Jeremiah. Son corps comme un festin, exposée à ces yeux au milieu de nulle part. Et Rose, elle était satisfaite, quelque peu intimidée, le rouge noircissant ses joues embrumées. Mais sa timidité s'étouffait alors qu'il reprenait ces baisers, l'un sur les commissures de ses lèvres puis le deuxième sur la totalité de ces dernières. Et il osait aventurer sa main au toucher de son intimité avec une hardeur particulière, électrocutant la meneuse de ce savoureux contact, elle se cambrait sous lui, surprise de cet élan. Et le plaisir la dévorait purement et simplement alors que ces doigts dessinaient sur son entrejambes des cercles brûlants. La jeune femme en perdait son souffle, sa cage thoracique sublimait de cette poitrine qui se soulevait trop rapidement, consumait, qui se soulevait jusqu'à toucher son torse, dans un ultime effleurement. Le feu l'épurant, la canalisant, la paralysant. Cet impact démentiel sur la peau de Rose la laissait inassouvie, envieuse mais surtout fougueuse, alors que son souffle se perdait en une série d'inspirations saccadées et d’expiration très courtes. Et Jeremiah ne la laissait pas se reprendre, non il attaquait derechef ses lèvres mêlant à cette exquis désir, une sensualité et une lenteur bénite. Et le coeur de la meneuse venait à imploser enfin... Elle ne savait pas qu'elle était cet émoi tout particulier mais c'était la première fois qu'une personne avait un tel impact, et elle comptait en profiter. La brûlure toujours plus présente au ceux de sa gorge et de son intimité la ravageait, s’incrustait sous ses pores alertés. Et elle ne pouvait en supporter plus, elle s'accaparait le dernier rempart, le dernier obstacle, le caleçon du naufragé, glissant ses doigts frêles à l’intérieur d'une main, l'autre descendant le tissu abîmé le long de ces cuisses. Elle créait un contact avec son membre quelque peu émoustillé, déposant ses phalanges sur sa peau, entamant des caresses timides, tout en l'effleurant. Le but ultime de lui rendre la monnaie de sa pièce, de le torturer à son tour comme il le faisait maintenant alors que son corps se cambrait. La blonde ne se stoppait plus , non au contraire, elle accourait cherchant toujours plus de nouvelles sensations. Elle remontait ses jambes le long des siennes, avec lenteur avec sensualité, sa peau se recouvrant d'infimes frissons qui ne faisait qu’accroître ce feu pesant. Son bassin se rapprochant du sien, elle laissait un subtil espace, un creux entre une connexion attive. Ses lèvres soupirant chaque fantasme, chaque envie, chaque pulsions, elle suait de cette fièvre dévorante, de cet instant d'appartenance. Elle ne voulait qu'être qu'à lui en ce moment alors qu'il la projetait au milieu d'un paradis éphémère. Rose était subtile, Rose était évasive, Rose était conquise, Rose était à terre. Elle était prête, prête à goûter l'unisson de leurs corps dépendants, prête à sombrer dans le plaisir charnel d'une fougue contagieuse. Elle était déchirée ,tout en étant vivante. Elle ressentait, elle espérait. Cette drogue qui la surplombait, qui la jaugeait. Cette passion qu'il en exultait de toute cette intensité qui la poussait à des actes insensés.
mapydew codes.
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Lun 31 Mar - 3:03
BREAK THE SKIN
'Cause I can't tell where your body ends and mine begins, tear the flesh. I must confess, pull, beg, and plead, that I need your kiss like the ocean needs a breeze.
Compliqué. C’était ce qu’ils disaient qu’ils étaient, mais l’étaient-ils vraiment ? Parce qu’à ce moment-là, Jeremiah aurait juré qu’il n’y avait rien de plus simple dans tout l’univers. Il y avait Rose, lui et ce désir dévorant. Rien de plus, rien de moins. Un portrait idéal, un portrait exact. Elle était là, elle était avec lui, il n’était pas seul. S’il prenait le temps d’y penser, s’il y avait plus que leurs corps en fusion en tête, Jeremiah aurait probablement été touché par cela. Jeremiah, il se la jouait dur, il aimait bien se faire croire intouchable, interdit, difficile, mais il n’était vraiment rien de plus qu’un mec de dix-neuf ans un peu trop seul, un peu trop hypocrite. Il fait comme s’il n’avait besoin de personne, mais il s’accrochait toujours un peu trop longtemps au contact humain, aux discussions simples. Ils en avaient des blessures à panser, des brûlures à soigner, des ecchymoses qu’ils devaient laisser au temps, le laisser faire son travail. Tout était si récent, si réel, si juste. Une flèche en plein cœur. C’était évident qu’ils souffraient tous un peu, certains peut-être plus que d’autres, mais qui pouvait se relever d’un tel évènement facilement ? Personne. Ils n’étaient pas superman, ils étaient des êtres humains, trop fragiles, trop jeunes, trop réels. Leurs âmes blessées s’effleuraient, mais c’était au tour de leurs corps ambitieux de se découvrir. Fatigué d’être délicat, fatigué des hésitations. Hésitations, doutes, incertitudes, Jeremiah les détestait et les respirait, chaque décision emplit de ses tergiversations. C’était épuisant de s’affronter soi-même chaque jour, de chercher à se comprendre, mais de ne pas y arriver. C’était comme s’il y avait une partie de son propre esprit qui lui avait échappé, qui était devenu trop complexe et qui se réfutait à chaque mouvement qu’il prenait pour faire un pas en avant. Il était exténué de se frapper à lui-même, à ce mur trop haut, alors qu’il tentait de faire le bon mouvement. Mais comment savoir si c’était le bon ? Parfois, Jeremiah priait pour ne plus avoir cet esprit aux mille et une questions, il se la jouait insouciant, sautant dans quelque chose, dans le but souvent de faire taire ces interrogations, de cesser leurs voix constantes, mais l’insouciance était quelque chose qu’il avait perdu. Un bien parmi tant d’autres dans les flammes d’un adieu impossible. Jeremiah oubliait et s’embrasait entre les bras de Rose, son corps frêle, délicat qui pourtant tenait en lui cette âme forte, battante. Il ne savait pas. Il ignorait si c’était juste, si c’était la bonne chose, si les regrets allaient faire leur chemin le lendemain. Les regrets, eux qui laissaient un goût amer, qui couvrait d’une voile noir un souvenir. Difficile à prévoir. Pour l’une des rares fois, pourtant, il n’était pas couvert de milliers de doutes, il n’avait pas envie de courir dans le sens inverse et de ne jamais regarder derrière son épaule. Rose avait cette manière de l’amener à faire ce qu’il se croyait impossible. Elle le confrontait à des idéaux ancrés en lui. Ils étaient feu et terre, eau et vent, ils se confrontaient en duel et ils s’animaient sous la palme de l’autre, un regard suffisait à tout chambouler.
Jeremiah meurt sous ses doigts en perdition. Il brûle, il s’enflamme, aucun mot plus juste qu’un feu ardent, une chaleur qui peut amener réconfort ou destruction, qui traverse toutes les étapes et qui n’a aucune limite. La chaleur de leurs corps en action s’élevait, Jeremiah soupirait, Jeremiah vivait. Il cherchait un contrôle incertain, cherchait à arriver à ses fins, car la passion avait ses qualités, mais elle amenait des pulsions instables, une impatience incalculable. Il était impatient. Il voulait goûter tout ce qu’il n’avait pas encore goûté. Il voulait la voir se cambrer sous ses yeux sous l’effet d’un plaisir dont il était la cause. Il voulait entendre son prénom tombé entre ses lèvres moites. Il était demandant, il requérait, mais il était prêt à donner aussi. La volupté se créait dans le creux de son bas-ventre, sa peau frissonnait des caresses de ses doigts ambitieux, ses lèvres cherchaient les contacts, tout comme ses mains, ses doigts, son corps en entier. Il n’était plus maitre de son corps, il se laissait aller aux grès des envies, des plaisirs. Il plongeait tête la première, il oubliait et s’oubliait, il se perdait dans la jeune femme qui lui offrait un lieu de réconfort, de contact et de brûlure, d’adoration. Il ne pouvait plus s’imaginer loin d’elle, à ce moment-là, l’idée même d’une séparation, du froid de l’absence de son corps contre le sien, lui semblait impossible. L’impatience était tentante, l’impatience augmentait la cadence, le rythme de ses mouvements, pourtant déjà rapide, s’accélérait. Il jouait avec le feu, il jouait d’un plaisir impossible, d’une luxure en rythme. Tout ça était un jeu, un jeu agréable, qui venait tordre les sens dans le bon sens, qui les laissaient saccadés, à bout de souffle, la bouche sèche, mais les étoiles aux yeux. Des étoiles aveuglantes, des étoiles brillantes, magnifiques, époustouflantes. Elle tournait son esprit à l’envers. Plutôt que de la vouloir loin, il la voulait tout près, il ne voulait plus d’esprit, il ne voulait plus de proximité, il voulait simplement qu’il ne forme plus qu’un. Il en avait des désirs, Jeremiah, qui lui tournaient en tête, vagues voyageurs, qui le laissaient en branle, rêveur embrasé. Rose était une échappatoire, elle était une excuse à la solitude, elle était un oubli d’un passé et d’un futur omniprésent. Elle était une raison à une question. Peut-être même une réponse à ses doutes et il était prêt à la prendre, il était prêt à l’accepter comme ça, fragile, mais forte, vivante et enflammée.
Jeremiah prenait le dessus, Jeremiah s’animait, il prenait et donnait. Il aimait. Son regard suivait Rose, parcourait ses iris, ses pupilles, les miroirs d’une âme exaltée, découvrant en elles cette insatiabilité, cette bestialité, cette réciprocité, qui le laissait le souffle un peu plus court, le cœur un peu plus serré. La tension entre leurs œillades augmentait l’urgence au fond de son ventre, mais ses gestes restaient calculés, il s’amusait de ses joues rosies, s’amusait de son souffle court qui frôlait le sien en cavale, de son cœur qu’il sentait se précipiter contre sa cage thoracique. Jeremiah jouait avec la patience et l’impatience, il jouait avec la tension, parce qu’il détestait autant qu’il aimait cette sensation d’ampleur, de tirer sur une corde et la laisser vibrer au creux de sa paume, de son torse, de ses organes. Il se contrôlait, mais il n’était qu’à un pas de flancher sous cette avalanche, de tomber à genoux sous la jouissance de leurs corps ensembles, de leurs caresses frémissantes. Leurs sourires se tentaient, tandis qu’il glissait le tissu doucement contre ses jambes, et que ses yeux observaient ce corps qui était la cause d’une folie sans nom, d’une attirance impossible. Mais il ne s’attardait plus, le temps manquait, l’impatience crevait ses artères, ambitionnait dans son sang et venait engourdir ses lèvres réclamantes. Elle était démence et allégresse. Ses lèvres retrouvaient les siennes, doucement, puis avec gourmandise, tandis que ses doigts s’aventuraient à son entrejambe, cherchait à animer un appétit déjà trop grand, sans limite. Elle se cambrait sous lui, s’élevait jusqu’à son torse brûlant, son souffle se saccadait, ses inspirations trop courtes, ses expirations trop rapides. Jeremiah l’observait, il ne la perdait pas du regard, alors qu’elle s’embrasait sous ses doigts, qu’il était la cause de ses réactions. Elle était d’une beauté indescriptible, d’une sensualité sans mot, tandis qu’elle enflait ce désir que Jeremiah avait d’elle, lui qui croyait avoir atteint sa limite, il la voulait encore plus, il était assoiffé d’elle et, pourtant, plus il l’avait, plus il la voulait. Elle était son alcool, elle était un sucre divin. Jeremiah craquait, il fermait l’espace à nouveau et retrouvait ses lèvres, la goûtait à nouveau, elle qui avait pris un peu plus de sa saveur, ils se mélangeaient, se fusionnaient, pantelants, demandant. Puis, il sentait ses mains qui s’aventuraient, exterminaient le dernier obstacle, descendant le tissus abimé le long de ses jambes, et venait étouffer le souffle du réfugié. Doucement, timidement, une torture de plus qui le laissait quémandant de plus, qui descendait son sang dans ses veines et qui fermait ses paupières. Elle étirait chaque récepteur, elle créait un feu ambigu, elle titillait pile le bon endroit, l’impatience remplaçait son sang, la luxure ne l’attirait plus; elle l’obligeait. Elle remontait ses jambes, tout contre les siennes, Jeremiah avait le souffle si court qu’il pensait manquer d’oxygène, mais ce n’était plus un problème, il pouvait dire qu’il allait mourir heureux. Son cœur implosait, son cœur paniquait. Jeremiah perdait ses soupirs dans ceux de Rose, alors que leurs mains s’occupaient de nourrir un feu puissant, se permettait d’augmenter de niveau, un incendie en pleine catastrophe. Son bassin se rapprochait du sien et Jeremiah n’avait plus la force d’attendre, Jeremiah perdait la volonté de jouer, il voulait la prendre, là, maintenant, il voulait qu’elle soit sienne, au complet. L’impatience gagnait, les stimuli, les hormones avaient eu la peau de son esprit, alors qu’il se repositionnait pour s’unir enfin à la meneuse, pour mettre un point final à cette proximité qui le laissait frémissant et haletant. Ses pupilles n’abandonnaient plus le noir d’encre de celles de la blonde, tandis qu’il remontait sa main contre sa cuisse, qu’il la tenait invariablement en place et qu’il pénétrait enfin en elle. Jeremiah ne respirait plus, Jeremiah avait le larynx renfermé, les pupilles plus dilatées encore qu’il ne le croyait possible, ses mains tremblaient, mais elle tremblait d’un appétit irrésolu, de cette luxure qui lui coulait dans les veines et nourrissait ses cellules à ce moment même. Le prénom de la meneuse tomba de ses lèvres rosies par leurs frictions, tandis que cette vague de sensation le renversait, tandis que son bassin s’activait, doucement lentement, une torture exquise. Elle était douceur et fusion, un amalgame de tentation qui lui faisait voir des étincelles. Elle était idéale, elle s’agrégeait à lui comme s’ils étaient faits pour s’assembler. Il ne voyait plus que l’azur de ses iris, le pourpre de ses joues, l’or de ses cheveux, les couleurs de son corps créaient une mosaïque digne des plus grands chefs-d’œuvre. Jeremiah en perdait toute capacité, Jeremiah ne voyait plus qu’elle, sa main glissait contre la courbe de ses hanches, de ses côtes, puis dans ses cheveux. Le réfugié n’existait plus vraiment, il n’y avait plus que cette concupiscence, cette volupté, ce vice parfait. Ils se guidaient lentement vers le plaisir ultime, leurs mains s’étaient découverts, leurs corps s’appréciaient, leurs lèvres s’haletaient. Ils étaient plus vivants que jamais, leurs corps brûlaient ensemble, un incendie aveugle.
love.disaster
» Rose K. Fairclough "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Mar 1 Avr - 22:41
Don't get too close It's dark inside It's where my demons hide.
JEREMIAH & ROSE.
Il n'y a pas de désespoir, pas de chaos, juste des opportunités alléchantes, juste des hypothèses et des conclusions. Même sous le feu de ce soleil étouffant, de ces corps lancinants, rien que l'essence et l'ivresse, de lèvres murmurantes et béantes. Un instant, un moment, une entrave à ce quotidien douloureux... La brutalité d'une échange court et pourtant infini, l'impression de vivre pour la première fois, de toucher du doigt une sensation évanouie. Des milliers de contrastes, de dualités provocantes, de picotements et de touchers. Des doigts équivoques qui cherchent à découvrir l’origine d'un corps , qui scrute les courbes, les lignes et les ombres. Chaque détail ayant son incidence sur cette envie et ce désir croissant. Cette bosse sur son épaule, le creux dans le vide de ces joues, ces cicatrises infimes témoignant de ce climat primitif dans un lieu hostile. Rose scrutait, observait et se muait sous ce corps désenchanté. Ses prunelles assoiffées de non limites, assoiffées de plus, toujours plus. Le contact ne lui suffisait pas, elle voulait qu'ils s'unissent ensemble dans une harmonie d'ondulations, dans une délectation des cinq sens. La vue appuyait de cette tentation envahissante, le gout sucrée concentrée de cette bouche acidulée, l'ouïe attentive aux soupirs et aux murmures, les effluves de ce parfum envoûtant titillait son odorat, et ce toucher, ses mains qui s'ondulaient, qui se fondaient sous l'irruption de cet épiderme brûlant. Ce feu apaisait par les baisers assaillants ses lèvres abîmés mais réanimait par la toxicité d'un initié. Un point faible, un souffle saccadé et aucunes pensées. L'infini de la liberté exploitait. Rose, elle paraissait peut être grande, elle paraissait peut être jolie mais Rose elle menait pas loin. Non elle succombait comme on succombait une tempête, elle s’enchevêtrait sous les flots, sous les vagues accueillantes. Elle n'essayait pas de se défaire malgré les conséquences, malgré les problèmes car elle savait que si elle ne pêchait pas aujourd'hui, elle le ferait un autre jour. Cette tentation serait constante, ces yeux toujours plus puissant, elle n'était pas infaillible, elle était fragile, elle était humaine et elle avait besoin de ce réconfort, de ce confort. Celui de se laisser aller. Celui d’oublier et d'effacer. De profiter mesquinement d'une ouverture docile et vile. De se sentir aimer, pas pour ce qu'elle affirmait mais pour ce qu'elle était. Elle aussi avait le droit de s'échapper.
Et cette échappatoire solide, cette échappatoire malléable, on lui offrait sans aucune pitié. Juste un sourire, un baiser puis un péché. La blonde n'avait jamais été aussi facile, si ouverte aux yeux de quelqu'un ,elle était la définition même du secret. Mais Jeremiah qu'était-il à ses côtés? Un second souffle, une inspiration illimité d'une libération tant convoitée? Pourquoi tout semblait si facile et si difficile à la fois? Chacun se confondait, chacun trouvait en l'un un défaut repoussant, un défaut révulsant. Et leurs colères trépassées n'étaient qu'à un pas de s’enchaîner. Pourtant, comme une seconde chance, comme un espoir futile, il lui avait promis quelque chose à cette femme fragile. Une promesse, quelques mots, rien de très solide. Mais aujourd'hui alors qu'ils s’enlaçaient tendrement laissant leurs rancœurs aux placards, ces paroles comme un écho se répercutaient au sein de leur communion. Cette envie propulsant, violente d’adrénaline, ce toucher prédominant, et ces souffles essoufflés. Rose n'était plus présente, plus vraiment saine d'esprit, alors que la nudité la portait, la consumait, tandis que lui la consommait doucement des ces doigts agiles et futés. La cambrure de son dos, la divinité de cette lenteur infinie, alors qu'il se jouait d'elle dans une ultime respiration. Il goûtait de nouveau à ses lèvres alors qu'elle soupirait de plaisir, il le prolongeait, la confrontait et p*tain qu'est ce c’était bon! Elle se laissait aller, sa main au creux de son dos, ses doigts jouant sur sa colonne dorsale. La meneuse perdait de sa contenance, un peu plus face à l'ardeur de ce baiser, plus gourmand, plus affiné; qui laissait un arrière gout d'une profondeur inattendue et Rose y répondait, elle croquait à pleine dent cette opportunité, son visage se fondant sur le sien, ses murmures infimes au creux de sa bouche exhaussée. Elle allait fraudé, elle allait merdé, et ce coup ci les répercussions elle les aurait méritées mais qu'est ce' qu'elle en avait à foutre? C'était sa vie après tout, les gens pouvaient la traiter de tous les noms, la juger pour ses erreurs, la contraindre à s'éventrer, elle ne serait qu’elle. Juste la Rose que tous le monde ne connaissait pas. La Rose inconnue et étrangère. Une épine au sein de la nature. Et elle assumait sa faiblesse, elle assumait ses actes comme elle l'aurait toujours fait, du moins c'est ce qu'elle essayait de se persuader alors que son coeur a une allure bien plus rapide qu'à la normale l'exposait. Son esprit envoûté par cette douceur des péchés, elle s'activait à son tour, cherchant à faire perdre l'assurance de cet homme qui la dominait, alors elle glissait ses doigts au sein de son caleçon, virant le dernier obstacle, le dernier rempart et la dernière chance de fuir, puis avec ce regard captivé, elle le caressait sensuellement tout en le délivrant de ce poids étouffant à un endroit stratégique, le point culminant de tous ces désirs. Et elle le voyait se décomposer, avec un sourire en coin. Elle avait l'ascendant pendant quelques minutes et elle le savourait lorsque ces paupières fermés témoignaient de cette torture exquise. Cet air taquin sur le visage qui disparaissait immédiatement lorsque ces caresses à lui s’intensifièrent créant un désir toujours plus poignant. Elle allait craqué, oh ça oui. La patience était une vertus qu'elle n’avait guère et son impatience voilà trop longtemps qu'elle l'a frustrait. Alors s'unissant à son corps, en remontant ses jambes contre les siennes, elle s'accrochait à son bassin dans un ultime accord, dans une ultime envie. Ces gestes remplaçants ses mots. Son regard noir le suppliant de la délivrer, de l'emprisonner de ces mouvements effrénés. Elle le désirait à un point inimaginable, lorsqu'elle pensait se lasser tout ne faisait que s’accroître, toutes ces sensations irriguées dans un désespoir de cause. Et cette frustration qui lutte et qui scrute, et qui recrute. Sa respiration n'est plus qu'infime alors que sa main s'accrochait à une de ces hanches, l'autre toujours épanchée sur son membre. Elle était haletante comme chacune de ses pensées et fantasmes. Elle allait implosé comme une bombe s'il n'osait pas, elle le voulait là maintenant , son nom au bout des lèvres, lui , Jeremiah. Tout entier sans aucune frontières, et limites.
Son coeur se tétanisait, son souffle se stoppait alors que dans un ultime geste il attrapait sa cuisse et il pénétrait en elle. Elle s’essouffla directement, un gémissement sortant de ses lèvres mordillées, elle n'était plus elle même. Ses mains remontant sur son dos, s'agrippant à ses épaules, elle se soulevait mordant son épaule doucereusement pour étouffer ses cris. Pour se taire. Mais face à l’afflux de sang , de cette envie effondrée alors qu'il s'activait créant ce vide entre ses reins, elle rougissait, elle se libérait. Le plaisir intime de deux corps entrechoqués, en formant qu'un à l’unisson dépareillés. Cette danse charnelle, et infatigable elle souriait face au murmure de Jeremiah, face à son prénom prononcée comme une extase. Rose sentait ces tremblements pendant que son corps se convulsait, sur sa peau qui se désintégrait, elle allait crever par sa faute, par tout ce flot de ressentiment qui lui faisait subir. Mais elle mourrait entre de bonnes mains et ce sourire aux lèvres. Dans la luxure. Et quelle véritable gourmandise cette luxure, qu'il l'obligeait à se coller contre son torse pour activer chacun de ses neurones électrocutés. Elle l'avait inhalé, elle pouvait le sentir derrière ses yeux, il était rentré en elle, comme le sang dans ses veines; Et cette flottaison qui l'accompagnait qui la tourmentait n'était que la base même de cette fougue véhémente et de cette envie succulente. Que l'état d'esprit d’une infime partie de démence de folie véhiculante et froissante. Rose était instable, Rose était incontrôlable tout comme sa respiration et son calme. Rose elle subissait, elle gémissait, Rose elle se perdait dans les creux de ces prunelles, dans l'essence de son ambre. Cette intensité entre deux âmes égarées connectées la malmenait. Et son visage rosie de cette satisfaction, de ce bien être alors qu'il la comblait d'un bonheur inattendu. Elle murmurait au creux de son oreille à son tour son prénom , comme une délivrance, alors qu'elle suppliait pour ne pas perdre pied, toute cette lenteur dans cette technique de séduction l'avait déjà mise à rude épreuve, et elle n'allait pas tenir longtemps face à cette torture tacite et appétissante.Toujours plus frénétique et douloureux de plaisir. C'était puissant et dévastateur. Son souffle s'engouffrait sur ses lèvres ,alors qu'elle attrapait avec rigueur sa hanche, se prédisposant au sol, ne perdant pas une seconde son regard magnétique, alors qu'elle s'enfourchait un peu plus sur lui, resserrant son bassin contre le sien. Encore un autre gémissement atteignant sa gorge serrée, alors qu'elle luttait contre lui, retenant ses pulsions. Son corps en total fusion avec le sien , comme s'ils étaient fait pour s'unir. ET rose elle profitait pleinement de cette fusion ,de cette union totale, de cette échange physique, de plaisirs culminants. Mouvements puissants, brefs, tout en étant court et lent.Le plaisir allait la fauchait vite, alors qu'il caressait ses hanches, puis ses côtes pour enfin revenir à son visage, glissant ses doigts à travers ses cheveux, elle souriait d'un sourire sincère, son coeur paniquant toujours, et elle déposa un baiser sur sa paume comme pour lui montrer son affection , comme pour lui montrer tout le bien qu'il lui infligeait. Tout ce bonheur qui la consumait. Puis elle remonta à ces lèvres doucement, fiévreusement , son poux toujours plus rapide, pour échanger un baiser court mais lourd de sens, avant de se joindre à son regard ambré. Agrippant à l'aide de ses bras à sa nuque, elle voulait mourir ainsi. Et elle s'agitait sous lui, le tumulte de ces va et viens la troublant, la forçant à mouver son bassin pour rendre la tache plus facile ,plus agréable pour qu'il aille toujours plus en profondeur. Rose était vulnérable, Rose elle était exténuée, Rose elle était attachée. Rose elle était sentimentale...
mapydew codes.
» Jeremiah G. Archer "
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(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Jeu 3 Avr - 1:56
BREAK THE SKIN
'Cause I can't tell where your body ends and mine begins, tear the flesh. I must confess, pull, beg, and plead, that I need your kiss like the ocean needs a breeze.
Le désir les avait pris par la main et les avait guidés vers une issue inattendue, déroutante, mais tellement délicieuse. Ils étaient jeunes, est-ce que la jeunesse était une excuse suffisante pour leurs conneries répétées ? Difficile à dire. Jeremiah en avait fait des conneries. Certaines avaient de plus grandes répercussions que d’autres, certaines innocentes, certaines dont les regrets frôlaient parfois encore ses épaules, ses omoplates souvent. Il connaissait le goût du regret et du doute, il connaissait surtout le temps nécessaire pour se pardonner soi-même, pour oublier. Se pardonner soi-même, accepter d’être imparfait, accepter ses erreurs, accepter d’avoir tort. Orgueil. Jeremiah et Rose avaient tous les deux des histoires compliquées, des passés que les lignes de leurs mains n’expliquaient pas. Leurs lignes ne s’enchevêtraient pas auparavant, mais voilà qu’elles s’entremêlaient. Chaque action passée menait au présent, à la personne qu’il était et à ses pensées, ses actions futures. Tout était lié, tout était compliqué, rien n’était simple, mais il était facile de fermer les yeux sur ce point, d’oublier les théories et les idées et de se concentrer plutôt sur l’oxygène qui courait dans ses bronches, le sang qui circulait dans ses veines, chaque tissu qui se reformait, indéfiniment, malgré lui, malgré ses souhaits et ses désirs. Il pouvait détester la vie comme il voulait, mais, à quelque part, son corps reflétait toujours un désir indélébile d’exister. Indélébile, comme un tatouage permanent, comme une encre sur le papier, est-ce que les effets de leur acte resteraient indélébiles ? Parce qu’à ce moment-là, alors qu’il l’avait littéralement dans la peau, qu’il l’avait sur le bout de la langue, derrière ses paupières, si près de lui, il avait toutes les raisons du monde de se demander s’il ne faisait pas une de ses plus grandes conneries. Peut-être que cette journée allait dépasser toutes les autres, comme cette fois où il avait mis, accidentellement, le feu au laboratoire de chimie, de toute façon il détestait la chimie. Non, peut-être que tout ça était une erreur monumentale, peut-être que tout ça lui resterait au travers de la gorge. Peut-être bien. Mais il y a des moments comme ça où reculer est impossible, où la seule chose qui fait du sens est le présent et Jeremiah n’avait plus de tête ailleurs que pour elle, pour ses yeux bleus, ses soupirs, ses mains. Il ne s’était pas perdu en elle, il s’était trouvé, et c’était ça le plus terrifiant.
Le désir s’accomplissait, le désir ramassait et prenait lentement son dû, les amenant à une limite où les limites n’existaient plus. Plus rien n’existait, si ce n’était ces sensations, ces touchers, cette proximité, c’était enivrant, c’était endiablant. Ils jouaient ensemble, jouaient d’un désir embrasé, d’un plaisir exaltant, s’amenant vers des contrés profondes et tellement agréables. Mais le temps commençait à presser, le besoin les poussait dans le dos, la patience n’avait pas sa place entre eux, elle était de trop et il la repoussait, tandis qu’il franchissait cette dernière étape entre eux et qu’il complétait son corps avec le sien. Jeremiah tombait, Jeremiah perdait tout ce qu’il avait, il était perdant, parce qu’il tombait entre les bras de Rose et il ne voulait pas s’arrêter. Oh non, il voulait continuer. Continuer jusqu’à cet ultime coup, cet ultime poussée d’une ivresse accaparante. Elle se soulevait, mordant son épaule doucereusement, c’était comme si des millions d’étoiles explosaient sous sa peau à chaque endroit où ses mains passaient, frôlaient, caressaient. Le duel de douleur et plaisir ne faisait qu’accroitre ses sens en agitation. Il avait l’impression d’en avoir trop, comme si tous ses nerfs s’activaient, recherchaient, étaient en quête du moindre détail pour en ajouter un peu plus à sa chute, mais le trop était incroyable, le trop était délicieux, le trop était parfait et il ne voulait surtout pas que ça s’arrête, surtout pas. Cette sensation, elle était addictive, elle venait chercher tous ces points sensibles, si aisé à oublier, mais qui se ramenait avec plaisir, qui venait agiter les muscles du jeune homme, embrasé ses organes. Rose rougissait sous lui, Rose avait le souffle court, sa cage thoracique s’élevait contre la sienne et Jeremiah en rougissait lui-même un peu, le haut des joues se rosissant, parce que cette petite partie de son cerveau, cette partie qui lui criait que c’était en partie de sa faute, était gorgée d’un certain orgueil, de ce désir accompli de l’amener dans un état semblable à celui où elle l’amenait. Fierté, mais surtout contentement, parce que Jeremiah aimait jouer à deux, Jeremiah mourrait d’elle et il ne voulait pas partir seul. Leurs regards se perdaient l’un dans l’autre, se cherchaient, Jeremiah admirait, parce qu’il aimait l’admirer, la découvrir, trouvé un détail nouveau, qu’il n’avait pas remarqué auparavant, une cicatrice, une tâche de rousseur, une ligne grisâtre au sein de son iris bleuté. Tout ce qui faisait qu’elle était aussi unique qu’il l’était. Ils étaient deux êtres humains uniques, personne n’avait les clés de leur conception, personne ne pouvait les reproduire et Jeremiah était attiré invariablement vers l’unique version qu’était Rose, embarrassée, mais poignante, enjôleuse et mystérieuse.
Elle murmurait à son tour son prénom à son oreille, un soupir, un appel dans sa plus grande simplicité. Une supplication, un simple mot qui en contenait des millions. Leur torture ne tiendrait plus longtemps, Jeremiah était à bout, Jeremiah était fragile. Il s’était trop perdu, trouvé, peu importe, il n’allait plus tenir longtemps, ses sens, cette luxure, ne pouvait pas tenir éternellement. Mais il ne voulait pas en perdre une seconde, de cette union, de cette proximité à bout, tandis qu’ils étaient plus proches qu’ils ne l’avaient jamais été. Eux qui n’étaient qu’inconnus se joignaient dans une intimité ardente, se découvraient des points en commun dans les contacts de leurs peaux réchauffées, ils se découvraient à leur façon, une technique plus facile qu’avec des mots trop compliqués, trop dangereux. La meneuse resserrait son bassin contre le sien, un gémissement étouffé au creux de la gorge, qui faisait naitre un léger sourire au bout de ses lèvres, alors que ses nerfs s’enivraient de leurs contacts, de leurs chaleurs jointes, de ses frissons qui le couvraient entièrement. Il la frôlait de ses doigts, appréciant la douceur de sa peau contre la dureté de celle de ses mains, les reliefs que son corps dessinait sous ses doigts étaient une fascination sans relâche, mais Jeremiah avait l’esprit ailleurs. Il arrivait à peine à se concentrer sur ses mouvements, frénétiques, de plus en plus irrégulier, et il s’égarait en elle, il était épris d’une certaine folie, son cœur s’affolait avec lui. Il passait délicatement sa main dans ses cheveux, un geste qu’il affectionnait, un endroit qui lui permettait d’approcher son visage de celui de Rose, de fermer un peu plus cet espace à peine existant. Le réfugié n’aimait pas l’espace, il la voulait plus près qu’il était possible d’imaginer. Elle déposait un baiser sur sa paume, doux, délicat, un signe d’affection qu’il ne croyait pas recevoir, mais qui vint serrer un peu son cœur, attendrir ses prunelles ambres, alors que léger sourire refaisait surface. Pour un instant, elle lui rappelait qu’ils étaient ensemble à ce moment-là, qu’ils n’étaient pas seuls, qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre et Jeremiah en était terriblement touché, Jeremiah en avait le cœur à l’esprit, il ne voulait pas que ce moment se termine. Il voulait rester dans cet état d’esprit, dans ce moment où tout ce qui comptait vraiment, c’était le présent, où aucun problème n’arrivait à faire surface, où tout était si simple, si agréable. Elle remontait ses lèvres doucement vers les siennes, un baiser court, mais tellement lourd d’un sens, difficile à comprendre, même pour son esprit hyperactif. Pour sa défense, il était anesthésié par tous ses sens qui le prenaient de tous les côtés, qui l’encerclaient. Et Jeremiah n’était vraiment plus loin, Jeremiah s’approchait dangereusement, Jeremiah perdait pied. Rose se mouvait avec lui, ses mouvements raccourcissant son souffle, l’amenant encore plus loin dans cette recherche d’un plaisir qu’ils avaient trouvé plus grand que prévu. Ils commençaient tous les deux à atteindre ce sommet, l’ascension avait été lente, ils étaient à bout de souffle, rougit, enfiévré, mais leurs sens n’en étaient que décuplé. Le jeune homme tenait comme il pouvait, parce qu’il ne voulait pas la laisser seule, il ne voulait pas laisser tomber, mais son souffle commençait à être trop court, ses nerfs trop excités et Jeremiah sentait ses muscles s’étirer, ses muscles abandonner en même temps que lui. Ses mouvements se faisaient plus rapides et, ne souhaitant pas terminer cette course seul, il glissait ses doigts entre ses jambes à nouveau, tandis que son regard s’abandonnait à celui de Rose, que sa respiration s’écartait d’un rythme régulier. Tout s'élevait, que ce soit la pression, ses mouvements, son pouls, tout montait, tout l'amenait vers ce sommet d'un plaisir sexuel intenable. Il ne tenait plus du tout, il détruisait la proximité, s’éloignant de la meneuse. Sa main venait achever l’ascension, alors que ses lèvres trouvaient celles de Rose, qu’il l’embrassait avec cette passion qui lui déchirait le corps en entier, qui le prenait des orteils au crâne. Puis son souffle l’étrangla, le prénom de la jeune femme traversait ses cordes vocales, tous ses membres tremblaient d’une jouissance qui traversait chacune de ses cellules, qui ambitionnaient jusqu’à ses organes et le quittait trop rapidement, le laissant engourdi, fatigué, les restants d’un plaisir brûlant, des cendres lui titillant l’estomac. Leurs lèvres s’étaient séparées dans cet instant, mais Jeremiah les rapprocha à nouveau, un léger soupir vibrant au creux de sa gorge, un baiser lent, profond les unissant à nouveau. Jeremiah reprenait ses esprits, lentement, sûrement, Jeremiah revenait sur terre, mais pas tout à fait, Jeremiah vibrait des derniers instants, il était obnubilé par la blonde, par cette expérience qu’ils partageaient. Il se recula un peu plus, se laissant tomber dans l'herbe près d'elle, son regard trouvant le ciel, avant de retrouver la blonde, sa cage thoracique s'élevant encore à bout de souffle. Ses lèvres dessinaient un sourire malgré lui, une fatigue agréable emplissait ses membres, tandis qu'il élevait un sourcil. « Avoue-le, je suis à un jeu genre 'qui perd gagne'. » Un murmure, au creux de cette forêt, une moquerie, mais dites sur un ton d'une douceur, parce que Jeremiah ne cherchait pas les problèmes, Jeremiah retrouvait lentement ses facultés. Il se surprenait à la regarder comme si elle était une reine, parce que c'était un peu comme ça qu'il se sentait.
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(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Ven 4 Avr - 2:03
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JEREMIAH & ROSE.
Lorsqu'on est jeune, on se fait toujours une opinion de cet avenir si prometteur qui exauce chaque rêve que l'on espère intimement. On veut tous une famille, des enfants et un job qui rapporte. Voilà les premières préoccupations de chacun: l'intégration, l'argent, l'amour. Tous le monde ne vit que dans ce but ultime sauf quelques âmes égarées qui préfèrent s'agréer à une vie de liberté et de vélocité. Car la rapidité de l'existence s'exténuait en des chiffes incalculables tourmentés par un facteur extérieur, le destin. Lorsqu'on tous ce qu'on s'est inventé, se transforme en poussière. Que nous reste-il? A part les bribes de ces rêveries brisées. Rien.Juste un coeur cassé, et un souffle recroquevillé. La vie n'ait pas toujours facile, les routes sont diverses. Elles s'étirent à l'infini, à travers le brouillard et l'étrangeté d'un froid glacial. Et il y avait cette sorte de souffrance que l'on ne pouvait pas toucher car elle était aveugle. Pourtant, face à l'aigreur, face à l’amertume d'une torture furtive, il y avait un rayon de lumière, un rayon de soleil qui éclairait soudainement une partie de ce visage fermé. Un espoir, une expiration de soulagement. Une personne qui venait vous soulever, qui venait vous aider à vous relever. Vous lui aviez rien demandé, vous étiez occupé à vous autodétruire dans votre solitude et votre tristesse, mais elle, elle s'est ramenée avec son grand sourire pour vous apaiser. Pourquoi? Comment? Pourquoi essayait de sauver une chose irrécupérable? Il n'y avait pas de cure, pas de médocs pour ce genre de trouble, non juste le temps inlassable. Cette maladie, ce chagrin ce n'était pas passager, c'était présent là aux réveils, à l'aurore et même lorsque la nuit se couchait. C'était ravageur, irréversible,ça renversait tous sur son passage.Un cauchemar, une terreur nocturne, un cri et un hurlement sans bruit. La dureté de cette vérité était visible pour chacun. Comme pour Jeremiah et comme pour Rose. Ils avaient vécu chacun leurs parts de drames, leurs parts de ténèbres. Leurs larmes étaient rouges, imbibés du sang de leurs pertes. Mais l'un dans l'autre avait trouvé un moyen de ne plus saigner, de ne plus souffrir de ces cicatrises béantes. Ils avaient trouvé un moyen pour oublier, pour couper cet espace temps, pour créer une petite impasse rien qu'à eux. Ce n'était pas grand chose, mais le contact de leurs mains enchevêtrées arrivaient à leur rendre le sourire, à les rendre insouciants face à cette nuisance continuelle. Après leurs déchirures, ils se brûlaient d'un feu ardent, un feu assoiffé de nouvelles envies.
Rose ne s'attendait pas vraiment à passer le cap, elle s'attardait toujours des détails insignifiants pour se perdre dans l'immensité de cette île qui ne lui offrait plus aucune échappatoire. Mais tout s'était déroulé si vite. Trop vite? Peut être. Elle même, n'était pas consciente de ce qu'elle faisait, elle était contrôlée par une envie insoupçonnée, une envie qui la rongeait lorsque la peau du jeune homme touchait la sienne. C'était simplement équivoque, fascinant cette façon qu'il avait de la désamorcé. Et ce laisser aller qui la possédait alors quelle s’essoufflait contre lui, contre ces lèvres échauffées. C'est comme s'il était l'origine de ce trouble soudain.Il était la torture exquise qui s’insinuait au creux de sa respiration , il était la raison de ses frissons et de ses picotements dans son bas ventre, le tumulte de ses pensées. Il était rien tout en étant pleins de choses à la fois, et Rose ne comprenait rien que ce soit l'effet qu'il lui procurait jusqu'à cette hantise de se séparer de lui.Pourquoi lui? Pourquoi pas un autre? Pourquoi pas personne? La blonde s'était évertué à tout mettre de côté que ce soit sa vie, ses relations, pour mener à bien son rôle. Mais à force de tout tasser derrière elle, elle se retrouvait accablée. Oui accablée de nombreux problèmes, de diverses questions ,de multiples inéquations. Et lui, cet homme qui s'étendait sous ses yeux océans ne faisait que rajouter à cette liste désorganisée. Sa barricade, ses barrières, ses portes qu'elle avait verrouillé à double tour n'avait pas suffi à la protéger de cet individu. Non. Il avait franchi chaque obstacle avec une facilité déconcertante laissant Rose fragile, vulnérable à toutes ces attaques. Et aujourd'hui, elle comprenait. Après tant de temps à se chamailler. Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde, était justement ce que l’on ne peut pas avoir.Le désir pouvait vous briser le cœur, vous anéantir. Il pouvait faire de votre vie en enfer. Et la blonde ce qu'elle désirait était cette instance, cette violence. Se battre, se justifier, pour mieux se comparer. Tout n'était pas clair, tout était flouté ,instable et incontrôlable, pourtant lorsqu'elle se trouvait au creux de ces bras, tout paraissait si facile. Cette volonté d'être seule s'évanouissait. La brise du vent laissait au grès de son souffle s'emportait chaque doute, chaque incertitude. Et alors que leurs échanges se stoppaient, la curiosité les attisait et dans un silence, ils se découvraient sous leurs nuées de touchers.
Le partage d’une envie succulente, toujours plus poignante, une prise au creux de leurs essences cajolées , emprisonnées par leurs consciences déshumanisées. Un soupir, son nom au creux des lèvres, une supplication. Elle voulait être libre, totalement libre, ce besoin de satisfaire son envie plus consciencieuse, sa voix s'étranglait sous son souffle saccagé. Sous ce souffle défoncé de cette fièvre consumante. Ce feu qu'ils activaient était d’une violence inoubliable, ils les frappaient tout deux d'un tumulte lent et intensifié. Cette découverte était accélérée, nue et exagérée. Seuls leurs instincts les dominaient alors que ce dernier s'activait dans cette intimité qui les poussait à se goûter un peu plus. Rose, elle perdait pied, elle s'engouffrait toujours plus, elle ne se cachait plus, non elle était plus prisonnière. Elle se resserrait contre lui, sa timidité s'enfuyant en même temps que ses gémissements désertés. Elle allait s'effondrait à cette allure, tout ce jeu, tout ce désir qui la pénétrait alors qu'il la caressait sous la moiteur de sa peau fiévreuse. Le temps oppressait les mouvements détachés de Jeremiah l’obligeant à accélérer la cadence, à se montrer plus vite dans ces va et viens. Et Rose se retenait, se mordait la lèvre pour se taire, contemplant toujours ces beaux yeux et son corps échauffé. Ces doigts au creux de ses hanches la rendait encore plus gourmande, avide de nouvelles sensations, alors qu'il remontait, qu'il creusait sur sa peau un chemin de frissons acides qui saccageait sa cage thoracique de son coeur vexé. Cet effet , cet impact, il la tenait au creux de sa main, sa vulnérabilité brisait, acerbe de réalité. L'instinct guidait ses pensées, ses fantasmes et ses éventualités alors qu'elle s’immisçait au creux de cette vérité, qu'elle s'accablait de retenu, retenus qui ne devait plus exister. Alors que Jeremiah soulevait sa main dans ses cheveux emmêlés, qu'il caressait le début de ses racines, elle s’épanchait déposant un baiser sur sa main exilé. Un geste pas calculé, irréfléchi. Tout comme chacune de ces décisions en sa présence. Ce contrôle tant recherché qu'elle cherchait à présent à repousser. Rose était tacite, tassée, et ne cherchait plus à réfléchir, plus à se concentrer sur la conformité de la normalité.Car rien n'était banal et bénin entre eux. Ça ne l'avait jamais été. Et dans l'insouciance, elle embrassa de nouveau, un léger et bref baiser, qu'elle ne comprenait pas elle même face à tant de sens. A quoi jouait-elle encore? M*rde même elle en savait pas. Sa conscience se réveillait lui criant de se stopper, d’arrêter toutes ces conneries qu'elle enchevêtrait. Mais Rose ne pouvait plus tenir, non elle était anesthésiée par toute cette volonté de plaisir insensé. Et dans ces gémissements se cachaient la libération d'une frustration celle de tant de retenue. Et le sommet se rapprochait à force de gestes consumés, le plaisir s'étendait ,se dessinait avec lenteur. Et la jeune femme n'allait pas tenir éternellement, non elle tentait déjà de contrôler son corps qui ne l'écoutait même plus. Elle se concentrait sur la rougeur de son amant, qui s’exécutait à la faire soupirer d'une tension enregistrée. Mais dans un élan désespéré, alors que chacun se sentait défaillir et tomber, que leurs muscles se bandaient et s'étiraient, et que leurs respirations se saccadaient, Jeremiah se mouvait plus rapidement, offrant des gestes plus amples et plus vifs à la jeune femme déjà désamorcer. Rose ne tenait plus, non l'ivresse de ces lèvres contre les siennes et sa main qui s'arpentait au creux de son intimité, non elle s'enivrait complètement, alors que chacune de ses sensations l'arpentaient, la pénétraient, la laissant béante. Son souffle court, le paroxysme à la clé, elle se cambrait une fois de plus, alors que dans un ultime mouvement, elle s'effondrait à atteindre la jouissance tant espérée, perdant prise entièrement. Son nom comme une libération, un dernier murmure, une dernière promesse, la voûte de la luxure exacerbée et ce sourire de fierté qui s’incrustait. Sa respiration était malmenée, alors qu'il l'embrassait une fois de plus , laissant cette lenteur et cette profondeur suite à un soupir rauque sur sa bouche entrouverte . Son ventre fourmillait alors que les courbatures commençaient déjà à la saccager, tout comme l'afflux du sang insatisfait de l’accélération de ces flots au sein de ses organes mal irrigués. Elle se perdait à sourire alors qu'il gardait toujours cette proximité, alors que leurs cœurs s'accordaient ensemble. Puis il se retirait sur le côté , s'écroulant sur l'herbe laissant la jeune femme fatiguée scrutait l'horizon clair de ce ciel éblouissant. Elle avait du mal à se remettre, son souffle toujours aussi ravagée, sa cage thoracique s'écroulant et se relevant. Rose était perdue entre le rêve et la réalité alors qu'elle souriait toujours autant après ce trop d’émotions. Rose n'était plus perdue ,elle n'était plus frustrée, elle était exténuée. « Avoue-le, je suis à un jeu genre 'qui perd gagne'. » p*tain ,elle n'en revenait pas, elle riait se retournant vers Jeremiah qui s'étendait de tous son long malgré la fatigue qui la débraillait. Ce défi toujours sur le tapis, alors que la blonde ne regrettait en rien ce qu'il venait de se passer. Il la taquinait encore, alors qu’elle sombrait dans une douce joie, qui égaillait son visage fiévreux. Et malgré la souffrance de ses muscles endolories, elle se penchait sur le côté pour l'observer alors qu'il était nu, qu'elle admirait chaque courbe de son corps, alors qu'elle se perdait dans une contemplation indiscrète, lui balançant sa main sur son pectoraux comme pour le frapper, sans grand effet. Un souffle toujours court, mais surtout sublimé après une grande inspiration d'air frais, elle reprenait suffocante. "On va dire qu'on a gagné tous les deux d'accord? Même si c'est toi qui a craqué le premier.... deux fois!" Rose se moquait de lui à son tour, lui laissant toutefois une victoire qu'il avait bien mérité. Et elle ne le lâchait plus du regard, jouant avec sa patience, profitant de ce court instant pour retenir la beauté de ces traits alors qu'il était lui aussi totalement libre. Avant de se confier dans un rire toujours très irrégulier. "Vas y tu m'as crevée..." Son sourire ne la quittait plus alors qu'elle se recroquevillait sur elle même, ce bonheur au creux de ses pensées et sa main de libre caressant son bras doucereusement. Elle était pensive, elle réfléchissait, elle se demandait combien de temps pouvait-elle tenir sans penser au lendemain, elle se demandait si tous cela n'était qu'un passage avant qu'elle s"étoffe. Ce sens elle ne le trouvait plus, elle n'avait même plus la force de se battre contre lui. Cette réflexion illogique à la recherche de réponses attifes. Aucune transparaissaient, aucune n'étaient claires, seul ce lien fort entre eux s'écoulait.
mapydew codes.
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Sam 5 Avr - 19:28
SUCH GREAT HEIGHTS
They will see us waving from such great heights. Come down now, they'll say, but everything looks perfect from far away. Come down now but we'll stay. I've tried my best to leave this all on your machine, but the persistent beat; it sounded thin upon listening
C’était dur à expliquer, la vie. C’était dur d’y mettre des mots qui définissaient cette existence éphémère à laquelle on essayait d’associer des buts, des rêves, mais qui, au final, ne faisait jamais vraiment de sens. Elle était là, on l’avait entre les mains et, pourtant, elle était illogique, elle était imprévisible. On dit que la vie est semée d’embûches, qu’on ne peut pas apprécier chaque moment sans quelques moments plus gris, mais que faire lorsque les moments gris s’éternisent, lorsque l’on ne sait plus par où s’échapper, lorsque les échappatoires deviennent de plus en plus absentes ? Difficile à dire, et puis il ne savait pas, il n’avait jamais clamé avoir la réponse à toutes ses questions, mais parfois Jeremiah aurait bien aimé avoir juste cette personne à qui on peut absolument tout dire au beau milieu de la nuit. Il avait perdu cette personne, qui semblait simplement irremplaçable, qui l’est, à quelque part, parce que personne n’est identique, l’ADN de chacun avait sa propre définition. Il était une version unique d’une formule répétée des millions de fois et il était laissé à chercher les réponses à des questions qui avaient été posées des millions de fois elles aussi. La vie est un éternel recommencement. Facile d’oublier qu’il n’était pas seul, facile d’oublier que des milliers d’autres êtres frôlaient le sol de leurs pieds, emplissaient l’air de leurs pensées. Et puis, des gens comme Rose pointaient leurs nez dans sa vie égoïste et lui rappelait que le soleil était encore présent derrière les nuages et qu’il n’était pas aussi perdu qu’il en avait l’impression. Une impression factice, comme un bandeau qui lui brouillait la vue, bouchait les oreilles, une simple impression. Il avait simplement besoin de quelqu’un pour détacher le bandeau, l’aider à réaliser, mais c’était un exercice de confiance qui demandait plus que de se laisser tomber dans les bras d’un inconnu. Ça demandait cette confiance qu’il n’avait plus, ce lien infaillible qu’il avait brisé et dont les morceaux n’arrivaient plus à se recoller, ses mains tremblaient trop pour les rassembler. Les impasses restaient, l’empêchaient d’avancer et il piétinait sur place, il pleurait dans les bras d’une Morphée fatiguée et il s’échappait au creux d’un soleil entêté. Il se droguait aux endorphines, il trouvait un bonheur facile dans la peau de la meneuse, il trouvait en elle une issue, mais serait-elle durable ? Jeremiah n’avait pas la confiance, il n’avait plus que peur et détermination, mais il acceptait toutes les portes de secours, surtout lorsqu’elles lui faisaient tourner la tête comme Rose. Elle était mieux que l’alcool, mieux que Morphée et c’était une réalisation terrifiante à faire. Il n’était pas certain d’être prêt à avoir besoin de quelqu’un d’autre, de prendre ce risque incertain. Incertitudes, trop souvent la raison des malheurs, mais il remettait ses doutes à plus tard, parce que la procrastination était une autre de ses issues plus faciles, trop faciles. On s’enfuit comme on peut, peu importe ce que cela signifie.
Une surprise, peut-être, peut-être pas. C’était difficile à dire. Il ne l’avait pas vu venir, ça c’était sûr. Deux jours plus tôt, il roulait les yeux lorsqu’on prononçait le nom de la jeune blonde devant lui, mais Rose prenait une place surprenante dans sa vie, en si peu de temps. Elle ne cognait pas à la porte, elle la fracassait, elle faisait mal, elle était incompréhensible. Pourtant, d’un autre côté, elle était là, maintenant, partageant cette fusion de deux corps enivrés avec lui, et elle était une évidence, une réponse à une question qu’il ne se posait même pas. Elle dénouait les nœuds au creux de ses épaules, elle effaçait l’anxiété, les malheurs et les peurs, elle était un remède, un médicament qu’il ne pouvait qu’espérer sans effets secondaires. Parce qu’il était trop tard, il avait goûté et il avait aimé, elle s’était plongée profondément sous sa peau et elle était venue s’y faire un nid confortable. Il n’avait absolument aucune envie de reculer, même qu’il avait envie de plonger avec elle à son tour. Jeremiah se laissait prendre facilement, il était une proie facile, mais, pour la première fois, il n’avait pas peur. Il n’y avait qu’eux et le soleil brillait, les rayons de cette étoile brûlante s’était fait un chemin entre les nuages pesants qui l’étouffaient et ils amenaient cette chaleur réconfortante qui réchauffait son dos, qui le laissait avec cette impression d’être aux creux des bras de quelqu’un d’aimer. Ça faisait tellement du bien, c’était tellement agréable. Il n’en demandait pas plus. Il n’en voulait pas plus. Elle amenait cette montagne de plaisir en bonus, elle le laissait fracassé d’un désir accompli. Jeremiah était comblé, Jeremiah était heureux, il avait les épaules plus légères qu’elles ne l’avaient été depuis si longtemps. Il ne s’était pas perdu ni trouvé en Rose, il avait seulement trouvé une autre personne aussi perdue que lui, mais qui avait pris sa main lorsqu’il l’avait tendu, qui avait montré cette compréhension franche, dure, cette vérité qu’il n’avait trouvé nulle part ailleurs. Parfois, on n’avait pas conscience d’avoir besoin de quelque chose avant de l’avoir. Parfois, c’était une chose cruciale. Rose lui semblait cruciale, à ce moment-là, et il ne pouvait s’empêcher de se demander combien ça allait lui coûter. Les conséquences pouvaient avoir un prix faramineux. Elles pouvaient laisser à terre. Tout ça en valait-il la chandelle ? Il n’arrivait pas à s’en faire. La voix de la raison se taisait si facilement. Dieu qu’il était facile d’écouter celle des désirs.
Ils se partageaient ce besoin, cette soif d’un toucher et d’une proximité infinie et, à quelque part, c’était ça le plus beau, c’était ça le plus poignant. Ce partage, cet échange, cette réciprocité. C’était comme un murmure, un réconfort, un moyen de se dire qu’il était possible d’oublier pour un instant et de vivre ensemble un bonheur équivoque. Jeremiah murmurait de cette flamme sous ses mouvements courtisans. Rose, elle l’avait rendu dingue, au revoir sa santé mentale, il la laissait partir sans aucun regret. Il la voulait plus qu’il ne se souvenait avoir désiré quelqu’un auparavant et c’était une sensation électrisante, parce que non seulement il la voulait, mais il l’avait. Il l’avait sous la paume de ses mains, leurs corps s’entrechoquaient, leurs esprits s’envolaient ensemble. Jeremiah était fiévreux, ses sens explosaient sous la pression, ses nerfs trop demandés abandonnaient la partie. Et sentir que Rose était dans le même état, sentir qu’elle était là avec lui, à cause de lui, c’était l’étincelle qui créait l’incendie, ça lui tirait l’estomac et augmentait son rythme cardiaque déjà au plafond. Jeremiah, il en avait trop dans tout son corps qui ne savait plus comment réagir face à toutes ces sensations, face à toutes ses émotions. Jeremiah, il en avait voulu plus, mais il atteignait le sommet, il atteignait sa limite, il crevait d’elle. Et puis, c’était le dernier coup, son nom qui franchissait ses lèvres rosies, elles qui s’accordaient si bien aux siennes et qui s’étaient trouvées à être l’obsession de ses fantaisies d’une dernière journée remplie d’émotions, alors qu’elle se cambrait sous lui. Et ses lèvres retrouvaient les siennes, un baiser plus lent, un baiser qui transmettait des émotions différentes. Il n’était pas doué avec les mots, ils étaient toujours trop directs, indirects, rapides et incompréhensibles, lui qui parlait toujours n’avait en réalité que peu de talent en communication. À quelque part, peut-être que ses lèvres contre les siennes trouveraient une façon de parler sans mots, peut-être que ses yeux discutaient sans paroles, il ne pouvait qu’espérer qu’elle y lise le bon message. Chacun de ses membres s’évanouissaient de l’effort physique, l’énergie le quittait comme il quittait le navire, une fatigue confortable s’installait à sa place. Jeremiah était tombé et il n’avait pas envie de se relever. Il se couchait à côté d’elle, son regard se perdait dans le bleu d’un ciel embué avant de retrouver la blonde à côté de lui, de retrouver celle qui avait fait battre son cœur trop vite, qui l’avait laissé dans cet état d’une euphorie assoupie. Le rêve et la réalité s’emmêlait, mais c’était un rêve confortable, le genre de rêve dans lequel on a envie de se replonger dès le réveil, ce genre qui lui avait manqué crucialement au cours des derniers mois. Rose riait, une mélodie qu’il se surprenait à adorer, cette joie pure, alors que son regard se brûlait d’une fatigue qui ressemblait à la sienne. Il lui offrait ce sourire idiot qui était un peu sa marque de fabrique. Un sourire qui reflétait cette même joie idiote; il l’avait fait rire, il n’en demandait pas plus. Leurs visages étaient détendus, leurs corps en entier s’entrainaient dans cette détente ambivalente, confortable. Elle se penchait sur le côté pour l’observer. Jeremiah avait beaucoup de défauts, mais il n’était pas imbus de lui-même, au contraire et peut-être qu’il rougit un peu sous le regard observateur de la meneuse, mais il n’allait jamais dire qu’il avait rougit, c’était déjà assez intimidant. Il se laissa l’observer à son tour, parce qu’il ne se fatiguait pas de la contempler, de son côté, elle était toujours d’une beauté ravageuse. Il pouvait facilement voir les veines bleutées se frayer un chemin lent sous sa peau, comme un rappel qu’elle était en vie, qu’elle respirait à côté de lui. Leurs souffles commençaient tout juste à ralentir, à se remettre de ses émotions, même si son cœur palpitait encore, ignorant vraiment comment se détendre. Rose le frappait sur son pectoraux, enfin, frapper, c’était vite dit, elle balançait plutôt sa main, il ria à son tour, jugeant qu’il le méritait bien. « On va dire qu'on a gagné tous les deux d'accord? Même si c'est toi qui a craqué le premier.... deux fois! » répliquait-elle à sa remarque. Un sourire victorieux s’afficha sur son visage, parce que bien sûr qu’il allait faire abstraction de sa dernière phrase; Jeremiah avait une écoute très sélective. Il ne prit pas la peine de répondre quoi que ce soit, se contentant de répondre au regard azur qui ne le lâchait plus. Elle était magnifique, il lui était incompréhensible qu’elle soit là, maintenant, avec lui. Elle riait à nouveau et Jeremiah en profitait pour voir ce bonheur qui découlait sur son visage, alors que son rire s’affrontait à son souffle irrégulier. Un sourire doux caressait son visage, tandis qu’elle parlait à nouveau. « Vas y tu m'as crevée... » Sa main frôlait doucement son bras, un soupir de toucher. Le jeune homme suivit sa main du regard pendant un instant avant de retourner son regard vers Rose, elle qui brillait d’une liberté qu’il ne lui avait jamais vu auparavant. Il prit son autre main dans la sienne, caressant du bout des doigts sa paume, ses phalanges, avant de l’amener à son visage et de l’effleurer de ses lèvres. Il lui fit un sourire doucement, un sourire du coin des lèvres. « Et toi, tu m’as charmé. » Il voyait qu’elle réfléchissait, qu’elle semblait chercher des réponses à des questions auxquelles Jeremiah n’osait pas penser. Il n’avait pas envie de terminer cette parenthèse dans leurs vies trop brouillées. Sa main caressait du pouce celle de Rose, mais Jeremiah soupirait, Jeremiah, il avait laissé une fissure au monde extérieur. Ses yeux ambres regardaient autour de lui, un soupir de déception, peut-être, parce qu’il n’osait pas se demander si ce n’était pas la fois d’une seule fois. Il s’approchait un peu plus d’elle, appréciant cette intimité entre eux, avant de murmurer d’une voix fatiguée, un peu plus lourde de préoccupations qu’il n’avait pas envie de se rappeler. « J’imagine qu’il faudrait s'habiller, on est quand même à côté de l’infirmerie. » Il y avait quand même un sourire moqueur sur ses lèvres, parce que le jeune homme était incapable de le perdre. Il ne quittait pas les traits de son visage de ses yeux, il ne s’éloignait pas, parce qu’il n’avait pas envie de partir, il était terrifié de ne jamais retrouver ce bonheur trop éphémère.
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» Rose K. Fairclough "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
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(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Lun 7 Avr - 21:23
Don't get too close It's dark inside It's where my demons hide.
JEREMIAH & ROSE.
Souvent, une perte terrible vient nous rappeler ce à quoi on tient le plus. Parfois, on sort plus fort de cette épreuve, plus avisé, mieux armé pour faire face à la prochaine grosse catastrophe. Parfois, mais pas toujours. Nous essayons tous pourtant. Nous essayons de passer à autre chose, ce qui est un progrès. Et ça semble bizarre, et triste et mauvais. Mais c’est aussi excitant. Alors on ne cherche plus à se cacher, on se lance, on se débat dans une lutte et parfois on rechute encore. On souffre pour mieux s'attacher. Car s'attacher à quelqu'un signifie aussi le doute et la peur. Toute personne se vantant d'être sans peur n'est qu'un foutu menteur. Rose ne le prétendait pas, elle le laissait transparaître, elle se fermait pour mieux se retenir. Jeremiah faisait de même, sauf la nuit aucune de ces façades ne le soutenaient, elles l'abandonnaient alors elle, cette femme chétive qui paraissait forte, venait remplacer cette protection. Elle venait reconstruire, et réparer les dégâts. Pour mieux les détruire le lendemain. Mais aujourd'hui, qu'avait-elle fait? La vie, elle l'effleurait enfin des bout des doigts, grâce à lui, à cause de lui. Celui qu'elle avait assassiné. Et qu'elle se trouvait à apprécier. Elle ne le voulait pas, elle voulait fuir comme à son habitude mais non. Elle était cernée.
Rose était fatiguée, fatiguée de se battre et elle avait laissé une ouverture, une courte et petite ouverture. Et alors l’inimaginable s'était produit. L'homme qu'elle détestait, ce jeune brun qui n'était qu'un adolescent encore lors de son arrivée sur cet île, l'homme pour qui elle vouait une haine infinie, avait réussi à la berner avec ces yeux ambrés. Il s'était insérée dans ses pensées et le bonheur l'avait percuté alors qu'elle baissait les bras. Il était venu vers elle, bloquée, elle ne pouvait pas faire marche arrière et elle s'était cachée dans les recoins, le tuant avec des baisers. Mais cette alchimie avait suivi son cours. Lui pour qui elle était prête à rabaisser pour une quelconque raison voilà qu'elle regrettait ses méfaits. Il lui avait tiré deux balles dans le dos, la laissant sanglante pour mieux la soigner. Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient dépendants l'un de l'autre. Cette colère qu'ils avaient entretenu mutuellement durant deux années semblait s'évanouir en même temps que leurs âmes égarées.Ils avaient lâché prise et Rose ne regrettait pas ,même elle avait apprécié la sensation de retrouver l'intimité d'une étreinte charnelle. Et Jeremiah était quelqu'un de bien, il était comme elle d'une certaine manière mais ça jamais elle l"admettrait. Tous deux avaient subi de larges pertes, tous deux avaient du affronter la période qui s'ensuivait où larmes et cris résultaient. Cette longue façade ou l'équilibre était la clé, mais les cassures du passé séjournaient. Ils étaient deux inconscients perdus et ils se retrouvaient à passer du temps ensemble. Personne n'aurait pu le prévoir et surtout pas eux. Peut être pouvaient-ils plus se supporter qu'ils le pensaient? Au tout cas, une fois leurs rancœurs mises de côté, rien n'avait d'importance. Juste leurs corps enlacés s'affrontaient, la folie emportant leurs derniers neurones. Et elle haletait sous lui, appréciant chacun de ces gestes qui se faisaient plus puissants. Puis l’accoue final , comme une libération entre le rêve et la réalité. Un baiser pour atténuer ce feu étouffé , à la signification risquée. Sans mots, ni délibérations, juste un échange secret. La meneuse cherchait à comprendre, à comprendre l'incompréhensible en vain. Et cette fusion délibérée se recroquevillait, se libérait les laissant chacun de leurs cotés, le souffle court et le coeur papillonnant.Rose n'avait pas goûté à cette liberté depuis tellement de temps qu'elle se mit à rire bêtement. Oui un rire sincère, un rire relâché, accompagné d'un sourire. Puis une déclinaison en retrouvant ce sourire de Jeremiah, ce sourire bénin et idiot de ce dernier. Sa poitrine se soulevait encore suite aux méfaits que lui avait causé et elle ne pouvait se retenir de le contempler sans se gêner. Car après tout, il venait de se découvrir entièrement alors la timidité n'avait plus vraiment sa place. La jeune femme s'installait à ces côtés, scrutant chaque grain de beauté sur sa peau fiévreuse, elle s'étonnait à apprécier ce qu'elle voyait, plutôt satisfaite de l'avoir fait craquer. Puis le beau brun ne se gênait pas en retour, il la dévorait du regard alors qu'elle étincelait d'une rare joie et même il en profitait pour la chambrer. Toujours. Rose ne put s’empêcher de rire et de lui envoyer sa main comme pour le frapper, mince impact , et il se joignait à elle. Ces quelques mots eurent un maigre impact sur le visage de son amant qui gardait cet air guilleret et ce sourire victorieux. Mais Rose était taquine, mais elle n'était pas prête à lui retirer ce sourire qu'elle adorait tant. Alors elle ne lâchait plus du regard, lui laissant cette satisfaction pour l'instant.
La réalité n'avait-il pas un autre moyen de contraster avec des responsabilités, oublier semblait tellement mieux que s'aventurer dans des allées effrontées. Rose ne voulait plus jamais partir d'ici, son seul espoir, sa seule envie, rester là auprès de lui. Elle évacuait, elle souriait en contemplant cet homme qui venait de la combler. Son coeur en était la preuve formelle, alors qu'il s'égarait toujours à accélérer. Elle s’essoufflait doucement se rendant compte qu'il la consumait d'une manière abusive, réveillant chacun de ses sourires effacés. La jeune femme sombrait bêtement, elle coulait avec lui, elle s'attachait bien plus qu'elle voulait maintenant qu'ils s'étaient goûtés l'un l'autre. Cette certitude qui apparaissait au milieu de ses yeux égarées, ainsi que cette réaction physique la tourmentait. Elle aimait chacune de ces courbes, de ces bordures, et même chacune de ces parfaites imperfection. Il était sa fin et son commencement. Et cela l'effrayait. Cette peur d'un manque, cette peur de se trouver à nouveau seule alors qu'à présent ils étaient ensembles. Ensemble dans une nuée d'ennuis, ensemble enlacés surmontant un supplice instable. Cette fatigue, cette menace, chaque aléas de ce quotidien qu'ils devaient surmonter. Rose n'était pas prête à s'effarer, à s'effacer. Cette préoccupation qui la dévorait allait la hanter, oui, elle n'allait pas la lâcher ni même la consoler. Car la meneuse savait pertinemment que cette parenthèse dorée ne serait que le fruit d'une seule fois, que l'essence de deux corps avides simplement, c'était un service qu'ils s'étaient rendus, alors pourquoi son coeur se raidissait rien qu'à cette idée. Pourquoi elle se sentait faillir rien qu'à l'idée de se séparer de Jeremiah? Pourquoi arrivait-il à lui faire du mal lorsqu'il lui faisait du bien? Rose ne pouvait éclaircir ses questions incessantes, et cela ne la faisait que sombrer dans une lente agonie. Un râle étouffé dans sa cage thoracique. Un soupir. Une descente en enfer retardée. Voilà pourquoi elle voulait tout contrôler. Pour ne plus jamais ressentir cette impression de vulnérabilité. Perdre le contrôle signifiait se livrer à des hypothèses , se livrer aux autres. Ne plus paraître cette personne isolée dans laquelle on s'était incrustée. Et juste dicter un lot de paroles pour satisfaire les autres. Mais cette satisfaction se ternissait au fils des vérités ,toutes contrastées. Et ce renouveau incessant, cette motivation qu'on cherchait à innover, rien ne paraissait plus cruel que ce vide crucial d'idée. Car cette motivation, cet engouement s'épuisait, chez elle, chez eux. Et finalement, rien ne transparaissait, seuls les mots infondés jugeaient. Ce jugement dernier qui déterminait. Qui s'évadait. Qui s'endiguait des préjugés des âmes damnés. Ils étaient les dommages obsolètes d'un espoir désespéré et d'une chance malchanceuse. Et ils s'en contentaient car chaque instant à tenir, chaque instant à se battre, à lutter, à tenir debout signifiait vivre et Rose voulait vivre. Elle voulait vivre pour pouvoir goûter à ce bonheur éphémère dans lequel elle se noyait, se consolait. Cet instant tant espéré était exaucé alors que malgré ce voile de fumée qui cernait ses yeux beaux océans, elle profitait d'une proximité, pour se consumer, pour pouvoir goûter encore à une joie toute encadrée. Et ses doigts caressaient la source de ce sourire, de ce rire, de cette aisance , un toucher, un effleurement. Encore cette exaltation des sens qui l'obligeait, qui l'obligeait à arpenter chaque parcelle de sa peau veloutée. Et ses interrogations toujours en pointillées alors qu'elle se perdait à rêver, à espèrer une issue joyeuse à ce laisser aller. Rose venait de vainement faire un compliment à Jeremiah, lui laissant entendre ce que bon lui semblait, cherchant désespérément à éviter un blanc, un vide. Et alors que sa main s'agitait d'une douceur infinie, elle ne perdait plus du regard ces prunelles ambrées, captivée par cette beauté qui le caractérisait. Et alors que lui aussi se perdait à observer ses gestes puis ses yeux, il attrapait sa main à son tour, caressant avec lenteur sa paume puis ses longs doigts, avant de les amener à ces lèvres créant un effleurement de toucher, avant d'ajouter avec un sourire charmeur. « Et toi, tu m’as charmé. » Rose craquait complètement pour lui alors qu'il disait ces quelques mots. Son coeur fut pris de court lui arrachant sa respiration qui avait retrouvé un témoin de sérénité. Un léger sourire venait clore sur ses lèvres, malgré la mélancolie et la nécessité qui transparaissaient. Et elle sombrait alors qu'il caressait sa main de son pouce, se laissant attendrir, se laissant conquérir silencieusement. Son indépendance semblait si lointaine à présent. Et elle ne cessait de l'observer, elle le voyait s'égarer, s'échapper de ces préoccupations, même soupirer pour une obscure raison avant de se retourner auprès d'elle. Il se rapprocha quelque peu, laissant un peu d'intimité entre eux et Rose se rapprochait un peu plus, laissant simplement leurs nez s'entrechoquaient. Ce sourire sur ses lèvres indélébiles, faisant taire ses subordonnées interrogatives, elle ne voulait plus que le scruter pour n'oublier aucun de ces traits , pour mémoriser chaque instant. Et il reprenait, d'une voix fatiguée, laissant apparaître une grande frustration . « J’imagine qu’il faudrait s'habiller, on est quand même à côté de l’infirmerie. » Ce sourire moqueur qu'il avait toujours au creux des lèvres la faisait toujours autant sourire malgré l'évidence d'une future séparation. Rien à faire de l'infirmerie, elle était bien là , bon certes, se changer semblait une bonne idée. Elle le regardait ,un peu triste, un peu perdue, avant de s'approcher doucement de lui encore un peu pour l'embrasser. Ses lèvres retrouvaient les siennes dans une envie encore lancinante, laissant la tendresse reprendre le dessus. Sa main se hissant sur son visage lentement pour profiter de ces derniers instants, pour oublier ce qui l'attendait. Puis elle se reculait à contre coeur, cette tristesse clairement visible. " Tu as raison." La motivation n'était clairement pas au rendez vous, mais malgré tout, après quelques minutes d'observation, elle se relevait pour attraper son haut qui se baladait à quelques mètres d'elle pour l'enfiler. Puis en se retournant, elle trouva le regard de Jeremiah qui ne cessait de la fixer, elle souriait quelque peu intimidée, alors pour qu'il s’arrête, elle lui envoya son jean dessus avec un sourire, comme pour l'obliger à se fringuer lui aussi. "Allez on se bouge!"
mapydew codes.
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Mar 8 Avr - 22:10
SUCH GREAT HEIGHTS
They will see us waving from such great heights. Come down now, they'll say, but everything looks perfect from far away. Come down now but we'll stay. I've tried my best to leave this all on your machine, but the persistent beat; it sounded thin upon listening
Éphémère. Comme un rêve qui nous échappe dès qu’on ouvre les paupières. Comme un souvenir qui s’efface un peu plus chaque jour. Comme un sentiment qui nous semble éternel, mais que l’on a oublié dès le lendemain. Comme certaines amitiés, certaines vies, certains moments. Éphémère. Tourner la page, fermer les yeux. Jeremiah avait lu un jour que le bonheur commençait avec soi-même. “Happiness starts with you - not with your relationships, not with your job, not with your money but with you.” C’était probablement vrai. Alors que le sable d’un infini s’égrainait lentement entre les coulisses d’un ciel sans cesse changeant, lui ne changeait plus. Il avait essayé, de changer les paysages, de se remplir l’esprit d’autres préoccupations, mais le malheur commençait pas soi-même, tout comme le bonheur. S’apitoyer sur son sort ne servait à rien, ce n’était qu’une manière de plus de s’accrocher à un passé terminé, impossible à changer. On ne retourne pas en arrière. Jeremiah y travaillait, il travaillait fort, il s’efforçait à voir un positif quasi inexistant, lui qui n’avait jamais eu de discipline se forçait à en créer une nouvelle. Elle était difficile à construire, les briques étaient lourdes à poser. Il ne voulait pas s’écraser derrière cette discipline, comme la jeune femme à ses côtés semblait en être prisonnière. Non, il voulait… la liberté. La liberté de se sentir le cœur léger, de profiter d’un moment de bonheur juste pour un instant et de ne pas sentir le poids de milliers de préoccupations et de culpabilité lui creuser un fossé déjà trop gros dans le cœur et entre les épaules. Il voulait juste un peu de paix, une nuit de sommeil dans cette vie effrénée. Il avait quitté le monde d’une société sans cesse en mouvement pour cette île où il comprenait que peut-être que si tout le monde ne cessait de bouger, c’était simplement pour ne pas avoir à penser. Jeremiah, il parlait trop et peut-être que ce n’était vraiment qu’un reflet de tout ce qui lui passait par l’esprit, parce que s’il avait une parole hyperactive, son esprit anxieux était impossible à tenir en comparaison. Et peut-être que c’était pour cette raison qu’il ne voulait plus quitter Rose, parce que, lorsqu’elle était là, c’était comme si le monde cessait pour un instant et qu’il n’avait plus à penser à quoi que ce soit d’autre qu’à eux.
Il la regardait, son regard n’arrivait plus à la quitter plus d’une seconde. Peut-être pour se convaincre que tout ça était réel. Était-elle vraiment là ? Tout ça lui semblait plus près du rêve que de la réalité, mais depuis quand n’avait-il pas fait un rêve agréable ? Il pouvait se pincer comme il voulait, la douleur était toujours aussi vive, il ne rêvait pas. Peut-être aussi pour retenir chaque détail qu’il avait trop peur d’oublier. Les couleurs changeantes de ses iris, la façon dont ses muscles se mouvaient sous sa peau ou encore cette expression sur son visage. Impossible vraiment à décrire, juste absolument merveilleuse. Jeremiah, il avait peur d’oublier, tout ici était tellement impossible, imprévisible. Du jour au lendemain, ils pouvaient se retrouver dans un danger de mort imminent, entre les mains des hostiles, les amazones or une toute autre entité qui désirait probablement les tuer aussi et qui s’était retrouvé sur l’île par hasard. Cet endroit regorgeait d’ennemis ou de personnes aux tendances meurtrières, parfois Jeremiah se demandait s’ils n’étaient pas tombés sur un ancien asile de fou, tout simplement. Ou peut-être une vieille prison. Dieu sait qu’il n’avait jamais souhaité faire de la prison, il aurait probablement été la victime dans cette histoire. Ses crimes étaient généralement très loin d’un quelconque meurtre, peu importe ce qu’il répétait constamment, non, cette fois où il s’était stationné dans cet emplacement réservé n’allait pas le mener en prison. D’un autre côté, il était évident qu’un tel traumatisme pouvait faire ressortir le pire chez certains. Heureusement, ce n’était pas son cas… Enfin, tout dépend de quel côté on le prend. Jeremiah n’arrivait pas à considérer de faire mal à un de ses congénères, la simple pensée lui levait le cœur. Ainsi, il voulait graver ce moment. Il voulait se souvenir de chaque minutes, parce qu’il ne se souvenait pas du dernier instant où il avait été si détendu et c’était quelque chose qui lui manquait grandement. Et peut-être bien que le fait que ce soit Rose à côté de lui influençait ce besoin de ne pas la quitter des yeux, cette détente qui lui relâchait les épaules. Peut-être qu’à quelque part, la haine rapprochait plus qu’il ne l’avait jamais considéré, peut-être que cette nouvelle considération pour la blonde resterait ancré en lui. À quoi ressemblerait le lendemain ?
Lendemain, futur. Ce n’était pas parce qu’il n’aimait pas y penser qu’il n’y pensait pas, au contraire, ses pensées se retrouvaient à tourner plus souvent que nécessaire autour de ses sujets. Il avait peur, probablement comme tout le monde, de ce que l’avenir leur réservait. Peur de perdre encore plus, de ne jamais partir et, en même temps, peut-être qu’il appréhendait le départ aussi. Ce cœur qui représentait ses sentiments était confus depuis plus longtemps qu’il ne le savait. Difficile de faire un choix. D’une manière ou d’une autre, il voulait profiter du présent comme s’il n’y avait pas de lendemain. Il voulait non seulement graver chaque instant, mais en faire quelque chose de mémorable. Le jeune homme tenait sa main dans la sienne, l’effleurait délicatement de ses lèvres, il disait des mots avec une honnêteté tranchante, qui le surprenait lui-même. Cette franchise le laissait surpris, le laissait ébranlé, parce qu’il réalisait. Il comprenait que rien entre eux n’était vraiment réglé, mais il était trop tard, il l’avait dans la peau. Sa raison lui criait de partir, les regrets ne feraient que se décupler à partir de ce moment-là. Cet instant, cette parenthèse entre eux, c’était ce que Jeremiah recherchait et c’était ce qui le terrifiait. Il n’avait pas envie de dépendre de quelqu’un, pire encore de vouloir quelqu’un, comme il la voulait. Son cœur n’avait vraiment qu’une envie, et c’était de la tenir contre lui-même, de ne pas laisser une seconde chance à l’éloignement, peut-être de dormir, parce qu’il savait bien qu’il ne dormait jamais aussi bien que lorsqu’elle était là, que le battement de son cœur lui prouvait qu’il n’était pas seul. Il ne se l’était jamais vraiment avoué, oh le déni était une issue facile à des problèmes difficiles, un évitement, car ce n’était jamais une solution. Il avait nié avoir besoin d’elle, nié être terrifié, avoir peur. Les sentiments étaient si difficiles à avouer. Et Jeremiah, il n’était pas prêt à un tel aveu, il écoutait la raison, parce qu’elle semblait savoir ce qu’elle faisait. Il oubliait parfois que le cœur et la raison était si intimement lié et que chacun avait leur part de vérité dans leurs mensonges. Le réfugié parlait à nouveau, sa voix moins légère, son cœur probablement un peu plus lourd. Probablement… Rose trouvait son regard, une expression un peu triste, perdue, probablement la même que la sienne. Pourquoi avait-il cette impression imperturbable que ce n’était que pour une fois, qu’ils se sépareraient et que ce ne serait plus jamais comme ça ? Cette impression que s’il la laissait partir, elle ne serait plus jamais juste là, près de lui, à exister, à lui rappeler la beauté d’une vie misérable ? Elle se rapprochait doucement de lui, eux qui déjà étaient si proches. Ses lèvres trouvaient les siennes et Jeremiah se perdait un dernier instant dans ce toucher, dans le contact de leurs lèvres l’une contre l’autre, appréciant le toucher de la main de Rose contre son visage, tandis qu’il passait ses doigts délicatement dans son dos. Puis elle se reculait, Jeremiah la regardait, cherchant une excuse pour ne surtout pas partir. Dieu qu’il était bien là, maintenant. « Tu as raison. » Ses mots auraient été un plaisir à entendre en général, mais, à ce moment-là, il aurait bien aimé ne pas avoir raison, justement. Il haussa les épaules, ce sourire toujours sur les lèvres, disant l’inévitable, parce qu’il n’était vraiment qu’un gosse de douze ans dans sa tête parfois. « J’ai toujours raison. » Son sourire idiot s’effaça quelques secondes plus tard, Jeremiah réfléchissait, laissant le silence entre eux prendre son poids.
Son regard suivait instinctivement Rose, tandis qu’elle se relevait et partait à la recherche de ses vêtements. Il aimait la regarder, aussi stupide que cela pouvait paraitre. Que ce soit lorsqu’elle enlevait ou mettait son haut, elle avait toujours cette façon bien à elle de bouger, de s’affirmer, elle était belle. Le jeune homme se perdait dans sa contemplation, n’ayant aucune envie de se lever et d’enfiler ses propres vêtements. Que feraient-ils ensuite ? Ils se sépareraient ? Peut-être qu’ils pourraient simplement se trouver un endroit et discuter. Un peu comme ils en avaient l’intention au début, se rappela-t’il, après leur dispute. Décidément, ils aimaient bien faire compliquer. D’une manière ou d’une autre, il était bien, là où il était, à la regarder. Visiblement, Rose avait une toute autre opinion à ce sujet, car, tandis qu’elle trouvait son regard sur elle, un sourire timide habillant son visage, elle lui jetait son jean dessus, un message assez éclair. Le jeune homme l’attrapa, riant un peu en même temps. « Allez on se bouge! » Jeremiah se releva, un sourire innocent au visage, il commençait à enfiler son jean, s’exprimant sur un ton qui se voulait tout aussi innocent. « J’admirais la vue. » Sa main montra toute la forêt, et il fit un clin d’œil à Rose, son sourire probablement trop grand pour vraiment paraître innocent. Il attachait son pantalon, cherchant du regard son t-shirt, qui ne pouvait pas être si loin, franchement, peut-être qu’il y avait eu un peu d’enthousiasme entre eux, mais il doutait qu’ils avaient franchi la ligne des cinq mètres. Alors qu’il trouvait le bout de tissu du regard et qu’il se dirigeait vers celui-ci, Jeremiah entendit des pas qui s’approchaient et trouva rapidement le regard d’un inconnu qui rencontra le sien, puis qui trouva Rose. Le réfugié hésitait, connaissait-il Rose ? Peut-être bien. Peut-être qu’il était un hostile aussi. Tout ce qu’il savait, c’était qu’ils avaient l’air tout sauf innocent, leurs mains tenant leurs vêtements, leurs cheveux emmêlés, leurs yeux juste un peu trop brillants et leurs joues rosies. Et Jeremiah, il n’aimait pas les rumeurs, il aimait encore moins quand elle le concernait et il se sentait paniquer, c’était stupide, mais c’était juste exactement ce qu’il ne pensait pas qui arriverait, à ce moment-là. Ils étaient censés partir en paix, au moins, mais voilà que son regard avait croisé celui de cet homme d’un certain âge qui semblait hésiter à reculer. Jeremiah avait envie de le laisser partir, mais, d’un autre côté, il était parfaitement conscient de la vitesse à laquelle les rumeurs couraient sur cette île, ils étaient plus rapides que Gossip Girl. Il rattrapait l’homme par son avant-bras, avant qu’il ne recule, et il parlait avant même de réfléchir, il disait la première chose qui lui passait par l’esprit, comme d’habitude, s’approchant de l’homme, considérant qu’il ne parlait pas si fort. « Je… vous… Vous pouvez garder ça pour vous ? Elle et moi, c’était juste pour une fois vous savez, j’voudrais pas que ça s’ébruite, ce serait gênant. » Il haussa les épaules, avant de réaliser les insinuations qu’il avait mis dans ses paroles et peut-être que son visage blanchit, peut-être que ses yeux étaient terrifiés, parce que ses paroles le trahissaient à nouveau et que tous les mots du monde se liguait contre lui.
love.disaster
» Rose K. Fairclough "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Mer 9 Avr - 19:12
I will not make the same mistakes that you did I will not let myself' cause my heart so much misery I will not break the way you did, you felt so hard I’ve learned the hard way to never let it get that far.
JEREMIAH & ROSE.
La vérité pour tant de liberté séjournait à quelque une de ces réalités flagrantes et entêtantes. Vivre ou survivre. S"abattre et s'exiler. Et peut être une deuxième chance à la clé parce que l'erreur est humaine, et que chacun a un quota à respecter. Ce monde qui maudissait, qui suppliait de ces règles administratives que l'on tentait de nous impliquer. Que de conneries plaintives! Que des soupirs inaudibles! La terre ne cesserait pas de tourner pour quelques paumés. Elle s'acharnerait plutôt sur leurs corps broyés. La pitié n'est qu'une façade de plus, la compassion d'un instant séché de lamentations, de pleurs et de sanglots. S'appliquer serait récompensé par cet air que tous le monde respirait. Car cette implication signifierait une lutte appliquée, un combat de tous les moments, un non retour enchevêtrant. Les gens vous suivraient car vous étiez une échappatoire si facile, si opposable. Une raison, une vérité de plus au milieu des mensonges collaborés. Chaque détail rapportant un sourire à la clé. Etre leader était une mission de tous les instants, mais aussi une menace constante. Rose ne le savait que trop bien. S'afficher signifiait perdre pied. Perdre un contrôle trop serein. Mais c'était aussi un moyen de pression pour vous faire sauter. La moindre extravagance, la moindre exigence, une condition malléable et une présence remplaçable. La blonde était jeune, tous le monde n'attendait qu'une de ses conneries pour l'enterrer. Certains tentaient de la manipuler, d'autre de la précipiter mais personne n'avait réussi jusqu'à maintenant. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à ce que cette dernière chute face à tant d'envie et de désir. Une simple femme qui avait un besoin d'inaccompli. Et une personne à blâmer. Elle s'exposait, il la projetait. Tellement facile, tellement simple. Un moyen de sortie pas glorieux et non nécessiteux. Et Jeremiah qui jubilait, qui jubilait d'une joie inexpliquée, comme leur relation compliquée. Ces promesses toujours influant les décision de la jeune femme, elle accourait car Rose était stupide par moment, idiote même. Rose n'avait pas réfléchi, Rose elle tentait de se dépetrir de ses ressentiments, Rose elle souffrait alors qu'elle souriait. Ce sourire d'apparence qui s'extirpait de ses lèvres absorbées. Pourquoi rien ne coïncidait. Pourquoi cette peur ne faisait que s’accroître alors qu'elle se perdait à ne plus penser?
Cette tumulte dans sa tête contrastait pleinement avec ce silence extérieur, comme si l'origine même de ce brouhaha ne provenait que d'elle une source inépuisable de questions et d'interrogations ambiguës. La confrontation d'une réalité trop oppressante et seule avec un espoir déchu. Rose n'était pas croyante, Rose n'avait pas confiance. Rose, elle avait trop souffert et elle souffrait encore, alors que son poux s’abaissait. Et lui ne faisait que la dépayser de ce monde injuste. Et elle ne pouvait oublier la raison même de ce laisser aller. Ces yeux la dévoraient et elle fondait, alors que leurs regards enchevêtrés se scrutaient . Tout se tenait que ce soit ses sentiments étroitement liés. Que ce soit son corps décomplexé. Et cette voix qui ne cessait de la tourmenter alors qu'elle était enfin à tête reposé. Rose tu l'apprécies à quel point ce mec? Hein? C'est plus qu'avec Jay ? Dis moi je veux savoir .Tu t'attaches ou tu te noies? Non en faîte je crois que je sais. Tu es en train de tomber pour lui, toi qui te maintenait sur ce sol sur un piédestal. C'est vraiment ironique et pathétique de s'amouracher d'un parfait inconnu. Rose gardait cet air détaché mais son son coeur s'oubliait, alors que ses doutes se glanaient. M*rde alors. Oui elle tombait pour lui et cette conscience qui la torturait ne faisait que de lui rappeler qu'elle était une vulnérable naïve. A trop croire que soudainement les choses pouvaient changer, elle allait tomber de haut. Seulement sa chute ne serait pas mesurée et elle allait arriver plus vite qu'elle l'avait escompté.
Leurs corps enlacés, le jeune homme et la blonde se perdaient à espérer , à ne pas regretter leurs soudaines animosités, à juste profiter d'une instance de calme et de lisibilité. Sur ces terres, où séjournaient tout un tas de détraqués, chaque instant comptait et chacun se lassait de ce temps qui s'écoulait à une vitesse folle, n’accélérant que le fait d'une séparation contrôlée. Les originaires, les hostiles, tous cela les dépassaient. Et ils séjournaient à ne plus s’inquiéter de leurs méfaits juste quelques secondes, le temps de s’observer, le temps d'apprendre à se connaitre. Une ouverture facile, une délectable façon de changer d'idées. Mais les responsabilités les rattrapaient en plein vol, les stoppant dans leurs bonheurs éphémères. Et une tristesse égarée s’approvisionnaient de leurs âmes esseulées. Rose profitait de ces derniers moments de liberté pour déposer un baiser sur les lèvres de Jeremiah face à l'évidence de cet arrêt d'une douceur convoitée, l'évidence de ses sentiments cachés. La jeune femme s'apitoyait de cette situation élongée car tous ces moments passés à ces côtés étaient une torture pour ces futurs avancées. Il s'était ancré en elle, et elle ne se voyait plus continuer sans lui, cette dépendance tout ce bordel qui s'ensuivait ne la faisait qu'encore plus sombrer. Et elle se craquait alors que les doigts du brun s'incrustaient sur sa peau nue dans le bas de son dos. Rose ne voulait pas quitter cet endroit, oh non ,elle voulait continuer à rigoler, à profiter d'une succulente découverte mais tous les confrontait; Et ce lieu était loin d'être idéal. L'infirmerie était l'endroit où il y avait le plus de trafic et eux ils déconnaient alors que cet afflux de personne ne faisait qu'augmenter , à croire qu'ils cherchaient à se faire chopper. Alors elle se relevait, s'écartant de cette sérénité qui l'englobait quand elle était dans ces bras. Et 3 mots pour tout faire capoter. 3 mots qu'il le faisait encore déconner.« J’ai toujours raison. » Et un sourire caché alors qu’elle se retrouvait face à un gamin pour lequel elle pinçait. Rose cherchait à contre attaquer, alors elle lui lança avec ironie. "Ça va les chevilles? " Son regard toujours cloitré dans le sien, elle se soulevait malgré l'envie de profiter encore de toute cette liberté, mais cette vérité au creux de cette forêt l'animait, alors qu'elle se rhabillait sans vraiment ciller.
Son t-shirt à quelques mètres, elle l'attrapait sans grande difficulté, le mettant immédiatement sentant la brise fraîche du vent sur sa peau la faire frisonner. Alors même qu’elle était retournée, Jeremiah occupait encore ses pensées comme un virus qui détraquait chaque connexion de son cerveau et ce sourire idiot sur ses lèvres ne faisait que s’agrandir lorsqu'elle se détournait trouvant ce dernier toujours allongé. Il ne faisait que de la fixer et Rose était gênée bien que flattée. Alors elle ne se retenait pas de le scruter à son tour, le matant encore un peu avant de lui envoyer son jean en pleine tête. Une façon de lui dire, je ne te permets pas! Mais qui n'avait plus vraiment de sens après cet échange intime qu'ils avaient partagé. Alors dynamique et ponctuée, elle soulignait son inactivité, son coeur bondissant toujours. Et celui ci se mit à rire, face à son geste alors que la blonde rayonnait. Et alors il bougea enfin, ses lèvres écartées avec cette innocence contrastée , lorsqu'il enfilait son jean. "J’admirais la vue. » Rose ne put s’empêcher de rire face à ces conneries et son clin d’œil enjôlé. alors qu'il montrait cette forêt qui les entourait. Quel idiot! Et sans vraiment qu'elle s'en rende compte, elle pensait tout fort un "J'hallucine..." avant de sourire toujours plus. Et alors qu'elle enfilait son jean en se tortillant quelque peu, elle se rendait compte que ce type lui importait vraiment des choses qu'elle ne s'attendait pas, alors qu'elle brillait d'une joie qui lui avait manqué, alors que ses joues rosies lui piquaient. Il était un mélange incongrus de ce qu'elle aimait habituellement et elle ne s'en lasserait certainement jamais. Elle s'était encore engouffrée dans l'exquise pensée de ne pas avoir à se justifier persuadée d'une ultime conviction celle qu'elle n'allait jamais se battre avec lui. Mais elle avait tort, comme toujours, car cette vie contrastée qu'elle menait n'allait encore que s'empirer. Effectivement, alors qu'elle finissait de se recoiffer, un bruit de branche venait la déloger de son petit nuage alors qu'en se retournant elle faisait face à un rescapé. Un homme les fixait inflexible, hésitant à retourner sur ces pas. Mais il était trop tard. La blonde paniquée par cette soudaine invitation non désirée, reconnaissait ce survivant âgé. A de nombreuses reprises, elle l'avait réconforté pour la perte de sa famille, de nombreuses fois, elle l'avait calmé. Mais de nombreuses fois aussi, elle avait repoussé ces règles et il ne la portait pas particulièrement dans son coeur pour cela. Rose restait de marbre pour autant malgré les faits constatés. Ses cheveux emmêlés, et Jeremiah qui séjournait à ces côtés, qui était en train de se rhabiller, en rien ,ils n'avaient l'air innocents. Et toutes les accusations du monde les montraient du doigt. Et la blonde savait qu'ici les rumeurs couraient un peu partout et un seul de ces bruits pouvait la faire virer. Elle cherchait une explication potable mais le jeune homme la doubla, attrapant l'avant bras de l'inopportun et attaquant une discussion. « Je… vous… Vous pouvez garder ça pour vous ? Elle et moi, c’était juste pour une fois vous savez, j’voudrais pas que ça s’ébruite, ce serait gênant. »
Le silence s'incrustait alors que Jeremiah venait de faire l'irréparable. Rose venait de se faire percuter de plein fouet, ces quelques mots comme un coup de couteau dans son coeur brisé. p*tain quelle c*nne! Toujours à se faire berner. Elle restait muette, tentant de défaire ce visage décomposé , alors que son souffle se saccadait. Il ne valait pas mieux que tous les autres, elle lui faisait confiance et il venait de la jeter comme la première des traînées. Ce qu’elle était après tout, enfin c'est la seule chose qui allait ressortir de cette connerie qu'elle avait faîte. Car ces rumeurs allaient tourner , personne ne gardait de secrets ici et demain elle serait exposée comme une catin ,comme une fille facile aux yeux de tous. Et tous ce contrôle qu'elle avait tenté de garder, toutes ces façades qu'elle avait accumulé ne la sauverait pas. Une erreur, une infime petite erreur. Bordel et il fallait qu'elle se fasse chopper pour ce petit con qui à présent s’effrayait à être embarqué aussi. Rose ne méritait pas ça , il ne la méritait pas. Et alors qu'elle se reprenait tant bien que mal, elle se rapprochait de cet imposteur, attrapant le bras du fameux rescapé, l'embarquant à la lisière de la forêt. " Je sais que vous me portez pas dans votre coeur, mais je vous prie de garder ça pour vous, ce genre de bruit ne fait que tourner et je ne veux pas que tous cela s'ébruite, s'il vous plaît." L'homme restait silencieux, un sourire aux lèvres, face à cette soudaine supériorité et il partait sans un mot, juste cet air guilleret sur son visage. Et Rose allait péter un câble, oui parce qu’elle ne supportait plus ce destin qui s'acharnait sur elle. Qu'avait -elle fait ? Pourquoi ? Pourquoi ce poids sur ces épaules constamment? Et ce pourquoi elle s'était consacrée s'effondrait sous ces yeux. Et elle ne devait pas craquer car Jeremiah l'attendait. Car ce type qu'elle venait de se taper n'était qu'un foutu lâche, il n'était qu'un mensonge hypocrite et il la laissait béante. Il l'avait trahi et elle le détestait. Oui elle le haïssait même, car il lui rappelait à quelle point tous ce foutu bordel ne s'arrangerait jamais. Cette p*tain d'île déserte n’apportait rien de bon ,cette foutue île la tuerait. Il n'avait rien de glorieux ici, sa vie ne pourrait jamais s'arranger, car il y avait tellement de dommages à réparer et lui ne faisait que la détruire un peu plus, après tout il était doué que pour cela faire du mal aux gens qui l'entouraient et là il venait de taper fort. Très fort. Rose revenait sur ses pas, sans un regard à ce dernier, attrapant ses cheveux pour les attacher en une queue de cheval haute comme pour s'occuper les doigts, puis ramassant les quelques affaires au sol, elle reprenait, blessée mais de marbre, sa voix ne trahissait aucunes de ses émotions. "Désolée de t'avoir fait honte, je ne savais pas que tu avais une réputation à tenir, à part celle de la pleureuse attristée dans sa tente égarée. Et pour le coup d'une seule fois, tu as bien raison, je ne voudrais pas à avoir à réitérer cette expérience une deuxième fois, de plus que je suis avec Jay..." Rose était amère, amère de vengeance, amère de mensonges. Mais elle en avait fini avec ses conneries et ses reproches cachés n'avaient qu'un but, le briser comme il venait de faire. Jamais elle n'avait osé parler de ces nuits d'insomnies qui le martyrisait mais là, elle ne pouvait plus tenir. Et cette souffrance qui la rongeait revenait au galop lui brûlant ses lèvres empoisonnées, son coeur en miettes. Rose était dure, Rose était fragile, Rose crevait. Elle crevait de lui car oui cette évidence, elle l'aimait . Elle l'aimait au point de se déchirer. Et elle avait encore perdu son chemin et et le temps qui s'accumulait ne fut pas long avant qu'elle sombrait, mais elle ne pouvait pas pleurer parce qu'elle savait que c'était un signe de faiblesse dans ces yeux, alors elle était forcée de feindre. Son coeur ne pouvait pas se briser car il n'était pas entier au départ. A cause de lui... Elle l'avait regardé mourir ,elle l'avait écouté pleurer chaque nuit dans son sommeil, elle aurait du savoir qu'elle ne pouvait se fier à lui car il n'avait jamais pensé à personne d'autre que lui, il regardait simplement sa douleur. Et maintenant c'était ton tour Rose de pleurer au milieu de la nuit pour les mêmes putains de choses. Et sa vie qui s'écroulait de vide ne la sauverait pas, car il ne restait plus rien à sauver.
mapydew codes.
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Jeu 10 Avr - 0:21
THROW ME IN A LANDFILL
Push me out to sea on a little boat that you made, out of the evergreen that you helped your father cut away. Leave me on the tracks to wait until the morning train arrives. Don't you dare look back, walk away, catch up with the sunrise. 'Cause this is torturous electricity between both of us and this is dangerous 'cause I want you so much, but I hate your guts. I hate you
Vérité ou mensonge. Comment apprendre à distinguer deux semblables ? Ses opposés qui pouvaient se confondre si facilement. Lorsque la vérité et le mensonge se liaient, comment les appelait-on alors ? Jeremiah, il ne savait pas. Il ne savait pas beaucoup de chose, si vous vous le demandiez. Il ignorait comment se sortir de tout ce pétrin qu’était sa vie sur l’île. Le pire, c’était qu’il n’y avait personne d’autre à blâmer que lui-même. Il était l’unique coupable de sa propre débâcle. L’ignorance était son malheur, la culpabilité sa pénitence. Il ne savait plus comment vivre, comment laisser passer l’air dans ses bronches sans se sentir étouffer de ses propres mensonges et vérités. Tout était trop difficile et, encore une fois, il n’en était que l’unique responsable. Il était celui qui refusait d’avancer, celui qui se tourmentait d’idées qu’il n’arrivait pas à laisser partir, celui qui n’arrivait plus qu’à voir l’obscurité. On le lui avait reproché, auparavant, on l’avait accusé par le passé d’être trop pessimiste. Jeremiah, il ne savait pas comment s’en sortir. Comment s’échappait-on de son propre esprit ? Alors, il s’y tâtait, il essayait de voir ‘le positif’ et c’était à peu près aussi facile que de marcher sur des cendres et dire que ce n’était pas chaud. Il n’avait plus aucune autre échappatoire, de toute façon. L’alcool n’était qu’une issue de dernier secours, lorsque ses pensées se défendaient et que chaque muscle semblait lui faire mal, que sa tête lui tournait et que tout était simplement trop lourd pour considérer de se laisser aller à la solitude. Jeremiah, il était perdu. Déboussolé, un enfant vraiment pris entre les griffes d’une vie insensée qui s’isolait par lui-même. Parce qu’il n’était pas seul sur cette île. Il y avait des dizaines d’autres rescapés, tout comme lui, qui continuaient leurs vies, qui passaient à travers des émotions trop dures et des douleurs trop vives. C’était facile d’oublier, Jeremiah, il avait tendance à se retirer des autres. Il n’aimait pas cette vie de groupe forcé. Jeremiah, il était des contradictions constantes, des emmêlements et des opposés. Probablement la raison pour laquelle il était si attiré par Rose. Il avait les deux pieds bien enfoncés avec Rose, c’était ridicule, parce qu’il n’était même pas certain de bien saisir pourquoi. Mais dernièrement, lorsqu’elle était là, il avait juste envie de peut-être parler ou d’effacer cet air contrit qui semblait constamment se frayer un chemin jusqu’à son visage. Le réfugié avait cette impression inexplicable qu’il y avait plus chez elle qu’elle ne le laissait voir et c’était ça qu’il cherchait. Curiosité ? Peut-être bien, peut-être plus que ça.
Il se sentait tellement, tellement bien, c’était aussi ridicule. Tout était ridicule et il n’allait pas le cacher, il aimait bien ça. Ils se souriaient comme deux adolescents qui se découvraient un premier amour. Et ils se moquaient l’un de l’autre, ils riaient, parce qu’ils avaient le droit maintenant. C’était comme si un poids s’envolait enfin de ses épaules, Jeremiah était heureux. Il voulait la garder près de lui, il ne voulait pas qu’elle parte. Égoïste ? Probablement, il l’était plus souvent qu’il ne se l’avouait, de toute façon. À quelque part, à ce moment-là, il se découvrait un droit d’être heureux, Rose lui donnait l’accès à cette légèreté qui lui paraissait si loin, tandis que ses lèvres s’engourdissaient encore de leur contact, ses mains vibraient encore de sa peau. Malheureusement, le monde extérieur n’était pas figé, il continuait d’avancer, les minutes coulaient, le camp roulait, tandis que le soleil s’abaissait sur son arc. La vie continuait. La vie les laissait branlants et incertains. Comment connaitre l’avenir ? Jeremiah n’y croyait pas. Il ne croyait pas qu’une fois quitter cet endroit, cette parenthèse, cette pause entre eux, ils ne reprendraient pas leurs routines continuelles. Disputes, réconforts, façades. Ils se mentaient, comme ils mentaient au reste du monde, mais ce n’était plus un jeu, ça risquait de faire mal, et il était terrifié. Il avait peur, parce que ce qu’il avait, là, maintenant, avec la meneuse, qui lui répondait un « Ça va les chevilles ? », avec un sourire qui se voulait discret sur les lèvres, c’était quelque chose qu’il aurait bien aimé répéter. Mais ils avaient un historique. Ils vivaient de frictions, ils s’échappaient entre des animosités qui ne faisaient vraiment aucun sens. Ils n’étaient vraiment que deux idiots, qui s’étaient cherchés pendant des mois avant de finalement se trouver. Le réfugié ne croyait pas qu’il regretterait un jour ce moment, cette union, cette fusion, il avait plutôt peur de regretter la suite. Mais comment l’éviter, cette suite qui lui semblait inévitable ? Il n’avait pas envie de jouer un remake de Roméo et Juliette, surtout que le problème n’était pas des parents réticents, mais plutôt des esprits et des habitudes. Pourquoi avait-il cette foutue impression qu’il ne saurait plus comment vivre sans cette blonde ? Peut-être qu’à quelque part, Jeremiah était prêt à accepter les disputes, s’il pouvait juste la garder un peu plus près. Il était perdu, il était face à un esprit qui ne lui amenait plus que des conclusions négatives, il voulait le positif, mais l’anxiété renaissait, alors qu’il la regardait, qu’il ne la perdait plus du regard; on ne savait jamais lorsque c’était la dernière fois, n’est-ce pas ?
Il voulait en profiter, de cet instant. Peu importe la fin, peu importe comment ils allaient s’éloigner, sur un bon pied ou un mauvais, il avait encore ce moment entre les mains. Alors Jeremiah se détendait, défaisait à nouveau ce nœud qui renaissait dans sa nuque, son regard se perdant en Rose, avant qu’elle ne le retrouve à nouveau et qu’elle vienne interrompre ses rêveries. « J’hallucine… » l’entendit-il dire, agrandissant son propre sourire. Il passa instinctivement une main sur l’avant-bras de la blonde, se retenant de ne pas dire une connerie et décidant de simplement s’éloigner, d’aller chercher son t-shirt qui ne pouvait pas être si loin. Il aimait la toucher, et pas forcément d’un désir de plus. Il aimait ses frôlements et ses caresses innocentes, voire affectueuses. Un signe d’affection qu’il ne se permettait vraiment qu’avec les gens les plus proches de lui, un signe d’affection qui lui avait toujours paru naturel. Il se retrouva bien rapidement, malgré son bon vouloir, à remettre ses propres vêtements, signant une sorte de réelle départ. Jeremiah était silencieux, tandis que son esprit vagabondait et c’était idiot, mais il était incapable de ne pas s’imaginer les pires scénarios. Il avait réellement peur, il cherchait une stupide excuse pour rester près d’elle un peu plus longtemps. Il ignorait même pourquoi il se cherchait une excuse, il pouvait rester, non ? Était-ce permis ? Il détestait ce statut quo, et il était sur le point d’affronter la jeune femme, de lui demander son opinion sur toutes ses questions que l’anxiété grugeait en lui, mais des pas interrompirent sa décision, un regard agrandit sa peur. Jeremiah paniquait, il était terrifié à l’idée des rumeurs, des mensonges, des idées que les gens se feraient. Il n’avait pas peur que les gens se fassent une idée sur lui et Rose, il n’en avait franchement rien à faire, même qu’il avait bien envie que ce soit une rumeur, peut-être… enfin, peut-être pas non plus, c’était un sujet auquel il n’avait pas réfléchi encore, ou peut-être qu’il y avait trop réfléchi, enfin, peu importe. Non, il paniquait, parce que Dieu sait qu’ils avaient déjà assez de problèmes et déjà des fils se liaient dans son esprit, des idées s’emmêlaient et, instinctivement, il rattrapait l’avant-bras de l’inconnu, il cherchait les justes mots pour les sortir d’un pétrin évident. Évidemment, ses mots n’étaient pas justes et à peine avait-il terminé de les dire qu’il les regrettait. Juste pour une fois ? Sérieusement, Jeremiah ? Mais tout ce qu’il avait en tête, tandis qu’il paniquait, c’était que si ces rumeurs se propageaient, peut-être que tout ça n’allait être que pour une fois, peut-être que cet instant resterait unique, peut-être qu’il n’aurait jamais accès à nouveau à cette Rose qu’il avait côtoyé pendant cet espace si court. Et c’était exactement ce qu’il ne voulait pas, c’était exactement ce qui le terrifiait.
Ses mots étaient des traitres, et le réfugié voulait parler, mais il était effrayé à l’idée de ne faire que s’enfoncer. Peut-être qu’il en avait fait assez, maintenant. Peut-être que tout ça était le signe qu’il était mieux de se tenir plus loin, d’arrêter d’essayer, parce que tout ce qu’il faisait, c’était planter des couteaux de plus et essayer vainement de ramasser des morceaux trop brisés. De toute façon, il manquait toujours un morceau au puzzle, une fois qu’il avait été cassé. Il baissait les yeux et il crevait d’envie de s’excuser, mais à quoi bon ? Il avait déjà eu une deuxième chance, il commençait à être trop tard, non ? Il était muet, le silence était pesant, ses épaules s’affaissaient et le bonheur n’était définitivement plus au rendez-vous. Encore une fois, il était le coupable tout désigné, et, malgré lui, il était furieux. Il avait simplement envie que cet inconnu s’en retourne, les laisse tranquille, n’ait jamais été là. Il observa Rose du coin de l’œil qui attrapait l’inconnu à son tour par l’avant-bras. « Je sais que vous me portez pas dans votre coeur, mais je vous prie de garder ça pour vous, ce genre de bruit ne fait que tourner et je ne veux pas que tous cela s'ébruite, s'il vous plaît. » Jeremiah avait écouté, une main sur sa nuque, il était dépourvu de mots. Avait-il d’autre choix que de s’expliquer ? Le croirait-elle ? S’il était à sa place, il ne se serait probablement pas cru. Il se mordait la lèvre, il était terriblement nerveux, il crevait de son anxiété, juste là, attendant que Rose revienne, parce que p*tain, il était tellement con. Si elle refusait de lui parler, il n’avait que lui-même à accuser, et m*rde il n’avait pas besoin de plus de culpabilité, non ? Il la vit revenir du coin de l’œil, se dirigeant instinctivement vers elle, tandis qu’elle évitait volontairement son regard, s’attachant les cheveux, ramassant ses affaires. Jeremiah, il ne savait plus quoi faire, encore une fois. Jeremiah, il était encore plus perdu, parce que tout ça était de sa faute, mais de simples excuses ne suffisaient plus. « Rose… » Il murmurait son prénom, lui qui avait toujours ce goût sucré sur sa langue et dont les syllabes avait pris une importance si grande, hésitant malgré lui à continuer, terrifié à l’idée de prononcer encore une fois les mauvais mots. Le réfugié avait peur de ses propres mots, maintenant, il avait peur de sa propre personne, mais l’idée de la perdre, elle ? C’était pire encore. Pire encore, parce qu’elle partirait persuadée qu’il avait menti, persuadée qu’il n’était pas seulement un imbécile, mais aussi un menteur et manipulateur. Pire encore, parce qu’il ressentait ce foutu besoin de l’avoir près d’elle et que ça faisait trop mal de l’imaginer partir. Il hésitait trop et Rose profita de son hésitation pour enfoncer des clous, sa voix était trop froide, son visage de marbre. « Désolée de t'avoir fait honte, je ne savais pas que tu avais une réputation à tenir, à part celle de la pleureuse attristée dans sa tente égarée. Et pour le coup d'une seule fois, tu as bien raison, je ne voudrais pas à avoir à réitérer cette expérience une deuxième fois, de plus que je suis avec Jay... » C’était comme une gifle, mais ça faisait encore plus mal. La douleur était vive, alors que Jeremiah détournait le regard et qu’elle lui rappelait qu’elle n’était même pas célibataire et avec Jay qui plus est. Sérieusement Jeremiah ? Bravo, beau travail, way to go, va t’attacher à celle qui risque le plus de te blesser. Il ne savait plus du tout quoi dire, là, maintenant. Ses yeux le brûlaient, sa gorge le laissait tomber. Le jeune homme ne voyait plus d’issu. Ses mains s’accrochaient l’une à l’autre, tremblantes, incessantes, ses yeux se détournaient de Rose à nouveau, la regarder n’étant plus qu’une torture de plus, un rappel de ce qu’il ne risquait plus d’avoir. « Écoute, je… j’ai parlé sans réfléchir, d’accord ? Mes idées se sont mêlées, je voulais juste dire quelque chose pour qu’il parte et, visiblement, ce n’était pas les bons mots, je sais bien… Je… je suis désolé, okay ? Je… » Il hésitait, les doutes, les incertitudes, de vieux amis qui ne l’abandonnaient plus. Son regard trouvait une fascination certaine en ses mains. Il paniquait, bon dieu, il paniquait à l’idée qu’elle parte, là, maintenant. Il avait besoin d’elle, m*rde, et pas pour le compléter comme on voit dans ses films à l’eau de rose niais, non, il avait besoin d’elle, parce qu’elle était pile la personne qui arrivait à venir le chercher aux tripes dans ses pires moments, il avait envie de la connaitre, il voulait être son ami, bon sang, si ce n’était pas le truc le plus niais qu’il avait pensé dans ses derniers mois, voire toute sa vie. Il se sentait pire que con, il n’y avait pas de mots pour décrire comme il se sentait idiot. « Je te dirais bien que tu peux partir, tu sais, je suis certain que c’est tout ce que tu veux, maintenant, de toute façon. Tu pourrais aller essayer de ramasser les pièces de ta propre réputation, tout ça, t’as raison, la mienne n’est pas très grande, j’suis que le pauvre gosse pleurnicheur, la tienne, c’est une autre histoire. Peut-être en parler avec Jay aussi, je sais pas ce qu’il va en penser. » il riait un peu, un rire sans joie, embarrassé, idiot. « Mais… » Je n’ai pas envie que tu partes. Les mots étaient coincés, les mots ne sortaient pas, il trouva le regard azur cette fois, et il se demandait s’il avait vraiment le droit de lui dire ça, maintenant, alors qu’il venait de la blesser comme ça. N’était-ce pas comme l’obliger ? Ne risquaient-ils pas de simplement plus se blesser ? Il détourna le regard à nouveau, honteux, terrifié, il posa une main sur un arbre tout près, parce qu’il sentait qu’il avait besoin de support, sa tête le tournait malgré lui. « p*tain, je te dirai pas de partir, okay ? Parce que ce serait un mensonge de plus et j’ai l’impression que les mensonges ne feraient que nous plonger les deux pieds plus profond dans ce merdier. Alors, non, je veux pas que tu partes, mais si tu veux partir, je t’en empêcherai pas. » Il prit son souffle une dernière fois, se mordant la lèvre, chaque mot était difficile à prononcer, ils lui faisaient physiquement mal. « Je veux juste que tu saches que je… je profitais pas de toi. » L’honnêteté creusait un fossé, il ne voulait pas qu’elle parte, mais il espérait être seul, en même temps, parce que si elle devait partir, il ignorait dans quel état il allait être. Il retenait une tristesse plus profonde, retenait un déchirement qui venait briser des morceaux déjà en miettes. Jeremiah, il avait dit tout ce qu’il avait à dire. Jeremiah, il avait fait une connerie, une de plus, une autre qui viendrait hanter ses insomnies, il ne pouvait plus qu’espérer. Espérer quoi ? Il n’osait même plus espérer, parce qu’espérer, ça faisait mal, parce que, souvent, quand on espérait, les réponses obtenues n’étaient pas les bonnes et la déception poussait les épaules près d’une falaise que l’on avait creusé nous-même. Jeremiah était perdu et il ne savait pas s’il pouvait se trouver lui-même, s’il pouvait oser, parce que l’état dans lequel il se trouverait serait probablement lamentable. Voilà deux fois en deux jours déjà qu’il se persuadait que Rose allait partir. Voilà deux fois en deux jours déjà qu’il avait trop mal, beaucoup trop mal.
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» Rose K. Fairclough "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Sam 12 Avr - 16:21
I will not make the same mistakes that you did I will not let myself' cause my heart so much misery I will not break the way you did, you felt so hard I’ve learned the hard way to never let it get that far.
JEREMIAH & ROSE.
Il y a des jours comme ça, où l'envie se préoccupe que du simple désir d'un souvenir étranger, d'une protection trop envisagée. Et l'effervescence condamnée aux jours exploités d'une quiétude transparente, translucide dans lequel se cache chacun des égarés. Ils ne cherchaient plus à se dissimuler, ils ne cherchaient plus à fuir cette issue délavée car ils s'étaient déjà empêtrés dans un merdier impossible. Et la frustration qui en résultait ne faisait que s’abattre sur les leurs têtes désespérées. Tous ces doutes, toutes ces questions et interrogations sans conclusion , sans réponses auxquelles se fier, comment se retournait, comment s'échapper? La vie est faîte de mystères, de contradictions. La vie était parfois magique et parfois elle était injuste, érudite d'une vérité que trop pesante. La réalité plus que maussade que l'imaginaire. Les sentiments éclaircis d'une échappée charnelle, comme réponse à un fait que trop examiné. Que faire lorsque cette échappée ne fait que renfoncer un mystère? Que faire lorsque cette échappée brisait en son sein tout un coeur émietté de bribes linéaires? Rose était perdue, perdue entre rêve et cauchemar. Une insomnie éveillée qui la consommait. Avec d'un côté, une peur engrangeant une mélancolie maussade, une phobie paradoxale et de l'autre, un état d'âme futile, un sourire éphémère et une envie plus que risible. Était-elle blâmable? Pour son humanité? Ou pour sa liberté? Car la meneuse avait soif de vivre, soif de braver une infinie de limites, soif d'un bonheur intempestif, intemporel. Car même si elle paraissait dure, elle ne cherchait que le réconfort d'un être cher, elle cherchait une personne sur laquelle se reposait, sur laquelle se confiait. Une personne qui ne serait pas délicate, qui n'aurait pas forcément toutes les qualités requises mais quelqu'un qui pourrait la comprendre pour ce qu'elle était, pour ce qu'elle avait subi. La fragilité, la douceur, la tendresse.. Tous ces mots tant escomptés mais jamais trouvés. Un visage qui les brisait, comme un vase en verre. Chaque éclat recomposant un sourire sur cette façade de porcelaine. Sur son visage où la haine avait séjourné, où la tristesse l'avait marqué. Et une douceur sur leurs lèvres, une douceur douteuse, hésitante et incertaine, mais juste un creux de sourire, juste un arc de joie. Une évidence comme une vérité soudaine. Lui comme elle. Deux étrangers aux cœurs légers. Jeremiah et Rose, deux opposés que tout attirait. Et une stupéfaction alors qu'enfin ils se découvraient, trouvant en chacun un besoin d'essence, un besoin de goûter. Ils s'étaient cédés l'un l'autre dans une étreinte suave, une étreinte qui les avait fait plongés dans une lente descente infernale. Et la blonde comme le brun à présent doutaient, s'affrontaient, clés à une incertitude constante et étincelante. Les accumulations de leurs péchés et la trahison prêts à les dévorer.
Rose souriait, Rose s'évadait. La jeune femme séjournait dans une douce folie, qui la berçait d'un monde plus léger. Jeremiah à ses côtés la scrutait, la consumait alors qu'elle s'impatientait. Qu'elle étouffait d'un brasier brûlant qui accumulait son coeur délavé, blessé. C'était niais, mais elle se sentait bien alors qu'elle perdait l'encre de ses yeux dans l'ambre des siennes. Comme une échappatoire à un quotidien trop lancinant. Ils étaient seuls, seuls face à ces terres hostiles, seuls face à l'évidence que chacun pouvait disparaître du jour au lendemain. Rose n'était pas sentimentale, elle n'aimait pas les trucs à l'eau de rose. Elle avait toujours fait dans l'originalité, préférant s'accabler que de se détendre dans une atmosphère trop mièvre. Mais aujourd'hui, ses priorités s'étaient floutés, cette curiosité toujours plus poussée. Et la blonde avait peur, ouais, elle était effrayée, effrayée de s'échapper, effrayée d'oublier. Elle, qui tentait sans cesse d'effacer ce passé qui la grugeait, la voilà en train de s'attacher à quelques pensées, à quelques instants égarés. Une envie, un idéal, toujours continuer à le scruter dans son intime beauté. Et Rose craquait, Rose se libérait de ce poids vénéneux qui l'accumulait, et elle restait muette alors qu'elle s'activait, alors qu'à présent elle avait le droit de la taquiner et qu'elle ne se gênait pas pour le faire. C'est comme si tous ces interdits s'envolaient pour laisser place à une instance de latitude. Latitude accablée par la grandeur des engrenages de cette vie extérieure. Comme une pensée noire qui assassinait le reste des sourires et des moments esseulés. Aucuns instants découpés de cette chienne de vie, de ce quotidien bourdonnant, oppressant qui les ramenaient chacun les pieds sur terre. Cette instance qu'ils avaient partagés devaient se stopper et leurs priorités, leurs responsabilités les rattrapaient. Eux qui se laissaient contaminer par cette envie de toucher, alors que leurs lèvres se retrouvaient dans un dernier échange apprécié... Et que leurs corps dénudés se séparaient, avec une certaine frustration, une boule dans leurs bas ventres. La blonde agonisait intérieurement, lasse de questions, remplie de doutes, amère de réponses. Elle qui autrefois se méfiait à présent se voilait. Se voiler de cette peur d'un manque, de cette peur de ne plus retrouver cette proximité car cette blonde qui tentait de garder un air détaché, s'attachait contre son grès. Elle se voyait bien à ses côtés avec une intime exclusivité. Pensée égoïste qui l'animait; Mais pourtant tous ces fantasmes étaient restreint par cette vérité. Celle qui la brisait, la torturait et la malmenait. Cette promesse qu'elle regrettait à présent. Cette couverture auprès de Jay. Lui qui voulait se venger, qui voulait créer cette jalousie auprès de sa bien aimée et Rose qui avait promis de l'aider. Aujourd'hui, tous ces mensonges, toute cette façade l’exhaussait et elle voulait s'en détacher. Pour pouvoir profiter. Profiter de Jeremiah pleinement si celui ci voulait bien. Avec un intime espoir de pouvoir retrouver cette étincelle de joie, ce sourire enjôleur , ces yeux pétillants. Toutes ces choses qui lui avaient tant manqués.
Alors toute ses taquineries, tous ses droits qu'elle prenait ne faisait qu'amortir cet espoir, cette lumière au creux de l’obscurité. Une intime pression, une intime envie que cette relation marche. Mais toujours ces questions qui l'effrayait , qui arrivait à la rendre sérieuse alors qu'elle ne cherchait qu'un peu plus de légèreté. Alors elle se muait à sortir quelques mots pour l'attiser alors qu'elle se rhabillait nonchalamment, malgré cette envie qui la turlupinait, cette envie de rester. Et Jeremiah ne faisait que la contester, certainement prêt à lui répondre tous un lot de conneries que seul lui détenait la clé, car après tout c'est ce qui le caractérisait. Et alors qu'elle lui sortait un léger j’hallucine entre ses lèvres à demi écartés, elle sentait le jeune homme se rapprochait d'elle, glissant sa main sur son avant bras. Rose souriait, Rose tentait de le percer à jour. Car chacun de ces gestes témoignaient de cet attachement, de cette tendresse qui résultait entre eux, pourtant tout était encore si flou, si instable, si incompréhensible, pourtant la blonde ne s'accablait pas de ce dilemme, elle rendait un sourire à cet homme qui retournait chercher le reste de ces vetements, touchée de cette caresse, envieuse d'un autre effleurement, pas forcément intime, juste un toucher. Et une révélation de plus sur cette dépendance, sur ce constant besoin de rester auprès de lui, de le sentir tout contre elle. Toutes ces choses qui ne la laissait encore plus douteuse, qui la rendait plus irréfléchie sur ses sentiments. Car si Rose subissait, Rose ne comprenait pas. Rose était spectatrice de cette scène qui se jouait devant ses yeux et Rose ne se rendait pas compte que tous ses projets allaient être balayer à cause d'un importuné. Et alors que ce soleil de plomb frappait les deux jeunes gens inoculés, le danger les guettait. Un craquement de branche. Un silence incomplet. Et toutes ces vérités remplacés. Un homme, la raison formelle d'un désarroi , d'une curiosité trop grande. Un rescapé qui passait simplement par là, qui venait de les crever en plein vol. Juste quelques preuves mais qui suffisait à en tirer des conclusions. Et cette panique, cette culpabilité et toujours cette peur. Peur qui dévorait les entrailles de Rose qui restait silencieuse face à cette arrivée, la laissant songeuse. Et l'éventualité d'un échec, l'éventualité que tout ce qu'elle avait construit allait s'effondrer. Alors la blonde essayait de se justifier, de trouver une explication rationnelle à cette situation ambiguë. Cette explication serait la clé de sa crédibilité. Mais Jeremiah la dépassait, il la prenait de court sans doute encore plus paniqué que cette dernière. Les deux jeunes gens voulaient se préserver, mais à quel prix, et alors que la blonde songeait à ces rumeurs qui pouvaient découler, son visage se glaçait. Que serait-elle aux yeux des autres s'ils apprenaient? Juste une traînée, une femme qui se laissait aller facilement et Rose ne pouvait accepter de tels préjugés. Mais le brun qui attrapait cet étranger glissait dans ces mots tous ce qu'elle redoutait. Et c'était son tout qui se consumait, qui était frappé d'un tel désarroi qui la laissait suffocante. Tous ce qui l' avait tant effrayé, tout ce qui lui avait arraché un souffle de vie. Cet espoir, cette conduite, plus rien juste l'évidence de s'être faite avoir encore une fois. Et tous ce monde qui s'envolait, toutes ces envies qui la laissaient rêveuse s'écrasaient comme son corps compressé de toutes ces agressions. Elle croyait pouvoir retrouver ce sourire, elle croyait pouvoir guérir mais ses cicatrises étaient trop ouvertes, trop béantes pour être suturées. Et la brûlure trop intense ne faisait que de la faire tournoyer, tout comme son coeur déglingué. Elle allait s'effondre, elle allait s'échapper. Rose la solitaire, Rose la démente, Rose la suppliante, Rose la cassée. Tous ces noms qui lui collaient la peau alors qu'elle se rabaissait malgré la douleur, malgré cette brisure dans son âme , alors qu'elle marchait auprès de cet homme qui souriait. Un sourire qui cachait son esprit malsain , son esprit enjoué. Il allait cafter car l'opportunité était trop belle, trop réelle pour l'effacer. Et il n'allait pas se gêner. La meneuse en était persuadée, elle savait que son intégrité allait se bousculer. Tout ça pourquoi? Pour juste lui. Lui ce brun qu'elle détestait alors qu'il tentait de se justifier alors qu'elle revenait sur ses pas. Le coup d'une seule fois, ce serait honteux. Ces mots revenaient en tête inlassablement dans la tête de la belle qui était tourmenté par ces vérités mensongères, par cette insuffisance de pensée. Et il osait encore la tourmenter, il la cherchait du regard alors qu'elle le fuyait pour ne pas s'effondrer, car la souffrance s'insufflait sous sa peau à vif. "Rose..." Sa retenue la laissait pantelante, alors qu'elle tentait de se calmer face à cette trahison, face à ce rejet. Elle n'était pas une poupée qu'on pouvait jeter comme ça, non, personne n'avait le droit de s'amuser d'elle de la sorte et elle ne le laisserait pas une fois de plus, car elle était amère, amère de ces paroles venimeuses. Cela faisait 2 fois qui l’abîmait, et Rose ne pouvait plus le supporter. Rose avait mal. Rose était à deux doigts de craquer. Car cette trahison était la pire qu'elle avait subie. Cette trahison qui parfois concernait un corps qui lâchait , qui se déréglait mais qui trouvait en la médecine un moyen de se réparer mais il y avait aussi celle qui concernait la sociabilité. Lorsqu'une personne se confiait à l'autre, se donnait entièrement et que cette dernière la mordait, l'abandonnait. Quand on trahit l’autre... quand on trahit l’autre, c’est plus compliqué de réparer les dégâts. On fait l’impossible, pour reconstruire la confiance qu’on a perdu, mais certaines trahisons, certaines blessures sont si graves, si profondes, qu’on est impuissant à les guérir. Et dans ces cas là, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre. Et Rose était si amère, que seule le temps pouvait la relever. Et alors qu'elle se perdait à chercher ses affaires, alors que sa langue lui brûlait, elle lâchait prise pour faire face à cet idiot qui la rendait malade, qui la dégoûtait. « Désolée de t'avoir fait honte, je ne savais pas que tu avais une réputation à tenir, à part celle de la pleureuse attristée dans sa tente égarée. Et pour le coup d'une seule fois, tu as bien raison, je ne voudrais pas à avoir à réitérer cette expérience une deuxième fois, de plus que je suis avec Jay... » Ses yeux océans ne le lâchaient plus, le torturant de ces méfaits, alors qu'elle s'attachait à sa paume nerveusement, toute cette assurance qu'elle témoignait, n'étant qu'une motivation pour ne pas laisser tomber. Et chaque mot qui sortait de ses lèvres salies de toucher, qui avait encore sur le palais ce gout acidulé, ne la faisait plus que s'ouvrir sous ces prunelles ambrées. Chaque syllabe l'agressant, brisant un peu plus le reste de son corps bafoué, car oui elle se sentait manipulée, elle se sentait abusée. Ces gens à l’extérieur ne la lâcherait pas, il la traiterait, car elle avait merdé. Juste une fois... Et lui que trouvait-il de mieux à faire? Il fuyait, il hésitait, il reprenait cet air désabusé. Ces mains s'entrechoquaient, il ne la regardait plus car il était honteux. Et Rose s'engouffrait dans cette colère, avec une peur devoir le quitter, car oui tout ce qui lui venait en cet instant c'était de partir loin de lui. Loin de cet homme qui ne faisait que de la détruire, car il n'était doué que pour ça briser les personnes qu'il aimait.
« Écoute, je… j’ai parlé sans réfléchir, d’accord ? Mes idées se sont mêlées, je voulais juste dire quelque chose pour qu’il parte et, visiblement, ce n’était pas les bons mots, je sais bien… Je… je suis désolé, okay ? Je… » Des excuses, voilà à quoi elle devait s'en tenir, pour ce merdier qu'il avait lancé. Non elle ne le laisserait pas s'en sortir comme ça pour tous ses dégâts qu'il venait de causer. Tout était de sa faute. Tout était toujours de sa faute. Et rien au monde ne fera qu'elle lui pardonnera. Rose était rancunière, Rose était avide d'explications, Rose souffrait. Et ces mots, ces arrêts ne faisait que l’empêtrer dans cette culpabilité qui le tourmentait. Il bégayait, elle se taisait. Elle était prête à tout écouter pour pouvoir le confronter par la suite. La blonde ne lâchait pas prise, malgré ses jambes tremblantes, malgré son coeur en miette, malgré toutes ces idées qui s’emmêlaient alors que lui en face d'elle, se confondait en excuses, tentait de se justifier en vain.« Je te dirais bien que tu peux partir, tu sais, je suis certain que c’est tout ce que tu veux, maintenant, de toute façon. Tu pourrais aller essayer de ramasser les pièces de ta propre réputation, tout ça, t’as raison, la mienne n’est pas très grande, j’suis que le pauvre gosse pleurnicheur, la tienne, c’est une autre histoire. Peut-être en parler avec Jay aussi, je sais pas ce qu’il va en penser. » Oui elle voulait partir, elle voulait le fuir, car il était l'origine de sa destruction et elle ne voulait plus souffrir, elle voulait que tous se stoppe. Elle voulait lui dire ces quatre vérités mais à la place elle l'écoutait rire bêtement. Ce qui ne faisait que confronter un peu plus son excès. Se foutait-il de sa gu*ule? Pourquoi est ce qu'il lui infligeait tout ça? Il voulait avoir la supériorité , il voulait gagner la guerre, il l'avait fait, Rose capitulait. Elle lui laissait l'écraser. Il venait de la piétiner de toute manière. Jay dans toute cette histoire, un dommage qui causerait sa perte, juste un prétexte pour le blesser et elle espérait que ça avait marché. Mais ce rire, comme une moquerie, la blonde étouffait, elle agonisait car elle avait l'impression que toutes ces paroles, tous ces mots n'étaient que le fruit de sa mesquinerie, que malgré cette hésitation et ces doutes qui la contaminaient à son tour, il mentait; Ces mensonges comme des bouts de verres qui lui implantaient dans le ventre, pour l'achever. « Mais… » La blonde le regardait toujours, attendant patiemment la suite , attendant sa dernière justification prête à crever ou à s’élever, car cette sincérité dont il faisait preuve, toute cette torture qu'elle lui infligeait, lui revenait en pleine tête, cette mine défaitiste ,ce changement d'humeur radical. Et alors il la regardait, alors que de son côté elle le dévisageait; Puis il s'enfuyait une fois de plus, car il était lâche, car il avait peur tout comme elle, mais elle s'impatientait, alors qu'elle le voyait se poser contre un arbre, se rattraper à une chose qui pouvait le maintenir debout. « p*tain, je te dirai pas de partir, okay ? Parce que ce serait un mensonge de plus et j’ai l’impression que les mensonges ne feraient que nous plonger les deux pieds plus profond dans ce merdier. Alors, non, je veux pas que tu partes, mais si tu veux partir, je t’en empêcherai pas. » Il venait de l'assassiner, et ses yeux commençaient à rougir, car elle souffrait et toute cette souffrance s'engouffrait sur son visage décomposé. Ne comprenait-il pas qu'il ne faisait que de l’enfoncer? Il la blessait encore plus car cette dépendance qui lui témoignait, ne la laissait plus que béante, et ensanglantée. Il n'avait aucun droit de lui infliger tous ses dégâts. Aucun droit car il n'était rien pour elle, du moins c'est ce qu'elle essayait de se persuader. Jeremiah reprenait une dernière fois. « Je veux juste que tu saches que je… je profitais pas de toi. » C'en était trop, Rose ne pouvait plus supporter tous cs mots qu'il osait prononcer. Tous ces mots qui avaient un impact négatif sur son esprit embrumé, tous ces mots qui la pénétraient. Et ce silence qu’elle contenait, ce silence qu'elle lui infligeait, pour lui faire croire qu'il était insignifiant à ses yeux la bouffaient et elle explosait, elle se rapprochait de lui, se mettant face à lui pour le confronter. Retenant ses larmes, se forçant à ne pas lâcher prise, son corps exténué.
"Je t'interdis de me dire ça, tu n'as pas le droit. Pourquoi tu m'infliges de telles choses? Qu'est ce que j'ai fais pour mériter toute cette torture? Tu n'arrives qu'à me faire du mal Jeremiah! Une seule fois, ça serait gênant, est ce que tu te rends comptes de tes mots? Comment veux tu que je reste calme? Je ne peux pas car cet homme là, celui qui vient de se barrer, il va le balancer ce qu'on a fait. Cette erreur, cette connerie. Aux yeux des autres, je ne serais qu'une traînée parce que je suis censée être avec Jay. Et tu veux que je lui dise quoi à lui, que je me suis tapé le mec qui ne pouvait pas se blairer. Bordel, à cause de toi, je suis finie. Je ne veux pas qu'on me traite pour ce que je ne suis pas. Je ne veux pas être la risée du camp, je ne veux pas.... Je ne suis pas..." Une traînée. Rose étouffait et elle se taisait pour reprendre son souffle, car elle voulait lui délibérer ces faits d'un seul trait. Et cette éventualité de devenir une victime. Car sa voix la lâchait, car elle avait mal et chaque mot la brûlait un peu plus mais elle ne pouvait pas s’arrêter car elle voulait savoir, car elle avait besoin de le confronter pour se sentir soulagée. " Jeremiah... Je ne veux pas ... Je veux comprendre pourquoi.Et après on fera comme avant, on s'évitera , on s'oubliera, car tous ce qu'on fait c'est se blesser mutuellement et je ne veux pas de ça, j'ai besoin de stabilité. Rose crevait d’envie de lui dire qu'elle avait aussi besoin de lui mais elle se taisait, car la souffrance, car ses mensonges la dévoraient, car elle baissait le regard après tant de paroles. Sa blessure était la sienne. Et elle se reculait, se rendant compte qu’elle était trop près, que son coeur s'affolait, que sa poitrine la tiraillait, elle se sentait mal, elle allait s'effondrer, cette situation de stress la consumait. Et sans qu'elle s'en rende compte elle glissait dans un murmure presque inaudible. "Mais j'ai aussi besoin de toi..." Se rendant compte de ce qu'elle venait d’insinuer, de ce qu'elle venait de dire, elle reprenait comme si de rien n'était. " Dis moi Jeremiah! " Enfin le silence reprenait ces droits, alors que sa voix déraillait et que ses yeux se lamentaient, sa tristesse la confondait et elle se laissait tomber, s'appuyant sur ses genoux, à bout de souffle. Elle était mal à cause de lui. A cause de ces doutes qui lui infligeaient, à cause de cette souffrance, à cause de cet attachement qui la bouffait...
mapydew codes.
» Jeremiah G. Archer "
❝ Success. × Forget the burdens of the past ₪ ❞
× Ma Célébrité : Dylan O'Brien × Nombre de messages : 2394 × Age du perso : vingt-et-un × Job : bonne question ! × Côté love : nada, que dalle, le vide. (sauf peut-être une petite lueur, parfois)
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Sam 12 Avr - 22:48
THROW ME IN A LANDFILL
Push me out to sea on a little boat that you made, out of the evergreen that you helped your father cut away. Leave me on the tracks to wait until the morning train arrives. Don't you dare look back, walk away, catch up with the sunrise. 'Cause this is torturous electricity between both of us and this is dangerous 'cause I want you so much, but I hate your guts. I hate you
Jeremiah, il ne prévoyait pas souvent l’avenir, en fait il détestait y penser. Il détestait l’idée de ne pas savoir ce qu’il allait lui arriver, où il allait se retrouver, les incertitudes. Il n’avait aucun contrôle sur cette vie qu’il menait. Oh, il pouvait choisir s’il préférait une tente, une grotte, il pouvait même essayer de s’intégrer aux hostiles s’il le désirait ou se jeter en bas d’une falaise, pourquoi pas ? Mais il avait toujours eu auparavant ces milliers d’options. Il aimait bien se faire croire différent, pourtant il était comme tout le monde. Il s’était toujours imaginé avec un boulot qu’il n’appréciait pas plus que ça, idéalement une personne à ses côtés qu’il appréciait plus que tout et peut-être même des enfants et un foutu chien. Il n’allait probablement jamais l’avoir, son chien. C’était un rêve utopique, le rêve américain, comme on dit et il avait dû l’abandonner en même temps que tout le reste. Jeremiah, il détestait penser à l’avenir, parce qu’il n’en voyait plus d’avenir. Il n’y avait pas d’opportunités de promotions, d’opportunités de grandir. Il pouvait fonder une famille, mais c’était bien la dernière chose dont il avait envie; des têtes de plus sur une île où rien ne faisait de sens. Et, mine de rien, après un moment, on s’y faisait à tout ça. Jeremiah, il s’était habitué, il avait pris l’habitude de ne pas vraiment savoir où il allait, mais de savoir qu’il continuait à avancer quand même. Peut-être bien qu’il se dirigeait vers sa propre chute, mais, à ce moment-là, il verrait bien. ‘Je verrai bien’, c’était un peu devenu son motto, sa phrase type. Lorsqu’il commençait à paniquer, il se ramenait parfois sur terre comme ça, en se rappelant qu’au pire, au pire, qu’avait-il à perdre maintenant ? Mais voilà, cette phrase commençait à résonner drôlement, elle commençait à perdre son sens, parce qu’il commençait à penser à tous ses gens et à Rose aussi, depuis quand Rose était-elle-même une partie de l’équation ? Il l’ignorait, mais elle était là et il ne voulait pas la rayer, il ne voulait pas qu’elle devienne un négatif. On pouvait dire que tout ce qu’ils savaient faire, c’était plus de mal que de bien. Surtout lui, quand on y pensait très fort, il était toujours celui qui trouvait les problèmes. Ils avaient toutes les raisons du monde de ne pas être ensemble, à quelque part, et de se tenir très loin l’un de l’autre. Ça ne ferait pas mal, non, s’ils se détestaient ? C’était comme s’ils avaient manqué le train vers la haine, ils se trouvaient coincé à la gare, ensemble et incertains, entre deux états. Amour et haine. On disait qu’il n’y avait qu’un pas entre ces deux-là, mais le faire, ce pas, le parcourir, c’était ça le plus dur, ça risquait de faire mal, ça risquait de ne pas être réciproque ou d’être trop compliqué. Mais voilà, il commençait à le trouver le courage, parce qu’il était tellement heureux, il voyait les papillons volés et le soleil briller juste pour eux. Si ce n’était pas beau, la vie, à ce moment-là. Il voyait une porte de sortie qu’il avait envie de prendre, il voyait peut-être même un avenir et c’était terrifiant, mais ce n’était pas un problème, parce qu’il y avait Rose, vous voyez ? Il n’était pas seul, et c’était toute la différence, parce que s’il y avait une personne qu’il savait pouvoir compter, c’était elle. Et c’était bizarre, c’était incompréhensible, mais il n’en avait rien à faire, lui, à ce moment-là, alors qu’il était étendu dans cette herbe luxuriante, qu’il se perdait dans une contemplation permise, qu’il admirait et qu’il engouffrait du regard. Il voulait la connaitre au complet, il voulait la comprendre et apprécier chacun de ses traits qui la définissaient. C’était étrange, mais c’était là depuis un moment déjà, se construisant lentement, prenant l’apparence d’une haine, se découvrant dans un soutien qu’il ne pensait pas recevoir. Comment pouvait-on garder les pieds droits sur une planche qui ne cessait pas de changer de côté ? Jeremiah, il était déjà perdu avant que Rose n’arrive et voilà qu’elle venait agiter une lampe, mais elle s’éteignait constamment et il était fatigué de changer la planche de côté, il voulait la clouer au sol, s’il le fallait.
Le problème, c’était que ce que voulait Jeremiah et ce que le jeune homme faisait étaient souvent deux opposés qui le déchiraient. Le réfugié avait sa façon bien à lui d’attirer les problèmes, tel un aimant. Il les attirait et il était incapable de s’en débarrasser. Ses mots, qui venaient briser un silence et, surtout, une complaisance qu’il appréciait tellement, qui l’emplissait d’un bonheur qu’il ne pensait jamais avoir, étaient durs et insensés. Ce n’était pas ce qu’il pensait, ce n’était surtout pas ce qu’il ressentait et, pourtant, c’était sa voix qui les avait dit et c’était des regrets qui s’ancraient sur son visage, une honte douloureuse. Mais comment expliquait-on à quelqu’un que, non, ce n’était pas voulu, désolé, j’ai gaffé ? Il pouvait bien essayer, mais le jeune homme ne se serait pas cru lui-même, lui avec son historique de mensonges et de sarcasmes et de toutes ses conneries qu’il aimait bien accumuler dans ses temps libres. Jeremiah n’était pas une bonne personne. Ouais, d’accord, la paix dans le monde, tout ça, mais il pensait à lui-même avant de penser aux gosses en Afrique et il lui en fallait beaucoup pour qu’il considère aider quelqu’un sans demander ce qu’il allait recevoir en retour, si ça en valait vraiment la peine. Ce n’était pas par mauvaise intention, mais faire attention à certaines personnes lui semblait déjà difficile, alors le poids d’un monde entier, avec ses milliers de têtes qui souffraient probablement toutes un peu ou beaucoup et qu’il ne pouvait pas aider ? C’était trop, voilà. Alors, Jeremiah, quand il réalisait qu’il tenait à quelqu’un, ça le chamboulait, parce qu’il ne réalisait pas seulement qu’il tenait à quelqu’un, mais qu’il ferait n’importe quoi pour cette personne, qu’il avait fait une place pour quelqu’un de plus et que se séparer, blesser, voir cette personne souffrir risquait de lui faire mal. C’était un risque qu’il ne prenait pas aisément. Souvent, ces gens entraient dans sa vie sans qu’il ne le demande, il se retrouvait un jour les mains couvertes de douleur, se demandant à quel moment il s’était trompé. Et depuis quand avait-il fait cette place pour Rose ? Quand est-ce que le simple fait de savoir qu’il l’avait blessé venait lui donner l’impression qu’on écrasait sa cage thoracique et saignait son abdomen ? Il n’était pas prêt à tenir à la blonde, mais il n’avait plus le choix, il n’avait jamais choisi, de toute façon, avec elle. Le réfugié était honteux, embarrassé, désespéré. Il était effrayé, terrifié, coupable. Il savait, à quelque part, qu’il avait eu son quota de chances. Il savait, aussi, qu’il avait abusé et il savait que tout ce qu’ils faisaient, c’était de se faire mal, mais il tentait sa chance quand même, tandis que le regard d’un inconnu clairement amusé et malintentionné les quittait. Il tentait une chance qu’il ne pensait même pas avoir, parce que Jeremiah avait des milliers de défauts, mais il n’abandonnait pas sans une dernière bataille, il ne laissait pas tomber les armes sans savoir que la cause n’avait plus aucun espoir. Il ne pouvait pas laisser Rose partir avec ces mots en tête, il ne pouvait simplement pas.
Son silence était douloureux, tandis qu’elle restait là, immobile, l’écoutant se vider le cœur. Jeremiah, il avait envie de trembler et il avait surtout cette incessante impression qu’il allait cesser de respirer d’une minute à l’autre, mais il la retenait. Son souffle était aussi incertain que son esprit. Il le calmait, une routine mentale qu’il avait adoptée depuis déjà des dizaines d’années, un décompte de secondes qui accompagnait chaque expiration, qui rappelait chaque inspiration. Il n’y avait plus que ça pour s’accrocher, de toute façon. Tout le reste était perdu. Il était lâche, il n’arrivait même pas à affronter son regard, trop effrayé d’y voir le reflet d’une douleur qui lui perçait les tympans. Mais voilà qu’il terminait, qu’il disait tout ce qu’il avait à dire, parce qu’il en avait l’occasion et probablement que s’il tournait les talons, maintenant, il trouverait des centaines de syllabes de plus qu’il regretterait de ne pas avoir prononcés, mais ces syllabes avaient cette particularité qu’elle ne venait qu’une fois le temps passée. Elle s’approchait de lui, elle l’obligeait à trouver un regard qu’il espérait ne pas revoir, parce qu’il était le souvenir trop récent, très récent, qu’il essayait déjà d’oublier. Le bleu de ses iris était le miroir de moments précieux, mais le reflet d’une colère agressante. Ils brillaient un peu trop et probablement que Jeremiah était dans le même état. Il avait envie de fermer les yeux, d’attendre le coup qu’il était certain de recevoir, qu’il était tout aussi sûr de mériter. « Je t'interdis de me dire ça, tu n'as pas le droit. Pourquoi tu m'infliges de telles choses? Qu'est ce que j'ai fais pour mériter toute cette torture? Tu n'arrives qu'à me faire du mal Jeremiah! Une seule fois, ça serait gênant, est ce que tu te rends comptes de tes mots? Comment veux tu que je reste calme? Je ne peux pas car cet homme là, celui qui vient de se barrer, il va le balancer ce qu'on a fait. Cette erreur, cette connerie. Aux yeux des autres, je ne serais qu'une traînée parce que je suis censée être avec Jay. Et tu veux que je lui dise quoi à lui, que je me suis tapé le mec qui ne pouvait pas se blairer. Bordel, à cause de toi, je suis finie. Je ne veux pas qu'on me traite pour ce que je ne suis pas. Je ne veux pas être la risée du camp, je ne veux pas.... Je ne suis pas… » Rose avait parlé sans s’arrêter, laissant le réfugié à court de mots. Il n’avait pas de solutions à lui donner, il n’avait rien pour panser des blessures dont il était le responsable. Il avait juste envie de la consoler, de lui dire qu’elle n’était pas ce qu’elle croyait être, il se sentait tellement stupide, parce qu’il était la cause de sa peine, il n’avait pas le droit de la consoler. Il cherchait du regard, quelque chose à s’accrocher, quelque chose d’autre que les joues rougies de Rose, que son regard accusateur, que son souffle qui levait trop rapidement sa cage thoracique. Il n’avait pas envie qu’elle parte, il voulait qu’elle reste et c’était tout aussi illogique, parce que tout ce qu’elle faisait, c’était plonger une lame un peu plus profond dans son abdomen, le laisser le cœur battant trop vite, le faire saigner un peu plus. Mais si elle partait maintenant, il n’y aurait plus de pièces à ramasser, il n’y aurait que des miettes. Il était allé trop loin. « Jeremiah... Je ne veux pas ... Je veux comprendre pourquoi. Et après on fera comme avant, on s'évitera , on s'oubliera, car tous ce qu'on fait c'est se blesser mutuellement et je ne veux pas de ça, j'ai besoin de stabilité. »
Et après on fera comme avant. Jeremiah fermait les yeux, l’arbre ne semblait pas être assez de support, sa tête tournait toujours autant. Il se répétait cette routine qui n’avait jamais vraiment fonctionné, 1, 2, 3, 4. Et il ne savait pas quoi dire. Il ne voulait pas faire comme avant, il ne voulait pas, mais il ne pouvait pas offrir de la stabilité à Rose, la stabilité, ce n’était pas pour lui, il était un appât à problèmes, il se trouvait toujours dans des situations insensées. Mais il ne voulait pas qu’elle parte. Mais il n’avait rien à lui donner. Il ne la méritait pas, il le savait depuis le début, non ? Elle se reculait, car ils étaient trop près, car la proximité était devenue une habitude entre eux, en si peu de temps. Il fermait les yeux, tentant de se séparer de cette situation, tentant de trouver une solution, un mot, quelque chose, avant d’entendre Rose, d’entendre ce murmure presque sourd entre son souffle agité. « Mais j’ai aussi besoin de toi... » Le réfugié, il avait presque envie de dire à Rose d’aller se faire foutre, avec ses demandes illogiques, mais il avait aussi envie de la prendre dans ses bras et d’effacer cette douleur qui se lisait dans tout son corps. Ils étaient tous les deux illogiques dans leurs désirs, là était tout le problème, aucune solution n’était disponible. « Dis moi Jeremiah! » Jeremiah hésitait, un silence détesté pesait entre eux de tout son poids, tandis qu’il ouvrait des paupières fatiguées, que Rose tombait sur ses genoux. Le jeune homme, il n’avait pas de mots magiques. Il savait faire mal, mais il ne savait pas guérir. Il voulait, oh il voulait trouver les mots qui effaceraient les souffrances, mais il ne les avait pas. Il n’avait plus qu’un souffle difficile, un cœur déchiré, une tête qui tournait, des yeux humides. Il ouvrait les lèvres, désespérés du foutu bon mot, parce qu’il voulait Rose, et il ne voulait pas qu’elle parte et il avait besoin d’elle, lui aussi, même s’il était con, voilà. Jeremiah, il avait envie de courir et d’aller chercher cet inconnu par la main, de lui dire qu’il s’était trompé et, bon dieu, c’était peut-être exactement ce qu’il aurait dû faire il y a dix minutes, mais il était trop tard, l’inconnu était trop loin, il ne pouvait pas laisser Rose seule, pouvait-il ? Son regard était égaré, ses mains s’accrochaient à cet arbre et le silence durait depuis trop longtemps. « Tu veux que j’te dise quoi Rose ? Mes raisons ? Tu vois, le problème, c’est que j’ai paniqué, j’ai pas réfléchi et tout c’que j’arrivais à penser, c’était que tu ne voudrais jamais que quelqu’un croit qu’on soit ensemble, alors j’ai trouvé la première excuse qui me passait à travers l’esprit. Je me suis excusé, je sais que c’est pas suffisant, mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Que j’aille faire une annonce publique ? ‘Eh tout le monde, si vous entendez dire que j’ai couché avec Rose, beh c’était une blague, c’est jamais arrivé, elle mène une superbe relation avec Jay, toutça’ C’est pas mon problème si tu te fixes des foutues limites qui font pas de sens. Au pire, qu’est-ce que t’en as à faire des autres, hein ? Félicitation, tu profites de la vie, peut-être qu’ils vont penser que tu commences à te décoincer ! » Il leva les bras au ciel, une colère qu’il ne pensait pas ressentir pompant ses veines, le faisant parler trop vite, le rendant le souffle court. Il passa une de ses mains dans ses cheveux, puis sur ses paupières. « Ça m’énerve. Je dis que des conneries, on croirait que j’veux que tu partes. m*rde, Rose, j’ai pas de filtres, d’accord ? Et quand j’essaie de pas dire des conneries, tu me demandes d’en dire plus et je sais pas, je sais pas. Je veux pas qu’on retourne au début. Je me suis excusé, je sais pas si je peux faire plus. » Il détourna le regard, cette fois, la colère s’évadait, le laissait lasse, seul. « J’ai pas envie de t’éviter et je sais pas ce que je ferais si t’étais pas là. Tu me dis que tu veux pas... de tout ce qu'il y a entre nous, mais après tu me dis que tu as besoin de moi. Et ça m'énerve, parce que je ressens la même chose. Je sais pas comment tu fais, mais autant tu peux aller gratter tout ce qui m’énerve, autant j’ai envie de tout le temps te faire sourire et de voir cette étincelle dans tes yeux et tes épaules se détendre. Mais je ne les mérite pas, ces sourires, ce bonheur. Tu mérites d’être heureuse, Rose, d’accord ? Tu devrais te le permettre. Tu as raison, je te fais que du mal et bordel tu devrais te tenir loin de moi. » Il soupirait, retenant des larmes, parce qu’il avait l’impression d’avoir suffisamment pleuré face à cette blonde. Il ne croyait pas recoller les morceaux, mais il ne croyait pas non plus pouvoir être celui qui faisait le premier pas dans l’autre direction. Il était perdu. Déboussolé. Une partie de lui-même venait de lui être arracher, il avait fait un pas, malgré lui, il avait reculé d’un pas, mais son regard ne la quittait plus, parce que, un peu comme la dernière fois, il ne voulait surtout pas oublier. Il hésitait, une dernière fois, avant de prendre une grande inspiration. « Je vais aller essayer de le rattraper, le menacer de révéler quelque chose de sa propre vie privée s’il en parle, ce mec a forcément des secrets, il ne sait probablement pas que je les sais pas. » Il lui fit un sourire vidé de joie. « Après on fera comme avant, si c'est ça que tu veux ? » Jeremiah attendait une réponse, Jeremiah venait encore une fois de trop parler, peut-être, mais peut-être aussi que c'était la dernière fois. Il recollerait certains morceaux comme il pouvait, il les recollerait et il la laisserait tranquille, en espérant qu'elle se tiendrait tout aussi loin. Idéalement, il déménagerait, ce point serait peut-être un peu plus complexe. Il était certain de pouvoir trouver quelqu'un prêt à l'entendre, à l'écouter, que ce soit Silas, Jamie, Éloïse, juste quelqu'un. Tout ça était possible, il serait de mauvaise humeur pendant quelques semaines, personne ne lui poserait trop de questions, il essaierait d'oublier toute cette journée, le bon comme le mauvais. Il essaierait d'oublier Rose, aussi douloureux cela pouvait-il l'être, parce qu'il se surprenait à tenir à elle et il s'étonnait de la vouloir heureuse. Le bonheur ne s'acquiert pas dans les bras du malheur.
love.disaster
» Rose K. Fairclough "
❝ Failure. × It's like I'm losing my mind ϕ ❞
× Ma Célébrité : Holland HOT Roden × Nombre de messages : 559 × Age du perso : 21 printemps d'un désert oppressant × Job : Déchet au milieu de la société, vendeuse éparpillée × Côté love : Torpillé, abusé, emprisonné d'une évidence qui s'est échappée...
(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT] Mer 16 Avr - 16:43
I will not make the same mistakes that you did I will not let myself' cause my heart so much misery I will not break the way you did, you felt so hard I’ve learned the hard way to never let it get that far.
JEREMIAH & ROSE.
Les cendres des souvenirs s'ancraient ,dépassaient la barrière futile entre les mensonges et la vérité. Les réminiscences d'un passé tordu et torturé. Toutes ces bribes lointaines, effacées qui rappelaient le même schéma inlassablement. Les mêmes erreurs. Les mêmes prises de risques. Chuter pour se révéler puis retomber et ce coup rester au sol. L'existence formelle, futile d'un des composants de ce monde en déclin. De l'eau essentiellement, juste des particules. Un corps où le sang affluait, découlait dans les veines creusées. Chaque vaisseaux irriguant chaque infime partie de cette enveloppe de peau. Le physique d'une silhouette amaigrie, élancée, qui par la simple pensée était torturée de terribles excès. La torture factice d'une âme égarée, esseulée, endettée. Avec ces multiples questions, ces doutes quotidiens, de futiles interrogations sur cette vie aléatoire ,hasardeuse. Tous ces facteurs qui ne faisaient qu'alimenter un seul sentiment: la peur. Sur cette île, chacun redoutaient, chacun étaient terrifiés. Certains le cachaient, d'autres le montraient mais tous étaient vulnérables, fragiles face à cette ligne d'impuissance, face à l'hostilité de cette terre de sang et de cendre. Rose faisait partie de la première partie, depuis son arrivée sur cet enfer, elle avait compris une chose importante. Ne pas s'attacher pour ne pas souffrir, elle en avait même fait sa ligne de conduite. Pourtant, chaque étape qu'elle affrontait, elle se retrouvait avec un boulet à la cheville . Une personne, une connaissance, un ami,.. La blonde était humaine, les erreurs rythmaient son quotidien et pour ne pas devenir folle, elle se devait de prendre des libertés par instant. Pourtant aujourd'hui, tous ce dôme qu'elle avait entreprit, tous ces efforts, chaque moment passés à se former une carapace contre tout attaque. Tout s'effondrait avec une telle aisance comme un château de cartes balayé par la brise fraîche du vent. Et la fragilité ressortait. Elle était jeune. C'était dans la continuité cette souffrance malléable . Sa mère lui répétait souvent que la vie était faite de haut et de bas mais que les bas servaient à remonter vers le haut. Rose désespérerait de cette phrase, tout cet espoir qu'elle avait crevé , qu'elle avait tant convoité, la réalité ne la faisait que de se renfermer. Cette vérité énonçait un autre mensonge du passé. Toute ces illusions qu'elle tentait de consolider, une autre apparence de ses secrets. Le fait qu'elle n'ait pas pu renfoncer la relation entre sa mère et son père, le fait qu'elle avait toujours pris parti inconsciemment de sa maternelle dans le but de se faire aimer, puis ce voyage... Sans doute ,la pire décision de sa vie. Mais toute cette encre noir n'avait pas fini de s'écouler, elle marquait simplement les traits d'une giclée bafouée. Car les erreurs s’enchaînaient, les conneries s'aggravaient et la torture n'était plus lointaine, elle était vive, piquante et assoiffée. Assoiffée d'une envie plus pressante , plus fiévreuse. Elle lui collait à la peau , comme un chewing gum sous une chaussure. Et c'était accablant ,toutes ces responsabilités, tout ce contrôle. Et lui, Jeremiah, la personne pour qui elle avait craqué. Cette personne avec qui elle jouait un jeu dangereux. Amour et haine. Deux mélanges explosifs qui parfois se rejoignaient ensemble. Et l'incapacité qui en résultait. Chacun se brisait, chacun à la place de se réconforter ne faisait qu'abattre l'autre. Mais Rose tentait d'optimiser pour une fois. Elle qui autrefois ne souhaitait pas des choses faciles, qui souhaitait de grande choses, des choses ambitieuses, hors de portée. Elle faisait des vœux parce qu'elle avait besoin d'aide et qu'elle avait peur. Et elle savait qu'elle en demandait peut-être un peu trop. Pourtant elle continuait à faire des vœux , parce que, parfois, ils se réalisaient. Mais cette logique précieuse qu’elle avait entretenue venait s'effondrer entre ces doigts. Car les vœux c'était pour les gosses, car l'espoir venait s'échouer sur les roches cassées des souvenirs embourbés. Une vieille ritournelle qui tournait inlassablement, toujours la même.
Quelques mots. Un intrus et voilà que la mécanique déraillait ,que déjà le premier obstacle fracassait les fissures de son visage de porcelaine. Ils n'étaient pas tendres, ils n'étaient pas affectueux, ils exposaient une froideur, une crainte supérieure. Un franc parler, mais surtout une réflexion abrégée. Des paroles insipides, lourdes de sens, lourdes de conséquences. Une cassure, une autre. Un simple quotidien qui se répétait. Et cette petite blonde qui avait cru pouvoir espèrer, se retrouvait à se la fermer car toutes ces incidences ne faisaient que de la laisser plus béante, plus culminante à une douleur ahurissante. Et ce brun qui se rendait compte de ces aveux, de cet affront, une fois de plus. Encore une erreur. Une de plus. Et cette retenue, cette attachement qui tous les deux redoutaient. Jamais ils n'auraient pu penser tenir l'un à l'autre comme ça mais ce n'était que la continuité d'une vérité insoutenable. Les contraires s'attirent n'est ce pas? Seulement, ils s'attiraient, ils s'exploitaient et ils s'assassinaient. Et Rose ne voulait pas laisser une place à Jeremiah dans sa vie, elle ne l'avait jamais voulu, parce qu'elle connaissait déjà les dommages causés, les pertes, et le manque qui la consommait par la suite. Et tous ces raisons qu’elle tentait d'enfouir dans sa mémoire trépassée ressortait alors que leurs échanges s’aggravaient, alors que le jeune homme perforait la blonde de ces mots acides. Certes il ne l'avait pas fait exprès; certes il se confondait en excuses mais comment voulez vous pardonner un tel comportement? Ce n'était pas anodin, c'était violent, injuste et rappelait le côté éphémère de ce monde en déclin. Et la meneuse ne voulait pas de ça, elle ne voulait pas d'une instabilité, elle voulait être rassurer, réconforter. Elle qui ne s'apitoyait jamais, elle avait besoin d'un soutien et ce soutien elle comptait sur lui pour l’exhausser. Mais ce tort ne faisait que de fracasser un peu plus sa tumulte alors qui la lancinait Et son coeur brisé, alors que ses yeux se mettaient à briller n'arrangeait à cette situation qui se dégradait de secondes en minutes.
Le silence était pesant, le silence était froid, le silence était l'arme de Rose pour faire culpabiliser Jeremiah et cela marchait comme elle l'avait espéré. Et toute sa lâcheté ressortait. Cet homme qu'elle haïssait mais auquel elle s'était attaché, et tous ces sentiments qui se chamboulaient dans sa tête alors qu'elle voyait perdre pied et cette seule envie de se retourner vers lui et de l'embrasser. Mais non, elle n'avait pas le droit. Car toute cette liberté, toute cette dualité ne ferait que de la contrainte d'un risque persévéré. Et Rose avait prit trop de risques, elle avait trop fraudé. Elle ne pouvait plus laisser ce hasard rythmé le peu de prévisibilité qui lui restait. Et malgré les meurtrissures, malgré les blessures qu'elle s'infligeait, qu'elle lui infligeait, elle devait avancer droit devant elle, sans se retourner. Juste laisser la solitude ressassait son indépendance. Et c'était dur, personne ne l'avait prévenu que ça faisait aussi mal. Personne ne lui avait dit qu'elle s'en remettrait peut être jamais. Pourtant elle continuait, elle se capturait de sa peine, et elle le confrontait, ce moment tant redouté alors qu'enfin elle lui débitait toutes ses pensées. Tous ce qui lui avait causé. Ces mots comme des poignards à l"égard de ce brun torturé, qui osait encore la dévier du regard. C'était un lâche, purement. Elle avait envie de lui crier regarde moi, elle avait envie de lui crier tellement de choses seulement elle débitait des mots irréfléchis, des paroles sincères mais éveillées de ce doute constant. Elle retenait cependant ses larmes car elle ne voulait pas s'abaisser à son niveau, elle voulait ne pas lui montrer cette souffrance qui la dévorait. Car en cet instant, toute cette couverture qui venait de s'effacer, tous ses ressentiments détériorant , chaque petit détail insignifiant ne creusait qu'un trou béant dans sa poitrine effrontée. Là où chaque synapse se répercutait, là où tous ce combat n'était que perpétuel commencement. Là où toutes ces pensées se regroupaient pour ne faire qu'un amas bordélique. Et aucun médoc ne pouvait réorganiser celles ci. La souffrance était psychologique et elle se répercutait sur sa silhouette ,sur son visage décomposé, sur ses joues rosies d'une colère sensée. Son souffle était court, mais ce n'était la cause que de cet afflux de mots qu'elle débitait. Traînée voilà ce qu’elle pensait, alors qu'elle se détournait, alors que son coeur se pansait, son ventre la tiraillait de ce stress.Tout n'était qu'effusions, illusions. Elle cherchait à le détester mais rien n'y faisait car elle était trop attachée. Et elle cherchait inlassablement un réconfort qui ne venait pas, alors elle fit l'irréparable. "Jeremiah... Je ne veux pas ... Je veux comprendre pourquoi. Et après on fera comme avant, on s'évitera , on s'oubliera, car tous ce qu'on fait c'est se blesser mutuellement et je ne veux pas de ça, j'ai besoin de stabilité. »
Tous ce qu’elle disait était contraire, à ce qu’elle pensait. Faire comme avant, comment pouvait-elle le faire? Elle était perdue sans lui. Et cette vérité était affreuse car elle tentait de se séparer du jeune homme car elle tentait de masquer tous ce qu'elle ressentait. Mais bordel Rose réveille toi! La douleur était vive alors qu'elle se stoppait, alors qu'elle s’apprêtait à craquer, alors que ses yeux lui piquaient affreusement, alors que l'appréhension de le perdre n'était plus un doute mais une certitude. Alors que même sans s'en rendre compte elle disait quelques mots innocemment, doucement, un murmure qu’elle aurait du garder pour elle. Elle n'y arrivait pas, elle ne pouvait pas. Car ça faisait trop mal, et elle n'avait aucuns droits de lui faire ça. Ils n'étaient pas faits pour être ensemble c'était un fait. Alors Rose se mit à paniquer face à cette confession et elle masqua ce soupir par une phrase meurtrière, par un déchirement qui la poussait à bout, qu'il la foutait dans un état lamentable. Elle cherchait simplement des réponses mais aucunes n'en ressortaient. Et elle lâchait prise, à bout de souffle, à deux doigts de pleurer, elle glissait ses mains sur ses genoux pour ne plus affronter ce regard qui la hantait, pour ne plus avoir le coeur tiraillé par le fait de le voir dans cet état. Et le silence retombait, les secondes s'écoulaient et le blanc s’envenimait. Les deux amants n'osaient plus se regarder, trop endolorie de leurs blessures échangées. C'était pesant cette ambiance, malsaine aussi car toute cette dispute marquerait sans doute la fin d'une relation plus qu'instable. Et Rose comme Jeremiah ne voulaient pas effacer ce début, ce commencement car tous semblait enfin s'arranger, car rien n'était comme ils l'avaient imaginé. Ils voulaient aussi avoir leur dose de drogue, de sourires, ils y avaient le droit.Pourtant tout ne faisait que s'accentuer, cette colère, cette rage, cette tristesse envahissante. « Tu veux que j’te dise quoi Rose ? Mes raisons ? Tu vois, le problème, c’est que j’ai paniqué, j’ai pas réfléchi et tout c’que j’arrivais à penser, c’était que tu ne voudrais jamais que quelqu’un croit qu’on soit ensemble, alors j’ai trouvé la première excuse qui me passait à travers l’esprit. Je me suis excusé, je sais que c’est pas suffisant, mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Que j’aille faire une annonce publique ? ‘Eh tout le monde, si vous entendez dire que j’ai couché avec Rose, beh c’était une blague, c’est jamais arrivé, elle mène une superbe relation avec Jay, toutça’ C’est pas mon problème si tu te fixes des foutues limites qui font pas de sens. Au pire, qu’est-ce que t’en as à faire des autres, hein ? Félicitation, tu profites de la vie, peut-être qu’ils vont penser que tu commences à te décoincer ! » Et les mots ensanglantés ne faisaient que persévérer, brisant les quelques morceaux qui restaient. Rose écoutait, Rose était achevée car toute cette retenue, ses yeux larmoyants, rien ne la ferait remonter vers le haut car elle était tombée trop bas. Et cette haine qui lui crachait au visage, cette indifférence qu'il essayait d'adopter rien ne paraissait vrai. tu ne voudrais jamais que quelqu’un croit qu’on soit ensemble p*tain de préjugé! Tout ce qu'il dépendait était faux absolument faux, il s'en foutait pas, il crevait à cause d'elle tout comme elle crevait à cause de lui. Elle s'en foutait pas mal ,elle aurait voulu même peut être qu'ils le soient...Ensemble... Mais maintenant tous ça ne ferait que remuer le couteau dans la plaie, tous ça ne les laisserait plus qu'ensanglanter qu'ils ne l'étaient déjà. Et il la cassait avec ces dernières paroles insinuant qu'elle était coincée. C'était un foutu comble, la blonde voulait se relever pour contre attaquer, mais à quoi servirait de lui rentrer encore dedans? De toute manière, c'était fini, tous ce qu'ils avaient vécu, cette petite parenthèse dorée s'était envolée et plus jamais ils ne pourraient la retrouver. C'était trop tard. Tous deux avaient trop fraudés. Jeremiah avait dépassé les limites. Et Rose avait subi trop de choses pour se laisser aller à une effusion de sentiments, à un débordement dégoulinant d'émotions, alors elle se relevait, reprenant une grande inspiration malgré son corps tétanisé, alors qu'elle le voyait s'activer. Ces bras en l'air en signe d’une frustration grandissante, d'une haine lancinante, il se stoppait glissant une main dans ces cheveux. « Ça m’énerve. Je dis que des conneries, on croirait que j’veux que tu partes. m*rde, Rose, j’ai pas de filtres, d’accord ? Et quand j’essaie de pas dire des conneries, tu me demandes d’en dire plus et je sais pas, je sais pas. Je veux pas qu’on retourne au début. Je me suis excusé, je sais pas si je peux faire plus. » La blonde perdait de sa contenance, alors qu'il lui faisait un aveu, alors qu'il tentait de la rattraper en vain. Cette volonté qu'ils partageaient mais qui ne suffirait pas à les sauver. « J’ai pas envie de t’éviter et je sais pas ce que je ferais si t’étais pas là. Tu me dis que tu veux pas... de tout ce qu'il y a entre nous, mais après tu me dis que tu as besoin de moi. Et ça m'énerve, parce que je ressens la même chose. Je sais pas comment tu fais, mais autant tu peux aller gratter tout ce qui m’énerve, autant j’ai envie de tout le temps te faire sourire et de voir cette étincelle dans tes yeux et tes épaules se détendre. Mais je ne les mérite pas, ces sourires, ce bonheur. Tu mérites d’être heureuse, Rose, d’accord ? Tu devrais te le permettre. Tu as raison, je te fais que du mal et bordel tu devrais te tenir loin de moi. » Cela résonnait comme une rupture, tous ces mots enchevêtrés d'une sincérité quelque peu envahissante. Et la blonde savait que tous ce qu'il disait n'était qu'un mensonge. Elle n'était pas parfaite, elle aussi, elle ne méritait pas quelqu'un d'exceptionnel, elle le méritait lui car elle ressentait la même chose, car elle ne cherchait pas à trouver la perfection. Et Jeremiah lui délivrait ces sentiments sans préavis et tous ne faisait qu'accentuer cette douleur, oui car elle le voyait se détourner, car elle sentait que la fin était proche, que bientôt ils ne seront plus rien alors qu'ils étaient tout auparavant. Elle aussi avait les même envies, revoir sur son visage ce sourire enjôleur, ces rires innocents marqué de sa bêtise prononcée. Elle voulait qu'il soit heureux à son tour, malheureusement tous ce qu'elle faisait c'était de le rendre maussade, triste. Et peut être qu'il avait raison sauf que c'était le contraire. Cette déclaration agressa la jeune femme à vif, qui du coup se détournait à son tour, qui plantait ses ongles dans la peau de sa paume pour ne pas craquer, qui se mordait la lèvre inférieur, pour ressentir une autre douleur que celle de son coeur anéanti. « Je vais aller essayer de le rattraper, le menacer de révéler quelque chose de sa propre vie privée s’il en parle, ce mec a forcément des secrets, il ne sait probablement pas que je les sais pas. » Il eut un sourire vidé de joie, un simple sourire qui laissait Rose encore plus creuse de sentiments. Il tentait encore de la rattraper, de se racheter et elle n'arrivait pas à ressentir autre chose que cette peine ahurissante. Il était certainement trop tard pour aller ramasser les pots cassés, le mal était fait et la blonde restait silencieuse, elle qui n'avait jamais été très doué pour exprimer ses sentiments, la voilà simplement prise en étau. « Après on fera comme avant, si c'est ça que tu veux ? »
Voilà tous ce qu'elle avait redouté mais ce qu'elle avait amorcé. Juste oublier tous ce qu'il venait de se passer entre eux. Est ce que c'est vraiment ce qu'elle voulait? Non loin de là, elle voulait se perdre contre lui, elle voulait tous le contraire de ce qu'elle lui avait dit. Mais il y avait trop de complications , trop d'enjeux. Trop de répercussions? Et il était trop tard pour revenir en arrière. C'était fini, il fallait se rendre à l'évidence. La meneuse se battait une dernière fois, pour dire les mots qu'ils l'effrayaient depuis des minutes alertées et malgré l'appréhension, malgré cette cassure dans sa voix, malgré ses yeux qui ne pouvaient plus contenir ses larmes, elle reprenait avec froideur. "C'est ce que je veux." Rose était cruelle, atroce, amère, et elle mourrait intérieurement de ce mensonge. De cette peur factice des retombées. Bordel tout était si compliqué. Et elle continuait pourtant dans son élancée. "Au revoir Jeremiah" La douleur creusait ses joues alors qu'elle se retournait, alors que malgré ses mains tremblantes, elle avançait dans le sens inverse. Cet au revoir comme un adieu. Et les larmes s'écoulaient face à l'évidence de cette fatalité. L'espoir creusé défonçait par les limites d'un comportement. La blonde se perdait enfin à craquer, alors qu’elle marchait inlassablement, alors qu'aucun bruit ne transperçait dans cette foret . Toute cette pression qu'elle laissait découler, alors que son coeur se noircissait, se cassait. Personne avait dit que ce serait facile personne n'avait jamais dit que ce serait aussi difficile. Et cette envie de retourner là où tous avait commencé, la case départ .Tourner en rond, essayer de se rattraper et revenir à ce qu'ils étaient vraiment. Avec un mot aux lèvres désolé. Mais non. Elle marchait toujours avec cette impression horrible d'avoir perdu quelque chose qu'elle ne pouvait remplacer. Elle avait donné le meilleur d'elle même, mais elle ne réussissait pas, elle avait obtenu ce qu'elle voulait mais pas ce dont elle avait besoin et elle se sentait épuisée, coincée vers l'arrière. Et ses larmes ne faisaient que l'accabler, ruisselant le long de son visage. Cet attachement qui ne menait nulle part; Est ce que la situation pouvait être pire encore? Est ce que cela pouvait encore s'aggraver? Car Rose ne supporterait pas une épreuve de plus. Elle n'y arriverait plus...
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(#) Sujet: Re: Welcome to the world of pain and pleasure, humanity suffers and I suffer with it Ҩ Jeremiah [HOT]