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(#) Sujet: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Mer 5 Fév - 11:59
Falling down is not defeat
Tu dois recoller les morceaux. Tu le lui dois. Elle fait tant pour toi. Que fais-tu, toi, pour elle ? Rien. Tu passes tes journées à courir la forêt à la recherche d'une âme à torturer. Te préoccuper de ta sœur, tu le fais rarement. Tu l'avoues. Ces derniers temps, tu l'as peu vue, et chaque fois, c'était pour lui laisser tes enfants à garder. Elle te file toujours un coup de main quand tu en as besoin. Tu te sens inutile dans se vie. Ce sentiment est sur le point de changer. Tu dois te faire passer pour elle et recoller les morceaux avec Fenner. Maintenant, aujourd'hui. Israël s'occupera des petits pour une fois. En un coup d'oeil, tu te rends compte que Fenner n'est plus là. Parfait, ce serait plus facile de l'approcher à l'extérieur du campement des votres. Alors à peine levée, tu te diriges droit vers le village d'Aurei. Hilary t'a plus ou moins parlé de leur dernière entrevue. Elle est restée très floue, elle t'a seulement dit que Fenner lui avait interdit de te parler si elle voulait rester avec lui, et qu'il prétendait qu'Oxford n'était plus. Mais toi, toi, tu la connais la vérité. Tu le vois au fond de ses yeux, qu'Oxford est toujours là d'une certaine manière. L'attachement de Fenner pour Hilary en est la preuve, quoiqu'il prétende. Hilary t'a expliqué que depuis ce moment ils ne se sont plus croisés, qu'elle a essayé de le trouver, elle est allée à tous les endroits où elle est susceptible de le croiser, mais rien. Plus rien. A croire qu'il la fuit. Tu ne comprends pas. Certes, les histoires de cœur pour les gens comme Fenner et toi, c'est complexe. On ne sait vraiment comment décrire ça. Ce ne doit pas vraiment être de l'amour.. C'est différent. Plus physique et instinctif. Quand on fait partie des votres, le cœur n'existe plus vraiment. Vous êtes tous si froids, distants, mais tous différents.. A votre matière vous dégagez une certaine chaleur. Sinon, pourquoi d'autres gens s'attacheraient-ils à vous ? Des gens dits normaux. Et vous devez bien ressentir quelque chose, puisque certaines personnes sont tout de même plus chères à vos yeux que d'autres.. Ce n'est pas que vous n'avez pas de cœur ni aucun sentiment. Non, la vérité, c'est que vous fonctionnez tous différemment. C'est étrange.
Parfois tu y penses. À ces sentiments. Cet attachement qui te lie à certaines personnes. Ces gens que tu ne peux voir souffrir ne serait-ce une seconde sans souffrir toi-même. Ces gens auxquels tu tiens, et pour lesquels, tu retournerais toute l'île s'il le fallait. Contrairement aux autres, qui eux, te sont totalement indifférents. Ces autres dont tu savoures les cris, dont tu gouttes avec plaisir le sang, que tu aimes torturer.
Hilary, ta sœur, ta jumelle, a besoin de toi. C'est ce que tu te dis. Tu dois seulement te faire passer pour elle le temps d'une journée. Le temps que Fenner change d'avis à propos d'elle. Une fois au village, tu passes chez Hilary et Ivy, sa colocataire. Tu dois porter ses fringues, Fenner risquerait de reconnaître tes vieilles loques noires et tes bottes en cuir. Hilary et toi n'avez pas du tout le même style vestimentaire. Cela fait, tu lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Il manque.. Les cheveux coiffés, évidemment ! Outch dur.. La dernière fois que tu t'es coiffée, c'était... il y a longtemps.. Après un moment de préparation, pendant lequel tu pries pour qu'Hilary ne rentre pas, tu te glisses discrètement hors du village, et tu parcoures la forêt à la recherche de Fenner.
C'est en débarquant sur les rives du lac que tu aperçois Fenner un peu plus loin. Tu contournes discrètement l'endroit où il se trouve. Et tu t'approches doucement. Si doucement, qu'il sursaute. « Bonjour Oxford. » Hilary l'appelle Oxford. Elle l'a toujours appelé comme ça. Tu sais que c'est un détail qui pourrait faire que Fenner te reconnaisse. Surtout que ce n'est pas la première fois que tu te fais passer pour elle. Tu dois faire attention, à tout ce que tu dis et fais. Quand tu te fais passer pour Hilary, tu fais preuve d'un très grand talent d'actrice. Hilary est loin d'être facile à imiter. Elle est si imprévisible. Toi-même, parfois tu ne sais pas trop à quoi t'attendre. Du coin de l'oeil, tu scrutes les alentours, tu surveilles tes arrières. Il ne faudrait pas qu'Hilary arrive maintenant. Parce qu'alors Fenner comprendrait tout de suite ce qui se passe. Elle aussi, et s'en serait finit de votre belle relation.. Que tu lui piques son mec une fois, passe. Elle t'a pardonnée. Mais une deuxième fois.. Tu risques d'y laisser des plumes. Hilary ne doit rien savoir de tout ce qui se passera à partir de maintenant. Tu as beau essayer de faire ça pour son bien, si tu veux continuer à être sa sœur, elle ne doit surtout pas vous surprendre. Tu lui en parleras. Oui, plus tard. Quand tu lui expliqueras que tu as réglé les choses entre eux.. Sinon, rien. Silence radio. Et inconsciemment, presque machinalement, tu récites mentalement une prière en latin, 'Pater noster, qui es in coelis..'. Ça peut paraître très con, mais ça te calme 'Sanctificetur nomen tuum'. Ça t'aide à te concentrer 'Adveniat regnum tuum '. Tu ne dois pas te faire cramer 'Fiat voluntas tua, sicut in caelo et in terra '. Si Fenner comprend qui tu es, tout risque de partir de travers. Fenner doit encore moins être au courant qu'Hilary. C'est une question de survie. Si folle et inconsciente que tu puisses être, il en va de ta vie.
Dernière édition par Alys Kentucky M-Valmont le Lun 10 Fév - 0:53, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Dim 9 Fév - 19:12
Ses pas l'avaient guidé jusqu'ici, il n'était que le spectateur de cette errance, perdu dans ses pensées. Il n'était pas aux aguets, pour une fois, il ne voulait que la solitude, la solitude totale. Ca bougeait beaucoup trop du côté de la planque des hostiles, l'effervescence rêgnait depuis qu'on planifiait quelques sorties d'ordre amicale. Quelques fois même les hostiles sentent ce besoin de s'isoler. Tant de choses s'étaient passées depuis le crash de l'hélico, il n'avait jamais vraiment pris la peine d'y repenser vraiment. Il avait mis cet évênement sous scellé et s'était presque interdit de se ronger à ce sujet, il savait que l'emportement était inutil, et qu'après tout rien ne permettrait de retour en arrière. Il ne se bercait pas d'illusion, contrairement à la majorité des personnes présentes sur cette île. Il vivait sa présence ici comme l'aboutissement de sa carrière, sereinement. L'idée d'être recherché en vain sur le continent l'enchantait, combien de bandits ne rêvaient-ils pas de cela? Disparaître totalement de la surface de la terre... en étant toujours là... quelque part...
Seul résistant, le remord d'une ambition amputée par une île trop petite à son goût. Sentiment qu'il devrait sauvagement incendier, enterrer, oublier, pour forger sa force. Chaque faiblesse devrait être irradiée, pour que rien ni personne ne puisse en tirer profit. Ses pensées vaquèrent vers Hilary. En voilà une faiblesse dont il ne veut plus. Certainement la plus grande de ses faiblesse d'ailleur. Si quiquonque y voyait là l'opportunité de le réduire dans l'ombre et le silence, jamais il ne lui pardonerait, il ne se le pardonnerait. Elle était incapable de se protéger seule, et il n'avait pas à être là pour elle. Tout l'attirait vers elle, tentation à laquelle il n'avait plus droit de faillir. Lorsqu'elle était partie pour Scott, il savait qu'elle reviendrait, et lui avait ainsi fait la promesse qu'il serait toujours là, Oxford. Mais le temps et le recul l'avait rendu bien plus fort, bien plus confiant. Il avait fait taire cette sois-disant schizophrénie, au profit de Fenner et au détriment d'Oxford. C'était le cours normal des choses. Fenner était qui il devait être, Oxford n'était qu'une machination destinée à coquérir le coeur d'une femme trop délicate pour lui. D'une fleur bien trop fragile. Alors non, lorsqu'Hilary revient, Oxford n'était plus. Le désir persistait quelque part en lui, il avait pris le dessus quelques jours plus tôt aux ruines, mais sa raison interdisait plus que ce simpe désir. Il était bouleversé ce soir là, perdu, égaré par ces nouvelles subites, tout s'était enchainé si vite. Il avait plus peur de ce que cela avait pu signifier pour Hilary que pour lui même. Il la sentait attachée, il savait qu'elle ferait tout pour le récupérer, mais lui n'en voulait plus, ou voulait ne plus en vouloir et à l'heure actuelle il ignorait s'il serait capable de lui résister si elle revenait vers lui.
Il contournait le lac, à mesure qu'il réfléchissait. Il s'était embarqué dans une histoire à laquelle il ne pouvait plus échapper. Puis comme si c'était une machination de son esprit, un mot résonna, un nom plus précisémment, le sien... Oxford... Surpris il fit volte face et la vit, evidemment, la seule personne l'appelant ainsi. Elle apparaissait au seul moment où il avait besoin de ne pas la voire. Il la fixa d'abord longuement sans rien dire, que faisait-elle là, et qu'attendait-elle? « Hilary. » Finit-il par dire en guise de bonjour. Il était troublé par sa présence, c'était la dernière personne qu'il s'attendait à croiser aujourd'hui, et il n'était absolument pas préparé à cette rencontre. Savait-elle qu'il était ici, si oui comment? Par Alys? Il ne voulait même pas le savoir en fin de compte. Mais à mesure qu'il la regardait quelque chose l'intrigua. Il s'approcha plus près d'elle et la fixa droit dans les yeux. Il jurerait... Il la saisit à la gorge et inclina sensiblement la tête pour mieux la regarder. A s'y méprendre. Il la relacha alors, désolé. « Une seconde j'ais vu Alys en toi. » Il savait que ce n'était que fabulation, son ton en était désolé, mais sévère à la fois, un léger doute venait de le gagner. « Si une idée de la sorte vient à l'esprit de ta soeur, je risquerait de lui ôter le gout de recommencer.» Il n'avait aucune envie d'être doux avec Hilary aujourd'hui d'autant qu'elle adoptait de plus en plus les airs de sa soeur hostile, ce qui ne lui plaisait nullement, loin de là. A mesure que le temps passait, prendre ses distances avec elle devenait plus aisé. Il cessait de se torturer mentalement, il n'avait qu'à cesser de penser, et doucement le mur se dressait entre eux, c'était presque simple. Si seulement...
Dernière édition par Fenner O. VanDuncan le Dim 28 Déc - 21:13, édité 5 fois
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(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Lun 10 Fév - 1:56
Oxford se retourne vers toi. Te salue en prononçant seulement le nom de ta soeur. Le nom de celle que tu es supposée être. Tout va bien. Puis avant que tu aies pu dire un mot de plus, ou qu'il n'ait rajouté quoique ce soit, Fenner s'approche de toi. Tu serres imperceptiblement les dents, il ne faut surtout pas qu'il remarque qui tu es. "requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetuat luceat eis." Tu dois faire disparaitre tout sentiment qu'Hilary ne ressentirait pas. Tu ne dois pas seulement lui ressembler, tu dois être elle. Il plante son regard brûlant dans le sien, et te fixe, un instant. Tu ne fais rien. Tu le laisses faire. Hilary est patiente et ne s'offenserait pas de son silence. Tu en es presque certaine. Tu espères secrètement que ce 'presque' ne fasse pas tout capoter, que tu seras à la hauteur de ta tâche. Et surtout, que tu arriveras à mettre de l'ordre dans tout ça. Il faut que cette relation se stabilise. Qu'elle se termine, ou qu'elle continue, peu importe, mais qu'ils se mettent d'accord sur la suite des événements. Puis Fenner t'attrape à la gorge. Sa main est chaude, puissante. A cet instant, sa main a en quelques sortes droit de vie ou de mort sur ta personne. Il suffit qu'il déplace son pouce et serre. Ton premier réflexe, porter tes mains à son poignet et répliquer d'un coup de genoux bien placé, mais tu te maîtrises et ne bouges pas. Jamais Hilary ne l'aurait frappé. Elle n'a pas ce réflexe. Concentre-toi, Alys, concentre-toi! "Dies irae, dies illa, solvet saeclum in favilla, teste david cum sybilla" Tu vas y arriver. Tu fais maladroitement mine de desserrer l'étau de ses doigts. Tu te fais maladroite, tes doigts tremblent, et tu lui dis « Oxford, tu me fais mal.. » Après un court instant, les doigts de Fenner se desserrent autour de ta gorge. Tu respires mieux d'un coup. Il s'excuse d'une simple phrase qui te fait sourire intérieurement. S'il savait.. Avant que tu puisses répondre, il prononce un avertissement. Un avertissement sévère qui te fait froid dans le dos. Tu sais de quoi il est capable. Tu l'as vu faire. En aucun cas tu ne souhaites rsiquer sa sentence. Mais aujourd'hui, tu n'as pas le choix. Tu ravales haine, fierté et prudence. Le bonheur de ta soeur est trop important pour reculer maintenant.
Tu portes à ta gorge ta main gauche, comme l'aurait fait ta soeur. Hilary est gauchère. Pas toi. Tu dois faire attention à te servir de cette main gauche que tu utilises peu. Dur dur d'être Hilary. A New-York, ça passait. Tu étais face à des personnes qui n'auraient pas sur faire la différence, des personnes que tu ne connaissais que peu, mais qui n'ont jamais remarqué la moindre erreur. A New-York, c'était facile.. Tu n'étais pas encore celle que tu es aujourd'hui. Tu lui ressemblais plus. Maintenant, c'est différent.. Et à New-York, il ne s'agissait pas non plus de te faire passer pour elle auprès de l'homme qu'elle aime, que tu connais et avec qui tu as déjà couché.. Désormais tout à changé. Tu n'es plus dans la même situation.
Tu cherches quelque chose à dire. Tu dois dire quelque chose. A vrai dire.. Tu ne t'attendais pas véritablement à ce genre de réaction. Tu sais que l'autre nuit Hilary et Fenner se sont disputés, mais sa réaction t'étonne quelque peu. Tu as cru comprendre qu'ils s'étaient plus ou moins réconciliés, même si les propos d'Hilary sont souvent décousus lorsqu'elle parle de Fenner, ou plutôt, Oxford.. Tu n'en peux plus. Tu en as marre. Ces deux-là se tournent autour depuis le début. Sans arrêt. Il y a toujours une raison pour qu'ils s'engueulent, et pourtant chaque fois, l'un revient vers l'autre. Tu en as assez. Ca doit cesser. Tu prends une longue inspiration à la manière de ta soeur lorsqu'elle est stressée ou angoissée, ce qui lui arrive souvent.. « Ecoutes, Oxford.. Il faut que je sache.. ce que tu veux.. de.. pour.. » Hilary s'interrompt souvent lorsqu'elle parle de sujets qui lui sont chers et de choses délicates, elle baisserait certainement les yeux, aussi. Cette mine contrite. Ce que tu t'empresses de reproduire. « .. nous.. » Oui, c'est le genre de chose qu'elle aurait pu dire. Tu en es certaine. Et si non, peu importe. Un sentiment d'humilité peint sur le visage, tu relèves lentement la tête vers lui. Et les yeux remplis d'espoir, tu plantes ton regard dans le sien. Le temps d'un instant. Cette expression-là, tu sais la reproduire. Tu en es certaine. Depuis petite, que vous vous amusez à vous imiter, c'est cette expression que tu réussis le mieux. Ce regard plein d'angoisse, d'espoir et de désespoir, ce regard si touchant auquel personne n'a jamais su résister. Ce regard si émouvant et auquel tu cèdes, à chaque fois. Ce regard si touchant.. Celui qu'ellete lance quand elle est déboussolée, celui qu'elle lance quand elle veut une réponse.
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(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Mar 18 Fév - 16:17
Fener était loin d'être stupide, et il détestait qu'on joue avec ses pieds. Pourtant là, il avait la nette impression que quelque chose de la sorte se tramait. Il ne l'expliquait pas, il avait juste la sensation que quelque chose ne tournait pas rond. Il savait ses doutes infondés, mais il ne pouvait s'ôter l'idée qu'Hilary n'était pas Hilary. Pourtant il reconnaitrait ses mimiques entre mille, Hilary c'était comme une partition de musique qu'il avait apprise par coeur. Si simplement, trop facilement peut être...
Ce qu'il voulait pour eux? Pourquoi fallait-il toujours qu'Hilary débarque et rentre les deux pieds dans la soupe, compliquant une situation qui ne l'était pas? Rien, il n'y avait rien de plus entre eux qu'une histoire passée, une promesse en l'air, et une nuit de perdition. Rien de plus que le néant. C'était simple non? Non. Ca l'aurait peut-être été si elle l'avait laissé démeller le gros bordel qui rêgnait dans sa tête. Parfois il avait l'impression qu'Hilary sentait le moment où elle ferait mieux d'éviter de le croiser, et qu'elle choisissait toujours exactement ce moment pour lui tomber dessus. Par le plus grand des hasards, certainement. A sa question il ne trouvait pas de réponse, ou peut-être ne voulait-il pas en trouver. Répondre signifiait faire une choix, tirer une croix, quoi qu'il advienne, et il ne pouvait s'y résoudre. Il se sentait piégé. Et le regard qu'elle lui lancait n'allait pas l'aider à résoudre ce problème. Sa schizophrénie était en soi le meilleur remêde à son problème Hilary. Un prénom pour chaque partie de lui, c'était intelligent. Ou plutôt dément. Follement dérangé, il n'était pas fou. D'ailleurs, Oxford, si elle continuait à l'appeller ainsi il finirait par l'étrangler. "Il n'y a plus d'Oxford Hilary", soupira-t-il tout bas, une fois de plus. Se voilait-elle juste la face, refusait-elle de voire la vérité en face ou était-elle simplement aveugle? Oxford n'existait plus! Combien de fois devrait-il le lui répetter? Avait-elle peur de qui il était vraiment que pour se retrancher derrière cette facade en l'appellant de la sorte? Ou s'idéalisait-elle le souvenir d'un passé douteux? Douteux comme l'homme voulant gouter aux deux soeurs...
S'échiner à croire qu'Oxford était le bon pour elle était bien naïf. Car plus faible était Oxford, plus ses démons prenaient le dessus lorsqu'il était Fenner, compensant les manquements de son autre. Plus aucune limite, plus de censure, rien ne pouvait alors plus arrêter sa démence. Ce sombre passage de son histoire, il préférait l'oublier. Aujourd'hui il avait retrouvé son équilibre, sa force de par son emprise totale sur lui même. Continuellement maitre de chaqun de ses gestes, l'esprit d'une clareté certaine. Lorsque vous pensez être deux, aucune compassion pour le second n'entre en compte. C'est ainsi qu'il s'autorisait quelques entrevues avec chacune des jumelles. Il était dans un corps ce que les Matterson étaient en deux... N'aimait Hilary que quand il était Oxford, prétendant ne pas reconnaitre Alys lorsqu'il passait la nuit avec elle. Non, Hilary n'avait aucune idée à quel point Oxford était tout ce qu'elle devait rejeter de sa vie, autant que lui se devait de le faire. Quel homme peut-il confondre la femme qu'il aime si ce n'est que volontairement?
Volontairement. Il était bien capable de la reconnaitre, Alys, avant. Alors pourquoi aujourd'hui était-il incapable de le faire avec certitude? Quand plane le doute, comment s'en défaire? En s'assurrant de son fondement. Simplement. Il s'approcha alors lentement d'elle. "Ce que nous avons ne te suffit-il pas?" lui glisse-t-il en laissant courir la main sur le côté du visage de la jeune fille.
Dernière édition par Fenner O. VanDuncan le Dim 28 Déc - 21:16, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Ven 21 Fév - 20:29
Fenner face à toi, tente de te raisonner. Ou plutôt, tente de raisonner celle qu'il croit être Hilary. En peu de mots : 'Il n'y a plus d'Oxford Hilary'. C'est clair net et précis. Mais tu sais qu'Hilary n'aurait tout de même pas renoncer à le convaincre. Elle ne se laisse pas si facilement abattre. Et tu n'en démordras pas. Tu persévèreras. Après tout, tu sais ce que représente Fenner ou Oxford pour Hilary. Tu sais qu'elle accepterait facilement l'un comme l'autre. Comme elle a accepté les deux parts de toi-même. Tu sais que pour elle peu importe le nom. Tu sais qu'elle est amoureuse. Amoureuse de lui entièrement. Elle n'hésiterait pas à se damner pour lui. Et tu n'aurais pas du en dire autant pour les autres hommes qu'elle a pu fréquenter. Il manquait toujours quelque chose. Tu l'as toujours su. Quand Hilary ramenait un mec à la maison, elle finissait toujours par rompre au bout de quelques jours, quelques semaines. Le plus long a duré quatre mois. Avant Fenner, Hilary n'avait jamais été si... si radieuse. Au départ tu as eu des doutes. Tu as cru que ce ne serait qu'une passade, mais après quelques mois, tu as fini par te rendre à l'évidence. Hilary l'aimait et l'aime encore vraiment, sincèrement, tendrement, passionnément et de toutes les manières possibles. Seul Scott avait réussi à la faire douter de son amour pour Fenner. Seul Scott l'en avait détourné. Mais tu sais aussi ce qui est arrivé à Scott.. Pourtant, Hilary ne l'a pas tué pour s'en débarrasser. Non. C'était réellement un accident. Ils avaient rompu la semaine précédente.
Alors tu ne lui réponds pas, et baisse les yeux. Il ne l'a peut-être pas compris, mais toi tu sais. Peu importe Oxford.. Peu importe lequel.. C'est lui. Des tes yeux, baissés, tu cherches un détail, quelque chose ou accrocher ton regard pour ne pas le relever trop rapidement vers lui. Tu as besoin d'un peu de concentration. Tu as besoin de te focaliser sur ton rôle. Arrêter de penser à ce qu'Hilary a pu faire, et penser au fait que tu es Hilary. "Quantus tremor est futurus." Tu es Hilary. Que ferait-elle? Réagis. Vite. Ou tu risques de te faire crâmer. Mais avant que tu n'aies pu ajouter un mot, Fenner s'approche. Tu distingue les bout de ses pieds dans ton champ de vision. m*rde.. "Quando judex est venturus. Cuncta stricte discussurus!" p*****, même le latin ne te calme pas. Tu cherches une idée. Une idée. Les larmes. Simple, efficace. Tu ne pleures jamais. Hilary, si. Mais tu n'as pas pleuré depuis.. depuis la mort de ta mère. Tu avais sept ans. Celà fait vingt ans que tu n'as pas pleuré.. Ca va te perdre. Tu en es certaine. Mais tu composes rapidement une minde déconfite, juste à temps pour relever les yeux vers Fenner qui s'est approché. Près. Trop près. Tu avais promis à Hilary de.. de.. Déjà sa main se pose sur ton visage et le caresse. Et sa voix se fait douce, lorsqu'il te demande si ce que vous avez ne te suffit pas. Tu fermes les yeux. A toi, Alys, ça te suffirait certainement. Mais Hilary.. Hilary ne serait pas satisfaite. Hilary a besoin de plus que ça. Elle a besoin qu'on lui dise qu'elle compte. Elle a besoin de démonstration. Elle aimerait plus que des baisers volés, ou.. ou quoi? Tu n'as jamais réellement été au courant de tout ce qui se passait entre Fenner et Hilary. « Je.. non.. Ce n'est pas suffisant.. Je.. » Sa main sur ta joue, son corps si près. Tout cela te rappelle des souvenirs. Des souvenirs qui te plaisent, et qui t'entraînent la où tu ne devrais pas.. Tu te hisses sur la pointe des pieds et posent tes lèvres contre celles de Fenner. Tes yeux se ferment et tu oublies l'espace d'un battement de cils pourquoi tu es venue. Puis reprenant tes esprits, tu t'affoles. Qu'as-tu fait?
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(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Sam 26 Avr - 21:44
Il se sait maitre de chaqun de ses actes. Chaque geste, chaque mot est réfléchis. Rien n'est anodin, tout est mis en place dans un seul et unique but. Ainsi qu'il le fait toujours, menant à la baguette la direction prise par la situation, et ce sans que quiquonque ne suspecte quoi que ce soit. Il savait que si Alys se cachait sous les airs angéliques d'Hilary, elle faillirait face à cette proximité embarassante. Il savait qu'elle serait incapable de jouer son rôle sur ce terrain, et qu'elle trouverait une échapatoire. Hilary ne résisterait pas, Alys, elle, par amour pour sa soeur, serait obligée de se refuser. Il fixait intensémment la jeune femme, et pas un batement de cil ne pouvait trahir son petit jeu. Il attendait patiemment l'instant, la seconde où elle jeterait l'éponge. Mais au lieu de cela, Hilary se rapprocha, doucement. Prenant Fenner de court. Réduisant une seconde ses doutes au néan . Ses mains glissèrent jusqu'à la taille de la jeune femme, regretant la situation dans laquelle il venait de se mettre. Le vilain Fenner, clamant qu'il voulait prendre du recul, se jetait dans les bras d'une Hilary qui débarquait comme une fleur au pire moment immaginable. Quel homme, et quelle parole! Mais comment pouvait-il résister à la chaleur de son corps, à cette odeur épicée... A ses lèvres s'emparant alors des siennes, et à leur gout sulfureux. Il s'abandonnait à nouveau, laissant son corps réfléchir pour lui. Et ce corps savourant ce qu'il refusait de voire mais qu'il avait pourtant si bien compris, prolongeant cette étreinte démoniaque. Qui décide de s'abandonner aux pulsions et à la passion? Qui démelle hors de la culpabilité cette cruelle satisaftion?
Il se sait maître de chaqun de ses actes...
Lorsqu'il ouvre les yeux, elle le fixe, des étoiles dans les yeux. Elle joue si bien son rôle, c'en serait presque touchant, mais il n'est pas dupe. Il y a ce piquant chez Alys, ca lui colle à la peau, et c'est ce qui fera éternellement la différence entre elle et sa soeur, ce qui fait d'Alys l'hostile, et d'Hilary l'oiseau fragile. C'est cette force et cette aura camphrée, tout ce dont il a besoin en ce moment. Ca lui fait l'effet d'une décharge électrique. C'est comme une grande claque au visage qui réveille de vieux souvenirs et qui le fait vibrer à nouveau. Ce qu'il ressent, c'est une forme alternative du mal, qu'est la culpabilité. Mais il le sait, le mal, c'est lui.
Il ne le connait que trop bien, ce continuel besoin de se prouver à lui même qu'il est toujours le même. Ce besoin qui se réveille à chaque fois qu'Hilary se fait un peu trop proche. Visions psychotiques, pulsions meurtières, ou encore... désirs d'adultère - quoi que parler maintenant d'adultère serait sensiblement paradoxal - C'est comme s'il se réveillait un matin en découvrant qu'il était devenu innofensif et amoureux, et que d'un coup l'envie lui prenait en pleine tempête de quitter la grotte couteau en main, pour rétablir le cours des choses. Sentiment de déjà vu? Oui, vague allusion à ce jour où le cours des choses voulu reprendre, mais pas celui auquel il s'attendait. Quand la nostalgie s'en prend à votre personne, même le plus insensible des hostiles est incapable résister. Mais bien vite on découvre que la nostalgie a un amer gôut d'erreur. Erreur que l'on voudrait commettre encore et encore jusqu'à en crever. Se retrouver à nouveau contre ces ruines humides, redécouvrant son corps, oubliant tout le reste, comme si rien d'autre n'importait. Mais lorsque la réalité débarque, force est-il de constater qu'assumer est moins simple qu'on ne l'imaginait, perdu dans cette étreinte charnelle.
Resserant ses mains sur la taille de la jeune fille, il les glisse sous son t-shit. "Cela est-il suffisant, Hilary?" glisse-t-il à son oreille tout en caressant sa peau. Puis lentement, il enfonce ses ongles dans sa peau douce. Assez lentement pour qu'elle y voit son désir. Plus lentement encore pour qu'elle ne comprenne pas tout de suite la douleur, et lorsque presque à sang il lui arrache enfin une grimace, il articule, plus fort "Ou devrais-je dire... ALYS" .
Dernière édition par Fenner O. VanDuncan le Dim 28 Déc - 21:17, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Dim 21 Déc - 12:35
Tu as échoué. Tu as échoué et tu le sais depuis l'instant où tu as posé tes lèvres sur celles de Fenner. Tu savais que Fenner ne se laisserait pas berner dans un baiser. Tu savais que Fenner te reconnaîtrait. Tu savais que s'il y avait bien une chose qui pouvait servir à vous différencier c'était bien ça. Surtout que Fenner a déjà eu l'occasion de vous goûter toutes les deux. Tu savais que la différence serait facile à faire. Quelle erreur! Mais quelle idiote! C'était une grossière erreur. Une que tu as déjà fait auparavant. Une que tu aurais préféré ne jamais refaire. Une qui risque de te coûter cher. Trés cher. Tu savais que cette 'mission' que tu t'étais donnée était risquée. Tu savais qu'il ne suffirait que d'un instant pour que tes anciens démons ne ressurgissent. Tu savais que tu n'aurais jamais du te trouver aussi près de lui. Fenner a déjà été source de nombreuses disputes entre ta soeur et toi. Tu as peur que cette fois-ci soit celle de trop. Mais perdue dans votre étreinte tes peurs et tes certitudes sont oubliées. Malheureusement, ta mission aussi. L'espace d'un instant tu redeviens toi-même. Et tu n'as pas le temps de te ressaisir, que déjà Fenner interromp votre étreinte et t'adresse à nouveau la parole. Tu frissonnes d'envie lorsque ses ongles pénètrent ta chair, avec une grimace, mais ces griffures te plaisent plus qu'elles ne te déplaisent. Mais lorsque Fenner prononce ton nom, ce n'est pas de plaisir que tu frissonnes, mais plutôt d'appréhension. Tu serres les dents. Te voilà dans de beaux draps ; Démasquée, et dans les bras de ton bourreau. Quelle merveilleuse situation que la tienne.
En un instant toute ta posture se modifie, tout ton corps reprend ses habitudes. Et le regard angélique et doux que tu arborais encore quelques instants auparavant a totalement disparu. A sa place, ce regard dur et sadique qui est le tien. Cette posture incertaine et fragile qui est celle de ta soeur s'est effacé au profit de ton assurance et de ta détermination naturelle. En un instant tu es métamorphosée. Si semblable et pourtant si différente. Tout en toi reprend sa place, tout en toi change, et pourtant tu restes si identique.
Tu as un mouvement de recul et tu plantes ton regard dans celui de Fenner. « Je me doutais que je serais démasquée.. qu'est-ce que c'est cette fois-ci? Le baiser, n'est-ce pas? » Plutôt que de laisser transparaître le respect et la crainte que t'inspire Fenner, tu préfères lancer une conversation moins tendue plus légère. « Ou alors je n'ai pas assez bien imité ses balbutiements? » Tes lèvres s'étirent pour former cette sorte de rictus. Ce n'était peut-être pas forcément la bonne chose à dire.. Après tout, tu es en train de te moquer de la femme qu'il aime après t'être faite passer pour elle et avoir essayer de les réconcilier. Et puis c'est tout bonnement méchant envers ta propre soeur. Mais il fallait que tu dises quelque chose pour détendre l'atmosphère. Fenner est une menace en lui-même. Une menace que u considères comme sérieuse, et tu dois bien avouer que s'il y avait bien une personne que tu n'aurais pas du tout aimé mettre en colère c'est bien Fenner. Tu avales ta salive et tu t'apprêtes à rajouter quelque chose quand.. quand la chose que tu redoutais l plus se produit. Hilary est là. Et tu es toujours dans les bras de Fenner. Qu'a-t-elle vu? « Hilary... » murmure-tu dans un souffle. Fenner ne semble pas encore avoir remarqué sa présence. Alors tu le repousses de toutes tes forces et tu passes derrière lui. Pas besoin de lui dire quoique ce soit, il s'en rendra compte bien assez tôt. Hilary a l'air presque choquée, mais fait demi-tour et fait mine de s'en aller.. Tu la ratrappes. « Hilou, attends, s'il te plait! » Puis tu l'attrapes par le bras et la fait se retourner face à toi. « Je peux tout t'expliquer.. »
» Endreya A. Hamilton-Wayne "
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(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Dim 21 Déc - 14:17
« falling is not defeat »
ft. fenner & alys & hilary ۰ the lake.
Tu marches, lentement, sans but à travers la forêt. Tu laisses tes jambes te porter. Ca fait plusieurs jours que tu passes ton temps à marcher sans fin, sans but. Tu sais ce que tu cherches au fond de toi, mais tu ne le recherche pas trop activement. Tu as peur. Tu as peur de te retrouver une fois de plus face à un rejet. Alors tu cherches sans chercher. Hier tu devais faire la classe aux enfants. Tu ne t'es même pas présentée à votre petite école. Tu as aussi évité tout contact avec la population humaine de l'île, à l'exception de Lizzie ta colocataire et de ta soeur Alys qui est passée dans le courant de la journée précédente. Bref, tu marches. Tu déambules dans la forêt. Il est trés tôt mais peu importe tu n'arrives plus à dormir de toutes manières.
On pourrait croire que tu réagis trop violemment. Que tu ne devrais pas te laisser abattre pour une pauvre 'rupture' si on pouvait appeler ça une rupture. Tout ça est un peu confus dans ton esprit. De plus ça ne te ressemble pas. Les garçons tu les enchainais avant et tu n'as jamais vraiment souffert de tes ruptures. Jamais à ce point. Mais Oxford, enfin, Fenner est différent. Il a su faire vibrer quelque chose en toi. Il a quelque chose qu'aucun autre n'a.. Quelque chose qui t'attire irrémédiablement. Ce quelque chose qui fera que tu ne te refuseras jamais à lui. Ce quelque chose qui fait que tu penses à lui en permanence.
Après quelques heures, tu rentres chez toi prévoyant une sieste si tu parviens à trouver le sommeil. Mais en rentrant tu te rends compte que quelque chose a changé. Tes affaires ne sont plus à leur place. Tu t'interroges un instant puis chasses tes doutes d'un haussement d'épaules accompagné de la pensée que Lizzie s'est peut être servie. Ce n'est pas comme si vous n'utilisiez jamais les affaires l'une de l'autre. Mais le sommeil est aux abonnés absents et après un certain temps à te tourner et te retourner tu as décidé d'aller courir. Quel meilleur endroit pour cela que le lac? Tu enfiles alors un jogging et un t-shirt puis des converses et tu pars courir.
Tu cours. Tu aimes faire le tour du lac, tu peux observer la faune et la flore qui appartiennent à cet endroit. Tu peux laisser ton esprit vagabonder à la rencontre de toute la nature et la beauté de cette vaste étendue d'eau. Tu peux imaginer les histoires des personnes qui se prélassent le long des rives, ou alors celle des deux filles qui se disputent dans un coin à l'écart. Ou alors tu peux aller de l'autre côté, le côté moins public. En général de ce côté-là les individus que l'on croise le plus souvent sont des canards. Tu sais que tu y seras tranquille pour ressasser cette histoire.. Mais plus loin tu aperçois un couple. Tiens, c'est marrant, cette fille a le même t-shirt que toi. C'est la première fois sur cette île que tu croises quelqu'un qui.. Non.. Ce n'est pas possible. Cette fille c'est ta soeur. Et cet homme n'est pas Karl. Et pourquoi ta soeur porte-t-elle ton t-shirt? Elle ne porte jamais d'autre couleur que le noir d'ordinaire.. Elle l'embrasse. Mais.. cet homme c'est.. Non.. Elle n'a pas osé! Elle n'a pas osé recommencé. Ce n'est pas possible. Alys ne te referait pas ça. Elle te l'a promis! Ta bouche s'entrouvre dans une expression de stupéfaction.. Tu n'arrives pas à réaliser ce que tu viens de voir. Tu ne veux pas en voir plus. Tu ne peux pas supporter de les voir. Non non non non non non non! ce n'est pas possible! Tu espères qu'aucun des deux ne t'a remarquée et tu t'en vas, tu fuis cette vision d'horreur. Tu comprends mieux maintenant. Fenner ne veut plus d'oxford parce qu'il ne veut plus de toi. Il préfères une version plus méchante de toi.. Il préfère ta soeur. « Hilou! Attends, s'il te plait! » Alys te coure après mais tu fais mine de ne pas l'entendre. Tu voudrais ne pas l'entendre. Tu voudrais ne pas être là. Tu voudrais n'avoir jamais vu ce que tu viens de voir. Tu voudrais être loin d'ici. Tu voudrais ne jamais avoir rencontré Fenner. Tu voudrais ne jamais être venue sur cette île. Alys t'a rattrapée et elle t'agrippe le bras pour te forcer à te retourner. « Lâche-moi Alys.. C'est pas le moment.. du tout.. » Tu enlèves ton bras et tente de repartir. « Je peux tout t'expliquer. » Là tu te retournes vers elle. Elle d'habitude si forte et confiante en elle a l'air de ne plus trop savoir où se mettre.. comme si vos rôles étaient inversés pour une fois. « EXPLIQUER!? Mais p*tain! mais qu'est-ce que tu veux m'expliquer!? » Comme chaque fois que tu es énervée tu agites tes mains en l'air. « C'est trés clair pour moi.. Mais qu'est-ce qui te prend? Tu t'ennuies dans ta vie que tu veux absolument ruiner la mienne? Pourquoi est-ce que tu me fais ça? Pourquoi? » Tu es dégoûtée. dépitée. Tu ne sais même pas quoi dire de plus.. tu la regardes avec mépris. C'est la première fois que tu poses ce regard sur elle. C'est le première fois qu'elle descend si bas dans ton estime.. Mais tes yeux sont attirés par un mouvement derrière Alys. C'est lui. C'est Oxford.. enfin.. Fenner.. Tu reportes tes yeux sur le visage de ta soeur. Sa trahison à elle est moins douloureuse que la sienne à lui.
(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Mer 25 Fév - 0:18
Et devant ses yeux elle reprend son apparence. Comme si chaqun de ses os, chaqun de ses membres, les traits de son visage retrouvaient leur place originelle. Et Hilary disparait. Mais Hilary n'a jamais été là, il le sait. Naïve fut elle de croire qu'elle pourrait le duper. Qui dupe l'homme sur une page entière de sa vie? Qui se croit assez doué et subtil que pour pouvoir s'immiscer au cœur de l'histoire sans y avoir été convié. Alys pensait-elle savoir tout d'eux au point de pouvoir plagier leur aventure, au point de se permettre de salir leur passé? Au nom de quoi? D'un amour fraternel? Celui qui lui dictait la pâle copie de ses liens de sang? Il l'écoute dans son monologue, débriefer sa performance. Il la regarde, passible, se débattre avec sa conscience, cachant son désarroi derrière des jacassements et battements de cils. Félicitation Alys, ton estime pour la postérité frôle les sommets. C'est donc ainsi que tu la vois, ta seule et dernière famille, sa sœur, ta jumelle, ta moitié?
Il y a quelques instants encore il était perdus entre deux eaux, incapable de se décider entre deux rives opposées. Longtemps il s'était débattu entre deux attirances pour deux facettes d'une même apparence. Inlassablement attiré par la partie interdite du puzzle. Mais à l'instant même tout redevenait clair. Il ne voulait plus de cette pâle pastiche qui lui faisait face et qui s'acharnait jour après jour à salir sa personne. Enfin elle fait taire ses moqueries, le laissant placer; "C'est tout ce dont tu es capable Alys? C'est tout le respect dont tu peux faire preuve? Tu penses connaître ta soeur mais en réalité tu es incapable de la cerner. Tu ne vois d'elle que la surface. Trop obnubilée par ta propre personne." Il la dévisage sans bouger. Tentant de garder sa colère dissimulée. Elle évite son regard, ou regarde ailleurs, sans rien ajouter. Alors il continue "Vous partagez peut-être le même sang, mais elle au moins a réussis à garder le sien pur. On dirait que tu t'efforce à salir le tiens un peu plus chaque jour passé sur cette île. Il n'y a que Karl pour encore désirer quelqu’un comme toi Alys." Soudain elle le repousse, s'extirpant à ses griffes. Le visage fixé derrière lui. Il se retourne et il comprend. "C'est tout ce dont tu es capable Alys, semer la m*rde autours de toi, pourrir le monde qui t’entoure. Tout tournait très bien sans toi mais non, c'est plus fort que toi, il faut que tu vienne fourrer ton nez là où personne ne veut le voire!" lui crache-t-il hors de lui, alors qu’Hilary tourne déjà les talons. Cherchant certainement à comprendre ce qu'elle vient déjà de comprendre.
Tout semble lui retomber dessus. Incapable de réagir face à une situation qu'il n'a certainement pas demandé. Incapable d'ajouter un mot, assistant juste à la scène qui se déroule devant ses yeux. Alys tente de se justifier devant sa sœur excédée. Incapable de lui donner l'explication rationnelle qu'elle attend. Et alors qu'Alys se débat face au merdier qu'elle vient de semer, Fenner la fixe juste, de ce regard presque vide, emprit au dégout, et il ajoute simplement. "Tu en a assez fais Alys. Dégage." L'invitant sympathiquement à balayer le plancher sur le champs. Et à le laisser tenter de régler la situation, si fut-elle encore récupérable.
Le regard qu'elle pose sur lui empoigne les tripes. Elle semble avoir perdu tout espoir, elle baisse les armes, abandonne le peu qu'il restait d'eux. Alors il reste planté là, incapable de dire quoi que ce soit, incapable de bouger un membre. Attendant sa sentence.
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(#) Sujet: Re: « Falling down is not defeat » ₪ the highest your target is, the higher you climb {Fenner&Hilary&Alys} Sam 14 Mar - 0:26
« falling is not defeat »
ft. fenner & alys & hilary ۰ the lake.
Tu n'attends pas vraiment de réponse de la part de ta soeur. Tu sais qu'elle ne t'en donneras pas. De toutes manières, tu n'en veux pas de ses explications. Pour ce que tu sais, elle serait tout à fait capable de s'inventer une excuse plausible. Elle se fraierait un chemin dans ton esprit jusqu'à ce que tu la pardonnes. Encore. Elle prend plaisir à voir les gens souffrir depuis si longtemps, que c'en est presque devenu une habitude. Tu es fatiguée de souffrir par sa faute. Cette fois-ci tu ne te laisseras pas attendrir. Tu la regardes durement. Ton regard lui fait clairement comprendre que tu ne souhaites pas entendre ses explications. Tu veux seulement qu'elle s'en aille. Tu veux qu'elle parte loin de toi. Tu serres les dents. Elle te regarde avec un regard implorant, mais le tien ne vacille pas un instant. Tu continues de la fixer avec détermination dans un silence pesant. Tu peux compter sur les doigts de ta main le nombre de fois où tu as été aussi furieuse dans ta vie. Tu respires lourdement, tes mains tremblent. Tu ne cilles pas. Tu continue de maintenir ton regard sur celui de ta soeur. Tu cherches à tout pris à éviter de voir Fenner, tu focalises ta colère, et ton ressentiment sur Alys. Alors qu'elle essaie de faire un pas vers toi, tu recules. Puis la voix de Fenner se fait entendre. Tu tressailles. Tu aurais préféré rester oublieuse de sa présence. Mais ses mots ont un effet trés rapide sur Alys qui se tourne vers lui dans l'intention de répliquer, mais tu la coupes dans son élan ; « Fais comme il dit Alys.. Rien qu'à te voir j'ai envie de vomir.. Va t'en! » Elle reporte alors à nouveau son attention sur toi. Sa lèvre inférieure tremble. Ses yeux s'emplissent de larmes. Tu l'as rarement vue comme ça. Elle a toujours su cacher ses faiblesses. Mais tu ne la laisseras pas t'atteindre. Pas aujourd'hui. « Va t'en!! » Alors sans plus de protestations, et après un dernier regard plein de détresse ta jumelle s'en va, te laissant seule avec Fenner. Situation que tu redoutes depuis un moment.
Pendant un temps, tu préfères fixer le sol à peu près à mi-distance entre lui et toi dans le silence le plus gênant et le plus long de ta vie. Ta colère est retombée, remplacée par cette poignante tristesse. Puis lentement tu relèves des yeux humides vers lui, son visage. Tu te sens trahie, désespérée. Comment avait-il pu? N'avait-il pas su faire la différence? Des larmes s'accumulent sous tes paupières puis commencent à couler. Tu voudrais ne plus avoir à le regarder, mais tu ne peux t'en empêcher. Tu fais face à un combat intérieur, entre une part de toi, qui voudrait courir se jeter dans ses bras, et l'autre part de toi, qui voudrait fuir. Alors tu restes plantée là, immobile sans compter sa poitrine qui se soulève au rythme de son souffle. Après un temps qui te sembles s'étirer en une éternité, tu finis par articuler d'une voix faible mais néanmoins accusatrice ; « De toutes les personnes présentes sur cette île ; ma soeur? Encore? » Tu le regardes tristement, et réduis la distance qui vous sépare jusqu'à ce que vous ne soyez plus qu'à un ou deux pas l'un de l'autre. « Ox'? S'il te plaît, dis quelque chose.. » Mais tu ne lui laisses pas le temps de te répondre et ajoutes ton regard planté dans le sien ; « Qu'est-ce qui ne va pas chez moi? » Tu fermes les yeux avant de baisser la tête et de contempler tes mains entremêlées. « Qu'est-ce qu'elle a que je n'ai pas? » Une larme coule sur ta joue, que tu essuies bien vite avant de le regarder à nouveau.