• Physique : L'apparence... Une chose tellement éphémère ! La beauté d'une époque correspond à la laideur d'une autre. Un jour, nous sommes les plus beaux et le suivant, d'horribles mochetés. Mais, puisqu'il le faut, j'accepte de vous faire un petit topo sur mon physique. Cependant, ne pensez pas que j'accepterai à nouveau ! N'en prenez pas une habitude.
 
Alors, commençons par le sommet. Je possède une chevelure brune, que je refuse obstinément de couper. C'est le signe de mes convictions, de ce que je suis. Je les porte la plupart du temps en une longue queue de cheval, mais je suis apte à les laisser pendre de chaque côté de mon visage. Il semblerait qu'ainsi, j'ai l'air plutôt gentil. Ça reste à confirmer, car pour moi... Bref. Chacun son avis.
Ensuite, mes yeux sont couleurs d'arbre, ayant à la fois le brun de l'écorce et le vert des feuilles. Vie, mort, miroir. Voyez ce que vous voulez dans ces yeux. Voyez votre propre fin. Mon visage, plutôt carré, possède une teinte basanée. Je viens d'une famille aux origines noircies par le soleil, ce qui explique la teinte plus foncée que mes confrères.

Je porte des vêtements militaires lorsque je suis « en service », dans la mesure où on peut l'être sur cette île. Mais en temps normal, je m'habille avec des chemises et des pantalons plus ou moins amples. Question d'être bien confortable afin de planter un couteau dans votre chair, si l'occasion se présente.

Vous l'aurez remarqué, j'ai une cicatrice au niveau du sourcil gauche. C'est une longue histoire, qui ne mérite pas d'être racontée ici. Trop longue, trop douloureuse, trop insignifiante pour que vous preniez réellement la peine de la lire. De de toute façon, nous avons mieux à faire que d'écouter un militaire se plaindre d'anciennes blessures de guerre. Comme on dit, ce sont les risques du métier!

• Caractère : Caractère. Pourquoi vouloir connaître mon caractère. Vous n'avez qu'à regarder l'allule que j'ai et vous pourrez immédiatement en savoir davantage sur moi. Vous connaissez beaucoup de mec gentil à l'allule sauvage? Non. Évidemment. Donc me prenez pas pour un gentil.

Je suis quelqu'un d'excessivement protecteur, mais seulement envers ceux qui le mérite. Et Chuck Norris ne me fait pas peur. Mais il faut que tu parviennes à passer outre cette barrière de pierre autour de mon cœur. Et jusqu'à maintenant, personne n'y est parvenu. Et de toute façon... Les femmes n'ont pas leur place dans ma vie. À toujours s'occuper d'elles-même, toujours vouloir qu'on les écoutent.. arf. Trop compliqué pour pas grand chose.

Ensuite, je suis très colérique. La moindre chose me rend en colère, j'ai tendance à frapper sans gêne. Femme, homme, enfant, chat, chien... Tu me mets en colère, je te tape. Tu es avertie, donc ne viens pas te mettre dans mon chemin.

Finalement... Si tu te trouve dans mon coeur, tant mieux, tu y restera longtemps. Autrement... tant pis pour toi.

• Mon passé avant d'arriver sur l'île : Je suis originaire de la belle ile d'Hawaii. Comme partout à cet endroit, il fallait que j'arrive à me sortir des plus belles merdes. J'ai appris à vivre seul, en fait. Ma mère étant seule avec moi et mon grand-père parce que mon paternel a eu la brillante idée de se pousser sur un bateau on-ne-sait-où, elle devait toujours travailler pour subvenir à nos besoins, que ce soit la nourriture, le logis et le bien-être. Je me souviens d'une fois, alors que je m'aventurais dans la jungle, un serpent avait mordu ma jambe. Je l'avais attrapé, étripper du plus profond de mes muscles, puis lancé au bout de mes bras avant de retourner dans le village et me faire soigner. Serpent, araignée, tout y avait passé. Je n'avais pas peur des blessures. Je ne voulais qu'impressionner mon grand-père, qui était toujours-là. C'était un homme qui m'avait excessivement impressionné, malgré le fait qu'il soit très autoritaire et très froid. C'était l'une des personnes que j'appréciais le plus sur cette terre, avec ma mère.

• Vie après le naufrage : Si n'y avait pas eu ces fichues amazones, ma vie sur l'île aurait pu s'apparenter à un petit paradis. Le soleil, la plage et les belles femmes. MAIS IL Y A CES AMAZONES. Celles qui nous ont enlevés, profitant de notre ignorance des lieux. Oh certes, elles ont été très gentilles au départ, lorsque nous nous sommes échoués. Mais elles ont fini par nous faire prisonniers parce que nous ne désirions que notre liberté. Il y avait cette belle dame, Täldrynn.. Mais c'est une autre histoire, un autre chapitre.